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DIAGNOSTIQUE FINANCIER

Chapitre introductif : CIRCUIT FINANCIER FONDAMENTAL

Diagnostique financier  porter un jugement sur la situation financière d’une


entreprise sur son activité, sa rentabilité et sa solvabilité.

Décisions financement
Décisions d’investissement

Opérations financières
Financement
Opérations Actif immobilisé Investissement Marchés financiers
d’investissement

Désinvestissement Entreprise
Opérations Actif d’exploitation
d’exploitation Actions Obligations
banques
Rémunérations et
Flux liquidité remboursement
d’exploitation créanciers

Le financement des opérations d’investissement et les opérations d’exploitations ne sont


pas de même nature.
Chercher à financer les investissements  Marchés financiers, Marchés capitaux
Action : actif représentatif d’un droit de propriété (entreprise besoin de liquidité 
actionnaires) qui donne droit à une rémunération  dividende
Intérêt d’une action : Elle peut circuler et elle est négociable (à la bourse : 2 types de
marché : primaires et secondaire). Mais le marché secondaire n’apporte aucune liquidité
à l’entreprise.
Les entreprise sur le marché primaire  augmentation de capital (émission d’action
nouvelle). C’est différent de l’action, l’obligation n’est pas un droit de propriété mais un
droit de créance. L’entreprise s’engage à) rembourser l’emprunt de versera un intérêt
qui sera la rémunération d’un service rendu.
Si l’État français veut emprunter, le taux d’intérêt a un taux n négatif  ils sont sûr de
retrouver leur capital.
Emprunt auprès des banques a moyen et long terme mais veulent des garanties.

 Action négociable à la bourse. Elle représente un droit de propriété


 Sur le marché primaire, il peut y avoir des augmentations de capital
 Obligation : titre, droit de créance. L’entreprise emprunte sur le marché
financier : emprunt obligatoire

L’entreprise se finance sur le marché financier puis elle investie à partir des opérations
d’exploitations et d’investissement.
Ce schéma fondamental distingue 3 types d’opérations :
 Investissement
 Exploitations
 Et en contre partie de financement

I. Le cycle d’investissement

Flux d’investissement
Flux de liquidité d’exploitation

Flux de désinvestissement

Durée de vie

Flux réel différent flux financiers (au financier de les trouver, matériel qui arrive dans
l’entreprise).
Dans une entreprise en ce qui concerne les opérations d’investissement :
Le rôle du financier est de résoudre un problème de décalage dans le temps entre des
sorties de fond et des entrées de fond (liquidité), il anticipe les récupérations.

II. Le cycle d’exploitation

Règlement Paiement
Prestation prestation personnel

Crédit client

Dette personnel
Dans une entreprise en ce qui concerne les opérations d’exploitation :
L’entreprise va encaisser des liquidités avant de payer son employé, avant de décaisser.
Le rôle du financier est le même que les opérations d’investissement  résoudre un
problème de décalage dans le temps entre encaissement et décaissement.
La distribution encaisse avant de décaisser, leur stock tourne très vite.
L’entreprise de plomberie  livraison de prestation puis règlement de client et enfin
règlement du salarié qui a exercé la prestation.

Il faut toujours distinguer le financement des opérations de financement et le


financement des opérations d’exploitation.

Solvabilité : Être capable à tout instant de payer toutes ces dettes exigibles.
Rentabilité : Rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour arriver à
ce résultat.
Rentabilité financière : Rapport entre le résultat net et les capitaux propres.
Capitaux propres : Ensemble des capitaux laisser à l’entreprise par l’ensemble des
actionnaires.

Les outils dont on va avoir besoin pour porte un jugement :


L’outil fondamental pour juger de la situation financière ; le fond de roulement et le
besoin en fond de roulement.
Avant cela on va devoir remodeler les bilans afin de leur donner un aspect plus financier.
Chapitre 1 : LA NOTION DE BILAN FONCTIONNEL

Rappel de la structure du bilan

ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISÉ CAPITAUX PROPRES
ACTIF CIRCULANT PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
DETTES
COMPTES DE RÉGULARISATION COMPTE DE RÉGULARISATION

Bilan fonctionnel : Image du patrimoine de l’entreprise à une date donné.


Actif : L’ensemble des biens ou droit que possède l’entreprise.
Passif : L’ensemble des ressources qui ont permis de financer l’actif. Capitaux propres :
Capital + réserves (bénéfices des années antérieures non distribué).

BILAN FONCTIONEL (ÉTAPE PRÉPARATOIRE AVANT D’ARRIVER À L’ANALYSE)

ACTIF PASSIF
EMPLOIS STABLES RESSOUCES STABLES
ACTIFS D’EXPLOITATION DETTES D’EXPLOITATION
ACTIFS HORS EXPLOITATION DETTE HORS EXPLOITATIONS
TRÉSORERIE ACTIVE TRÉSORERIE PASSIVE

Un bilan fonctionnel s’établie en valeur brute à l’actif (tout les emplois stables doivent
apparaître en valeur d’origine) : on redonne aux amortissements et aux provisions de
l’actif leur valeur de base, brute.
Emplois stables : Tout l’actif immobilisé augmenté éventuellement des charges à
répartir s’il y en a.
Actif d’exploitation : Fait parti de l’actif circulant. Il revient de façon cyclique, structurel.
Il est mouvementé tous les jours (les stocks se transforment en créances).

Détail emplois stables :


 Actif immobilisé
 Charges à répartir

Détail actif d’exploitation :


 Stocks
 Avances et acomptes versés
 Clients
 Autres créances (cf. Annexe 8)
 Charges constatées d’avance
 Effets escomptes non échus
Escomptes : instrument financier de crédit à court terme.

Détail actif hors exploitation :


 Autres créances
 Capital souscrit appelé non versé

Détail trésorerie actives :


 Valeurs mobilières de placement
 Disponibilités

Détail ressources stables :


 Capitaux propres
 Amortissements et provisions de l’actif
 Provisions pour risques et charges
 Dettes financières sur Concours bancaire courant (C.B.C.)

Détail dettes d’exploitation :


 Avances et acomptes reçus
 Fournisseurs
 Dettes fiscales et sociales sauf impôt sur le revenu (I.S.)
 Produits constatés d’avance

Détail dettes hors exploitation :


 I.S.
 Autres dettes
 Dettes sur immobilisations

Détail trésorerie passive :


 C.B.C.
 Effets escomptés non échus
Chapitre 2 : LE FONDS DE ROULEMENT ET LE BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT

I. Le fonds de roulement

Le fonds de roulement : C’est la partie des ressources stables destinées à financer le


cycle d’exploitation de l’entreprise (lecture horizontale du bilan).
Il faut que les ressources stables financent les emplois stables, mais il faut également
une marge qui va permettre de financer les opérations d’exploitation.

Le mode de calcul :
Fonds de roulement (FR) = Ressources stables (RS) – Emplois stables (ES)

II. Le besoin en fonds de roulement

On va essayer de mesurer le besoin de financement des opérations d’exploitation de


l’entreprise. L’entreprise a-t-elle réellement besoin d’un besoin en fonds de roulement ?
Le Besoin en Fonds de roulement on va le scinder en deux :
 BFRE
 BFRHE

Le mode de calcul :
Besoin en fonds de roulement (BFR) = Besoin en fonds de roulements
d’exploitation (BFRE) + Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)

On fait cette distinction car ce qui m’intéresse c’est de financer le structurel (mesurer
l’exploitation réellement).

Besoin en fonds de roulements d’exploitation (BFRE) = Actifs d’exploitation –


Dettes exploitation

Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) = Actifs hors exploitation


– Dettes hors exploitation

Le BFRE sert à calculer le décalage entre les encaissements et les décaissements dans le
temps.
Dans la plupart des entreprises et toutes les entreprises de production le BFRE sera
positif.
Le BFRE sera négatif dans certaines entreprises qui vont acheter des marchandises qui
encaissent avant d’avoir à décaisser quoi que ce soit au niveau d’exploitation.
Il ne faut pas confondre financement d’exploitation et financement d’investissement.
On peut avoir des BFRE qui deviennent négatif alors qu’ils devraient être positifs.
Si l’entreprise ne paye plus ses dettes alors le BFRE va devenir automatiquement négatif
et là ce n’est pas un signe favorable.
Une entreprise qui structurellement a besoin de BFRE c’est un signe grave
d’insolvabilité.

Est qu’il y a un décalage entre encaissement et décaissement ?


Il faut répondre à cette question.

III. La trésorerie nette

Trésorerie nette = Trésorerie active – Trésorerie passive

IV. La relation fondamentale

Tout bilan peut se résumer par cette égalité :


Trésorerie nette = FR – BFR
Cette relation est intéressante puisque l’on a dit que l’on faisait une analyse financière
pour juger de la solvabilité d’une entreprise.
Une entreprise qui a une croissance négative de sa trésorerie nette est une entreprise
qui a des problèmes d’insolvabilité.
À travers cette relation on voit apparaître les origines des difficultés de trésorerie de
l’entreprise.
Une entreprise ayant une trésorerie nette négative et donc des problèmes financiers :
c’est soit qu’elle a un fond de roulement insuffisamment élevé soit un besoin en fonds de
roulement trop élevé.

L’idéal c’est que le Fonds de roulement s’ajuste au besoin en fonds de roulement.


À partir de là si une entreprise a des difficultés de trésorerie elle va devoir agir.
Les actions possibles :
 Agir sur le fonds de roulement : on va augmenter les ressources stables en
empruntant, faisant des crédits à court-terme (inconvénient : si ils ne veulent pas
renouveler le crédit, il reste plus qu’à déposer le bilan. Il faut mieux faire les
crédits à long-terme plutôt qu’à court-terme. Les banques n’aiment pas prêter
pour constituer du fonds de roulement.), augmenter le capital (importance de la
politique de distribution des dividendes sinon les actionnaires ne répondront
pas), l’idéal pour constituer du fonds de roulement c’est la rentabilité. Plus on fait
de résultats mieux ça sera.
On peut diminuer les ressources stables : vendre les immobilisations hors-
exploitation qui ne servent pas à mon exploitation. Souvent on vend des titres de
participation.
 Agir sur le besoin en fonds de roulement :
 Action sur les stocks : diminution des stocks
 Agir sur les créances clients : diminuer le délai accordé aux clients. Idiot
puisque les clients ne vont pas être contents si on réduit le délai de
paiement.
 Agir sur les fournisseurs et leur demander de payer plus tard, mais là aussi
c’est délicat car si l’on dit à un fournisseur qu’on ne peut pas le payer, il ne
vendra plus rien par peur d’insolvabilité à venir.
Tout bilan peut se résumer par cette égalité :
Trésorerie nette = Fonds de roulement – Besoin en fonds de roulement

Une entreprise qui a une trésorerie nette en croissance est une entreprise qui a des
problèmes d’insolvabilité.
À travers cette relation, on voit apparaître les origines des difficultés de trésorerie de
l’entreprise.
Soit le BFR est trop élevé, soit le FR est trop bas (ou les deux).
L’entreprise va devoir agir sur le BFR ou le FR.

Action sur le FR de l’entreprise :


 L’augmentation des ressources stables (emprunts, remplacer un emprunt à court
terme en moyen ou long terme). Le grand intérêt de remplacer du court terme en
long ou moyen terme est la sécurité de l’entreprise.
 L’augmentation du capital, faire appel aux associés en leur demandant d’apporter
de nouvelles liquidités.
 La rentabilité, plus on fait du résultat, mieux c’est.
Chapitre 3 : L’ANALYSE DES RESULTATS PAR LES SOLDES
INTERMEDIAIRES DE GESTION

Résultat = Différence entre les produits et les charges.


On prend en compte dans le compte de résultats tous les produits de la période qu’ils
soient encaissés ou non.
Les charges et les produits correspondent à la période concernée, c’est à dire qu’elles
aient été décaissées ou non.
Le compte de résultat fait la distinction entre les produits d’exploitation, les produits
financiers et les produits exceptionnels (idem pour les charges).

Le résultat net comptable est un indicateur essentiel pour le gestionnaire, pour le chef
d’entreprise. Il sait s’il a fait un bénéfice ou une perte.

Comment il est arrivé à établir ce résultat ? Comment s’est formé ce résultat ?


Pour cela, on va établir des différences partielles entre certains produits et certaines
charges. Ces différences partielles étant caractéristique de la formation du résultat.
Elles sont appelées les soldes intermédiaires de gestion. Grâce aux soldes intermédiaires
on va analyser le compte de résultat.
Ces différences partielles sont au nombre de huit :
 La marge commerciale : Ventes de marchandises – Coût achat des
marchandises vendus. Les ventes de marchandises ont les obtient par la
comptabilité avec la somme des facture. On va déduire le coût d’achat des
marchandises vendues obtenu avec la somme des achats de marchandises avec la
variation de stock de marchandise. Cette variation peut être positive ou négative,
on fait stock initial moins stock final (SI – SF).
Toutes les entreprises n’ont pas de marge commerciale, une marchandise est
achetée et revendu dans le même état, il n’y a pas de modification.
Le compte de résultat fait la différence entre des ventes et ce que ses ventes ont
coûté en achat.
Taux de marge commerciale = Marge commerciale/Ventes de marchandises x
100. Dans une entreprise de négoce, il est important de suivre le taux de marge
commerciale. Si le taux de marge commercial diminue cela signifie que le coût
d’achat a diminué (on achète plus cher et on vend au même prix) ou bien on
achète au même prix mais on a baissé le prix de vente. Il faut remettre en cause le
service achat qui a mal négocié ces achats, il faut également remettre en cause les
vendeurs qui auraient accordé trop de réductions, le plus souvent c’est un
mélange des deux.
 La production de l’exercice : Production vendue (Biens et services) +
Production stockée (Variation de stock des produits finis d’encours : SF –
SI) + Production immobilisée (Production faite par l’entreprise pour elle-
même, qu’elle immobilise).
Se calcule des les entreprises de production, de biens et de services, c’est
l’indicateur économique qui leur est propre.
 La valeur ajoutée : (Marge commercial s’il y en a une + Production de
l’exercice s’il y en a une) – (Consommations de l’exercice en provenance des
tiers).
La consommation de l’exercice en provenance des tiers ce sont les achats de
matières première + la variation de stock de matière première + les autres achats
et charges externes (achats de services).
Il y a les consommations de matière première et les consommations de services
(transport, publicité, honoraires, sous-traitances...)
Si on a une entreprise de production, il faut bien distinguer les consommation de
matières qui rentrent mais aussi voir si par rapport aux périodes précédentes s’il
on a un taux de consommation de manière équivalent : consommation de matière
première/production de biens. Il faut que celle-ci reste constante et idéalement
qu’elle diminue. Il faudra donc surveiller la consommation de matières
premières, la consommation de services ainsi sur le personnel intérimaire et la
sous-traitance.
 L’excédent brut d’exploitation : (Valeur ajoutée + Subventions
d’exploitation) – (Impôt, taxes et versements assimilés + Charges
personnel).
Les impôts, taxes et versements assimilés sont les impôts sauf la TVA et l’IS ainsi
que les charges de personnel.
L’EBE est fondamental car c’est la base de la trésorerie d’exploitation. C’est un
solde avant politique d’investissement et avant politique de financement.
Autrement dit, l’EBE est un solde monétaire, c’est un potentiel monétaire généré
par l’exploitation de l’entreprise. L’EBE est la différence entre des recettes
d’exploitations potentielles et les dépenses d’exploitations potentielles. Une
entreprise qui ne génèrerait pas d’EBE est une entreprise en mauvais état,
puisque ses dépenses liées à l’exploitation seraient supérieures à ses produits liés
à l’exploitation. Cependant il est possible d’avoir deux années IBE (insuffisance
de l’EBE) mais ne pourrait pas survivre plus.
 Le résultat d’exploitation : (EBE + Autres produits + RAR d’exploitation) –
(Autres charges + DAP d’exploitation).
Les DAP d’exploitation sont les charges non décaissables. On introduit des
produits non encaissables. À travers les DAP, on a la politique d’investissement
d’entreprise. Si un résultat d’exploitation même s’il doit être positif, est négatif,
cela peut être un point positif pour l’entreprise car si elle fait beaucoup
d’investissement elle peut avoir un résultat d’exploitation négatif, cela sera par la
suite un futur profit, un futur démarrage. Mais cela reste exceptionnel.
 Le résultat courant avant impôt : (Recette d’exploitation + Produits
financiers + QP sur opérations faites en commun) – (Charges financières +
QP sur opération faites en commun).
Souvent dans la grande distribution, il est très élevé, il est souvent plus élevé que
le résultat d’exploitation.
 Le résultat exceptionnel : Produits exceptionnels – Charges exceptionnelles.
L’idéal est que le résultat se forme au niveau de l’exploitation, car c’est ce
pourquoi a été créée une entreprise, la valeur qu’elle a sur le marché.
Une entreprise n’est pas faite en général pour faire des produits financiers, cela
n’est pas son métier.
 Le résultat net : (Résultat courant + Résultat exceptionnel) - (Participation
des salariés + Impôts sur les bénéfices).
Il doit être le même.
L’EBE est un solde avant politique d’investissement et avant politique de financement,
autrement dit l’EBE est un solde monétaire généré par l’exploitation de l’entreprise. Une
entreprise qui ne génère pas d’EBE est une entreprise en mauvais état.
Chapitre 4 : LE FOND DE ROULEMENT NORMATIF

On va calculer par une méthode originale le besoin en fond de roulement d’une


entreprise. On va mesurer le BFRE et on va dire que le BFRE normatif devra être du
montant qu’on aura calculé.
Reproches : On utilise des bilans pour cette méthode cpdt ces bilans sont à une date
donnée. De plus pour calculer le BFR et le BFRE il va falloir établir un bilan, cpdt le bilan
de décembre 2014 se fera en février 2015 or ce qui nous intéresse ici c’est l’avenir.
Cette méthode est basée sur deux idées, premièrement tous les éléments du bilan faisant
référence au cycle d’exploitation vont être exprimés en durée d’écoulement.
Deuxièmement ces durés d’écoulement on va les transformer en un équivalent jour de
CA HT et ceci à l’aide d’un coeff pondérateur  ces jours ne sont pas exprimé de façon
équivalente.

Durée Coeff = Jr CAHT


Stock 60 0,6 36
Clients 60 1 60
Ressources 96
Fournisseur 30 0,6 18

 FR nominatif = 96 – 18 = 78 jours CAHT


:
Coeff = rapport élément concerné dans 1€ de vente
Il faut 96 jours de CAHT et on a des ressources de 18 jours.
Le FR nominatif c’est à la fois un outil de diagnostic et à la fois un outil de prévision.
On a une entre de production ; on va supposer que la durée de stockage moyenne de MP
est de 30j, durée moyenne de produit fini est de 30j.

Durée Coeff = Jr CAHT


Stock MP 30 0,4 12
Clients 30 1,2 24
Stock Produit finis 30 0,8 (0,4 + 0,1 + 0,3) 36
TVA déductible 37 0,2(0,4 + 0,1) 3,7
Ressources
Fournisseur MP 30 1,2(0,4) 14,4
Fournisseur 15 1,2(0,1) 1,8
fourniture
MO 14 0,3 4,5
TVA Collectée 37 0,2 x 1 7,4

Structure cout :
MP = 40% CAHT
MO prod = 30% CAHT
Fournitures diverses = 10% CAHT
Salaires et fournitures réglés en fin de mois et ils s’incorporent de façon égale au long
processus productif.
Chapitre 5 : L’ANALYSE A PARTIR DE RATIO

Qu’est qu’un ratio ?


C’est un rapport entre deux grandeurs soit du bilan soit du résultat soit du bilan et du
résultat. Ce ratio étant caractéristique de la gestion au sens large de l’entreprise.
Il existe des dizaines de ratios :
Quand on fait une analyse à partir de ratio, il faut faire attention à deux choses :
 C’est plus l’évolution des ratios qui est importante, c’est plus la cinétique des
ratios qui est importante que la valeur du ratio en lui même car suivant le secteur
d’activité, les valeurs pourront être très différentes.
 Dans la mesure du possible, il faut disposer (pour faire une étude efficace) des
ratios moyens du secteur d’activité d’entreprise.

On va distinguer trois types de ratios :

1. Les ratios de structure financière

 Financement des immobilisations : Ressources stables / Emplois stables


On dit que ce ratio doit être < 1, cela veut dire que le fonds de roulement est positif.

 Équilibre financier : Ressources stables / Emplois stables + BFRE


On dit que ce ratio doit être > = 1
Ce ratio est important car il envisage les 2 cas possibles :
 Si le BFRE est positif : cela signifie qu’il faut qu’il y ait un fonds de
roulement pour pouvoir financer le BFRE.
 Si le BFRE est négatif et que le ratio est égal à 1 : cela veut dire que l’on va
financer des investissements par des ressources dégagées par
l’exploitation.
Attention : les banques n’aiment pas cela, on est à la limite de l’orthodoxie
financière.

 Financement bancaire de l’exploitation : Concours bancaires de trésorerie /


BFRE
On mesure le financement du BFRE par de la trésorerie à court terme.
Il faut que ce ratio tende vers 0. Moins on finance le BFRE par de la trésorerie
négative c’est mieux.

 Autonomie financière : Ressources propres (capitaux propres) /


Endettement financier à terme
Les banques font très attention à ce ratio, il existe plusieurs ratios d’autonomie
financière.
Il faut qu’il soit > 1.
Les banques prêteront à l’entreprise jusqu’à concurrence du montant des
capitaux propres, elles prennent donc moins de risque, puisque si l’entreprise à
un problème, elles savent qu’elles pourront récupérer au moins leur mise. Cela ne
veut pas dire qu’elles vont prêter jusqu’au montant des capitaux propres.
 Capacité de remboursement : Dettes financières / CAF
La capacité d’autofinancement est une mesure du surplus monétaire généré par
une entreprise. On essaye de déterminer avec la CAF la trésorerie potentielle.
On dit que ce ratio doit être < 3 ou 4, ce qui veut dire que les entreprises doivent
être capables de rembourser leurs dettes en 3 ou 4 ans maximum.

2. Les ratios de gestion

 Vitesse de rotation du capital : CA / Capital ou CA / Actifs


Le capital c’est la mise de base des actionnaires.
Les actifs ce sont les moyens mis en œuvre.
Ce ratio doit être le plus élevé possible, plus on fait de chiffre avec le moins de
capital mieux c’est ainsi qu’avec peu de moyen mis en œuvre, on va rentabiliser
nos capitaux.
Attention : Ce ratio il peut être plus élevé que la moyenne, cela peut générer des
problèmes financiers.

 Durée moyenne de stockage des marchandises : (Stock moyen x 360) / Coût


d’achat des marchandises vendues
Ce ratio doit être le plus petit possible.
Le stock moyen s’obtient : (Stock initial + Stock final) / 2

 Durée moyenne crédits clients : ((Clients et rattachés + Effets escomptes) x


360)/ CA TTC
CA : Ventes TTC (compte de résultat HT, il faut donc rajouter la TVA)
Ce ratio doit être le plus faible possible, il faut le surveiller.

 Durée moyenne règlement fournisseurs : (Fournisseurs rattachés x 360) /


Achats TTC
Achats dans le compte de résultat HT, du coup il faut aussi rajouter la TVA.

Cela nous permet d’approfondir la notion de BFRE.

3. Les ratios de stabilité financière

 Rentabilité financière : Résultat net / Capitaux propres


C’est la plus simple à obtenir.

 Rentabilité économique : EBE / Capital économique


C’est une rentabilité qui est calculé avant prise en compte du mode de
financement de l’entreprise.
Capital économique : Immobilisations brutes d’exploitations augmentés du BFRE.
 Autres rentabilité économique
 (Résultat net + Charges d’intérêts des dettes financières) / (Capitaux
propres + Dettes financières)

Résultat net / Capitaux propres = (Résultat net / CA) x (CA / Actif) x (Passif /
Capitaux propres)
Cette égalité est importante car elle fait apparaître les trois éléments (facteurs) de
rentabilité financière d’une entreprise.
 (Résultat net / CA) : La marge nette
 (CA / Actif) : La vitesse de rotation de capital
 (Passif / Capitaux propres) : Le coefficient d’endettement, l’effet de levier
financier : la rentabilité financière sera d’autant plus élevé que l’on s’endettera.
L’effet de levier jouera positivement à une condition, c’est que le taux d’intérêt de
l’emprunt sera inférieur au taux de rentabilité économique.

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