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orsque les fouilles graduelles des maisons pompéiennes offrent aux spécia-
listes de l’Antiquité l’occasion de substituer une notion purement littéraire des
formes de l’habitation ancienne par une connaissance directe des monuments
basée sur de nombreux exemples, deux voies s’ouvrent aux architectes européens.
La première conduit à une connaissance plus étendue de la décoration intérieure,
comme des études récentes l’ont démontré1, l’autre permet d’élargir la réflexion
sur la typologie de la maison unifamiliale ainsi que sur son contexte urbain2. Entre
les années vingt du XIXe siècle et le début des années trente du siècle suivant, les
reproductions des peintures pariétales, les esquisses de plans, les études détaillées
sur la distribution, les relevés minutieux que l’on retrouve dans les portefeuilles pri-
vés, permettent de mesurer l’intérêt que la maison pompéienne suscite chez les
architectes européens, en particulier chez les pensionnaires de Villa Médicis.
Longtemps pourtant, la « maison » n’est pas considérée comme un assez bon sujet
pour les planches officielles des envois de quatrième année et ce jugement perdure
tardivement3. Il faut attendre l’analyse spécifique de la Maison du Centenaire
(exposée en 1903) par Jules-Léon Chifflot pour que l’architecture domestique – au
même titre que les édifices publics monumentaux – acquiert une importance nou-
velle dans le milieu académique4. Dès la parution du premier ouvrage synthétique
consacré à Pompéi, Les Ruines de Pompéi, publié par François Mazois en 18115, la
maison pompéienne est au cœur des réflexions portant sur les manières d’habiter
« à l’antique », susceptibles de trouver des transpositions dans l’habitat contempo-
rain [fig. 1]. À la fin du XIXe siècle, la maison pompéienne joue un rôle majeur dès
lors que les architectes s’intéressent au lien entre l’objet architectural et le tissu
urbain, même si leur intérêt se porte essentiellement sur les résidences luxueuses,
puisque seules les vastes villas possèdent à la fois de riches décorations pariétales
– source d’inspiration pour l’aménagement d’intérieur – et certaines dispositions
innovantes en matière de distribution résultants parfois de leur contexte urbain
[fig. 2]. Il est vrai que jusqu’au milieu du siècle, la mise à jour d’habitations pom-
péiennes ordinaires reste assez limitée comme on peut le voir dans le célèbre plan
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Fig. 1 – François Mazois, Les Ruines de Pompéi
dessinées et mesurées, Paris, Didot frères, 1811-1838,
[frontispice].
Fig. 2 – Jules-Léon Chifflot, Maison du Centenaire,
1902, plan, Paris, École nationale supérieure des
beaux-arts (PC 32093).
pompéienne revêt également un rôle essentiel dans exemple une « actualisation » du modèle de Serlio tan-
les débats contemporains grâce à l’entreprise cultu- dis qu’Enrico Agostino Griffini présente, dans une
relle dont Gio Ponti se fera le promoteur quelques petite maison de campagne publiée dans Domus en
années plus tard dans les pages de la revue Domus27. 192831, des pièces organisées autour d’une salle cen-
Tous les éléments de la maison pompéienne sont cités trale et d’un portique. Le projet pour une maison de
un à un dans la description de la maison à l’italienne campagne de Giuseppe Bergomi et Luigi Caneva32 –
faite par Ponti dans l’éditorial du premier numéro de présenté au « concours pour une villa moderne pour
la revue, en janvier 1928 : « Dans la maison à l’italienne l’habitation d’une famille », lancé par le comité de la
il n’y a pas de grande distinction d’architecture entre IVe Triennale de Monza de 1930 – semble se référer
intérieur et extérieur […]. Chez nous, l’architecture outre à l’habitation pompéienne, aux modèles de
extérieure pénètre à l’intérieur […]. De l’intérieur, la Serlio et à la leçon palladienne. D’autres projets, éla-
maison italienne ressort à l’extérieur grâce à ses por- borés à l’occasion de cet événement, abordent
tiques et à ses terrasses, à ses tonnelles et à ses également le thème du patio central : la villa sur le
vérandas, à ses loggias et à ses balcons, à ses miradors bord de la mer d’Ubaldo Castagnoli, dont le plan se
et à ses belvédères. Ce sont des inventions très confor- développe en U autour d’une cour avec portique selon
tables pour une habitation sereine et tellement le « concept inspirateur » de la « maison méditerra-
italiennes que partout dans le monde, c’est avec les néenne » ou encore la villa sur le lac pour les époux
mots de chez nous qu’on les appelle »28. En 1931, la heureux de Ferdinando Reggiori, dans laquelle le
revue consacre également un article aux jar-
dins pompéiens, « véritable centre idéal de la
maison »29, tandis que deux ans plus tôt,
Luigi Piccinato avait retracé l’évolution du
portique à partir des péristyles romains
et pompéiens jusqu’aux cloîtres romans
et aux villas de la Renaissance vénitienne
et lombarde, voyant dans cet élément
une « constante » de la tradition cons-
tructive italienne, de Pompéi à Palladio30.
À cette démarche « généalogique », qui
relie l’architecture pompéienne à celle de la
Renaissance jusqu’à nos jours, s’ajoute
l’intérêt que Ponti et les architectes de son
entourage portent aux auteurs des traités
d’architecture. Tomaso Buzzi propose par
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Fig. 7 – Ubaldo Castagnoli, Villa sur le bord de la mer, perspective, publiée
par Enrico Agostino Griffini, Luigi Maria Caneva (sous la direction de), 36 pro-
getti di ville di architetti italiani. A cura dell’esposizione Triennale
internazionale delle arti decorative industriali moderne alla Villa Reale di
Monza, Milano-Roma 1930, p. 55.
schéma analogue en U avec portique, enrichi d’un extrêmement enthousiasme : « Vous pouvez faire une
parcours aquatique probablement inspiré des fon- chose très moderne et hyper-italienne »34. Il faut rap-
taines de Pompéi, est résolu avec des formes peler également que la même année, Ponti intègre des
traditionnelles, de style néoclassique, très éloignées « villas à un seul étage, accolées, avec une petite cour
du langage rationaliste de Castagnoli [fig. 7]. On sait à la pompéienne » dans le projet urbanistique pour
que Ponti a joué un rôle-clé dans l’organisation de la Villa del Sole, élaboré avec Emilio Lancia. Ce projet
IVe Triennale mais c’est surtout lors l’exposition sui- était prévu comme une extension de la cité-jardin de
vante, qui se tient à Milan en 1933, qu’il développe à Cusano Milanino, une sorte de quartier modèle lié à la
travers les maisons-modèles construites dans le parc, Ve Triennale35. Si, dans les villas accolées – des simples
sa philosophie de l’habitation et sa recherche d’un constructions en L se développant autour d’une petite
« style italien » malgré l’hétérogénéité de ses propos33. cour d’entrée – la typologie de l’habitation pom-
péienne est fortement simplifiée, l’évocation de
Deux ans avant la manifestation de 1933, Roberto Pompéi et de ses jardins est explicite dans le dessin des
Papini, chargé de coordonner la participation des espaces verts de l’ensemble du quartier, grâce aux
architectes de la Calabre et de la Sicile, soumet à Ponti exèdres, aux tonnelles, aux treillages en bois et aux
l’idée d’une habitation qui reprendrait la structure à statues qui marquent, avec leur présence, les axes et
patio de la maison pompéienne, ce dernier se montre les perspectives. La proposition de Papini comme le plan
de Ponti et Lancia ne verront jamais le jour, mais, d’une
manière significative, les projets de Villa del Sole sont
publiés deux ans plus tard dans le même numéro de
Domus. Un autre projet d’habitation individuelle, tou-
jours par Ponti, y est également présenté, comme « se
déroul[ant], à la pompéienne, autour d’une cour
ouverte sur un côté [fig. 8]. C’est une disposition qui
est vraiment belle et intime, qui doit faire son retour
et que les Italiens doivent à nouveau apprécier »36.
Conçu comme projet paradigmatique en réponse aux
« méfaits du villino et de sa digne sœur, la palazzina,
contre la nature et contre le goût », le modèle idéal de
la maison de campagne, ouverte vers le paysage natu-
rel, et rendu plus vivant encore par les murs extérieurs
colorés en rouge pompéien, trouve une nouvelle fois
son origine dans la simplification de la complexité
spatiale et typologique de la maison romaine37.
Fig. 8 – Gio Ponti, Projet pour une villa pompéienne, 1934, plan publié
par C. Cresti, dans Architettura e fascismo, Firenze 1986, p. 104.
Fig. 9 – Gino Pollini, Luigi Figini, Villa-studio pour un artiste, Ve Triennale de
Milan, 1933, axonométrie, Milan, Fondation de la Triennale.
se basent plus sur la réélaboration d’images extraites crée des jeux d’ombre et de lumière suggestifs tandis
de manuels, que sur des observations et des relevés qu’une statue polychrome de Fausto Melotti est placée
exécutés sur place43. Ces documents témoignent en « fond de perspective, sur l’axe visuel de l’entrée » 44.
certes de l’enseignement traditionnel de l’histoire de La présence de fresques sur les parois de la deuxième
l’architecture à l’École Polytechnique de Milan, mais cour apparaît également comme une évocation des
également de l’influence que la lecture de l’antique, demeures pompéiennes. Il faut souligner l’absence,
proposée par Le Corbusier, exerce alors sur les jeunes dans la villa-atelier, de l’un des éléments importants de
rationalistes milanais. Toutefois, la maison de la la typologie résidentielle romaine à savoir, l’effet de
Triennale de Figini et Pollini ne se limite pas seulement transparence totale tout au long du trajet qui, de
à une recherche générique d’introversion et l’entrée, mène au jardin [fig. 11]. C’est une consé-
d’inclusion de la nature. D’autres éléments pom- quence de l’organisation axiale des pièces, dernière
péiens sont clairement évoqués surtout dans la disposition qui avait fait l’objet d’observations perti-
première cour à moitié couverte, nommée « cour à nentes de la part de Le Corbusier 45. Dans le pavillon
impluvium », dans laquelle l’ouverture au plafond milanais, la présence de cours intérieures, ainsi que le
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Fig. 12 – Luigi Moretti, Mario Paniconi, Giulio Pediconi,
Maison de campagne pour un savant, Ve Triennale de Milan,
1933, vue du patio interne, Milan, Fondation de la Triennale.
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Notes
*] Que Philippe Dufieux et Jean-Michel Leniaud soient remerciés pour leur invitation. En outre, je tiens à exprimer ma reconnaissance à
Carmen Calandra, à mes amis de Paris ainsi qu’aux personnels des archives et des bibliothèques qui m’ont accueilli au cours des mes
recherches.
1] Pompéi. Travaux et envois des architectes français au XIXe siècle, cat. exp., Paris-Rome-Naples, 1980, XVII-373 p. 1
2] Fabio Mangone, Massimiliano Savorra (sous la direction de), Pompei e l’architettura contemporanea, Parametro, n° 261, janvier-février 2006.
3] Massimiliano Savorra, « À la recherche des couleurs : i disegni degli architetti francesi e la Sicilia negli anni venti dell’Ottocento », dans
Maria Giuffrè, Paola Barbera, Gabriella Ciancolo Cosentino (sous la direction de), The Time of Schinkel and Age of Neoclassicism between
Palermo and Berlin, actes du colloque, Palerme (17-20 juin 2004), Reggio Calabria, Biblioteca del Cenide, 2006, p. 183-191.
4] Les Envois de Rome : restaurations des monuments anciens, reproduites d’après les dessins originaux de MM. les architectes pensionnaires
de l’Académie de France à Rome, Paris, E. Pourchet, 1890-1899, 66 p. ; Architecture antique : restauration des monuments anciens. Dessins
originaux des architectes pensionnaires de l’Académie de France à Rome, Paris, A. Guérinet, 1920, 50 p. Sur les travaux du début du XXe
siècle, voir Monuments antiques : relevés et restaurés par les architectes pensionnaires de l’Académie de France à Rome, supplément par
Victor Chapot, Paris, Charles Massin, 1912, 2 vol. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la maison ne constitue le sujet que des dessins de deuxième
et de troisième années ou encore celui de planches occasionnelles.
5] François Mazois, Les Ruines de Pompéi dessinées et mesurées, Paris, Didot frères, 1811-1838. Sur Mazois voir Sergio Villari, « Disegni e
manoscritti di François Mazois nella Bibliothèque Nationale di Parigi », dans Giancarlo Alisio (sous la direction de), I disegni d’archivio
negli studi di storia dell’architettura, actes du colloque, Naples (1991), 1994, p. 150-153 ; Jocelyn Bouquillard, La Résurrection de Pompei.
Dessins d’archéologues des XVIIIe et XIXe siècles, Arcueil, Anthèse, 2000, p. 28-31.
6] Camillo Napoleone Sasso, Storia de’monumenti di Napoli e degli architetti che li edificavano dal 1801 al 1851, Napoli, Atlante, 1858, tav. XXII.
Il existe une importante bibliographie sur l’histoire des fouilles de Pompéi, voir en particulier Egon Corti, Untergang und Auferstehung von
Pompeji und Herculaneum, München, Bruckmann, 1940, 302 p. [traduit en italien sous le titre, Ercolano e Pompei. Morte e rinascita di due
città, Torino, Einaudi, 1957, préface de Amedeo Maiuri] ; Fausto Zevi, « La storia degli scavi e della documentazione », dans Istituto centrale
per il catalogo e la documentazione (sous la direction de), Pompei 1748-1980. I tempi della documentazione, cat. exp., Rome, 1981, p. 11-21 ;
Pier Giovanni Guzzo (sous la direction de), Pompei, scienza e società, actes du colloque, Milan (2001), 288 p. ; Antonio d’Ambrosio (sous la
direction de), Pompei, gli scavi dal 1748 al 1860, Milan, 2002, 126 p. Voir en outre Laurentino Garcia y Garcia, Nova bibliotheca pompeiana :
250 anni di bibliografia archeologica. Catalogo dei libri e degli scritti riguardanti la storia, l’arte e gli scavi di Pompei, Ercolano, Stabia ed
Oplonti […], Rome, 1998, 2 vol.
7] Werner Szambien, Jean-Nicolas-Louis Durand (1760-1834). De l’imitation à la norme, Paris, Picard, 1984, 335 p.
8] Richard Chafee, « The Teaching of Architecture at the École des Beaux-Arts », dans Arthur Drexler (sous la direction de), The Architecture of
the École des Beaux-Arts, cat. exp., New York, The Museum of modern art, 1977, p. 61-109 ; Robin Middleton (sous la direction de), The
Beaux-Arts and nineteenth-century French architecture, London, Thames and Hudson, 1982, 280 p. ; Pierre Pinon, François-Xavier Amprimoz,
Les Envois de Rome (1778-1968). Architecture et archéologie, Rome-Paris, École française de Rome, 1988, XII-455 p.
9] Pierre Saddy, Alfred Normand architecte 1822-1909. Catalogue de l’exposition des photographies de 1851-1852, Paris, Caisse nationale
des monuments historiques et des sites, 1978, 12 p.
10] Laurence Bellot, La Maison Pompéienne de S.A.I. le prince Napoléon […], 1855-1891, Paris, 1998, 3 vol., 406 p.
11] Théophile Gautier, Arsène Houssaye, Charles Coligny, Le Palais pompéien ou la maison gréco-romaine du prince Napoléon, Paris, s.d. [1866],
32 p. Voir en outre, Théophile Gautier, « Une maison de Pompéi, avenue Montaigne », L’Artiste, n.s., t. II, 29 novembre 1857, p. 193-196 ;
A. Busquet, « Hôtel pompéien », L’Illustration, janvier 1858, p. 70-80 ; E. Feydeau, « Hôtel de S.A.I. le prince Napoléon avenue Montaigne »,
Moniteur Universel, 28 mars et 4 avril 1858; Lucien Augé de Lassus, « La maison d’un César », L’Illustration, décembre 1891, p. 465. Voir
aussi Alfred Cayla, « La maison pompéienne construite par Alfred Normand en 1860 », Bulletin de l’Institut. Académie des Beaux-Arts,
séance du 4 juin 1958, Paris, 1958, p. 61-65 ; Marie-Noëlle de Gary, La Maison pompéienne du prince Napoléon 1856, cat. exp., Paris, musée
des Arts décoratifs, 1979, 24 p. ; Marie-Nöelle Pinot de Villechenon, « De l’archéologie des frères Niccolini à celle de l’architecte Alfred
Normand : l’imaginaire de la villa pompéienne et du service de porcelaine de Sèvres du prince Jérôme Napoléon », dans Éric Perrin-
Saminadayar (sous la direction de), Rêver l’archéologie au XIXe siècle de la science à l’imaginaire, Saint-Étienne, Publications de l’Université
de Saint-Étienne, 2001, p. 237-253. Les dessins de la maison pompéienne sont conservés au cabinet des arts graphiques du musée des Arts
décoratifs à Paris, au cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale ainsi qu’au Musée Carnavalet.
12] Émile la Senne, « Notes sur la villa pompéienne de l’avenue Montaigne », Bulletin de la Société Historique et archéologique de VIIIe et
XVIIe arrondissements de Paris, t. 14, juillet-décembre 1912, p. 77-85.
13] Marie-Claude Dejean de la Bâtie, « La maison pompéienne du prince Napoléon, avenue Montaigne », Gazette des Beaux-Arts, t. 118,
avril 1976, p. 127-134.
14] Massimiliano Savorra, Charles Garnier in Italia. Un viaggio attraverso le arti 1848-1854, Padoue, Il Poligrafo, 2003, 287 p.
15] Auguste Choisy, Histoire de l’architecture, Paris, Gauthier-Villars, 1899, 2 vol. [réédition de 1996, t. I, p. 499].
16] Amedeo Maiuri, La Casa pompeiana. Struttura, ambienti, storia nella magistrale descrizione d’un grande archeologo, Anna Maria Ragozzino
(sous la direction de), Naples, Procaccini, 2000, 109 p.
17] Emmanuel-Élysée Pontrémoli, Propos d’un solitaire, Paris, 1959, p. 105, cité par Pierre Pinon, « L’architetto e l’archeologo. La villa di
Emmanuel Pontrémoli per Théodore Reinach », dans Lotus, n° 60, 1998, p. 116. Voir également la préface de Pontrémoli, Kerylos, Paris,
Éditions des Bibliothèques nationales de France, 1934, p. 6. et Régis Vian des Rives (sous la direction de), La villa Kérylos, Paris, Éditions
de l’Amateur, 1997, 223 p.
18] Paul Zanker, Pompei. Società, immagini urbane e forme dell’abitare, Turin, Einaudi, 1993, p. 152, voir en particulier « Villa e acculturazione :
abitare in Grecia », p. 151-230.
19] Ibid., p. 152.
20] Pierre Pinon, « Calcestruzzo e mediterraneo », dans Tony Garnier 1869-1948, cat. exp., Paris-Milan, 1989-1990, p. 105-109.
21] Il faut rapprocher l’« Habitation de quatre pièces et trois ateliers », publiée dans Une Cité industrielle (pl. 127) de la Maison du Faune ou
encore la villa de Catherine Garnier à Saint-Rambert de la Maison des Vettii.
22] Ibid., p. 105.
23] Jean-François Pinchon, Édouard & Jean Niermans, du Trocadero à la maison de la radio, Bruxelles-Liège, Mardaga, Institut français
d'architecture, 1985, 215 p.
24] Chiara Baglione, « Achitettura moderna di venti secoli fa. La lezione di Pompei tra stile italiano e mediterraneità », dans Fabio Mangone,
Massimiliano Savorra (sous la direction de), Pompei e l’architettura contemporanea, op. cit., p. 40-47..
25] L’expression de Felice Barnabei est rapportée par Filippo Delpino, «Vittorio Spinazzola. Tra Napoli e Pompei, fra scandali e scavi »,
dans Pier Giovanni Guzzo (sous la direction de), Pompei scienza e società, Milano, Electa, 2001, p. 54.
26] Ibid., p. 664.
27] Pour Ponti, la leçon de Pompéi est fondamentale aussi bien pour la production des objets d’ameublement que pour ses bâtiments publics,
on songe en particulier à ses œuvres construites à Padoue. Vittorio Dal Piaz, « Il cantiere università durante il rettorato di Carlo Anti »,
dans Carlo Anti giornate di studio nel centenario della nascita, acte du colloque, Vérone-Padoue-Venise (6-8 mars 1990), Trieste, Edizioni
Lint, 1992, p. 241-285.
28] Gio Ponti, « La casa all’italiana », Domus, n° 1, janvier 1928. Fulvio Irace, Gio Ponti. La casa all’italiana, Milan, Electa, 1988, 203 p. ;
Annalisa Avon, « La casa all’italiana », dans Giorgio Ciucci, Giorgio Muratore (sous la direction de), Storia dell’architettura italiana. Il primo
Novecento, Milan, Electa, 2004, p. 162-179.
29] Maria Teresa Parpagliolo, « I giardini di Pompei », Domus, n° 41, mai 1931, p. 77-79.
30] Luigi Piccinato, « Il portico nel giardino », Domus, n° 3, mars 1929, p. 10-14. Lucia Miodini, Gio Ponti gli anni Trenta, Milan, Electa, 2001,
p. 54-55.
31] Massimiliano Savorra, Enrico Agostino Griffini. La casa, il monumento, la città, Naples, 2000, p. 173.
32] Enrico Agostino Griffini, Luigi Maria Caneva, 36 progetti di ville di architetti italiani, préface de Gio Ponti, Milan-Rome 1930, p. 19-22.
Carlo Cresti, « Segni e soggezioni di paternità latina nell’architettura italiana degli anni Venti e Trenta », dans Marilena Pasquali (sous la
direction de), Pompei e il recupero del classico, cat. exp., Ancona, Galleria d’arte moderna, 1980, p. 128-129.
33] Massimiliano Savorra, « Perfetti modelli di dimore : la casa alle Triennali », dans Graziella Leyla Ciagà, Graziella Tonon (sous la direction de),
Le case nella Triennale dal parco al QT8, Milan, Electa, 2005, p. 106-125.
34] Fulvio Irace, op. cit., p. 31, 145.
35] «Interpretazioni dell’abitare moderno. Studio per la organizzazione di una colonia di case moderne in una zona di giardini», Domus, n° 79,
juillet. 1934, p. 7-11 et n° 81, septembre 1934, p. 14-16, voir Lucia Miodini, ibid., p. 104-108.
36] G.P. [Gio Ponti], « Una villa alla pompeiana », Domus, n° 79, juillet 1934, p. 19.
37] Fabio Mangone, « Progetti per Capri, tra Roma e Pompei », dans Sergio Stenti (sous la direction de), Marcello Canino 1895/1970, Naples,
2005, p. 102.
38] « Casa di campagna per un uomo di studio », Domus, n° 70, octobre 1933, p. 536-539.
39] Roberto Papini, « La triennale milanese delle arti », L’Illustrazione italiana, t. LX, n° 23, 4 juin 1933, p. 850-876, republié dans Roberto
Papini, Cronache di architettura 1914-1957. Antologia degli scritti di Roberto Papini, (sous la direction de Rosario De Simone), Florence,
Edifir, 1998, p. 253. Sur « la casa sul Golfo », voir Sergio Stenti (sous la direction de), op. cit., p. 86-91 et p. 172-174.
40] Edoardo Persico, « Alla Triennale. Gli architetti italiani », L’Italia letteraria, 6 août 1933, republié par Giulia Veronesi (sous la direction de),
Edoardo Persico, Tutte le opere (1923-1935), vol. II, Milan, Comunità, 1964, p. 149.
41] « Un programma di architettura », Quadrante, n° 1, mai 1933, p. 1, 5-7.
42] Vittorio Gregotti, Giovanni Marzari (sous la direction de), Luigi Figini, Gino Pollini. Opera completa (1927-1991), Milan, Electa, 1997, p. 510.
43] Les dessins de Figini sont conservés dans les archives d’Alessandro Figini à Milan. Voir Vittorio Gregotti, Giovanni Marzari (sous la direction
de), op. cit., p. 474, 511. Les carnets de Pollini sont conservés au Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto, Archivio del
Novecento, fondo Luigi Figini e Gino Pollini.
44] Gino Pollini, Luigi Figini, « Villa studio per un artista », dans Agnoldomenico Pica (sous la direction de), Ve Triennale di Milano, catalogue
officiel, Milan, 1933, p. 639.
45] Le Corbusier, Vers une architecture, Paris, Crès et Cie, 1923, 243 p., [consulté dans sa traduction italienne publiée à Milan en 1989, p. 151-154].
46] Giuseppe Pagano, « Architettura moderna di venti secoli fa », La Casa Bella, n° 47, novembre 1931, p. 14-19.
47] Amedeo Maiuri, Pompei : i nuovi scavi e la villa dei Misteri, Rome, La Libreria dello Stato, 1931, 138 p., cité dans Giuseppe Nicodemi,
« Pittura moderna di venti secoli fa », dans La Casa Bella, n° 47, novembre 1931 p. 20-25.
48] Giuseppe Pagano, op. cit., p. 15-16.
49] Ibid., p. 18
50] Ibid., p. 19
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