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 Chapitre 1 : les approches théoriques de la monnaie

- Section 1 : l’offre de monnaie


- Définition de la monnaie : l’ensemble des moyens de paiements immédiatement utilisables pour acquérir des
biens et services ou régler des dettes.
- L’offre de la monnaie : c’est la qualité de monnaie mise à moment donné à la disposition de l’économie par
les banques commerciales et la banque centrale.
- L’offre réelle de la monnaie : M/P (n’es pas constante, varie selon les orientations de la politique monétaire
par la BC) -> Ex de la BAM
L’offre de la monnaie est assurée :
- partie scripturale par les banques commerciales
-monnaie centrale par la banque centrale
-la demande de monnaie exprimée par les agents économiques

-Section 2 : la théorie quantitative de la monnaie : approche dichotomique


-La théorie quantitative de la monnaie postule que la quantité de monnaie en circulation détermine seul le
niveau général des prix (P) sans affecter la richesse globale créée (R)  si la quantité de monnaie augmente
elle ne fait que diminuer sa valeur.
-Fisher examine le lien entre la quantité de monnaie en circulation et le nombre total des transactions en
biens et services dans l’économie.
Le montant des ventes = transactions (T) x le prix moyen de celles-ci (P)
Le montant des achats = quantité de monnaie en circulation (Mo) x la vitesse de circulation (V)
L’équation de Fisher s’écrit : Mo x V = P x T
Mf x V + Ms x V’ = P x T
Fisher envisage une relation mécanique entre la monnaie et le niveau général des prix.
Pour que ce raisonnement soit valable il faut que :
*le nombre global des transactions (T) est constant
*Les variations de l’offre de monnaie (Ms+Mf) sont exogènes
*La vitesse de circulation de la monnaie
-->ex à voir <--

- Section 3 : la théorie quantitative de la demande de monnaie

Vu que plus les transactions augmente, plus le PIB augmente, Marshal remplace dans l’équation de Fisher (T)
par (Y)
P x Y = V x Mo
Mo = Md = P x Y x K Md : demande de monnaie / PxY : encaisse monétaire
plus le Revenu augmente, plus cette demande d’encaisses monétaires augmente aussi.
Pour Pigou cette encaisse monétaire sert à assurer les transactions courantes, et à faire face à des besoins
inattendus : M/P = k x Y Y : revenu réel / M/P : encaisse réelles
si le niveau des prix augmente, la quantité de monnaie augmente dans une proportion k
Les agents Eco sont rationnels : quand P diminue, M/P augmente, il s’ensuit une augmentation de la
demande de biens et services et une élévation de P et ainsi un retour à l’équilibre.
Toute hausse générale des Px doit s’accompagner d’une augmentation de la demande de monnaie.
Pigou introduit un mécanisme de correction pour se protéger contre la perte de pouvoir d’achat de leur
encaisse : en cas de baisse des prix, les agents réduisent leurs encaisses et préfèrent plutôt augmenter leur
demande de b/s
au cas contraire (inflation) les agents gardent leurs encaisses pour les consacrer à une consommation
ultérieure
L’offre de monnaie est déterminée par la politique monétaire et par des mobiles d’intérêt général (inflation,
chômage…)
Md =L1 (Y) + L2(Y)  plus le revenu augmente plus la demande pour les deux motifs augmente
Dans cette perspective classique, il y’a une dichotomie entre l’économie réelle et l’économie monétaire :
- Pour contrôler le P, il faut contrôler la MM donc contrôler la BC
- La régulation de la monnaie se fait par une BC indépendante de l’Etat
- La monnaie qui est un simple intermédiaire n’est demandé uniquement qu’au motif transactionnel
Sphère réelle : quantité produites, quantité consommés, quantité investies, prix réels
Sphère financière : MM, Niveau des P, Inflation TQM
 Chapitre 2 : Les approches théoriques de la monnaie :
l’approche keynésienne

Section 1 : la théorie keynésienne de la préférence pour la liquidité

L’apport de Keynes a consisté à montrer que la monnaie peut être demandée pour elle-même (réserve de
valeur) et qu’elle n’est pas neutre pour l’économie réelle
Les différentes fonctions de la monnaie :
- Unité de compte : exprime la valeur monétaire des différents. Biens…
- Moyen de paiement : intermédiaire qui facilite les échanges
- Réserve de valeur : consiste un lien entre le présent et le futur
Keynes retient 3 motifs de détention de la monnaie :
- Le motif de transaction : Les agents économiques non financiers qui détiennent plus de revenu feront plus
de dépenses et donc auront plus de monnaie à détenir.
->plus le revenu augmente, plus la monnaie détenue augmente
- Le motif de précaution : résulte de l’incertitude ressentie par les agents Eco pour faire face à des dépenses
inattendues, donc plus le revenu augmente
-> plus la détention de la monnaie augmente et vice versa.
Mt = f(y) avec dMt/dy>0 ; Mp=f(Y) avec dMp/dY>0
- Le motif de spéculation : Les agents Eco font un arbitrage entre la détention des titres financiers (qui
rapportent un taux d’intérêt) et la détention de liquidité (ne rapporte rien mais mobilisable sans risque).
->Plus le taux d’intérêt augmente, plus les agents vont acheter des titres et garder moins de liquidité et vice
versa Ms=f(r) avec dMs/dY<0
Ex : sur le polycopié => l’obligation et le taux d’intérêt varient au sens inverse

- Section 2 : La théorie Keynésienne du taux d’intérêt

Le taux d’intérêt est le prix de renonciation à la liquidité


Il existe selon Keynes 2 décisions vis-à-vis du temps :
- le partage entre consommation/épargne
- Modalités de transfert de cette épargne du présent vers le futur
Or, les agents Eco ont une préférence pour la liquidité, si on veut les inciter à se défaire de leurs encaisses
liquides pour placer leurs épargnes sous forme de titres financiers, Pour ce faire : le taux d’intérêt qui est payé
QUE sur les titres (renonciation à la liquidité)
Keynes divise la demande de monnaie en 2 composants :
- M1 : la monnaie détenue par les agents Eco pour motifs de précaution (L1) qui dépend du revenu (Y), le taux
d’intérêt ne joue aucun rôle à ce niveau. Ainsi la demande de monnaie M1 dépend positivement et
uniquement du revenu Y M1=f(Y) avec dM1/dY>0
- M2 : la demande de monnaie détenue par les agents Eco pour motif spéculation. (L2) la liquidité qui dépend
du taux d’intérêt (r) Ainsi la demande de monnaie M2 dépend négativement de r M2=f(r) avec dM2/dr<0
-> une baisse de r est associé à une augmentation de L2 et vice versa.
Lorsque : -r=r min : la préférence pour la liquidité est infinie (la trappe à la liquidité) M2=oo
-r=r max : préférence d’acquisition de titres M2=0
La demande Demande d’encaisse oisive  demande de monnaie pour motif totale de spéculation et
précaution
de monnaie Demande de monnaie active demande de monnaie pour motif de transaction
La fonction de préférence de liquidité : Md=M1+M2=f(r)+f(Y)=f(r,Y)
A l’équilibre :
Md/P = f(r,Y) Mo = Md = f(r,Y) / p/Mo = 1/f(r,Y)
En multipliant par Y : PY/Mo = Y/f(r,Y)
Nous savons que MoV=P.Y V = P.Y/Mo = Y/f(r,Y)
Il existe une relation négative entre le taux d’intérêt et la demande de monnaie
une relation positive entre la vitesse de circulation de la monnaie et le taux d’intérêt.
Toute hausse du taux d’intérêt incite les agents à détenir moins d’encaisses, Ainsi, contrairement à la vision
classique
Keynes démontre que la vitesse de circulation de la monnaie varie en fonction des fluctuations du taux
d’intérêt.
Les apports majeurs de Keynes : Il n’y a pas d’égalité entre épargne et investissement – et que la demande
d’encaisse pour motif de spéculation revenait à faire des anticipations sur les variations du taux d’intérêt et
sur les prix des titres.

Section 3 : De la monnaie à l’emploi : Quel rôle du taux d’intérêt ?

Keynes marque une rupture totale avec l’approche classique dichotomique, il adopte une approche de la
monnaie intégrée
L’intégration entre la sphère réelle et la sphère monétaire signifie que l’offre de la monnaie peut influencer le
niveau de la production et ainsi le niveau d’emploi.
Le taux d’intérêt est la variable qui permet ce lien, elle détermine l’équilibre sur le marché de la monnaie et
influence la production via l’investissement.
Le taux d’intérêt est une variable déterminante pour décider d’investir.
Keynes avance que l’Etat doit intervenir pour soutenir la demande en agissant sur les variables monétaires
dans le but de favoriser l’investissement.
Offre de monnaie importante ->baisse du taux d’intérêt -> réalisation des projets d’investis. ->
Augmentation du niveau globale de production et d’emploi.
- L’approche intégrationniste : la monnaie est active (Polycopié)

- section 4 : Les prolongements de l’analyse Keynésienne

Les prolongements de l’analyse Keynésienne se sont fixé pour objectif une meilleure compréhension de
l’influence du taux d’intérêt sur la demande de monnaie. Il a aussi démontré la relation négative entre la
demande de monnaie (motif spéculation) et le taux d’intérêt. Par contre la demande de monnaie (motif de
transition ou de précaution) de dépend pas du taux d’intérêt mais du Revenu.
Baumol et Tobin ont démontré qu’en effet il existe une relation entre la demande de monnaie (transaction et
précaution) et le taux d’intérêt.
(Voir le polycopié)
plus le taux d’intérêt augmente, plus le montant désiré des encaisses monétaires diminue et inversement,
par conséquent il existe une relation négative entre le taux d’intérêt et la demande de monnaie (motif de
transaction).
Baumol et Tobin montrent que la demande de monnaie pour motif spéculation comme la demande de
monnaie pour motif transaction dépend aussi du taux d’intérêt.
Ils démontrent aussi la relation entre le taux d’intérêt et la demande de monnaie pour motif précaution (plus
le taux est élevé, plus la demande de monnaie pour ce motif est faible et inversement).
C qui est intéressant pour Tobien est l’existence de la notion de risque conjointe avec celle du rendement.
La monnaie n’est qu’un actif parmi les actifs parmi les actifs que détient l’agent .Economique . Ils peuvent la
garder sous forme de richesse même si elle a un rendement faible.
La base de la théorie de Tobin du porte feuille est que les Agents .Economique détiennent à la fois des actifs
monétaires et des actifs non monétaires car ils cherchent à s’assurer contre le risque.
Alors les agents économiques vont chercher à maximiser le rendement et minimiser les risques, pour cela, ils
vont faire un portefeuille qui correspond à un portefeuille systématiquement diversifié avec un choix optimal
*Théorie de la demande de monnaie de Keynes : Md = M(Y) + M (i)
Motif de transaction
Motif de précaution : dépend du Revenu
Motif de spéculation : dépend du taux d’intérêt
*Keynes avance que les Agents Eco doivent prendre 2 décisions :
- faire une répartition entre la consommation et l’épargne
- faire une répartition de l’épargne : la partie à garder sous forme de monnaie liquide et la partie à investir
sous forme de titres.
*taux d’intérêt faible = cours de titres très élevé (Les agents économique préfèrent garder leur liquides )
taux d’intérêt élevé = Les agents préfèrent investir leur monnaie sous forme de titres
*La demande d’encaisse active concerne la demande pour motif de transaction
La demande d’encaisse oisive concerne la demande pour motif de précaution et de spéculation
*Il existe un relation positive entre le taux d’intérêt et la vitesse de circulation de la monnaie
*Tobin avance que l’analyse keynésienne exclut toute stratégie de diversification de portefeuilles et introduit
le risque
 Chapitre 3 : Les approches théoriques de la monnaie :
l’approche monétariste
Section 1 : La théorie quantitative de la monnaie : M. Friedman

Le mérite de la reformulation de la TQM revient à Friedman qui abouti à constituer le noyau central du
monétarisme.
En 1956, il présent la TQM comme une théorie de la demande de monnaie, il tente de comprendre pourquoi
les Agents Eco préfèrent détenir de la monnaie, ainsi la demande de la monnaie dépend de 4 facteurs :
- La richesse globale : présente plusieurs formes , la somme de tous les flux de revenus, et c’est ce qu’appelle
Friedman le Revenu Permanent Yp
-Le prix et le rendement comparé des différentes formes de richesse : Tous les Agents Eco doivent répartir
leurs richesse de telle sorte à maximiser leur utilités globale. Il faut tenir compte de :
(ra – rm) rendement des actions comparé au rendement de monnaie
(rb – rm) rendement des obligations et des actifs réels comparé au rendement de monnaie
La monnaie est un peu ou pas du tout rentable et se dévalorise avec l’inflation. Par contre, les actifs réels
résistent mieux
Les préférences en termes de détention de richesse obéissent à des facteurs économiques et socio-
psychologiques
Friedman s’intéresse à la valeur désirée des encaisses réelles, cela l’amène à reformuler la fonction de
demande de monnaie : Md/P = f ( Yp, ra - rm , rb – rm , (pi) – rm )
+ - - -
*La demande de monnaie est une fonction croissante du revenu permanent
*quand le (ra) augmente par rapport à (rm) , les Agents Eco préfèrent détenir moins de monnaie
*quand le rendement des autres titres augmente par rapport à (rm) , les Agents Eco préfèrent détenir moins
de monnaie.
*(pi – rm) représente le rendement des actifs réels par rapport à la monnaie. Une augmentation du taux
d’inflation peut conduire à une préférence pour les actifs réels
La demande de monnaie selon Friedman dépend des effets de richesses et des effets de substitution entre
les différents actifs et la monnaie.

Section 2 : Les différences entre les théories de Friedman et Keynes :

par rapport à la demande de monnaie :


1- Friedman considère plusieurs actifs et souligne que l’activité économique globale n’est pas influencé
uniquement par le taux d’intérêt .
Keynes regroupe tous les actifs dans une seule catégorie
2- Friedman considère que la monnaie et les actifs réels sont substituables
Keynes dit que la fonction de demande de monnaie est fonction de 2 variables (le revenu courant et le taux
d’intérêt)
3- Friedman suppose que le rendement de la monnaie n’est pas constant
Keynes dit qu’il est constant
-> Lorsque le Taux d’intérêt sur augmente, les banques se livrent à une concurrence de dépôts
En cas de hausse du taux d’intérêt sur les titres et les crédits ainsi la concurrence bancaire fait augmenter le
rendement de la monnaie détenue sous forme de dépôt bancaires.
Finalement rb – rm demeure constant à la hausse du taux d’intérêt
*Keynes avance que la demande de monnaie est influencé par le taux d’intérêt
Friedman affirme que le taux d’intérêt à peu d’effet sur la demande de monnaie
*Friedman suppose que la demande de monnaie est sensible aux variation des rendements des autres actifs
substituables à la monnaie, lorsqu’il y a une variation, elle est suivie d’un effet comparable de sorte que les
Agents Eco ne sont pas incités à modifier leur détention de monnaie. (Ex )
Friedman conclut que la demande est principalement sensible au revenu permanent : Md/P = f(Yp)
4- Friedman s’oppose à Keynes sur la question de la stabilité de la fonction de la monnaie, et conclut que
l’évolution de la vitesse de circulation de la monnaie est facilement prévisible.
Md/P = f(Yp)
Md = f (Yp) . P
Md . Y = f (Yp) . P.Y <-> Y = f (Yp) . P.Y/Md = f (Yp) . V
V = Y/f(Yp)
Friedman avance que la fonction de demande de monnaie est stable, ceci implique que la vitesse de circulation est
prévisible.
*Friedman et Schwarz ont évalué les taux de variation du stock monétaire (connait un maximum au moins un an avant le
sommet de chaque cycle éco - connait un minimum bien avant le point le plus bas de chaque cycle. Ils démontrent que
la V suit le cycle dans le sens ou elle augmente en période d’expansion et elle baisse en période de récession
*En période d’expansion le revenu courant augmente plus vite que le revenu permanent
( V = Y/f (Yp) ) augmentation de la V de circulation
en période de récession la demande de monnaie augmente à l’accroissement du revenu. Diminution de la V de
circulation

Friedman conclut qu’il est possible de prévoir la valeur de la vitesse de circulation de la monnaie et la variation des
dépenses globale associé à la variation de la MM au cours de la proche période
L hypothèse de la stabilité de la demande de monnaie selon Friedman signifie par opposition à l’approche keynésienne
qu’il est possible d’utiliser une politique d’action sur les taux d’intérêt pour relancer l’Atéeco.

Section 3 : Les principales conclusions du monétarisme

*Friedman écrit : « La cause immédiate de l’inflation est toujours et partout la même : tout accroissement
anormalement rapide de la quantité de monnaie par rapport à la production »
*L’équilibre à LT s’écrit : M’.V’ = P’.Y’
*La vitesse de circulation de la monnaie est constante et le taux de croissance du Revenu permanent dépend
des forces réelles d’économie, alors tout accroissement de la quantité de monnaie entraîne une augmentation
d’inflation
*Friedman avance que toute politique monétaire expansionniste visant l a relance de l’économie doit jouer
sur l’effet de surprise (Ex)
à CT : augmentation de la MM  augmentation des P  augmentation des Investissement .
à LT : les salariés découvrent les effets inflationnistes  revendication d’une augmentation des salaires 
augmentation des couts de production  baisse des Investissement. Et retour du chômage.
*Les monétaires tout comme les classique considèrent la monnaie neutre à LT et active à CT
*La proposition principale de Friedman : « Politique monétaire automatique » visant la stabilité des P à LT en
fixant la progression de la MM
*Friedman considère que le marché est le seul régulateur efficace de l’activité éco
Monnaie active : monnaie qui jour un rôle dans l’éco réelle
Politique monétaire expansionniste : augmentation de la Men circulation
Revenu transitoire : l’héritage…
Revenu courant : salaires
Revenu permanent : toute sorte d’actifs

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