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Exposé sur :
Membres participants :
*Chala Mohamed
*Taleb Ayoub
Plan de l'exposé
I. Introduction
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II. Les hypothèses
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III. L’analyse
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IV. Les critiques
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V. Conclusion
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Référence :
- H. Guitton « la monnaie ».
Les hypothèses :
Fisher a tiré une relation de causalité entre la monnaie et prix. Pour cela il lui est nécessaire
de poser trois hypothèses primordiales :
L'analyse :
L’équation de Fisher
MV=PT
V=
V=
Le coefficient obtenu indique combien de fois une unité monétaire à circuler en moyenne
durant l'année (période).
Ce pendant Fisher atténue quelque peu la théorie quantitative en évoquant en dehors des «
effets normands et définit » des effets transitoires de la masse monétaire sur l'activité réelle.
En effet, afin de mieux prendre en compte l'importance croissante aux États-Unis des
dépôts à vue dans des bilans bancaires, Fisher propose une seconde version de l'équation
quantitative. En appelant M la quantité de monnaie métallique et fiduciaire et M` la quantité de
monnaie scripturale, et V et V` leurs vitesses de circulation respective, se transforme en :
MV + M`V` = PT
Les critiques :
Les principales critiques émises concernant la théorie de Fisher portent logiquement sur deux
des trois hypothèses nécessaires à la causalité de la monnaie et les prix :
- la vitesse de circulation de la monnaie peut être très instable sur le court terme.
- l'économie n'est pas toujours en situation de plein emploi : si le sous-emploi des facteurs de
production est important, alors une hausse de la masse monétaire peut permettre de relancer la
croissance, i.e avoir plus d'effet sur les quantités échangées T que sur les prix.
- la connaissance statistique des prix : nous avons un indice des prix de détail, un indice des
prix de gros, mais nous n'avons pas un indice synthétique de l'ensemble des uns et des autres.
Donc nous avons des indices généraux mais non des indices universels.
- difficultés à connaître T il est très difficile de connaître l'ensemble des transactions qui se
font dans l'année à l'intérieur d'un pays.
Conclusion :
D’un point de vue politico-économique, la théorie quantitative de la monnaie établit donc
que la banque centrale, qui contrôle l'offre de monnaie, contrôle du même fait, en dernier
ressort le taux d'inflation.
Par conséquence, si la banque centrale préserve la stabilité de l'offre de monnaie, le niveau
des prix sera également stable.