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ET JUDICIAIRES DU NIGER
Questions-Réponses
Reponse2 : Il s’agit de :
- Le territoire : Le territoire est le lieu de fixation de la population. Il permet de
situer l’Etat dans l’espace et de le localiser géographiquement. Il délimite la
sphère d’exercice des compétences de l’Etat. Il permet également d’identifier
l’Etat par rapport aux autres Etats.
- La population : Il s’agit du groupement humain habitant le territoire de telle
manière qu’il forme une nation, que ce soit par des caractères comme race,
langue, religion, etc. ou, ce qui est beaucoup plus important, par les mêmes
traditions, les mêmes usages, le même mode de vie, et surtout la volonté de
vivre en commun.
- L’autorité ou pouvoir politique : Cette autorité s’exerce à travers une
organisation politique et juridique. Il s’agit de ce que l’on appelle appareil
d’Etat. L’organisation politique et judiciaire est destinée à assurer le maintien
et la perpétuation de l’intégrité de l’Etat. Elle doit exercer les compétences
exclusives sans lesquelles il n’y a ni indépendance, ni souveraineté de l’Etat.
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un régime dans lequel l’équilibre recherché des pouvoirs exécutifs et législatif
résulte de leur indépendance et de leur certitude de demeurer en fonction
jusqu’à l’expiration de leur mandat.
En régime présidentiel, le pouvoir exécutif est concentré entre les mains du
Président qui dispose donc d’une autorité considérable que doit justifier son
caractère largement représentatif. L’exécutif est monosépale. Le Président exerce
pleinement l’exécutif, soit directement, soit par l’intermédiaire de ses ministres. Le
Président fait fonction à la fois de Chef de l’Etat et de Chef du Gouvernement, ce qui
revient à dire que les différents Ministres relèvent directement de lui qui les choisit,
les nomme, peut les révoquer. En d’autres termes, le Président est le titulaire exclusif
du pouvoir exécutif, aussi bien du pouvoir réel, effectif, que du pouvoir nominal. Il n’y
a pas de chef de Gouvernement venant concurrencer en quelque mesure que ce soit
l’autorité du chef de l’Etat.
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la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité du territoire national ou
l’exécution des engagements internationaux sont menacés d’une manière
grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publiques
constitutionnels est interrompu ». Lorsque ces circonstances sont nées, le
Président de la République prend les mesures exceptionnelles exigées après
consultation du Président de l’Assemblée Nationale, du Président du Sénat et
du Président de la Cour Constitutionnelle. Il en informe la nation par message.
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12)Qu’est-ce qu’un référendum ?
Reponse14 : Le Conseil des ministres est un organe qui regroupe tous les
ministres en vue de la prise des grandes décisions intéressant la vie de la
nation.
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17)Qu’appelle-t-on Maire ?
Reponse17 : Le maire est une autorité communale élue en son sein par le
conseil municipal. En tant qu’agent de la Commune le Maire exécute les
délibérations du conseil municipal et possède des pouvoirs propres d’action. Il
est alors placé sous le contrôle de la légalité du sous-préfet.
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Contribuer au renforcement de l’unité nationale par l’enracinement de la culture
citoyenne au sein des populations.
Composition : le CNDP regroupe les partis politiques légalement reconnus et le
Gouvernement. Chaque parti y est représenté par son leader. Le Gouvernement est
représenté par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ou Ministre par lui
désigné.
Les personnalités de la société civile les plus représentatives désignées intuiti
personna sont conviées aux travaux du CNDP en qualité des grands témoins.
21)Quels sont les rapports qui peuvent exister entre le Préfet et le maire au
niveau départemental ?
Reponse21 : Les rapports qui peuvent exister entre le Préfet et le Maire au
niveau départemental sont : en l’absence des sous-préfets au Niger, les
préfets sont chargés de l’exercice de la tutelle sur les actes des maires
(contrôle de légalité) et de l’encadrement des communes. Dans le cadre de
l’exercice de pouvoir de police, le Préfet peut se substituer au maire en cas de
défaillance de ce dernier.
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23)Le procureur de la République.
Reponse23 : Le procureur de la république représente en personne ou par
ses substituts le ministère public près le tribunal d’instance et auprès de la
cour d’assises instituée au siège du tribunal. Il exerce l’action publique auprès
du tribunal de grande instance ainsi qu’auprès des tribunaux d’instance qui y
sont rattachés.
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N° 98-55 du 29 décembre 1998 portant attributions, composition et
fonctionnement de la CNDH/LF, cette institution a pour mission :
- d’assurer la promotion de la protection des droits de l’homme sur le
territoire de la République ;
- de promouvoir les droits de l’homme par tous les moyens appropriés,
notamment d’examiner et de recommander aux pouvoirs publics toutes
dispositions de textes ayant trait aux droits de l’homme en vue de leur
adoption ;
- d’émettre des avis dans le domaine des droits de l’homme ;
- d’organiser des séminaires et colloques en matière des droits de
l’homme ; de procéder à la vérification des cas de violation des droits
de l’homme et des libertés fondamentales sur le territoire de la
République du Niger.
Dans l’exercice de leurs attributions, les membres de la commission nationale
des droits de l’homme et des Libertés Fondamentales ne reçoivent d’instruction
d’aucune autorité. Ils peuvent requérir tout organe public, parapublic ou privé aux fins
de leurs investigations. Cet organe est tenu de leur donner suite.
Dans le cadre de ses activités, la commission nationale des droits de l’homme
et des libertés fondamentales doit entretenir des rapports de partenariat avec ses
autres interlocuteurs publics ou privés, nationaux ou internationaux.
La commission se réunit sur convocation de son Président ou à la demande du
tiers (1/3) de ses membres. Elle peut constituer des sous-commissions de travail.
Elle détermine son programme d’action dans le cadre des attributions qui lui sont
assignées à l’article 2 de la loi N° 98-55 du 29 décembre 1998.
Le bureau exécutif assure l’administration de la commission. Il établit
notamment l’ordre du jour des réunions de la commission et le projet de budget
annuel.
Il exécute les décisions de la commission.
Il peut déléguer une partie de ses fonctions à son Président.
Le Président du bureau préside la commission et la représente vis-à-vis d
l’administration et des tiers. Il veille à l’exécution des décisions prises par la
commission.
Le président de la commission adresse au ¨Président de la république, au
Président de l’Assemblée Nationale, au Président de la Cour Suprême, un rapport
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annuel des activités de la commission et un rapport sur l’Etat des droits de l’Homme
et des Libertés Fondamentales.
Ce dernier rapport doit faire l’objet d’une large diffusion.
Au cas où par suite d’un manquement grave à ses obligations, le Président du
bureau exécutif viendra à paralyser le fonctionnement normal de la commission ou à
compromettre sa crédibilité, il peut être révoqué sur décision de deux tiers (2/3) des
membres de la commission à la requête de la moitié d’entre eux. La réunion est
convoquée et présidée par le vice-président. Il doit être pourvu au plus tard dans les
délais de 15 jours au remplacement du Président révoqué.
Il en est de même pour les autres membres du bureau exécutif.
Toute personne qui s’estime victime de la violation des droits de l’homme, peut
adresser une requête à la commission.
La requête peut émaner également d’une tierce personne ou d’une association.
La commission, à la demande de son président ou de l’un de ses membres,
peut se saisir d’office des cas de violation des droits de l’homme.
La requête doit sous peine d’irrecevabilité :
- Préciser l’identité et l’adresse du requérant ;
- Préciser l’identité et l’adresse de l’auteur éventuellement ou de la
violation des droits de l’homme ;
- Spécifier le cas de violation commise ;
- Ne pas contenir des termes outrageants ou injurieux à l’égard de
l’agent ou de l’administration mis en cause.
Il ne saurait y avoir requête pour des faits dont la justice est déjà saisie sauf en cas
de déni manifeste de justice.
La commission peut s’informer de la suite donnée par la justice pour des faits dont
cette dernière est saisie.
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social et culturel à l’exclusion des lois de finances. C’est dans ce cadre
qu’il est obligatoirement saisi pour avis des projets de lois de
programme à caractère économique et social. Il peut aussi être saisi de
tout problème intéressant la vie économique et social de la nation. Le
CESOC peut de sa propre initiative entreprendre toutes études ou
enquêtes se rapportant aux questions économiques, sociales et
culturelles. Ses rapports sont transmis au Président de la République à
toutes fins utiles.
- Composition : composé de quatre vingt quinze membres élus (loi N°
2006-20 du21 juin 2006, modifiant et complétant la loi N° 2005-24 du
12 juillet 2005 déterminant la composition, l’organisation et le
fonctionnement du CESOC). Le CESOC reflète une représentation
adéquate des régions du pays, de la chefferie traditionnelle, des
associations religieuses et syndicales, des coopératives ainsi que la
société civile.
Cette représentation est la suivante :
- Les régions (département) (36) ;
- Communautés Urbaines (03) ;
- Les communes composants la communauté urbaine (05),
- La chefferie traditionnelle : 02 membres ;
- Les associations religieuses (musulmans (02), chrétiens (01), soit 03
membres ;
- La chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et d’artisanat : 02
membres ;
- Les organisations à caractère coopératif : 08 membres ;
- Associations des droits de l’homme : 01 membre ;
- Associations culturelles : 01 membre ;
- Associations sportives : 01 membre ;
- Associations féminines : 02 membres ;
- Les syndicats des travailleurs : 02 membres ;
- La fédération des artisans du Niger : 01 membre ;
- Les université : 01 membre ;
- Les organismes pastoraux : 04 membres ;
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- Personnalités reconnues pour leurs compétences en matière
économique sociale ou culturelle (06 désignées par le Président de la
République, 03 désignées par le Président de l’Assemblée Nationale,
02 désignées par le Premier Ministre), soit 11 membres ;
- Représentant des Nigériens à l’Etranger : 01.
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28)Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Attributions et
composition.
Reponse28 : Le conseil supérieur de Communication :
Le CSC est une institution prévue par la constitution dans le titre VIII. Il n’a pas un
caractère politique, mais c’est une autorité administrative, indépendante du pouvoir
politique. C’est un organe de régulation en matière de communication.
L’autorité du CSC s’exerce dans le domaine de la communication audiovisuelle, la
presse écrite et la publicité par voie de presse.
Attribution : le CSC a pour mission de :
- garantir la liberté de l’information et de la communication conformément à la
loi ;
- garantir l’indépendance des médias publics et privés en matière
d’information ;
- garantir et assurer la liberté et la protection de la presse ainsi que de tous les
moyens de communication de masse dans le respect de la loi ;
- assurer la promotion de l’information documentaire ;
- garantir l’accès équitable des partis politiques, des syndicats, des associations
et des citoyens au média ;
- garantir l’utilisation rationnelle et équitable des organismes publics de la
presse et de la communication par les institutions de la République, chacune
en fonction de ses missions constitutionnelles, et assurer le cas échéant, les
arbitrages nécessaires ;
- veiller au respect de l’éthique et de la déontologie conformément à la Chate
des journalistes professionnels du Niger ;
- veiller au respect des conventions internationales sur la communication
ratifiées par le Niger ;
- veiller au respect de l’expression pluralistes des courants de pensées et
d’opinion dans la presse et la communication audio-visuelle, notamment pour
émission d’information politique ;
- veiller au niveau des médias au respect des normes règlementaires en
matière de propagande politique, de publicité et en contrôle l’objet ;
- fixer les règles concernant les conditions de production, de programme et de
diffusion des émissions officielles des organes de communication lors des
campagnes électorales ;
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- superviser la création et la mise en place du conseil de presse ;
- saisir les autorités administratives et/ou judiciaires des pratiques restrictives
de la concurrence ;
- contribuer à la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la
communication ;
- contribuer à la protection des identités culturelles, notamment la promotion
des langues nationales dans les médias ;
- veiller, dans les programmes des médias nationaux au respect de la morale et
des bonnes mœurs ;
- contribuer à la promotion de la culture et de la création littéraire et artistique
nationale.
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Composition : Il est composé de sept (07) membres nommés par décrets du
Président de la République, pour un mandat de trois ans renouvelable une fois à
raison de :
- quatre (04) désignés par le Président de la République ;
- un (01) désigné par le Président de l’Assemblée Nationale ;
- un (01) désigné par le Président du Sénat ;
- un (01) désigné par le Ministre en charge de la communication.
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31)Le Conseil d’Etat (CE) : missions et attributions.
Reponse31 : Le conseil d’Etat est juge de l’excès de pouvoir des autorités
administratives en premier et dernier ressort, des recours en interprétation et
en appréciation de la légalité des actes administratifs ; il connaît également
les pourvois en cassation formés contre les décisions rendues en dernier
ressort par les juridictions statuant en matière administrative et par les
juridictions statuant en matière de contentieux concernant les inscriptions sur
les listes électorales. Son siège est à Niamey, une loi organique détermine sa
composition, son organisation, son fonctionnement et ses attributions.
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