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Teste de Limba Franceza PDF
Teste de Limba Franceza PDF
1
Lisez le texte:
Le mot lecture veut dire choix. Lire c’est élire, c’est-à-dire choisir. La
fonction de choix est primordiale entre toutes les fonctions naturelles. Un être
vivant est vivant parce qu’il choisit. Entre toutes les choses du monde, il prend
celles_____ qui sont convenables à former sa nourriture, c’est-à-dire la substance
de sa____chere ©__.
Quand nous lisons un livre, une revue, un journal, nous choisissons la substance
de notre âme. Si nous allons au théâtre ou au concert, nous avons, dans une
certaine mesure, choisi, d’abord, sur la foi de certains renseignements. Élection
et dilection. Nous choisissons ce qui______ nous aimons.
La faculté de choix est souverainement méprisée par les grands distributeurs
modernes de vagues nourritures morales: cinéma et radio. Pour attraper une belle
image, il nous faut en souffrir des milliers d’autres que je préfère ne pas juger.
Pour entendre un bon concert à la radio, il nous faut rencontrer, croiser,
supporter mille bruits odieux et ridicules. Les vrais amateurs de radio, les
esprits simples, les gens qui, justement, ont besoin d`une culture, ceux qui
commencent de dédaigner le livre pour se contenter du bruit, ceux en somme
desquels ____ je plaide ici la cause et __ auxquels __je défends les intérêts,
ceux-là n’y regardent pas de si près. Ils ouvrent le robinet et ils boivent, au
petit bonheur. Ils absorbent tout, pêle-mêle: la musique de Wagner, le jazz, la
conférence politique, la publicité, l`heure sonore, le numéro de music-hall, les
parasites et les miaulements des ondes folles. Je dis ou plutôt je répète qu`un
système de culture ou la réflexion et le choix sont impossibles est précisément la
négation de ce qu’on a, jusqu’ici, nommé culture.
“Voilà ce qu’était alors cette charmante petite ville: mon oncle, l’abée Sigorgne,
M. de Larnaud et cinq ou six hommes lettrés du pays y avaient, récemment encore,
jeté les fondements d’une institution de nature à y accroître et à y perpétuer le
goût des sciences, des arts et de la haute littérature. Ils ____ avaient institué
une Académie. Cette Académie avait donné un petit centre et un motif d’activité
locale à ______ les talents épars et oisifs de la ville et de la province
environnante. Tous les mois, les trente ou quarante membres de cette Académie se
réunissaient en séance, dans la bibliothèque de la ville, lisaient des rapports,
des recherches, des projets d’amélioration agricole, se donnaient des motifs de
travail, de discours, de compositions littéraires, quelquefois même de poésie. Une
douce émulation s’établissait ainsi entre ces hommes que l’inertie __________ .
Ils ne s´exagéraient pas l’importance de leurs travaux, ils ne visaient à aucune
gloire extérieure; ils tiraient le rideau de la modestie sur eux. Ils avaient pour
mot d’ordre: “Le beau, le bon, l’utile désintéressé”. Cette institution qui
commençait et qui a conservé longtemps le même esprit, s´est illustrée depuis par
l’adjonction successive de plusieurs noms éclatants, et par une succession non
interrompue d’hommes d’élite. En les groupant, il n’est pas douteux qu´elle ne les
ait multipliés. L´Académie de Mâcon a remplacé pendant plusieurs années cette
Académie de Dijon, foyer littéraire de la Bourgogne, berceau du nom de
J.J.Rousseau et de Buffon.
Lamartine, Nouvelles Confidences
4. Voici ce qu′était alors cette charmante petite ville. Remplacez ville par
village. Faites les transformations nécessaires.
5. Hommes lettrés (l.___ ) signifie :
a) écrivains; b) hommes titrés; c) hommes érudits.
6. Jeter les fondements (l. ___)
a) Remplacez la locution par un verbe.
b) Conjuguez le verbe jeter au présent.
c) Quelques verbes du premier groupe ont certaines particularités de conjugaison
au présent devant les terminaisons muettes. Classez les verbes suivants en deux
groupes, selon ces particularités : breveter; crocheter ; épousseter ; feuilleter
; acheter ; projeter.
7. Le verbe jeter peut être employé autrement, soit :
a) Cet homme jette de la poudre aux yeux.
b) Papa s’était jeté dessus.
c) Le sort en est jeté.
d) Certaines personnes jettent leur argent par la fenêtre.
e) Quand il est excédé, il jette feu et flamme.
f) Le patron a jeté les yeux sur un bon secrétaire.
Choisissez une des explications suivantes pour traduire chacune des expressions
ci-dessus : a) faire une grande colère ; b) chercher à faire illusion ; c) faire
de folles dépenses ; d) on en a pris son parti ; e) se précipiter ; f) choisir
quelqu’un pour un poste de confiance.
8. Donnez plusieurs synonymes pour le verbe accroître.
Faites-les entrer dans des phrases.
9. Trouvez les mots de la famille de académie. Introduisez-les dans des phrases.
10. Épars et oisifs. Donnez le féminin pluriel de ces adjectifs.
11. Remplacez tous les mois par une construction équivalente.
12. Réunissaient (l. ___). Mentionnez :
a) le temps du verbe; b) l′infinitif du verbe; c) le groupe dont le verbe fait
partie.
13. Trouvez les valeurs de même dans le texte.
14. Expliquez la phrase qui commence par : Une douce émulation………(l._)
15. Faites entrer dans des phrases :
• une lumière douce ;
• une voix douce ;
• une couleur douce ;
• une pente douce.
16. Donnez le masculin de douce. Faites-le entrer dans trois phrases en mettant en
évidence les différents sens du mot.
17. Trouvez dans le texte des noms provenant d’un adjectif.
18. Ils ne visaient à aucune gloire extérieure.
Remplacez le verbe viser par un autre en gardant le sens de la phrase.
19. En les groupant, il n’est pas douteux qu’elle ne les ait multipliés.
Mentionnez les temps des verbes.
20. Berceau. Trouvez encore deux noms de la même famille.
21. Trouvez dans le texte les verbes au plus-que-parfait.
22. Relisez les lignes_____ et trouvez un verbe et un nom de la même famille.
Test no.3
Lisez le texte :
Dès que j’ai su l’alphabet, je me suis jeté sur les livres. J’en ai lu des
quantités. A huit ans, avec mon argent de poche, j’achetais des volumes de la
bibliothèque Verte et de la collection Nelson. Tout me plaisait : il suffisait que
ce ____ imprimé. La persécution même ne manquait pas. Mon père jugeait que je
lisais trop, que cela prenait sur le temps des études ou sur le sommeil. La nuit,
voyant de la lumière sous la porte de ma chambre, il entrait, éteignait,
m’arrachait mon roman sans se soucier s’il m’interrompait au milieu d’une phrase.
Pour éviter ces contrariétés, je me cachais dans mon lit comme sous une tente,
avec une petite lampe électrique. Ainsi, étouffant de chaleur, à demi asphyxié,
mais ne sentant rien car j’étais trop occupé à déjouer les combinaisons de
Richelieu ou à causer avec Louis XI, ai-je avalé des bibliothèques. Ce n’était pas
tout à fait sans plan : dès que je m’amourachais d’un auteur, je me procurais de
lui tout ce qui était à ma portée, c’est-à-dire ce qui figurait dans le catalogue
de la collection Nelson. […]
Outre mon lit, j’ai lu énormément dans le métro. Je le prenais pour me rendre au
lycée et en revenir, encore que j’eusse plus vite fait d’aller à pied, car il
fallait changer deux fois, à la station Étoile et à la station Trocadéro. Mais le
trajet m’ennuyait et j’aurais difficilement pu lire en marchant. Avec le métro,
j’avais l’agrément de reprendre ma lecture au point où je l’avais _____ à minuit.
Je lisais sur le quai, dans le wagon, dans les escaliers, dans les couloirs. […]
Il y a dans Anatole France ( découvert par moi à quatorze ans) des descriptions
enivrantes de bibliothèques, peuplées de passerelles, de colonnes, de globes
terrestres, de bustes de philosophes. J’ai connu les plus vastes et les plus
belles bibliothèques d’Europe, celle de Vienne, la Mazarine. N’est-il pas curieux
que dans aucune, je n’aie jamais eu envie de demander un livre, de m’installer, de
me plonger dedans, et même que je n’aie qu’un désir, après avoir jeté un coup
d’œil, admiré l’ordonnance ou la splendeur des lieux : me sauver ? Ce n’est pas
là, pour moi, les temples de la lecture, les greniers du savoir mais tout au plus
des musées, des mangeoires où les rats universitaires viennent grignoter des
grimoires. […]
Cela ne vaut pas, de loin, le métro, avec ses odeurs d’humanité sale, ses lumières
jaunes, ses cahots, où l’on est écrasé contre un pilier de fer par cent voyageurs,
où l’on se démanche le cou pour attraper quelques lignes sur un bouquin tenu à
bout de bras au-dessus des têtes.
a b c d e
VRAI
FAUX
Test no.4
Lisez le texte:
Test no.5
Lisez le texte :
Lorsqu’elle allait au marché, elle me laissait au passage dans la classe de mon
père, qui apprenait à lire à des gamins de six ou sept ans. Je restais assis, bien
sage, au premier rang et j’admirais la toute-puissance paternelle. Il tenait à la
main une baguette de bambou ; elle ___ servait à montrer les lettres et les mots
qu´il écrivait au tableau noir, et quelquefois à frapper sur les doigts d´un
cancre inattentif.
Un beau matin, ma mère me déposa à ma place, et sortit sans mot dire, pendant
qu’il écrivait magnifiquement sur le tableau . “ La maman a puni son petit garçon
qui n’était pas sage.”
Tandis qu´il arrondissait un admirable point final, je criais: “Non! C’est pas
vrai!”
Mon père se retourna soudain, me regarda stupéfait, et s’écria : “Qu’est-ce que tu
dis?”
-- Maman ne m’a pas puni! Tu n’as pas bien écrit!
Il s’avança vers moi :
-- Qui t’a dit qu’on t’avait puni?
-- C’est écrit.
La surprise lui coupa la parole un moment.
-- Voyons, voyons….répétait-il.
Il dirigea la pointe du bambou vers le tableau noir.
-- Eh bien, lis.
Je lus la phrase à haute voix.
Alors, il alla prendre un abécédaire, et je lus sans difficulté plusieurs pages….
Je crois qu’il eut ce jour-là la plus grande joie, la plus grande fierté de sa
vie.
Lorsque ma mère survint, elle me trouva au milieu des quatre instituteurs, qui
avaient renvoyé leurs élèves dans la cour de récréation, et qui m’entendaient
déchiffrer lentement l’histoire du Petit Poucet….Mais au lieu d’admirer cet
exploit, elle pâlit, déposa ses paquets par terre, referma le livre, et m’emporta
dans ses bras, en disant : “Mon Dieu! Mon Dieu!…”
Sur la porte de la classe, il y avait la concierge, qui était une vieille femme
corse : elle faisait des signes de croix. J’ai su plus tard que c’était elle qui
était allée chercher ma mère, en l’assurant que “ces messieurs” allaient me faire
“éclater le cerveau”.
a b c d e f g
VRAI
FAUX
Ø Dégagez du texte les mots qui montrent les réactions des parents à la
découverte de la précocité de leur enfant. Présentez ces réactions dans une
dizaine de lignes.
Ø Trouvez dans le texte un autre personnage bien étonné de la performance du petit
enfant. Commentez sa réaction.
Ø 28. Écrivez une rédaction intitulée Une grande surprise .
Test no.6
L’on m´avait appris à réciter à peu près décemment les vers, ce à quoi déjà m
´invitait un goût naturel ; tandis qu´au lycée (du moins celui de Montpellier)
l’usage était de réciter indifféremment vers ou prose d´une voix blanche, le plus
vite possible et sur un ton qui enlevât au texte, je ne dis pas seulement tout
attrait, mais tout sens même, de sorte que plus rien n´en demeurait qui motivât le
mal qu’on s’était donné pour l´apprendre. Rien n´était plus affreux, ni plus
baroque; on avait beau connaître le texte, on n´en reconnaissait plus rien; on
doutait si l’on entendait du français. Quand mon tour vint de réciter (je voudrais
me rappeler quoi), je sentis aussitôt que, malgré le meilleur vouloir, je ne
pourrais me plier à leur mode, et qu’elle me répugnait trop. Je récitais donc
comme j’eusse récité chez nous.
Au premier vers ce fut ___ stupeur, cette sorte de stupeur que soulèvent les vrais
scandales; puis elle fit place à un immense rire général. D’un bout à l´autre des
gradins, du haut en bas de la salle, on se tordait; chaque élève riait comme il n
´est pas souvent donné de rire en classe; on ne se moquait même plus; l’hilarité
était irrésistible au point que M. Nadaud lui-même ___ cédait ; du moins souriait-
il, et les rires alors, s’autorisant de ce sourire, ne se retinrent plus. Le
sourire du professeur était ma condamnation assurée; je ne sais pas où je pus
trouver la constance de poursuivre jusqu’au bout du morceau que, Dieu merci, je
possédais bien. Alors à mon étonnement et à l’ahurissement de la classe, on
entendit la voix très calme, auguste même, de M. Nadaud, qui souriait encore après
que les rires enfin s’étaient tus.
-- Gide, dix. (C’était la note la plus haute.) Cela fait rire, messieurs; eh bien!
permettez-moi de vous le dire: c´est comme cela que vous devriez tous réciter.
J´étais perdu. Ce compliment, en m´opposant à mes camarades, eut pour résultat le
plus clair de me les mettre tous à dos. On ne pardonne pas, entre condisciples,
les faveurs subites, et M. Nadaud, s´il avait voulu m´accabler, ne s´y serait pas
pris autrement.
Test no.7
Lisez le texte :
Or, ma mère, dont les yeux enfin s’étaient ouverts sur la médiocrité des leçons de
piano que j’avais _____ jusqu’alors, et sur le profit que je pourrais tirer de
leçons meilleures, avait depuis vingt mois confié mon instruction musicale à un
maître _____ plus remarquables, Marc de la Nux, qui m’avait aussitôt fait faire
des progrès surprenants.
Albert me demanda si je pensais pouvoir, à mon tour, donner des leçons à ma
cousine et lui transmettre quelque reflet de cet excellent enseignement ; car,
reculant devant la dépense, il n’osait s’adresser à M. de la Nux lui-même. Je
commençai tout aussitôt, gonflé par l’importance de mon rôle et par la confiance
d’Albert, que je travaillai donc à mériter. Ces leçons bi-hebdomadaires,
auxquelles, durant deux ans, je mis un point d’honneur à ne point manquer, me
furent de profit aussi grand qu’à mon élève, _______ par la suite le vieux père de
la Nux s’occupa directement. Si j’avais à gagner ma vie, je me ferais professeur ;
professeur de piano de préférence ; j’ai la passion de l’enseignement et, pour peu
que l’élève en ______ la peine, une patience à toute épreuve. J’en fis plus d’une
fois l’expérience et j’ai cette fatuité de croire que mes leçons valaient celles
des maîtres les meilleurs. Ce que celles du père de la Nux furent pour moi, si je
ne l’ai pas dit encore, c’est par crainte de trop m’y étendre ; mais le moment est
venu d’en parler.
a. b. c. d. e. f.
Vrai
Faux
Test no.8
Lisez le texte :
Il était seul. Il ouvre le piano, il approche une chaise, il se juche dessus ; ses
épaules arrivent à hauteur du clavier : c’est assez pour ce qu’il veut.
Pourquoi attend-il d’être seul ? Personne ne l’empêcherait de jouer, pourvu qu’il
ne fît pas trop de bruit. Mais il a honte devant les autres, il n’ose pas. Et
puis, on cause, on se remue : cela gâte le plaisir. C’est tellement plus beau,
quand on est seul ! … Christophe retient son souffle pour que ce _____ plus
silencieux encore, et aussi parce qu’il est un peu ému, comme s’il ______ tirer un
coup de canon. Le cœur lui bat, en appuyant le doigt sur la touche ; quelquefois,
il le relève, après l’avoir enfoncé à moitié, pour le poser sur une autre. Sait-on
ce qui va sortir de celle-ci, plutôt que de celle-là ? … Tout à coup, le son monte
: il y en a de profonds, il y en a d’aigus, il y en a qui tintent, il y en a
d’autres qui grondent. L’enfant les écoute longuement, un à un, diminuer et
s’éteindre : ils se balancent comme les cloches, lorsque l’on est dans les champs,
et que le vent les apporte et les éloigne tour à tour ; puis quand on prête
l’oreille, on entend dans le lointain d’autres voix qui se mêlent et tournent,
ainsi que des vols d’insectes ; elles ont l’air de vous appeler, de vous attirer
loin … loin … de plus en plus loin dans les retraites mystérieuses, où elles
plongent et s’enfoncent … Les voilà disparues ! … Non ! elles murmurent encore …
Un petit battement d’ailes … Que tout cela est étrange ! Ce sont comme des
esprits. Qu’ils obéissent ainsi, qu’ils soient tenus dans cette vieille caisse,
voilà qui ne s’explique point !
Mais le plus beau de tout, c’est quand on met deux doigts sur deux touches à la
fois. Jamais on ne sait au juste ce qui va se passer. Quelquefois, les deux
esprits sont ennemis ; ils s’irritent, ils se frappent, ils se haïssent, ils
bourdonnent d’un air vexé ; leur voix s’enfle ; elle crie, tantôt avec colère,
tantôt avec douceur. Christophe adore ce jeu : on dirait des monstres enchaînés,
qui mordent leurs liens, qui heurtent les murs de leur prison ; il semble qu’ils
vont les rompre et faire irruption au dehors, comme ceux dont parle le livre des
contes, les génies emprisonnés dans les coffrets arabes sous le sceau de Salomon.
D’autres vous flattent : ils tâchent de vous enjôler, mais ils ne demandent qu’à
mordre et ils ont la fièvre. Christophe ne sait pas ce qu’ils veulent : ils
l’attirent et le troublent ; ils le font presque rougir et d’autres fois encore,
il y a des notes qui s’aiment : les sons s’enlacent, comme on fait avec les bras,
quand on se baise ; ils sont gracieux et doux. Ce sont les bons esprits ; ils ont
des figures souriantes et sans rides ; ils aiment le petit Christophe, et le petit
Christophe les aime ; il a les larmes aux yeux de les entendre, et il ne se lasse
pas de les rappeler. Ils sont des amis, ses chers, ses tendres amis …
Ainsi l’enfant se promène dans la forêt des sons, et il sent autour de lui des
milliers de forces inconnues, qui le guettent et l’appellent, pour le caresser, ou
pour le dévorer.
Romain ROLLAND, Jean – Christophe
Ø Christophe est un petit enfant. L’auteur le dit d’une manière explicite. Trouvez
d’autres détails dans le texte qui prouvent qu’il est petit.
Ø Relevez les éléments qui contribuent à créer une atmosphère de conte.
Ø Pourquoi l’enfant attend-il d’être seul ?
Ø Les sons sont différents. Relevez dans le texte les phrases qui le prouvent.
Ø Donnez un titre à ce fragment.
Ø Personnellement, jouez-vous d’un instrument de musique ? Lequel ?
Ø Vers quel art vous sentez-vous le plus attiré ? Justifiez votre réponse.
Ø Quel genre de musique préférez-vous ?
Ø Quelle influence la musique moderne a-t-elle sur votre comportement et sur vos
rêveries ?
Ø Quel est votre chanteur préféré ? Que ressentez-vous quand il chante ?
24. Une œuvre d’art vous a-t-elle suggéré une rêverie ? Essayez d’évoquer cette
expérience, en analysant l’émotion ressentie( 15 - 20 lignes).
25. Commentez la citation suivante :
´ Si la musique nous est si chère, c’est qu’elle est la parole la plus profonde de
l’âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur ».
(Romain ROLLAND)
Test no.9
Lisez le texte :
Une étoile naît au sortir de l’adolescence, entre quatorze et quinze ans. Et seuls
ses camarades, ses professeurs, les initiés peuvent déceler les signes précurseurs
du miracle chez l’élève prédestiné. C’est dans la dure lumière des classes qu’a
lieu l’éclosion et non sur la scène illuminée. Sans artifices, sans fard, sans
costume d’apparat, sans couronne, la danseuse de race emmaillotée, transpirante,
appliquée et inspirée provoque secrètement l’admiration générale et aussi le désir
de pouvoir la rattraper, de pouvoir l’égaler. Mais pour elle, qui est une
exception, je le répète, une étoile naît tous les quatre ou cinq ans, comme pour
les autres, rien______. Elle prendra toujours des leçons, elle apprendra toujours
un peu plus, cherchant à aller au-delà de ses propres performances tandis qu’elle
cherche à exprimer par l’intelligence de ses muscles, celle de son esprit, par le
lyrisme de son corps, celui de son âme. Danser, c’est triompher_______ matière,
c’est l’animer dans le sens profond du mot.
Les classes sont le théâtre de grandes et pures amours. Comment un professeur ne
pourrait-il être passionné par une élève aux qualités évidentes ? Comment une
élève pourrait-elle résister à ceux qui lui font découvrir sa propre valeur, les
secrets de son métier, les mystères de son art ? Un bon professeur décèle
rapidement, même chez une enfant intimidée, les qualités, les moyens, la race. Il
faut faire ressortir ces dons. Un sourire, un encouragement du professeur peuvent
remplir toute une journée de bonheur. Mais son indifférence est le plus cruel des
affronts, c’est une espèce de condamnation. Pourtant _______ soit l’admiration que
l’on porte à son professeur d’élection, il est toujours enrichissant de travailler
avec d’autres. Chaque professeur a sa propre personnalité, et en quelque sorte sa
spécialité : les bras, l’expression, la respiration, les tours, l’élévation, etc.
Certains sauront vous mettre de l’esprit dans les jambes, d’autres du plomb dans
la tête……..
Test no.10
Lisez le texte :
Test no.11
Lisez le texte :
Joseph refusa de continuer ses études. Cette décision jeta notre père en fureur et
maman dans un grand trouble.
-- Voyons, Joseph, disait-elle, tu parles d’arrêter tes études au moment même que
ton père en commence de terriblement difficiles. Et pourtant ton père n’est plus
jeune …… C’est-à-dire qu’il est encore jeune et même qu’il a l’air tout à fait
jeune ….. Tu sais, Raymond, que je n’ai pas là-dessus les mêmes idées que toi.
Enfin, je n’ai pas voulu te blesser. Assurément, tu ne parais pas ton âge, même à
beaucoup près. Mais, comprends-moi, Joseph, des études, il paraît qu’avec les
progrès de maintenant c’est absolument nécessaire.
Joseph avait le regard rétif d’un cheval qui ne veut pas sauter l’obstacle. Il
était grand, assez robuste. Il déployait une grosse voix mâle. Il se prit à
gratter le sol avec la pointe de ses chaussures. Papa grondait.
-- Si ce n’est pas de la paresse pure et simple, donne tes raisons.
Joseph ne refusait pas de s’expliquer :
--Des raisons, j’en ai beaucoup. D’abord, je ne suis pas fait pour les études.
Oh ! Je ne suis pas plus bête qu’un autre, mais toutes ces histoires ne me disent
rien du tout. Ce n’est pas mon genre. Et je suis même inutile, au moins pour ce
que je veux faire. Et puis, il faut toujours acheter des livres et des
fournitures, même dans cette école où j’étais. Nous n’avons pas les moyens
d’acheter tant de choses.
--C’est une mauvaise raison, dit le père avec amertume. Si tu avais vraiment la
moindre envie de t’instruire, tu les _________ plutôt, les livres….
--Bien, s’écria maman, ne lui donne pas même en riant, un conseil de cette espèce.
--Il sait bien ce que ça veut dire. Des livres! Des livres! On les ferait sortir
de terre, quand on ___ a vraiment besoin.
Georges Duhamel, Le Notaire du Havre
Test no.13
Lisez le texte :
Test no.14
Lisez le texte :
Mais quelqu’un est venu qui m’a enlevé à tous ces plaisirs d’enfant paisible.
Quelqu’un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel
penché sur le repas du soir. Quelqu’un a éteint la lampe autour de laquelle nous
étions une famille heureuse, à la nuit, lorsque mon père avait accroché les volets
de bois aux portes vitrées. Et celui-là, ce fut Augustin Meaulnes, _______ les
autres élèves appelèrent bientôt le grand Meaulnes.
Dès qu’il fut pensionnaire chez nous, c’est-à-dire dès les premiers jours de
décembre, l’école cessa d’être désertée le soir, après quatre heures. Malgré le
froid de la porte battante, les cris des balayeurs et leurs seaux d’eau, il y
avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de grands élèves,
tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et c’était de longues
discussions, des disputes interminables, au milieu ________ je me glissais avec
inquiétude et plaisir.
Meaulnes ne disait rien ; mais c’était pour lui qu’à chaque instant l’un des plus
bavards s’avançait au milieu du groupe, et, prenant à témoin tour à tour chacun de
ses compagnons, qui l’approuvaient bruyamment, racontait quelque longue histoire
de maraude, que tout les autres suivaient, le bec ouvert, en riant
silencieusement.
Assis sur un pupitre, en balançant les jambes, Meaulnes réfléchissait. Aux bons
moments, il riait aussi, mais doucement, comme s’il eût réservé ses éclats de rire
pour quelque meilleure histoire, connue de lui seul. Puis, à la nuit tombante,
lorsque la lueur des carreaux de la classe n’éclairait plus le groupe confus des
jeunes gens, Meaulnes se levait soudain et, traversant le cercle pressé :
´ -- Allons, en route ! » criait-il.
Alors tous le suivaient et l’on entendait leurs cris jusqu’à la nuit noire, dans
le haut du bourg ….
Il m’arrivait maintenant de les accompagner. Avec Meaulnes, j’allais à la porte
des écuries des faubourgs, à l’heure ou l’on trait les vaches …. Nous entrions
dans les boutiques, et, du fond de l’obscurité, entre deux craquements de son
métier, le tisserand disait :
´ Voilà les étudiants ! »
Test no.15
Lisez le texte :
C’était lui. Je l’avais reconnu tout de suite à l’habitude qu’il avait de sonner
trois petits coups brefs. Mon oncle Henri n’attendait pas, pour entrer, qu’on
________ lui ouvrir la porte. Je l’entendis aussitôt qui grimpait l’escalier
quatre à quatre, en sifflant : »Vous n’aurait pas l’Alsace et la Lorraine ». Il
ouvrit la porte et lança __________ :
-- Bonjour, la compagnie !
-- C’est toi, Henri ! dit ma mère, tu me fais de ces frayeurs chaque fois que tu
arrives !
J’abandonnai mes travaux, et désormais je n’eus plus d’yeux et d’oreilles que pour
mon oncle.
Il se pencha sur ma page blanche.
-- Qu’est-ce que c’est que ce travail-là ? Une composition française ! De mon
temps on apprenait à lire et à compter et ça suffisait bien pour vivre !
-- Henri ! laisse donc cet enfant faire ses devoirs.
-- Tu feras mieux de l’envoyer dans les champs. Regarde-le, il est pâle comme un
fromage blanc.
-- Son père lui a donné une composition française à faire, il faut d’abord qu’il
la finisse.
-- Bah ! Il la finira demain jeudi. Allez, je l’emmène tout de suite faire un tour
jusqu’à la rivière !
Nous partîmes comme le soleil commençait à disparaître. Avant de sortir de la
ville, mon oncle s’arrêta à l’épicerie pour m’acheter une boîte d’anis. C’était
une vieille habitude que nous avions en cachette de mes parents.
-- Reste là, dit mon oncle, il ne faut pas que l’épicière te voie. Elle le dirait
à ta mère demain matin.
Le fait d’avoir pour complice une grande personne de la famille me donnait une
assurance sans limites et me remplissait d’une reconnaissance infinie pour mon
oncle. Tandis que je le voyais choisir à la vitrine une boîte de bonbons à
couvercle doré, comme si c’était pour lui, je rêvais de résoudre les problèmes
d’arithmétique les plus difficiles, rien que pour lui offrir les résultats.
En sortant du magasin, il me glissa la boîte dans la main comme s’il se fût agi
d’un objet volé.
-- Tiens, mets ça dans ta poche avec ton mouchoir par-dessus et ne le dit à
personne !
Je répondis :
-- D’accord !
Nous étions entre hommes et je me devais me parler un rude langage. Mon oncle
marchait à grands pas, je courais presque à ses côtés.[…]
Pour rien au monde, je n’aurais dit à mon oncle que j’étais fatigué ou que j’avais
un caillou dans mes chaussures.
J’aurais trotté ainsi des heures entières à côté de lui, sans me plaindre.
a b c d e f
VRAI
FAUX
Test no.16
Lisez le texte :
5. Dans la première phrase remplacez père par parents. Faites les transformations
nécessaires.
6. Donnez un synonyme pour endroit.
7. Expliquez en français: il est hors de question.
8. Donnez l´antonyme de entrée.
9. Vous rencontrez dans le texte le mot bois.(l.__) Connaissez-vous un autre sens
de ce mot? Illustrez-le dans une phrase.
10. Vers la gauche(l.__) Dites le contraire.
11. Trouvez un synonyme pour dénudées (l.__) parmi les adjectifs suivants : a)
nues; b) vides c) désertes.
12. Est-ce que tu m’aimes, papa?
Posez la même question en faisant l´inversion du sujet.
13. Faites des phrases avec:
• rien d´anxieux,
• rien d´intéressant,
• rien d´ utile
• rien de malicieux
14. Trouvez dans le texte un ne explétif.
15. Perçoivent (l.__)signifie : a) regardent; b) comprennent; c) attendent.
16. Faites des phrases avec les verbes : enfouir, s´enfuir.
17. Dégagez du texte les mots qui appartiennent au langage familier.
18. Trouvez un synonyme pour comminatoire.(l.__)
19. Indiquez la fonction de ce qui.
Test no.17
Lisez le texte:
Lepic, grand frère Félix, sœur Ernestine et Poil de Carotte veillent près de la
cheminée où brûle une souche avec ses racines, et les quatre chaises se balancent
sur leurs pieds de devant. On discute et Poil de Carotte, pendant que Mme Lepic n
´est pas là, développe ses idées personnelles.
-- Pour moi, dit-il, les titres de famille ne signifient rien. Ainsi, papa, tu
sais comme je t´aime! Or, je t´aime, non parce que tu es mon père; je t´aime parce
que tu es mon ami. En effet, tu n´as aucun mérite à être mon père, mais je regarde
ton amitié comme une haute faveur que tu ne me dois pas et que tu m´accordes
généreusement.
-- Ah ! répond M. Lepic.
-- Et moi, et moi? demandent grand frère Félix et sœur Ernestine.
-- C´est la même chose, dit Poil de Carotte. Le hasard vous a ____ mon frère et ma
sœur. Pourquoi vous en serais-je reconnaissant? À qui la faute, si nous sommes
tous trois des Lepic? Vous ne pouviez l´empêcher. Inutile que je vous _____ gré d
´une parenté involontaire. Je vous remercie seulement, toi, frère, de ta
protection, et toi, sœur, de tes soins efficaces.
-- À ton service, dit grand frère Félix.
-- Où va-t-il chercher ces réflexions de l´autre monde? dit sœur Ernestine.
-- Et ce que je dis, ajoute Poil de Carotte, je l´affirme d´une manière générale,
j´évite les personnalités, et si maman était là, je le répéterais en sa présence.
-- Tu ne le répéterais pas deux fois, dit grand frère Félix.
-- Quel mal vois-tu à mes propos? Répond Poil de Carotte. Gardez-vous de dénaturer
ma pensée! Loin de manquer de cœur, je vous aime plus que je n´en ai l´air. Mais
cette affection, au lieu d´être banale, d´instinct et de routine, est voulue,
raisonnée, logique. Logique, voilà le terme que je cherchais.
3. Rappelez-vous les sens du verbe veiller. Introduisez dans des phrases les
constructions suivantes:
• veiller devant
• veiller tard
• veiller à
• veiller à ce que
• veiller sur
4. Donnez un synonyme pour souche (l.__).
5. Comment s´appelle le plus grand des frères d´une famille? Mais le plus petit?
6. Indiquez l´équivalent féminin des noms suivants: père, frère, oncle, cousin,
grand-père, parrain, beau-frère.
7. Cherchez des expressions ou des constructions spéciales, même des proverbes,
qui comportent le mot famille ou un terme de parenté.
8. Dois (l.__). Écrivez le verbe a l´infinitif.
9. Introduisez dans des phrases les mots : faveur et ferveur; la faute et faute
de.
10. Pourquoi vous en serais-je reconnaissant? Exprimez d´une autre manière la même
question.
11. Expliquez en français l´expression : savoir gré.
12. Écrivez la famille de mots de soin.
13. Essayez d´expliquer le sens de la construction j´évite les personnalités.
Faites attention au contexte.
14. Si maman était là, je la répéterais en sa présence.
Remplacez le conditionnel présent par le conditionnel passé. Faites les
transformations qui s´imposent.
15. Faites des phrases à partir des structures suivantes:
• manquer quelque chose
• manquer quelqu´un
• manquer de + nom
• manquer de + infinitif
• il manque (expression impersonnelle)
16. Mettez en roumain:
• manquer une photo
• manquer le train
• manquer à sa parole
• par manque de
• un livre manqué
• manquer l´école
17. Quel mal vois-tu à mes propos?
Gardez-vous de dénaturer ma pensée!
Formulez d´autres possibles questions et d´autres phrases exclamatives en
gardant le sens général et le langage familier.
18. À la fin du fragment vous rencontrez plusieurs adjectifs contraires pour
affection. Essayez de trouver vous aussi des adjectifs contraires pour le même
mot.
19. Montrez le rôle stylistique de cette agglomération d´adjectifs?
Ø Comment jugez-vous le moment choisi par l’enfant pour une telle discussion? Et
vous, quand est-ce que vous préférez parler avec vos parents?
Ø Les titres de famille, qu´est-ce qu´ils représentent pour vous? (10 lignes).
Ø À partir de quelques suggestions du texte, essayez d´imaginer comment était la
mère de Poil de Carotte.
Ø Présentez le texte et faites bien ressortir l´attitude de chaque personnage
devant les affirmations de Poil de Carotte.(10-15 lignes)
Ø Quelle est la différence entre ami et camarade?
Ø Peut-on parler d´amitié entre les parents et les enfants? Qu´en pensez-vous?
Ø Réalisez un dialogue entre vous et vos parents. Essayez de soutenir une idée
personnelle.(15-20 lignes).
Test no.18
Lisez le texte :
Test no.19
Lisez le texte:
Elle riait volontiers, d´un rire jeune et aigu qui mouillait ses yeux de larmes,
et qu´elle se reprochait après comme un manquement ___ la dignité d´une mère
chargée de quatre enfants et de soucis d´argent. Elle maîtrisait les cascades de
son rire, se gourmandait sévèrement : “Allons!Voyons!…” puis cédait à une rechute
de rire qui faisait trembler son pince-nez.
Nous nous montrions jaloux de déchaîner son rire, surtout quand nous prîmes assez
d´âge pour voir grandir d´année en année, sur son visage, le souci du lendemain,
une sorte de détresse qui l´assombrissait, lorsqu´elle songeait à notre destin d
´enfants sans fortune, à sa santé menacée, à la vieillesse qui ralentissait les
pas - une seule jambe et deux béquilles - de son compagnon chéri. Muette, ma mère
ressemblait à toutes les mères épouvantées devant la pauvreté et la mort. Mais la
parole rallumait sur son visage une jeunesse invincible. Elle put maigrir de
chagrin et ne parla jamais tristement. […]
Et elle riait, ma mère en deuil, elle riait ___ son rire aigu de jeune fille, et
frappait dans ses mains devant le petit chat….Le souvenir fulgurant tarit cette
cascade brillante, sécha dans les yeux de ma mère les larmes du rire. Pourtant,
elle ne s’excusa pas d’avoir ri, ni ce jour-là, ni ___ qui suivirent, car elle
nous fit cette grâce, ayant perdu celui qu´elle aimait d´amour, de demeurer parmi
nous toute pareille à elle-même, acceptant sa douleur ainsi qu´elle eût accepté l
´avènement d’une saison lugubre et longue, mais recevant de toutes parts la
bénédiction passagère de la joie, - elle vécut balayée d’ombre et de lumière,
courbée sous des tourments, résignée, changeante et généreuse, parée d´enfants, de
fleurs et d’animaux comme un domaine nourricier.
Test no.20
Lisez le texte :
Mon père ne m´avait jamais laissé souffrir des suites de mes fautes. Il avait
toujours accordé, quelquefois prévenu mes demandes à cet égard.
Malheureusement sa conduite était plutôt noble et généreuse que tendre. J´étais
pénétré de tous ses droits à ma reconnaissance et à mon respect; mais aucune
confiance n´avait existé jamais entre nous. Il avait dans l´esprit je ne sais quoi
d´ironique qui convenait ____ à mon caractère. Je ne demandais alors qu´a me
livrer à ces impressions primitives et fugueuses qui jettent l´âme hors de la
sphère commune, et lui inspirent le dédain de tous les objets qui l´environnent.
Je trouvais dans mon père, non pas un censeur, mais un observateur froid et
caustique, qui souriait d´abord de pitié, et qui finissait bientôt la conversation
avec impatience. Je ne me souviens pas, pendant mes dix-huit premières années, d
´avoir eu jamais un entretien d´une heure avec lui. Ses lettres étaient
affectueuses, pleines de conseils raisonnables et sensibles; mais à peine étions
nous en présence l´un de l´autre, qu´il y avait en lui quelque chose de contraint
que je ne pouvais m´expliquer, et qui réagissait sur moi d´une manière pénible. Je
ne savais pas alors _____ c´était la timidité, cette souffrance intérieure qui
nous poursuit jusque dans l´âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les
impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dénature dans notre
bouche tout ce que nous essayons de dire, et ne nous permet de nous exprimer que
par des mots vagues ou une ironie plus ou moins amère, comme si nous voulions nous
venger sur nos sentiments mêmes de la douleur que nous éprouvons à ne pouvoir les
faire connaître. Je ne savais pas que, même avec son fils, mon père était timide,
et que souvent, après avoir longtemps attendu de moi quelques témoignages d
´affection que sa froideur apparente semblait m´interdire, il me quittait les yeux
mouillés de larmes, et se plaignait à d´autres ______ je ne l´aimais pas.
4. a)Trouvez un mot qui puisse remplacer suites dans le contexte donné. (l.__)
b)Formulez des phrases avec suite comme synonyme de: escorte,
continuation, série, résultat.
c)Rappelez-vous les constructions suivantes. Introduisez-les dans de petits
contextes.
• par suite
• tout de suite
• à la suite de
• et ainsi de suite
5. Imaginez une situation dans laquelle vous donnez votre avis sur quelque chose
en employant à cet égard. (3-5 lignes).
6. Malheureusement (l.__) Exprimez à l´aide de deux locutions la même chose et le
contraire.
7. Remplacez tendre (l.__) par: a) affectueuse; b) caressante; c) apaisante.
8. Sur le modèle: il avait dans l´esprit quelque chose d´ironique , écrivez deux
phrases en remplaçant ironique par d´autres adjectifs.
9. Trouvez un antonyme pour hors de.
10. Froid (l.__) Trouvez dans le texte un mot de la même famille.
11. Remplacez les constructions suivantes par les adverbes correspondants.
• avec impatience
• d´une manière pénible
12. a) Trouvez dans le texte les verbes à l´infinitif passé.
b) Écrivez des phrases avec des verbes à l´infinitif passé précédés par les
prépositions: après, sans, pour.
13. Trouvez dans le texte un synonyme pour entrevue.
14. Exprimez d´une autre manière en évitant l`inversion.
…à peine étions -nous en présence l´un de l´autre, qu´il y avait en lui quelque
chose de contraint que je ne pouvais m´expliquer.
15. Indiquez la famille de mots de venger.
16. Donnez le contraire de ironie amère.
17. Je ne savais pas alors ce que c´était la timidité
Quel est le rapport entre les deux propositions de la phrase?
a) antériorité; b) simultanéité; c) postériorité;
Test no.21
Lisez le texte:
Le jardin de Cuverville, où j’écris ceci, n’a pas beaucoup changé. Voici le rond
point entouré d’ifs taillés, où nous jouions dans le tas de sable ; non loin, dans
“l’allée aux fleurs”, l’endroit où l’on avait aménagé nos petits jardins; à
l’ombre d’un tilleul argenté, la gymnastique où Emmanuèle était si craintive,
Suzanne au contraire si hardie; puis, une partie ombreuse, “l’allée noire”, où
certains ___soirs, après dîner, se cachait mon oncle; les autres soirs il nous
lisait à haute voix un interminable roman de Walter Scott.
Devant la maison, le grand cèdre est devenu énorme, dans les branches _____ nous
nichions et passions des heures; chacun de nous s’y était aménagé une chambre; on
se faisait de l’une à l’autre des visites, puis, du haut des branches, avec des
nœuds coulants, des crochets, on pêchait; Suzanne et moi nous montions tout en
haut, et de la cime on criait à ceux des régions inférieures: “On voit la mer! On
voit la mer!” - En effet, quand le temps était clair, on apercevait la petite
ligne d’argent qu’elle faisait à quinze kilomètres de là.
Non, rien de tout cela n’a changé, et je retrouve au fond de moi sans peine le
petit enfant que j’étais. Mais il n’est ici d’aucun intérêt de remonter trop loin
en arrière: lorsque Emmanuèle et Suzanne _____ me retrouver à Paris au moment de
la mort de mon père, les amusements de la première enfance déjà cédaient à
d’autres jeux.
a b c d e f g
VRAI
FAUX
Test no.22
Lisez le texte:
4. Dans cerisier, le nom de l’arbre est formé sur le nom du fruit, à l’aide du
suffixe – ier. Certains mots de la liste suivante ne suivent pas cette règle.
Lesquels ? pommier, rosier, fraisier, framboisier, oranger, poirier, prunier,
pêcher
5. a) Indiquez le temps du verbe éclore ;
b) Quel est le nom de la même famille ?
6. Trouvez deux antonymes dans le premier paragraphe.
7. Faites des phrases avec trois sens différents du verbe élever.
8. Las (l.__) a) Donnez le féminin de cet adjectif ; b) Trouvez un synonyme pour
ce contexte parmi : rrité, ennuyé, fatigué, dégoûté
9. Donnez un adverbe qui puisse remplacer la locution sans doute.
10. C’est pourquoi j’installai le nid dans une cage. Transformez la phrase à
l’aide de aussi, en gardant le même sens.
11. Des pleins becs de chenilles.
- Indiquez une construction équivalente.
- Le mot bec est présent aussi dans plusieurs expressions. Traduisez-les à l’aide
de votre dictionnaire :
a. rester le bec dans l’eau ;
b. se défendre bec et ongles ;
c. avoir une prise de bec avec quelqu’un ;
d. un blanc bec.
12. S’ils étaient libres, ils s’envoleraient. Transformez cette phrase en
employant le plus-que-parfait après si.
13. Qu’ils passent un dernier jour (l.__ )
- Quel est le mode du verbe ? a) indicatif ; b) subjonctif ; c) impératif.
14. Donnez la famille du mot témoin.
15. Indiquez toutes les formes de l’adjectif vieux.
16. Rouge sang et jaune soufre. Dans les adjectifs composés de couleur, le second
terme est souvent un nom, comme dans ces deux exemples. Voici une liste de noms :
azur, épinard, ciel, horizon, jade, pétrole, cerise, citron, coquelicot, tomate,
écrevisse. Avec bleu, rouge, jaune, vert comme premier terme, et ces noms comme
deuxième terme, formez des adjectifs composés de couleur.
17. Expliquez : Les petits sont assez drus ( l. _).
18. Cochez la bonne case :
a. L’enfant achète une cage qu’il installe dans sa chambre.
b. Les chardonnerets avaient fait un beau nid sur la branche d’un cerisier.
c. L’enfant veut laisser les oiseaux s’envoler.
d. Le père aime les oiseaux en liberté.
e. Les petits chardonnerets sont bien nourris par leurs parents.
f. Il y a des disputes violentes entre le père et le fils sur le thème des oiseaux
en cage.
a b c d e f
VRAI
FAUX
Test no.23
Lisez le texte :
J’étais enfant et je jouais près de la case de mon père. Quel âge avais-je en ce
temps-là ? Je ne me rappelle pas exactement. Je devais être très jeune encore :
cinq ans, six ans peut-être. Ma mère était dans l’atelier, près de mon père, et
leurs voix me parvenaient, rassurantes, tranquilles, mêlées à ______des clients de
la forge et au bruit de l’enclume.
Brusquement j’avais cessé de jouer, l’attention, toute mon attention, captée par
un serpent qui rampait autour de la case, qui vraiment paraissait se promener
autour de la case ; et je m’était bientôt approché. J’avais ramassé un roseau qui
traînait dans la cour – il en traînait toujours, qui se détachaient de la
palissade de roseaux tressés qui enclôt notre concession – et, à présent,
j’enfonçais ce roseau dans la gueule de la bête. Le serpent ne se dérobait pas :
il prenait goût au jeu ; il avalait lentement le roseau, il l’avalait comme une
proie, avec la même volupté, me semblait-il, les yeux brillants de bonheur, et sa
tête, petit à petit, se rapprochait de ma main. Il vint un moment où le roseau se
trouva à peu près englouti, et où la gueule du serpent se trouva terriblement
proche de mes doigts.
Je riais, je n’avais pas peur du tout, et je crois bien que le serpent n’eût
beaucoup tardé à m’enfoncer ses crochets dans les doigts si, à l’instant, Damany,
l’un des apprentis, ne fût sorti de l’atelier. L’apprenti fit signe à mon père, et
aussitôt je me sentis soulevé de terre : j’étais dans les bras d’un ami de mon
père !
Autour de moi, on menait grand bruit : ma mère surtout criait fort et elle me
donna quelques claques. Je me mis à pleurer plus ému par le tumulte qui s’était si
opinément élevé, que par les claques que j’avais _______. Un peu plus tard, quand
je me fus un peu calmé et qu’autour de moi les cris eurent cessé, j’entendis ma
mère m’avertir sévèrement de ne plus jamais recommencer un tel jeu ; je le lui
promis, bien que le danger de mon jeu ne m’apparût pas clairement.
Ø Selon vous, dans quel pays cette scène se déroule-t-elle ? Relevez les termes du
texte qui permettent de situer la scène.
Ø Quels sont les adultes qui sont cités dans le texte ? Qu’est-ce qu’ils font ?
Ø L’enfant a-t-il bien compris le danger d’un tel jeu et ses conséquences
possibles ?
Ø Commentez la réaction de l’enfant et celle des adultes. Sont-elles différentes ?
Ø Quelle est l’attitude de la mère ? Relevez dans le texte les trois actes précis
qu’elle accomplit.
Ø Comment pourriez-vous caractériser le jeu de l’enfant ?
Ø Aimez-vous les animaux ? Précisez les raisons de votre attachement.
Ø Comment avez-vous découvert le monde des animaux ? Quels animaux ont attiré les
premiers votre attention ? Répondez à ces questions dans une dizaine de lignes.
Ø Si vous aviez la possibilité de vous transformer pour un jour en animal, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ? Racontez cette journée de votre nouvelle vie.
Test no.24
Lisez le texte :
Il ne devait pas être plus de six heures du matin. Il avait un peu gelé pendant la
nuit. C’était marée basse. Je fus surpris de voir que plus loin, sur la gauche, il
n’y avait pas de rochers mais seulement une grande étendue de vase sableuse,
découverte par la marée. En l’observant, je repérai un grouillement familier à la
limite de l’eau. Je m’approchai un peu pour mieux voir, puis je revins à toute
allure à la cabane.
Pat était assis, se frottant les yeux.
-- Des anguilles ! clamai-je. Des millions d’anguilles. Viens vite.
Il bondit derrière moi. Quand il les vit, il ne put en croire ses yeux. Elles
étaient bien là, par douzaines, flottant à la surface de l’eau, sans défense. Nous
savions que les anguilles sont sans force dans les petits matins glacés et c’était
souvent de bonne heure que nous allions en chercher. Mais jusqu’ici, ni l’un ni
l’autre n’en avions _____ autant à la fois.
-- Ce serait stupide de laisser perdre ces anguilles. Il faut amener les tonneaux
jusqu’ici, au bord de l’eau et les fourrer dedans, n’importe comment. Si le soleil
se met à chauffer un peu, tout le tas nous échappera.
Nous avons fait rouler les lourds barils de bois dur et cerclés de fer, jusqu’à la
grève rocheuse. Les traîner sur les rochers fut un vrai cauchemar. Nos pieds nus
étaient douloureux et saignants, nos mains étaient à vif quand nous avons enfin
réussi à dresser nos deux tonneaux en bordure de l’eau.
Les anguilles nous avaient_________. L’eau était glaciale quand nous _______ avons
mis les pieds, mais nous n’avions pas le temps d’_________ penser.
Ellis DILLON, L’île des chevaux
Test no.25
Lisez le texte:
Test no.26
Lisez le texte :
21. Reliez par une flèche les éléments de ces deux colonnes, afin d’établir les
correspondances :
a. Les enfants a. affronte les tigres et les lions.
b. Le chapiteau du cirque b. a un cou long et de longs pieds.
c. Les bosses des chameaux c. est un appareil composé d’une barre
suspendue entre deux cordes.
d. Les spectateurs d. contiennent des réserves de graisse.
e. Le programme e. tournèrent les yeux vers le singe.
f. Le trapèze f. a été élevé dans notre village.
g. La girafe g. retiennent leurs souffles.
h. Une dompteuse h. présente les détails du spectacle.
22. Voici plusieurs noms désignant des animaux. Choisissez de cette liste le mot
convenable pour compléter les comparaisons : coq, chien, carpe, oie, mulet, pie,
corbeau, abeille, singe, bœuf, renard.
Laborieux comme une …………
Fort comme un ………………….
Matinal comme un ………………
Rusé comme un …………………
Bête comme une ……………….
Noir comme un …………………
Malin comme un ………………..
Bavard comme une ……………
Fidèle comme un ………………
Têtu comme un…………………
Muet comme une ………………
23. Complétez les propositions à l’aide des mots suivants : loup, lièvre, chien,
poule.
Quelle peur ! J’ai encore la chair de ………………………….
Je n’ai rien mangé aujourd’hui, j’ai une faim de ……………
Quel temps ! Il fait un froid de ………………………………….
Il ne faut jamais courir deux …………… à la fois.
Test no.27
Lisez le texte:
a b c d e f
VRAI
FAUX
Ø Qu’est-ce que les parents peuvent-ils découvrir en regardant leurs enfants jouer
? Donnez quelques exemples.
Ø Relisez la dernière phrase. Êtes-vous d’accord ou non ? Argumentez vos
considérations en vous appuyant sur des exemples précis.
Ø Parlez d’un jeu ou d’un jouet dont vous vous souvenez avec grand plaisir.
Ø Réalisez un essai à partir de l’affirmation : “C’est en jouant que l’enfant
“appréhende” le monde qui l’entoure”.
Test no.28
Lisez le texte:
a b c d e f
VRAI
FAUX
Test no.29
Lisez le texte :
Dans notre maison d’Ales, j’étais un enfant humilié mais, au Vigan, chez ma grand-
mère Aldebert, j’étais un petit seigneur de la montagne.
Mes parents m’envoyaient chez elle, pour les vacances, huit jours avant la Noël
jusqu’au Nouvel an, deux ou trois semaines pour Pâques, trois ou quatre mois
pendant la saison d’été. Quand ma mère était trop mauvaise ____ que j’avais eu mal
à l’oreille, ils me renvoyaient encore au Vigan, dix jours par-ci, dix jours par-
là, d’un dimanche à l’autre dimanche, en rognant sur le lundi. J’ai passé plus de
temps dans la maison de grand-mère que dans _____ de mes parents, et ce temps m’a
semblé à la fois plus long et plus court.
Le plus souvent, ma mère m’accompagnait, en prenant un aller-retour, pour
_________ mon père seul trop longtemps. Quelquefois, elle me confiait à une amie
qui me surveillait pendant le voyage. Mais dès que j’……. sept ou huit ans, elle me
laissa partir seul.
Le train sortait d’Ales en suivant une immense courbe d’où l’on découvrait le lit
du Gardon, vaste et vide entre ces monticules d’ordures. Derrière ses quais,
élevés comme des remparts, la ville avait l’air d’une citadelle, dominée par la
prison du fort Saint-Jean.
Le plus souvent, j’arrivais par le dernier train, celui de dix heures du soir. Il
faisait nuit, même pendant les vacances de l’été. Les étoiles brillaient dans
l’étonnoir renversé de hautes montagnes. J’entrais dans un monde clos, un jardin
fermé _____ le grand tunnel de Sumène était la porte monumentale. Le tunnel passé,
l’air changeait de goût.
Ø Imaginez une situation dans laquelle vous prenez un aller – retour ( 3 lignes).
Ø Commentez : le temps m’a semblé à la fois plus long et plus court.
Ø Trouvez dans le texte les mots qui nous font penser aux construction du Moyen –
Âge.
Ø Essayez d’imaginer dans une dizaine de lignes l’atmosphère qui régnait dans la
maison d’Ales.
Ø Relisez les deux descriptions du texte et analysez-les.
Ø Donnez une suite à ce texte. Proposez aussi un titre suggestif.
Ø Avez-vous jamais ressenti une autre maison comme un autre univers, bien
différent de celui de votre maison ? Parlez-en.
Ø Gardez-vous le souvenir des vacances passées chez vos grands-parents ? Parlez-
en. Sinon, écrivez une rédaction intitulée : Les plus belles vacances.
Ø Comment préférez-vous passer les jours de fête ? Chez vous ou chez vos grands-
parents ? Justifiez votre réponse.
Ø Réalisez une enquête dans votre classe ayant comme sujet : Que préférez-vous
faire pendant les vacances ? a) rester chez vous ; b) aller quelque part avec vos
parents ; c) aller quelque part avec vos ami. Demandez à vos copains de justifier
leurs réponses. Interprétez les résultats.
Test no.30
Lisez le texte :
-- Nous sommes heureux de votre venue, dit mon père, mais nous ne vous attendions
pas…..Vous avez donc abandonné Rose et le bébé ?
-- Mon cher Joseph, dit l’oncle, je ne pouvais pas les conduire à la messe de
minuit, à laquelle je n’ai jamais manqué d’assister depuis mon enfance. Et d’autre
part, il n’eût pas été raisonnable de rentrer à la maison vers une heure du matin,
en prenant le risque de les réveiller. J’ai donc choisi d’entendre la messe de
Noël dans l’église de la Treille, et de monter célébrer avec vous la naissance du
Sauveur !
Je trouvai qu’il avait eu une heureuse idée, car je déshabillais déjà les marrons
glacés, sous les yeux de Lili qui n’en avait encore jamais ______.
--Cette messe, dit l’oncle, a été très belle. Il y avait une crèche immense,
l’église était tapissée de romarins en fleurs, et les enfants ont chanté
d’admirables noëls provençaux du quatorzième siècle. C’est pitié que vous n’y
______ !
-- Je n’y serais allé qu’en curieux, dit mon père, et j’estime que les gens qui
vont dans les églises pour le spectacle et la musique ne respectent pas la foi des
autres.
-- Voilà un joli sentiment, dit l’oncle. D’ailleurs, venu ou non, vous y étiez
tout de même ce soir.
Et il se frotta les mains joyeusement.
-- Et comment y étais-je ? demanda mon père sur un ton un peu ironique.
-- Vous y étiez avec toute votre famille, parce que j’ai longuement prié pour vous
!
À cette annonce imprévue, Joseph ne sut que répondre, mais ma mère fit un beau
sourire d’amitié tandis que l’oncle se frottait les mains de plus en plus vite.
-- Et quelle faveur avez-vous demandée au Tout-Pouissant ? dit encore Joseph.
-- La plus belle de toutes : je l’ai supplié de ne pas vous priver plus longtemps
de sa Présence, et de vous envoyer la Foi.
L’oncle avait parlé avec une grande ferveur, et ses yeux brillaient de tendresse.
4. Trouvez les noms dérivés des verbes suivants : venir, partir, sortir, entrer,
attendre.
5. Indiquez l’adverbe de la famille du mot heureux.
6. Minuit est formé à l’aide d’un préfixe qui signifie à moitié, à demi, au milieu
de. On le rencontre souvent joint à certains mots par un trait d’union. Trouvez
trois mots composés de cette manière.
7. Il n’eût pas été raisonnable.
a. Identifiez la forme verbale soulignée.
b. Remplacez-la par une autre, plus courante.
8. a) Connaissez-vous les deux sens du mot jamais ? illustrez-les dans de petites
phrases.
b) Quel est le sens des expressions : à jamais, pour jamais ?
9. Remplacez à pitié par une expression ayant le même sens.
10. a) Trouvez des synonymes pour tout de même. (l.___)
b) Mettez en roumain les expressions suivantes : de même que, être à même de, à
même +nom , de même.
11. Trouvez les homonymes du mot foi et employez-les dans des phrases.
12. Quel est le mot substitué par le pronom adverbial Y (l.___).
13. Expliquez pourquoi le mot foi est écrit avec majuscule. (l.____).
14. Cochez la bonne case :
a. Joseph ne manquerait pour rien au monde la messe de minuit.
b. Ce jour-là l’église était en fête.
c. Le 25 décembre, le monde chrétien fête la naissance de Jésus.
d. Toute la famille attendait l’arrivée de l’oncle.
e. L’oncle avait prié pour la famille de Joseph.
f. Joseph se frottait les mains de plus en plus vite.
a b c d e f
VRAI
FAUX
Test no.31
Lisez le texte :
Avant de se coucher, les trois enfants ______dans la cour, ils ont observé le
ciel, comme des marins qui prévoient la tempête.(…)
Maintenant, au creux de leur lit, ils écoutent, ils attendent, ils épient.
- S’il pouvait neiger, quel merveilleux bonheur! pensent-ils en s’endormant.
Hélas! rien n’est plus silencieux qu’un flocon de neige. Cela tombe du ciel,
discret, plus discret qu’un papillon d’été, cela se couche sur le sol, mollement,
sans aucun bruit.
Nos trois amis ont beau écouter de toutes leurs forces : rien. Rien, si ce n’est
le craquement d’un vieux meuble qui se prépare à dormir; rien, si ce n’est quelque
bourrasque de vent qui toque au carreau; rien, si ce ne sont les bruits
innombrables d’une nuit de silence.
Une cloche tinte. Déjà dix heures. Neigera-t-il? Ne neigera-t-il pas?
Malgré mille efforts d’attention, les paupières se ferment. Le meuble craque. Le
vent toque à la vitre. La nuit mène ses bruits habituels.
Bientôt, dans leurs grands lits de chêne, trois petits enfants s’endorment, la
tête pleine de rêves blancs…
Le prodige s’est accompli. Dès la pointe du jour, une pâleur plus blanche à la
fenêtre a indiqué qu’il ______.
Claudie, levée la première s’est précipitée sur ses deux frères. À grands renforts
de bourrades, de coups de poing, elle les ______.
_Debout, debout paresseux! Venez voir, venez vite, il a neigé, je vous dis qu’il a
neigé….
Jamais personne n’a vu Pierrot se lever si rapidement. Lui, qui d’ordinaire
lambine, bougonne, se prélasse dans la tiédeur des draps, en deux temps et trois
mouvements, le voilà le nez à la vitre. Il en demeure émerveillé, la bouche
entrouverte, n’en pouvant croire ses yeux. Car ici, c’est de la vraie neige, pas
de la neige de la ville, toujours sale et noirâtre. C’est une neige blanche,
blanche, plus blanche que le blanc… Avec soin, elle a enrobé les plus petites
branches des arbres, elle s’est accrochée à la moindre épine, ne voulant rien
laisser qui ne ___ d’une blancheur immaculée.(..)
Les trois enfants sont là, immobiles, comme étourdis. Tout est si parfait, si pur,
qu’aucun des trois n’ose s’y risquer le premier. Il leur semble qu’ils vont abîmer
quelque chose de parfaitement beau. Ils contemplent, là, éblouis de tant de
blancheur, de tant de perfection.
Ø Les enfants désirent ardemment qu’il neige. Quels sont les détails du texte qui
prouvent cette affirmation?
Ø Quelle est la première réaction des enfants devant le tapis de neige?
Ø La neige est immaculée. Par quels procédés l’écrivain met-il en évidence cette
idée?
Ø Pierrot est ou non habitué à se lever de bonne heure? Soulignez les phrases qui
expriment cette idée.
Ø Trouvez un détail dans le texte qui prouve que les enfants ne se trouvent pas
dans une ville.
Ø Expliquez : Ici c’est de la vraie neige.
Ø Une merveilleuse journée d’hiver . Rédigez à ce sujet une vingtaine de lignes,
sous la forme d’une page de journal.
Test no.32
Lisez le texte :
4. Tous les matins, il en venait un ….. (l.___). Quel mot remplace ici le pronom
en ?
5. Quelle est la différence de sens entre ressembler et rassembler ?
Complétez les points par les formes convenables de ces deux verbes.
Avec ses arbres et ses allées, la cour …… à un jardin.
Le guide ……. les excursionnistes pour leur présenter le château.
Les élèves sont déjà …… devant le lycée.
La jeune fille …….. à sa mère.
Les adolescents voudraient ……. aux vedettes.
Tu passes sans raison d’un sujet à un autre, il faut ……. tes idées.
Donnez ensuite les noms qui correspondent à ces deux verbes.
6. La veille signifie : a) un jour après ; b) un jour avant ; c) il y a peu de
temps.
7. ……….. quand il devait être joyeux et beau (l.___).
Précisez ce que le verbe devoir exprime dans cet exemple : a) l’obligation, la
nécessité ; b) la possibilité, la supposition ; c) une possibilité portant sur le
futur.
Faites entrer dans des phrases ce verbe avec les deux autres sens.
8. …….. on le savait d’avance en le voyant. (l.___).
Précisez la valeur du pronom en italique. Indiquez le mot ou le groupe de mots que
ce pronom remplace dans les deux cas.
9. Mettez au féminin les adjectifs suivants : gris, grave, bleu, trempé, clair,
rieur, vif.
10. Un pays sans allées, lisse et beau ….(l.___).
Remplacez lisse par un mot ou une expression ayant le même sens.
11. Quels sont les sens du mot nappe ? Faites entrer dans des phrases ce mot.
12. Les branches …… pendaient lourdement (l.___).
Quel est le sens du verbe pendre dans ce contexte ? a) être suspendu ; b) tomber
trop bas ; c) s’accrocher.
13. Éblouissantes. Donnez le verbe et le nom de la même famille.
14. Donnez l’antonyme de l’adjectif étroit,-e.
15. Je m’inventais plus petite que les moineaux (l.___) signifie : a) je me
transformais ; b) je devenais ; c) je découvrais ; d) je m’imaginais.
16. Donnez un synonyme pour étincelant.
17. Expliquez : à perte de vue.
18. Donnez le synonyme du mot demeure.
19. Dans la subordonnée conditionnelle introduite par si, remplacez le présent du
conditionnel par le conditionnel passé.
20. Reliez les éléments de ces deux colonnes pour préciser les sens du verbe
suivre dans les exemples ci-dessous :
a. Les jours se suivent. a. se conformer à, imiter.
b. Il a suivi ses parents en excursion. b. s’enchaîner.
c. Il faut suivre la lisière du bois. c. venir après.
d. Les raisonnements se suivent. d. épier, surveiller.
e. Il suit de là que vous ne prenez pas e. se succéder.
les choses au sérieux.
f. Un agent de police faisait suivre le f. accompagner.
malfaiteur.
g. C’est un exemple à suivre. g. résulter
h. Ils suivent des cours de h. y assister assidûment
perfectionnement
i. Les bagages suivront, j’en suis sûr. i. aller dans une direction
déterminée.
21. Donnez le nom qui correspond au verbe suivre.
22. Prenant appui sur le texte, continuez les phrases :
Le jardin était ………………………
Les branches des arbres …………
Les oiseaux ………………………..
Les salles du château ……………..
Si la fillette avait vu la Fée ………...
23. Barrez ce qui est faux :
a. L’enfant se réveille dans une autre maison que la sienne.
b. On avait détruit le jardin pendant la nuit
c. Les oiseaux avaient quitté le jardin pour se réfugier dans la Cathédrale.
d. Le jour entrait dans la chambre comme une surprise.
e. L’enfant imaginait des châteaux grâce aux métamorphoses crées par la neige.
f. L’enfant sort avec ses amis faire de la luge
g. Tout le tableau est une féerie ; l’enfant en est émerveillé.
a b c d e f g
VRAI
FAUX
27. Nommez les oiseaux noirs et gris dont il s’agit à un certain moment dans le
texte.
28. En cherchant des comparaisons justes, dites comment sont les arbres, les
toits, les rues un jour de neige.
On dirait que …….
Ø Le jour se révèle à l’enfant sous des aspects différents. Trouvez le passage qui
exprime cette idée. Citez ces aspects sous forme d’adjectifs.
Ø Il y a dans le texte plusieurs noms communs que l’écrivain écrit avec majuscule.
Lesquels ? Pourquoi ?
Ø Qu’est –ce que vous comprenez par : il n’y avait plus de Jardin ?
Ø Dites vos sentiments et vos réactions devant un grand spectacle de la nature que
vous avez pu observer.
Test no.33
Lisez le texte:
Le jour que nous reçûmes la visite de l’économiste, nous faisions justement nos
confitures de cassis, de groseille et de framboise.
L’économiste, aussitôt, commença de m’expliquer avec toutes sortes de mots, de
chiffres et de formules, que nous avions le plus grand tort de faire nos
confitures nous-mêmes, que s’était une coutume du Moyen Âge, que, vu le prix du
sucre, du feu, des pots et surtout de notre temps, nous avions tout avantage à
manger les bonnes conserves qui nous viennent des usines, que la question semblait
tranchée, que, bientôt, personne au monde ne commettrait plus jamais ______ faute
économique.
-- Attendez, monsieur ! m’écriai-je. Le marchand me vendra-t-il ce que je tiens
pour le meilleur et le principal ?
-- Quoi donc ? fit l’économiste.
-- Mais l’odeur, monsieur, l’odeur ! Respirez : la maison ________ entière est
embaumée. Comme le monde serait triste sans l’odeur des confitures !
L’économiste, à ces mots, ouvrit les yeux d’herbivore. Je commençais de
m’enflammer.
-- Ici, monsieur, lui dis-je, nous faisons nos confitures uniquement pour le
parfum. Le reste n’a pas ____ importance. Quand les confitures sont faites, eh
bien ! monsieur, nous les jetons.
J’ai dit cela dans un grand mouvement lyrique et pour éblouir le savant. Ce n’est
pas tout à fait vrai. Nous mangeons nos confitures, en souvenir de leur parfum.
Ø Quel conseil donne l’économiste à ceux qui fabriquent eux-mêmes leurs confitures
? Comment qualifie-t-il ce fait ? Précisez ses arguments.
Ø Quelles sont les raisons de l’auteur ? L’économiste peut-il les comprendre ?
Ø Soulignez la phrase qui met en évidence l’ironie de l’auteur à l’égard de
l’économiste.
Ø Le livre dont on a tiré le fragment s’appelle Fables de mon jardin. Qu’est-ce
qu’une fable ? En quoi ce texte est-il une fable ?
Ø Le texte présente deux opinions différentes. Quel point de vue partagez-vous ?
Ø Comme le monde serait triste sans…. Complétez la phrase selon votre fantaisie.
Essayez d’écrire ensuite, à votre tour, une fable autour du thème que vous avez
proposé. Imaginez la situation mettant en scène les mêmes personnages.
Test no.35
Lisez le texte :
Dans l’épicerie, Ali attend près d’un rayon, son grand sac à la main. Des gens
entrent, sortent, se servent, réclament, payent, se succèdent, se pressent autour
d’eux sans les voir. On ne _____ demande rien, il attend. Enfin, Djamil fait
remarquer à son père :
-- Tout le monde se sert seul ici … Tu devrais en faire autant.
Ali hésite, regarde. Un homme, arrivé bien après eux, prend quelques articles ici
et là, passe à la caisse, repart.
-- Tu as raison.
Ali se met, lui aussi, à parcourir les présentoirs, remplit son sac de
victuailles. Brusquement, un cri éclate :
-- Eh, dis ! Que me voles-tu là-bas !
L’épicière, toute ronde, se précipite, arrache des mains d’Ali le couffin déjà
plein à moitié. Ali, cramoisi, bredouille :
-- Mais je te vole rien ! Je fais comme tout le monde !
-- Comme tout le monde ! On les connaît, les Arabes, allez !
-- Mais je te jure que je ne prenais rien !
-- Ça va, ça va ! Passe à la caisse maintenant ____ j’appelle les gendarmes ………
-- Oui, oui ! Je te paie tout de suite.
Ali est atterré. Djamil s’est fait tout petit dans un coin, il ne comprend plus.
Ce monde est fou, complètement fou !
-- On se croyait dans un libre service, sans doute !
-- Mais non, voyons ! On se prenait pour quelqu’un du pays ……
-- Ah, ah !
-- Dès que j’en ai un ou deux dans la boutique, je ne vis plus !
--Quand même, le village était plus tranquille avant ; je ne comprends pas le père
Bennière.
-- Dites, quatre, qu’il y en a cette année ! Cinq avec le gosse !
-- Sa maison doit être belle, tiens !
-- Sans compter que plus personne n’ose aller se promener par là-haut, maintenant.
Il reste deux clients dans la boutique, et tandis que l’épicière fait le _____
d’Ali, avec sa petite machine à calculer, les langues vont bon train …Djamil
s’approche de son père, s’accroche à sa veste. Ne plus entendre, s’il pouvait ne
plus entendre ! Ne plus voir leurs visages de haine, s’il pouvait être aveugle !
-- Trente-neuf francs, et ne recommence jamais plus, hein ?
Ali, au comble de la confusion, détourne les yeux et répond comme un enfant pris
en faute :
-- Oui, oui ! Je te jure.
Fébrilement, il dépose un billet sur la caisse, ramasse la monnaie que l’épicière
pousse vers lui, et se sauve bien vite, entraînant Djamil.
-- Vous avez vu sa tête ? Je n’aimerais pas le rencontrer seule au coin d’un
bois !
Ø Relevez les mots qui expriment la honte ressentie par Ali. Que-ce qui, dans
cette situation, explique ce sentiment ?
Ø Pourquoi l’épicière accuse-t-elle Ali de voler, alors qu’il ne fait qu’agir
comme les autres clients ?
Ø Quels sentiments éprouve Djamil, l’enfant d’Ali, pendant cet événement ?
Ø À quel moment précis se rend-on compte que les deux Arabes ont face à eux un
bloc de personnages solidaires dans la haine ?
Ø Le père Bennière est un horticulteur qui emploie et loge Ali et Djamil. Que
pensent les villageois à ce sujet ? Lisez les phrases qui expriment cette idée.
Ø Que pensez–vous de l’attitude de l’épicière et de celle des autres personnes ?
Comment la nommeriez-vous ?
Ø Imaginez la situation suivante : vous prenez part à cette scène et, ne pouvant
plus supporter un tel ´ traitement », vous finissez par vous révolter contre ces
personnages ridicules. Vous défendez les droits de l’Arabe, vous parlez pour lui
devant les autres. Imaginez le dialogue.
Test no.36
Lisez le texte :
Je leur ai fait visiter le magasin de fond en comble, étage par étage, y compris
la réserve. Je leur ai tout montré – jusqu’à la plus petite armoire, jusqu’au
moindre guéridon. Et je parlais, je parlais ! J’avais senti la grosse vente en
perspective et je la voulais de toutes mes forces. Ils n’étaient pas tellement
plus âgés que moi. Nous avons très vite sympathisé. Cela les rassurait d’avoir
affaire à quelqu’un d’aussi jeune. Ils devaient penser que ça ne portait pas à
conséquence. Je les amusais, quoi ! Bientôt, ils se sont mis à rêver tout haut. ´
On pourrait mettre ce divan transformable dans la pièce rose, disait la jeune
femme ; cela ferait un lit de secours pour les amis.»
Et comme ça, peu à peu, ils se sont dégelés et ils ont commencé à choisir tout ce
qu’il fallait pour se meubler de A jusqu’à Z. Moi, je me disais que j’allais faire
une vente comme je n’en avais pas _________ et je notais fébrilement leurs
commandes. Nous nous sommes promenés pendant plus de quatre heures – jusqu’à sept
heures et demie. À ce moment-là, le total atteignait 35.000 francs. Une véritable
fortune pour l’époque. Je ne me tenais plus de joie.
Alors savez-vous ce qu’a fait l’homme ? Il a tiré sa montre de son gousset et il a
dit très vite ; ´ Sept heures trente déjà ! Il faut que nous nous sauvions. Nous
devons aller ce soir à l’Opéra. Nous avons à peine le temps de passer à l’hôtel
nous habiller. Nous reviendrons demain matin pour conclure ».
J’en ai eu des sueurs froides. Je me suis dit : ´C’est fichu». J’étais tombé sur
le plus mauvais client qui _____, ou sur le plus dangereux joueur si vous préférez
: celui qui entre à fond dans votre jeu , celui qui vous laisse le conduire
jusqu’au bord de l’acte d’achat et qui se dérobe à la dernière seconde. C’est un
coup pratiquement sans appel. Vous ne pouvez pas vous fâcher. Vous ne pouvez même
pas avoir l’air de mettre en doute la bonne foi du client ; vous êtes prisonnier
du climat du sympathie que vous avez établi avec lui ; d’ailleurs il est sincère
quand il dit qu’il reviendra. Mais de mémoire de vendeur de meubles on n’a jamais
vu personne revenir dans ces cas-là. J’avais raté ma vente de rêve.
C’est alors que sans y réfléchir j’ai fait quelque chose que j’ai souvent fait
ensuite dans ma vie : j’ai eu le réflexe. Ça m’est venu sans que je _____ comment,
en un quart de seconde.
Test no.37
Lisez le texte :
4. Expliquez l’emploi des adjectifs vieil, vieille dans les premières lignes de ce
texte. Complétez ensuite les points par les formes convenables du même adjectif :
une ……… habitude ; un ……… ami ; un ………. soldat ;
un ………. homme ; les ……… jours ; un……..meuble ; les ………. rues.
5. C’étaient des réduits sombres (l.___). Quel est, dans ce contexte, le sens du
mot réduit ? S’agit-il du même sens que dans un exemple tel un tarif réduit, des
prix réduits ?
6. Une clientèle qui, au fur et à mesure que les années passaient, devenaient des
amis patients. Si vous aviez à exprimer autrement cette idée, quelle construction
choisiriez-vous ?
a. Pendant que les années passaient, les clients devenaient des amis patients ;
b. Plus les années passaient, plus les clients devenaient des amis patients ;
c. Comme les années passaient, les clients devenaient des amis patients ;
7. Complétez les points par quelque ou quelques, selon le cas :
Il se trouve à ………… distance.
Pendant …………. temps, il s’est tu.
…………… habiles qu’ils soient, ils ne réussiront pas.
Il date depuis …….. cinquante ans.
………… personnes sont encore devant le théâtre.
8. Donnez un synonyme pour les renseignements.
9. Trouvez le verbe qui correspond à la nourriture.
10. Nous prendrons, comme exemple, un supermag, mais il en existe des variétés
infinies …… (l.___).
Qu’est-ce que le pronom en remplace dans cet exemple ?
a) des supermagasins ; b) un supermag ; c) des endroits où l’on vend de la
nourriture en grand.
11. Remplacez des foyers d’attrait par une expression ayant le même sens.
12. Faites entrer dans des phrases le mot foyer. Connaissez-vous plusieurs sens de
ce mot ?
13. Remplacez ordinairement par un autre adverbe ayant le même sens.
14. Donnez l’antonyme de l’entrée.
15. Indiquez le verbe qui correspond au mot amas.
16. Choisissez le synonyme de disséminés : a) exposés ; b) étalés, présentés ; c)
répandus ; d) distribués.
17. Qu’est-ce que vous comprenez par l’énumération primitivement établie (l.___) ?
18. Elles oublient ou changent l’énumération primitivement établie (l.___).
Remplacez le groupe en italique par le pronom convenable. Mettez ensuite le verbe
au passé composé et récrivez la phrase.
19. Les produits suivants se trouvent dans un rayon de gâteaux. Deux pourtant
n’appartiennent pas aux produits de confiserie. Lesquels ?
les brioches, les chocolats, les glaces, les poivrons, les crèmes, les tartes, les
madeleines, les saucisses, les choux à la crème.
20. Donnez l’adjectif de la famille du mot gourmandise.
21. Donnez un synonyme pour la profusion. Précisez ensuite le sens de la locution
à profusion.
22. Précisez le sens de l’adjectif anarchique :
a) qui tient d’un intérêt croissant pour quelque chose ; b) qui tient de la
confusion et du désordre ; c) qui poursuit attentivement ses objectifs.
23. Faites entrer dans des phrases les expressions : saisir l’occasion ; saisir
les mains de quelqu’un ; saisir le message du texte.
24. Connaissez-vous les sens du verbe peser ? Trouvez-les, en traduisant les
exemples suivants :
Ce qu’elle peut peser, cette valise !
Ce paquet pèse deux kilos.
Il faut toujours peser le pour et le contre.
Elle ne pèse jamais ses paroles.
Vos conseils ont pesé sur ma décision.
Sa présence me pèse.
Il faut peser sur la pédale du frein.
25. Donnez la famille du verbe (s’) habituer.
26. La charcuterie est présentée en sachets fermés (l.___). Dans cet exemple,
charcuterie désigne : a) le rayon de charcuterie ; b) un produit de charcuterie ;
c) l’activité, le commerce du charcutier.
27. Donnez la famille du verbe (se) méfier.
28. Quel est le verbe qui correspond au nom préservation ?
29. Soulignez tous les verbes au subjonctif. Justifiez, pour chacun de ces cas,
l’emploi de ce mode.
30. Relevez les expressions du texte qui expriment les idées suivantes :
a. des couleurs qui plaisent, qui attirent ;
b. un regard rapide qui fait le tour de l’ensemble ;
c. un magasin exploité en libre-service et présentant une grande superficie de
vente ;
d. une présentation qui peut être séparée de l’ensemble ;
e. entretenir la gourmandise.
31. Choisissez l’un des mots en italique pour compléter les groupes ci-dessous :
boîte, bouteille, pot, paquet, sachet.
un ….. de café ; une ……. de vin ; une …… de conserve ;
un ……. de miel ; un …….. de confiture ; du thé en ………….
32. Reliez par une flèche les éléments de ces deux colonnes pour trouver les
produits qui correspondent à chaque boutique :
a. l’épicerie a. du pain, des croissants, des biscottes.
b. la charcuterie b. de la viande.
c. la boulangerie c. des conserves, du sucre, du riz, des épices.
d. la crémerie d. du jambon, des saucisses, du saucisson.
e. la boucherie e. des œufs et des produits laitiers ( du beurre,
du fromage, du lait).
33. Les vieilles épiceries. Cet adjectif, appliqué aux épiceries, se rapporte-t-il
seulement à l’âge de la boutique ? Qu’en pensez-vous ?
Test no.38
Lisez le texte :
Le grand magasin se présente comme un aide-mémoire de notre existence intime
particulière ; l’objet va par cette opération décisive qu’est l’achat, assumer une
fonction imprévue : une chemise changera l’homme qui la prend, son comportement.
Elle reflétera ses goûts et ses manies les plus secrètes, elle le prendra au piège
qui est ce besoin de renouvellement même dans nos rapports les plus étroits et à ´
usage domestique ».
Le grand magasin aide de cette manière maternelle ses clients pour cette
métamorphose et cette continuelle rénovation vestimentaire suivant les principes
admis par tous. L’acte d’achat peut aller de la prise brutale (occasion, solde,
etc.) aux hésitations les plus déconcertantes ; tout dépend de l’heure, de la
foule, des besoins. La plupart du temps, c’est un rapt. Il suffit que deux
personnes soient sur le même article pour qu’immédiatement la prise de possession
devienne plus violente, inhumaine, intolérable.
D’autre part, le grand magasin fait attention à cette volatilité de l’esprit ; il
a prévu l’échange, si féminin ; on aura aussi ce recours en rapportant l’article
mal choisi avec des excuses plus ou moins extravagantes ; mais il est peu fait
pour le caprice. Ce sont des endroits sérieux ; ordinairement l’achat est réfléchi
; seuls les soldes poussent la cliente à se conduire n’importe comment et à se
laisser guider par ses instincts les plus fantaisistes.
Il ménage les susceptibilités, met à l’abri celui qui, au détour d’une rue, est
entré avec ce besoin de trouver un objet qui puisse satisfaire sa nostalgie ou sa
fatigue du moment.
Le calme vient après l’achat, on oublie qu’on est pressé, on est sûr de soi,
l’achat légalise votre sortie, atteste que votre passage a été souhaité.
Il peut exister aussi devant les comptoirs une lente et paresseuse déambulation.
Le visiteur ou la visiteuse prend en main l’objet, le regarde, le rejette, le
reprend : pseudo-achat qui donne à la personne, grâce à son caprice, une
importance et un avantage sur autrui.
Le grand magasin, par ____ étendue et sa diversité, apporte aux hésitants comme
aux curieux le pouvoir d’apparaître dans une sérénité peut-être factice, en tout
cas salutaire, car il leur semble qu’ils se fondent dans un tout. Mais la fatigue
vient vite dans cette marche désordonnée entre les comptoirs, l’écœurement,
l’envie de fuir ces lieux ou l’achat, à cause de ses variétés, de ses différences
de qualité et de prix, trouble : nous arrivons à ____ être dépendants.
3. Montrez la différence entre un aide et une aide. Faites-les entrer dans des
phrases.
4. L’objet va par cette opération décisive qu’est l’achat, assumer une fonction
imprévue (l.__).
a. Précisez le temps du verbe.
b. Remplacez opération par choix et fonction par rôle et faites les
transformations qui s’imposent.
5. Elle reflétera ses goûts et ses manies les plus secrètes.
Remplacez le groupe en italique par le pronom convenable. Récrivez la phrase, en
remplaçant le futur simple par le passé composé (forme affirmative et négative).
6. Trouvez dans le texte un synonyme pour rénovation.
7. Les hésitations les plus déconcertantes (l.___). Choisissez le meilleur
synonyme pour le mot en italique parmi : a) démoralisantes ; b) déroutantes ;
c)bizarres ; d) surprenantes.
8. Cherchez le verbe correspondant au nom rapt.
9. Trouvez un synonyme pour immédiatement.
10. Remplacez ordinairement par une locution adverbiale ayant le même sens.
11. Les soldes se rapportent : a) à l’argent ; b) à la marchandise.
12. Formez des phrases avec les différents sens du verbe pousser.
13. Se fondent. Donnez l’infinitif du verbe.
14. a. L’écœurement signifie : a) l’enchantement ; b) la peur ; c) le dégoût.
b. Indiquez le verbe correspondant à ce nom.
15. Factice signifie : a) naturel ; b) artificiel ; c) sincère.
16. Trouvez dans le texte deux noms de la famille de visiter.
17. Déambulation signifie : a) agglomération ; b) marche sans but précis ; d)
léthargie.
18. a) Faites entrer dans des phrases les mots suivants : rapport, rapporteur,
rapporter.
b) Expliquez les expressions suivantes : s’en rapporter à qqn ; se rapporter à
qqn.
19. Choisissez de la colonne de droite l’équivalent du verbe rapporter pour
chacune des phrases suivantes :
a. Rapporte-moi les livres que je t’ai prêtés ! a. dénoncer
b. On a rapporté ce décret. b. restituer
c. Ils rapportent ce qu’ils ont vu. c. abroger
d. Il rapporte un masque d’Afrique. d. relater
e. On n’ose rien dire devant lui, il rapporte tout. e. attribuer
f. Il ne faut pas rapporter à un seul homme les f..apporter actions accomplies par
plusieurs. ( en revenant)
20. Donnez le féminin des mots suivants : vendeur, acteur, acheteur, conteur,
porteur, instituteur, voleur.
21. Dégagez les verbes au subjonctif et justifiez leur emploi.
22. Trouvez dans le texte des mots composés à l’aide de préfixes négatifs.
Test no.39
Lisez le texte :
1831…c’est la première machine à coudre; son utilisation est artisanale. Mais très
vite, l’ère industrielle arrive avec ses techniques. Simultanément, les
populations rurales envahissent la ville, là où il y a du travail. Les femmes
n’ont plus le temps de coudre. Un _______ marché apparaît : les premières
manufactures textiles fabriquent en série des vêtements bon marché. La confection,
ancêtre du Prêt-à-porter, est née.
Parallèlement, les classes plus aisées recherchent toujours le raffinement, la
qualité, l’originalité… Elles restent fidèles à leur couturière ou à leur tailleur
: la notoriété de certaines grandes couturières de province fait courir les
acheteurs d`une ville à l’autre.
À la qualité des tissus, certaines maisons savent allier les méthodes
traditionnelles de la prise de mesures et de l’essayage au travail de l’atelier.
Elles ont des idées, elles fabriquent de plus en plus….La couture - déjà la Haute
Couture - naît. C’est le grand succès des Poiret, Worth, puis, plus tard, de
Schiaparelli, Lavin. Et nous sommes en 1930.
La confection, elle aussi, s’organise. Quelques fabricants s`efforcent de produire
des vêtements de meilleure qualité, plus ________ , plus proches de la mode lancée
désormais chaque saison par la Haute Couture. C’est presque déjà du Prêt-à-porter.
Le mot apparaît en France, pour la première fois, en 1949. Dès les années 50, de
nouvelles machines sont conçues, d’autres se perfectionnent ; elles sont capables
de fabriquer un vêtement à des centaines d’exemplaires. Mais, si le Prêt-à-porter
est alors de bonne qualité industrielle, beaucoup moins cher que la Couture, il
reste “à la traîne” de la Haute Couture ; copier un modèle, le fabriquer en série…
c’est 12 à 18 mois de retard sur la mode .
a b c d e f g
VRAI
FAUX
Au rythme d´une musique rock diffusée à plein volume par des _____ ______géants,
Katoucha, le top model, ondule sur la piste étroite. Sa silhouette longiligne et
gracieuse est enveloppée dans une robe gonflante de coton blanc. Derrière elle
suivent une dizaine d´autres mannequins vêtus ___ robes jaunes aux formes
géométriques audacieuses, de manteaux trop grands de quatre tailles, de ponchos
multicolores ou de vêtements souples en mailles, noirs ou argent. Une centaine de
professionnels de la mode venus du monde entier, des stars de cinéma, des
journalistes assistent au défilé. Des photographes, qui travaillent pour ces
bibles de la mode que sont les magasines Women’s Wear Daily, Elle ou Gap,
illuminent de leurs flaches les derniers modèles de la collection d´été du célèbre
Issey Miyake.
Défilé de haute couture à Paris? Non, nous sommes à Tokyo. La foule qui suit deux
fois par an, au printemps et en hiver, les présentations des grands créateurs
japonais montre l´importance croissante que prend le Japon dans le monde de la
mode. Hier, c´étaient les Français qui tentaient le haut du pavé, puis les
Italiens. Demain, ce sera peut-être le tour des Chinois. Mais aujourd´hui est
entre les mains des Japonais. Le styliste italien Romeo Gigli est enthousiaste :
_Les Japonais nous ont ouvert ___ nouvelles perspectives. Leur travail est un
merveilleux cocktail d´Orient et d´Occident.
Il y a encore quarante ans, les couturiers nippons ne s´écartaient guère des
variations sur le kimono traditionnel. Actuellement, leurs créations vont de la
haute couture à la française d’Hanae Mori au style futuriste d’Issey Miyake, en
passant par les costumes audacieux de Rei Kawakubo. Charla Carter, une journaliste
de mode qui travaille à Paris, pour Vogue et Harper’s Bazaar, considère qu´ils ont
révolutionné le vêtement féminin.
Ø Imaginez que vous êtes journaliste et que vous assistez pour la première fois à
un défilé de mode. Présentez dans un article l´atmosphère de ce spectacle.
Ø Réalisez un dossier thématique : Pays célèbres en Haute-Couture.
Test no.41
Lisez le texte :
Ø Relevez les indices qui vous permettent de dire ou se déroule la scène. (le
jour, les heures)
Ø Où se trouve, selon vous, le personnage ?
Ø Selon les détails du texte, la scène présentée a lieu de nos jours ? Argumentez
votre réponse.
Ø L’écrivain affirme : ´ C’est vraiment dimanche ». Quels sont les arguments qui
renforcent cette idée ?
Ø On distingue dans le texte plusieurs ´ tableaux ». Lesquels ?Présentez-les avec
vos propres mots.
Ø Présentez votre ville (votre rue ou votre quartier) à un moment de la journée
qui présente plus d’intérêt pour vous.
Test no.42
Lisez le texte :
Test no.43
Lisez le texte :
Test no.44
Lisez le texte :
Mme Romenay mère est une des rares femmes d’aujourd’hui qui ____ à vieillir. Sous
les cheveux blancs, malgré la mélancolie de la bouche aux coins tombants, les
yeux, ____un souci pieux a calmé et comblé le regard, répandent sur tout le visage
la paix du soir. Elle a dû être très belle, il lui ____ demeure cette inconsciente
sûreté dans la démarche que la beauté donne par surcroît à ses privilégiés. Elle
s’était beaucoup ______ de la vie de son fils après le mariage de celui-ci, par
délicatesse, par goût de solitude aussi, mais après la rupture elle avait reparu
doucement. Sur Thérèse elle ne prononçait que des paroles de pitié, d’indulgence,
un peu inattendues d’une vertu si rigide et que Marc, ne se sentant pas soutenu,
attribuait avec tristesse à l’influence déprimante de l’âge.
Il lui tendit le télégramme. À son tour elle en fut ______. secouée :
´ Tu pars ?
-- Tout à l’heure.
-- C’est bien. »
En montant, elle avait vu de l’antichambre, par une porte ouverte, les préparatifs
qu’on précipitait, la gouvernante et la femme de chambre, consternées et éperdues,
qui remplissaient hâtivement une malle.
Test no.45
Lisez le texte:
“Avant qu’elle fonde sur nous, la vieillesse est une chose qui ne concerne que les
autres. Ainsi peut-on comprendre que la société réussisse à nous détourner de voir
dans les vieilles gens nos semblables.
Cessons de tricher; le sens de notre vie est en question dans l´avenir qui nous
attend; nous ne savons pas qui nous sommes, si nous ignorons qui nous serons; ce
vieil homme, cette vieille femme, reconnaissons-nous en eux. Il le faut si nous
voulons assumer dans sa totalité notre condition humaine. Du coup, nous n
´accepterons plus avec indifférence le malheur du dernier âge, nous nous sentirons
concernés : nous le sommes. Il dénonce avec éclat le système d´exploitation dans
lequel nous vivons. Le vieillard incapable de subvenir __ ses besoins représente
pour toujours une charge. Mais dans les collectivités où règne une certaine
égalité - à l´intérieur d´une communauté rurale, chez certains peuples primitifs -
l´homme mûr, tout en ne voulant pas le savoir, sait cependant que demain sa
condition sera celle qu´il assigne aujourd´hui au vieillard. C´est le sens du
conte de Grimm, dont on retrouve des versions dans toutes les campagnes. Un paysan
fait manger son vieux père à l´écart de la famille, dans une petite auge de bois;
il surprend son fils en train d´assembler des planchettes : “C´est pour toi quand
tu seras vieux”, dit l´enfant. Du coup, l´aïeul retrouve sa place à la table
commune.
Test no.46
Lisez le texte :
“Les temps sont-ils proches _____ les hommes penseront avoir inventé le bonheur?
Du moins les techniques pour _______ parvenir se sont-elles considérablement
développées. Elles impliquent une certaine identification entre le bonheur et le
bien-être. Bien sûr, cette confusion n´est jamais totalement avouée ou admise par
l´opinion publique. Nous l´avons déjà dit : le sens commun sait bien faire la
distinction entre les circonstances favorables à un état d´âme et cet état lui-
même. Il suffit de citer à nouveau le proverbe : “L´argent ne fait pas le
bonheur.” Mais cette sagesse populaire est à peu près éclipsée par le prestige de
tout ce que la société industrielle invente et fabrique pour rendre la vie
quotidienne plus agréable. La recherche du confort se substitue à ____ du bonheur.
C´est tellement plus simple et surtout plus précis!
Vous achetez une automobile : vous pouvez estimer d´avance la somme de jouissance
qu´elle vous procurera. Vous êtes assis chez vous, le soir, dans un fauteuil, un
verre de whisky à la main, et vous regardez à la télévision un programme qui vous
plaît. Le chauffage central crée une douce ambiance pendant qu´il neige dehors.
Voilà des agréments sur ______ vous pouvez compter. Il n´y a plus qu´à vous
persuader que c´est cela qui s´appelle être heureux, et voilà votre existence
arrangée douillettement.
La publicité tentaculaire qui s´étale sur les murs, dans vos journaux et au cinéma
vous encourage sournoisement à opérer cette simplification. Elle fait grand usage,
sinon du mot “bonheur”, du moins de ceux qui lui sont apparentés.”
Test no.47
Lisez le texte :
….C´est la jeunesse, dès son âge le plus tendre, qui ______ la cible favorite des
publicitaires; séduire les fils pour gagner la mère. Et les professionnels de la
vente en savent beaucoup plus long que les enseignants sur la mentalité enfantine.
S´ils ne savent pas comment apprendre l´Histoire, mais ils ne s´en soucient pas,
ils savent en revanche comment faire passer une idée simple et forte. Sur ce
terrain ils disposent de la compétence et des moyens. L´esprit des enfants leur
appartient; il n´est que de voir l´intérêt passionné des très jeunes
téléspectateurs pour les spots de publicité. À coup sur, ces messages brefs,
simples et distrayants sont exactement adaptés au public enfantin.
Nous ne savons plus dans quelle société nous vivons ou plus exactement quelle
société découvrent nos enfants. Si nous croyons toujours que nous leur
transmettons un certain acquis culturel à travers les canaux traditionnels, nous
nous trompons. Le jeune esprit qui s´éveille dans le monde occidental est d´abord
impressionné par les informations de l´environnement matériel et commercial. Il
est instruit par les objets, les vitrines, les affiches, les annonces, les spots
publicitaires, bien plus que par les discours de ses parents ou des maîtres. Or
ces supports disent tous la même chose : ils répètent à l´envi que nous vivons
dans une société d´abondance et que l´essentiel est de posséder des objets
manufacturés.
La Publicité, au sens le plus large, donne à croire que le seul problème est de
choisir entre les biens trop nombreux qui sont offerts. Chacun étant supposé avoir
les moyens d´acheter, il suffit d´éclairer son choix. Tout naturellement l´enfant
en déduit que le bien-être est donné, qu´il existe comme l´air et le soleil et que
point n´est besoin de le gagner.
Test no.48
Lisez le texte :
C´est par l’agencement de l’espace dans les pages que l’auteur de bandes dessinées
parvient à faire varier le temps apparent ou les sentiments de ses personnages.
Les premiers auteurs de bandes dessinées, et bien d’autres sur leurs traces, ont
conçu leur récit comme une sage succession de carrés ou de rectangles, sans
négliger pour autant l’harmonie de l’ensemble, c’est-à-dire de la page. Les images
se succèdent dans un ordre la plupart du temps chronologique, mais le lecteur ne
peut respecter cet ordre comme il y est contraint au cinéma où chaque plan chasse
celui qui précède. Une page, c’est d’abord une composition, et on l’appréhende
globalement, comme un tableau.
Dans une seconde étape, l’oeil parcourt la page en se laissant______, malgré lui,
par les rythmes de formes et de couleurs. Ainsi le lecteur se meut dans un temps
parfaitement irréel, parcourant plusieurs fois, sur des rythmes différents et avec
des motivations différentes, une même séquence. Le résultat est une sorte de
progression en spirale, très variable d’ailleurs suivant les individus, à tel
point que certains adultes non entraînés ne peuvent absolument pas lire une bande
dessinée. À l’issue d’une lecture pleine de ruptures et d’hésitations, le lecteur
a vécu une sorte de temps émietté à la base de fragments déchiffrés chaotiquement.
2. Quel est l’élément mis en relief dans la première phrase du texte ? Quel
procédé l’auteur utilise-t-il ? Mettez en évidence, à l’aide du même procédé :
l’auteur de bandes dessinées (l.__). Faites les transformations qui s’imposent.
3. Donnez un synonyme pour : il parvient à .
4. Quel est l’adverbe de manière formé à partir de l’adjectif apparent ?
5. Sur leurs traces signifie : a) qui tracent un modèle ; b) qui suivent leur
exemple ; c) qui font la même chose parallèlement.
6. Ont conçu (l. ___). Donnez l’infinitif de ce verbe.
7. Pour autant signifie : a) malgré cela ; b) aussi bien ; c) dans une certaine
mesure.
8. Sans négliger (l.__).
a) Remplacez cette structure par ´ sens »+infinitif passé.
b) Transformez cette construction dans une proposition subordonnée, à l’aide de
sans que. Quel mode du verbe employez-vous après cette conjonction ?
9. Dans il y est contraint, ´ y »remplace : a) dans un ordre ; b) à respecter cet
ordre ; c) à cet ordre.
10. Formez trois phrases avec les trois sens différents du verbe chasser.
11. Le verbe appréhender a plusieurs sens. Choisissez, dans la liste suivante,
ceux qui sont corrects :
a) procéder à l’arrestation de …… ;
b) communiquer un savoir ;
c) être dans l’incertitude de la réalité d’un fait ;
d) craindre, redouter la venue de quelqu’un ;
e) comprendre, saisir intellectuellement ;
f) déconcerter, étonner.
Formez ensuite trois phrases avec trois sens différents de ce verbe.
12. Œil et yeux entrent dans de nombreuses locutions. Construisez trois phrases
avec les trois locutions adverbiales suivantes : a) à l’œil ; b) à vue d’œil ; c)
au doigt et à l’œil. Recherchez dans votre dictionnaire d’autres locutions avec
œil et yeux.
13. Le lecteur se meut( l.__). Donnez l’infinitif de ce verbe.
14. Donnez un synonyme pour suivant les individus.
15. a) Soulignez la subordonnée de conséquence.
b) Exprimez la conséquence à l’aide d’une autre locution conjonctionnelle ou d’une
structure discontinue (dans ce dernier cas, faites les transformations qui
s’imposent).
16. Donnez un synonyme pour : à l’issue de .
17. Chaotiquement . Donnez le nom et l’adjectif de la même famille.
Ø On affirme dans le texte que le lecteur ne peut pas respecter l’ordre des
images, attiré par la page dans son ensemble. Etes-vous d’accord avec cette
affirmation ? Comment lisez-vous une B.D. ? Expliquez si vous faites un
déchiffrage chronologique, image après image, ou bien une perception globale.
Ø La B.D. et le cinéma ont en commun certains procédés. Lesquels ? Et les
différences ?
Ø Certains adultes non entraînés ne peuvent absolument pas lire une B.D. .Qu’en
pensez-vous ?
Ø Travaillez en équipe de trois, en respectant les étapes suivantes :
• écrivez ensemble le scénario ;
• l’un d’entre vous établit le découpage en images (vignettes) et choisit le
contenu de chacune d’entre elles ;
• un autre composera le texte inséré dans des bulles ;
• un troisième réalisera les dessins.
Test no.49
Lisez le texte :
Test no.50
Lisez le texte :
Ø Quel terme emploi l’auteur pour dire que ce courrier a le rôle de diriger la vie
spirituelle, morale de ses lectrices ?
Ø La presse féminine bénéficie de très gros tirages et attire un grand nombre de
lectrices. Relevez les mots du texte qui expriment cette idée.
Ø Le journal donne toutes sortes de conseils à ses lectrices, des recettes de
cuisine ou d’autres conseils pratiques. Dégagez la phrase qui exprime cette idée.
Ø La lectrice emploie souvent un pseudonyme, qui est, en fait, une concession à la
pudeur. Êtes-vous d’accord avec cette habitude ? Si vous écriviez à une telle
rubrique, procéderiez-vous de la même manière ? Justifiez votre réponse.
Ø Pourquoi, selon l’auteur, la lectrice ne donne-t-elle pas son adresse ? Ne
serait-il pas plus commode de recevoir à la maison la réponse écrite aux problèmes
qui l’inquiètent ?
Ø Qu’est-ce qui pousse la lectrice à écrire au journal ?
Ø L’auteur nous dit que les journaux mettent de l’ordre dans l’anarchie des
lettres reçues. Comment le font-ils ? Qu’est-ce que vous en pensez ?
Ø Êtes-vous d’accord avec les personnes qui s’adressent au courrier du cœur ? Vous
considérez cela comme un acte de courage ou, au contraire, comme un signe de
faiblesse morale ?
Ø Nommez quelques magazines féminins présents dans la presse roumaine.
Ø Imaginez une discussion animée et contradictoire entre deux femmes : l’une aime
s’adresser au courrier du cœur, l’autre est tout à fait contre. ( 8 à 10
répliques).
Test no.51
Lisez le texte :
Test no.52
Lisez le texte :
Un pays n´a pas le même visage si on le regarde par la fenêtre d´un autocar de
voyage organisé ou si on le découvre de derrière son propre volant, avec la
possibilité de faire des fréquents arrêts pour entrer en contact avec les
populations autochtones.
Les trépidations de la vie moderne secrètement une humanité en mal de
contrepoison, qui recherche la paix à l´écart du groupe; c´est l´humanité de ces
voyageurs qui aiment à découvrir, à leur propre rythme et selon une formule
individualisée ____ chaque région offre de meilleur : une nature intacte, un
confort total, des distractions, certes, mais aussi un certain sens de l
´hospitalité.
C´est cette aspiration qu´ont saisie les Relais et Châteaux, observant qu´on ne
peut pas échapper ___ travail à la chaîne par des vacances à la chaîne. Chaque
hôtelier de cette Association s´efforce donc de recevoir le client comme une
relation personnelle, en ajoutant ce “quelque chose de plus” qui distingue sa
maison de toute autre halte touristique.
Les dispositions prises aujourd´hui par l´ensemble des adhérents évitent aux
Relais de se trouver à court de personnel : un bureau commun est toujours prêt à
mobiliser sur l´heure le collaborateur requis; un système de réservations des
chambres, fonctionnant d´un relais à l´autre facilite les voyages des clients et
pallie en même temps le désagrément des annulations imprévues; en outre, les
fournisseurs de l´ensemble des Châteaux prélèvent sur leurs bénéfices un
pourcentage qui est affecté aux dépenses publicitaires du groupe. À travers les
maillons de la chaîne, il n´est pas rare de voir également les membres du
personnel invités à poursuivre des stages dans les différentes maisons.
Tacitement, les adhérents ont adopté les mêmes méthodes professionnelles : un
style d´accueil personnalisé, affable et chaleureux qui donne au visiteur l
´impression d´arriver dans une maison amie, où des fleurs l´attendent dans sa
chambre (de préférence toujours la même pour les habitués) et une attention
soutenue mais toujours discrète l´accompagne durant tout le séjour.
Les “Relais et Châteaux” attachent une importance particulière à la fraîcheur des
mets en évitant les plats surgelés, les conserves et les sauces préparées, pour
leur préférer des recettes authentiques donnant la priorité aux produits régionaux
qui sont, en outre, parfois vendus sur place, dans des emballages attrayants
(sachets d´herbes, pots de miel, fruits confits, etc.)
Ø a) Précisez les deux types de voyage dont on parle dans la première phrase.
Ø Apportez des arguments pour et contre chacun de ces types de voyage.
Ø Ecrivez d´autres possibilités de voyager.
Ø Dégagez du texte ce que les voyageurs cherchent. Êtes-vous du même avis?
Ø Exprimez votre opinion dans une dizaine de lignes.
Ø Quels sont les avantages du système d´organisation de l´Association Relais et
Châteaux?
Ø Qu´est-ce que vous comprenez par un certain sens de l´hospitalité? Comment
voyez-vous l´accueil parfait? (15-20 lignes)
Ø Renseignez-vous sur les plus importants objectifs touristiques d´une région de
la France et sur les plats spécifiques de cette région.
Ø Imaginez que vous préparez un voyage et que vous parlez au téléphone avec un
hôtelier pour réserver une chambre. Vous demandez des renseignements sur les
conditions d´accueil et la qualité des services. Réalisez un dialogue de 15-20
lignes.
Test no.53
Lisez le texte :
Je reviens à nos vendanges. Depuis huit jours que cet agréable travail nous
occupe, on est à peine à la moitié de l´ouvrage.
Vous ne sauriez concevoir avec quel zèle, avec quelle gaieté tout cela se fait. On
chante, on rit toute la journée, et le travail n´en va que _____. Tout vit dans la
plus grande familiarité : tout le monde est égal, et personne ne s´oublie. Les
dames sont sans airs, les paysannes sont décentes, les hommes badins et non
grossiers. C´est à qui trouvera les meilleures chansons, à qui fera les meilleurs
contes, à qui dira les meilleurs traits. L´union même engendre les folâtres
querelles, et l´on ne s´agace mutuellement que pour montrer combien on est sûr les
uns des autres. On ne revient point ensuite faire chez soi les messieurs; on passe
aux vignes toute la journée; Julie y a fait faire une loge où l´on va se chauffer
quand on a froid, et dans _____on se réfugie en cas de pluie. On dîne avec les
paysans et à leur heure, aussi bien qu´on travaille avec eux. On mange avec
appétit leur soupe un peu grossière, mais bonne, saine, et chargée d´excellents
légumes. On ne ricane point orgueilleusement de leur air gauche et de leurs
compliments rustauds; pour les mettre à leur aise, on s´y prête sans affectation.
Ces complaisances ne leur échappent pas, ils y sont sensibles; et en voyant qu´on
veut bien sortir pour eux de sa place, ils s´en tiennent d´autant plus volontiers
dans la leur.
Le soir, on revient gaiement tous ensemble. On nourrit et loge les ouvriers tout
le temps de la vendange; et même le dimanche, après le prêche du soir, on se
rassemble avec eux et l´on danse jusqu´au souper…Depuis le moment qu´on prend le
métier de vendangeur jusqu´a celui qu´on le quitte, on ne mêle plus la vie
citadine __ la vie rustique. Ces saturnales sont bien plus agréables et plus sages
que celles des Romains. Le renversement qu´ils affectaient était trop vain pour
instruire le maître ni l´esclave; mais la douce égalité qui règne ici rétablit l
´ordre de la nature, forme une instruction pour les uns, une consolation pour les
autres, et un lien d´amitié pour tous.
Je ne sais trop, en somme, s’ils emportèrent un bon souvenir de leur séjour parmi
nous, bien qu’ils ________ la satisfaction de boire de grands bols de lait frais
dont ils faisaient beaucoup de cas. Je pense que cela les ennuyait un peu de voir
que l’on se mettait en frais pour leur cuisine. Et sans doute nous plaignaient-ils
de travailler tant, d’avoir si peu d’agréments, d’être si en retard pour bien des
choses. Ils durent perdre beaucoup de leurs illusions sur la campagne.
´ Nièce, dis-je à Berthe le matin du départ, avouez que vous trouveriez le temps
long s’il vous _______ rester ici toujours ?
-- C’est vrai, mon oncle ; j’aurais de la peine à devenir fermière. Pour que je me
trouve bien il me faudrait une maison confortable, un jardin sablé avec des fleurs
et des ombrages, et puis un cheval et une voiture pour me promener.
-- Moi, dit Georges, je passerais volontiers ici quelque mois d’été à condition de
disposer de mon temps pour pouvoir chasser, pêcher, courir les prés à ma guise,
cultiver un jardin. »
Je songeai par-devers moi :
´ Tous les gens des villes doivent être ainsi : ils ne voient de la campagne que
les agréments qu’elle peut donner ; ils rêvent des prairies et des arbres, des
oiseaux et des fleurs, du laitage, des légumes et des fruits – mais ils ne se font
pas la moindre idée des misères du paysan. Et nous sommes sans doute dans le même
cas. Quand nous parlons des avantages de la ville et des plaisirs qu’elle offre,
nous ne pensons pas à l’existence de l’ouvrier qui vit au jour le jour d’un
travail souvent dur et ingrat. »
Nos jeunes gens s’étaient ________ fort gentils, somme toute, mais nous éprouvâmes
une impression de soulagement identique un peu à celle que doivent éprouver les
prisonniers qui se retrouvent à l’air libre. Leur présence, outre le dérangement
inévitable, nous causait surtout une sorte de contrainte et de gêne. La
cohabitation avec des gens qu’on sent différents de caractères et de mœurs est
toujours pénible, même quand ils nous touchent de près. Où il n’y a pas communion
d’idées règne le malaise.
4. Trouvez deux expressions dans le texte qui contiennent le mot somme. Précisez
leur sens.
5. a) On rencontre dans le texte deux emplois différents de frais. Trouvez-les et
expliquez le sens du mot dans les deux cas.
b) Expliquez et faites entrer dans des phrases les expressions :
Voyager tout frais payes, à peu de frais, faire les frais de la conversation,
faire les frais de quelque chose.
6. Remplacez la subordonnée de concession du premier paragraphe par un groupe
nominal précédé de la préposition convenable.
7. Donnez la famille du verbe ennuyer.
8. Et sans doute nous plaignaient-ils de travailler tant (l.___).
Expliquez l’inversion du sujet dans cette phrase.
9. Bien des choses. (l.___). Remplacez bien par beaucoup et récrivez la
construction.
10. Ils durent (l.___). Donnez l’infinitif du verbe. Précisez le temps de ce verbe
et son sens dans le contexte donné.
11. Donnez le masculin de nièce.
12. Reliez les éléments des deux colonnes afin d’obtenir la bonne définition des
relations de parenté suivantes :
a) le père du conjoint a) beau-frère
b) l’enfant de la tante ou de l’oncle b) parrain
c) le frère du conjoint / le mari de la sœur c) grand-père
d) le frère du père ou de la mère d) beau-père
e) le fils du fils ou de la fille e) cousin
f) le père du père ou de la mère f) oncle
g) celui qui présente l’enfant au baptême g) petit-fils
13. Donnez ensuite le féminin de tous les noms de la colonne de droite.
14. J’aurais de la peine à signifie : a) ce serait inutile de ; b) je parviendrais
difficilement à ; c) je ne réussirais jamais à.
15. Donnez les noms qui correspondent aux verbes : chasser, courir, pêcher.
16. Remplacez à ma guise par une expression ayant le même sens.
17. a) Faites entrer dans des phrases les mots près et les prés.
b) Complétez les points avec : près, pré, prés, prêt :
….. du village il y a un … splendide.
Il était …… de partir. Il adore se promener dans les ….
Le ….. est une prairie.
18. Donnez la famille du verbe cultiver.
19. Donnez un synonyme pour le verbe songer.
20. Qu’est-ce que vous comprenez par les misères du paysan (l.___).
21. Expliquez l’expression au jour le jour (l.___).
22. Un malaise représente : a) une crise ; b) un trouble de l’organisme ; c) un
état d’inquiétude, de trouble mal défini.
23. Dégagez trois valeurs différentes de si. Formez trois phrases selon ce modèle.
24. Expliquez : d’être si en retard pour … (l.___).
25. Qu’est-ce que vous comprenez par : vous trouveriez le temps long
26. Cochez la bonne case :
a b c d e f
VRAI
FAUX
Test no.55
Lisez le texte :
Au fond, voilà pourquoi j’ai voyagé à pied : par simple amour du vent et de la
terre. Pour être seul aussi – c’est si bon d’être seul – tout seul ,sur un
plateau, dans une gorge, au bord d’une rivière ; et par horreur du véhicule (de
presque tous les véhicules) ; enfin pour aller justement où personne ne va jamais
et qui est quelquefois lieu caché de merveilles … les plus humbles me sont les
plus chères. J’y tiens (et cela depuis mon enfance) par un goût que j’ai, inné,
obsédant, de la vie secrète des hommes et des choses. Vie modeste, le plus
souvent, monotone, et, semble-t-il, vide : un village perdu derrière une colline,
deux cents âmes, cinquante lampes, les travaux _______ , les naissances, les
morts, et rien de plus….. Pourtant quelque chose de plus, peut-être, et qui naît
de ce rien, l’attente. Attente vague, soit, et inutile. […]
Attente tout de même. Je n’en puis douter, moi, qui de cet attrait, maintes fois,
ai subi l’attraction discrète à l’approche d’un de ces lieux où je n’avais pas le
dessein de faire étape et que, bien souvent, un coteau dérobait encore à ma vue.
Mais cette puissance d’appel était si prenante et si douce que je me détournais du
chemin prévu, chaque fois, pour aller voir ; et chaque fois, mon cœur battait.
Oui, il battait.
Pas très fort, peut-être, mais assez pour que ce battement me fût perceptible :
plus d’ardeur dans l’esprit et dans le pas ; un choc léger …. J’étais, sans savoir
pourquoi, plus alerte ; et ma route, la route sage que j’avais d’abord l’intention
de faire, s’infléchissait insensiblement. Je déviais. Au plaisir incompréhensible
qui me pénétrait peu à peu, je devinais qu’un simple sentier avait pris la place
du grave chemin départemental. Il y a ainsi des sentiers vivants qui se glissent
le long des routes et, à demi cachés sous l’herbe, restent aux aguets. Ils ne
disent rien. Ils sont là. Vous les voyez ; ils vous regardent ; parfois, très
doucement, ils vous prennent le pied, et, pour peu que vous leur _____ un pas, il
vous tirent hors de la route. Dieu sait où !
Ø Relevez dans le texte quelques noms qui représentent des formes de relief.
Ø Pour quelles raisons l’auteur aime-t-il voyager à pied ?
Ø Préfère-t-il l’autoroute ou un modeste sentier ? Pourquoi ?
Ø Bien souvent l’auteur prête une vie aux sentiers, qui ont, malgré leur modestie,
quelque chose de tentant. Trouvez les phrases qui suggèrent cette idée dans le
texte.
Ø Quel est le rôle de l’attente dans le plaisir et la démarche du voyageur ?
Expliquez-le à l’aide du texte.
Ø Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients du voyage à pied ?
Partagez-vous le point de vue de l’auteur ?
Ø Préférez-vous les excursions à bicyclette, en auto, par le train ?
Ø Eprouvez-vous du plaisir à parcourir des sentiers de randonnée ? Donnez des
arguments pour chacune de vos réponses.
Ø Poussé par le désir de voyager à pied, l’enfant quitte la route. Où conduisait
le sentier et quelles surprises réservait-il à l’enfant ? Imaginez, dans une
vingtaine de lignes, une suite pour ce récit.
Test no.56
Lisez le texte :
Ø Quels seraient, selon vous, les fétiches de la décennie que nous traversons?
Ø Pour quelles raisons, selon l’auteur de l’article, les gens préfèrent-ils la
planche à voile? Ces arguments vous semblent-ils justes?
Ø Quels sont les sports pratiqués sur l’eau (sports nautiques) que vous connaissez
?
Ø Quel est votre sport préféré? Pourquoi ?
Ø Composez un dialogue entre trois personnes: l’un défend le sport de haute
compétition; pour le second, le sport est avant tout spectacle, le troisième
pratique le sport comme un loisir. Imaginez leurs arguments et présentez, à la
fin, votre propre point de vue.
Test no.57
Lisez le texte :
Les zoos, les musées, les expositions de fleurs ou d’arbres sont ___________, mais
les bêtes et la végétation vivant dans leur milieu, c’est encore autre chose. Car,
sauf pour les espèces en voie de disparition et celles présentant un intérêt
scientifique, il ne s’agit pas de mettre la nature sous cloche, mais bien au
contraire de la conserver pour qu’avec plaisir, compréhension et respect tous
________ à sa rencontre.
Éduquer le public, conserver la nature, favoriser la recherche scientifique :
voilà les trois justifications qui, selon les spécialistes, devraient à elles
seules présider dans tous les pays à la création des parcs nationaux. Ceux-ci sont
essentiels pour la conservation des espèces en voie d’extinction et des milieux
naturels pas trop perturbés, des lieux où, par exemple, lors de leurs
extraordinaires migrations, les oiseaux viennent faire étape.
Mais les naturalistes ne veulent pas conserver à leur seul usage ces zones
privilégiées : le public doit y être admis. Car un parc n’est pas seulement un
musée vivant ; c’est d’abord un lieu où la nature est libre, où l’homme est libre.
Créer l’émerveillement, qui est la chose la plus rare, celle qui donne un bonheur
sans limites, celle ____ l’humanité – qui a des loisirs, mais n’a plus de
récréations – manque le plus, est le premier but de tous les parcs. Faire revivre
les yeux et le cœur des hommes, leur faire respirer l’air des premiers âges de la
terre et sentir la pulsation de son sang dans leurs cœurs.
Lorsque, dans cent ans ou deux cents ans, et même plus tard on demandera : ´
Qu’ont fait les hommes du XIXe siècle ? », nos petits enfants répondront :
´ Ils ont inventé la machine à vapeur, le moteur à explosion et bien d’autres
mécaniques, mais leur plus belle invention ce sont les parcs nationaux : ils
existent encore. Leurs machines sont très démodées, un peu ridicules aujourd’hui,
mais les poissons, les oiseaux, les chamois, les séquoias géants, le Grand Canyon,
le Cervin n’ont pas changé : ils sont toujours aussi beaux. Voilà leur héritage !
»
Test no.58
Lisez le texte :
L’homme avait, jusqu’ici, le sentiment qu’il logeait dans une nature immense,
inépuisable, hors de mesure avec lui-même. L’idée ne pouvait lui venir qu’il
______, un jour, à ménager, à épargner cette géante, qu’il lui_______ apprendre à
n’en pas gaspiller les ressources,à ne la pas souiller en y déposant les
excréments de ses techniques. Or, voilà que, maintenant, lui, si chétif, il
s’avise qu’on ne peut pas tout se permettre envers la nature ; voilà qu’il doit
s’inquiéter pour elle des suites lointaines de son action ; voilà qu’il comprend
que, même dans une mer ´ toujours recommencée », on ne peut impunément déverser
n’importe quoi …….
D’où vient ce revirement ?
D’une part, de l’accroissement de la population, qui fait de l’homme un animal
toujours plus gros et plus envahissant ; d’autre part, des progrès de la
civilisation technique qui étendent démesurément ses pouvoirs.
Je sais, il y a des gens qui disent, enivrés par nos petits bonds dans le cosmos :
Eh bien, quand l’homme aura épuisé le capital nourricier de sa planète, quand il
aura pillé tous les magasins terrestres, quand il aura rendu son logis inhabitable
avec ses ordures radioactives, avec ses pétroles, avec sa chimie, il émigrera sur
un autre globe, qu’il mettra à sac et souillera à son tour.
N’y comptons pas trop …… Et attendant que ces rêves ______ corps, conduisons-nous
en bons terricoles. Respectons cette petite boule qui nous supporte. Locataires
consciencieux, ne dégradons pas les lieux où nous respirons. L’humanité n’est pas
une passante. Un poète a dit : naître, vivre et mourir dans la même maison ….. Il
y a apparence que le sort de l’homme est de naître, de vivre et de mourir sur la
même planète.
Test no.59
Lisez le texte :
´ Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, explique Jacques-Yves Cousteau, la mer n’a
joué que trois rôles historiques. Elle a été une route, un champ de bataille et un
terrain de chasse. »
Jacques-Yves Cousteau, en 1936, décida que la mer, ____ dans ses profondeurs,
pouvait être autre chose. Il le prouva. Tout _____ nous connaissons des
profondeurs de la mer, provient du jour où, au Mourillon près de Toulon, un jeune
homme sec et volontaire ajusta ses premières lunettes sous-marines.
´ Je mis la tête dans l’eau, raconte Cousteau, et j’ouvris les yeux. Jusqu’à cette
minute j’avais été un officier canonnier de la marine parcourant les mers sans
beaucoup m’inquiéter de ce qu’elles renfermaient. J’étais un bon nageur soucieux
seulement de perfectionner mon crawl. Le modeste spectacle des fonds du Mourillon,
fut, pour moi, une révélation. Là, dans un mètre d’eau, de beaux poissons argentés
– c’étaient des mulets – évoluaient au-dessus de petites roches moussues, posées
sur un sable grisâtre.
Parfois un minuscule événement peut bouleverser le cours de la vie, si nous avons
la chance d’en prendre conscience, d’écarter sans hésiter l’ancienne existence et
de nous précipiter dans une nouvelle, tête baissée. C’est ce qui m’arriva en cette
journée d’été lorsque mes yeux s’ouvrirent dans la mer. »
De cette simple baignade en effet allait naître tout le matériel de plongée que
nous connaissons aujourd’hui. Jacques-Yves Cousteau, de ce jour, vécut plus
souvent sous l’eau qu’en surface. Son but, à l’inverse des conquérants de la
montagne, consistait toujours à descendre plus bas, à faire de l’homme un
compagnon des poissons, à faire de l’élément liquide une conquête.
Premier cinéaste du monde sous-marin, Jacques-Yves Cousteau a tourné en vingt ans
37.000 mètres de pellicule.
´ Mieux qu’un aquarium, dira -t-il, la mer est un musée. Sous les eaux, comme sous
les cendres de Pompéi, repose en paix tout un monde inconnu. »
Cet homme extraordinaire ne se contenta pas d’inventer le matériel de plongée
moderne, de découvrir les différentes espèces de poissons ou de filmer les fonds
sous-marins, il voulut aussi faire des profondeurs de la mer, un véritable centre
de recherches et d’exploitation. Il décida, vingt ans après avoir fait sa première
plongée, de créer et d’animer un véritable laboratoire flottant. Mais lÔœuvre du
marin français n’aurait sans doute pas été complète sans la contribution qu’il a
_______ à la technique du travail sous la mer. En créant et en aménageant la
première maison sous la mer et en permettant à sept hommes de travailler, heureux,
pendant plusieurs jours à 10 mètres sous l’eau, Jacques-Yves Cousteau a ouvert la
voie à une nouvelle catégorie d’hommes : les océanautes.
30. C’est en partant d’une observation que la plupart des savants mentionnés ci-
dessous ont fait avancer la science : Pierre et Marie Curie, Edison, Becquerel,
Bell, Franklin, Marconi, les frères Lumière, Pasteur, Papin.
Choisissez dans la liste suivante les découvertes qui appartiennent à chacun
d’entre eux :
La télégraphie sans fil, la machine à vapeur, le vaccin antirabique, le
paratonnerre, le radium, la lampe à incandescence, la photographie en couleur, le
cinématographe, le téléphone.
Ø D’après Cousteau, la mer a joué jusqu’en 1936 trois rôles principaux. Lesquels ?
Expliquez avec vos propres mots leur importance.
Ø Quel est l’événement qui a changé la vie de Cousteau ?
Ø Que signifie l’expression un monde inconnu ? Comment interprétez-vous la
comparaison avec les cendres de Pompéi ? Que savez vous à ce sujet ?
Ø Le commandant Cousteau, avec son équipe, a parcouru les mers et les océans pour
étudier les fonds sous-marins, les animaux et la composition de l’eau de mer.
Grâce à ses réalisations, il a fait progresser la science sous-marine. Nommez ces
réalisations, en prenant appui sur ce texte.
Ø Cousteau a consacré tout son temps à ses recherches. Relevez dans le texte la
phrase qui exprime cette idée.
Ø Renseignez-vous sur la personnalité et les exploits de J.Y.Cousteau. Présentez-
les dans une dizaine de lignes.
Ø La recherche scientifique s’accompagne de risque, elle exige du courage, de la
volonté, de la passion et beaucoup de travail. Développez ces idées dans un essai
de 25 à 30 lignes. Appuyez vos affirmations sur des exemples précis.
Test no.60
Lisez le texte :