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GROUPE ETIC – BTS2 / Cours de Français

1er PARTIE : PERFECTIONNEMENT LINGUISTIQUE

LEÇON I: LE PARTICIPE PASSE DES VERBES PRONOMINAUX


I. LES VERBES PRONOMINAUX
Un verbe pronominal est un verbe qui se conjugue avec un pronom personnel de la même
personne que le sujet désignant le même être que lui.
- Exemples: Se laver, se promener, se souvenir ...
On distingue les verbes essentiellement pronominaux: ils n'existent qu'à la forme pronominale.
- Exemples: se souvenir, s'abstenir, s'enfuir ...
Et les emplois pronominaux:
Exemples : Se laver, se promener, s'habiller ...
Il faut distinguer quatre nuances au niveau du sens.
1. Le sens réfléchi
- Exemples : Il s'habille (il habille lui-même). Je me lave (je lave moi-même).
2. Le sens réciproque
- Exemples : Ils se battent, ils se regardent.
3. Le sens passif
- Exemple : Les denrées alimentaires se vendent cher (sont vendues).
4. Sens vague
- Exemple: Il s'empare de la ville.

II. L'ACCORD DU PARTICIPE PASSE DES VERBES PRONOMINAUX


Il faut distinguer plusieurs cas:
- Les verbes essentiellement pronominaux de sens passif et vague :
Le participe passé s'accorde simplement en genre et en nombre avec le sujet.
- Exemples : Ils se sont souvenus, elles se sont écriées.

- Dans les verbes essentiellement pronominaux de sens réfléchi et réciproque, l'auxiliaire


être a valeur d'auxiliaire avoir. Le participe passé s'accorde donc comme s'il était conjugué
avec avoir c.-à-d. le complément d'objet direct placé avant.
- Exemples: Elle s'est blessée, (réfl. elle a blessé elle-même)
Ils se sont battus (rée. Ils ont battu eux-mêmes)
Ils se sont regardés (rée. lis ont regardé eux-mêmes)
NB : Toutes les fois que dans un verbe pronominal, on peut remplacer l'auxiliaire être par
l'auxiliaire avoir, on doit accorder le participe passé avec le comp1érn"ent d'objet direct s'il est
placé avant.
- Exemple: Elle s'est coupée.
Mais s'il n'y a pas de complément d'objet direct ou s'il est placé après, le participe passé ne
s'accorde pas.
- Exemples: Elles se sont nui (elles ont nui à elles-mêmes COI)
Elle s'est coupé le doigt.
Elles se sont lavé les mains.
Mais si on ne peut pas remplacer être par avoir, le participe passé s'accorde avec le sujet.

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- Exemple : Elles se sont repenties.

Exercice 1: Appliquez la règle du participe passé des verbes pronominaux


1. Les courriels qu'elles se sont envoyer ……………….étaient haineux.
2. Ils se sont apporter ………………. une aide mutuelle.
3. Sans se connaitre, ces gens se sont souri. ………………..
4. Ces personnages sont entrevoir …………………… à la réunion.
5. Les promesses qu'ils se sont faire ……………n'ont pas été respectées.
6. Elle s'est rendre …………………… compte de son erreur très rapidement.
7. Ces hommes se sont suffire ………………. à eux- mêmes.
8. .Les paroles qu'ils se sont dire …………… étaient vraiment méchantes.
9. Elles se sont rejoindre ……………………. tard hier soir.
10. Ils se sont donner ……………………… leurs coordonnées.
11. Lise et moi, nous nous sommes échanger ……………… des recettes.
12. Les peines que nolis nous sommes raconter ………………. sont vraies.
13. Ces filles se sont imposer ……………….. à la soirée.
14. Remi s'est acheter …………………… une nouvelle voiture.
15. Paula s'est méfier ………………………de cet inconnu.
16. La jeune fille s'est evanouir ……………………. en le voyant.
17. Les meurtriers se sont livrer ……............. à la police.
18. Les juges se sont abstenir ...……........ de tout commentaire.
19. Les membres de ce parti politique se sont reunir ....................
20. La population du pays s'est enrichir …………….. ces dernières décennies.
21. Les choristes se sont faire …………… un devoir de chanter juste.
22. Marceline s'est casser ............... la hanche en glissant sur la glace.
23. Les travaux qu'ils se sont imposer ……………..... seront inutiles.
24. Les enfants se sont jouer ……………........ du maître.
25. Les employeurs et les grévistes se sont obstiner ....................

Accordez les participes passés des verbes entre parenthèses


1. Les chefs se sont (succéder)
2. Les ennuis se sont (suivre)
3. Elle s'est (voir) gronder son fils.
4. Elle s'est (voir) gronder par sa fille

Mettez ce texte au passé composé


Les pirogues se mettent (se mettre) à tanguer. Le gouffre et la nuit se conjuguent (se conjuguer)
pour rendre la traversée périlleuse. Les fuyards se découragent (se décourager) très vite : pourtant
ils s'évertuent (s’évertuer) à éviter les écueils. Ceux-ci ne se révèlent (se révéler) pas faciles.
Leurs forces s'épuisent (s’épuiser) au bout de trois heures de lutte acharnée. Heureusement, une
vedette de patrouille se pointe vers l'aube. Ils se jurent (se jurer) de ne plus jamais se revoir.

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Exercice 4
Dans ses rêves, elle s'est (voir) enlacer par un homme inconnu.
Elle s'est (sentir) regarder.
La bonne épouse qu'il s'est (trouver) est belle.
Ils se sont (voir) demander les papiers.
Nous nous sommes (jouer) de la difficulté
Elles se sont (rire) de nos menaces
Elles se sont (plaire) dans ce lieu
La bataille s'est (livrer) ici
Pierre et Paul se sont (dire) des injures
Exercice 5 : Ecrivez convenablement les participes passés mis entre parenthèses.
1- Elle s'est (plaindre) du prix.
2- Elles se sont (enfuir).
3- La cuve s'est (vider) lentement.
4- La maison qu'il s'est (trouver) est spacieuse.
5- La balle, ils se la sont (passer)
6- Ils se sont (cacher) les yeux.
7- Nous nous sommes (répondre).
8- Ils se sont (raviser).
9- Elles se sont (absenter) quelques jours.
10- 1Dans son rêve, elle s'est (voir) courir.
11- Ces lettres, je me les suis (envoyer).
12- La bonne épouse qu'il s'est (trouver) est belle.
13- Nous nous sommes (jouer) de la difficulté.
14- Pierre et Paul se sont (dire) des injures.
15- Ces enfants, je les ai (voir) grandir.
16- Ils se sont (laver) à l'eau froide.
17- Ces paysans se sont (souvenir) que l'an passé, les foins se sont (faucher) tard.
18- Ils se sont (évertuer) à éviter les écueils.

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LECON 2 : L’ARGUMENTATION

Chapitre 1 : le texte argumentatif


1. Argumentation : Eléments de définitions
Dans la vie quotidienne, plusieurs situations de communication poussent les sujets
(locuteurs et les interlocuteurs) à défendre ou à constater un point de vue, une idée, une
cause......donc à produire une argumentation.
Deux questions s’imposent : Qu’est-ce qu’une argumentation ? Et quels moyens devons-nous
utiliser pour la comprendre et pour la produire ?
L’argumentation est omniprésente dans la vie des êtres humains. On la trouve en politique,
en économie, dans les sciences humaines et dans les sciences exactes...
Elle est devenue un élément incontournable dans les relations qu’entretiennent les hommes
entre eux et dans tous les discours qu’ils produisent.
Le texte argumentatif développe une opinion, un point de vue. Différents procédés
rhétoriques viennent appuyer la thèse de l’auteur : appel aux sentiments, ironie, lexique
valorisant, accumulation, répétition.
2. Stratégies argumentatives
Pour convaincre et persuader, le docteur choisit de présenter sa thèse et ses arguments
suivant l’organisation qui lui semble la plus efficace pour atteindre sin but. Il peut choisir de
s’appuyer ou non sur la thèse de l’adversaire, de présentera un sel ou plusieurs arguments.
On distingue deux stratégies argumentatives :
- Argumentation par inventaire : le locuteur présente des arguments complémentaires
illustrés par des exemples et des explications.
- Argumentation dialectique : le locuteur commence par réfuter les arguments adverses
avant de présenter ceux qui défendent son point de vue.*

 L’auteur peut présenter sa thèse ou la faire connaitre après un raisonnement ;


 Il peut accumuler les arguments sans les développer ou développer longuement un
seul ;
 Il peut se contenter d’étayer sa thèse, de réfuter celle de son adversaire ou de lui
accorder des aspects qu’il juge positifs.

3. Types d’arguments
 Référence aux faits : Les faits sont choisis en fonction de la thèse.
 Appel aux conclusions : Les conclusions servent à justifier son point de vue.
 Appel aux sentiments : Joue sur les sentiments de celui qu’on veut convaincre.
 Arguments d’autorité : Prestige dont jouit l’autorité à laquelle on fait appel.
 Appel aux valeurs : Vise la valeur supérieure à celle de l’adversaire.
 Appel à la tradition : Justifie une action individuelle ou collective.
 Appel à la nouveauté : Joue sur l’aptitude naturelle au changement
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 Appel à la majorité : Mise sur le besoin d’appartenir à un groupe


 Appel aux besoins : Prétend combler les besoins généraux et individuels.
 Argument positif / négatif ; prouve qu’on sait voir un fait et son contraire.
 Remarque : Ce n’est pas la quantité des arguments qui compte mais leur qualité. Il faut
donc sélectionner avec soin les arguments les plus susceptibles de convaincre.

Qcm
1. L’argument consiste à :
o Présenter des faits
o Orienter un débat
o Connaitre l’opinion adverse
o Monter le bien fond é d’une affirmation

2. L’argumentation consiste à......


o Convaincre
o Ironiser
o Contredire l’idée adverse
o Enumérer toutes les idées

3. Dans l’argumentation, l’auteur...


o Présente des arguments et faits une conclusion
o Présente une idée et accumule les arguments et les exemples
o Se contente de montrer des chiffres
o Présente des preuves

4. Dans le texte l’auteur...


o Réfute uniquement la thèse adverse
o Présente uniquement sa propre thèse
o Présente soit sa thèse, soit la thèse adverse
o Ne prend jamais position

5. L’argument qui fait appel aux faits signifie que...


o L’auteur parle sans convaincre
o L’auteur essaie de persuader le lecteur
o L’auteur expose des faits toujours en rapport avec sa thèse pour mieux con
vaincre
o L’auteur se contredit
6. L’argument qui fait appel à l’autorité signifie que....
o L’auteur fait référence à sa vie personnelle
o L’auteur présente des arguments personnels
o L’auteur fait référence aux propos d’une personnalité connue
o L’auteur donne des exemples de société.

7. L’argument qui fait appel aux valeurs signifie que...


o L’auteur impose sont point de vue en s’appuyant sur les valeurs morales
d’une société
o L’auteur expose les faits de société
o L’auteur expose ses sentiments personnels

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o L’auteur décrit sa situation

TD
Exercice 1 : reconnaitre un thème
Quel est le thème de l’extrait suivant ?
« Presse » (droit politique). On demande si la liberté de la presse est avantageuse ou
préjudiciable à Etat. La réponse n’est pas difficile. Il est la plus grande importance de
conserver cet usage dans tous les Etats fondés sur la liberté.
Jaucourt, article « Presse », L’Encyclopédie, 1751-1772.
……………………...............................................................................................................
..........................................................................................................................................

Exercice 2 : Thème et thèse


1. Quel est le thème de cet extrait ?
2. Quelle est la thèse de l’auteur ?
3. Jamais la vie n’a semblé plus lourde à porter. Après les grandes secousses sociales,
on a souvent constaté ce dégout de vivre, ce besoin du sommeil de la terre. C’est un
vent mauvais dont le souffle charrie la mort. L’épidémie du suicide se déclare,
comme une peste venue on ne sait d’où.
Emile Zola, Etudes sur la France contemporaine, 1875-1880.
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Exercice 3 : Quels sont les arguments utilise dans ces textes ? Indiquez les indices qui vodus
permettent de les trouver ?
1. Madame, Monsieur,
Vous avez établi à mon intention un devis pour la réparation de tel objet ou pour
les travaux. Dans ce document, vous êtes engagé à effectuer cette prestation pour
un montant global forfaitaire de ....... euros. J’ai de mon coté signé le devis pour
matérialiser mon accord augmentation par la hausse du prix des matières
premières.
Or, vous ne m’avez jamais demandé mon accord pour cette augmentation. Je vous rappelle
que, selon l’article 1134 du code civil, les conventions légalement formées tiennent lieu de
loi à ceux qui l’ont faite. En conséquence, je m’en tiens à la somme du devis.
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Chapitre 2 : la production argumentative


En production écrite l’apprenant serait capable de produire une lettre pour convaincre,
d’étayer un texte argumentatif à l’aide d’arguments et d’exemple, d’insérer un énoncé
argumentatif.

1. Les Composantes de la production argumentative


L’auteur voulant prouver le bien fondé d’une thèse et de montrer que sa position est
pertinente. Il produit un texte argumentatif en suivant l’organisation qui suit l’objet de
l’augmentation (thème, sujet) et être présenté en introduisant et en développement pour
aborder les différents aspects du thème et développer des arguments évidents.

1.1. Introduction :
1- présentation du sujet, du problème posé et de la question abordée.
1.2. Développement
2- affirmation et explication de l’idée principale sous forme de prise de position
d’hypothèse
3- première idée directrice
 Argument 1-1
 Argument 1-2
4- Deuxième idée directrice
 Argument 2-1
 Argument 2-2
1.3. Conclusion
5- rappel de la problématique liée à l’idée principale et aux idées directrices.

2. Caractéristiques de la production argumentative


Une production argumentative peut être identifiée grâce à des caractéristiques intrinsèques
telles que le thème de l’argumentation, la thèse ou l’opinion, les données, les arguments et
les exemples
- Le thème (sujet/objet d’argumentation) : c’est le sujet à aborder et qui sera développé
tout le long de la production.
- La thèse : On appelle thèse l’idée à développé. L’idée soutenue ou à soutenir. La
thèse peut être explicite et exprimée clairement, ou implicite lorsqu’elle est sous-
entendue.
Le discours argumentatif s’organise autour de la thèse à défendre, il développe des
arguments, des preuves, qu’il illustre par des exemples destinés à éclairer et convaincre le
lecteur.
- Les données (prémisses) : les faits ou les idées sur lesquels les interlocuteurs sont
d’accord. Ce qui est connu et admis par tous et qui n’est pas soumis à la discussion
- Les arguments : les idées avancées par le locuteur pour convaincre son interlocuteur,
illustrés par des exemples.
- Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments

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3. Caractéristiques grammaticales
- Les connecteurs logiques assurent l’unité et la cohérence de la production en
marquent les étapes de l’argumentation (annonce d’une justification, d(un exemple
d’une conclusion) ou en établissant des liens entre les arguments (cause,
conséquence, concession, opposition...).
- Le pronom utilisé est impersonnel : « il » ou « nous».
- Le temps dominant est le présent intemporel parce que l’argument est valable d’une
façon générale.
En somme ce qui caractérise la production argumentative, c’est qu’il se conduit autour
de quatre paramètres :
- J’affirme (la thèse)
- J’explique (les arguments)
- J’illustre (les exemples)
- J’organise (les connecteurs)

4. Types de plans de la production argumentative


La production argumentative fonctionne selon les plans voici les plus usuels en
argumentation :
- Plan dialectique
Dans ce plan on est amené à examiner un jugement, d’en montrer les limites. Il
s’articule autour ‘’d’une thèse/antithèse/synthèse’’. On peut le reconnaitre grâce au
libellée du sujet : les questions ‘’pensez vous que’’ Partager-vous cette opinion ?’’
- Plan analytique
- Il se propose d’examinera une notion en envisageant les causes, les manifestations
qui en découlent avant de proposer des solutions c’est le plan ‘’causes /
conséquences/solutions’’
- Plan thématique
- L’Objectif n’est pas de discuter une thèse mais plutôt de l’étayer, c’est –à dire fournir
un certain nombre d’arguments capable de valider le jugement ou de répondre à la
question proposée. Il est reconnaissable grâce au libellé du sujet. ‘’Qu’est ce qu’un
roman ?’’ ‘’Montrez, commentez ou justifiez...’’
- Plan comparatifs
Il établit un parallèle constant entre deux notions. Ce plan pourra les examiner
successivement dans le deux premières parties avant d’élaborer une synthèse
personnelle qui tentera d’établir leurs points majeurs de ressemblances ou de
discordance et de proposer un dépassement.

QCM

1. L’argumentation a pour objectif de


o Présenter des faits
o De convaincre
o De donner des détails
o D’orienter

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2. On reconnait le plan dialectique à travers :


o La consigne
o L’observation du texte
o Les opinions de l’auteur
o Les marques de l’argumentation

3. La consigne montrez, justifié induit :


o Un plan dialectique
o Un plan thématique
o Un plan analytique
o Comparatif

4. On reconnait le thème par la question :


o De quoi parle le texte ?
o Qui parle ?
o Quel est l’objectif du texte ?
o Par quoi reconnait-on le thème ?

5. L’argumentation respecte le circuit,


o Idée, arguments
o L’affirmation, l’explication, l’illustration
o Idées principales, conclusion
o Arguments, exemples

6. La thèse c’est :
o L’opinion de l’auteur
o L’aspect du texte
o La concrétisation de l’idée de l’auteur
o Le regard porté sur le thème

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QCM

Question 1
Un texte argumentatif a pour visée de

o Décrire un phénomène
o Donner son avis sur un sujet
o Expliquer un fait, un phénomène, une notion

Question 2
Comment appel-t-on, en argumentation, l’idée que défend l’auteur ?
o L’argument
o L’exemple
o La thèse

Question 3
Qu’utilise l’auteur pour prouver son point de vue ?

o Des exemples
o Des arguments
o Une thèse

Question 4
Comment l’auteur peut-il renforcer les arguments qu’il utilise ?
o Avec des exemples
o Avec une thèse adverse
o Avec d’autres arguments

Question 5
Les exemples sont suffisants pour étayer une thèse.
o Oui
o Non
o Parfois

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2ème PARTIE : METHODOLOGIE

QCM
1- Sur combien sont notées les questions de compréhensions ?
 Sur2
 Sur1
 Sur4
 Sur0
2- Quel est l’objectif des questions de compréhension ?
 C’est de permettre à l’élève d’étudier
 C’est d’améliorer la condition de vie des élèves
 C’est d’orienter l’élève vers une compréhension globale du texte
 C’est l’inciter à connaitre la pensée de l’auteur
3- Il faut répondre aux questions en tenant compte
 Du dictionnaire
 De vos connaissances personnelles
 De votre culture et du contexte du texte
 De votre culture et de l’auteur
4- Dans la rédaction des réponses aux questions, il faut utiliser l’expression :
 L’expression signifie…
 Le mot veut dire…
 Selon l’auteur de ce texte…
 Le mot se rapporte à celui de
5- Les questions dans la contraction de texte portent sur :
 La tonalité du texte
 Des expressions du texte
 Lestemps verbaux
 L’énonciation
6- Les réponses aux questions de vocabulaire s’appuient sur :
 La forme du texte
 L’idée qu’on a de l’auteur et de son texte
 Le contexte dans lequel le mot a été utilisé
 Les idées préconçues
TD :
Texte : Les nouveaux étudiants de l’université
Les études ne sont plus réservées aux jeunes et les facultés françaises ouvrent leur portent aux
plus âgés. L’université inter-âge offre aux adultes qui ont le temps, la possibilité de Venir
« encore » ou « enfin » se cultiver. Ce phénomène de société touche au moins 250.000 personnes
dans toutes la France. Pourquoi cet engouement pour le retour sur les bancs de l’université ?
L’espérance de vie s’est considérablement allongée. La retraite, voir la pré-retraite, marquant la
cessation des activités professionnelle, libère des hommes et des femmes encore jeunes -60/65

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ans, des contraintes de la vie dite active : enfin, on a le temps, et ce temps, on a le souci de le
remplir le plus intelligemment. La connaissance, quels que soient l’âge et la formation initiale de
chacun, est le seul moyen d’élever son esprit et de le cultiver à la fois sa personnalité et sa
sociabilité.
Les cours proposés sont- ils les mêmes que ceux que suivent les « vrais » étudiants ceux qui
entrent à l’université pour préparer leur avenir et en sortant avec des diplômes qui sont censés
leur ouvrir les portes de la vie active ? les amphithéâtres des facultés de Lettres, Droit, de
Médecine, de Sciences… voient-ils s’asseoir côte à côte le grand-père et le petit-fils tout juste
bachelier ? l’université a compris que la course au diplôme et à la réussite avec le stress qu’elle
engendre, n’est plus de mise pour ces étudiants d’un « autre âge ». Si l’on fréquente l’université,
ce n’est plus pas obligation mais pas plaisir, qui rime avec désir, et l’on si presse le jour de la
rentrée solennelle (et pourquoi pas festive !). Voir des centaines de personnes et les effectifs
connaissent un rajeunissement certains- assises sur les bancs des « amphis », debout, massées
dans les escaliers ou les entrées faute de places, ne saurait laisser indifférent.
Les conférences succèdent au cours, les ateliers aux labos : la littérature étrangère ou française, la
philosophie, les arts, l’histoire des sociétés ou des civilisations, l’astronomie et la géologie…
L’étudiant de l’université inter-âge court vers la culture et, avec le même bonheur, vers les
terrains de golfs, le chemin de randonnées, les salles de gymnastique ou de yoga.
Exercice : Répondez aux cinq questions suivantes.
Question n°1
L’université inter-âge est :
o Une possibilité donnée à des jeunes de reprendre les études
o Une formation continue pour les personnes en activité
o Un moyen de cultiver à tout âge
o Une formation professionnelle pour les chômeurs
Question n°2
L’expression l’Esperance de vie s’est allongée signifie :
o La foi en la vie progresse
o L’estimation de la durée de vie est plus importante
o L’optimisme va en grandissant avec l’âge
o Les retraités vivent de plus en plus allongés
Question n°3
Quel que soit l’âge (…) la connaissance est le seul moyen d’élever son esprit ; cette construction
est remplacée par
o Peu importe l’âge
o A quel âge
o Si vous en avez l’âge
o Quand vous aurez l’âge
Question n°4

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Dans la phrase les diplômes sont censées ouvrir aux étudiants les portes de la vie active : censés
est synonyme de :
o Réputés pour
o Reconnus pour
o Là pour
o Supposés
Question n°5
Que signifie l’expression « de mise » dans le texte (…) n’est pas plus de mise pour ces
étudiants ?
o A la mode
o Signe de bon équilibre psychique
o Recommandé
TD2
Texte 1 : Parents connectés, bébé éteints
La surexposition des jeunes enfants aux écrans numériques est considérée par les pédiatres
comme un problème de santé publique. […]. Mais qu’en est-il des enfants qui subissent l’hyper
connexion de leurs parents ? Nous le savons, le début de la vue a un impact crucial sur le
développement de l’enfant et son bien-être psychique à venir. Le plaisir partagé avec les parents
participe à la vitalité psychoaffective du tout-petit et à la dynamique de ses pensées. Lorsqu’il
communique avec son parent le plaisir de l’échange est sincère et réciproque, le tout-petit jubile
Il se sent le pouvoir de toucher l’autre et en sort renforcé. L’énergie qui circule dans les échanges
bébés-adules constitue comme un carburant fusionnel, qui irrigue tous les investissements de
l’enfant, favorise ses aptitudes créatives, enrichit ses capacités relationnelles, construit son
langage et accroît ses compétences intellectuelles or un vrai danger, rarement évoqué, guette les
très jeunes enfants. Celui d’une altération de la relationà leurs parents, induite par l’omniprésence
des outils numériques entre les mains des adultes. Ils promènent leurs enfants, les écouteurs
vissés aux oreilles, elles allaient tout en envoyant des textes, ils patientent en partageant une
retransmission miniaturisée d’un match de foot…. La génération Y, celle des digitales natives est
en âge de procréer, ce sont les parents d’aujourd’hui. L’attachement compulsif au portable agit
comme un «écran venant opacifier la rencontre avec l’enfant. Lorsque les premiers sourires
illuminent le visage de l’enfant ou le jour empressement du parent ? Quand l’adulte disparait
régulièrement derrière son téléphone, il se détourne du tout-petit, qui ressentune multiplicité de
lâchages. Véritablement doudou numérique, objet transitionnel dévoyé, le portable s’interpose
sournoisement au sein de la relation parent-enfant. Le parent hyper connecté à son portable
s’interpose sournoisement au sein de la relation parent-enfant. Le bébé est un être
profondément sociable, qui se construit dans l’échange avec son environnement. Prenons garde à
ne pas appauvrir l’appétence de contact du tout-petit. Elle est une force de propulsion de sa
croissance psychique, précieuse, vitale.
D’après Marylin Corcos et Brigitte Bergmann, dans une tribune publiée au journal Le
Monde,04 janvier2020

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Question
1. VOCABULAIRE : expliquez les lots suivants selon le contexte
a) l’hyper-connexion :

b) altération de la relation :

c) opacifier :

d) une multiplicité de lâchages :

2. Compréhension : dégagez la structure de ce texte

TEXTE 2 : MARIAGE A TOUT PRIX


Il arrive des fois, sous nos tropiques, que des personnes, des femmes surtout, en soient à cocher
hâtivement des fiches de bristol élaborées par la société. Laquelle société inscrit, dans le marbre
des règles non écrites, le mariage, les enfants le boulot et d’autres obligations.
Passer la trentaine sans avoir l’index gauche doré par un bijou en forme d’anneau ou que les
parents n’aient reçu « les colas » ou « la boisson » devient suspect.Passer la même trentaine sans
avoir fait personnellement l’expérience des nuits blanches parce que bébé ne fait pas ses nuits
fait paraître inutile. Ne pas avoir de job, si cela peut être toléré, ne dispense pas toujours d’être
vue ou traitée comme une profiteuse. Alors, il arrive que l’on ressente un besoin incessant de
validation de notre existence qui passe par le regard d’autrui, cet enfer selon Sartre. Oui, les
temps changent, mais les mentalités restent souvent les mêmes. Ainsi, des croyances pétries
depuis la nuit des temps dans les incertitudes du monde ont eu une peau d’éléphant, et si à une
certaine époque le mariage n’était pas forcement conclu pour les sentiments mais par devoir,
n’est-ce-pas parce que le foyer fonctionnait fréquemment en acceptant en son sein plusieurs
femmes en Afrique, et en Occident, amants et maitresses ? Les reliques de l’amour courtois ont,
semble-t-il, fait émerger un nouveau modèle de couples pour qui monogamie et fidélité sont
associés au mariage, du moins dans les discours officiels.
Ne pas pouvoir se mettre la corde au cou ou disons plutôt convoler, par choix ou parce
que l’on n’a pas trouvé chaussure à son pied, devrait-il mettre au bon de la société ?
aujourd’hui, en Afrique, après avoir beaucoup spéculé sur une prétendue masse de
femmes non mariées par rapport aux hommes en mesure d’épouser, le débat sur la
polygamie est d’actualité.
OUMOU D, Fraternité Matin,08 janvier 2019,
P.2

Questions

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I. COMPREHENSION
1- Quelle est l’idée générale du texte
2- Quelles sont les valeurs de la société que l’auteur semble dénoncer dans le texte ?
3- Quels sont les principes des nouveaux modèles de couples évoqués dans le texte ?
4- Quels sont les types de femmes évoqués dans le texte ?

II. VOCABULAIRE
1- Expliquez selon le contexte les expressions suivantes
a- Nuit blanche
b- Mettre au banc de la société

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LECON 2 : LE RESUME DE TEXTE


Chapitre 1 : sélectionner les idées essentielles
QCM
1. A quoi sert le sujet d’un texte ?
a) A mieux cerner l’idée essentiel du texte
b) A comprendre le texte
c) A analyser le texte
d) A donner son point de vue sur le texte
2. Qu’est-ce qu’un paragraphe argumentatif
a) C’est l’ensemble des idées développées par l’auteur
b) C’est ce qui participe à la compréhension du texte
c) Ce sont toutes les idées en rapport avec le sujet
d) C’est une suite composée d’idée principale, d’arguments et d’exemples.
1. A quoi consiste la lecture dans le processus de rédaction du résumé de texte
argumentatif ?
a) A mieux comprendre le texte dans son ensemble
b) A se poser des questions sur la méthode de l’auteur
c) A chercher à cerner le sujet développer par le texte
d) A repérer la structure du texte
2. Qu’est-ce qu’une idée principale
a) C’est l’idée qu’on retrouve dans chaque paragraphe
b) C’est l’idée qui se répète tout le long du texte
c) C’est l’idée qui justifie le sujet du texte
d) C’est l’idée la plus évidente dans le texte
3. Comment repérer une idée essentielle dans un paragraphe
a) Lire le paragraphe pour cerner l’idée principale
b) Lire le paragraphe pour trouver la phrase évoquant le sujet du texte
c) Lire le paragraphe pour trouver la phrase la plus simple
d) Lire le paragraphe pour trouver l’idée en rapport avec le titre du texte.

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Chapitre 2 : titre / reformuler les idées essentielles


QCM : entourez la lettre correcte
1. La reformulation consiste à :
a) A répéter les propos de l’auteur
b) A transformer les idées de l’auteur
c) A trouver des synonymes pour chaque mot clé
d) A restituer la pensée de l’auteur sans aucune déformation
2. La reformulation tient compte :
a) De l’époque de l’auteur
b) Des éléments paratextuels.
c) Du pronom personnel utilisé par l’auteur dans le texte
d) Du titre du texte
3. Dans cette activité, il ne faut pas reformer
a) Le thème et /ou les mots techniques
b) Les idées principales du texte
c) Les mots de liaison utilisés par l’auteur
d) La conclusion de l’auteur du texte.
4. La reformulation doit respecter
a) La nature du texte
b) Les objectifs fixés par l’auteur
c) L’ordre des idées du texte
d) La vie de l’auteur et son époque

5. Dans la reformulation, il faut éviter les mots ou les expressions :


a) « Il », utilisé par l’auteur dans le texte
b) L’auteur pense, dit, affirme que…
c) « Je », utilisé par l’auteur dans le texte
d) « Nous », même si l’auteur l’a utilisé dans le texte.
TD
Texte 1 :
Votre poids vous préoccupe… ou inquiète votre médecin. Vous avez peut-être déjà essayé une
multitude de méthodes amaigrissantes plus ou moins dangereuse ou miraculeuse, aux effets très
éphémères.
Quelles que soit votre explication de ce dépôt de graisse qui vous encombre l’esprit […], et
quelle que soit votre approche du traitement, par une méthode psychologique, comportementale,
magique (le médicament), vous devez, à un moment donné, envisager une modification de vos
habitudes alimentaires.
A. Noël et F. Tribi, La diététique au quotidien pour garder ou retrouver la ligne, tome 1, Editions
SAEP ,1984.
QUESTIONS
1. Quel est le thème de ce texte

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2. Relevez-en les idées essentielles et reformuler-les


Texte 2 : reformule les idées essentielles
TEXTE 2 : MARIAGE A TOUT PRIX
Il arrive des fois, sous nos tropiques, que des personnes, des femmes surtout, en soient à cocher
hâtivement des fiches de bristol élaborées par la société. Laquelle société inscrit, dans le marbre
des règles non écrites, le mariage, les enfants le boulot et d’autres obligations. Passer la trentaine
sans avoir l’index gauche doré par un bijou en forme d’anneau ou que les parents n’aient reçu
« les colas » ou « la boisson » devient suspect. Passer la même trentaine sans avoir fait
personnellement l’expérience des nuits blanchesparce que bébé ne fait pas ses nuits fait paraître
inutile. Ne pas avoir de job, si cela peut être toléré, ne dispense pas toujours d’être vue ou traitée
comme une profiteuse. Alors, il arrive que l’on ressente un besoin incessant de validation de
notre existence qui passe par le regard d’autrui, cet enfer selon Sartre. Oui, les temps changent,
mais les mentalités restent souvent les mêmes. Ainsi, des croyances pétries depuis la nuit des
temps dans les incertitudes du monde ont eu une peau d’éléphant, et si à une certaine époque le
mariage n’était pas forcement conclu pour les sentiments mais par devoir, n’est-ce-pas parce que
le foyer fonctionnait fréquemment en acceptant en son sein plusieurs femmes en Afrique, et en
Occident, amants et maitresses ?

Les reliques de l’amour courtois ont, semble-t-il, fait émerger un nouveau modèle de couples
pour qui monogamie et fidélité sont associés au mariage, du moins dans les discours officiels.Ne
pas pouvoir se mettre la corde au cou ou disons plutôt convoler, par choix ou parce que l’on n’a
pas trouvé chaussure à son pied, devrait-il mettre au bon de la société ?

Aujourd’hui, en Afrique, après avoir beaucoup spéculé sur une prétendue masse de femmes non
mariées par rapport aux hommes en mesure d’épouser, le débat sur la polygamie est d’actualité.
OUMOU D, Fraternité Matin,08 janvier 2019,
P.2
Reformulation
- « Laquellesociété inscrit, dans le marbre des règles non écrites, le mariage, le boulot et
d’autres obligations ».
- « A une certaine époque le mariage n’étant pas forcement conclu pour les sentiments mais
par devoir »
- « Les reliques de l’amour courtois ont, semble-t-il, fait émerger un nouveau modèle de
couple pour qui monogamie et fidélité sont associé au mariage »
- « Ne pas pouvoir se mettre la corde au cou… devrait-il mettre au ban de la société… ? »
- « Aujourd’hui, en Afrique, après avoir beaucoup spéculé sur une prétendue masse de
femmes non mariées par rapport aux hommes en mesure d’épouser, le débat sur la
polygamie est d’actualité »

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Chapitre 3 : élaborer le résumé de texte


QCM () :entourez la lettre correcte.
1. Qu’est-ce que le résumé de texte argumentatif
a. C’est un exercice qui exige des connaissances stylistiques pour commenter un texte
b. C’est un exercice qui exige des connaissances intellectuelles pour contracter un texte
d’une certaine longueur
c. C’est un exercice qui exige une culture littéraire pour analyser un texte d’une certaine
longueur
d. C’est l’explication d’un texte
2. Dans phrase « les années 1960 sonnent le glas de la décolonisation et du savoir-
faire », nous avons :
a. 16 mots
b. 12 mots
c. 13 mots
d. 14 mots
3. Le résumé doit être rédigé en tenant compte :
a. D’un plan bien élaboré par l’étudiant lui-même
b. De l’ordre des idées de l’auteur
c. Des notes prises au cours de la lecture du texte
d. De ses propres critiques du texte.
4. Dans la rédaction du résumé, il faut :
a. Elaborer une introduction
b. Elaborer une conclusion
c. S’en tenir à l’introduction et à la conclusion de l’auteur s’il existe
d. Prendre en compte soit l’introduction soit la conclusion du texte
5. A la fin de la rédaction du résumé, il faut :
a. Noter la source du texte
b. Noter le nom de l’auteur
c. Noter le nombre de mot
d. Noter le titre du texte
6. Dans la rédaction du résumé, il faut :
a. Insérer les connecteurs logiques
b. Insérer les citations de l’auteur
c. Insérer les dates
d. Insérer les chiffres
TD
Texte 1
Le plus terrible, pour les enfants de la campagne, c’est d’être enfermés pendant cinq jours
derrière une porte pour apprendre des choses qui n’ont rien à voir avec notre vie quotidienne,
alors que le vrai travail des hommes est dehors. C’est spécialement de rester assis dur des bancs
pendant des heures quand le soleil de printemps vient éclairer ironiquement les fautes
d’orthographe et faire tourner en fumée le neuf-fois-sept-cinquante-six
P.-j. Hélias, Le cheval d’orgueil, Editions pion,
1975.

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1) Quelle est l’idée principale de ce texte ?


2) Résumé ce texte
Texte 2
« Aidez-nous à protéger les défenses des droits de l’homme »
Ceux qui se lèvent pour défendre les droits de l’homme le payent souvent de leur vie. Dans bien
des pays, […] ils sont jetés derrière des barreaux et, parfois même, froidement exécutés. Dans les
pays « plus cléments », ils sont menacés de mort, mis sur écoutes téléphoniques, leur maison est
constamment surveillée et leur famille fait l’objet de toutes sortes d’intimidations. Ces hommes,
ces femmes, victimes de leur courage, ont besoin de nous. Dans leurs héroïque solitude, ils
doivent être soutenus par la communauté internationale. Le moment et le moyen d’agir en leur
faveur est enfin venu !
Malgré les réticences de nombreux pays, malgré les tensions et les débats contradictoires, les
Nations unies ont réussi à préparer une déclaration reconnaissant et renforçant le droit de
défendre les droits de l’hommes.
Chacun d’entre nous peut et doit imposer l’adoption rapide de ce texte. Au moyen de la pétition à
l’intérieur, faisons-en toute sécurité ce que d’autres font, bien loin de nous, au péril de leur vie !
Amnesty international : la lettre (extrait) – Nov. 95.
1. Sélectionnez les idées essentielles
2. Reformulez- les
3. Résumez le texte

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TEXTE 1 :
Texte 1 : COMMENT TROUVER DES SOLUTIONS AFRICAINES AUX PROBLEMES
AFRICAINS ?
Il est temps que nous parlions de la façon de résoudre nos problèmes. Assez de diagnostics ! Il
estmaintenant clair que la solution aux problèmes de l’Afrique est entre les mains des Africains et
non entre celles de l’Occident.Cela a été ma conviction, ma passion et ma vision au cours des 15
dernières années. Je crois fermement que nos défis et nos problèmes sont susceptibles de perdurer
jusqu’à ce que nous parvenions à « domestiquer » la démocratie en Afrique. La plupart de nos
attentions ont été dirigées uniquement vers les seules élections.
Il est clair que nous avons besoin d’une refonte de notre système « démocratique » actuel. Nous
avons l’occasion de le faire avant qu’il ne soit trop tard. En même temps, tous nos efforts
jusqu’ici ont été orientés vers la production de connaissances avec peu ou pas de préoccupation
concernant leur application à des situations de la vie réelle. Qui va résoudre nos problèmes pour
nous ? Que cela nous plaise ou non, nos problèmes pourraient persister et empirer jusqu’à ce
qu’un groupe de savants et d’intellectuels relèvent le défi et montrent la voie à suivre vers les
mesures appropriées à adopter pour mobiliser toutes les parties prenantes du développement dans
tous les secteurs de notre économie. Il existe d’innombrables conférences, ateliers et séminaires
consacrés à l’Afrique avec des idées et des communiqués brillants, mais où sont les impacts de
leurs résultats sur la vie des Africains ?
Le temps est venu pour les universitaire et les intellectuels africains, dans diverses disciplines, de
décider ce qu’eux, en tant qu’individus, peuvent faire s’ils sont nommés aux grands postes pour
résoudre les problèmes spécifiques. Il ne suffit pas de critiquer le système étatique sans avoir des
idées alternatives. A mon avis, l’accent mis sur l’importance et le caractère pratique des
connaissances produites par les chercheurs africains est instructif dans la quête du développement
africain.
Ce que la plupart d’entre nous décrivent comme des problèmes – la cupidité, l’égoïsme, la
corruption, la mauvaise conduite, etc. – sont les manifestations du vrai problème, qui est la crise
institutionnelle. Dans la perspective de solutions concrètes aux problèmes, un diagnostic
approfondi de leurs causes est indispensable. Voilà pourquoi il est nécessaire de concevoir un
mécanisme institutionnel qui puisse mettre en synergie les efforts des parties à la planification
polycentrique. Celle-ci passe par la création d’assemblées communautaires autonomes qui
peuvent nous aider à accomplir la mission de contrôle et de contrepoids au pouvoir central. Nous
devons comprendre une chose : les dirigeants corrompus ne changeront jamais, sauf si les
citoyens mettent en place des systèmes restreignant leurs excès et leur mégalomanie. Laisser-
nous apprendre des Américains. Ils se sont attaqués au problème au 18ème siècle et ont su trouver
comme réponse la conception d’institutions résolvant le problème par des actions collectives, qui
a donné naissance au fédéralisme, lequel à son tour a produit la démocratie
Nous devons bien étudier et comprendre toutes ces expériences avant de résoudre nos propres
problèmes. Cela nous oblige à nous engager dans un processus de pensée philosophique, de
recherche et d’étude. Sans s’interroger et sans traiter des problèmes, il ne peut y avoir de
tentatives de production de réponses possibles. Ce dont nous avons besoin pour le nouvel Etat est
une compréhension de la façon de domestiquer la démocratie, restructurer la sphère publique et

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l’économie politique. Les élections sont assimilées à la démocratie en Afrique, ce qui est faux,
trompeur et calamiteux, puisque les élus ne sont pas responsables devant les électeurs après les
élections. Les défis et les problèmes auxquels est confrontée l’Afrique sont au-delà des
personnalités au pouvoir. Un examen rapide des problèmes africains montre que nos problèmes
sont au-delà des élections, du parti gagnant au pouvoir et des personnalités dirigeant les bureaux
à différent niveau de l’Etat.
La voie à suivre pour notre pays est de domestiquer la démocratie, restructurer la sphère publique
et l’économie politique à travers la planification et la stratégie polycentrique de résolution des
problèmes. Ceci va permettre l’émergence d’une Afrique inclusive où tout le monde compte, et
les citoyens se sentent reconnus et responsabilisés, ce qui facilitera une atmosphère de paix et de
sécurité, et garantira la justice sociale et la prospérité économique. S’il y a une crise sociale en
Afrique c’est parce que la grande majorité de la population se vautre dans une pauvreté abjecte.
Le niveau élevé des inégalités est un précurseur de plusieurs défis et problèmes auxquels notre
continent est confronté.
Jusqu’à ce que nos citoyens soient intégrés dans les dans les projets de développement, les
programmes étatiques ne seront pas centrés sur les personnes. Les divers peuples d’Afrique,
indépendamment de leur dotation et de leurs capacités entrepreneuriales, vont continuer à
souffrir, tandis que la violence, l’insécurité et la pauvreté seront exacerbées. La domestication de
la démocratie, et la restructuration de l’économie politique et la sphère publique peuvent être
atteintes grâce à une planification polycentrique, et à la mise en place d’Assemblées
Communautaires Autonomes (SGCA) pour une expérience pratique de l’approche inclusive et
participative de la résolution des problèmes à tous les niveaux (communautaire, étatique, fédéral,
etc…) pour les réintégrer et les réhabiliter.
La planification polycentrique (décentralisée et participative) est un mécanisme institutionnel
multi- couches et multi-centres qui concerne la réhabilitation des capacités d’auto- administration
des collectivités locales en tant que le fondement pour reconstruire l’ordre social et économique
du bas vers le haut. C’est aussi un processus d’optimisation de l’utilisation des ressources
physiques, humaines et institutionnelles en engageant des citoyens dans des relations
contractuelles avec l’autorité publique.
C’est dans cette approche « par le bas » que réside le salut de l’Afrique.
969 mots
Samson R. AKINOLA, chef du Département de Planification Régionale et Urbaine à l’Université
Osogbo, Nigeria, Article initialement publié en anglais par Africain Exécutive- Traduction
réalisée par Libre Afrique, le 27 juillet 2015.

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QUESTIONS
1- Vocabulaire
Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- Mettre en synergie les efforts (S4C.5)
- Domestiquer la démocratie (S 6 C. 1)
2- Résumé
Résumez le texte proposé en 180 mots avec une marge de tolérance de 10%. Vous indiquerez à la
fin du résumé, le nombre de mots utilisés.

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TEXTE 2 :

REFONDATION DE L’ECOLE EN AFRIQUE

Le sort de la jeunesse africaine reste on ne peut plus préoccupant au regard de la multiplicité


des mouvements migratoires, comme cela a rarement été observé dans le passé.
En Afrique, les guerres de prédation de matières premières, la mal gouvernance, l’inadaptation
du modèle occidental de gouvernance aux réalités politiques africaines, les crises postélectorales,
les défis climatiques et la famille engendrent de vastes mouvements de populations et de
nombreux camps de refugiés à l’intérieur comme à l’extérieur du continent. De multiples et
traumatiques témoignages de réfugiés climatiques, politiques et économiques attestent que le
temps d’une profonde réflexion est venu pour que, par l’intelligence et la profonde sapience (1),
les intellectuels et les gouvernants africains trouvent des solutions adéquates aux crises que vit
leur continent.
Après avoir dénoncé le lourd poids de 5 siècles d’esclavage et de colonisation sur les mentalités
et le pensum africains, indexé la néo-colonisation avec ses multinationales aux méthodes
esclavagistes et insidieuses, condamné l’ingérence et le soutien accordé aux dictateurs africains
par les puissances impérialistes récusé la démocratie importée d’Occident avec ses guerres et ses
crises, l’urgence pour l’Afrique et sa jeunesse est de trouver des solutions endogènes et pérennes,
nées d’une totale réorganisation de sa société. Ce, sur la base de ses atouts multiformes, mais
surtout de la redéfinition et de la réorientation de ce que doit être l’école de demain.
Il convient de dire que l’école, sous sa forme et son articulation actuelles en Afrique, est un legs
de la colonisation européenne. Au regard de l’état actuel de l’Afrique et de ce que l’Africain
représente en général dans l’inconscient collectif des autres peuples du monde, c'est-à-dire, un
être pauvre, méprisable, incapable de mettre en valeur dans aide extérieure les diverses richesses
de son environnement immédiat, la sagesse consisterait pour l’élite et les gouvernants africains
d’aujourd’hui et de demain, à questionner l’utilité véritable de cette nouvelle école reçue en
héritage et surtout de poser les fondements d’une nouvelle école pour une nouvelle Afrique.[...]
Peu à peu, cette école se génération et s’étendra au plus grand nombre tout en calquant les
programmes et méthodes pratiqués en métropole occidentale. Force est de constater que cette
école conçue par le colonisateur avec les programmes adaptés à la société occidentale, bien
qu’ayant produit des millions de diplômés et favorisé l’accès à la culture occidentale au plus
grand nombre, n’est pas adaptées aux réalités sociologiques et ne répond pas aux besoins
cruciaux des Africains d’aujourd’hui. Elle nécessite, eu égard aux défis que connaît le continent,
une refondation totale aux fin d’épouser les attentes présentes et futures des peuples d’Afrique.
Le transfert des savoirs et mieux, des connaissances, tel qu’il s’opère aujourd’hui dans la plupart
des Etats africains, est en majorité totalement déconnecté des réalités, des atouts, et des besoins
du terrain. Il y a un vrai déphasage entre l’école et les attentes des peuples d’Afrique.
Faut-il le rappeler, l’Afrique regorge de soleil, de vastes terres et de forêts vierges, de nombreux
cours d’eau et de bien d’autres richesses qui, à l’heure actuelle, sont peu ou prou exploités.
Pendant ce temps, la majorité des populations ne mangent pas à leur faim, n’ont pas accès à l’eau

UP Français 24
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potable ni à l’électricité ; la majeure partie des populations des villes et des villages vit dans des
habitations vétustes et dans des conditions d’hygiène déplorables. La balance commerciale des
Etats est déficitaire. Ils importent le riz, le blé, le mil, les pâtes alimentaires, les boites de
conserve, la viande et le poisson de l’étranger. Une part substantielle des différents budgets
nationaux est affectée à l’importation de ce qui constitue la base alimentaire de la plupart de ces
Etats. Cette situation est paradoxale aux yeux de la raison.
La question majeure, ici, est donc de s’interroger : où sont les écoles d’agriculture, d’élevage, de
pisciculture, d’ingénierie du soleil et d’eau en Afrique ? Elles ne sont, hélas, pas légion. En
conséquence, une partie des sommes allouées à des dépenses parfois inutiles comme
l’organisation des élections factices, l’importation de meubles, de voitures de luxe pour les
fonctionnaires de la haute administration, les évacuations sanitaire et bien d’autre dépenses, ne
pourrait-elle pas être affectées à la création de ces institutions et des centres de formations
spécialisés dans ces domaines-là, sur la place ? Plus encore, où sont les écoles de formations à la
transformation des produits agricoles tels que le cacao, la banane, l’hévéa, l’huile de palme,
d’arachide, le manioc, la tomate, dont les plantations industrielles appartiennent pour la plupart
aux étrangers ?
D’autre part, la majorité des Etats africains disposent de sols riches en matières premières comme
le pétrole, le manganèse, le cuivre, le cobalt, le Zinc, la phosphate, l’or, le diamant, l’uranium, le
coltan. Dans quelles écoles ont formés les jeunes africains Africains appelés à mener les fouilles
aux fins de découvrir ces gisements et de transformer leurs trouvailles en richesses nationales ?
Ces différentes interrogations nous amènent à penser que la réflexion doit s’orienter dans cette
direction. Il est urgent pour l’Afrique d’être le chef d’orchestre dans la chaîne d’exploitation de
ses richesses. Ceci devrait être possible depuis l’élaboration du projet de fouilles jusqu’à l’étape
de la formation et de la commercialisation de ces matières. Ne pas en avoir pris conscience
depuis l’avènement des « indépendances » peut être considéré comme une grave faute de la part
de l’élite gouvernante en Afrique.
Considérant qu’il n’est jamais tard pour bien faire, il est urgent aujourd’hui de convoquer les
états majors de l’éducation au sein de l’Union Africaine, et mieux, dans chaque pays africains
afin de concevoir, sur la base des atouts et des besoins précités, la nouvelles école qui présagera
la nouvelle Afrique. Les multinationales occidentales et leurs experts se sont enrichis depuis des
décennies en faisant des fouilles et en exploitant abusivement les matières premières africaines au
prix de nombreux mensonges et d’escroquerie. Rien d’étonnant à cela, car c’est bien le prix de
l’ignorance ou mieux, le prix de l’inadaptation, de l’inadéquation des politiques d’éducation post
indépendantistes. Comme le dit Abraham Lincoln : « Si vous trouvez que l’éducation coûte cher,
essayez l’ignorance. »
De ce qui précède, les Etats africains doivent déduire la nécessité de se donner les moyens de
créer les écoles qui formeront des citoyens en fonction des besoins nés du fonctionnement de leur
société. L’école juste pour le plaisir de l’école et la satisfaction d’acquérir des connaissances
générales ne doit et ne peut plus être la règle, mais l’exception.
Chaque Etat africain doit mettre sur pied un système éducatif qui intègre comme priorités
l’apprentissage des langues, de la première année de maternelle jusqu’à la fin des études
secondaires. Dans ce sens, les langues héritées de la colonisation, comme l’anglais et le français,

UP Français 25
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sont un extraordinaire acquis. Au demeurant, elles constituent et constitueront davantage une clé
pour tous ceux des Africains qui souhaiteraient voyager et laisser leurs marques dans un monde
qui ne cesse de se rapetisser, de se miniaturiser, grâce à la mondialisation des technologies de
l’information et de la communication. Dans ce contexte, maîtriser plusieurs langues étrangères
vaut mieux qu’apprendre, l’histoire, la géographie, les systèmes politiques et administratifs des
pays étrangers. Il faut de toute urgence intégrer l’informatique dans ses différentes branches dès
l’école primaire, sans oublier la vraie histoire de l’Afrique telle que relatée par le savant Cheick
Anta Diop et d’autres historiens africains. Devraient faire partie des programmes, également, les
cours d’élevage et d’agriculture appliqués pour les écoles, collèges et lycées situés en zone rurale.
Sans oublier les écoles totalement dédiées à ces domaines et à bien d’autres, dès l’entrée au
collège. En ce qui concerne la haute ingénierie de fouille et de traitement des matières
stratégiques, en attendant la mise sur pied des centres de formations spécialisées, il importe de
systématiser l’attribution de bourses vers les pays disposants de ces technologies. Il est plus
qu’impératif que des milliers d’Africains aient une totale expertise de la chaîne de production et
de transformation de leurs premières.
Enfin, une place de choix doit être accordée à la formation aux métiers créatifs comme : la
musique, le cinéma, le théâtre, la danse, la haute couture, le design, l’architecture, la peinture, la
gastronomie, le football, etc. Ces disciplines peuvent être intégrées dans les filières classiques,
mais aussi l’objet d’écoles spécialisées.
Voilà donc indiquées quelques pistes de réflexion sur le chemin que devrait emprunter les
nouvelles politiques éducatives en Afrique. Refuser d’y consacrer des études, d’y allouer des
budgets, et continuer dans les voies prises depuis les indépendances, avec les résultats que l’on
sait, nous amènerait à coup sur vers un chaos encore plus profond.
Alain Alfred MOUTAPAM
Pluton-Magazine-24 juillet 2017

(1)Sagesse de celui / celle qui possède le savoir, la science à un degré élevé ainsi que les qualités
de jugements, d’habileté, de raison, de prudence.

QUESTIONS
I- VOCABULAIRE
Expliquez les expressions suivantes selon le contexte
- Les guerres de prédation de matières premières (§21.1)
- des solutions endogène et pérennes (§31.6)
II- RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de ± 10%
Vous indiquerez à la fin du résumé, le nombre de mots utilisés.
III- SUJET DE REFLEXION
« Il y a un vrai déphasage entre l’école et les attentes des peuples d’Afrique. »

Dans un développement composé et à l’aide d’exemples précis, dites si vous partagez cette
affirmation de l’auteur.

UP Français 26
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TEXTE 3 :

ENERGIES RENOUVELABLES EN AFRIQUE DE L’OUEST : LES


RESSORTS D’UNE REVOLUTION VERTE

En dépit de leurs importantes ressources énergétiques et des possibilités qu’elles offrent, les pays
de l’Afrique de l’Ouest affichent un réel paradoxe. Ils font face, à quelques exceptions près, aux
mêmes défis en matière énergétique. Ces défis, qui entravent considérablement le
développement économique, industriel et les progrès sociaux de la religion, sont liés à la fois à
l’accès à l’énergie et à la sécurité énergétique. Le cout de l’énergie, autant que sa disponibilité,
constituent un problème. E l’absence d’un véritable marché régional de l’énergie, chaque pays
doit faire face, souvent seul, à ses propres défis énergétiques nés de la faiblesse des capacités
productives et de la vétusté des infrastructures.

L’accès à l’énergie est inégalement réparti dans l’espace régional. Cet accès est très limité en
zone rurale, alors que les villes font face à des pénuries récurrentes qui affectent durablement les
possibilités de développement de ces pays. En 2015, moins de 30 pourcent de la population
ouest-africaine avait directement accès à l’électricité, mais cette proportion n’était que de 6
pourcent en milieu rural, dans une région où les quinze pays totalisent une population de plus de
300 millions de personnes.
La demande régionale en énergie devrait augmenter dans les années à venir. On s’attend à un
accroissement de celle-ci à un rythme d’environ 7,6 pourcent jusqu’en 2020. Elle devrait
dépasser 22 000 mégawatts à cette date, au moment où la population atteindre 380 millions,
rendant la problématique énergétique encore plus aiguë si rien n’est fait pour remédier.

Le basculement progressif vers un mix énergétique plus diversifié et l’accélération du


développement des énergies renouvelables est un choix conscient. Les efforts consentis par les
Etats de l’Afrique de l’ouest pour assurer cette transition vers les énergies renouvelables ne
découlent pas d’un simple effet de mode. Ils s’expliquent par la prise de conscience des effets
pervers engendrés par les modes de la production et de consommation d’énergie utilisés jusqu’ici,
mais aussi des importants atouts de ces énergies pour le développement économique et social.

Les avantages de la transition vers les énergies renouvelables sont réels. Outre les effets évidents
sur la réduction des émissions de gaz, les énergies renouvelables peuvent contribuer de manière
significative à l’amélioration de la sécurité énergétique, aussi bien pour les ménages que pour les
entreprises et stimuler les activités économiques en milieu urbain comme dans le monde rural.

En Afrique de l’Ouest comme dans d’autres régions du continent africain, les énergies
renouvelables englobent une vaste gamme de ressources énergétiques très diverses, qui vont de la
biomasse à l’énergie solaire et marine, en passant par l’énergie hydraulique, géothermique et
éolienne, entre autres. [...]

D’après la CEDEAO, près de 54 pourcent de l’approvisionnement énergétique des pays


d’Afrique de l’Ouest pourrait être basé sur des énergies renouvelables en 2020. C’est la prise de

UP Français 27
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conscience de l’importance de ces ressources énergétiques qui a sans doute amené les Etats
membres de la CEDEAO à élaborer une politique régionale en matière d’énergie renouvelable
(PERC). Cette politique vise à garantir une utilisation accrue des énergies renouvelables pour
alimenter le réseau et pour assurer l’accès aux services énergétiques dans les Zones rurales.

La PERC ne vise pas à substituer les énergies renouvelables aux énergies conventionnelles, mais
à les compléter. Cette politique régionale se concentre essentiellement sur le secteur de
l’électricité, mais elle envisage également d’autres questions, parmi lesquelles les usages
thermiques dans le secteur de l’énergie domestiques et de la production potentielle de
biocarburants. Si elle atteint ses objectifs, la CEDEAO devrait parvenir à assurer un accès
universel à l’énergie domestique de cuisson d’ici 2020. La mise en œuvre de la politique est
confiée au Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Si l’accès à la technologie et les coûts ont été pendant longtemps une contrainte qui a freiné le
développement des énergies renouvelable dans les pays de l’Afrique de l’ouest, celle-ci est
partiellement levée en raison d’une baisse drastique du prix de la technologie solaire, pour ne
citer que erre dernière. En 2014 déjà, on estimait que le prix de cette technologie avait chuté de
80 pourcent.

Cependant, ce développement reste encore contraint par une panoplie de défit qui vont de la
faiblesse des cadres institutionnels à la faiblesse, voire l’inexistence, des mécanismes de
régulations. En général, les responsables de la mise en œuvre des politiques en matière d’énergies
renouvelables ne sont pas clairement désignés. Seuls quelques pays ont des agences
spécifiquement dédiées à la promotion, au développement et à la régulation des énergies
renouvelables.

Dans certains autres, la responsabilité dans ce domaine incombe au ministère de l’énergie qui
prend en charge la gestion et le développement de toutes les sources énergétiques. Le Sénégal,
par exemple, avait créé un ministère en charge des énergies renouvelables avant de le supprimer.
D’autres pays ont mis en place des directions, des agences ou des départements distincts, mais
qui globalement manquent de moyens techniques, humains et financiers pour accomplir leurs
missions.

Un autre défi concerne la faiblesse des mécanismes de régulation du secteur. En règle générale, il
n’existe pas des structures de régulation avec des compétences dans le domaine des énergies
renouvelables, à l’exception du Cap-Vert, su Ghana et du Nigeria. Le Ghana et le Sénégal ont
adopté des lois en faveur des énergies renouvelables et des systèmes de tarifs d’achat sont en
cours d’élaboration.

Comme on peut donc le constater, non seulement il existe une volonté politique ferme pour
développer les énergies renouvelables afin d’en faire un levier du progrès social et de la
transformation structurelle des économies ouest-africaines, mais des actes sont en train d’être
posés à l’échelle de la région et des Etats pour promouvoir ces énergies solaire, c’est qu’elles
peuvent être développées à hauteur d’homme, dans tous les villages, sans avoir besoin
d’infrastructures sophistiquées. Il suffit en effet de quelques panneaux photovoltaïques dans un
village pour faire fonctionner les radios et télévisions, charger les téléphones portables, éclairer
UP Français 28
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les cases de santé et les salles de classe, enfin conserver les aliments et faire couler l’eau des
forages. Or ces activités sont celles relient les africains entre eux et les connectent eu reste du
monde. C’est an cela que ces sources d’énergies contribuent, plus que toute autre source dans le
passé, à la révolution énergétique de l’Afrique.

Cheikh Tidiane DIEYE,


Directeur exécutifs du Centre Africain pour le Commerce, L’Intégration et le Développement,
Passerelles, N°3, 30 avril 2018.

QUESTIONS

I- VOCABULAIRE
Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- des pénuries récurrentes (§2 L2) ;
- Un levier du progrès social (§13 L2).

II- RESUME

Résumez le texte proposé en 150 mots avec une marge de tolérance de ± 10%.
Vous indiquerez à la fin du résumé, le nombre de mots utilisés.

III- SUJET DE DISCUSSION

« Les pénuries récurrentes (d’énergie) affectent durablement les possibilités de


développement dans les pays de l’Afrique de l’Ouest ».

Discutez cette affirmation de l’auteur.

************

UP Français 29
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TEXTE 4 :

Transformation digitale en temps de covid-19

La crise de la Covid-19 a provoqué un choc économique de la demande et de l'offre sans


précédent dans l'histoire. La production des entreprises, les investissements, les échanges
commerciaux, la consommation des ménages, les institutions tout a été affecté par l'arrêt brutal de
l'activité économique. Pourtant, et ce malgré la situation inédite, un élément stratégique a permis
de continuer la plupart des activités de certains secteurs d'activité, notamment le secteur tertiaire :
il s'agit de la transformation digitale.
Sujet récurrent dans les stratégies des entreprises depuis plus de deux décennies, une majorité
d'entreprises ont entrepris leur transformation digitale, impulsée notamment par l'accroissement
des taux de pénétration de l'internet dans le monde, des nouvelles technologies, des innovations
notamment des NTIC, des objets connectés, mais également encouragées par la demande des
consommateurs de plus en plus technophiles autant de raisons qui ont disrupté le marché.

La transformation digitale est devenue une stratégie incontournable et permanente à développer


sur le long terme dans les entreprises pour garantir le bon fonctionnement productif et
organisationnel, pour répondre aux nouvelles demandes des consommateurs mais également pour
proposer la meilleure expérience client pour fidéliser la clientèle.
Du jour au lendemain avec la mise en place du confinement, des millions de personnes ont été
contraintes de travailler à distance. Le premier constat a été la décentralisation du travail. Le
télétravail a été une aubaine pour les entreprises qui l'ont développé permettant la continuité d'une
grande partie de l'activité à distance. Selon l'enquête Acemo réalisée par Dares les salariés en
télétravail en avril 2020 représentaient environ un quart des salariés pendant le premier
confinement .

Le télétravail a été plus fréquent dans les secteurs où son développement était répandu avant la
crise comme les activités de l'information et de la communication avec 63 % des salariés, les
activités financières et d'assurance avec 55 % des salariés en télétravail.
Selon l'enquête Acemo réalisée par Dares en décembre 2020 , après reconfinement, le télétravail
reste important dans ces mêmes secteurs d'activité 55 % et 66 % des salariés respectivement pour
les activités financières et d'assurances et l'information communication .

D'autres éléments ont surgi de ce travail à distance, comme par exemple l'intérêt d'améliorer et de
digitaliser des actions aussi simples à faire en présentiel et si complexes à faire à distance comme
les processus administratifs, les transactions papier, les opérations quotidiennes considérées «
normales » qui ne le sont plus, les voyages d'affaires et les différents réunions et rassemblements
des opérationnels.

Cependant la crise sanitaire a également ajouté une pression supplémentaire sur la main d'oeuvre.
Ces salariés qui se sont soudainement retrouvés à travailler à domicile, sans la connectivité
optimale, sans les appareils et les logiciels pour être plus efficaces, et souvent avec peu de
compétences et de connaissances pour résoudre des problèmes.
Evidemment le stress a été le plus ressenti au niveau des départements informatiques, selon le
panel de professionnels des technologies de l'information interrogés, ils subissent la pression de
toute part. Entre l'accélération soudaine des projets de transformation numérique, la mobilisation
d'un grand nombre de la main- d'œuvre en télétravail, la gestion de la capacité du réseau et de la

UP Français 30
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bande passante, et les exigences de sécurité de l'ensemble du pilier technologique, ils sont sous
pression et doivent y répondre efficacement à distance.
61% des employés experts dans l'informatique déclarent se sentir sous une forte pression à cause
de l'impact de la Covid-19 sur leurs activités. Ils ont dû s'adapter radicalement pour répondre à un
changement de processus des entreprises et surtout à un changement de priorités technologiques.
88 % des technologues rapportent que l'expérience client numérique est désormais la priorité. 64
% d'entre eux effectuent des tâches qu'ils n'avaient pas faites auparavant.

En effet, la pandémie a mis le doigt sur le manque d'effectif spécialisé dans les technologies de
l'information, ces technologues experts représentaient seulement 9 % des effectifs des services IT
en 2018 selon ce rapport, face à la crise sanitaire le besoin de multiplier le nombre de ces experts
a été confirmé car leurs expertises sont incontournables pour mener à bien une transformation
digitale particulièrement lorsqu'elle est urgente.

La crise sanitaire a confirmé l'importance de la digitalisation dans les entreprises de toute taille et
secteur, il s'agit d'une stratégie cruciale et non un élément facultatif. L'accélération exponentielle
de la transformation digitale des entreprises comme résultante de la Covid-19 vient avec des
nouvelles plutôt positives, mais également des risques.
L'accès à la technologie est indispensable, cela a permis non seulement de maintenir une activité
professionnelle pour un grand nombre d'entreprises mais cela a surtout permis de garder un
contact avec le cercle familial et social dans un moment d'isolement obligatoire.
La rapidité ne doit pas se faire au détriment du risque. La qualité des infrastructures, les
compétences humaines et la sécurité sont des éléments indispensables pour garantir la
pérennitéde telles stratégies de transformation digitale.

Les entreprises doivent désormais se focaliser également sur le long terme. L'incertitude face à
l'avenir et le monde d'après Covid-19 est une opportunité pour mettre en place des stratégies
innovantes de transformation digitale durables en prenant en compte des tendances coté offre et
coté demande qui vont rester d'actualité comme par exemple le télétravail, la digitalisation du
service-client, l'e-commerce restera le canal de distribution essentiel, le développement amplifié
du libre-service, la livraison sans contact, les services IT externalisés, les dispositifs sanitaires
accrus, et l'utilisation de plateformes en ligne.
Des opportunités d'innovation sont présentes et s'avèrent stratégiques pour continuer à opérer
dans le monde d'après.

Gabriela Gublin Guerrero, économiste chez BSI Economics, article publié dans Informatique
News,12 mars 2021

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Q UE S TI O N S
I- VOCABULAIRE : Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- transformation digitale
-garantir la pérennité :
II- RESUME
Résumez le texte proposé en 150 mots avec une marge de tolérance de+ 10%. Vous indiquerez à
la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés.

III- SUJET DE DISCUSSION


« La transformation digitale est devenue une stratégie incontournable pour fidéliser la clientèle »
Dans un développement argumenté à l’aide d’exemple précis, dites ce que vous pensez de cette
affirmation de Gabriela Gublin Guerrero.

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TEXTE 5 :

La COVID-19 a provoqué la pire crise de l'éducation et des apprentissages depuis un siècle


La pandémie bouleverse la vie des enfants et des jeunes. La désorganisation des sociétés et des
économies a un impact sans précédent sur l'éducation, et elle vient aggraver la crise qui sévissait
déjà dans ce secteur avant la pandémie.
Parmi ceux en âge de fréquenter l'école primaire et secondaire, 258 millions d'enfants n'étaient
pas scolarisés et le taux de pauvreté des apprentissages (a) dans les pays à revenu faible et
intermédiaire était de 53 % (a). Cela signifie que plus de la moitié des enfants de 10 ans ne
savaient pas lire ni comprendre un texte simple. Et en Afrique subsaharienne, ce chiffre était plus
proche de 90 %.
La pandémie a exacerbé la crise des apprentissages et ses conséquences sur le capital humain de
toute une génération d'élèves risquent de perdurer. En avril 2020, 94 % des élèves de la
planète — soit 1,6 milliard d'enfants — n’allaient plus en classe à la suite de la fermeture des
écoles. Ils sont encore aujourd'hui environ 700 millions à étudier à la maison, dans un contexte
marqué par une grande incertitude et la difficulté, pour les familles et les établissements, de
naviguer entre les écueils de la continuité des cours sous une forme hybride ou à distance, quand
ils ne sont pas tout bonnement interrompus. Et la plupart des pays ne voient toujours pas la
lumière au bout du tunnel. Les premières données disponibles pour plusieurs pays à revenu élevé
font déjà état de ces pertes d’apprentissage (a) et d’une montée des inégalités (a).
Les jeunes enfants sont particulièrement victimes de cette situation, car la pandémie aggrave les
disparités existantes en matière de nutrition, de santé et de stimulation, et les services d'aide à la
petite enfance sont trop souvent négligés dans la réponse à la crise sanitaire. La majorité des
établissements préscolaires sont fermés. De par sa nature inédite, la pandémie place les parents en
première ligne pour veiller non seulement à la santé et au bien-être de leurs enfants, mais aussi à
la poursuite de leurs apprentissages scolaires. Cette situation représente un lourd fardeau pour
toutes les familles, et a fortiori pour les plus vulnérables.
À ce choc mondial sur les systèmes éducatifs s'ajoutent les effets négatifs d'une contraction
économique généralisée et sans précédent : non seulement elle pèse sur les revenus des familles
et augmente le risque de déscolarisation, mais elle limite aussi les ressources budgétaires des pays
et entraîne des tensions sur les dépenses publiques en faveur de l'éducation. La fermeture
prolongée des écoles combinée à ce ralentissement économique constitue donc un double choc
inédit pour le secteur de l'éducation (a).
En raison des pertes d’apprentissage et de la hausse des décrochages scolaires, toute une
génération pourrait voir ses revenus tout au long de la vie amputés d’un montant estimé
à 10 000 milliards de dollars (a), soit l’équivalent de 10 % du PIB mondial. Cette situation
éloignera encore davantage les pays de leurs objectifs de lutte contre la pauvreté des
apprentissages, dont le niveau devrait sensiblement augmenter pour atteindre un taux de 63 % (a).
Les données historiques et les premières indications relatives à la pandémie laissent entrevoir la
menace d’un creusement catastrophique des inégalités. À l’instar des expériences radicalement
différentes vécues par Sutil et Rosa en Indonésie, on observe partout dans le monde une fracture
immense entre les élèves issus d'un milieu favorisé et ceux issus d'un
milieudéfavorisé. L’éducation et le bien-être des filles sont particulièrement en danger, car celles-
ci sont plus susceptibles d'abandonner l'école et plus exposées à la violence ainsi qu'aux mariages

UP Français 33
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et aux grossesses précoces. Les groupes vulnérables — enfants en situation de handicap, issus de
minorités ethniques, réfugiés ou déplacés — ont moins de chances d'avoir accès à du matériel
pédagogique adapté pour l'enseignement à distance et de retourner à l'école après la crise.
Au pire moment de la crise, 220 millions d'étudiants dans le monde étaient affectés par la
fermeture des universités. Or l'enseignement supérieur est essentiel à la croissance d'un pays. Il
est trop tôt pour connaître toutes les conséquences de cette situation sur les baisses des taux
d'inscription, mais on s'attend à une forte diminution du nombre d'étudiants actuels et futurs.
Des perturbations sans précédent ont également été constatées dans l'enseignement et la
formation techniques et professionnels (EFTP). Selon une enquête OIT-UNESCO-Banque
mondiale (a), 90 % des personnes interrogées ont signalé la fermeture totale des établissements
d'EFTP dans leur pays. En effet, les règles de distanciation sociale rendent particulièrement
difficile la poursuite des formations pratiques ainsi que l'évaluation et la certification des
compétences professionnelles des étudiants.
Par conséquent, cette génération d'étudiants, et en particulier les plus défavorisés, risque de ne
jamais atteindre son plein potentiel en termes d'études et de revenus. C'est inacceptable. Il est
donc urgent de prendre des mesures concrètes pour remédier à ces pertes d'apprentissage, une
condition essentielle pour aller de l'avant afin que les écarts ne se creusent pas.
La Banque mondiale a réagi sans tarder à la pandémie (a) et a intensifié son soutien aux pays en
activant différents canaux et interventions prioritaires. Elle aide 62 pays à réaliser des
investissements couvrant l'ensemble du cycle éducatif, de la petite enfance à l'enseignement
supérieur. Les nouveaux engagements de la Banque mondiale dans le domaine de l'éducation au
cours du dernier exercice budgétaire se sont élevés à 5,3 milliards de dollars, un montant jamais
atteint auparavant, et il devrait encore augmenter pour s’établir à 6,2 milliards de dollars cette
année. Le portefeuille de projets en cours excède 20,6 milliards de dollars.
Roberto Azêvedo , article publié dans le groupe Banque mondiale, le22 janvier 2021
Q UE S TI O N S
I- VOCABULAIRE : Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- décrochages scolaires
-pauvreté des apprentissages
II- RESUME
Résumez le texte proposé en 180 mots avec une marge de tolérance de+ 10%. Vous indiquerez à
la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés.
III- DISCUSSION
« De par sa nature inédite, la pandémie place les parents en première ligne pour veiller à la
poursuite des apprentissages scolaires de leurs enfants »
Dans un développement argumenté à l’aide d’exemple précis, dites ce que vous pensez de cette
affirmation de Roberto Azêvedo .

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Leçon 3 : LA DISCUSSION
Sujet d’application : « la publicité transforme le niveau de vie des gens ». Partagez- vous
cette affirmation des auteurs ?

1. LE PROBLEME POSE PAR LE SUUJET


o Est-ce l’aspect négatif ou l’aspect positif
o Est-ce l’impact positif ou l’impact négatif ?
o Est-ce l’avantage ou l’inconvénient ?
o Est-ce l’apport du thème dans la société ? etc.
Sujet d’application : « la publicité transforme le niveau de vie des gens ». Partagez- vous
cette affirmation des auteurs ?.
2. LA PROBLEMATIQUE
3. LA CONSIGNE
QCM
1. Un plan dialectique doit comporter :
a) Une étude par thème
b) Deux points de vue contradictoires
c) Un dialogue
2. L’analyse du sujet est :
a) Un travail à faire au brouillon
b) Un travail à faire sur une feuille de copie
c) Un travail à faire oralement
3. Pourquoi devons-nous trouver le thème du sujet :
a) Pour notre propre culture
b) Pour aborder la généralité de l’introduction
c) Pour mieux comprendre le sujet
4. Le thème est :
a) Toute une phrase
b) Un terme (composé ou non)
c) Le début de la phrase
5. Qu’est-ce que la reformulation du sujet ?
a) Dire en d’autres termes ce que l’auteur dit
b) Expliquer chaque élément du sujet
c) Montrer le bien fondé du sujet
6. Combien de reformulation devons-nous trouver et pourquoi ?
a) Une seule reformulation pour mieux orienter le sujet
b) Deux reformulations au moins dont l’une peut servir à la problématique
c) Plusieurs reformulations pour pouvoir faire le tour de la question

7. Comment obtient-on le problème posé par le sujet


a) En analysant profondément le sujet
b) En observant chaque mot clé

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c) En se posant des questions sur l’aspect, le caractère que thème aborde


8. A quoi sert la consigne ?
a) A construire l’introduction
b) A mieux comprendre le sujet
c) A cerner le type de plan imposé.
TD
Faites l’analyse de ces sujets :
Sujet 1 : « la vague d’indépendance a ouvert la voie à des progrès rapides »
Dans un développement composé et à l’aide des exemples précis, après avoir expliqué
l’affirmation de l’auteur, montrez-en les limites.

Chapitre 2 : RECHERCHER LES IDEES


1. Définition
2. Comment trouver des idées
3. La composition de la recherche des idées
Schématisons le plan
A. Si c’est un plan dialectique
 La thèse de l’auteur
- Arguments
…………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
Exemple (s) :
- Arguments
…………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..
Exemple (s)
 Antithèse :
- Arguments
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………..……
……………………………………………………………………………………………………
Exemple(s)
- Arguments
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………

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Exemple (s)
B. Si c’est un plan inventaire
 1ère partie (1er aspect)
- Arguments
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………
Exemple (s)
- Arguments
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………
Exemple (s)
 2ème partie (2ème aspect)
- Arguments
…………………………………………………………..………………………………………
………………………………………………………………………………………….………
…………………………………………………………………………………………………
Exemple(s)
- Arguments
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………………
Exemple(s)
Commentaire du schéma
Voyons un exemple
- Sujet d’application : « La publicité transforme le niveau de vie des gens ». Partagez-
vous cette affirmation des auteurs ?
QCM
1. Pour trouver des idées, il faut se poser les questions :
a) Où trouver des idées ?
b) Pourquoi l’auteur affirme-t-il que… ?
c) De quoi parle le sujet
d) Comment l’auteur exprime-t-il son idée ?
2. Dans la recherche des idées, il nous faut trouver dans chaque grande partie :
a) Deux arguments
b) Quatre arguments
c) Un seul argument
d) Trois arguments

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3. A quoi sert l’exemple ?


a) A traiter le sujet
b) A montrer notre culture
c) A confirmer le bien-fondé nos arguments
d) A mieux orienter le sujet

4. Quels sont les éléments qui composent la recherche des idées ?


a) Thème – thèse –argument(s)
b) Thèse- arguments- exemples
c) Arguments- exemples- bilan
d) Arguments- exemples
TD
Faites la recherche des idées des 2 sujets
Sujet 1 : « la vague d’indépendance a ouvert la voie d’exemples précis, après avoir expliqué
l’affirmation de l’auteur, montrer–en ses limites.
Sujet 2 : « la révolution numérique que nous vivons, bouleverse déjà tant d’activités et de
professions ». Dans un développement composé et à l’aide d’exemple précis, discutez cette
affirmation.

Chapitre 3 : rédiger le développement


QCM
1. Le développement est un enchainement des idées de :
a) L’analyse du sujet
b) De la recherche des idées
c) De l’analyse du sujet et de la recherche des idées
d) Des informations que nous avons du sujet
2. Le développement doit être rédigé :
a) En un bloc
b) Avec des saut- de lignes entre les différentes parties
c) En respectant l’alinéa entre les grandes parties
d) En sautant des lignes après chaque argument
3. La transition doit se faire :
a) Pour passer d’une grande partie à une autre
b) Pour passer des arguments à l’exemple
c) Entre chaque phrase
d) Elle ne doit pas avoir lieu
4. Les connecteurs logiques d’addition sont utilisées :
a) A l’intérieur de chaque partie
b) Pour passer de la thèse à l’antithèse
c) Dans la transition
d) Pour faire le bilan

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5. Les connecteurs logiques d’oppositions sont utilisés :


a) A l’intérieur de chaque partie
b) Pour passer des arguments à l’exemple
c) Pour passer de la thèse à l’antithèse
d) Pour conclure le développement

TD
En vous appuyant sur la recherche des idées du sujet d’application, rédigez le développement des
sujets 1 et 2.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………… ……………………………………………………………………

Chapitre 4 : REDIGER L’INTRODUCTION ET LA CONCLUDION

QCM
1. L’introduction comporte
a) 2 parties
b) 3 parties
c) 4 parties
d) 5 parties
2. La conclusion se fait en :
a) 2 étapes
b) 3 étapes
c) 4 étapes
d) 5 étapes
3. La généralité de l’introduction s’appuie sur :
a) Le sujet entier
b) Le thème du sujet
c) Le problème posé
d) La problématique
4. L’introduction dans sa forme se fait
a) En un bloc
b) En sautant des lignes entre les étapes
c) En séparant l’annonce du plan de la problématique
d) En détachant la généralité
5. Dans l’introduction le problème posé est :
a) Obligatoire
b) Facultatif

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c) Facultatif mais nécessaire


d) Nécessaire et obligatoire
6. Dans l’introduction, l’annonce du plan doit montrer clairement :
a) Une seule partie du sujet
b) Juste la thèse ou la 1ère partie
c) Les deux parties ou la thèse et l’antithèse
d) Aucune idée
7. Dans la conclusion le bilan est :
a) La reprise du sujet
b) La reprise de la reformulation du sujet
c) La reprise des grandes parties du développement
d) La reprise du développement en donnant des détails
8. Il est conseillé de faire l’ouverture sous la forme :
a) Affirmative
b) Interrogative indirectes
c) Interrogative
d) Affirmative et interrogation
9. Dans la conclusion, l’avis personnel, consiste à :
a) Donner des orientations, des conseils
b) Dire ce qu’on pense du sujet
c) Porter une critique sur le thème
d) Ne rien dire

TD
Sujet : dites si vous partagez cette opinion d’un moraliste français : « Le progrès techniques a
permis et permettra sans doute encore de diminuer la place du travail dans la vie de l’homme.
Mais l’homme ainsi désœuvré risque d’être la proie de l’ennui »

1. Le thème du sujet est :


a) Le progrès technique
b) Le progrès de la vie de l’homme
c) Les hommes désœuvrés par le progrès technique
d) Le progrès technique et le chômage
2. La reformulation du sujet
a) Le progrès technique participe à la destruction de l’homme
b) Le progrès technique désoriente l’être humain
c) Le progrès technique exposera l’homme au chômage
d) Le progrès technique contribue à l’épanouissement de l’homme
3. Le problème posé
a) Les dangers du progrès technique
b) La place du progrès technique dans la vie professionnelle
c) L’histoire du progrès technique
d) L’importance du progrès technique

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4. La problématique
a) Le progrès technique peut-il remplacer le travailleur ?
b) Le progrès technique conduira-t-il l’homme ?
c) Le progrès technique sera-t-il un danger pour l’humanité ?
d) Le progrès technique sera-t-il un danger pour l’humanité ?

5. La consigne/plan
a) Dites si vous partagez…/ inventaire
b) Dites si vous partagez…/ dialectique
c) Dites si vous partagez…/ thématique
d) Dites si vous partagez…/ causes-conséquences-solutions
6. Quel est l’argument exact :
a) Le progrès technique transformera l’avenir de l’homme
b) Le progrès technique tuera en l’homme son esprit critique
c) Le progrès technique va contribuer à l’amélioration du niveau de vie des travailleurs
d) La technologie va mettre en place une robotisation de la société dans tous les secteurs
d’activités.
7. Quel est l’argument exact :
a) Les machines feront le travail à la place des hommes
b) Les robots exerceront une domination sur l’homme
c) Le progrès technique allègera la tâche des travailleurs
d) Le progrès technique sera une révolution mondiale
8. Quel est l’argument exact ?
a) Les machines seront nécessaires
b) Les machines occuperont les postent des hommes et les rendront inutiles
c) Le progrès technique va créer un véritable désordre dans les entreprises
d) Le progrès technique ôtera en l’homme toutes ses capacités de réflexions.
9. Quel est l’exemple approprié ?
a) Les applications et logiciels d’explication ou d’information
b) Les véhicules de transport en commun
c) Les cartes météorologiques
d) La télévision qui diffuse des émissions et films
10. Quel est l’exemple approprié ?
a) L’absence de pompiste dans les stations d’essence en Europe
b) L’implantation des drapeaux sur la lune
c) L’invention des vaccins
d) Les téléphones portables pour émettre des appels à des proches
11. Quelle est l’antithèse du sujet ?
a) Le progrès technique a ses limites
b) La machine et l’homme sont complémentaires
c) L’homme peut survivre sans travail
d) Le chômage n’est pas une fatalité

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12. Trouver le contre-argument (argument de l’antithèse)


a) La machine à ses potentialités
b) L’homme peut détruire toutes les machines
c) La machine ne peut remplacer l’homme, il faut une personne pour la contrôler
d) Le progrès technologique n’est pas utile.
13. Trouver l’argument qui justifie l’antithèse :
a) La mise en place des machines est aussi une activité lucrative
b) La machine marque la fin de l’ère humaine
c) L’homme est productif
d) L’homme ne peut se passer de la technologie
14. Trouver l’exemple qui justifie l’antithèse :
a) Les hommes se tournent vers les travaux champêtres
b) L’absence de la machine dans les lieux commerciaux
c) La présence de secrétaires, de réceptionnistes, de pilotes malgré la présence des
ordinateurs, des drones
d) La destruction de toutes les machines

Rédiger entièrement ce sujet


Sujet 3 : « les contributions des originaires d’Afrique, dispersés à travers le monde, sont
indispensables pour rattraper les retards de développent ». Dans un développement composé et à
l’aide d’exemples précis, dites si vous partagez cette affirmation de l’auteur.

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3ème PARTIE : ECRITS PROFESSIONNELS

LEÇON 1 : L’ENTRETIENT D’EMBAUCHE


1- Les formes d’entretien
On trouve les entretiens dits collectif et individuel.
1-1- Entretien individuel
Appelé encore le face à face, cette forme d’entretien est la plus usitée. Elle se résume
à un entretien entre un recruteur et un postulant.

Toutefois, il faudrait relever que l’entretien individuel peut s’effectuer avec plusieurs
personnes successivement : d’abord avec le Responsable des ressources Humaines puis
avec le Chef de service, enfin avec le D.G. ou les trois à la fois.

1-2- Entretien collectif


Ce type d’entretien est souvent utilisé pour mettre en évidence la personnalité des
candidats.
Vous êtes convoqués, avec d’autres candidats, et il vous est proposé de participer à
des mises en situation, des jeux de rôles, débats sur des thèmes.

2- Les techniques d’entretien


2-1- Entretien directif
Le recruteur pose beaucoup de questions. Il mène l’entretient selon un plan préétabli.

2-2- Entretien semi-directif


A partir de questions plus vastes, le recruteur vous laissera la possibilité de développer vos
réponses. Ce sera en échange.

2-3- Entretien directif


Le recruteur vous laissera présenter votre parcours et vos manifestations sans vous
interrompre.
Ex : « Vous avez souhaité me rencontrer pour développer votre motivation ; j’ai 15 minutes
à vous consacrer. Je vous écoute ».
3- La préparation de l’entretien
3-1- S’informer
Ne comptez pas sur vos capacités d’improvisation :
- Renseignez-vous sur l’entreprise et sur son secteur d’activités
- Lisez la presse économique et professionnelle
- Consultez le site internet de l’entreprise
- Apprenez à connaitre le poste de l’entreprise

3-2- Se connaitre
- Vous devez bien connaitre votre curriculum vitae et vos compétences

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- Conservez un double de votre lettre de motivation pour vous souvenir de son contenu
exact
- Réfléchissez à la présentation que vous allez faire en cas d’entretien non directif
- Pensez aux questions probables par rapport à votre parcours et au poste à pourvoir
- Vous aurez à parler de vous en termes de personnalité, de qualités, de défauts.
Réfléchissez-y de façon à ne pas être pris au dépourvu.

3-3- S’estimer
Si le recruteur demande vos prétentions salariales, mieux vaut le prévoir avant pour proposer
un salaire réaliste et donner une fourchette plus propice à la négociation.

3-4- Arriver à l’entretien dans de bonnes conditions


Votre tenue vestimentaire doit être soignée, adaptés à votre fonction, à la lecture de
l’entreprise et surtout à votre personnalité. Il vous faut rester naturel(le) et donc à l’aise dans
vos vêtements.
4- Le déroulement de l’entretien
L’entretient se décompose en trois temps : la prise de contact, l’entretient, la conclusion.
4-1- La prise de contact / présentation
Vous n’aurez qu’une seule occasion de faire une première bonne impression. Les premiers
instants sont donc importants : premiers regards, premières paroles, premiers gestes.
Quelques éléments détaillés vous permettront de faire le tour de ce premier moment :
- Le sourire
Il est rassurant pour soi comme l’autre. Il aide à se défendre.
- Le regard
Regardez votre interlocuteur dans les yeux.
- La posture
Asseyez-vous confortablement dans votre siège
- L’écoute
Ecoutez avec attention ce que vous dit votre interlocuteur.
Si vous souhaitez prendre des notes, demandez si cela vous est possible.
- La parole
Prenez votre temps et articulez correctement. Répondez aux questions de façon précise
mais sans trop délayer les réponses.
- La simplicité
Répondez de façon claire, précise. Soyez sincères. Ne mentez pas
- Le choix des images
Argumentez, justifiez chaque réponse. Illustrez à l’aide d’exemples vivants, d’anecdotes
parlantes.
4-2- L’entretien
Vous aurez à parler de vous en termes d’activités, d’études, de compétences, de
savoir-faire, de savoir-être, de projet professionnel, de salaire…

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Vous pourrez aussi avoir à répondre à des questions hors de propos ou trop
personnelles. Dans ce cas, le recruteur cherche à savoir comment vous vous sortez
d’une situation embarrassante.
Si une question vous embarrasse, sachez contournez la difficulté en reformulant la
question ou en exprimant simplement votre embarras sur un ton détendu.

4-3- La conclusion
La conclusion de l’entretient est aussi importante que la phase d’accueil.
Si le recruteur ne fait pas la synthèse de l’entretien, faites-là en reformulant ce que
vous avez compris du poste et en précisant vos atouts et votre motivation.

Attention, l’entretien se poursuit jusqu’à la, poignée de main finale !

Ce que vous devez savoir en partant :


-qui du recruteur ou de vous, doit reprendre contact et dans quel délai ?
-quand l’employeur prendra sa décision ?
-comment vous serez prévenu ?

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LEÇON 2 : COMPTE RENDU DE LA REUNION

1- DEFINITION

Le compte rendu de réunion est le document qui rend compte d’une discussion, d’un débat de
groupe ou d’assemblée.
Parfois long, il laisse des traces d’échanges oraux sur des questions ou des points précis dans un
ordre du jour préétabli.
Le compte rendu de réunion, parce qu’il est le témoignage écrit d’une délibération (examen
collectif d’un sujet) fait mention de tous les participants.

2- STRUCTURE

Le compte rendu de réunion comporte dans sa structure trois parties essentielles : l’en-tête, le
texte du compte rendu et la finale.

2-1- EN-TÊTE

Dans l’en-tête, doivent figurer les informations suivantes :

2-1-1 Timbre : origine du compte rendu


Exemple : Société Ivoirienne des Palmiers à huile
SIVOPALME
Centre de production de KAVIESSOU

2-1-2 Lieu et date de rédaction du compte rendu de la réunion


Exemple : KAVIESSOU, le 25 janvier 2001

2-1-3 Titre : nature du document + date de la réunion


Exemple : COMPTE RENDU de la réunion du 25 janvier 2001

2-2- TEXTE DU COMPTE RENDU

2-2-1- Introduction

L’introduction situe les informations qui vont suivre dans un contexte c’est-à-dire qu’elle permet
d’indiquer le lieu, la date, l’heure de la tenue de la réunion et si nécessaire le nom de la personne
qui l’a parrainée.
Exemple : Une réunion entre les différents responsables du Centre de Production de
KAVIESSOU a eu lieu ce 25 janvier 2001 de 09 heures à 11 heures 30 à la grande salle des fêtes
sous la Présidence de M. KOUASSI Paul, Directeur Général dudit Centre.

2-2-2- Etat des présences

Le compte rendu de réunion, parce qu’il est le témoignage écrit d’une délibération (examen
collectif d’un sujet) fait mention de tous les participant et si possible établie une liste les absents
avec les motifs (justifiés ou non) de cette absence.
Exemple : Etaient présents :
- M. KOUASSI Paul, Directeur Général

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- M. YRA Marcel, Directeur des Ressources Humaines


- M. YOROBA Eric, Directeur de l’Informatique
- M. BAZELY Barthélemy, Responsable du Département Electricité
Etaient absents :
- M. GOUA Olivier, Directeur Technique pour des raisons inconnues
- Mlle BADJO Jeanne, Responsable de la Production en mission en Afrique du Sud

N.B. : Si la liste des participants et/ou des absents est longue, il est conseillé de la joindre en
annexe au texte du compte rendu tout en prenant soins de mentionner après l’introduction : ‘’Voir
liste de présence et/ou d’absence jointe en annexe’’
La liste des absents se dresse surtout quand la liste des participants à la réunion est prédéfinie
c’est-à-dire connue d’avance.

2-2-3- ordre du jour

L’ordre du jour est un ensemble de questions que les organisateurs de la réunion décident de
proposer aux participants (voir convocation). Cet ordre du jour peut être approuvé ou amendé au
début de la réunion. L’ordre du jour qui apparaît dans le CR est celui autour duquel tous les
participants se sont entendus.
Exemple : Les points suivants étaient à l’ordre du jour :
1. Informations
2. Accident du travail du 18 janvier
3. Divers

2-2-4- Développement

C’est ici que le rédacteur nous apporte l’ensemble de débats et évènements survenus autour de
chaque point de l’ordre du jour.
Le texte du développement du compte rendu rédigé doit s’inscrire totalement dans les limites
tracées dans la leçon portant sur ‘’Les caractéristiques du compte rendu’’ et en ayant à cœur le
respect de nombreux critères tel que le respect des temps de la narration.

2-2-4-1- Caractéristiques du compte rendu de réunion

Le texte du CR de réunion doit :


- Répondre sans détour, dans un style bien argumenté aux questions suivantes : QUI a fait
QUOI, QUAND, où et COMMENT ? De la sorte le compte rendu s’attache à faire toute
la lumière sur les circonstances (de temps, de manière) et les conditions dans lesquelles
s’est déroulée la réunion. En procédant ainsi, l’on dira du compte rendu qu’il est UN
RECIT DESCRIPTIF ;

- Les débats seront certainement houleux et passionnés. Mais le rédacteur du CR ne doit


jamais oublier que c’est à lui que revient ici la lourde tâche de retenir les quelques
moments forts qui feront l’histoire de l’association, de l’entreprise ou du groupe pour
lequel il rédige ce document. Ainsi, il ne doit nullement faire preuve de légèreté. Sa
neutralité ne doit souffrir d’aucune contestation. Il ne doit aucunement prendre parti pour
un élément ou dans un aspect quelconque des faits, des débats. Il n’intervient pas
personnellement, dans sa rédaction, pour commenter ce qui s’est passé pour formuler les
propositions d’actions émanant directement de lui-même s’il lui est arrivé parfois de

UP Français 47
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prendre la parole pour exposer sont point de vue. Il relate seulement ce qui s’est
effectivement passé, s’est dit et rien d’autre. S’il lui arrive parfois d’analyser des faits,
c’est seulement pour les définir afin de mieux informer le lecteur du document car il a un
devoir moral vis-à-vis de tous de produire une narration qui donne des informations
objectives, impersonnelles, complètes, détaillées exactes et précises comme l’exige
d’ailleurs la rédaction des comptes rendus.

2-2-4-2- Temps de la narration

Le CR de réunion porte sur des faits du passé, c’est-à-dire qui se sont déjà déroulés dont il faut
rendre compte pour composer ainsi une archive, des traces de tout ce qui s’est passé et dit.
La rédaction de ces faits obéit au respect strict de certaines normes de la grammaire française.
Ainsi l’imparfait et le passé simple apparaissent comme les temps privilégiés pour la narration de
ces faits. S’il est vrai que ces deux temps servent à relater des passés, chacun d’entre eux a
cependant sa valeur propre.
- L’imparfait sert à raconter des faits passés qui durent dans le temps.
Exemple : ‘’Le film sur la mission
- Le passé simple quant à lui permet d’exprimer des faits passés qui se sont produits de
façon brusque, rapide.
Exemple : ‘’Monsieur KOUASSI Paul, le Directeur de Centre fut le premier à prendre la
parole. Il adressa ses vives félicitations à tout le personnel du centre pour le résultat
excellent obtenu pour le compte de l’exercice de l’année 2000’’.
Ce temps peut être relayé de temps à autre par le passé composé qui ne doit cependant par
couvrir tout le texte c’est-à-dire dominer l’emploi du passé simple qui demeure le
véritable temps de la narration de faits accomplis et brusques.

2-2-4-3- Types de comptes rendus de réunion

Le compte rendu de réunion, ne l’oublions pas, est le document qui rend compte d’une
discussion, d’un débat du groupe ou d’assemblée autour de questions retenues comme ordre du
jour.
Quelques fois long, il laisse des traces de ces échanges oraux. Sa rédaction peut varier pour se
présenter soit sous une forme analytique soit sous une forme intégrale.

2-2-4-3-1 Le compte rendu intégral

Le compte rendu intégrale est le type de compte rendu qui se rédige au style direct. Ici son
rédacteur prend en charge de faire ‘’intervenir directement’’ les intervenants comme s’ils
parlaient au moment où nous lisons le compte rendu que nous parcourons. C’est à un véritable
dialogue que nous assistons dans ce genre de récit. Il apparaît ainsi donc dans ce genre de texte
les marques du dialogue auquel sont les signes de ponctuation ‘’particuliers’’, les verbes
introducteurs et les temps de narration.

2-2-4-3-2 Le compte rendu analytique

Le compte rendu analytique est par contre le type de compte rendu dans lequel le rédacteur
rapporte, au style indirect les propos des intervenants. Telle est la fondamentale différence entre
ces types de compte rendu.

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2-2-4-3-3 Les marques textuelles du compte rendu

2-2-4-3-3-1- Les signes de ponctuation

Les signes de ponctuations qui sont propres au dialogue, à l’emploi du style direct, donc
ensemble d’éléments distinctifs du compte rendu intégral sont :
- Les guillemets(« ») qui ouvrent et ferment l’intervention d’un personnage ;
- Les deux points (:) qui précèdent les guillemets ;
- Les tirets (-) qui marquent le passage d’un interlocuteur à un autre. A chaque tiret, il faut
aller toujours à la ligne.

2-2-4-3-3-2- Les verbes introducteurs


Les verbes utilisés par le narrateur pour annoncer qu’une parole a été prononcée, est en train
d’être prononcée ou va être prononcée, sont des verbes dits introducteurs. Le choix du verbe
déclaratif (murmurer, dire, crier…) permet au rédacteur de préciser ce que pensent ou ressentent
les intervenants et d’indiquer le ton du discours. Ils se retrouvent aussi bien dans le compte rendu
intégral comme dans le compte rendu analytique.
Exemples de verbes introducteurs :
Expliquer-crier-dire-faire-répondre-hurler-grogner-balbutier-s’écrier

Cette judicieuse manière de mêler le dialogue au récit dans un compte rendu permet au narrateur
(rédacteur) de faire vivre une scène, l’ambiance au lecteur comme s’il y assistait. Le récit, compte
rendu devient alors plus vivant.
Le narrateur (celui qui raconte l’histoire) donne par emploi de ces verbes des informations sur le
caractère et le sentiment des participants et aussi sur les circonstances, l’ambiance dans lesquelles
les faits et propos ont été tenus.

2-2-4-3-3-3- Les temps de narration

Dans la rédaction du compte rendu de réunion de type intégral, le narrateur ‘’garde’’ transcrit
fidèlement, pour l’intervention des participants, les temps verbaux employés par ceux-ci ; mais
la rédaction du récit lui-même se fait essentiellement à l’aide du passé simple, de l’imparfait et du
passé composé comme dans le compte rendu analytique.

2-3- FINALE
2-3-1- Clôture de la réunion

La clôture du compte rendu est le passage dans lequel l’animateur ou le parrain de réunion prend
la parole pour mettre fin à la séance de travail. Il a la totale liberté de l’exprimer dans le style de
sa convenance.
Exemple : M. le Directeur Général leva la séance lorsque toutes les questions inscrites à l’ordre
du jour furent épuisées. Il était 11h30

2-3-2- La signature du rédacteur du compte rendu

Le compte rendu de réunion est toujours signé par son rédacteur.


N.B. : ce document, pour qu’il soit considéré véritablement comme valable, et mis aux archives
du groupe pour lequel il a été rédigé, il doit être lu devant l’assemblée et approuvé par celle-ci.
En cas de son rejet, une nouvelle rédaction s’impose jusqu’à ce que le groupe l’accepte.

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Exemple : Secrétaire de séance


M. BAZELY Barthélemy
Responsable du Département Electricité

3- EXEMPLES DE COMPTES RENDUS DE REUNION


3-1- COMPTE RENDU DE REUNION ANALYTIQUE (Cf. page 6)
3-2- COMPTE RENDU DE REUNION INTEGRALE (Cf. page 7)

Société Ivoirienne des Palmiers à Huile KAVIESSOU, le 25 janvier


2001
SIVOPALME
Centre de Production de KAVIESSOU

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 25 JANVIER 2001

Une réunion entre les différents responsables du Centre de Production de KAVIESSOU a eu lieu
ce 25 janvier 2001 de 09 heures 30 à la grande salle des fêtes sous la Présidence de M. KOUASSI
Paul Directeur Général dudit Centre.
Etaient présents :
- M. KOUASSI Paul, Directeur Général
- M. YRA Marcel, Directeur des Ressources Humaines
- M. YOROBA Eric, Directeur de l’Informatique
- M. BAZELY Barthélemy, Responsable du Département Electricité

Etaient absents :
- M. GOUA Olivier, Directeur Technique pour des raisons inconnues
- Mlle BADJO Jeanne, Responsable de la Production en mission en Afrique du Sud
Les points suivants étaient à l’ordre du jour :
1. Informations
2. Accidents du travail du 18 janvier
3. Divers

1- INFORMATIONS
Il était 9h30 min lorsque Monsieur KOUASSI Paul, Directeur Général prit la parole pour donner
des informations. D’abord il adressa ses vives félicitations à tout le personnel du centre pour le
résultat excellent obtenu pour le compte de l’exercice de l’année 2000. Il fit remarquer à
l’assemblée que le Centre de KAVIESSOU, à la différence de ceux de ORBAF et de SAFA, a
produit pour l’exercice 1999. Cette nouvelle fut accueillie par un tonnerre d’applaudissement et
des cris de joie. Dès que le silence se fit, il reprit la parole pour promettre une grande fête qui
célèbrera cet exploit. La date de la manifestation sera fixée ultérieurement. La salle hystérique
accompagna les derniers propos du DG un tonnerre d’applaudissement. Après ces propos
fortement appréciés par l’assemblée, le deuxième point de l’ordre du jour a été abordé.

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2- ACCIDENT DU TRAVAIL DU 18 JANVIER


Sur invitation de M. KOUASSI Paul, le compte rendu produit à la suite de l’évènement du 18
janvier dernier a été lu par M. KAMBONOU. Tous ont déploré l’accident. Vu la gravité des
conséquences de l’accident, M. le DG demanda à M. KAMBONOU de produire dans un délai de
5 jours un rapport afin de situer les différentes responsabilités pour l’aider à prendre les
dispositions qui s’imposent.

3- DIVERS
Il était 11h quand les divers ont été abordés. Un seul point y a été inscrit. M. YRA Marcel,
Directeur des Ressources Humaines, porta à la connaissance de l’assemblée que le mariage de M.
VLEY Anselme, Chef de l’Equipe Maintenance Mécanique, initialement prévu pour le 03 février
est reporté au 20 du mois de mars pour la simple raison que son parrain, M. le DG est
indisponible à la première date annoncée. Il précisa cependant que les cartes d’invitation déjà
distribuées restent toujours valables.
M. le Directeur Général leva la séance lorsque toutes les questions inscrites à l’ordre du jour
furent épuisées. Il était 11h30
Secrétaire de séance
M. BAZELY Barthélemy
Responsable du Département Electricité

Société Ivoirienne des Palmiers à Huile KAVIESSOU, le 25 janvier


2001
SIVOPALME
Centre de Production de KAVIESSOU

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 25 JANVIER 2001

Une réunion entre les différents responsables du Centre de Production de KAVIESSOU a eu lieu
ce 25 janvier 2001 de 09 heures 30 à la grande salle des fêtes sous la Présidence de M. KOUASSI
Paul Directeur Général dudit Centre.
Etaient présents :
- M. KOUASSI Paul, Directeur Général
- M. YRA Marcel, Directeur des Ressources Humaines
- M. YOROBA Eric, Directeur de l’Informatique
- M. BAZELY Barthélemy, Responsable du Département Electricité

Etaient absents :
- M. GOUA Olivier, Directeur Technique pour des raisons inconnues
- Mlle BADJO Jeanne, Responsable de la Production en mission en Afrique du Sud
Les points suivants étaient à l’ordre du jour :
1. Informations
2. Accidents du travail du 18 janvier
3. Divers

1- INFORMATIONS
Il était 9h30 min lorsque Monsieur KOUASSI Paul, Directeur Général prit la parole pour donner
des informations à ses collaborateurs. Avec un large sourire aux lèvres, il dit ceci : « j’adresse
mes vives félicitations à tout le personnel du centre pour le résultat excellent obtenu pour le
compte de l’exercice de l’année 2000. Je tiens particulièrement à vous faire remarquer que notre

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Centre, à la différence de ceux de ORBAF et de SAFA, a produit pour l’exercice écoulé un total
de 75 138 914 litres d’huile de palme ; soit 23,59 % de plus que l’exercice 1999 ». Cette nouvelle
a été accueillie avec des acclamations et des cris de joie. Dès que le silence se fit, il reprit la
parole en disant ceci : « pour célébrer cet exploit, je vous promets une grande fête mais le choix
de la date se fera ultérieurement ». La salle hystérique accompagna les derniers propos du DG un
tonnerre d’applaudissement. Après ces propos fortement appréciés par l’assemblée, le deuxième
point de l’ordre du jour a été abordé.

2- ACCIDENT DU TRAVAIL DU 18 JANVIER


La parole a été de nouveau donné au DG.
M. KOUASSI Paul : « j’invite M. KAMBONOU à nous lire le compte rendu qu’il a produit à la
suite de l’évènement du 18 janvier dernier ».
Après la lecture, tous ont déploré l’accident. Des mots de compassion et de désapprobation se
levèrent dans la salle. Le DG reprit la parole et ajouta : « vu la gravité des conséquences de
l’accident, demande à M. KAMBONOU de me produire dans un délai de 5 jours un rapport afin
de situer les différentes responsabilités pour m’aider à prendre les dispositions qui s’imposent ».

3- DIVERS
Il était 11h quand les divers ont été abordés. Un seul point y a été inscrit. M. YRA Marcel,
Directeur des Ressources Humaines prit la parole.
M. YRA Marcel : « je porte votre connaissance que le mariage de M. VLEY Anselme, Chef de
l’Equipe Maintenance Mécanique, initialement prévu pour le 03 février est reporté au 20 du mois
de mars pour la simple raison que son parrain, M. le DG est indisponible à la première date
annoncée. Je précise cependant que les cartes d’invitation déjà distribuées restent toujours
valables ».
Toutes les questions inscrites à l’ordre du jour ayant été épuisées, M. le Directeur Général du
Centre reprit la dernière fois la parole.
M. le Directeur Général : « Je vous remercie pour votre présence. Sur ce, je déclare close la
séance de ce jour ». Il était 11h30.

Secrétaire de séance
M. BAZELY Barthélemy
Responsable du Département Electricité

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Leçon 3 : METHODOLOGIE DU RAPPORT DE STAGE

Introduction générale

Après l’admissibilité de l’étudiant au BTS, dans le cadre de son cursus, il est appelé à
élaborer un rapport de stage et se doit de le soutenir devant un jury. Ce qui voudrait bien dire
qu’il a effectué un stage dans une entreprise. Cette étape consiste à mettre en pratique les
connaissances théoriques, à se familiariser avec la vie en entreprise et de ce fait, il doit
élaborer un rapport à partir d’un thème donné, vécu dans ce milieu et étudié sous la
supervision d’un maître de stage. Elle prépare en outre une carrière, une vie professionnelle
du candidat. Toutefois, le candidat se trouve en difficulté dans la recherche et dans la
rédaction du travail à réaliser. Sa réussite demande une préparation soutenue par une
approche méthodique.

III.A. BUT DU RAPPORT DE STAGE


Comme tout travail de recherche, avant de rédiger un rapport de fin de stage, il faut se poser la
question «pourquoi? ». Et cette interrogation permet au candidat de connaitre le but du rapport.
En effet, le rapport de stage est un travail écrit qui met en relief :
- la réalisation des objectifs spécifiques que l’on se propose d’atteindre par le stage ;
- la somme des connaissances acquises en milieu de travail;
- les implications méthodologiques qui découlent du séjour au lieu de stage;
Le but ultime est de valider son admissibilité au BTS.

III.B. CONCEPTION DU RAPPORT DE STAGE


A ce niveau, il est question d’une part de la phase d’instigation et concerne tous les efforts
qui sont fait pour circonscrire le sujet et tous les moyens (une problématique, les
hypothèses…) à mettre en œuvre pour réaliser le rapport.
Mais également, il s’agit de la phase de traitement des données, d’organisation des idées et
d’élaboration du plan de travail et elle passe par plusieurs opérations indispensables qui
consistent à:
- trier et sélectionner tous les éléments d’information accumulés sur le sujet;
- dépouiller les documents et les ouvrages lus pour en tirer le meilleur profit ;
- organiser les données recueillies;
- établir un plan cohérent indiquant les principales articulations de l’étude.
Une fois le travail de recherche terminé, avec la mise en place de la problématique, de
l’hypothèse de travail sur la question traitée, du plan définitif, le candidat passe à la rédaction.

III.C. LA REDACTION DU RAPPORT DE FIN DE STAGE


La rédaction consiste évidemment à rédiger l’étude entreprise, c’est-à-dire à mettre par écrit
et à développer les idées accumulées, les données recueillies selon un plan progressif et en
suivant une logique démonstrative.

C.1. METHODE DE REDACTION DE L’INTRODUCTION.


L’introduction est la porte d’entrée de toute recherche. Elle est indispensable, incontournable.

UP Français 53
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C’est pourquoi, le candidat doit mettre un point d’honneur à la réussir en suivant les
recommandations d’usage. Il y expose et explique le bien fondé du travail à mener. Par
conséquent, il doit dire pour quoi le problème abordé mérite de faire l’objet d’une étude
approfondie. L’impétrant doit annoncer son sujet en précisant l’objectif, l’intérêt et la
pertinence de son œuvre. L’introduction doit amener, poser le sujet et le diviser.
Elle comprend les points suivants:
- présentation du sujet: situation du contexte du sujet, son intérêt son énoncé et ses
limites;
- la problématique: les questionnements, hypothèses de travail…;
- le plan du travail (énoncer les grands axes d’analyse du sujet).
Aussi l’introduction doit-elle être accrocheuse; elle doit attirer le lecteur, le motiver à
découvrir le contenu réel du travail. En d’autres termes, l’introduction doit pouvoir donner
envie dès le début du texte au lecteur de poursuivre la lecture du travail.

C.2. LE CORPS DU TRAVAIL OU LE DEVELOPPEMENT.


Comme son nom l’indique, le développement est la partie principale du travail de recherche. En
plus d’être cohérente, la structure du travail doit refléter une organisation d’idées pertinentes
servant à illustrer l’hypothèse de départ. Toute la production consiste à expliquer clairement sa
compréhension du sujet et à en démontrer le bien-fondé. L’impétrant développe ici l’objet de son
étude qu’il soumet à une analyse critique et présente les résultats de son travail. Dans le corps du
travail a lieu également la vérification de l’hypothèse de recherche. Cependant, le traitement des
différentes sections (chapitres, sous chapitres, paragraphes, sous paragraphes) doit être basé sur
une argumentation structurée, logique, claire, simple et cohérente (idées principales, idées
secondaires…). Chaque chapitre devrait, à l’instar de l’ensemble du travail, renfermer une
introduction partielle appropriée et une conclusion partielle qui fait le bilan rapide des points
développés.

 Schémaducorpsdu travail.

Le texte du contenu de l’étude est fortement structuré, organisé en ensembles hiérarchisés, en


chapitres. Chaque chapitre est composé de sous-chapitres, de sections ou de subdivisions, elles-
mêmes constituées de paragraphes. Ainsi, nous avons:

PREMIERE PARTIE (Présentation de l’entreprise d’accueil)


Chapitre 1……………………………………………………………....................
Chapitre 2………………………………………………………………..............
DEUXIEME PARTIE (L’étude du thème proprement dite)
Chapitre 3………………………………………………………………………..
Chapitre 4………………………………………………………………………..
Chapitre 5…………………………………………………………………............
TROISIEME PARTIE :(CritiquesetSuggestions)
Chapitre 6……………………………………………….................................................
Chapitre 7………………………………………………...............................................

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C.3. METHODE DE REDACTION DE LA CONCLUSION.


La conclusion, qui clôt l’étude entreprise et tous les développements faits, est, comme
l’introduction qui ouvre le rapport, un des points forts de tout le travail. Elle apparait comme
l’aboutissement normal, le dénouement conséquent et la révélation ultime de tout le discours.
C’est le résultat final de la recherche. Elle fait la synthèse des grands thèmes abordés en
récapitulant les grandes étapes et les idées principales du développement. L’impétrant doit
trouver ici la réponse au problème posé dans l’introduction. Celui-ci peut terminer son
propos en ouvrant des perspectives nouvelles qui serviront de pistes de recherche pour
d’autres candidats; il peut faire des recommandations ou propositions pratiques.

III.D. SCHEMA ET STRUCTURE D’UN RAPPORT DE STAGE


D.1. LES PAGES LIMINAIRES.
Les pages liminaires sont toutes les pages qui précèdent le corps du texte; celles placées
avant l’introduction. Elles comprennent la couverture, la page de garde ou la belle page, la
page de titre, le sommaire ou la table des matières, la dédicace, les remerciements, l’avant-
propos.
D.1.1. La couverture.
Les éléments figurant sur la couverture constituent la carte d’identité du document. La page de
couverture doit être soignée; et contient les indications suivantes:
- le nom du ministère de tutelle, en charge de l’organisation et de la coordination
De la formation (en haut et à gauche);
- le nom du pays et en des sous sa devise (en haut et à droite);
- le nom et les initiales, si possible le logo de l’établissement d’origine chargé de la
Formation et de l’encadrement du candidat (à gauche et juste en dessous du
Ministère de tutelle);
- l’année académique (à droite et juste en dessous du pays et sa devise);
- le lieu de stage ou le nom, le logo de l’entreprise (à droite et en dessous de
l’année académique;
- au milieu de la page et en caractère gras, le titre du rapport et le diplôme opté;
- le thème ou le sujet traité, juste à la suite du titre du rapport en caractère gras et
Centré avec une police un peu supérieure aux autres;
- le nom de l’impétrant (étudiant) en bas, à l’extrême gauche ou entre les noms du
directeur et du maître de stage mais un peu en haut, précédé par l’expression
présenté par;
- les nom et prénoms du maître de stage, en bas à gauche;
- les nom et prénoms du directeur de recherche en bas à droite.

D.1.2. La page de garde ou la belle page.


Traditionnellement, elle est blanche ou plutôt vierge, sans mention, elle peut servir à une
dédicace manuscrite à des parents, amis et lecteurs. La belle page vient juste après la
couverture.

D.1.3. La page de titre.


La page de titre reprend généralement les mêmes indications mentionnées sur la couverture.
C’est souvent la photocopie de la page de couverture, mais peut retirer certaines
informations de couverture ou donner un détail (sous-titre) au thème.

UP Français 55
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D.1.4. Sommaire / Table des matières.


Dans les livres, on trouve soit un sommaire au début, soit une table des matières à la fin ou
au début. Mais on observe que, généralement, la table des matières est plus détaillée et
indique d’emblée les différentes rubriques de l’étude (les parties, les chapitres, les divisions,
les subdivisions). En somme, elle fait apparaitre la structure générale et donne une vue
d’ensemble du travail avec les principaux développements qui ont été faits dans l’ordre
chronologique du texte. Si elle est au début alors le sommaire est omis.
Quant au sommaire, il est plus bref et apparait comme le résumé de la table des matières. Le
sommaire se place en début d’ouvrage et contient, en une page, les articulations essentielles
de la recherche, les éléments constituant l’ossature globale de l’étude.

D.1.5. La dédicace.
La dédicace – sans mettre le mot dédicace – est un mot aimable en début du rapport, à
l’endroit d’une personne chère ou respectée qu’on veut honorer; autrement dit à qui on tient
à rendre hommage. On exprime par là une marque soit d’affection (parents, frère, conjoint,
épouse, ami…), soit d’admiration et de considération (professeur, un artiste, un écrivain), soit
de reconnaissance (un bienfaiteur, un professeur), soit de sympathie et de solidarité (au
peuple, aux exploits,…). Elle peut être anonyme et exprimer une idée forte, une valeur
importante qui tient à cœur, ou un encouragement. Elle est facultative.

D.1.6. Les remerciements.


Les remerciements constituent une page spéciale, de courtoisie, qui s’adresse aux parents, aux
formateurs, aux institutions ou aux organismes qui, d’une façon ou d’une autre, ont aidé
concrètement, ont contribué effectivement à la réalisation de ce travail
derecherchejusqu’àsasoutenance.Aussifaut-ilsignalerquecontrairementàla dédicace, on peut dire
sa reconnaissance à Dieu.

D.1.7. L’avant-propos.
L’avant-propos est (facultatif) un texte dans lequel le candidat explique le contexte du choix de
son domaine de spécialisation et peut également faire mention d’éventuelles difficultés
rencontrées pendant le processus de réalisation de son travail et les moyens mis en œuvre pour les
surmonter. C’est donc un avertissement ou une sorte de mise au point.

D.1.8. Les pages annexes.


Les annexes sont des documents extérieurs, des hors textes, des informations additionnelles
qu’on place entre la conclusion et la bibliographie. Elles permettent d’avoir des informations
complémentaires importantes, indispensables à la bonne compréhension dont la présence dans le
corps du texte risquait de le surcharger.

D.1.9. La bibliographie.
La bibliographie est composée de toutes les sources documentaires sur les quelles le candidat
s’est appuyé pour rédiger son travail. Ce sont :
- des ouvrages;
- des articles de périodiques;
- des documents d’archives;
- des enquêtes ou entretiens;
- des documents audio-visuels ou électroniques (internet)…

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III.E. LES TECHNIQUES DE PRESENTATION


La présentation est une étape très délicate qui conditionne la qualité formelle de votre travail. La
valeur scientifique d’un document dépend des critères académiques admis par chaque école,
institut, grande-école ou université. Ainsi, le rapport doit:
- faire entre 25 à 50 pages;
- être rédigé uniquement en recto;
- avoir une mise en page de (2.5cm en haut, en bas et à droite; 3cm à gauche);
- être saisi avec (caractère: times new roman, police: 14, interligne: 1,5);
- avoir une numérotation normale qui commence par l’introduction, suite des pages
précédentes;
- avoir une numérotation des pages qui précèdent l’introduction en chiffres romains.
NB: la page de titre est la première page mais elle n’est jamais paginée. La numérotation de
la page se fait au coin supérieur droit ou au coin inférieur droit.

Par ailleurs, l’auteur d’un travail scientifique doit faire preuve d’un raisonnement objectif et
cohérent. Il doit être concis et sobre en bannissant de son langage le ton émotif, le ton de mépris
et de haine. Le recours au «je » dans la rédaction peut paraitre prétentieux et égocentrique mais
peut assumer les propos tenus. En conséquence, il est traditionnellement troqué contre le «nous»
de modestie dont le choix traduit une certaine prise de distance. Le «on» étant impersonnel et
vague, son utilisation est déconseillée car il donne une imprécision.

III.F. LA SOUTENANCE DU RAPPORT DE STAGE

La soutenance est la dernière étape de la recherche entreprise. Elle s’avère le moment crucial et
le plus spectaculaire de l’étude effectuée. En effet, la soutenance est une épreuve orale
d’évaluation du travail fini de rapport; elle consiste, pour le candidat, à présenter, de vive voix,
devant un jury de spécialistes du sujet ou du domaine, le fruit de plusieurs mois de recherche.

F.1. LES CONDITIONS PSYCHOLOGIQUES.

Lors de la soutenance, le candidat doit adopter les attitudes suivantes:


- combattre le trac: éviter la panique. Avoir une attitude sereine et rassurante;
- garder en tête le fil conducteur, la logique de sa pensée, de son exposé;
- ne jamais se précipiter à répondre aux questions posées par le jury;
- chercher à dominer le jury par le regard, l’occupation de l’espace et les gestes;
- ne jamais se sous-estimer, ni se surestimer.

F.2. LES QUESTIONS D’ORDRE MATERIEL


Comme toute cérémonie importante de la vie, la cérémonie de soutenance d’un travail de
recherche se prépare minutieusement. Ainsi, le candidat doit prendre les précautions nécessaires
et les dispositions utiles pour la réussir. Il doit:
- déposer au près du jury la feuille d’errata (s’il y en a) avant la soutenance;
- résumer en 2,3 ou 4 pages le contenu du rapport. Chaque partie doit être résumée de façon

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succincte. Il faut surtout mettre l’accent sur le développement du thème ou du sujet;


- lire être lire plusieurs fois le résumé de façon à en maitriser le contenu et
connaitre la signification exacte de tous les thèmes utilisés dans le document;
- faire une simulation de soutenance en présence de quelqu’un qui peut vous poser des
questions pertinentes, vous critiquer et vous juger objectivement.

F.3. LA PRESENTATION DU RAPPORT EN TERMES DE COMMUNICATION.

Le jour de la soutenance, le candidat doit tenir compte de quelques recommandations utiles. Il


doit:
- être habillé de façon classique; éviter les tenues extravagantes ou sexy, car il faut se
donner une image sérieuse et positive; pas de transpiration gênante, ni de mauvaise
haleine et parfum à forte odeur. Eviter d’indisposer le jury;
- saluer les membres du jury dès que vous entrez dans la salle;
- attendre que le jury vous donne la parole avant de commencer votre propos par les
remerciements à l’endroit du président et des membres du jury, puis présenter votre
exposé;
- commencer la soutenance par une brève introduction en précisant: l’entreprise dans la
quelle le stage a eu lieu, la période et sa durée, la tâche effectuée dans l’entreprise et le
sujet du mémoire tout en justifiant son choix;
- veiller à la gestion du temps alloué (15min);
- faire une brève conclusion en mentionnant ce que le stage a apporté de positif,
Les difficultés rencontrées au cours du stage ou dans la rédaction du rapport, les
insuffisances ou les limites du travail que vous jugez utiles de souligner;
- écouter et prendre les notes quand un membre du jury intervient, pour mieux répondre.
- ne jamais se précipiter à répondre aux questions. Il faut toujours observer un temps de
réflexion avant de donner votre réponse. Inutile de mentir ou de paniquer si vous êtes
vraiment incapable de répondre. Dites sincèrement: « je m’excuse; je n’ai pas la réponse
exacte à votre question ».

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