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Le lien entre croissance économique et système d'éducation semble aujourd'hui suffisamment établi
pour recueillir un large consensus des économistes. Les premières études sur ce lien sont basées sur
le modèle de croissance néo-classique (Solow, 1956), en particulier l’article pionnier de Mankiw,
Romer et Weil (1992). Il en ressort que, le capital humain joue le même rôle dans la croissance
économique que le capital physique dans la production. Ainsi, accumuler des années d’études
revient à démultiplier la force de travail. Autrement dit, cela revient à augmenter l’efficacité
productive à technologie constante de cette force de travail. (Sènou, 2014). De plus, Lucas (2002)
insiste sur les effets de contagion ou « externalités » du capital humain. Non seulement, une
personne instruite sera elle-même plus productive, mais elle rendra également les autres plus
efficaces, en favorisant l’adoption d’idées nouvelles, en plaidant pour une meilleure utilisation des
ressources existantes. Pour que l’éducation joue son rôle, il faut qu’elle soit de bonne qualité. La
mesure de cette qualité peut s’apprécier à travers plusieurs indicateurs, dont les indicateurs
d’efficacité interne au nombre desquels la performance des apprenants.
Pour qu’il en soit ainsi, le système éducatif tel un système de production accompagne l’apprenant
en mobilisant les « inputs » (enseignants, dispositions réglementaires, étudiants, etc.) afin de
« produire » à court terme, des apprenants bien formés et à long terme, des cadres participant
activement au développement de leur pays. Il s’attend ainsi à ce que l’apprenant, inscrit à un
programme, investit le temps, l’énergie et les efforts nécessaires pour acquérir les connaissances et
les compétences désirées pour obtenir le diplôme visé. Mais comment obtenir de ce système des
produits de meilleures qualités tout en utilisant au mieux les ressources disponibles dans les mêmes
conditions? Autrement dit, dans quelles mesures obtenir des étudiants plus performants dans les
mêmes conditions? Rechercher les facteurs qui influencent les résultats des étudiants devient dès
lors l’une des préoccupations majeures pour l’efficacité du système.
1
Chapitre 1 : Cadre institutionnel de l’étude
A ces deux cycles de formation, il faut ajouter le cycle court de Brevet de Technicien Supérieur
(BTS). Ce diplôme est obtenu suite à un examen national passé avec succès. Les filières de
formation pour le BTS à l’ENEAM sont : Banque et Finance d’Entreprise, Comptabilité de Gestion,
Marketing et Action commerciale, Management des Ressources Humaines, Informatique de
Gestion, Transport et Logistique et Communication d’Entreprise.
2
1.1.2 Organisation
Administrative
1.1.3 Le
microenvironne
ment de
l’ENEAM
3
On note entre autres : l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), la Haute Ecole de
Commerce et de Management (HECM), l’Institut Supérieur de Management Adonaï (ISM Adonaï),
GASA Formation, PIGIER, Ecole Supérieure d'Economie et de Gestion (ESEG), Ecole Supérieure
de Management (ESM), Ecole Supérieure de Gestion et de Commerce (ESGC), Institut
International de Management (IIM), Centre d'Etude Commerciale et de Gestion (CECG), etc.
Les acteurs scolaires : il s’agit de tous ceux qui interviennent règlementairement à l’ENEAM. Ce
sont :
Le corps professoral : constitué des enseignants qui dispensent les cours à l’ENEAM. On y
distingue les enseignants vacataires et les enseignants permanents.
Les étudiants : C’est la clientèle de l’ENEAM, ceux que l’ENEAM a pour mission de former.
Le corps administratif : composé des agents employés au Secrétariat Général d’Entité.
D’une part, l’effectif sans cesse croissant du nombre de bacheliers chaque année affecte bien
évidemment celui des étudiants de l’ENEAM qui s’accroit également d’année en année.
L’ENEAM fait ainsi face à de nouveaux défis :
Va-t-elle augmenter l’effectif actuel des salles de classe ? Cela n’est pas l’idéal car étant une école
de formation professionnelle l’effectif des salles est supposé être restreint pour répondre aux
exigences d’une telle école.
Va-t-elle construire de nouvelles salles de classe ? Là encore, il faut une budgétisation des frais de
construction. L’ENEAM est-elle prête à y faire face à court terme ? Y-a-t-il encore assez de places à
l’ENEAM pour ces nouvelles constructions ? Voici tant d’interrogations que suscite une telle
situation.
D’autre part, l’ENEAM, dans l’atteinte de ses objectifs vise pour les étudiants une meilleure
performance et à long terme leur meilleure insertion professionnelle. Mais elle se heurte à par
exemple à une situation : le niveau initial des étudiants qui n’est pas forcément le même.
Etant une école publique, l’ENEAM est soumise aux règles générales de l’Université d’Abomey-
Calavi. L’UAC, à son tour dépend des décisions prises au niveau de son Ministère de tutelle, le
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique(MESRS). Ainsi, quand il y
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a des problèmes propres à l’ENEAM, l’administration n’est pas capable de les régler
immédiatement. Elle se voit souvent limitée dans ces actions, à cause des nombreuses démarches
administratives qu’elle doit entreprendre.
Nos activités de stage se sont inscrites dans le cadre du projet de recherche, relatif au capital
humain, intitulé : Evaluation des Enseignants par les Etudiants (EEE). Nous avons eu l’opportunité
de participer à toutes les étapes de la recherche, de la collecte à l’analyse des données, à des
séminaires de recherche. Nous avons eu également l’occasion de collaborer avec des enseignants
chercheurs qui nous ont entretenues et dirigées dans la démarche scientifique. Ainsi, nous avons
constitué la base de données ayant servi à notre projet de recherche en collaboration avec le
CREAM. Ces données sont relatives aux caractéristiques générales des étudiants de l’ENEAM, des
professeurs qui y interviennent ainsi que certains attributs des enseignants notés par leurs étudiants.
Nos activités de recherche nous ont donné l’occasion de participer à des opérations d’enquête. Nous
avons eu l’opportunité et le plaisir de travailler avec des étudiants d’autres filières de l’ENEAM en
les aidants dans les analyses statistiques et économétriques et en apprenant beaucoup d’eux.
En définitive, le CREAM nous a offert un cadre exceptionnel de travail où nous avons eu le plaisir
de mettre en application nos connaissances théoriques. Notre stage s’est déroulé dans une ambiance
de travail, conviviale. Les enseignants chercheurs du CREAM, nous ont permis de consolider nos
acquis en recherche scientifique, et de trouver de solutions à nos préoccupations. Néanmoins, nous
avons été confrontées à certaines difficultés lors de notre projet de recherche notamment l’absence
de la connexion internet et la gestion de notre base de données.
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Chapitre 2 : Cadre théorique et méthodologique de
l’étude
2.1.1 Enoncé du
problème
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établissements privés au Bénin) du sous-secteur éducatif privé offrent les mêmes formations qu’elle
(MESRS, 2011).
De plus, le redoublement fait payer deux années d’étude au système et aux familles pour une seule
année validée. Autrement dit, à contrainte budgétaire donnée, les redoublants occupent des places
qui surchargent les classes et/ou empêchent d’autres enfants d’accéder à l’école (UNESCO et al.,
2014). Il est donc primordial, de connaitre les facteurs qui déterminent la performance des étudiants
de l’ENEAM.
On se pose alors les questions suivantes: Quelle est l’influence des caractéristiques socio-
économiques de l’étudiant sur sa performance académique ? Quel est l’effet du profil scolaire
antérieur ainsi que du mode de choix de filière de l’étudiant sur sa performance académique ?
Pour répondre à cette préoccupation, ce travail vise à identifier et analyser les déterminants de la
performance académique des étudiants de la première année, cycle licence de l’ENEAM.
Les résultats de cette étude permettront aux différents acteurs du système éducatif (familles,
étudiants, l’Etat, l’école) en particulier ceux de l’ENEAM, de maitriser les principaux facteurs qui
influencent les résultats des étudiants afin d’orienter de façon objective leurs politiques pour avoir
de meilleures « performances », indicateurs d’une éducation de qualité. Quant aux parents, cette
étude leur permettra de jouer convenablement leur rôle pour aider l’enfant à obtenir de bons
résultats scolaires et à s’épanouir intellectuellement.
2.2.1 Objectifs de la
recherche
L’objectif général de cette étude est d’analyser la performance académique des étudiants de
première année au premier semestre de l’année académique 2014-2015.
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De façon spécifique, nous allons :
examiner l’effet du profil scolaire antérieur ainsi que du mode de choix de filière de
l’étudiant sur sa performance académique.
2.2.2 Hypothèses de la
recherche
Sur la base des objectifs précédents, nous formulons les hypothèses suivantes :
Le profil scolaire antérieur de l’étudiant rend compte de toutes les variables relatives aux
études effectuées avant les études supérieures (baccalauréat, type d’école secondaire). Le
contexte scolaire indique l’ensemble des variables relatives à l’école.
La littérature concernant la réussite et l’échec scolaire fait appel à plusieurs théories pour
expliquer la performance académique suite à un processus d’apprentissage.
2.3.1 La performance
académique et
ses déterminants.
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Landsheere (1979), définit la performance comme « le résultat d’une activité ».Pour Abernot
(1996), elle n’est qu'un effet de la compétence, le savoir potentiel.
l’activité de l’individu
le résultat obtenu lors de sa réalisation ;
la norme qui permet d’apprécier ce résultat.
Pour expliquer les performances académiques, deux grandes catégories de facteurs ont été étudiées
dans la littérature : les facteurs liés à l’étudiant et les facteurs liés au contexte scolaire.
Jimerson et al. (2000) montre que la qualité de l'environnement familial et la qualité des soins
dispensés à l'enfant, sont de puissants prédicteurs de la réussite scolaire ou du décrochage scolaire.
McNeal, (1999) ajoute à ces facteurs, le manque de supervision et les pratiques éducatives
inadéquates. Potvin et al. (1999) quant à eux montrent que, les pratiques éducatives des parents
telles que : une insuffisance de soutien des parents, d'engagement dans les activités scolaires et
d'encadrement influencent fortement la performance académique.
Selon d’autres études, le statut économique favorable des parents de l’apprenant, s’est révélé en tant
que facteur positif du rendement scolaire. Par exemple, Sall(1996) a trouvé sur un échantillon de
935 étudiants, que la profession du père avait un impact positif sur les résultats des étudiants. Il
s’agit, le plus souvent, de l’effet cumulatif de plusieurs facteurs (revenu, niveau de formation,
possession de biens etc.), tous susceptibles d’être des indicateurs du statut socio-économique
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(Barahinduka, 2006 ; Kantabaze, 2006, 2010) et d’agir sur d’autres facteurs tels que la disponibilité
d’ouvrages et documents scolaires, la motivation, l’intérêt pour les études etc. (Dieng, 2007). Mais
pour Sall (1996), le lien entre le rendement scolaire (dans les pays en voie de développement) et le
statut socio-économique reste équivoque.
Pour Rothkopf (1976), «l’élève à un pouvoir de veto absolu sur la réussite de l’enseignement».Cela
se justifie dans la mesure où, un étudiant qui a confiance en ses compétences et en ses capacités et
qui vit positivement l'expérience universitaire s'investit davantage et mieux dans ses études qu’un
étudiant qui a peu confiance en lui (Viau, 1994). D’ailleurs, une étude de Heyneman (1986)
souligne que dans les pays pauvres, la valeur attribuée aux études détermine les attitudes des
étudiants. Cette inégalité de désir et d’ambition est donc la source des différences entre les
performances d’un individu à un autre. Ainsi, il faut remarquer qu’il ne s'agit pas seulement d'être
bon pour réussir, mais encore faut-il être motivé et persévérant. Selon Bulle (2000), « l’essence de
toute action pédagogique est supposée reposer sur le rôle actif joué par le sujet apprenant». Sènou
(2012) explique que, les résultats obtenus en fin de cycle dépendent du niveau initial des élèves. En
effet, plus le niveau initial des élèves est élevé, plus ils sont capables de profiter du contenu des
enseignements.
D’autres chercheurs encore, ont montré que le sexe de l’apprenant affecte sa performance. Pour
Sall (1996) les garçons réussissent mieux que les filles dans l’enseignement supérieur. Mais pour
(Kantabaze, 2010), dans les pays en voie de développement, cela tient plutôt solidement à des
considérations socioculturelles et non pas biologiques (Tanko, 2005). Ces deux auteurs
soutiennent que les familles ont en général beaucoup moins d’ambitions pour les filles que
pour les garçons. Le sexe comme facteur discriminant de la réussite scolaire parait alors subjectif.
La plupart des travaux sur les performances académiques soulignent aussi l’importance du
contexte scolaire. En effet, mentionnant que l’origine socioéconomique ne constitue pas une
barrière infranchissable, Coleman & al. (1966) ont noté que, cette situation n’était pas irréversible
et que l’école elle-même, pouvait y jouer un rôle déterminant. Ainsi, l’école peut générer une
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différence considérable dans les résultats scolaires des élèves bien que ces derniers n’aient pas les
mêmes conditions socio-économiques. Autrement dit, un élève de caractéristiques individuelles
données, progresse selon son lieu de scolarisation. Le lieu désigne selon les cas: l’enseignant, la
classe, l’école… (Bressoux, 1994). Cousin (1998), a aussi démontré que la performance de l’enfant
dépend des facteurs internes à l’école. Il s’agit notamment de la qualité de la direction, la
compétence des enseignants, la qualité de l’infrastructure, etc. L’idée que l’institution scolaire
à travers son organisation, ses programmes, ses méthodes d’enseignement et ses modes
d’évaluation doivent contribuer aux performances scolaires est aussi défendue par beaucoup
d’autres auteurs dont Duru-Bellat (2003).
Gauthier et al.(1997) ont confirmé que l’enseignant, par le biais des pratiques enseignantes
(gestion de la classe, enseignement), affecte directement l’apprentissage des élèves. Felouzis
(1997) quant à lui, montre que pour des élèves au départ équivalents du point de vue scolaire,
le niveau d'acquisition en fin d'année varie très fortement selon le professeur chargé de leur
enseigner des connaissances. Ainsi, l'enseignant et ses pratiques pédagogiques ont une forte
influence sur la réussite des apprenants. Sanders et Horn (1998) et Anderson (2004) montrent aussi
que l’efficacité de l’enseignant représente plutôt le facteur déterminant des progrès scolaires
réalisés par les apprenants.
Mais tous les élèves percevront-ils la manière d’enseigner d’un enseignant de la même manière ?
N’y a–t-il pas un effort d’adaptation personnel obligatoire de la part des étudiants ou de
l’enseignant ? Dans une même classe par exemple, les plus intelligents seront très tôt lassés des
longues explications de l’enseignant pendant que leurs camarades moins intelligents les trouveront
intéressantes. Qui sera donc satisfait ou qui l’enseignant va-t-il satisfaire ? Les préjugés que les
étudiants ont sur un professeur n’affectent-ils pas leur manière de suivre le cours, leur assiduité aux
cours et par ricochet leurs performances? Un effort personnel d’assimilation de recherche est
nécessaire pour chaque étudiant. Il est lui-même autant important que son enseignant dans son
processus d’apprentissage. L’étudiant a donc une part non négligeable de responsabilité dans son
échec ou dans sa réussite scolaire.
Il s’agit entre autres de la taille des classes, de l’équipement de la salle, de la disponibilité des
manuels scolaires (Anderson, 2004), de la fréquence des devoirs de maison et de la fréquence des
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évaluations écrites en classe qui affectent la performance de l’étudiant. L’indicateur de la qualité du
suivi de l’apprenant est le ratio apprenants/enseignant et les classes à petits effectifs sont plus
simples à gérer et conviennent mieux aux élèves (Verspoor, 2005). Cela est d’ailleurs facilité par, le
fait que la communication entre l’enseignant et les élèves s’intensifie dans ces classes, (Bascia et
Fredua-Kwarteng, 2008). Les apprenants y sont moins distraits et se livrent mieux à leurs tâches
que leurs camarades des classes à grand effectif. (Kantabaze, 2010; Barahinduka, 2010). Ce constat
certes vrai, mérite cependant, d’être émis avec réserve dans la mesure où pour CONFEMEN(1999)
« les élèves appartenant à des classes à fort effectif ont de meilleurs résultats que les
autres».
Il y a alors derrière toute cette architecture de l’école, des éléments indépendants de l’école qui
distinguent les étudiants les uns des autres, bien qu’étant soumis aux mêmes contraintes et évoluant
dans le même environnement. Considérer isolement l’influence de l’étudiant d’une part, et d’autre
part, celui de l’école (celui de son enseignant par exemple) parait alors erroné. Mais c’est plutôt une
interaction entre ces deux types de facteurs, qui conduit en réalité aux résultats scolaires. Ni l’un ni
l’autre, ne saurait agir individuellement et de manière efficace sur les performances universitaires. Il
faut alors une adaptation de l’étudiant à l’enseignement reçu et c’est cette combinaison qui explique
les résultats scolaires. Cela traduit le fait que l’élève ne devrait pas se contenter de recevoir de
manière « brute » l’instruction transmise, mais la transforme à l’aide des outils intellectuels
et des caractéristiques qui lui sont propres. Par ailleurs, si les élèves contribuent à la
performance du fait qu’ils ont des aptitudes, des prérequis et motivations pour certaines choses, des
facteurs indépendants d’eux peuvent les empêcher de les utiliser à bon escient au moment opportun
comme : les maladies, les fréquentations, les comportements de leurs pairs.
2.3.2 Méthodologie et
limites de
l’étude
Les données de notre étude proviennent d’une part d’une enquête réalisée par le Centre de
Recherche en Economie Appliquée et en Management (CREAM) au moyen d’un questionnaire,
portant sur le thème « Evaluation des Enseignants par les Etudiants (EEE)» et d’autre part de la
base de données du service scolarité de l’ENEAM, qui nous a fourni les moyennes des
étudiants de première année de licence au premier semestre 2014-2015.
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Ainsi, les données ainsi collectées décrivent :
La méthode d’échantillonnage utilisée est le recensement. L’enquête s’est faite salle de classe
par salle de classe et tous les individus présents dans une classe sont enquêtés.
Le processus d’analyse
Une analyse descriptive préliminaire est réalisée pour connaitre les grandes tendances de notre
échantillon, à l’aide des logiciels EXCEL et SPSS. Par la suite, une analyse économétrique est
effectuée à l’aide du modèle Tobit sous le logiciel STATA.
Nous avons utilisé le modèle économétrique Tobit pour analyser la performance des étudiants
de première année. La pertinence de ce choix se trouve dans le fait que, la variable dépendante
est continue et censurée à gauche et à droite ; c’est-à-dire observable sur un certain intervalle.
On a : Dans cette étude, la variable dépendante Y est représentée par les moyennes
sur vingt des étudiants.
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= avec :
La variable dépendante Y dans le cadre de notre étude est représentée par les moyennes sur
vingt des étudiants du cycle licence, de la première année de l’ENEAM. C’est une variable
continue censurée à gauche par 0 et droite par 20.
Le tableau ci-après présente les variables indépendantes retenues après plusieurs simulations.
Signes
Variables Description Modalités
attendus
1-preseul
Premre1 Indique que l’étudiant vit avec son père et sa mère +
0-Sinon
1-mreseule
Mreseule Indique que l’étudiant vit avec sa mère seulement -
0-Sinon
1-conjoint
Conjoint Indique que l’étudiant vit avec 0-Sinon +
1-Preseul
Preseul Indique que l’étudiant vit avec son père seulement +
0-Sinon
1-frresoeur
Frresoeur Indique que l’étudiant vit avec ses frères ou sœurs -
0-Sinon
amisfamille Indique que l’étudiant vit avec des amis de la famille 1-amisdefamille -
14
0-Sinon
1 Indique que la mère de l’étudiant n’a aucun niveau 1-Mre0
Mre0 -
d’études 0-Sinon
Indique que la mère de l’étudiant a un niveau d’études du 1-Mre2
Mre2 +
Secondaire 0- Sinon
Indique que la mère de l’étudiant a un niveau d’études 1-Mre3
Mre3 +
Supérieur 0-Sinon
1-Bac scientifique
scientifique Indique que l’étudiant a un bac scientifique (C, D ou E) +
0-Sinon
1-Bac de gestion
Gestion Indique que l’étudiant a un bac de gestion (G2 et G3) +
0-Sinon
1-G3
G3 Indique que l’étudiant a un bac de série G3 -
0-Sinon
Indique que l’étudiant a obtenu la mention passable ou non 1-Assez-bien
Bnementions -
au bac 0-Sinon
1-Sponsoring
Sponsoring1 Indique que l’étudiant est inscrit à titre sponsoring +
0-Sinon
1-Boursier
Boursier Indique que l’étudiant est inscrit à titre boursier +
0-Sinon
1-drogation
drogation Indique que l’étudiant est inscrit à titre dérogation -
0-Sinon
Indique que le choix de filière de l’étudiant a été réalisé 1-Choixparents
Choixparents1 -
par les parents 0-Sinon
Indique que le choix de filière de l’étudiant a été réalisé
1-Choixplan
Choixplan sur la base d’un plan de carrière de carrière préétabli +
0-Sinon
Deux méthodes sont généralement utilisées pour l’estimation d’un tel modèle : la méthode en deux
étapes de Heckman et la méthode du maximum de vraisemblance. Dans le cadre de cette étude
nous avons utilisé la méthode de maximum de vraisemblance.
Limites de l’étude
Cette étude ne peut prétendre avoir identifié tous les facteurs déterminants dans la performance
de l’étudiant, car elle s’est principalement accentuée sur les caractéristiques de l’étudiant et de
son environnement immédiat. Des variables qui captent la satisfaction de l’étudiant par rapport à
l’enseignement reçu, les conditions dans lesquelles il étudie ... n’ont pas été vraiment prises en
compte. Aussi convient-il-de rappeler, que cette étude s’est limitée aux étudiants de la première
année et ce, uniquement au premier semestre.
1
Variable mise en référence
15
Chapitre 3 : Présentation des résultats
3.1.1 Analyse
descriptive de la
population étudiée
327 étudiants de première année du cycle licence ont été enquêtés lors de l’enquête EEE.
On remarque que la population est constituée d’une proportion plus importante d’hommes
(53,8%) que de femmes (46,20%).
16
Source : Données de l’enquête EEE, 2015
Le graphique n°3 ci-dessous présente l’utilisation des moyens de déplacements utilisés par
les étudiants.
Ce graphique montre que les étudiants concernés utilisent divers moyens de déplacement
pour se rendre à l’école : les pieds, les transports publics, les motos personnelles, les
voitures personnelles ou familiales, les occasions (auto-stop).On constate que le transport
public est le moyen de déplacement le plus utilisé par les étudiants (45,30%). Il est suivi du
moyen de déplacement « moto personnelle » (30,30%).
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Les étudiants de l’ENEAM en double inscription
Le graphique suivant présente la proportion des étudiants de l’ENEAM qui sont en double
inscription et ceux qui ne le sont pas. Etre en double inscription à l’ENEAM revient à
s’inscrire à la fois à l’ENEAM et dans une faculté au campus d’Abomey Calavi.
Ce graphique révèle que plus des étudiants de la population (52%) sont en double
inscription. Autrement dit, beaucoup d’étudiants de l’ENEAM sont également inscrits en
faculté à l’Université d’Abomey Calavi (UAC).
Il est présenté ici la répartition des étudiants suivant les raisons qui ont motivé l’inscription
des étudiants dans les différentes filières.
Le graphique ci-dessus montre qu’une grande partie des étudiants, 56,90%, ont choisi leur
filière conformément à leurs projets professionnels préalablement bien définis.
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Les mentions obtenues au baccalauréat
Le graphique n°6 ci-dessous présente la répartition des étudiants suivant la mention obtenue
à l’examen du baccalauréat.
L’analyse de ce graphique montre que la moitié, des étudiants concernés ont eu une
mention passable au baccalauréat. Ainsi les nouveaux étudiants de l’ENEAM ont un niveau
relativement bas et ceci interpelle vivement l’ENEAM quant aux conditions d’admission des
étudiants en son sein.
Le tableau suivant présente les statistiques descriptives des variables suivantes : l’âge, le
montant des frais de transport d’aller-retour entre la résidence habituelle de l’étudiant et
l’ENEAM, le montant de l’allocation mensuelle reçu, le nombre d’enfants de l’étudiant.
Ce tableau indique que les étudiants concernés sont en moyenne âgés de 19 ans et dépensent
en moyenne, 900FCFA environ pour leur déplacement. Ces étudiants reçoivent des parents
ou de toute autre personne 31.800FCFA en moyenne par mois. La plupart de ces étudiants
n’ont généralement pas d’enfants à charge.
19
Test ANOVA à un facteur entre les étudiants exerçant une activité génératrice de
revenus et les étudiants qui n’en exercent n’ont pas.
Le tableau ci-dessous présente les résultats du test ANOVA à un facteur réalisé sous SPSS, pour
comparer les moyennes de deux groupes : les étudiants exerçant une activité génératrice de revenus
et les étudiants qui n’en exerçant pas.
ANOVA
Moyenne
Somme des carrés ddl Moyenne des carrés F Signification
Inter-groupes 1,193 1 1,193 0,252 0,616
Intra-groupes 1517,136 321 4,726
Total 1518,33 322
Test d'homogénéité des variances
Statistique de Levene ddl1 ddl2 Signification
0,89 1 321 0,346
Source : Données d’enquête de l’EEE, 2015
Il ressort du tableau précédent qu’il n’y a pas de différence significative entre les étudiants exerçant
une activité génératrice de revenus et ceux qui n’en exercent pas au niveau de leurs moyennes.
Ainsi, l’exercice d’une activité génératrice de revenus par l’étudiant n’affecte pas sa moyenne.
3.1.2 Analyse
économétrique
Validation du modèle
Les résultats d’estimation révèlent que, la probabilité associée au ratio de vraisemblance est
inférieure à 5%. Cela atteste de la significativité globale du modèle. Le modèle est donc validé sur
le plan statistique.
Par ailleurs, les variables suivantes sont significatives au seuil de 5%, dans l’analyse de la
performance académique : le baccalauréat scientifique, le baccalauréat de gestion, les mentions
assez-bien, bien et très bien au baccalauréat, le choix de la filière guidé par un projet professionnel,
le niveau d’études supérieur de la mère, le statut boursier de l’étudiant, le fait de résider avec un
frère ou une sœur.
20
Analyse des résultats d’estimation
Le tableau ci- après présente les résultats d’estimation obtenus suite à la modélisation
économétrique (modèle Tobit) de la performance académique sous le logiciel STATA :
les étudiants qui vivent avec leur frère ou leur sœur performent moins que ceux qui vivent
avec les parents ;
Le fait qu’un étudiant réside avec son père seul, sa mère seule, son conjoint, ou avec des
amis de famille n’influence pas sa performance académique comparativement à un autre
étudiant qui vit avec ses parents ;
comparativement aux étudiants dotés d’un baccalauréat littéraire, ceux qui ont un
baccalauréat scientifique ou de gestion travaillent mieux ;
21
les étudiants ayant une mention supérieure à la mention passable, sont les meilleurs à
l’ENEAM ;
les apprenants qui choisissent une filière sur recommandation des parents ou amis sont
moins performants que ceux qui l’ont choisi sur la base d’un plan de carrière préétabli.
Lorsque les étudiants résident avec leur frère ou leur sœur, ils performent moins que ceux
qui vivent avec les deux parents. Une explication logique de ce résultat serait que, lorsque
l’apprenant vit avec les deux parents, le suivi est plus régulier. La présence de l’autorité
parentale conditionne l’enfant à mieux travailler, donc à avoir de meilleurs résultats
scolaires.
Par contre, en vivant avec un frère ou une sœur, l’apprenant pourrait se trouver dans un
climat qui lui offre plus de liberté qu’il n’en faut. Il peut même dans d’autres cas être au
service de ce frère ou cette sœur tout le temps et consacrer alors moins de temps aux
études. On se rend ainsi compte que l’effet d’externalité en éducation qui postule que les
frères ou sœurs de niveau scolaire élevé influence positivement la performance de leurs
frères n’est pas vérifié. On peut donc supposer que les frères et sœurs avec qui les étudiants
résident ont un niveau d’éducation formel moins élevé.
On remarque que les étudiants dont les mères ont un niveau d’études supérieur performent
moins que ceux dont les mères ont un niveau intellectuel inférieur. En effet, lorsque la mère
occupe un grand poste de responsabilité du fait de son niveau d’éducation, elle en arrive à
être moins présente et en contact avec les enfants. Or généralement, les pères sont toujours
presque absents à la maison du fait de leurs activités. Et si père et mère sont tous deux
absents les enfants se retrouvent très tôt responsables de leur éducation. Or, notre
population d’étudiants est très jeune, (19 ans en moyenne) et une fois laissée à eux-mêmes,
ils ne prennent pas toujours les bonnes décisions. On pourrait donc comprendre que, ces
individus éprouvent des difficultés à bien assumer cette responsabilité. Ceci témoigne
22
également de l’importance de l’accompagnement familial (père et mère) même si l’étudiant
a plus de 18ans et se trouve en première année à l’université.
Comparativement aux étudiants qui possèdent un baccalauréat littéraire, ceux pourvus d’un
baccalauréat scientifique et de gestion, obtiennent de meilleurs résultats scolaires. Cela est
aisément compréhensible car l’ENEAM est une école spécialisée en Economie et en
Gestion. Cela témoigne donc du fait, qu’il y a une adéquation entre le profil d’apprentissage
au secondaire (série scientifique ou de gestion) et les enseignements reçus à l’université.
Les boursiers étant plus performants que les étudiants à statut « sponsoring », cela permet de
dire que les apprenants à statut boursier ont un bon niveau. Ils ont eu un bon parcours
scolaire au secondaire. Par conséquent, ils sont bien préparés à recevoir les enseignements
du cycle supérieur.
Le choix de filière basé sur un plan de carrière préétabli par l’étudiant lui-même, lui permet
de mieux réussir que si la filière lui a été recommandée par quelqu’un d’autre (parents ou
amis ou autres personnes). Une cause logique de ce résultat serait que l’étudiant est au cœur
de la connaissance de ses forces et faiblesses et, une fois qu’un choix provient de lui-même,
sa motivation est grande, il s’attèle mieux au travail ; les risques de déceptions ou
d’abandons sont réduits et ils travaillent mieux, car il vise un objectif qu’il s’est fixé.
Au terme de cette étude, il ressort que les variables telles que : le département d’origine, le
retard par rapport à l’âge réglementaire d’entrée en première année, le niveau d’instruction de
la mère, la série du baccalauréat, la mention au baccalauréat et les motivations pour le choix
23
de la filière, le tuteur, le statut « boursier » de l’étudiant sont déterminantes dans le niveau de
performance académique de l’étudiant.
D’instaurer une année préparatoire pour la mise à niveau des étudiants de première année
afin que ceux-ci intègrent plus facilement la filière de leur choix ;
D’instaurer un système de vulgarisation pour aider les étudiants de première année à mieux
comprendre le système Licence-Master-Doctorat (LMD);
D’organiser des séances de sensibilisations à l’endroit des futurs bacheliers dès le second
cycle pour leur faire découvrir les métiers de l’économie et du management afin de préparer
leur plan de carrière ;
Aux futurs étudiants, nous suggérons de redoubler d’ardeur au travail dans leur parcours
scolaire afin d’être mieux préparés à intégrer le niveau supérieur. Par ailleurs, nous leur
suggérons dès le second cycle du secondaire, de préparer leur plan de carrière
professionnelle afin d’effectuer judicieusement et consciencieusement le choix de leur
filière. Nous suggérons aux parents de porter une attention de plus en plus particulière à
leurs enfants de la première année. Les pères sont invités à aider les mères dans cette tache si
importante.
24
Conclusion
A l’ENEAM, les plaintes répétées des professeurs relatives à la baisse du niveau des étudiants et
le faible d’admissibilité des étudiants de la première année, cycle Licence au premier semestre,
nous amènent à examiner performance académique de ces étudiants. On s’intéresse alors dans cette
étude à l’influence des caractéristiques de l’étudiant, de son profil scolaire antérieur et du mode de
choix de filière de l’étudiant sur sa performance académique.
Pour cela, nous avons réalisé une analyse économétrique à l’aide du modèle Tobit, en utilisant le
logiciel STATA sur 327 étudiants de la première année. De cette analyse, se dégage les résultats
suivants : le statut boursier, les baccalauréats scientifique et de gestion, les autres mentions autre
que la mention passable au baccalauréat, le choix de filière basé sur un plan de carrière préétabli ,
affectent positivement la performance de l’étudiant tandis que le fait que la mère de l’étudiant ait un
niveau d’études supérieur, le fait de résider avec un frère ou une sœur influencent négativement la
performance de l’étudiant.
Ainsi nous suggérons aux futurs étudiants de redoubler d’ardeur au travail leurs études dès le
secondaire dans afin d’être mieux préparés à intégrer le niveau supérieur. Aussi leur faudra- t-il dès
le second cycle du secondaire, avoir un projet professionnel et un projet d’études bien défini afin
d’effectuer judicieusement et consciencieusement le choix de leur filière.
Par ailleurs, l’ENEAM veillera à instaurer une année préparatoire pour la mise à niveau des
étudiants et leur faciliter ainsi la formation. Quant aux parents, ils devront maintenir le suivi des
étudiants très jeunes afin de leur favoriser meilleure réussite.
Enfin, nous proposons que des études sur la performance académique des étudiants de l’ENEAM
soit fréquemment réalisées en tenant compte de l’ensemble des étudiants, de la première jusqu’en
troisième année et que des variables relatives au contexte scolaire, aux conditions de vie, à la
gestion du temps des étudiants, les perturbations dans le cycle académique, le quotient intellectuel
des étudiants et d’autres aspects importants soient mieux pris en compte afin de permettre à
l’ENEAM de disposer d’indicateurs de qualité de l’éducation à jour pour prendre les dispositions
idoines y afférentes.
25
Références bibliographiques
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26
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32. Unesco, Unicef, Pôle de Dakar Banque mondiale, (2014). Guide méthodologique
pour l’analyse sectorielle de l’éducation volume 1.
28
ANNEXES
29
Annexe 1 : Questionnaire de l’enquête EEE
REPUBLIQUE DU BENIN
Université d’Abomey-Calavi
Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management
Prière remplir très soigneusement et objectivement cette fiche anonyme (vous n’y écrivez en aucun
cas votre nom). C’est un questionnaire d’étude scientifique. Vos réponses seront comparées à
celles des autres puis analysées. Les résultats obtenus permettront aux enseignants d’améliorer leurs
manières de dispenser les cours pour le mieux-être des actuels et futurs de l’ENEAM.
Questionnaire N° :…………........
Tu es en :
1 |___|
1-BTS ; 2-DTS ; 3-LP
2 Quel est ton âge (au dernier anniversaire) ? |_______|
Es-tu orphelin ?
6 1-non ; 2-oui de père seulement ; |___|
3-oui de mère seulement ; 4-oui de père et de mère
30
7 Où résides-tu (où quittes-tu chaque jour pour venir à l’école)? ……………
Avec qui résides-tu ?
1-Seul ; 2- Co-location ; 3-père & mère ensemble ;
8 4-Père seulement; 5-mère seulement ; 6-conjoint (mari ou
épouse) ; 7-Oncle ; 8-Tante ; 9-Cousin(e) ; |___|
10-Autre lien familial ; 11-Amis de la famille
31
Es-tu inscrit dans une faculté ?
19 1-Non ; 2-Oui en FADESP; 3-Oui en FASEG; |___|
4-Oui en FLASH ; 5-Oui en FAST
As-tu fais une autre Ecole supérieures/faculté puis stopper avant d’entrer
……………
à l’ENEAM ?
20 ………..…
-Si non, écris « Non »;
……………
-Si oui, écris « le nom » de l’Ecole supérieure ou de la faculté
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Annexe 2 :Résultats d’estimation
. tobit moyenne mreseule conjoint preseul frresoeur amisfamille scientifique gestionbac bnes
LR chi2(13) = 128.22
------------------------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
-------------+----------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
0 right-censored observations
33
Annexe 3 :Tableaux descriptifs des variables
34
Tableau3 : Répartition des étudiants suivant la nationalité
35
Tableau5 : Répartition des étudiants suivant la situation matrimoniale
36
Tableau7 : Répartition des étudiants suivant le type d’école secondaire fréquenté
37
Tableau9 : Répartition des étudiants suivant leur statut de l’étudiant
38
Tableau 11 : Répartition des étudiants suivant le niveau d’instruction de la mère
39
Tableau13 : Répartition des étudiants suivant la profession de la mère
40
Tableau15 : Répartition des étudiants suivant le type de famille
41