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En lisant ce koob, vous apprendrez comment réduire votre temps de travail à quatre heures par
semaine, tout en augmentant exponentiellement vos revenus.
Vous apprendrez aussi comment :
- échapper à la routine métro-boulot-dodo ;
- générer des revenus sans lever le petit doigt ;
- recruter une armée d’assistants dévoués ;
- avoir du temps libre à ne plus savoir qu’en faire ;
- réaliser vos rêves sans attendre la retraite ;
- vivre comme un nomade des temps modernes.
Si quelqu’un vous proposait de gagner toujours autant d’argent — voire beaucoup plus — en
travaillant seulement quatre heures par semaine, le prendriez-vous au sérieux ? C’est pourtant la
promesse que fait Tim Ferriss. Il dévoile, démonstrations à l’appui, que le travail n’est pas un but
en soi, mais un moyen de gagner de l’argent. Et s’il permet parfois de se réaliser, la plupart du
temps, il est abrutissant et ennuyeux. Réduire drastiquement le temps passé au travail est donc
essentiel : vous vous réapproprierez votre liberté et agirez selon votre désir. Impossible,
dites-vous ? Détrompez-vous. Les nouvelles technologies offrent de nombreuses solutions pour
y arriver : il vous suffit de savoir les utiliser. Nul besoin de travailler toute la journée pour vivre et
être heureux : la semaine de quatre heures, c’est la clé du bonheur !
Le temps est votre seule vraie richesse
La richesse. La plupart du temps, ce terme évoque le fait d’accumuler des biens, de l’argent, mais
dans quel but ? Vous le savez, dans le fond, que le temps est votre seule véritable richesse.
Avant toute chose, voici trois questions fondamentales à vous poser, car elles déterminent en
grande partie votre vie :
1. Qu’est-ce que la “réussite” ?
2. Pour qui et pourquoi travaillez-vous ?
3. Que faites-vous de votre argent, de vos journées ?
Bien qu’essentielles, ces interrogations ne donnent pas lieu à une réflexion suffisante. En effet,
pour vous comme pour la plupart des gens actuellement :
- travailler huit à douze heures par jour semble “normal” ;
- faire des tâches productives sans grand intérêt “parce qu’il faut bien vivre” semble impératif ;
- s’ennuyer toute la journée semble inévitable.
Toutefois, un groupe bien particulier de personnes a récemment découvert le secret pour
s’affranchir de cette tyrannie : ils se nomment les “nouveaux bienheureux”.
Et non, contrairement à ce que vous pourriez penser, ils sont loin d’être des nantis aux pouvoirs
illimités. Être un nouveau bienheureux (ou NB) ne veut pas obligatoirement dire être riche,
célèbre ou chanceux. N’importe qui peut devenir l’un d’eux, la seule condition est de réaliser un
point fondamental : l’argent permet d’avoir plus de temps, et non l’inverse.
La conception classique est de gagner suffisamment d’argent au cours de sa vie en attendant de
réaliser ses rêves à la retraite, une fois libéré de ses soucis. Ce sont les “remetteurs à demain”
par opposition aux “nouveaux bienheureux”.
Ces premiers ne seront jamais heureux, car cette conception est absurde et
dommageable :
- premièrement, parce que vous n’avez aucune idée de ce qui va vous arriver avant la retraite ;
- deuxièmement, parce que si vous voulez en profiter, il faut beaucoup d’argent et par
conséquent, travailler d’arrache-pied pour l’amasser. Une fois à la retraite, vous serez certes à
l’aise financièrement, mais vous vous ennuierez fatalement.
Les nouveaux bienheureux, eux, n’attendent pas une hypothétique retraite pour en
profiter. Ils vivent leurs rêves, au présent, sans attendre une seconde de plus, que ce soit :
- faire un tour du monde pendant un an avec leurs enfants ;
- explorer la forêt amazonienne ;
- apprendre la danse dans un pays lointain ;
- devenir chef cuisinier, explorer les fonds marins.
En effet, pour eux, “avoir réussi” ne signifie pas être devenu millionnaire. À leurs yeux, un
banquier qui gagne 80 000 euros par mois et qui travaille 18 heures par jour n’a pas réussi, car il
n’a plus de temps libre. Son travail le possède, quelle que soit sa richesse.
Mais comment font-ils pour être totalement libre sans être millionnaires ? Ils dissocient leur
temps de leur revenu afin de pouvoir choisir où, quand et comment travailler. Ils érigent
en art de vivre le temps et la mobilité. Leur temps libre est devenu leur richesse, et ils la
dépensent sans modération.
Et vous, deviendrez-vous un nouveau bienheureux ? Il vous suffit de le vouloir !
Déterminez le revenu cible d’accomplissement de vos rêves
Vous n’êtes pas convaincu qu’il est possible de vivre ses rêves et des expériences
exceptionnelles sans être très riche ? Allons, un peu d’imagination !
Admettons que vous habitiez à Paris. Calculez ce que vous dépensez en un an, ne serait-ce qu’en
logement et en nourriture. Comparez cette somme à celle que vous dépenseriez si vous n’aviez
pas besoin de vivre à proximité de votre travail.
Réfléchissez-y : la plupart des expériences “de luxe” coûtent bien moins cher que vous
ne le pensez. Les prix sont vite abordables pour celui qui peut utiliser la quasi-totalité de ses
revenus comme il l’entend.
Par exemple, un tour du monde de 15 mois en voilier coûte approximativement 20 000 euros.
En comparaison, ce n’est pas si cher !
Or la première chose à faire pour réfléchir comme un nouveau bienheureux est donc de
déterminer la somme nécessaire pour accomplir vos rêves : c’est votre revenu cible
d’accomplissement.
Pour commencer, soyez honnête avec vous-même et listez vos rêves. Ce sont vos
“chronorêves” : des rêves dont la planification financière et temporelle est sérieusement
envisagée à brève échéance.
Cela demande de se poser deux questions :
1. Qu’est-ce qui fera que vous vous lèverez demain matin, quoi qu’il arrive ?
2. Que feriez-vous si vous étiez certain de pas échouer ?
Cela doit être faisable sur les six à douze prochains mois.
Dès lors, vous devriez être capable de lister cinq “chronorêves” décrivant :
- les choses que vous rêvez de posséder ;
- qui vous voulez devenir ;
- ce que vous voulez faire absolument.
Si vous avez du mal à trouver, réfléchissez à ce que vous détestez et écrivez l’opposé !
Ce faisant, vous transformez ce que vous voulez devenir en tâches concrètes.
Par exemple, si vous souhaitez devenir un grand chef cuisinier, ajoutez à votre liste “Préparer le
repas de Noël seul”. De même, si vous souhaitez être bilingue chinois, écrivez “Tenir une
conversation de 5 min avec un natif”.
Puis, en face de chaque chronorêve, écrivez la somme nécessaire à sa réalisation. Si vous
ne savez pas combien cela vous coûtera exactement, faites une prévision globale, mais soyez
pertinent.
Par exemple, si votre objectif est de conduire une Ferrari, il n’est pas nécessaire de la posséder.
La louer pourrait suffire : vous en aurez pour 2 000 euros par mois environ.
Vous avez terminé ? Additionnez les sommes ainsi calculées. Étalez le montant sur des
années voire des mois jusqu’à atteindre un revenu mensuel cible (RMC), ou même quotidien
(RQC). Ce revenu est celui qu’il vous faut pour vivre vos rêves, et comme vous le voyez, pas
besoin d’être millionnaire !
En effet, si vous listez tous vos revenus sans déduire vos dépenses sur un an, cinq ans ou
dix ans, vous verrez que vous avez largement assez d’argent. Et les charges, direz-vous ?
Elles diminuent drastiquement dès lors que vous êtes mobile.
Imaginez vivre dans un pays où :
- la nourriture ne coûte presque rien ;
- il fait toujours beau et les dépenses en énergie sont minimes.
Il est évident que la quasi-totalité de vos charges fondraient comme neige au soleil.
Votre problème, ce n’est donc pas le manque d’argent, mais le manque de mobilité. C’est
parce que vous avez besoin d’être physiquement présent sur votre lieu de travail, tous les jours et
pendant la majeure partie de la journée, que vos dépenses sont si considérables.
Ainsi, votre argent aura trois à dix fois plus de valeur dès lors que vous serez libre de vos
mouvements. D’autant que vous pouvez ajouter à cette somme l’argent que vous obtiendrez de
la vente de vos biens :
- achats immobiliers ;
- meubles ;
- voitures.
Imaginez être totalement mobile, pouvoir louer ou acheter un abri n’importe où. Vos rêves
doivent vous sembler bien plus accessibles, n’est-ce pas ? Gardez donc en tête votre RMC et
faites tout ce que vous pouvez pour l’atteindre. Pas besoin de viser le million. Vos chronorêves
sont à votre portée !
Apprenez à braver les règles établies, car elles sont limitantes
Être libre, c’est aller à l’encontre des règles qui régissent la société. Si vous faites comme les
autres, vous vivrez comme les autres, alors démarquez-vous ! De quelle façon ?
Commencez par oublier tout ce que vous pensez savoir sur la “réussite” et inventez la vôtre de
toute pièce. De même que Dick Fosbury, qui a changé les règles du saut en hauteur, changez les
règles du jeu de la vie.
Prenez pour exemple Tim Ferriss qui, lorsqu’il était encore salarié, devait faire de la
prospection par téléphone pour avoir un maximum de clients. Au lieu de faire comme tous ses
collègues, qui appelaient aux heures habituelles de travail, il téléphonait une heure avant l’arrivée
des secrétaires, et une heure après leur départ. Il avait ainsi bien plus de chance de tomber sur les
patrons des entreprises prospectées qui n’étaient plus protégés par leurs secrétaires. Ce faisant,
il a doublé son rendement tout en travaillant moins, juste en changeant une petite règle !
Ôtez-vous donc de la tête toutes vos idées limitantes et apprenez à penser de façon plus
originale. Commencez par suivre ces quelques règles :
- ne faites plus de la retraite un but : attendre votre retraite pour faire ce que vous aimez est
absurde. Ne soyez pas un remetteur à demain ;
- oubliez les vacances : espérer obtenir quelques semaines de vacances en fonction du bon
vouloir du patron est inacceptable. Partir où vous voulez et rester le temps que vous voulez
dans un endroit doit devenir votre objectif. Ce ne sont plus des “vacances”, mais un mode de
vie ;
- arrêtez d'être occupé : il est facile de passer le temps en croyant faire quelque chose, mais
agitation ne veut pas dire productivité. Apprenez à être efficace en un temps restreint ;
- réalisez vos rêves sans attendre : ce n’est de toute façon jamais le bon moment. Avez-vous
remarqué que ce n’était jamais “le bon moment” pour prendre des décisions difficiles ? Avoir un
enfant, partir à l’étranger ou quitter son travail n’est jamais facile. N’attendez pas ;
- ne demandez plus la permission : plutôt que de vous heurter à des murs d’impossibilités que
les gens dresseront autour de vous, foncez. Vous aurez toujours la possibilité de vous excuser en
cas de besoin ;
- arrêtez de vouloir être normal : si vous améliorez vos points faibles, vous deviendrez moyen,
au mieux. Concentrez-vous et développez vos points forts pour être au-dessus de la moyenne ;
- vous n’avez pas besoin de plus d’argent : c’est une excuse pour ne pas aller au bout de vos
rêves. Vous avez déjà tout ce dont vous avez besoin ;
- la réussite n’est pas seulement financière : elle dépend surtout du temps qu’il vous reste en
dehors du travail ;
- le stress n’est pas inévitable : votre stress se transformera en excitation lorsque vous sortirez
de votre zone de confort. Imaginez par exemple faire un voyage de deux mois en catamaran.
Comment qualifieriez-vous votre stress ?
À force de remettre en cause votre façon de fonctionner et celle des autres, vous arrêterez
d’agir “comme il faut” et vous aurez plus de chances de trouver des solutions originales
pour mieux vivre. Soyez créatif, et surtout, ne vous dites jamais que c’est impossible.
Voyez grand, vous aurez plus de chances de réussir
99% des gens se pensent incapables d’accomplir de grandes choses. Par conséquent, la
quasi-totalité d’entre eux se contente de buts médiocres et de réussites modestes. Pire de tout : ils
acceptent l’ennui comme un “statu quo”. Est-ce votre cas ?
Le manque de confiance en soi s’accompagne très souvent d’une incapacité à reconnaître les
opportunités lorsqu’elles se présentent. En effet, c’est paradoxal, mais vous avez plus de
chance de réussir si vous voyez grand et vous donnez un objectif extravagant qu’en
essayant d’atteindre un but simple.
Par exemple, dans le monde des startup, il est plus difficile d’obtenir une levée de fonds d’un
million que de dix millions !
Comment est-ce possible ?
Tout simplement parce que ce faisant, vous aurez moins de concurrence. Personne n’aura
l’idée de faire comme vous, ou n’osera faire comme vous. Ce qui veut dire que :
- vous serez le seul au sommet, car il est facile d’atteindre des objectifs que personne d’autre
ne vise ;
- vous serez plus motivé, et l'enthousiasme est le vrai moteur de l’action, pas le “bonheur” dont
la définition reste floue.
Attention toutefois, voir grand ne veut pas dire ne pas planifier et se complaire dans
l’utopie. Il s’agit plutôt d’avancer par étapes définies en avance. C’est jour après jour, action
après action, que vous bâtirez votre nouvelle vie.
Cela demande de faire deux choses essentielles.
Surmontez vos peurs
Très souvent, ce que vous craignez le plus de faire est justement la chose à faire ! Si vous
n’avez pas peur, c’est que vous ne voyez pas assez grand, car seule la normalité est rassurante.
Pour surmonter la peur, imaginez le pire qui puisse vous arriver et ce que vous pourriez faire
pour l’atténuer.
Par exemple, si vous avez une peur bleue de quitter votre travail, envisagez de quelle manière
vous pourriez en retrouver un rapidement et travaillez votre argumentaire expliquant le trou dans
votre CV.
Là encore, la question de l’argent se pose sûrement, mais en manquer ne doit pas vous
limiter. II vaut peut-être mieux en gagner moins en dirigeant une école de surf aux Caraïbes que
d’être un avocat international au bord du burn out. N’oubliez pas que vous seul connaissez le
sens de votre réussite.
Arrêtez de faire preuve de déni optimiste
Qu’est-ce que le déni optimiste ? C’est le fait de vous persuader qu’avec le temps votre situation
s’arrangera — que vous aurez une augmentation et moins de travail, par exemple.
Il faut abandonner ce mode de pensée ! Votre vie ne s’améliorera pas d’elle-même. Sauf un
coup de chance improbable, vous serez au même endroit dans cinq ans si vous ne faites rien.
Il est temps pour vous d’agir et de changer pour le meilleur. Faites de votre vie ce que vous
voulez qu’elle soit !
Externalisez pour ne plus subir de contraintes
Le vrai problème n’est pas l’argent, mais la pénurie de temps libre sans lequel vous ne pouvez
réaliser vos rêves. Comment se libérer de l’emprise du travail pour avoir plus de temps ?
Déléguez
Grâce à la globalisation, la mondialisation et Internet, déléguer n’a jamais été aussi facile. L’un
des moyens les plus efficaces consiste à externaliser vos tâches : nombreuses sont les
personnes qui seraient ravies de faire le travail qui ne vous intéresse pas.
Autrement dit, vous avez besoin d’assistants. Même si vous êtes parfaitement capable de
remplir vos obligations mieux que personne, le but est de vous donner du temps pour faire ce
qu’il y a de plus important.
Si votre temps vaut 25 euros de l’heure et que vous pouvez trouver quelqu’un pour faire
votre travail à 10 euros, vous auriez tort de ne pas en profiter ! Même si vous êtes salarié,
tant que ce ne sont pas des tâches sensibles, il n’y a aucune raison de mettre le patron au courant.
Pensez-y ! Combien de temps perdez-vous en paperasse ou en tâches répétitives ? Imaginez
votre vie libérée de toutes ses contraintes… Comment vous sentez-vous ?
Sous-traitez
Eh bien, c’est tout à fait possible. Nombre de sociétés sont plus ou moins spécialisées dans le
service aux particuliers ou aux professionnels, ou dans les deux en même temps, et répondent
déjà précisément aux besoins de sous-traitance similaires aux vôtres.
Vous pouvez leur demander tout ce que vous voulez ! Par exemple :
- cuisiner ;
- vous réveiller tous les matins ;
- écrire à votre femme ;
- envoyer des fleurs ;
- trouver une place de parking dans une autre ville ;
- générer du trafic sur votre site ;
- participer à des forums ;
- créer du contenu pour votre blog, etc.
Vous n’êtes limité que par votre imagination, et tout le panel de compétences est disponible.
Par exemple, la société Brickwork peut établir un business plan pour 2 500 euros, au lieu de 15
000 euros chez des professionnels standards.
Ainsi, vous pouvez faire faire vos tâches administratives en Inde et en Chine pour 4 à 15
euros de l’heure. Il vous est possible d’externaliser jusqu’à avoir une armée d’assistants prête à
répondre aux moindres de vos besoins. Le coût (de l’ordre de 100 à 400 euros par mois) sera vite
compensé par le temps gagné qui servira à générer plus de revenus ou à profiter de votre vie !
En complément, après seulement quelques semaines, vous acquerrez des compétences en
management, qui est l’une des plus précieuses des nouveaux bienheureux : la gestion et la
communication à distance.
Devenez plus efficace
Voici quelques conseils pour tirer le maximum de cette délégation externe :
- éliminez avant de penser à déléguer : par exemple, apprenez à filtrer vos spams avant
d’engager un assistant. De même, supprimez les réunions de travail inutiles plutôt que de
demander à quelqu’un de les organiser pour vous ;
- la tâche déléguée doit vous demander du temps et être précisément définie : sinon votre
assistant ne comprendra pas bien ce qu’il doit faire et vous serez déçu ;
- amusez-vous de votre nouveau statut : demandez par exemple à votre assistant d’appeler
vos amis pour organiser un restaurant. Effet garanti ;
- déterminez la distance nécessaire entre vous et votre assistant en fonction de vos
besoins : s’il est loin, par exemple en Inde, il travaille pendant que vous dormez grâce au
décalage horaire. Ce faisant, vos comptes seront terminés pour le lendemain ! Le taux horaire est
également bien moins cher. L’inconvénient est bien sûr la barrière de la langue. Si vous avez
besoin de donner de nombreuses instructions techniques, un assistant plus proche sera peut-être
plus approprié ;
- réfléchissez en coût global de la tâche plutôt qu’en coût horaire : si vous devez passer
votre temps à expliquer ce que vous attendez d’une personne, vous perdez le bénéfice de la
délégation ;
- engagez une société plutôt qu’un individu : en cas de maladie ou d’absence, elle pourra
vous trouver un remplaçant ;
- faites confiance aux sociétés de renom : vous limiterez ainsi les risques d’arnaques ;
- soyez précis dans vos demandes : fixez des dates butoirs et des priorités ;
- engagez quelqu’un même si vous pensez ne pas en avoir besoin : vous en découvrirez les
avantages au fur et à mesure.
Vous voulez vous y mettre ? Pour trouver votre assistant de rêve, c’est par ici :
- francophone : Expats-Welcome, Dianne Moon, WellDone, At Your Service,
virtual-assistant.be, Natural Touch, MaStandardiste.com, eReceptionist ;
- à l’international : Upwork, Trysk Sunday, YourManInIndia.
Automatisez vos revenus pour accroître votre liberté
Lorsque Tim Ferris était à la tête de son entreprise de vente de compléments
alimentaires en ligne pour adeptes de la musculation, il gagnait énormément d’argent.
Toutefois, à cause des spécificités inhérentes à sa structure, cette entreprise ne pouvait être
vendue et courait à la faillite si celui-ci ne travaillait pas comme un fou pour la maintenir à flot.
S’il décidait de s’arrêter, son entreprise coulait.
Cette entreprise n’avait clairement pas d’avenir, et en plus, elle vampirisait tout son temps libre.
La solution : en apprenant progressivement à s’en extraire, il a réussi à regagner sa liberté.
Tout comme lui, faites en sorte d’inventer un système qui génère du profit et duquel vous
êtes absent. Une entreprise qui fonctionne sans que vous ayez besoin de travailler, même quand
vous dormez, êtes malade ou en vacances.
Par où commencer ?
Créez un produit unique
Il vous faut un objet ou un service qui n’existe pas encore et pour lequel la concurrence n’existe
pas : un produit unique.
Pour cela, il doit respecter les critères suivants :
- il ne doit pas coûter plus de 500 euros ;
- il doit être totalement automatisable en quatre semaines maximum ;
- il ne doit pas vous demander plus d’un jour de gestion par semaine ;
- il doit permettre de réduire au maximum le nombre d’intermédiaires ;
- il doit être résumable en une seule phrase. Par exemple : “1 000 chansons dans votre
poche” est le slogan Apple nano ;
- le prix doit vous permettre de faire une marge de 8 à 10 — 10 euros de coût de fabrication
pour 80 à 100 euros de prix de vente.
Ceci en tête, vous devez maintenant passer par deux étapes.
Choisissez une niche à votre portée
Pour être sûr que votre produit est en adéquation avec une demande, vous devez vous situer
vous-même dans le milieu cible, que vous connaissez donc parfaitement. Pour ce faire, listez :
- ce que vous lisez, achetez ;
- ce dont vous avez besoin ;
- qui vous fréquentez.
Concentrez-vous uniquement sur le ou les domaines que vous connaissez le mieux. Tentez de
les mélanger pour voir le résultat.
Par exemple, si vous êtes passionné d’escalade et de yoga, pourquoi ne pas inventer un
didacticiel de yoga à l’usage spécifique des grimpeurs ?
Plus votre produit sera spécifique à une niche, et plus vous aurez de chance qu’il se
vende.
Par exemple, un spray d’entretien spécialisé pour les vieilles voitures Ford a bien plus de
chances de se vendre qu’un produit d’entretien généraliste “pour voitures”, qui aura bien trop de
concurrence.
Si vous n’êtes pas certain que votre marché potentiel soitsuffisamment important — vous devez
viser au moins 15 000 personnes —, vous pouvez utiliser des outils pour le vérifier. Par
exemple, rendez-vous sur les sites suivants :
- Writers Market ;
- Compete ;
- Quantcast ;
- Spyfu ;
- srds.com.
En France, d’autres sites existent, tels :
- nmpp.fr ;
- Metagrid ;
- Inpi ;
- Opo.
Cherchez des idées de produits
Une fois votre niche définie, il ne vous reste qu’à trouver le produit que vous allez vendre. Pour
cela, vous pouvez emprunter des chemins différents. Vous pouvez, par exemple :
- vous rapprocher des grossistes : ThomasNet, Tech Data, ClickBank, WorldWideBrands,
Kompass ou europages.fr. Ces derniers proposent de nombreux choix de produits que vous
pourrez vendre en vous faisant une marge. Il vous est possible d’y apporter une valeur
ajoutée ou de les vendre tels quels ;
- vendre un produit sous licence : inventright.com vous soulage du processus d’invention ;
- chercher des brevets pour transformer des idées inexploitées en produits : Uspto, Autm
et Uiausa dans “inventors groups” ;
- créer le produit : si vous n’avez pas les compétences, pensez à engager des ingénieurs pour
créer un prototype. Vous n’aurez qu’à le faire produire et vous contenter d’appliquer votre
marque ou étiquette dessus. Sachez cependant que c’est parfois compliqué et que les coûts
de production sont difficiles à prévoir. Par ailleurs, vous verrez apparaître des contrefaçons en
quelques mois seulement ;
- vendre des informations : c’est sans doute ce qu’il y a de plus simple pour vous et de plus
difficile à reproduire pour les éventuels concurrents. Mais que vendre si vous n'êtes pas un expert
au sens propre ? Il suffit d’en savoir plus que l’acheteur. N’hésitez pas à paraphraser et à
combiner le contenu de plusieurs livres. Utilisez par exemple du contenu entré dans le domaine
public (Gutenberg, Librivox). L’important est d’être perçu c omme un expert, pas d’en être
un ! Pour cela, devenez membre d’une organisation professionnelle qui rassure, lisez les trois
livres les plus vendus sur un sujet et faites un résumé, donnez des séminaires (prleads.com,
ExpertClick) et faites-en la publicité, créez des didacticiels en ligne (Camtasia), etc. Ce n'est pas
de la triche, mais le meilleur moyen de se montrer à son avantage. Ce faisant, devenez
incontournable sur un sujet précis.
En résumé :
- soyez unique ;
- ciblez votre clientèle ;
- appuyez-vous sur les idées des autres pour trouver votre produit.
Ça y est, vous avez votre idée ? Qu’attendez-vous pour la mettre en œuvre ?
Créez votre site Internet et transformez-le en machine de guerre
Des clients se disent prêts à acheter votre produit ? Méfiez-vous ! Une personne dira toujours
qu’elle est intéressée jusqu’au moment de payer. Si elle l’est vraiment, qu’elle le prouve :
demandez-lui d’acheter le produit dans l’instant, c’est la meilleure façon d’être sûr de la
pertinence de votre positionnement. Si elle le fait, vous avez visé juste, sinon, il faudra revoir
votre ciblage. C’est le principe de la vente directe.
Bien qu’avantageuse, celle-ci ne sera pas toujours possible et il vous faudra sans doute passer
par un site Internet. Pour que celui-ci soit pertinent et génère des ventes :
- faites de la veille auprès de vos éventuels concurrents et de leurs sites : votre objectif est
de proposer une offre plus attractive en terme d’ergonomie, de photos et de témoignages de
clients ;
- montez ou faites faire votre site : Weebly, Wordpress, Shopify, Wufoo,
smallbusiness.yahoo.com et Ebay Store vous seront d’une grande aide ;
- faites-le héberger par un prestataire : 1and1, Rackspace ou Hosting ;
- enregistrer votre nom de domaine : Afnic, Domaine.fr, One2net, Joker.com, GoDaddy sont
des exemples de sites permettant de le faire ;
- donnez-vous de l’ampleur : gardez à l’esprit que plus votre entreprise semble importante, plus
l’éventuel client aura confiance en votre service. N’hésitez donc pas à vous “grossir”
artificiellement en donnant, par exemple, plusieurs adresses e-mails du type service clients,
direction financière, direction commerciale, accompagnée de différents numéros de téléphone ;
- publicisez votre site : par exemple, utilisez Google Adwords qui, pour moins de 500 euros
par mois, vous permet d’avoir 50 à 100 mots-clés permettant de trouver rapidement votre site
sur le moteur de recherche ;
- surveillez l'affluence de votre site : Google Analytics, Clicktracks, Webtrends, Crazy Egg et
Alexa sont des outils de tracking qui vous permettent de visualiser le nombre de visiteurs en
temps réel. Si vous n’avez pas assez de trafic, c’est que vous ne faites pas assez de
publicité ou que les mots-clés sont mal choisis ;
- vendez directement vos produits numériques sur des sites spécialisés : EJunkie, Lulu ou
Createspace ;
- faites simple : vos clients doivent avoir aussi peu de choix à faire que possible. Alors,
limitez-vous à deux options de produits et deux options de livraison. Par ailleurs, votre FAQ doit
aborder l’ensemble des questions possibles afin que personne ne vienne vous importuner pour
des questions sans intérêt ;
- proposez une garantie : par exemple, Domino’s Pizza a connu le succès en promettant une
livraison en moins de 30 minutes. Dans le cas contraire, les pizzas étaient offertes.
Gardez bien à l’esprit que le but est de vous impliquer le moins possible dans le
fonctionnement de votre entreprise.
Si, dans les premiers temps, il est important de tout faire vous-même afin de connaître les
problèmes et les petits détails de celle-ci, ne continuez pas personnellement au-delà des 50
premières commandes.
En effet :
- au-delà de 10 unités vendues par semaine, il est temps de commencer à déléguer, et votre FAQ
doit être complète ;
- au-delà de 20 unités vendues par semaine, vous avez la trésorerie pour embaucher les meilleures
prestataires qui feront le travail à votre place. Ouvrir un compte de paiement sécurisé devient
indispensable. Vous êtes sur le bon chemin !
Gardez à l’esprit que vous visez à faire du “management par l’absence”, autrement dit, de la
gestion à distance qui ne vous demandera pas trop d’implication et de temps. C’est la voie
royale pour devenir un nouveau bienheureux.
Les plus grandes entreprises au monde ne produisent pas elles-mêmes leurs produits, elles les
font fabriquer, et majoritairement en Asie. Alors, faites comme elles !
Un site Internet efficace est le meilleur moyen de récupérer votre temps : il est opérationnel
même quand vous dormez et êtes en vacances, il explique aux consommateurs tout ce qu’ils
doivent savoir sur votre produit, il encaisse les paiements automatiquement. En un mot, il est
incontournable. Alors, soignez-le bien !
Devenez redoutablement efficace en appliquant les lois de Pareto et de Parkinson
Créer un système d’automatisation des revenus demande du travail. Or les nouveaux
bienheureux savent optimiser le peu d’heures qu’ils passent en gestion et délégation grâce à la loi
de Pareto, toujours dans l’optique d’avoir plus de temps libre. Quelle est-elle ?
La loi de Pareto
Cette loi stipule que dans tous les domaines, 20% de vos actions produisent 80% de vos
résultats (et même 5% pour 95%, voire 1% pour 99%). Si vous voulez vous dégager du temps
libre, il faut donc l’appliquer au quotidien.
Imaginez par exemple que vous soyez en mesure de déterminer :
- les 20% de clients qui vous rapportent 80% de vos revenus ;
- les 20% de produits qui vous rapportent 80% de vos revenus ;
- les 20% de publicités qui vous apportent 80% du trafic sur votre site ;
- les 20% d’assistants qui effectuent 80% de vos tâches déléguées.
Cela veut dire que vous pourriez facilement supporter la perte de 20% de vos revenus en vous
épargnant de devoir gérer 80% de clients quasi inutiles, ou éviter de perdre du temps à produire
les 80% de produits non rentables.
Le plus extraordinaire est que la loi de Pareto ne fonctionne pas seulement au niveau des
produits et des clients, mais aussi des comportements, des personnes, du bonheur
lui-même.
Par exemple, déterminez les 20% de votre entourage qui vous posent le plus de problème, ou à
l’inverse, les 20% qui vous rendent le plus heureux. De même, réfléchissez : au quotidien, quels
sont les comportements qui vous apportent 80% de votre satisfaction ? Pourquoi ne pas vous
concentrer sur ces 20% ?
La loi de Parkinson
Les nouveaux bienheureux ont parfaitement assimilé cette règle et savent qu’il est faux de penser
que plus une tâche demande de temps et d’efforts et plus elle est importante. C’est une illusion
connue sous le nom de “loi de Parkinson”. Celle-ci démontre qu’une tâche gagne en
importance en fonction du temps alloué à sa réalisation, et que la tâche n’est que
rarement finie avant la fin du temps imparti.
En vérité, la tâche la plus importante est celle qui génère 80% du résultat voulu, même si elle ne
doit prendre que 4 heures par semaine à accomplir !
Pour éviter l’effet de la loi de Parkinson, sur vous-même et vos assistants, il est important de
définir des dates butoir à respecter absolument. Combinez ces dates butoir avec les 20%
d’actions essentielles de Pareto : vous détenez le secret de l’efficacité absolue !
Peut-être manquez-vous de pistes pour commencer. Voici quelques conseils supplémentaires :
- imaginez avoir eu une crise cardiaque et n’avoir le droit de travailler que deux heures par
jour, voire par semaine. Que feriez-vous ? Réorganisez votre temps en conséquence ;
- éliminez les 4/5 des activités qui vous prennent le plus de temps ;
- éliminez les activités que vous faites le plus souvent pour vous donner l'impression
d’être productif. Rescuetime, par exemple, peut vous aider à passer moins de temps sur
Internet ;
- déterminez la source principale de votre satisfaction ;
- ne faites qu’une chose à la fois. Il faut jusqu’à 45 minutes pour retrouver sa concentration à
la suite d’une interruption ;
- limitez l’accès à l’information, c’est du bruit inutile. Allez plus loin dans votre recherche et
ne regardez plus les informations en continu. Elles parviendront naturellement à vous si elles
sont importantes ;
- mettez un terme à ce qui ne vous plaît pas. Qui a dit qu’il fallait forcément aller jusqu’au
bout des choses ? Le film que vous regardez est nul ? Sortez de la salle. Vous n’avez plus faim ?
Arrêtez de manger. Votre livre est ennuyeux ? Arrêtez de le lire ;
- ne regardez vos e-mails que deux fois par jour, à midi et à 16h. C’est très important. Si
besoin, programmez des réponses automatiques expliquant que vous ne pouvez pas tout traiter
dans l’instant. Ne commencez pas par répondre aux e-mails, mais plutôt par l’action la plus
importante de votre journée. Vous gagnerez du temps et de l'énergie ;
- apprenez à dire non et éliminez de votre agenda les réunions qui ne servent à rien ;
- traitez les tâches en groupes. Il est aussi difficile de vous mettre à traiter une action que cent.
Une fois que vous êtes lancé, finissez le reste ;
- faites confiance et déléguez. L’intelligence des équipes augmente dès lors qu’elles ont des
responsabilités.
Une fois que vous aurez trouvé ces 20%, tout le reste se mettra en place naturellement. Vous
gagnerez un temps fou !
Vous pouvez adopter le mode de vie des nouveaux bienheureux, même si vous êtes
salarié
Les nouveaux bienheureux ne sont pas tous des entrepreneurs à succès : être salarié n’est
pas incompatible avec la liberté. Bien entendu, la difficulté est de le faire comprendre à votre
patron. Comment le convaincre ?
Prouvez-lui que vous pourriez faire le même travail, voire même de meilleure qualité, si
vous travailliez à distance et choisissiez vos propres horaires. Le sujet doit être amené
progressivement pour ne pas lui faire peur.
Tout d’abord, faites-lui miroiter les avantages à retirer de cette expérience. Faites
éventuellement valoir que votre démission lui coûtera plus cher que deux jours d’essai.
Vous serez de toute façon joignable et il pourra arrêter l’expérience à n’importe quel moment.
Puis, faites en sorte d’être disponible et connecté en permanence. Pour cela, utilisez les sites
et logiciels suivants :
- GoToMyPC ;
- Dropbox ;
- SugarSync ;
- Mozy ;
- Skype ;
- Vonage ;
- VoipBuster ;
- Rebtel.
À vous de lui montrer que vous êtes plus productif en dehors de votre lieu de travail !
Comment ? En externalisant vos tâches pour en produire plus et plus vite.
Il ne reste plus qu’à prouver votre réussite à votre supérieur. Pour cela, préparez un
argumentaire chiffré démontrant l’amélioration de vos performances. Puis, demandez plus
de jours de travail à distance jusqu’à être totalement libre de vos mouvements !
Toutefois, il peut arriver que certains patrons soient trop obstinés et refusent malgré tout de
vous laisser faire… Dans ce cas, n’hésitez pas à démissionner.
N’ayez pas peur : quitter un travail ne veut pas forcément dire pour toujours. Vous aurez
seulement à vous serrer la ceinture quelque temps. Devenez minimaliste, vendez ce dont vous
n’avez pas besoin, vous vous en sortirez très bien ! De plus, cela vous donnera l’occasion de
réfléchir sur ce qui compte vraiment pour vous.
Inventez-vous une nouvelle vie grâce aux miniretraites
Avoir du temps libre, c’est bien : encore faut-il le mettre à profit. Quoi de mieux dans ce cas que
les miniretraites ?
Qu’est-ce qu’une miniretraite ?
Elle n’a rien à voir avec des vacances prolongées : elle ne correspond pas à une pause loin de
votre travail, mais à un véritable art de vivre. Au cours de ces miniretraites, vous vous imprégnez
des endroits visités plutôt que de les explorer à toute vitesse durant quelques jours.
Cela signifie vous installer durant un à six mois ailleurs, dans un pays de votre choix,
découvrir les lieux, vivre comme les locaux et apprendre de nouvelles langues. Ces
miniretraites récurrentes, qui ne vous empêchent pas de travailler à distance, sont l’occasion de
développer un style de vie mobile et original.
Vous avez des enfants et pensez que c’est impossible ? Il existe des centaines d'écoles alternatives
dans la plupart des pays du monde !
Organisez votre voyage
Première étape : choisir la destination qui vous convient. Internet est une véritable mine de
renseignements et de possibilités, alors n’hésitez pas à vous en servir. Ainsi, si vous êtes en
manque d’inspiration, rendez-vous sur les sites suivants :
- Escape Artist ;
- Outside Online ;
- Gridskippers ;
- Perpetual Travel ;
- Verge Magazine.
Grâce à eux, vous deviendrez un véritable nomade des temps modernes, vous apprendrez à
voyager léger, à vous contenter de peu, à naviguer au gré de vos envies, sans pression ni
contraintes.
Deuxième étape : avant de partir, pensez à :
- faire des procurations ;
- vous faire vacciner ;
- programmer des paiements automatiques ;
- souscrire des assurances internationales ;
- scanner et enregistrer dans le Cloud vos documents importants.
Troisième étape : munissez-vous de quelques objets utiles :
- coupe-vent ultra léger ;
- chemise à manches longues Coolibarc ;
- un pantalon en polyester (il sèche plus vite que le coton) ;
- une serviette microfibre (elle ne prend pas de place) ;
- un sac ultraléger ;
- des chaussettes Under Armour ;
- des sacs plastiques Ziploc pour la brosse à dents, le dentifrice et le rasoir ;
- une carte biométrique Clear pour monter plus vite dans l’avion ;
- des sous-vêtements ultralégers Exofficio (plus légers et confortables que des classiques) ;
- deux shorts et maillots de bain ;
- un masque de sommeil et des bouchons d’oreilles pour dormir en toutes circonstances ;
- des sandales Reef, très confortables ;
- un sac marin Kiva ;
- un timer de cuisine qui vous servira de réveil — contrairement aux téléphones portables, il
n’utilise pas de batterie et vous pouvez régler la durée de votre sommeil et de vos siestes.
Achetez le reste sur place.
Apprenez à vivre différemment
Une fois sur place, prenez garde : ce n’est pas parce que vous êtes libéré de vos chaînes que tout
ira bien pour vous.
D’une part, vous serez en marge de la société : vos amis et vos proches ne pourront pas vous
suivre, ils disposeront de moins de temps libre. Par conséquent, vous serez souvent seul.
D’autre part, vous vous poserez de nombreuses questions existentielles, du type :
- “Suis-je un fainéant ?”
- “Quel est mon but dans la vie ?”
- “N’est-ce pas égoïste de vivre ainsi ?”
- “Peut-être étais-je plus heureux avant ?”
Apprenez à les tolérer : si vous ne pouvez trouver de solutions à ces questions, passez à
autre chose, mais ne vous encombrez pas l’esprit avec. Personne ne devient un nomade
accompli du jour au lendemain, alors soyez patient. Et surtout, ne retournez pas à une vie de
travail pour le travail, afin de meubler vos journées.
Au contraire, trouvez une activité qui ait du sens pour vous, qui améliore la vie des autres.
C’est le meilleur moyen d’être heureux.
Conclusion
Ne vendez pas votre temps contre de l’argent, il est trop précieux : la vie passe trop vite. Alors,
soyez créatif, original, audacieux et inventez votre liberté en vous libérant des chaînes de la
société. Expérimentez, reposez-vous sur des assistants : vous serez bientôt un nouveau
bienheureux, libre d’aller et de faire ce que bon vous semblera. Qu’attendez-vous pour vous y
mettre ?
Ce qu’il faut retenir de ce koob :
- travailler plus ne veut pas dire gagner plus : travaillez moins pour être libre, devenez un
nouveau bienheureux ;
- embauchez des assistants à l’étranger pour faire le travail ingrat à votre place ;
- démontrez à votre patron l’intérêt de ne pas venir au bureau tous les jours ;
- trouvez un produit unique et vendez-le auprès d’une niche définie à l’avance si vous voulez qu’il
fonctionne ;
- automatisez vos revenus de manière à ce que votre présence dans l’entreprise ne soit plus
nécessaire ;
- appliquez les lois de Pareto et de Parkinson pour avoir encore plus de temps libre ;
- savourez vos miniretraites en partant à l’autre bout du monde et en vous imprégnant de la
culture ;
- soyez utile aux autres : ils seront plus heureux, et vous aussi.
Je change #AvecCeKoob
Le changement, c’est demain matin ! Koober vous donne la méthode pour utiliser et mettre en action ce koob de
manière concrète. Un kickoff immédiat pour changer dès demain matin.
Adopter la semaine de 4 heures peut sembler risqué. Tim Ferriss adresse trois questions à
ses lecteurs pour les aider à prendre une décision :
1. Être “réaliste” ou “responsable” vous a-t-il un jour bloqué dans la réalisation de vos rêves, et
la construction de votre vie rêvée ?
2. N’y a-t-il pas des actions que vous “deviez faire”, qui ne vous ont rien apporté, mais qui vous
ont empêché de réaliser vos rêves ?
3. Qu’est-ce que je sacrifie en conservant mon mode de vie actuel pour les 5 ou 10 prochaines
années ?
Si ces questions réveillent votre envie de changement, pourquoi ne pas commencer à
“chronorêver” ? Cette méthode vous permettra d’appréhender concrètement vos rêves les plus
fous :
- répertoriez cinq choses que vous aimeriez posséder et cinq choses que vous aimeriez être
dans six mois ;
- convertissez les cinq choses que vous aimeriez être en choses que vous aimeriez faire.
Par exemple : vous souhaitez être bilingue en espagnol, notez que vous souhaitez tenir une
conversation d’une heure avec un Espagnol ;
- soulignez les quatre rêves qui vous semblent les plus importants.
Maintenant, chiffrez le coût de ces rêves. Vous souhaitez visiter la Thaïlande ? Calculez le prix du
voyage. Vous rêvez d’une Ferrari ? Même chose. Certains rêves ne vous coûteront peut-être
rien, si ce n’est du temps.
Vous avez maintenant votre RMC (Revenu Mensuel Cible). Divisez-le par 30 et vous
connaissez maintenant le revenu journalier que vous allez devoir générer pour réaliser vos rêves.
Il n’y a plus qu’à trouver le moyen de les gagner.
Donnez-nous votre avis : répondez à ce questionnaire (très) rapide sur la dernière page de ce
koob !