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0
vulnerabilite tres vulnerabilite severe non vulnerable vulnerabilite faible vulnerabilite tres
faible severe
Devant ce calamiteux naturel périodique, les hommes ainsi que les femmes sont
dans le souci et le désespoir. Alors, il est urgent de trouver des solutions durables.
En effet, n’est-il pas mieux de développer la culture de contre saison et de
moderniser l’agriculture nigérienne pour qu’elle ne soit plus dépendante des
eaux des pluies ?
PDADTC : Part des Dépenses Alimentaires dans les Dépenses Totales en Cash
ZD : Zone de Dénombrement
Ainsi, Avant d’entamer les analyses, nous nous sommes servis de certaines
définitions de la FAO sur la sécurité alimentaire pour recenser les variables qui
peuvent refléter le mieux les trois dimensions (disponibilité, accessibilité et
utilisation des aliments) de la vulnérabilité alimentaire. Les variables retenues
sont au nombre de huit.
Puis, nous avons passé à une analyse en composante principale (ACP) pour voir
non seulement par l’approche algébrique les corrélations et les contributions
des variables à la formation d’un axe, mais aussi voir par l’approche
géométrique le groupe des individus qui peuvent se dégager.
Ensuite, nous avons appliqué une classification en nuée dynamique pour former
des groupes d’individus dont à l’intérieur tous les individus se ressemblent, tandis
qu’à l`extérieur il existe un certain éloignement entre les groupes. Il découle de
l’étude présente une formation d’un premier groupe qui a une proportion de
26.78% et est considéré comme la classe des ménages très faiblement
vulnérables, le deuxième groupe occupe un taux de 34% et est nommé la
classe des vulnérables sévères, le troisième groupe a 1.17% de l’effectif total est
considéré comme la classe des non vulnérables, le quatrième groupe
représentant 34.47% considéré comme le groupe des ménages très faiblement
vulnérables et en fin un cinquième groupe représentant 3.88% et est nommé la
classe des ménages très sévèrement vulnérables.
Cadre physique
Le Niger est un vaste pays sahélo-saharien. Il couvre une superficie de 1267000
km2 et est situé au cœur du continent africain. Ce pays de l`Afrique de l’ouest
est limité à l’est par le Tchad, à l’ouest par le Bruina Faso et le Mali, au nord par
l’Algérie et la Libye et au sud par le Benin et le Nigeria.
Les ¾ du pays sont désertiques, comprenant les déserts du Ténéré qui compte
parmi les déserts les plus austères du monde. L`activité agricole n`est possible
que sur les ¼ de la superficie totale du pays.
Le Niger appartient à l’une des zone les plus chaudes du globe, il connait deux
types de climats chaud : un climat désertique sur la majeur partie de sa
superficie et un climat tropical avec une seule saison pluvieuse qui dure 3 a 4
mois (de juin en octobre).
La pluviométrie est caractérisée par une forte variabilité dans l’espace et dans
le temps.
Organisation administrative
Le pays est compose de huit(8) régions, trente-six(36) départements et deux
cent cinquante-six (256) communes dont treize(13) urbaines et deux cent
treize(213) rurales. La région de Niamey est la capitale politique et la région
de Maradi est la capitale économique.
Cadre économique
La situation économique du Niger reste fragile malgré des performances
réalisées ces dernières années.
La structure de l’économie nigérienne est basée sur le secteur primaire bien que
le poids du secteur tertiaire ne cesse d’augmenter grâce au rehaussement du
prix de kilo d’uranium (augmentation de près de 100% vers 2006). En effet, le
secteur primaire dont l’évolution est très liée aux aléas climatiques, représente
43.31% du PIB, le secteur secondaire n’occupe que 13.29% et le secteur tertiaire
représente 36.48% du PIB en 2008.
Signalons que les performances économiques restent encore trop faibles pour
améliorer significativement la condition de vie de la population nigérienne.
Cependant, le taux de chômage reste très élevée et les investissements dans les
secteurs sociaux comme l`eau, la sante et l`éducation sont trop faibles pour
couvrir les besoins.
S’agissant du secteur rural, la SRP adoptée en janvier 2002, lui a assignée le rôle
principale moteur de la croissance économique du pays à l’horizon 2015. Cette
phase prépondérante donnée au développement rural, résulte de l`importance
Cadre démographique
Education
Le taux brut de scolarisation au Niger est de 53.5% en 2005. Cependant, ce taux
évolue et atteint en 2007-2008 62.6% dont 53.5% filles et 71.7% garçons.
Sante
D’une manière générale, la santé demeure une préoccupation majeure au
Niger.
En dépit des actions menées par l’Etat et ses partenaires, selon INS, le taux
d`accès aux services de santé est passé de 47.6% en 2001, 65% en 2005 et
71.06% en 2008, la malnutrition demeure toujours un problème de santé
publique. Cette situation varie avec la période de soudure dans laquelle on
rencontre des problèmes liés au déficit alimentaire chronique dans plusieurs
zones vulnérables et aux maladies infectieuses et parasitaires fréquents chez les
enfants.
S’agissant de la hausse généralisée des prix des céréales, elle a atteint 24% pour
le mil, 23% pour le sorgho comparée à une moyenne sur les cinq dernières
années, fragilise davantage la situation des ménages les plus pauvres. Dans
certaines zones du sud du pays, la hausse des prix des denrées et du fourrage a
atteint 30% en 2009 tandis que les revenus ont été divisés par 2 par rapport à
septembre 2009, selon la FAO.
Par finir, tous ceux mentionnés précédemment ont occasionné un déséquilibre
profond des ménages ruraux et ont finalement plongé le pays dans une crise
alimentaire.
Pour faire face à cette crise, certaines familles ont dû adopter rapidement des
stratégies de survie : réduction de la ration alimentaire quotidienne, diminution
du nombre de repas par jour, endettement, consommation des aliments de
pénurie habituellement destinés aux animaux, etc. D’autres ont vendu
leurs bêtes, qui leurs représentent à la fois une économie, un revenu et une
En dépit des actions d’atténuation effectuées dans les zones plus touchées par
l’insécurité alimentaire au Niger, les distributions alimentaires gratuites ciblées à
l’endroit des personnes âgées, des femmes et des enfants restent encore
fortement recommandées pour les prochaines années de pénurie. Puissent les
bonnes conditions agro-climatiques se poursuivre, d’abondantes récoltes
mettront fin aux difficultés et permettront aux ménages les plus touchés
d’entamer la reconstitution de leurs capitaux suffisamment érodés par les crises
alimentaires.
2.2 Echantillonnage
La base de sondage de l’enquête sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire
des ménages est issue de la liste des Zones de Dénombrement (ZD) du
recensement général de la population et de l’habitat (RGP/H) de 2001. Une ZD
est une localité, une fraction de localité ou un regroupement de plusieurs
localités. Les ZD ont été créées de manière à regrouper environ 200 ménages.
Elle est la plus petite unité géographique créée pour les besoins du RGPH/2001.
Rappelons qu’une ZD, en milieu rural nigérien, est composée d’un ou plusieurs
villages. Dans ce dernier cas, un seul de ces villages est sélectionné pour
l’enquête (en général c’est le village principal de la ZD qui est choisi). La
répartition des ZD par département est fondée sur les taux de vulnérabilité à
l’insécurité alimentaire des ménages établis lors de l’enquête conjointe de
décembre/janvier 2009. L’hypothèse de base est d’obtenir un échantillon
permettant une précision des estimateurs de l’ordre de 95% et de fournir des
résultats significatifs et comparables au niveau départemental.
Au total 9369 ménages ont constitué l’échantillon de cette enquête, dont 5787
tirés des zones agricoles, 2921 des zones agropastorales et 630 en zones
pastorales et désertiques.
3 Objet de l`étude
Au Niger, en période post récolte, les ménages nigériens sont souvent victimes
d`une insécurité alimentaire cyclique.
4 Méthodologie
Au Niger, la mesure de la vulnérabilité a été très longtemps bâtie autour de la
production et du déficit agricole sous forme de calcul d’une note de
vulnérabilité avec un système de pondération et de seuil par rapport auquel la
sévérité de la situation alimentaire est appréciée.
C`est ainsi que plusieurs améliorations ont été constatées au niveau des
analyses pour la détermination des populations vulnérables notamment par la
réalisation de cette enquête ménage. Cette enquête couvre plusieurs aspects
dont les moyens de subsistance, les dépenses et les revenus, les stratégies
développées, la qualité et la diversité des aliments consommés des ménages
ainsi que la consommation alimentaire des enfants de moins de 24 mois.
= 7*(col2)*(col3)
= 112.
Les autres dépenses non alimentaires tel que l’habillement, l’éducation, la santé
ont été évalué au cours des 12 derniers mois précédent l’enquêtes.
Exemple :
(Bois, gaz, pétrole, savon) consommé au cours des 30 derniers jours = X FCFA
(2).
(1)
Le % dépense alimentaire
(1) (2) (3)
4.1.3 La durée des stocks
Cette variable a été demandée à tous les ménages agricoles ou non la durée
en mois que peut couvrir leurs stocks alimentaires présent au moment de
l’enquête. Ces stocks sont constitués à partir des achats sur la marche, des dons
ou des aides, ou à partir de la propre production.
Exemple :
Re venu _ Cash
Revenu/mois/tête 1
Taille _ Menage *12
= 7(1+1+2+2+4+2+4+3+4+4+2+2+1+1+4+4)
= 287.
5.2 Disponibilité
En tout temps et à tout moment, c’est dire tout au long de l’année et quel que
soit le contexte, la population dispose suffisamment de nourriture. La nourriture
doit être disponible pour tous les hommes, à toute personne. En effet, la
population est en sécurité alimentaire si tous les membres qui la composent sont
en sécurité alimentaire. La disponibilité concerne le court terme; elle peut être
limitée par l’insécurité de la zone, l’enclavement du village, et le prix des
denrées alimentaires. La disponibilité est nécessaire pour permettre l’accès aux
denrées alimentaires mais elle n’est pas suffisante. A titre d’exemple, une région
peut disposer de stocks alimentaires mais un village de cette région peut être
marqué par une insécurité alimentaire en période de soudure du fait de son
isolement. Dans un autre cas, même si le marché du village est bien
approvisionné, une famille peut se trouver en insécurité alimentaire si elle a
connu le chômage et si les prix du marché sont trop élevés pour son pouvoir
d’achat. Comme l’a souligné l’économiste AMARTYA SEN dans son livre sur la
famine en Inde, l’insécurité alimentaire et la famine peuvent côtoyer des
marchés bien approvisionnés1. De ce fait les bilans céréaliers seuls ne sauraient
traduire un état de sécurité alimentaire au niveau des ménages. Il reste un
agrégat macroéconomique qui cache beaucoup de disparités.
1
Poverty and famine : an essay on entitlement and deprivation ; Sen. (1983)
5.4 Utilisation
5.8 Ménage
C’est l’unité socioéconomique de base au sein de laquelle les ressources sont
produites et mises en commun aux fins de satisfaire les besoins de base sous
l’autorité d’une seule et même personne, le chef de ménage.
Le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Congo RDC et d’autres pays africains sont
partis de la même définition de l’insécurité alimentaire définie par la FAO, et la
même procédure de l’identification des variables mesurant les trois indicateurs
(la disponibilité des aliments, l’accessibilité et l’utilisation), même si à certains
égards les calculs de certains indicateurs différent.
Alors, nous avons parcouru les rapports de certains pays africains qui ont connu
la crise alimentaire ces années précédentes, et nous avons appliqué certaines
méthodologies de leurs études pour notre présent mémoire.
6.4 D’autres méthodes suivi par les pays comme le Ghana, Kenya, Ouganda
pour mesurer l`insécurité alimentaire des ménages.
Comme la mesure d'insécurité alimentaire est un exercice coûteux et
compliqué dans les pays hautement en sécurité alimentaires précaires.
La méthode CSI est une méthode rapide pour le ciblage des ménages
vulnérable et est moins couteuse.
C`est pourquoi ces pays ont adapté uniquement la méthode CSI pour mesurer
rapidement le niveau de vulnérabilité des ménages.
Comment utilise-t-on cette méthode ?
Dans un premier temps les experts ont posé des questions concernant les
stratégies adoptées par les ménages pour faire face à l’insécurité alimentaire.
Après la collecte des données, chaque expert a jugé et a noté les questions
suivant une échelle de sévérité de l`insécurité alimentaire, et ce sont ces notes
qui ont été regroupées et calculées pour donner une note moyenne pour
chaque variable. (Voire annexe1).
Le score 53 montre que ce ménage pris hasardement parmi tant d`autre, a une
note d’indice de stratégie très forte. Donc cela signifie que ce ménage est
sévèrement vulnérable.
Aussi, elle permet de faire figurer géométriquement les informations les plus
diverses dans un espace euclidien de faible dimension.
Le revenu moyen de cette population est de 8986,390 FCFA par tête et par
mois. Ce revenu varie entre 53,57 FCFA à 847500 FCFA (étendu= 847446,429
FCFA), il n’est pas homogène car le coefficient de variation est égale à 191,41%
inférieur à 30% qui est la norme standard.
Ici, tous les coefficients de corrélation entre les différentes variables prises 2 à 2
sont inférieurs à 0,50 à l’exception des valeurs de la diagonale qui sont des
coefficients de corrélation entre la variable et elle-même.
Donc nous pouvons dire que les corrélations entre les variables sont faibles.
Le tableau des valeurs tests nous informe que lorsqu’une valeur test d’un
coefficient de corrélation de deux (2) variables est inférieur à 2, cela signifie qu’il
n’ya pas de corrélation entre les deux(2) variables. Dans ce tableau, toutes les
valeurs tests sont supérieurs à 2 en dehors de la valeur test du coefficient de
corrélation entre les variables nombre de mois de stock et part des dépenses
alimentaires dans les dépense totales en cash qui donne une valeur test qui est
égale à 0,60. De ce dernier, il n’y a pas de corrélation entre ces deux variables.
Dans cette classe moyenne nous avons la taille de l’échantillon retenue à 9332,
cette différence de taille entre la vraie taille fixée(échantillon) à 9200, la taille
reçue(9362) et la taille validé par la machine (9332) s’explique respectivement
Cette classe représente la plus petite taille (109 ménages) parmi les cinq classes
car elle occupe 1.17% de la population totale.
Dans cette classe plusieurs caractéristiques se dégagent et dépassant la
moyenne établie, un stock alimentaire largement supérieur à la moyenne (9
mois). Leurs nombres de bétails occupent une place importante car comptent
38.68 Unité bétail tropical qui équivaut à 38 chameaux et 7 chèvres ou bien 48
têtes de bœufs et 3 têtes de moutons.
Bien que ces ménages ne soient pas proches de la borne supérieur du score de
consommation alimentaire qui est de 112 ; néanmoins ils ont dépassé la norme
moyenne et ont atteint un score compétitif de plus de 68. Ensuite, ces ménages
n`ont presque développe aucune indice stratégie de survie car étant faible est
égale à 0,5. La part du budget alloué à la consommation alimentaire est égale
à 65,26%.
Vue ces dernières caractéristiques citées en haut, notre constat nous
emmènent à dire que cette classe constitue la classe des ménages qui sont à
l’abri de la vulnérabilité alimentaire.
Donc nous pouvons dire que cette classe constitue : la classe des ménages
non vulnérable.
Vu toutes ces caractéristiques, nous pouvons dire que cette classe constitue la
classe ou les ménages sont en risque de vulnérabilité alimentaire. Donc c`est la
classe de vulnérabilité alimentaire faible.
Avec une taille de 362, elle occupe 3,88% de la population totale. L’indice
stratégie de survie est autant plus élevée (45,67) et que le score de
consommation alimentaire est faible et est en deçà de la norme moyenne de l`
échantillon. Ensuite, l’UBT qu`ils ont, ne dépassent pas 1.20 (12 moutons, ou bien
1 bœuf et 4 moutons). Cette petite part de richesse en bétail (UBT) peut
s`expliquer d’une part, que certains ménages vulnérables vendent leurs
animaux reproducteurs au profit de l’alimentation du bétail et de leurs propre
alimentation. Et, d’autre part, qu’en période de crise alimentaire, certaines
bêtes meurent par absence d’eau et de pâturage. De plus, les stocks
n`atteignent pas trois(3) mois où la période de soudure peut aller jusqu’ à 5
mois. Ces ménages consacrent aussi, plus de 64% de leur revenu à l`achat de
vivre, disposant ainsi très peu de ressources pour faire face à d`autres besoins
vitaux tels que la sante et l’éducation.
Dans tout ce qui va suivre, c’est cette variable qui sera au centre de notre
étude.
2000
1000 362
109
0
vulnerabilite vulnerabilite non vulnerabilite vulnerabilite
tres faible severe vulnerable faible tres severe
Il parait qu’aussi Les ménages qui ont une vulnérabilité faible occupent 34,47%
soit 4,4 millions d’âmes. Globalement, les ménages non vulnérables et les
ménages à faible vulnérabilité comptent plus de 4,5 millions de personnes soit
un pourcentage de 35,64%.
Pour répondre à ces questions, il nous est impératif de passer à une analyse de
profil qui consiste à faire des croisements entre notre variable niveau de
vulnérabilité et les autres variables non utilisées dans la construction de
l’indicateur « niveau de vulnérabilité alimentaire ».
Région ;
Département ;
Zone agro-écologique ;
Nombre total des membres dans le ménage (taille) ;
Sexe ;
Statut matrimonial du chef de ménage ;
Principale activité du chef de ménage ;
Jugement de la campagne agricole 2009;
Niveau des récoltes ;
Les transferts sociaux ;
Les chocs subits par le chef au moment de la crise (variation des
dépenses, cash for Works) ;
Les stratégies niveau1(le nombre de repas pris par les enfants, le nombre
de repas pris par les adultes) ;
Stratégie niveau2 (départ d’actif, vente des animaux reproducteurs,
vente des biens non productifs);
Stratégie niveau 3(vente des biens productifs, vente de terre, retrait des
enfants à l’école) ;
9.3.2.1 Hypothèses
L’étude statistique, plus particulièrement l’inférence statistique (étude
statistique basée sur des échantillons) consiste non seulement à estimer les
paramètres (moyennes proportions…) d’un échantillon, mais aussi à les tester
afin de valider le modèle statistique théorique, de l’extrapoler sur la population
générale. Informons que les paramètres à estimer sont des variables aléatoires
dont les valeurs sont non certaines, ils ne sont pas exactement identiques à la
vraie valeur des paramètres de la population. C’est pourquoi le technicien est
contraint à ce niveau d’effectuer des tests statistiques afin de se rapprocher des
vraies valeurs de la population générale, et pour même prétendre à les
extrapoler sur la population mère.
Dans toute notre étude, nous nous sommes fixés le seuil standard qui est de
5%(alpha), c'est-à-dire qu’on accepte 5% de risque de nous tromper sur la vraie
valeur alors qu’elle est fausse. Autrement –dit : si notre P-value est inférieur à
alpha, nous rejetons H0. C'est-à-dire que les variables croisées ont un lien
significatif entre elles.
En observant les valeurs de P-Value dans le tableau des résultats du test de Chi2
ci-dessous, on remarque qu’elles sont toutes nulles. Cela nous amène à
conclure que toutes les variables utilisées présentent un lien significatif avec la
variable « niveau de vulnérabilité alimentaire ».
Dans chaque tableau de croisement des variables deux à deux, nous avons
considéré 100 ménages pour voir en termes de pourcentage combien sont
vulnérables.
1000
900 vulnerabilite tres
800 faible
700
600 vulnerabilite
500 severe
400 non vulnerable
300
200
100 vulnerabilite
0 faible
vulnerabilite tres
severe
Les vulnérables sévère, quant à eux ont dénombrée plus de la moitié (½) des
ménages de la périphérie de la communauté urbaine de Niamey par rapport à
la population de la périphérie de Niamey. Les régions de Zinder, Diffa et de
Dosso ont à leur tour enregistré respectivement 41,76%, 39,13 et 35,66% cas de
vulnérables sévères dans leurs populations respectives. Globalement, la
vulnérabilité très sévère et la vulnérabilité sévère a affecté plus la périphérie de
la communauté urbaine de Niamey avec 57,58% des ménages par rapport à la
population totale de la périphérie de Niamey, que les régions de Zinder
(44,51%), de Diffa (40,13%) et la Région de Dosso( 39,19%) par rapport à leurs
populations respectives. Dans les populations vulnérables, sur 100 ménages, la
région de Tahoua occupe une part inquiétante (22.99) suivi de la région de
Maradi(19,36), la région de Tillabéry (19.30), et la périphérie de Niamey(2,93).
Ensuite la Région de Tahoua et de Maradi occupent respectivement 28,37% et
24,05% de la population totale, suivi par la région de Tillabéry (15.45%) et la
Chi-Square Tests
Value Df p-value
Value p-value
Nominal by Nominal Phi 0.27755815 0,000
Interval by Interval Cramer's V 0.13877908 0,000
Pearson's R 0.08533659 0,000
N of Valid Cases 9332
40,00
vulnerabilite
35,00 tres faible
30,00 vulnerabilite
25,00 severe
20,00 non
vulnerable
15,00
vulnerabilite
10,00 faible
5,00 vulnerabilite
0,00 tres severe
Zone agricole Zone agro Zone pastorale et
pastorale désertique
La figure 3 nous renseigne que la zone affectée par la vulnérabilité très sévère
est la zone agro-pastorale. Parmi les zones, il parait que dans la zone pastorale
et désertique le taux des vulnérables sévères peuvent atteindre 38% et les 3.34%
de ses populations sont très sévèrement vulnérables suivi de la zone agricole
avec 34,63% de cas de vulnérables sévère et 3.41% de cas extrêmement grave.
Et de la zone agro pastorale avec 30,94% de cas de vulnérables sévères et
presque 5% de cas trop grave dans cette même bande. Globalement la
vulnérabilité sévère et très sévère a touché les trois zones pastorale et
désertique, la zone agricole et la zone agro pastorale avec respectivement
41,34%, 38,04% et 35,87% cas de vulnérables dans ces zones respectives.
Sur 100 ménages très vulnérables, les 54.42 sont localisées dans la zone agricole,
les 39.78 sont dans la zone agro pastorale et les restants (5.80) se trouvaient
dans la zone agro pastorale et désertique. Ici, nous pouvons dire que la plupart
des vulnérables habitent dans la zone agricole, et ceci est dû par le poids des
ménages vivant dans la zone agricole car ils occupent 61.98% des populations
enquêtées.
Value p-value
Nominal by Phi 0.07851405 0,000
Nominal
Cramer's V 0.05551782 0,000
N of Valid Cases 9332
Les proportions les plus élevées des vulnérables sévères dans chaque
départements sont : dans les périphéries de la communauté urbaine de
Niamey avec en tête niamey4(73,33%) suivi de niamey1(70%) et de
Magaria(68%), Niamey 2 (66,67%), Boboye(59,46%), Say(50,34%),
Filingué(49,41%), Diffa(48,75%), Dosso(47,30%), niamey3(46,67%), Abalak(45,49%),
N`Guigmi(44,97%), Aguié(44,69%), Matamèye(44,50%), Madarounfa(42,46%) et
le département de Tahoua(39,28%).
300
niveau de vulnerabilite et departements
vulnerabilit
250 e tres
faibles
200 vulnerabilit
e severe
150 non
vulnerable
100
vulnerabilit
e faible
50
vulnerabilit
0 e tres
severe
Avec les tests des analyses précédentes, nous avons une intensité qui est égale
à 0.24 avec un p-value nulle. Donc nous pouvons dire qu’il existe un lien
significatif entre ces deux variables croisées.
Sur 100 ménages très sévèrement vulnérables, la plupart (82.60) est dirigée par
les hommes et seulement les 14.40 sont dirigées par les femmes. Ensuite, sur 100
ménages sévèrement vulnérables, la plupart (87.69) est dirigée par des
hommes et le reste (12.31) par des femmes. Enfin, dans 100 ménages non
vulnérable, 94.50% ont à leur tête des hommes contre seulement 5.50% des
ménages dirigées par les femmes. La faible part des chefs ménages femmes
dans les trois cas précédents s`explique par le faible poids du sexe féminin dans
la population totale. Le tableau(en annexe) nous confirme le lien existant entre
la variable niveau de vulnérabilité et le sexe du chef de ménage car la valeur
de l`intensité du test de chi2 est significatif (p-value=0,000<alpha=0,05). Ce lien
bien qu’il existe est très faible car elle a une valeur de V de cramer qui est loin
de l’unité et est égale a 0,09.
2500
2000
vulnerabilite
tres faibles
1500
vulnerabilite
severe
1000 non
vulnerable
vulnerabilite
500
faible
vulnerabilite
0 tres severe
Marié(e) Marié(e) Divorcé(e) Veuf/veuve Célibataire
monogame polygame
Parmi les vulnérables sévères, la plupart sont des mariés monogames car
occupant les 70,62% suivi des chefs ménages mariés polygames (18.28%). En
terme de probabilité, il y a 66.85% de risque qu`un ménage dirigé par un
monogame soit très sévèrement vulnérables et 17.68% de risque qu`un ménage
polygames soit très sévèrement vulnérable, tan disque pour les ménages dirigés
par des divorces (es) ou par des célibataires, le risque est faible et est
respectivement égale à 2.76% et 1.10%.
Chi-Square Tests
Value df Asymp. Sig. (2-sided)
Pearson Chi-Square 89.786628 16 0,000
Likelihood Ratio 89.0630265 16 0,000
Linear-by-Linear
Association 0.00069088 1 0.97903031
N of Valid Cases 9332
Selon les activités principales menées par le chef de ménages, plus de 17% des
ménages ont affirmé être très sévèrement vulnérables, et que ces chefs de
famille vivent de la chasse et de la pèche. Toutes fois, le taux des vulnérables
sévère varie en fonction des activités menées, c’est ainsi qu’il est de 47,83%
parmi les chasseurs/pécheurs, 38,01% parmi les commerçants, 34,24% parmi les
artisanats, 33,46% parmi les agriculteurs et 32,03% chez les éleveurs. Cependant,
on remarque que ce sont aussi les mêmes chefs de ménage qui vivent de la
chasse et de la pèche avec un pourcentage de 47,83.
Measures of
Association
Eta
Eta Squared
Total membres dans le
ménage * niveau de
vulnérabilité 0.091122964 0.00830339
Ces 2 tableaux ci-dessus nous confirment l`existence d’un lien significatif entre
les 2 variables nouvellement croisées à travers la valeur de Fischer qui est
significativement différent de zéro, donc nous pouvons dire que notre modèle
est acceptable.
La valeur Eta carrée nous renseigne que près de 1% des variations du niveau de
vulnérabilité alimentaire sont expliquées par la variable taille du ménage.
Selon les avis des populations, pour la plupart, la campagne agricole 2009/2010
a été mauvaise. Cependant, dans cette population, le taux des vulnérables
sévères a atteint 40.05% et celui des vulnérables très sévère a atteint 8.28%.
Même parmi ceux qui ont jugé comme bon la campagne agricole, plus de 30%
sont sévèrement vulnérables à l’insécurité alimentaire.
Le tableau ci-dessous nous donne l`intensité du lien avec le v de cramer qui est
aussi significatif mais faible(0.155).
Value p-value
Phi 0,108 0,000
Cramer's V 0.15524426 0,000
2000
vulnerabilite
1800 tres faibles
1600
1400 vulnerabilite
severe
1200
1000 non
800 vulnerable
600 vulnerabilite
400 faible
200
vulnerabilite
0 tres severe
Supérieure Même niveau Inférieure Non applicable
Comme on le voit sur le graphique ci-dessus, les taux, parmi les populations de
ceux qui ont déclaré qu’ils n`ont pas travaillé les champs (non applicable) ou
parmi celles qui ont constaté que leurs productivités n’ont pas changé par
rapport à la campagne agricole passée, et ou parmi celles qui ont dit que leur
niveau de production est inférieur à celui de l’année précédente sont
respectivement 43.66%, 37,20% et 37,19% des vulnérables sévères pour des
raisons alimentaire. Les vulnérables très sévère sont enregistrés parmi les
ménages qui ont constaté que leur niveau de récolte a baissé, car faisant 5.95%
de cas.
Value p-value
Phi 0.187575833 0,000
Cramer's V 0.184360537 0,000
Le tableau test de chi2 et le tableau suivant nous confirme la véracité du lien
qui existe entre la variable niveau de vulnérabilité et la variable niveau de
récolte. Ainsi cette valeur de chi2 est élevée mais celle de v de cramer est
faible (0,18).
1600
1400 vulnerabilite
1200 tres faibles
1000 vulnerabilite
800 severe
600 non vulnerable
400
200 vulnerabilite
0 faible
N'ont pas changé Ont baissé Ont augmenté
Les données de cette présente enquête nous révèlent que la plupart (45.92%)
des chefs des ménages ont rehaussé leurs budgets de consommation
alimentaire à cause de l’insécurité alimentaire. Cette augmentation des
dépenses au niveau des ménages peut s’expliquer par l’inflation (la hausse
généralisée des prix de biens de consommation) enregistrée au moment des
crises, choc ou dans les périodes de soudure.
Signalons qu’ici, l’inflation qui est une hausse généralisée des prix des produits
de premières nécessitées (céréales cas du Niger) peut être causée par plusieurs
facteurs. Au Niger, on peut citer parmi les facteurs, les commerçants, à travers
leurs pratiques de spéculation pour la période de soudure. Cette pratique
néfaste est l’un des facteurs majeurs de la cause de l’inflation.
Value df p-value
Pearson Chi-Square 72.4390155 8 0,000
Likelihood Ratio 71.9399392 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Value p-value
Phi 0.08810467 0.000
Cramer's V 0.06229941 0.000
Avec une valeur de chi2 est égale à 72.4 et un v de cramer égale à 0.062, nous
pouvons dire qu’il ya un lien significatif entre les deux variables croisées, mais
que ce lien est très faible.
Dans cette partie, près de 9 ménages sur 10 ne pratiquent pas le travail contre
nourriture contre moins d’un ménage sur dix travaille contre nourriture. Parmi les
populations qui ont déclaré avoir bénéficié du projet vivre contre travail (Food
for Works), plus de 38% des ménages sont faiblement vulnérables, contre moins
28% qui sont sévèrement vulnérable. Dans cette même population, les très
sévèrement touchés sont de 7.52%. Parmi les vulnérables sévère, il y a 9.79% de
risque qu’un chef de ménage travaille contre nourriture contre 90.21% de
chance de ne pas faire recours au projet vivre contre travail.
Le bas taux des vulnérables sévères parmi ceux qui ont bénéficié du projet vivre
contre travail peut s’expliquer par le fait que ces genres des projets n`aident
que les personnes nécessiteux en vue de surmonter la vulnérabilité alimentaire,
contre un travail de terrain (viabiliser certains terrains non viables à travers les
programmes de récupération des terres dégradées).
Chi-Square Tests
Value df p-value
Pearson Chi-Square 67.51 4 0,000
Likelihood Ratio 61.05 4 0,000
N of Valid Cases 9332
Value Approx.
Sig.
Phi 0.085 0,000
Cramer's V 0.085 0,000
Ces deux tableaux confirment le lien qui existe entre les deux variables croisées
par le biais de chi2 qui est significatif et aussi par la valeur de v de cramer qui
est égale à 0.085.
La stratégie 2ème est la stratégie développée lors des crises/chocs. Elle est
plus dégradée que la stratégie du premier niveau. Cette partie contient
des variables reflétant la vulnérabilité alimentaire comme les départs
d’actifs, les ventes des animaux reproducteurs, les ventes des biens non
productifs etc.
La stratégie 3ème niveau est la plus extrême. Les variables qu`elle
regroupe reflètent la vulnérabilité alimentaire sévère comme par exemple
la vente des animaux productifs, la vente des terres, le retrait des enfants
à l’école, etc.
9.6.1.1 Niveau de vulnérabilité et nombre de repas pris dans le ménage par les adultes.
Tableau 33 : description des variables d’analyse de variance (niveau de
vulnérabilité et nombre de repas pris dans le ménage).
D’habitude, dans les ménages nigériens, le nombre de repas pris en famille est
de 3, mais cette valeur varie selon le statut du ménage. Ainsi, nous avons en
moyenne près de trois repas collectif sont pris dans les 9305 ménages retenus
selon les résultats de nos analyses. Avec un taux de dispersion autour de la
moyenne de 36%, le nombre de repas pris dans les ménages sont presque les
mêmes2.
Il s’en suit que les ménage qui sont très sévèrement touchés par la vulnérabilité
alimentaire ne mangent pas à leurs faim car ont déclaré avoir pris
collectivement moins de trois repas par jour.
2
Le nombre de repas est homogène car ayant un coefficient de variation égale a 22%
Sum of Mean
Squares Doff Square F Sig.
variableBetween
cruises Groups (Combined) 67.55 4 16.89 48.33 0.00
Within Groups 3249.50 9300 0.35
Total 3317.05 9304
Source : Base Sécurité Alimentaire 2010 INS Niger, Auteur.
Dans le tableau précédent, on a un Fischer qui est égale à 48,33 et son p-value
est égal à 0,00. Ces derniers nous permettent de valider le modèle qui a été
globalement significatif.
Masures of Association
Eta Eta Square
Le nombre de repas collectifs
pris par jour dans l * niveau de
vulnérabilité 0.142705443 0.02036484
Source : Base Sécurité Alimentaire 2010 INS Niger, Auteur.
Dans le tableau ci-dessus, avec la valeur d’êta carré, nous pouvons affirme au
risque de zéro que 2% des variations du variable niveau de vulnérabilité sont
expliquées par la variable repas collectif pris habituellement dans le ménage
par les adultes.
Dans cette partie on dénombre 7084 ménages qui ont été traités par le logiciel.
La moyenne du nombre de repas pris par jour par les enfants avoisine 4. Toutes
fois cette fréquence varie selon les degrés de la vulnérabilité. Parmi les
vulnérables très sévère, le nombre de repas pris par les enfants dans une journée
est en moyenne égale à 3,8. Chez les enfants non vulnérables, le nombre de
repas moyen pris par jour est égal à 3.9, donc ne dépassant pas la fréquence
de quatre repas par jour. L’égalité des deux moyennes3 peut s’expliquer par la
priorité de repas accordée aux enfants.
Au Niger, les enfants des diminues bénéficient des distributions gratuites de vivre
comme les aliments pour bébé, les farines de sevrages, UNIMIX/CSB, etc. Ces
derniers constituent un programme piloté par l’Etat, les ONG et les partenaires…
3
Différence des deux moyennes D = (3.988-3.897) et quotient (racine carre des
variances par rapport aux tailles des classes relatives) =0.106. Après tout calcul, on
trouve un ratio de Student t*= 0.86<1.96 donc, on conclut qu’il n’y a aucune différence
entre ces deux moyennes. Mais pour les autres moyennes (4.008 ; 3.776 ; 3.897), les
différences significatives se sont dégagées.
Sum of Mean
Squares DF Square F Sig.
Between
variable Groups (Combined) 39.9 4 10.0 5.765 0.000
Within Groups 12257.3 7079 1.7
Total 12297.2 7083
Source : Base Sécurité Alimentaire 2010 INS Niger, Auteur.
Measures of Association
Eta Eta Squared
V1*V2 0.05698262 0.003247019
Ces informations fournies par le logiciel nous permettent de conclure, bien que
l’ETA carrée soit faible, le modèle est globalement significatif.
Les départs des actifs ont des conséquences graves sur la production agricole
du pays, car ce sont les jeunes qui travaillent les champs et représentent plus de
60% de la population totale.
Chi-Square Tests
Value Df p-value
Pearson Chi-Square 207.325646 8 0,000
Likelihood Ratio 136.094721 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Sources : Nos calculs
Ce tableau nous révèle que le test de chi2 donne une valeur de chi2 qui est
égale à 207.33. Cette valeur est significativement différent de zéro, donc il ya un
lien entre ces deux variables croisées.
Value p-value
Nominal by Phi 0.14905246 0,000
Nominal
Cramer's V 0.10539601 0,000
N of Valid Cases 9332
Sources : Nos calculs
De ces deux précédents tableaux, nous avons la valeur de v de cramer qui est
égale à 0,105. Et, cette dernière est aussi significative. Donc il existe un lien mais
faible entre nos deux variables croisées.
Globalement, les vulnérables sévère et très sévère a atteint 44.08% parmi les
vendeurs de leurs propre bien.
S`agissant des vulnérables très sévère, 20.72% des cas sont ceux qui ont vendu
leurs biens reproducteurs pour faire face à ce fléau. Parmi les non vulnérables, il
y a 7,34% qui ont vendu leurs bêtes pour des raisons alimentaires contre plus de
91% des ménages qui n’ont pas vendu des bêtes pour les raisons alimentaire.
Chi-Square Tests
Value Df p-value
Pearson Chi-Square 118.989592 8 0,000
Likelihood Ratio 86.264921 8 0,000
N of Valid Cases 9332
2500 vulnerabilite
severe
2000
non
1500 vulnerable
1000 vulnerabilite
faible
500
vulnerabilite
0 tres severe
Oui Non
Ici, près de 41% des ménages qui ont vendu des biens de valeur dits non
productifs (bijoux, objet de valeur…) pour des raisons alimentaire au cours des
30 jours précédents le passage sont sévèrement vulnérables et 16.39% sont très
sévèrement vulnérables. Toujours dans cette même population, il n’ya aucun
ménage qui est à l’abri de la crise. Enfin, il ya lieu de savoir que près de 98% des
ménages enquête ne sont pas concernées par les ventes de biens non
Chi-Square Tests
Value Df Asymp. Sig. (2-
tails)
Pearson Chi-Square 101.390624 8 0,000
Likelihood Ratio 74.5628588 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Source : Nos calculs
Plus la valeur de chi2 devient importante, plus le lien devient fort. Dans le
tableau ci-dessus nous remarquons que la valeur de chi2 est importante et
grande (101.39).
Les résultats de notre analyse révèlent que la proportion des ménages très
sévèrement vulnérable parmi ceux qui ont vendu des biens productifs pour des
raisons alimentaire est estimée à 22.47% soit 6 fois la norme régionale, contre
seulement 3.52% des ménages qui n’ont pas vendu leurs bien productif pour les
raisons alimentaires.
Chi-Square Tests
Value df p-value
Pearson Chi-Square 183.199503 8 0,000
Likelihood Ratio 101.042978 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Source : Nos calculs
Dans cette partie de la stratégie de niveau 3, les résultats de notre analyse nous
révèlent que parmi les ménages qui ont vendu des terres pour les raisons
alimentaire, 22.78% sont très sévèrement vulnérables et il n’y a pas des
personnes qui sont à l’abri de ce fléau dans la même population car les non
vulnérables comptent 0.00%. Même si le ménage n’a pas vendu des terres pour
faire face à la crise, il a une probabilité de risque de 33.73% qu’il soit dans la
catégorie de la vulnérabilité sévère.
Chi-Square Tests
Value Df p-value
Pearson Chi-Square 82.0682282 8 0,000
Likelihood Ratio 44.3146177 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Source : D’après l’auteur
Les résultats de l’analyse nous montrent dans ce cadrant que, 77.27% des
ménages très sévèrement vulnérables sont ceux qui ont été contraint de retirer
leurs enfants de l’école pour des raisons dites alimentaire. Aussi, parmi les
ménages très sévèrement vulnérables, il y a un risque de 4.70% qu’un chef de
famille retire ces enfants de l’école. Néanmoins, dans le reste de la population à
différents niveaux de vulnérabilités, la probabilité du même risque n’excède pas
0.06%.
Ces constats reflètent la réalité que les parents vivant au village n’ont toujours
pas accorde d’importance à l’école des blancs, comme leurs semblable issus
des centres urbains, c’est pourquoi en période de crise alimentaire, ils privent
leurs enfants de l’école en les envoyant en exode dans les centres urbains pour
contribuer à la gestion du foyer. Or, d’après certaines études ressentes, avoir un
niveau d’éducation permet de réduire considérablement la pauvreté,
Chi-Square Tests
Value df p-value
Pearson Chi-Square 323.154724 8 0,000
Likelihood Ratio 92.833306 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Source : les calculs de l’auteur
Le tableau 62 nous montre la valeur de chi2 qui est égale à 323.15. Cette valeur
est significative, par conclusion, nous pouvons dire qu’il y a une relation entre la
variable niveau de vulnérabilité alimentaire et la variable retrait des enfants à
l’école. Le lien qui existe est validé ensuite par le V de Cramer qui donne une
valeur de l’intensité de lien (0.13). Bien que faible, elle est acceptée.
De ce fait, le tableau 64 nous montre dans la population de ceux qui ont fait
recours à la migration inhabituelle, Plus de 9% sont très sévèrement vulnérables.
Chi-Square Tests
Value do p-value
Pearson Chi-Square 129.821582 8 0,000
Likelihood Ratio 108.137258 8 0,000
N of Valid Cases 9332
Source : d’après l’auteur
100,00 92,66
90,00 vulnerabilite
tres faibles
80,00
70,00 vulnerabilite
62,71
59,05 severe
60,00 56,17
50,83 49,17
50,00 43,83 non
40,95
37,29 vulnerable
40,00
30,00 vulnerabilite
20,00 faible
7,34
10,00 vulnerabilite
0,00 tres severe
Oui Non
La baisse de revenu est l’un des facteurs essentiel causé par la mauvaise
production céréalière en 2010 due à l’irrégularité des pluies car 40.96% de la
population ont constaté une baisse de leurs revenus contre 59.04% des cas non
favorable. En effet, dans le groupe des ménages très sévèrement vulnérables,
plus de la moitié sont ceux qui ont connu une baisse de leur revenu. Près de 93%
des ménages dans le groupe des non vulnérables, sont ceux qui ne sont pas
d’avis favorable que leurs revenus ont baissé. La probabilité que certains
Symmetric Measures
Value Approx. Sig.
Nominal by Phi 0.09840455 0.000
Nominal
Cramer's V 0.09840455 0.000
N of Valid Cases 9332
Source : les calculs de l’auteur
NB : nous avons utilisé la méthode pas à pas d’entrées des variables, car elle
nous permet d’obtenir un modèle performant évitant les variables qui
n’apportent que peu d’informations au modèle.
NB : avant toutes validations des différents tests, nous nous sommes focaliser
d’abord sur le résultat du test M de Box qui fait un test global sur les variables
retenues et c’est ce résultat qui nous donne le feu vert d’avancer dans les
interprétations des données.
10.1.1.2 Le tableau des tests statistiques d’égalité des moyennes des groupes
Le test d’égalité des moyennes des groupes (cf. annexe 8).
Notons que le lambda de Wilk est basé sur le Fisher qui a deux degrés de liberté
dont les formules sont les suivantes :
W = n W k k
W
Ainsi, la formule de Wilk Lambda est :
V
Hypothèses :
Ho : les cinq moyennes des différentes variables indépendantes mis en jeu sont
identiques ?
H1 : les cinq moyennes sont différentes les unes des autres, c’est à dire que les
cinq moyennes des variables mis en jeu ont un pouvoir discriminent.
Si on accepte H1, cela veut dire qu’à travers ces variables on peut classer les
ménages par ordre de sévérité de la vulnérabilité alimentaire.
Elle nous fournit la corrélation des différences des variables explicatives pour
chaque classe de la variable dépendante qui est le ‘’niveau de vulnérabilité’’
pour nous permettre d’identifier les variables qui ont une forte corrélation
(corrélation>=0,90) et d’éviter le phénomène des redondances en écartant une
des deux variables.
Ici, on ne veut pas avoir des corrélations trop élevées tout comme des
corrélations nulles. Toute la corrélation étant inférieures à 0,90 et ne sont pas
nulles, nous pouvons dire que les matrices de covariances pour les différentes
classes ne sont pas égales. Il y a absence du phénomène de redondance.
Test Results(a)
Box's M 28692.9712
F Approx. 10.9141462
df1 2583
df2 5419272.79
Sig. 0
Tests null hypothesis of equal population covariance
matrices.
Le test de Box’s M nous confirme que les matrices de covariances ne sont pas
identiques pour les 5 niveaux de vulnérabilité en se basant sur la valeur
significative du Fisher (10.91). Le modèle peut être supposé comme bon.
Eigen
values Colonne1 Colonne2 Colonne3 Colonne4
Eigen % of Cumulative Canonical
Function value Variance % Correlation
1 0.491 64.386 64.386 0.574
2 0.137 17.923 82.308 0.347
3 0.075 9.800 92.109 0.264
4 0.060 7.891 100.000 0.238
First 4 canonical discriminate functions were used in the
analysis.
Avec la formule:
B
Valeur propre (Eigen value): k
V
Walks'
Lambda Colonne1 Colonne2 Colonne3 Colonne4
Test of Walks' Chi-
Function(s) Lambda square df Sig.
1 through 4 0.518 6122.196 164 0,000
2 through 4 0.772 2405.925 120 0,000
3 through 4 0.878 1214.139 78 0,000
4 0.943 543.637 38 0,000
Source : calculs de l’auteur
Le tableau ci-dessous nous permet de calculer pour chaque ménage son score
discriminant.
Afin de classer un ménage pris hors de l’échantillon, dans l’un des groupes, on
calcule son score discriminant pour chaque facteur et on le compare avec les
valeurs se trouvant dans le tableau fonction au barycentre des groupes, puis on
le classe dans le groupe ou les scores discriminants sont plus proche des valeurs
des fonctions 1, 2, 3 et 4.
10.1.5 Fréquences des ménages bien classés et des ménages mal classés par le
modèle.
On observe la qualité de la représentation pour s’assurer que la fonction
discriminante classifie bien les individus en sous-groupes, pour cela, on analyse
la matrice de confusion ci-dessous qui regroupe les individus bien et mal classés.
Dans les 3145 ménages qui étaient classés comme étant des vulnérables
sévères, 2078 sont toujours considérés comme des vulnérables sévères, 464
ménages sont classées dans le groupe à faible vulnérabilité, 441 dans le
groupe des ménages très faiblement vulnérable par le nouveau modèle.
Parmi les 109 ménages considérés comme étant du groupe des non vulnérable,
59 sont toujours considérés comme des non vulnérable par le nouveau
classement, et aucun n`est considéré comme vulnérable très sévère par ce
même nouveau modèle.
Sur 3217 ménages considérés comme étant faiblement vulnérable, les 2423 sont
toujours considérés par le nouveau modèle comme des ménages faiblement
vulnérables, les 664 sont nouvellement classée parmi les ménages sévèrement
vulnérables, les 71 sont considérés comme des ménages très faiblement
vulnérable.
Sur 362 ménages considérés comme étant très sévèrement vulnérable, 69 sont
considérés comme des ménages très sévèrement vulnérable, 151 sont
considérés comme des ménages à vulnérabilités sévères, 84 comme des
ménages à faible vulnérabilité, par le nouveau classement du nouveau
modèle.
Au total, nous avons 5474 ménages (la somme des valeurs du diagonale en
couleur cyan) qui ont été correctement classées, soit un taux de réussite de
58,7%(la somme des valeurs en rouge sur la diagonale).
Ainsi, avec ce résultat, nous pouvons affirmer que notre modèle est acceptable
parce qu’il avoisine le taux 60% réussite qui est considérés comme le taux d’un
bon classement.
8
niveau d
vulne
vulne
non v
vulne
6
vulne
Ungr
Grou
non vulnerable
Function 2
vulnerabilite tres f
0 vulnerabilite severe
vulnerabilite faible
vulnerabilite tres s
-2
-4
-20 -10 0 10
Function 1
11 Conclusion
Aux termes de nos analyses, il ressort que la situation de la vulnérabilité
alimentaire des ménages ruraux au Niger s’est considérablement dégradée
dans la période d’avril 2010. Malgré l’abondance des marches en denrées
alimentaire, beaucoup de ménages éprouvent des difficultés pour
s’approvisionner en raison de l’augmentation de leur prix et de la baisse des
revenus due à la perturbation des productions agricoles et fourragères.
Un grand nombre de retrait des enfants à l’école dans plus de 77% des
ménages vulnérables ;
Les ventes massives des biens productifs, non productifs et reproductifs ;
Et les migrations forcées de certains bras valides vers les centres urbains
nationaux et internationaux, dans plus de 6% des familles vulnérables.
12 RECOMMANDATIONS
La situation d’insécurité alimentaire qui prévaut au Niger interpelle tous les
décideurs.
En effet, malgré les multiples efforts déployés depuis plusieurs années aussi bien
par l’Etat et récemment par certains concours des émigrés pour mettre fin à la
faim au Niger, le phénomène persiste et reste toujours un joug pour le pays.
Sur la base de ce qui précède, nous recommandons ceux-ci :
Accélérer la reconstitution des stocks de sécurité alimentaire notamment
dans certaines zones à risque : Ouallam, Tillabéry, Illéla…
13 Référence bibliographiques
La méthode de l`indice de stratégie de survie (the coping strategy index CSI).
www.google.com
14 LES ANNEXES
Annexe 1 : calcul des scores de l’indice stratégie de survie.
Eta p- Eta
Variables Eta Squared value variables Eta Squared p-value
SCA 0.72 0.51 0,00 SCA 0.73 0.53 0,00
CSI 0.79 0.62 0,00 CSI 0.11 0.01 0,00
PDADTC 0.80 0.64 0,00 PDADTC 0.81 0.65 0,00
NMCS 0.25 0.06 0,00 NMCS 0.17 0.03 0,00
UBT 0.75 0.56 0,00 UBT 0.16 0.02 0,00
iqv5 0.87 iqv3 0.99
Annexe 3 : dendrogramme
3
0% 0% 0%
4
0% 0% 0% 0%
5
0% 0% 0% 0% 0%
6
0% 0% 0% 0% 0% 0%
* * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * ** * * *