Précis de grammaire

9 IL ÉTAIT
UNE FOIS…
LE PASSÉ SIMPLE

Le passé simple est un temps du passé, qui permet de marquer une certaine distance entre le moment du récit
et les faits qu’il rapporte.

Formation

Les verbes en -er (tous réguliers)

CHANTER

je -ai
tu -as
il/elle/on -a
chant-
nous -âmes
vous -âtes
ils/elles -èrent

Les autres verbes ont toujours les terminaisons suivantes : -s, -s, -t, -mes, -tes, -rent. C’est leur radical
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qui change.

finir fini- je finis, tu finis…

partir parti- je partis, tu partis…
sortir sorti- je sortis, tu sortis…
connaître connu- je connus, tu connus…
avoir eu- j’eus, tu eus…
être fu- je fus, tu fus…

Attention ! À la première personne et à la deuxième personne du pluriel, on met un accent circonflexe

(^) sur la voyelle précédent la terminaison : nous mangeâmes, vous mangeâtes, nous finîmes, vous
finîtes, nous connûmes, vous connûtes…

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Emploi

Contrairement à une idée reçue, le passé simple est toujours employé en français moderne, mais généralement limité
aux troisièmes personnes du singulier et du pluriel, et dans des genres littéraires comme le roman et le conte.

Le passé simple n’est pas employé dans la langue quotidienne et on lui préfère le passé composé, y compris
pour rapporter des faits lointains dans le temps.

LE GÉRONDIF

Formation

On forme le gérondif avec la préposition en + participe présent.

En chantant, en finissant, en sachant…

Pour former le participe présent, on prend le radical du verbe au subjonctif (3e personne du pluriel) + -ant.

qu’ils chantent chant + ant chantant

qu’ils finissent finiss + ant finissant
qu’ils sachent sach + ant sachant

Attention ! Avoir et être sont irréguliers.

avoir R ayant
être R étant
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Emploi

Le gérondif permet, entre autres, d’exprimer la simultanéité d’actions réalisées par un même sujet.

Il parle en dormant. (= Il parle et il dort au même moment.)

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LA CAUSE : CAR / PUISQUE / COMME

ff
Parce que : pour introduire une cause, on emploie en général la conjonction parce que (qui répond à la
question pourquoi ?) qui lie un fait à sa cause.

●● Pourquoi Judith n’est pas venue aujourd’hui ?

❍❍ Parce qu’elle avait un examen.

ff
Car est synonyme de parce que, mais est moins employé (surtout à l’oral ou dans des écrits informels).

Les familles sortent moins qu’avant car elles ont vu leur pouvoir d’achat baisser.

ff
Comme introduit un lien logique entre la cause et la conséquence. Comme est placé en tête de phrase.

Comme Judith a un examen aujourd’hui, elle ne viendra pas.

ff
Puisque introduit aussi un lien logique entre la cause et la conséquence.

Judith ne viendra pas aujourd’hui puisqu’elle a un examen.

LE BUT : AFIN DE ET POUR QUE

Pour exprimer le but, on peut employer :

ff
Pour / afin de* + infinitif
Afin de ne pas se perdre dans la forêt, le Petit Poucet sema des petits morceaux de pain.

ff
Pour que / afin que* + subjonctif
La marraine de Cendrillon transforma la citrouille en carrosse pour qu’elle puisse aller au bal.

Afin est synonyme de pour mais est moins courant. À l’écrit, il permet surtout d’éviter
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des répétitions abusives de pour.

LES CONNECTEURS LOGIQUES

ff
Donc : on peut exprimer la conséquence à l’aide du connecteur donc.
Ti Pocame décida d’aller vivre chez sa marraine. Il se mit donc en route.

ff
Pourtant exprime l’opposition entre deux idées.
Elle a mis un pull ; pourtant il ne fait pas froid : le thermomètre indique 27ºC !

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SITUER DANS LE TEMPS (5)

Lorsque est un indicateur temporel équivalent à quand.

Lorsque l’ogre revint, les enfants avaient disparu.

Attention ! Lorsque ne peut en aucun cas remplacer quand dans une phrase interrogative.

Les connecteurs pendant que et tandis que permettent de situer des actions dans le
temps tout en mettant en avant la simultanéité des actions qu’ils relient.

Cendrillon faisait le ménage pendant que ses sœurs s’amusaient.

Elle fait ses devoirs tandis que son frère est sur Internet.

Tandis que et pendant que sont des connecteurs qui, tout en indiquant la simultanéité,
contiennent une idée d’opposition entre les deux actions qu’ils mettent en rapport.

Mais je
t’avais dit de ne rien
toucher pendant
que je faisais les
courses !
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