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L’interrogation.

Homme, es-tu capable d’être juste ?


Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ?
Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ?
Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution ?
Vont-elles obtenir les mêmes droits que les hommes ?
Est-ce qu’elles vont obtenir les mêmes droits ?
Elles vont obtenir les mêmes droits ?
Je me demande si elles vont obtenir les mêmes droits.
Quand vont-elles obtenir les mêmes droits ?

L’interrogation directe.

Le type de phrase interrogatif est l’un des trois types de phrases fondamentaux :
 déclaratif → Elle vient ce soir.
 interrogatif → Vient-elle ?
 impératif → Venez à 19 heures.

Interrogation totale et interrogation partielle


Totale
 Elle porte sur l’ensemble de l’énoncé.
→ A-t-elle répondu ?
 La réponse peut être oui, si ou non

Partielle
 Elle ne porte que sur une partie de l’information, un constituant de la phrase : sujet,
attribut, COD, COI, CC.
→ Qu’a-t-elle répondu ? (l’interrogation porte sur le COD)
 La réponse ne peut donc pas être oui, si ou non.

Registre de langue et interrogation.


 Soutenu : inversion sujet-verbe.
→ Comprenez-vous le français Madame ?//Madame comprend-elle le français ?
!!! parfois ajout du T euphonique (pour qualité du son), pas après T ou D :Parle-t-il ? Prend-il ?

 Courant : locution « est-ce que ».


→ Est-ce que vous comprenez le français Madame ?

 Familier : intonation montante, pt d’interrogation.


→ Vous comprenez le français Madame ?
Les mots interrogatifs.
Ils servent à introduire une question.
 Pronom : qui, que, lequel, laquelle...
 Déterminant : quels,quelle…
 Adverbe : quand, combien, pourquoi…

L’interrogation indirecte.

 C’est une phrase déclarative, introduite par une proposition principale. Elle se termine
par un point et comporte une proposition subordonnée interrogative indirecte, COD de
la principale (complétive).
→ [Je me demande si elle viendra.]

 La sub. interrogative totale est introduite par si.


→ Je me demande si elle viendra. OUI/NON

 Dans la sub. interrogative partielle les mots interrogatifs sont les mêmes que dans
l’interrogation directe, sauf :
→ Je me demande ce que vous faites / ce qui t’intéresse.

 On n’utilise jamais est-ce que.

 Il n’y a pas d’inversion sujet-verbe quand le sujet est un pronom.


→ J’ignore qui elle est.

Comment répondre à une question de grammaire portant sur l’interrogation ?

1. Rappelez ce qu’est l’interrogation.

2. Analysez la phrase (en justifiant) :


• interrogation totale, partielle ou alternative ;
• interrogation directe (précisez le niveau de langue) ou indirecte (précisez la fonction
de la subordonnée, le temps du verbe de la subordonnée et justifiez par la
concordance des temps) ;
• identifiez le mot interrogatif, précisez sa classe grammaticale et sa fonction (s’il en a
une).

3. Si une manipulation est demandée, effectuez-la ; sinon, n’hésitez pas à en faire


vous-mêmes pour justifier vos réponses (ex : pour montrer qu’une interrogation est
directe, reformulez de manière indirecte en explicitant les différences).

4. Demandez-vous si la question est rhétorique. Si c’est le cas, qu’exprime-t-elle


implicitement ?

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