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 musée des arts et traditions populaires est logé dans une riche maison traditionnelle " Dar Jallouli

",
construite au 17 e siècle) au cœur de la médina de Sfax suivant le plan classique des maisons à patio.
Cette demeure est rehaussée par ses encadrements en pierre de taille, ses lambris de faïence et ses
plafonds peints.

Deux des trois chambres d'habitation du rez-de-chaussée comprennent des alcôves et


des chambrettes. Ces espaces sont soit reconstitués soit aménagés en vitrines où sont
exposés des costumes traditionnels féminins et masculins et autres objets de toilette. 
La troisième pièce est réservée à l'artisanat du bois ouvragé. Y sont exposés un four
traditionnel et des spécimens d'objets en bois, tourné sculpté ou ajouré.
La chambre à provisions reconstituée et la cuisine avec sa panoplie d'ustensiles
culinaires occupent deux autres salles ouvrant sur le patio.

À l'étage, des scènes de mariage sfaxien sont reconstituées notamment celle du "saut
par-dessus le poisson". Des châles appartenant à quelques villages de l'arrière-pays
sfaxien y sont aussi exposés ainsi qu'une collection unique de peintures sous-verre.
Le musée Dar Jallouli illustre le mode de vie des sfaxiens à travers leur patrimoine
matériel.

Le musée Dar Jellouli est un musée tunisien fondé en 1939

Histoire[

Carte postale représentant la cour du Dar Jellouli au début du XXe siècle.

La maison est construite par des Andalous réfugiés


d'Espagne au XVIIe siècle. Elle est achetée par Farhat
Djellouli, caïd de Sfax, riche armateur et grand
commerçant. Son arrière-petit-fils, le caïd et richissime
homme d'affaires Mahmoud Djellouli part pour Tunis et
s'installe avec sa famille dans un palais de la rue du
Riche, dans la médina, mais cinq de ses descendants
(Farhat, Hassan, M'hammed, Sadok et Larbi) occupent
la maison en tant que caïds1. La demeure devient donc
le siège du caïdat.
Elle est revendue en 1934 à une clinique2 — ce qui
explique pourquoi Aziz Djellouli, dernier caïd de la
famille, n'occupe pas la maison pendant son mandat de
caïd1 — puis devient en 1939 un centre d'art, sous la
direction de Lucien Golvin3. C'est alors qu'elle est
aménagée en musée régional des arts et traditions
populaires.
Architecture
Derrière une façade simple, dans le pur style classique
des demeures traditionnelles tunisiennes, se trouve une
cour carrée, dallée de marbre blanc et aux parois
revêtues de céramique bleue à mi-hauteur4. Les pièces
d'habitation en forme de « T » renversé s'ordonnent sur
chacun des côtés. Avec le « salon » qui fait face à la
porte d'entrée, les maqsoura(arabe : ‫)مقصورة‬5 qui servent
autant de chambres à provision que de débarras et les
extrémités de la partie principale aménagées en alcôves
pour accueillir des lits, ces pièces sont autant
d'appartements habités généralement par la membres
de la famille propriétaire de la demeure. Les portes sont
encadrées de stuc sculpté4. Les deux étages supérieurs
disposent de déambulatoires et de balustrades en bois4.

Patio du Dar Jellouli


 

Vue sur le deuxième étage


Musée[
Dans ses pièces, surtout celles du rez-de-chaussée, ont
été reconstitués des tableaux de la vie quotidienne
du XVIIIe siècle, notamment la cuisine et la pièce destinée
à la toilette5. Le premier étage présente des costumes
traditionnels et le deuxième des peintures et
calligraphies arabes6.

Alambic exposé au musée


 

Présentation des divers styles de calligraphies arabes


 

Armes présentées sur un panneau de bois peint


 

Pièce reconstituée au musée


 

Porte du musée

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