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Lycée Laetitia Bonaparte Spé PT

Corrigé de Banque PT 2017 – Épreuve B

Questions de cours

1. D’après la formule du Binôme de Newton,


n n  
X X n n
Bk,n (X) = X k (1 − X)n−k = X + (1 − X) = 1n = 1 .
k
k=0 k=0

2.(a) Xn suit la loi binomiale B(n, t) de paramètres n et t.

2.(b) E(Xn ) = nt et V (Xn ) = nt(1 − t).

2.(c) • Réponse probablement attendue : le nombre de succès lors de la répétition de n épreuves de Bernoulli mutuellement
indépendantes et de paramètre t. Variante : contextualiser les épreuves de Bernoulli (pile ou face, roulette russe, etc.)
• Soit Ω = [[0; n]] et P la probabilité sur Ω définie par ∀ k ∈ [[0; n]] , P ({k}) = Bn,k (t) (ce qui a un sens car les Bn,k (t)
sont positifs et de somme 1). Alors la variable aléatoire discrète Xn = idΩ suit manifestement la loi B(n, t).

3. C’est n + 1. Pour les étourdis, la réponse est donnée dans l’énoncé cinq questions plus bas.

4. Il fallait comprendre qu’on parle ici de deux sous-espaces vectoriels F et G d’un même espace vectoriel E. Dans ces
conditions, F et G sont dits orthogonaux pour ϕ lorsque

∀x ∈ F , ∀y ∈ G, ϕ(x, y) = 0 .

5. Une surface est dite de révolution d’axe ∆ si elle est invariante par toute rotation de l’espace d’axe ∆.

Préliminaires

1. On obtient
−X 3 + 3X 2 − 3X + 1

 2
B0,3 (X) =
 B0,2 (X) = X − 2X + 1


 B (X) = 3X 3 − 6X 2 + 3X
 
1,3
B1,2 (X) = −2X 2 + 2X et
B2,3 (X) = −3X 3 + 3X 2
B2,2 (X) = X 2

 


B3,3 (X) = X3


2. La famille B0,2 (X), B1,2 (X), B2,2 (X) est une famille de 3 vecteurs de R2 [X], qui est de dimension 3, et son déterminant
dans la base (1, X, X 2 ) est
B0,2 B1,2 B2,2

1 0 0 1

det(1,X,X 2 ) B0,2 (X), B1,2 (X), B2,2 (X) = −2 2 0 X = 2 6= 0,
1 −2 1 X 2

(déterminant d’une matrice triangulaire inférieure) donc c’est une base de R2 [X].

3. De même, la famille Bk,n (X) 06k6n est une famille de n + 1 vecteurs de Rn [X], qui est de dimension n + 1, et sa
matrice représentative dans la base (1, X, . . . , X n ) est triangulaire inférieure, puisque X k est en facteur dans Bk,n (X). Son
déterminant est donc le produit des termes diagonaux, et le terme diagonal de la colonne k + 1 est le coefficient de X k dans
  n  
n Y n 
Bn,k (X), à savoir . Le déterminant vaut donc 6= 0, donc la famille Bk,n (X) 06k6n est une base de Rn [X].
k k
k=0

1
Partie I – Un produit scalaire

1.(a) ϕ est bien définie de R2 [X] × R2 [X] dans R, et est manifestement symétrique : ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ) pour tous P et Q.
On vérifie que ϕ est linéaire par rapport à la première variable : ϕ(P1 + P2 , Q) = ϕ(P1 , Q) + ϕ(P2 , Q) et ϕ(λP, Q) = λϕ(P, Q)
pour tous polynômes P1 , P2 , P, Q et tout réel λ. On en déduit qu’elle est également linéaire par rapport à la seconde variable.
La forme bilinéaire symétrique ϕ est positive :
2
∀ P ∈ R2 [X] , ϕ(P, P ) = P (0)2 + P (1)2 + 1
4 4P ( 21 ) − P (1) − P (0) > 0 .
Enfin, si P ∈ R2 [X] est tel que ϕ(P, P ) = 0, chacun des trois carrés intervenant dans l’expression précédente est nul, d’où on
tire que P (0) = 0, P (1) = 0, puis P ( 12 ) = 0. Il s’ensuit que P admet au moins 3 racines, et comme il est de degré au plus 2,
il est nul. ϕ est donc définie positive, c’est un produit scalaire sur R2 [X].

1.(b) On applique le procédé de Gram-Schmidt à la base (X 2 , X, 1). On calcule au préalable les produits scalaires
3 5
ϕ(1, 1) = 3 ; ϕ(1, X) = ; ϕ(1, X 2 ) = 1 ; ϕ(X, X) = ; ϕ(X, X 2 ) = 1 ; ϕ(X 2 , X 2 ) = 1 .
2 4

• Le premier vecteur de base étant de norme 1 (pour la norme associée à ϕ), on pose e1 = X 2 .
• Un vecteur orthogonal à e1 est v = X − ϕ(X, e1 )e1 = X − X 2 . On calcule sa norme :
5 1
ϕ(v, v) = ϕ(X − X 2 , X) = −1 = ,
4 4

donc le vecteur e2 = 2(X − X 2 ) est notre second vecteur de base.


• Un vecteur orthogonal à e1 et e2 est w = 1 − ϕ(1, e1 )e1 − ϕ(1, e2 )e2 = 1 − X 2 − 2(X − X 2 ) = X 2 − 2X + 1. Sa norme est
ϕ(w, w) = ϕ(X 2 − 2X + 1, 1) = 1 − 3 + 3 = 1 ,

donc le troisième et dernier vecteur de base est e3 = X 2 − 2X + 1 .



Finalement, la base orthonormée obtenue est B2,2 (X), B1,2 (X), B0,2 (X) .

2.(a) La matrice M est symétrique et réelle, donc d’après le théorème spectral, elle est diagonalisable.

2.(b) • Le polynôme caractéristique de M est


X + 1 −2 −1 X +2 −2 −1 X + 2 −2 −1



χM (X) = det(XI3 − M ) = −2 X − 2 −2 = 0 X −2 −2 = 0 X − 2 −2
C1 ←C1 −C3 L3 ←L3 −L1
−1 −2 X +1 −X − 2 −2 X +1 0 −4 X


X − 2 −2 X + 2 −X − 2 1 −1
= (X + 2)2 2

= (X + 2) = (X + 2) −4 X = (X + 2) (X − 4) .

−4 X L1 ←L1 −L2 −4 X
!
1 2 1
• L’espace propre associé à la valeur propre double −2 est Ker(M + 2I3 ) = Ker . Comme les vecteurs 2 4 2
1 2 1
   
1 1
v1 = −1 et v2 = 0 conviennent manifestement, et qu’ils sont indépendants (et même orthogonaux), on a
1 −1
   
1 1
Ker(M + 2I3 ) = Vect −1 , 0 .
1 −1
     
1 1 1
• Un vecteur propre associé à la valeur propre simple 4 est automatiquement v3 = −1 ∧ 0 = 2 , donc
1 −1 1
 
1
Ker(M − 4I3 ) = Vect 2 .
1

• Enfin, en normant ces vecteurs on obtient une base orthonormée de vecteurs propres de M , et la matrice de passage
est orthogonale, ce qui nous épargne le calcul de son inverse :
 1
√1 √1

  √
−2 0 0 3 2 6
M = QDQ−1 avec D =  0 −2 0  ; Q =  − √13 0 √2  et Q−1 = QT .
 
6
0 0 4 √1 − √12 √1
3 6

2
2.(c) Les valeurs propres de f sont celles de M : −2 est valeur propre double et 4 est valeur propre simple.
L’espace propre de f associé à la valeur propre −2 est le plan engendré par
P1 = 1 × B2,2 (X) + (−1) × B1,2 (X) + 1 × B0,2 (X) = 4X 2 − 4X + 1
et P2 = 1 × B2,2 (X) + 0 × B1,2 (X) + (−1) × B0,2 (X) = 2X − 1 ,
tandis que l’espace propre de f associé à la valeur propre 4 est la droite engendrée par
P3 = 1 × B2,2 (X) + 2 × B1,2 (X) + 1 × B0,2 (X) = −2X 2 + 2X + 1 .


2.(d) La base B2,2 (X), B1,2 (X), B0,2 (X) étant orthonormée pour ϕ (question I.1.(a)), le calcul du produit scalaire dans
une base orthonormée montre que
∀ (i, j) ∈ {1, 2, 3}2 , ϕ(Pi , Pj ) = h vi , vj i = 0 si i 6= j ,
car (v1 , v2 , v3 ) est une base orthogonale de M3,1 (R) pour le produit scalaire usuel. Autrement dit, la base (P1 , P2 , P3 ) est
orthogonale pour ϕ, et par conséquent les espaces propres Vect(P1 , P2 ) et Vect(P3 ) sont orthogonaux.

3. Pour tous polynômes P et Q de Rn [X], qu’on décompose de manière unique dans la base Bk,n (X) 06k6n en
n
X n
X
P (X) = pk Bk,n (X) et Q(X) = qk Bk,n (X) ,
k=0 k=0
on pose n
X
Ψ(P, Q) = pk qk .
k=0

Il reste à vérifier que Ψ est un produit scalaire sur Rn [X] et que la base Bk,n (X) 06k6n est orthonormée pour Ψ. Ces
évidences sont laissées au lecteur scrupuleux.

Partie II – Une première courbe de Bézier dans le plan

1.(a) Notons en colonne les coordonnées dans le repère (O;~i, ~j). D’après les expressions trouvées à la question 1 des
préliminaires, les coordonnées du point courant M (t) de Γ1 sont
x1 (t) 0 2 1 1
         
3 2 3 2 3 2 3
∀ t ∈ [0, 1] , y1 (t)
= (−t + 3t − 3t + 1) 0
+ (3t − 6t + 3t) 2
+ (−3t + 3t ) 3
+ t −1
 
2 3
6t − 9t + 4t
= 2 3 .
6t − 3t − 4t
(
x1 (t) = 6t − 9t2 + 4t3
Une représentation paramétrique de Γ1 est donc , t ∈ [0, 1].
y1 (t) = 6t − 3t2 − 4t3

1.(b) Γ1 est la portion de Γ2 correspondant à t ∈ [0, 1].

2.(a) On a x′2 (t) = 6 − 18t + 12t2 = 6(t − 1)(2t − 1) et y2′ (t) = 6 − 6t − 12t2 = −6(t + 1)(2t − 1) , d’où le tableau de variations

1
t −∞ −1 0 2 1 +∞
x′2 (t) + 0 − 0 +
5 +∞
4
x2 (t) 0
−19
−∞ 1
+∞ 7
4
y2 (t) 0 −1
−5 −∞
y2′ (t) − 0 + 0 −

3
2.(b) La tangente en un point régulier de Γ2 est horizontale (resp. verticale) lorsque y2′ (t) = 0 et x′2 (t) 6= 0 (resp. lorsque
x′2 (t) = 0 et y2′ (t) 6= 0).
Elle est horizontale au point de paramètre t = −1, de coordonnées (−19, −5), et verticale au point de paramètre t = 1, de
coordonnées (1, −1).

2.(c) La tangente au point régulier O de paramètre t = 0 est dirigée par le vecteur dérivé x′2 (0)~i + y2′ (0) ~j = 6(~i + ~j), c’est
donc la première bissectrice du repère, c’est-à-dire la droite d’équation y = x.

2.(d) On a x′2 ( 21 ) = y2′ ( 21 ) = 0 donc le point M ( 21 ) est un point stationnaire.


Puis x′′2 ( 12 ) = −6 et y2′′ ( 12 ) = −18, donc le premier entier caractéristique est p = 2 et la tangente à Γ2 en M ( 21 ) est dirigée
par le vecteur −6~i − 18 ~j, ou encore par ~i + 3~j. La tangente a donc pour équation y − 74 = 3(x − 54 ), ou encore y = 3x − 2.
(3) (3)
Enfin, x2 ( 12 ) = 24 et y2 ( 12 ) = −24 et le vecteur 24(~i − ~j) n’est pas colinéaire au précédent, on en déduit que le second
entier caractéristique est q = 3, et que M ( 12 ) est un point de rebroussement de première espèce.

2.(e) La courbe Γ2 possède deux branches infinies, l’une obtenue lorsque t → +∞ et l’autre lorsque t → −∞.
y2 (t)
• Lorsque t → +∞, on a x2 (t) → +∞ ; y2 (t) → −∞ et → −1, donc la droite d’équation y = −x est une direction
x2 (t)
asymptotique. De plus, y2 (t) + x2 (t) = 12(t − t2 ) → −∞, on en déduit que Γ2 possède une branche parabolique dans la
direction asymptotique précédente.
• Lorsque t → −∞, des considérations similaires montrent que Γ2 possède encore une branche parabolique de direction
asymptotique la droite d’équation y = −x.
y
=

x

t→
−∞

Γ2
Γ2
y
=
t→


x
+∞

3. Voir tracé page suivante.

Partie III – Un détour par le cas général

n
 −−−−→ −−→
1. Lorsque k ∈ [[1; n]], on a Bk,n (0) = 0 et pour k = 0, Bk,n (0) = = 1, donc OM (0) = OA0 d’où M (0) = A0 .
0
−−−−→ −−→
De même, pour k ∈ [[0; n − 1]], on a Bk,n (1) = 0 et pour k = n, Bk,n (1) = nn = 1, donc OM (1) = OAn d’où M (1) = An .


2. Le vecteur dérivé au point de paramètre t est


n n
d −−−−→ X −−→ X −−→
M ′ (t) = OM (t) = ′
Bk,n (t)OAk donc M ′ (0) = ′
Bk,n (0) OAk .
dt
k=0 k=0

Or, si k > 2, X 2 est en facteur dans le polynôme Bk,n (X), donc Bk,n
′ ′
(0) = 0. De plus, B0,n (X) = (1−X)n donc B0,n (0) = −n ,
n−1 ′
et B1,n (X) = nX(1 − X) donc B1,n (0) = n. Finalement,
−−→ −−→ −−−→
M ′ (0) = −nOA0 + nOA1 = nA0 A1 6= ~0 .
−−−→
La tangente à Γ en M (0) = A0 est la droite passant par A0 et dirigée par A0 A1 , c’est donc la droite (A0 A1 ).

4
y

b
3 A2

x=1
b
2
A1
b
M ( 12 )

1 Γ1

−1 A0 1 2 x

Γ2
2
3x −

b
−1 A3
x

y=
=
y

−2
Courbe Γ2 et tangentes

3. Décomposons P et Q dans la base Bk,n (X) 06k6n de Rn [X] (préliminaires, question 3), sous la forme
n
X n
X
P (X) = pk Bk,n (X) et Q(X) = qk Bk,n (X) ,
k=0 k=0
−−→
où p0 , . . . , pn et q0 , . . . , qn sont des réels. On définit les points A0 , . . . , An par ∀ k ∈ [[0; n]] , OAk = pk ~i + qk ~j. Alors,
n
! n
! n
−−−−→ X X X
~ ~ ~ ~ Bk,n (t) pk ~i + qk ~j

∀ t ∈ [0, 1] , OM (t) = P (t) i + Q(t) j = pk Bk,n (t) i + qk Bk,n (t) j =
n k=0 k=0 k=0
X −−→
= Bk,n (t)OAk ,
k=0

donc Λ est la courbe de Bézier associée aux points de contrôle A0 , . . . , An .

5
Partie IV – Une deuxième courbe de Bézier

1.(a) On remarque que C1 ne peut être ni égal à C0 = A0 , ni égal à C2 = A2 sans quoi la tangente à Γ1 en A0 ou en A1
serait la droite (A0 A1 ), ce qui n’est pas le cas.
La tangente à Γ3 en C0 est donc (C0 C1 ) et celle en C2 est (C2 C1 ). Comme ces deux tangentes sont (A0 A1 ) et (A2 A3 ), C1
est l’intersection de ces deux droites, qui ont pour équations x = y et x = 1. On en déduit que C1 a pour coordonnées (1, 1).

1.(b) Comme à la question II.1.(a), on a


 
x3 (t) 0 1 1 2t − t2
       
2 2 2
∀ t ∈ [0, 1] , y (t)
= (t − 2t + 1) 0 + (2t − 2t ) 1 + t −1
= 2 .
3 2t − 3t

2. On a x′3 (−t) = 2(1 − t) et y3′ (t) = 2 − 6t , d’où le tableau de variations

1
t 0 3 1
x′3 (t) + 0
1
5
x3 (t) 9
0
1
3
y3 (t)
0 −1
y3′ (t) + 0 −

Les tangentes aux points de paramètre t = 0 et t = 1 sont déjà connues (par construction), elles ont pour équations y = x
et x = 1 respectivement. La tangente au point (régulier) de paramètre t = 13 est horizontale.
On remarque aussi que y3 (t) − x3 (t) = −2t2 6 0 ainsi que x3 (t) − 1 = −(t − 1)2 6 0, donc Γ3 est en dessous (resp. à gauche)
de sa tangente en C0 (resp. en C2 ).

3. On complète la figure précédente :


y
x=1

C1
1 Γ1 b

1
M ( 13 )
b
3
Γ3

C0 5 1 2 x
9
x
=
y

b
−1 C2

6
Partie V – Une surface de révolution

1. Comme aux questions II.1.(a) et IV.1.(b),


! ! ! ! !
x4 (t) −3 −1 1 3
3 2 3 2 3 2 3
∀ t ∈ [0, 1] , y4 (t) = (−t + 3t − 3t + 1) 0 + (3t − 6t + 3t) 1 + (−3t + 3t ) 1 +t 0
z4 (t) 0 0 0 0
!
6t − 3
= 3t − 3t2 .
0

2. On a x′4 ( 31 ) = 6 ; y4′ ( 31 ) = 1 ; z4′ ( 31 ) = 0, donc un vecteur dirigeant la tangente à Γ4 au point de paramètre 13 est 6~i + ~j.
x −−−−−→
Un point P yz de l’espace est sur cette tangente si et seulement si M ( 31 )P ∧ (6~i + ~j) = ~0, ce qui donne un système
d’équations de cette tangente :
! ! ! (
x+1 6 0 y = 16 (x + 5) ,
y − 23 ∧ 1 = 0 ⇐⇒
z 0 0 z = 0.

x
3. Soit Σ la surface de révolution obtenue et P y un point de l’espace. On a
z
(
−−→
−−→ (
OP , ~i = OM , ~i x = 6t − 3
P ∈ Σ ⇐⇒ ∃ M ∈ Γ4 , ⇐⇒ ∃ t ∈ [0, 1] ,
OP = OM x2 + y 2 + z 2 = (6t − 3)2 + 9t2 (1 − t)2
( 
−3 6 x 6 3  −3 6 x 6 3
⇐⇒ x+3 2 3−x 2
⇐⇒  2
2 .
y2 + z 2 = 9  y 2 + z 2 = 9−x
 
6 6 12

D0

Σ D1

D2

Γ4
z=0

D3
x

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