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La Boite A Merveilles
La Boite A Merveilles
Touzani :
Résumé 3
Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux
comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite les locataires
de Dar chouafa : lalla kenza la voyante ( au rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa
femme Rahma et leur fille zineb (au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième
étage).Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets
qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une dispute entre
sa mère et Rahma.
En revenant du m'sid , le narrateur trouve sa mère souffrante.. Lalla Aicha son amie,
vient lui rendre visite et réussit à la convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la
fin de cette visite, sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué , le petit enfant ne va
pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout en évoquant l'origine de
ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son père.
Le narrateur raconte sa journée au Msid . le soir, remarquant que Fatima Bziouiya
s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en
achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la
disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la retrouver à la maison des
Idrissides. Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un repas pour les
mendiants. Toutes les voisines y participent de bon cœur.
Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent visite à lalla
Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins
.Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé
Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son mari. Celui-
ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui
racontait des histoires.
Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses projets pour Achoura. A la maison,
Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter les malheurs de Lalla Aicha à Fatima,
puis à Rahma leur faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate
le souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant
fait un cauchemar la nuit.
Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le travail et forme
des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef des frotteurs .Le matin suivant,
il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez
lui, sidi Mohamed se dispute avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de
faim,, le petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte ensuite
l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée aux voisines par
Rahma.
la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi Mohamed une
trompette. Il participe au Msid aux préparatifs de la fête. Le lendemain , il
accompagne son père chez le coiffeur où il écoute sans interêt les conversations
des adultes.
Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs avant
d'aller au m'sid célébrer cette journée exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha
vient rendre visite à la famille du narrateur.
Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les premiers jours de
chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises. Un jour, le père du narrateur décide
d'emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets .
Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des
bijoutiers mais le père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un
courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus ces bracelets, elle pense qu'ils
portent malheur. La mère raconte à lalla Aicha la mésaventure du souk. Sidi
Mohamed tombe malade.
Le père a perdu tout son capital. Il décide de vendre les bracelets et d'aller travailler
aux environ de Fès. Sidi Mohamed souffre toujours de fièvre. Le départ du père est
véu comme un grand drame . Un jour, la mère rend visite à son amie Lalla Aicha qui
lui propose d'aller consulter un devin : Si elArafi .
le narrateur évoque le souvenir du voyant Si Elarafi. Lalla Zoubida rentre chez elle
tout en gardant le secret de la visite... elle décide de garder son enfant à la maison
et de l'emmener chaque semaine faire la visite d'un marabout.
Un matin elle reçoit la visite d'un envoyé de son mari. Lalla Aicha vient prie son amie
de lui rendre visite le lendemain parce qu'elle a des choses à lui raconter.
Chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui raconte
son rôle dans le mariage de Si Larbi avec la fille du coiffeur et les problèmes du
nouveau couple..
Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son père. Sidi Mohamed
raconte à son père les événements passés pendant son absence. Le père du
narrateur apprend que M.Larbi s'est séparé avec sa jeune épouse.. Sidi Mohamed,
toujours aussi solitaire qu'au début et aussi rêveur, sort sa boite à merveilles et se
laisse bercer par ses rêves...
Chapitre (1):
Chapitre (2):
Chapitre (3):
Chapitre (4):
Chapitre (5):
Chapitre (6):
Chapitre (7) :
Chapitre (8):
Chapitre (9):
Chapitre (10):
Chapitre (11):
Auteur inconnu
L’hiver
Chapitre I:
-Dar Chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la
solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines :
l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il
côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A
travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre
la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite
commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison
porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on
assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma,
sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une
seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant
lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de
Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six
ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des
femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel
et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle
spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine
Rahma.
Chapitre II
Chapitre III:
Le printemps
Chapitre IV:
Chapitre V :
L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze
jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la
journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de
son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar,
le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques.
Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les
événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
Chapitre VI :
Préparatifs de la fête.
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent
des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande
eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il
fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise
et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir
les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des
mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus
jeune que lui.
Chapitre VII :
La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont
toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une
trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement
sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les
enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant
accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et
ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par
l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du
barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison
baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est
habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel.
Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller
rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père
l’emmène en ville.
A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le
reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle,
l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver
ses vieux vêtements.
L’été.
Chapitre VIII :
Chapitre IX :
Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et
jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il
quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte
économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la
maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la
maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur,
décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
Chapitre X :
Superstitions.
Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux
femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde
l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait
oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un
saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de
la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi
Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il
semble que son mari reprend le chemin de la maison.
Chapitre XI :
Chapitre XII :
Fin.
NB/
Fiche de lecture:
Genre: Roman
Date de parution:1954
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Schéma narratif :
-Etat initial :
-Elément perturbateur :
Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital :
l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
-Péripéties :
-Dénouement :
Le retour du père.
-Situation initiale :
Je :
C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi
Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien
qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine
montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des
objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :
Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des
anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête
dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor,
un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre
à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-
gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.
Lalla Zoubida :
la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du
prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux
reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse
et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se
comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem :
le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec
sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de
kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des
tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un
homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
La chouaffa :
Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante
kanza.
Dris El Aouad :
C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée
de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :
Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal
est jardinier.
Abdelleh :
Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il
a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :
Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les
versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand
maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui
habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :
Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester
digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil
de lalla Zoubida.
Driss le teigneux :
Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les
canettes et faisait les commissions.
L'équilibre initial coïncide dans la Boîte à merveilles avec une prise de conscience
d'une carence, d'un manque (…moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en
sens tout le poids) et se transforme en rupture.
Les outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se
succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages. L’abondance de
l’imparfait est justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de
couleurs, de parfums et de tendresse, la perception de l’enfant l’entraîne dans le
monde du merveilleux et de la magie.
L’ESPACE
Fonction
Organisation
On peut facilement constater des oppositions symboliques et fondamentales,
souvent binaires.( clos / ouvert …sombre / éclairé…espace réel /rêvé). Ceci permet
une mise en place de l’ambiance du secret, de l’étrange, et du mystère imprégnant
le récit dès son ouverture de l’ambiance des contes merveilleux.
Représentation
La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et
revient s’asseoir sur le pas de la maison »
LE TEMPS
Comme dans les contes de fée, le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère,
l’âge du personnage principal : six ans.
L’enfant - narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de son
père chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une
logique arithmétique. Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les
mois des saisons et les saisons l’année.
Une journée ordinaire est marquée par le réveil, le msid, les jeux, les conversations
des voisines, et le retour du père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus
des activités habituelles (Lundi, jour de lessive, mardi, journée particulièrement
redoutée au msid.). Un événement exceptionnel comme un retour précipité du père
à la maison ou la visite d’un étranger constituera un repère. Ainsi, l’Achoura, fête
qui va bouleverser le train train quotidien de l’enfant, les différentes visites de
Lalla Aicha, le départ du père vont permettre de construire une suite justifiant un
déroulement chronologique. Les indicateurs de temps renforceront cette
chronologie par le marquage des saisons (L’hiver / 3 chapitres, le printemps / 4
chapitres et l’été / 5chapitres). On peut alors aisément estimer la durée du récit à
trois saisons et avancer que le narrateur enfant approche de ses sept ans à la fin du
roman.
Le nœud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.
Le "happy-end ":
L'ethnographie:
Le regard de l'enfant:
Tant donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel
et bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le
bain maure". Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui
guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières (description des corps
des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses
grises…
Le pacte autobiographique:
Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui
communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
« J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres
événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer
ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6
1- Propice de la mémorisation.
2- Autobiographie sincère.
3- Pérennité aspirée.
- Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
(l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…).
Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!
Entre d’autres donc la liste est très longue...J’ai choisi aussi, de chaque pays un
representant pour parler sur eux et alors sont ils...
À six ans j’étais seul, peut-être malhereux, mais je n’avais aucun point de rèpere
qui me permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur.
Je n’étais ni heureux, ni malhereux. J’étais un enfant seul. Cela je le savais. Point
farouche de nature, j’ébauchai de timides amitiés avec les bambins de l’école
coranique, mais leur durée fut brève (...) Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais
connaître. (...) Mon père me parlait du paradis. Mais pour y renaître, il fallait
d’abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un grand péché qui
interdisait l’accès à ce royaume. Alors je n’avais qu’une solution : attendre !
Attendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître au bord du
fleuve Salsabil.(...) J’ai six ans, l’anné prochaine j’en aura sept et puis huit, neuf
et dix. À dix ans on est presque un homme.
Il est né à Constantine, ville tel où il était familiarisé três tôt avec des
traditions populaires du Magreb e de quelle il été familiarisé avec les traditions
populaires du Maghreb et de quelle il adquerait le sens d’appartenance tribale. Il
a fait l’école coranique et puis l’école française obligé par son père, et là il a
commencé a decrouvir les vertus libératrices de l’esprit critique. A partir de as
jeunesse jusqu’à as mort, Kateb Yacine été fiér de leurs pensées et as ideologie,
été toute as vie revolte contre la colonisation, et été aussi eduqué pour être
contre l’étouffement bureaucratique, contre les nouvelles oppressions suscitées
pas l’Algérie nouvelle. Il a écrit des poèmes, romans et aussi du théâtre. Dentre
leurs oeuvres, “Dans la gueule du loup”
une unité de son fameux “Polygone Étoilé” est sans doute la plus importante. Je
vous presente là un extrait de cette célèbre composition où l’auteur décrit sa
biographie en montrent sa relation avec la langue française.
Né à Tunis en 1951, est universitaire. Il n’y a pas beaucoup des infos sur lui, mais
le peu que jai pu trouver est que avec sa poèsie vien marqué l’émergence d’une
nouvelle génération d’écrivains maghrébins, dont la langue française est
dédramatisée, plus ludique que douluoreuse. Il a écrit « Je n’est pas un autre »
une allusion que fait titre à une formule célèbre de Rimbaud, cette perle nous
invite à ne pas prendre trop au sérieux ce court poème.
Selon des critiques peu cléments, l’auteur de La Boite à Merveilles, ne pourra pas
s’affranchir de l’héritage exotique et pittoresque de ses maîtres .Il adoptera un style
et une technique d’écriture qui laissent entendre que ses œuvres sont destinées à un
lectorat étranger plutôt que marocain. Certains ont vu dans l’œuvre de Sefrioui, en
plus du caractère "ethnographique", une absence d’engagement contre l’occupant
français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le
lecteur de son roman est plongé dans une sorte d’"autofiction" où la réalité se meut
avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui
permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent
le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque et la présence de mots
arabes traduits en bas de page ou commentés dans le contexte, dont la visée
implique un lecteur étranger à la culture marocaine. » (Gontard, op.cit.) En plus de
ces deux caractéristiques, des critiques vont jusqu’à percevoir chez Sefrioui une
certaine aliénation . Mais des spécialistes de la littérature marocaine d’expression
française, moins virulents, estiment au contraire que l’absence manifeste du colon
dans le récit est une façon biaisée d’ignorer "cet Autre" et "avec beaucoup de
mépris". Ils n’hésiteront pas, dans un effort de réhabilitation de Sefrioui, à dire que
l’intégration, par ce dernier, de "l’oralité" et des "expressions culturelles
populaires" ou de " la vision soufie de l’existence" dans ses romans est une
méthode savante de combattre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme de l’européen
colonisateur, qui considérait ces formes d’expression comme du "folklore" ou
comme de la "sous culture. " (Vous trouverez en annexe trois extraits développant
ces points de vue sur les écrits de Sefrioui)
2.2- Biographie de l’auteur, pour quelles traces dans son œuvre ? Écrivain
marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le
parcours de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le
protectorat : l’école coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que
celui-ci n’accède aux écoles du colon (dites écoles de fils de notables ou
d’indigènes). Dans ce genre d’établissement, il aura comme professeur l’un des
auteurs français progressistes, François Bonjean, qui lui préface son premier livre
et le sollicite plus tard pour écrire la préface d’une réédition marocaine d’un de ses
ouvrages en 1968. Il signe son nom, en 1949, en recevant le grand prix littéraire du
Maroc pour son premier livre " Le Chapelet d’Ambre". Mais auparavant, il aura
fait ses preuves de journaliste dans l’organe « l’action du peuple », avant d’être
nommé conservateur au musée d’« Al Batha », qu’il va fonder à Fès. Il accèdera
par la suite à quelques hauts postes administratifs :
1- Le synopsis de l’oeuvre
Ce synopsis contient les faits et événements majeurs de chacun des douze chapitres
ainsi que leurs circonstances :
aller voir un fqih dont les talismans et les gris-gris étaient réputés efficaces pour
guérir tout type de ||||| | était fatigué de sa seconde épouse, qu’il voulait retourner
dans son premier foyer, mais qu’il n’avait pas le courage nécessaire pour cela.
Salama ajouta que tout allait rentrer dans l’ordre parce que cet époux ingrat ne
trouverait jamais d’épouse meilleure que sa première femme. Pendant que Salama
mettait les deux femmes au courant des derniers événements, Zhor, une voisine de
Lalla Aïcha, vint demander un peu de menthe ; mais en vérité, elle était venue pour
participer à la diatribe contre la seconde femme du babouchier. D’après les propos
de ces femmes, toute la famille du coiffeur était maudite et indigne de Moulay
Larbi. Les agissements de la fille du barbier montraient le caractère insolent de
cette famille et des jeunes filles de l’époque. Impressionné par la singularité et la
délicatesse de Salama, qui lui offrit des gâteaux et prit sa défense contre une
locataire acariâtre, et séduit par la fraîcheur et l’éclat de jeunesse de la voisine
Zhor, qu’il souhaita voir assise à ses côtés, l’enfant se laissa entraîner par sa
rêverie et oublia qu’il tenait un verre plein à la main.
Chapitre 12 (p179 à la fin) Ce matin, la maison se réveilla sur chant de Kanza la
voyante qui entonnait un air vite repris par Rahma et les autres voisines. Elles
chantaient la beauté de la Femme. Emporté par ce concert, le narrateur se mit à
composer des vers en hommage à une beauté incarnée de son point de vue par la
jeune Zhor vue chez Lalla Aicha. Malheureusement, ses rêveries furent
interrompues par l’arrivée de son condisciple Allal Yakoubi, envoyé par le fqih
s’enquérir de ses nouvelles. Toute la maison dut se taire lorsque Zineb vint
annoncer le retour de Maâlem Abdeslem. Surprise, Zoubida, sa femme, resta "les
bras ballants" au milieu de la pièce car elle ne croyait pas ses yeux, "elle nageait
dans la joie au point de perdre l’usage de la langue."p183 Le voisin Driss ElAouad,
venu saluer son voisin et invité par lui à partager le thé, fit part à la famille du
divorce de Moulay Larbi d’avec la fille du coiffeur, ce que Maâlem Abdeslem
approuva comme un geste de bon sens. Quant à Sidi Mohammed, après avoir servi
fièrement le grand et lourd plateau de thé, tout en appréciant l’estime partagée
entre les deux voisins et amis, il se retrouva seul ; mais cette fois, il se refusa à se
laisser envahir par le pénible sentiment de solitude et alla chercher dans sa boîte à
merveilles la compagnie de ses amis à lui.