Vous êtes sur la page 1sur 52

LES FICHES OUTILS

DE LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
(Repères)

"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je
dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous comprenez ... il y a dix
possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand
même ... " Bernard Werber (Encyclopédie du savoir relatif et absolu)

Intervenante : Françoise ADAM

-1-
LES FICHES OUTILS
DE LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE

FICHE 1 - LES APPORTS DE LA PNL (PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE)


FICHE 2 - L’ARBRE DE LA PERSONNALITE
FICHE 3 - LE SCHEMA DE LA COMMUNICATION
FICHE 4 - LA PRATIQUE DE L’ÉCOUTE ACTIVE
FICHE 5 - QUESTIONNER
FICHE 6 - REFORMULER
FICHE 7 - ÊTRE CLAIR
FICHE 8 - QUE RETENONS-NOUS ?
FICHE 9 - STRUCTURER SON DISCOURS
FICHE 10 - CONDUIRE UN ENTRETIEN
FICHE 11 - FORMULER UN OBJECTIF
FICHE 12 - LE D. E. S. C. (FORMULER UN REPROCHE. OBTENIR UN CHANGEMENT)
FICHE 13 - ÊTRE OBJECTIF
FICHE 14 - ARGUMENTER
FICHE 15 - CONVAINCRE - INFLUENCER
FICHE 16 - CONFRONTER. RECHERCHER UN COMPROMIS
FICHE 17 - LA PROCEDURE DE REUNION
FICHE 18- LE COMPTE RENDU DE REUNION
FICHE 19 - LES BESOINS HUMAINS
FICHE 20 - RÉAGIR POSITIVEMENT
FICHE 21 - LE MODELE DE MAC LEAN
FICHE 22 - LES PREFERENCES CORTICALES DE HERMANN
FICHE 23 – ETRE ASSERTIF
FICHE 24 – LES MECANISMES DE DEFENSE DU MOI
FICHE 25 – NOTIONS D’ANALYSE TRANSACTIONNELLE

-2-
FICHE 1
LES APPORTS DE LA PNL
(PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE)

La pensée se construit différemment selon


LES SYSTEMES PSYCHOSENSORIELS :
LES VISUELS
LES AUDITIFS
LES KINESTHESIQUES

-3-
LE VOCABULAIRE SELON
LES SYSTÈMES PSYCHOSENSORIELS

Exemples de mots à base sensorielle :

VISUEL AUDITIF KINESTHESIQUE


Voir, regarder Entendre, parler Sentir, toucher
Montrer, perspective Dire, écouter Etre en contact avec
Image Questionner, dialoguer Connecté, relaxé
Clair, clarifier Accord, désaccord Concret, pression
Brillant, coloré Rythme, mélodieux Sensitif, tendre
Visualiser, éclairer Musical Solide, ferme, coincé
Vague, flou, net Harmonieux Mou, blessé, lié
Brumeux, une scène Tonalité, discordant Chaleureux, froid
Horizon, flash Symphonie, cacophonie Tension, dur, excité
Photographique Crier, hurler Chargé, déchargé

LES TRIS COGNITIFS


Lors d’une opération de communication, nous opérons naturellement des tris
selon les critères ci-dessous :

ACTION
INFORMATION
LIEU
PERSONNE
CHOSE

-4-
POINTS FORTS POINTS FAIBLES BESOINS

Visuels

Auditifs

Kinesthésiques

-5-
FICHE 2
L’ARBRE DE LA PERSONNALITE
(Notre système de croyances se construit
par une succession d’expérimentations/généralisations)

-6-
FICHE 3
LE SCHEMA DE LA COMMUNICATION

!
?

E Freins Freins
R
MESSAGE / CANAL

RETROACTION / FEED BACK

COMMUNIQUER est un PROCESSUS EN BOUCLE. Il s’agit de faire passer un


message entre un émetteur et un récepteur, chacun étant tour à tour émetteur et
récepteur, et D’OBTENIR UN RETOUR. Sans ce retour, vous n’avez fait qu’émettre.

Chaque personne possède son propre système de référence. (Vision du monde).


Ses valeurs, ses croyances, ses représentations.

E = Emetteur
R = Récepteur

Les 2 fonctions ne peuvent se vivre simultanément, mais successivement.

-7-
Il existe toujours des distorsions qu’il est vain de vouloir maîtriser :

 D’ordre psychologique : freins, timidité, agressivité, etc.. Méconnaissance des


problèmes mutuels, attitudes subjectives d’antipathie ou de sympathie,
absence du récepteur à recevoir le message,

 D’ordre sociologique : préjugés, opinions, langages différents selon le milieu


socio-économique,

 D’ordre organisationnel : conditions différentes de l’émetteur et du récepteur


dans l’organisation, situation hiérarchique, niveau d’information différent,
compétences différentes, etc…

 Dues au canal de communication : mauvais choix du canal, du moment, du


lieu de la transmission,

 Dues à la forme du message : mal rédigé, mal adapté au récepteur, pas clair,
etc…

-8-
FICHE 4
LA PRATIQUE DE L’ÉCOUTE ACTIVE

Repères

L’écoute active est une technique qui consiste à écouter, en posant des
questions et en manifestant qu’on écoute.

Comment procéder ?

ECOUTER – SE TAIRE
MANIFESTER QU’ON ECOUTE
LAISSER L’AUTRE S’EXPRIMER TOTALEMENT

POSER DES QUESTIONS

REFORMULER

OBTENIR LA CONFIRMATION QU’ON A COMPRIS


« OUI VOILÀ , c’est CELA »

-9-
FICHE 5
QUESTIONNER
Repères

Les questions induisent les réponses : il faut poser les bonnes questions pour obtenir
les bonnes réponses.

Les questions ouvertes

Elles créent le dialogue, incitent à s’exprimer librement : Quel est votre projet ?
Que recherchez-vous ? Que souhaitez-vous ? Que voulez-vous changer ? A l’issue
de l’action, comment voyez-vous la situation ? Qu’est-ce qui aura changé ? De
quoi s’agit-il ? Parlez-moi de… Expliquez-moi… Dites-moi… Je vous écoute…
Qu’en pensez-vous ?

Elles permettent d’obtenir de l’information : QQQQCOP : qui ? Quoi ? Quand ?


Combien ? Où ? Pourquoi ?

Eviter le « pourquoi » trop brutal qui risque d’être pris pour une demande de
justification, préférez plutôt « pour quelles raisons » – « de quelle façon » – « de
quelle manière » … qui centrent le questionnement sur les faits et non sur les
personnes.

Les questions fermées

Utiles et précises, elles servent à obtenir de l’information ou à vérifier quelque


chose. Elles ferment le dialogue et doivent être précédées par les questions
ouvertes.

Alternatives (2 réponses possibles) : Est-ce vous qui vous occupez de … (réponse


oui ou non).
Préférez-vous début ou fin de semaine ?

Choix multiples (plusieurs choix possibles prédéfinis) : vous livrez lundi, mercredi ou
vendredi ?

Informatives : (idem questions ouvertes mais provoquent 1 seul type de réponse) :


qui est le responsable du service qualité ?

Les questions relais

Elles permettent d’approfondir et de relancer la conversation.


Je n’y crois pas vraiment… Que voulez-vous dire ? En quel sens ? Sur quel plan ?
Ils ont perdu une bonne occasion … Ah bon ? Ah oui ? Vraiment ? C’est-à-dire ?

Les questions miroirs

Elles servent à entrer dans la logique de l’autre en l’amenant à exprimer son point
de vue. Elles renvoient l’autre à son propre discours. Le résultat n’est pas celui que
j’attendais… Pas celui que vous attendiez ?

- 10 -
FICHE 6
REFORMULER

Repères

La reformulation est l’outil qui sert à tout.

Reformuler permet à l’émetteur :

 de comprendre l’autre,
 de savoir si son message a été reçu et compris,
 de faire le tri dans ses idées avant d’argumenter,
 de gagner du temps,
 de gérer son stress et son agressivité,
 de faire comprendre poliment à l’autre qu’on n’a pas compris ce qu’il dit,
 de mémoriser,

Cela permet au récepteur :

 de percevoir qu’on est à son écoute,


 de vérifier qu’il a été compris,
 de calmer son éventuelle colère,
 de se sentir en confiance,
 de s’apercevoir qu’il s’est mal exprimé,
 de donner plus d’information,
 etc…

On reformule

 des faits,
 des idées,
 des sentiments.

L’autre doit percevoir que l’on cherche à le comprendre.


Cela s’exprime par des expressions telles que :

 Vous voulez dire que…


 Vous pensez que…
 Selon vous…
 D’après vous…
 Si j’ai bien compris, vous dites que…

ON NE REFORMULE JAMAIS ASSEZ. USEZ, ABUSEZ,


Entraînez-vous !

- 11 -
FICHE 7
ÊTRE CLAIR
(FAIRE PASSER UN MESSAGE)

Repères

Ce n’est pas ce que l’on dit qui est important. C’est ce que l’autre comprend.

ETRE CLAIR, C’EST :

 S’exprimer clairement : faire des phrases courtes, comprenant un sujet + un verbe +


des compléments.

 Être précis : donner des détails : où, quand, comment, pourquoi, combien, etc…

 Complet : Prendre soin de développer complètement sa pensée pour que l’on nous
comprenne.

 Être concis. Parler d’une chose à la fois. Ne pas se laisser emporter par son propre
discours. (Maîtriser les associations d’idées).

 Structurer son discours : présenter sa pensée de manière logique. (Utiliser des plans).
(Voir plus loin).

C’est aussi articuler, parler suffisamment fort, pas trop vite (la vitesse d’émission de la
parole est d’environ 120 mots/mn. La vitesse de réception d’environ 80
mots/mn). Respirer à chaque étape.

- 12 -
FICHE 8
QUE RETENONS-NOUS ?

Nous retenons
10 % de ce que nous lisons ou entendons,
20 % de ce que nous entendons,
30 % de ce que nous voyons,
50 % de ce que nous voyons et écoutons en même temps,
80 % de ce que nous disons,
90 % de ce que nous disons en le faisant,
100% de ce que nous disons en le faisant avec correction des erreurs.

La vitesse d’émission (120 mots/mn environ) est plus importante


que la vitesse de réception. (80 mots/mn environ)

Super !
Génial ! Bof…
Message……
Chouette !

Entre ce que je pense et ce que je dis,


Entre ce que je dis et ce que tu entends,
Entre ce que tu entends et ce que tu
comprends,
Entre ce que tu comprends et ce que tu
ressens,

Il existe mille et une raisons de ne pas se


comprendre…

- 13 -
FICHE 9
STRUCTURER SON DISCOURS

Repères

C’est à travers l’organisation de notre discours que l’interlocuteur perçoit la structure de


notre pensée. Il comprend notre logique et peut nous faire confiance. Il nous suit… ou ne
nous suit pas.

LES PLANS LES PLUS COURANTS

Chronologiques : on restitue les évènements dans l’ordre où ils se sont produits.


Ex : le constat d’accident.

Par thèmes, par rubriques :


Ex : exposé sur un nouveau matériau. On présentera successivement les fonctionnalités,
les performances, les coûts, les avantages, les limites, etc…

Du général au particulier :
Ex : la visite d’entreprise.

LES PLANS POUR CONVAINCRE

Pour convaincre il faut démontrer, prouver ce qu’on avance. Souvent, les chiffres parlent
d’eux-mêmes.

L’utilisation de la méthodologie de résolution de problèmes (MRP) permet d’y parvenir :

 Recherche des faits : objectifs, incontestables, mesurés.


 Expression des problématiques et des enjeux. Recherche de cohérence et de
vraisemblance.
 Recherche des causes : utilisation des 5 M : méthodes, matériels, matière, main-
d’œuvre, milieu.
 Recherche de solutions : incontestables. La solution doit faire disparaître le problème.

- 14 -
FICHE 10
CONDUIRE UN ENTRETIEN

Repères

Avant : Préparer l’entretien. (Objectifs. Contenu. Durée)

Pendant :
Présenter l’entretien

Présenter le but et les modalités d’un entretien permet de clarifier les choses, de mettre à
l’aise, d’installer la confiance, de donner de vous une image professionnelle.

Comment procéder ?

 Présenter l’objectif général de l’entretien.

Ex. pour un entretien annuel.


« Bonjour, Untel. Nous sommes réunis pour notre entretien annuel. Vous savez qu’il s’agit
d’un bilan, d’un moment au cours duquel nous abordons très franchement toutes les
questions liées à votre activité… »

 Présenter éventuellement les objectifs, les étapes intermédiaires et les durées :


« …Je vous propose de procéder ainsi :

 Dans une première partie, vous présenterez votre bilan de l’année écoulée. Vous
exposerez ce qui vous a semblé positif puis ce qui a été plus difficile, voire négatif,
ce que vous aimeriez faire évoluer. Ensuite je ferai de même de mon côté.
 Au cours de la deuxième partie de l’entretien nous envisagerons comment
aborder l’année prochaine, quels objectifs nous fixer.
 En troisième partie d’entretien, nous parlerons de vos souhaits professionnels à
moyen terme et de vos souhaits de formation.
 Je prévois environ une heure à une heure trente d’échanges, mais nous
prendrons le temps nécessaire quel qu’il soit… »

 Dire à l’autre ce qu’on attend de lui.


« Je souhaite que vous parliez très librement pour que je puisse bien vous
comprendre. »

 Obtenir son accord.


« Cela vous convient –il ? »

A chaque étape de l’entretien : reformuler ce qui vient d’être dit.

A la fin de l’entretien : Conclure en rappelant les différentes décisions prises. Proposer un


plan d’action assorti de modalités et de délais. Prévoir éventuellement la date du
prochain entretien.

Remercier son interlocuteur avant de saluer et de se sépare

- 15 -
FICHE 11
FORMULER UN OBJECTIF

Repères

 Un objectif est un but à atteindre, exprimé en termes d’action évaluables,


mesurables ou observables, assorti de moyens, de modalités et de délais.

 Formuler en termes d’objectifs permet de s’impliquer dans l’action. C’est le plan


d’action : qui fait quoi, quand et comment.

EXEMPLE :

J’ai des problèmes d’organisation.

Mon premier objectif est de réaliser un état des lieux : je vais effectuer le relevé de
mes activités tous les soirs pendant une quinzaine de jours sur mon agenda après
quoi je conduirai une analyse et établirai un plan d’action.

16
FICHE 12
LE D. E. S. C.
FORMULER UN REPROCHE.
OBTENIR UN CHANGEMENT
Repères

Il est très important d’exprimer ses sentiments négatifs tout en préservant la relation. Le DESC
permet aussi de faire des observations, formuler des reproches, obtenir un changement de
comportement. Faites-le toujours en aparté, jamais en public.

Comment procéder ? Distinguer 4 phases. Exemple avec un employé toujours en retard.

D comme décrire Décrivez ici les faits. Soyez objectif(ve). Décrivez ce


que vous observez de la façon la plus claire possible.

«Untel, je voulais vous parler de vos retards : lundi, vous êtes arrivé à 7 h 15, mardi, à 7 h 10,
mercredi à 7 h, jeudi à 7 h 30, aujourd’hui à 7 h 20. Votre service commence à 7 h»

E comme exprimer Exprimez ce que vous ressentez. Soyez subjectif,


personnel. Exprimez vos sentiments. Dites je…

«Pour moi, les retards sont inacceptables et très perturbateurs : je dois organiser le travail de
l’équipe, faire préparer les commandes et charger les camions pour les livraisons. S’il
manque quelqu’un au début du service, cela m’oblige à modifier les plannings pour
recommencer éventuellement quelques minutes après. Cela perturbe le également le
travail de l’équipe qui ne sait comment se comporter : attendre ou commencer. En fait cela
m’énerve profondément ! Je trouve cela inacceptable. »

S comme suggérer Demandez maintenant un nouveau comportement.


Soyez clair(e). Décrivez-le complètement et précisément.
Soyez de nouveau contrôlé(e) et objectif(ve).

« Je vous demande d’être à l’heure désormais. »

C comme convaincre
« Vendez » maintenant votre idée. Intéressez l’autre à
l’élaboration d’une solution nouvelle. Indiquez les
conséquences possibles qui découleront de cet entretien.

Si non, positivez.

« Ainsi, nous pourrons compter sur vous et vous ferez vraiment partie de l’équipe ».

17
FICHE 13
ÊTRE OBJECTIF

Repères

Les opinions, les sentiments sont subjectifs et contestables, sources de conflits de


valeurs. Les faits sont objectifs et incontestables.

Les faits sont mesurables, évaluables ou observables.

 Mesurables : en unités de mesure (système métrique).

 Évaluables : la précision est moins bonne. On évalue un niveau de maîtrise selon


3 niveaux par exemple : bon, moyen, à améliorer. Points forts, points à améliorer.

 Observables : on constate, on observe. Ex : les réclamations ont cessé. On


constate qu’il fait moins chaud dans l’atelier.

Chaque fois que possible, cherchez à mesurer les faits plutôt que de les évaluer ou
les observer. (Trouvez des indicateurs).

18
19
FICHE 14
ARGUMENTER

Repères

 Il est normal et sain de vouloir influencer.

 Pour convaincre, il faut argumenter. Argumenter, c’est répondre à une objection


vraie.

 Les vraies objections ne sont pas toujours exprimées, et pas toujours clairement.

LES VRAIES ET LES FAUSSES OBJECTIONS

Il est nécessaire de distinguer les fausses objections (qui sont des fuites). Elles
s’expriment sous la forme de généralisations : « on », « tout le monde », « tous »,
« toujours » « jamais », sont des termes collectifs, généraux, qui dissimulent la difficulté
à dire « je » et à affronter le conflit.

Ex : « Nous devons accepter d’établir un planning pour choisir les jours congés. »
« ho ! Personne ne voudra ! »
« Personne ? »

Les fuites doivent être traitées par la mise en confiance et le questionnement.

Les vraies objections doivent être entendues et reformulées car elles peuvent
permettre une compréhension ou une vision de la situation nouvelle et constructive.

(Voir aussi FICHE 8 : Les plans pour convaincre)

20
FICHE 15
CONVAINCRE - INFLUENCER

Repères

On ne gagne que si l’on s’y prépare.


Avant de se confronter aux arguments d’autrui, il convient de préparer l’entretien.

Fiche de préparation

Ce que je veux dire Les objections de l’autre Mes arguments :


Prouver ce que
j’avance

FICHE 16
CONFRONTER
21
RECHERCHER UN COMPROMIS

Repères

Il est souvent meilleur pour les parties, de rechercher un compromis avec l’autre
(relation gagnant/gagnant) plutôt que de chercher à gagner sur l’autre (relation
dominant/dominé).

Comment procéder ?
Exemple à propos d’un travail mal fait…

« J’ai trouvé plusieurs erreurs importantes dans votre étude… »


« J’en ai été très contrarié parce que… »

MESSAGE « JE »
DESC
« Vous pensez que je
« Vous étiez si pressé
ne vous ai pas laissé
assez de temps pour de l’avoir que je n’ai
pas eu le temps de
vérifier vos calculs ? »
vérifier ..».
ECOUTE ACTIVE
« Vous avez besoin
de plus de temps « Oui, voilà, c’est
pour pouvoir cela. »
vérifier vos
calculs ? »

MON SON
BESOIN BESOIN

« J’ai besoin que les


données soient exactes pour
présenter le rapport au
Conseil ».

« Que décide-t-on ? » RECHERCHE DE SOLUTION


+ SILENCE

« Nous sommes bien


d’accord ?.. » CONTRAT CLAIR

22
FICHE 17
LA PROCEDURE DE REUNION

23
24
FICHE 18
LE COMPTE RENDU DE REUNION

LA TRACABILITE DES TRAVAUX DU GROUPE

L’objectif du compte rendu est de conserver une trace de ce qui s’est passé
pendant la réunion pour informer les absents et suivre les actions décidées.

Les comptes rendus doivent figurer dans un endroit accessible à tous, de préférence
sur l’intranet et être formalisés sur un même modèle et enregistrés à la fois par dates
et par thème.

Le compte rendu pourra prendre une forme ou une autre mais devra toujours
renseigner les questions ci-dessus.

S’il est diffusé à différentes personnes, on y ajoutera les noms de ces personnes. Voir
l’exemple ci-dessous.

THEME LA REUNION : date :


Participants :
Destinataires du CR :
ORDRE DU JOUR :
Rédacteur (trice) :

LE SUIVI DES DECISIONS PRISES : LE PLAN D’ACTION

Les décisions prises pour être mises en œuvre ont besoin d’être suivies. C’est le plan
d’action qui doit figurer au compte rendu, sous cette forme ou sous une autre.

LE PLAN D’ACTION

QUI ? QUOI ? LES MODALITES ?


DELAI ? BESOINS ?
(Les (Les RESULTATS (Où ?
(Le planning) (Moyen/ressources)
acteurs) actions) ATTENDUS Comment)

FICHE 19
25
LES BESOINS HUMAINS
LISTE DE BESOINS
D’après THOMAS D’ASSEMBOURG « Cessez d’être gentil, soyez vrai ». (La
communication non violente). Bien communiquer avec l’autre, c’est d’abord être
en sécurité en soi-même.

SURVIE
Abri. Air. Eau. Mouvements, exercices. Nourriture. Repos, permanence. Sécurité,
protection.
NOURRITURE (au sens large)
Affection. Chaleur. Confort. Douceur. Relaxation, détente, plaisir, loisirs. Sensibilité.
Soins, attentions, présence. Tendresse. Toucher.
EXPRESSION DE SOI
Accomplissement, réalisation. Action. Apprendre. Créativité. Croissance,
évolution, actualisation, développement, guérison. Générer, être la cause,
Maîtrise.
AUTONOMIE
Affirmation de soi. Appropriation de son pouvoir. Choix, (décider par soi-
même). Indépendance. Liberté. Solitude, calme, tranquillité, temps/espace
pour soi.
INTÉGRITÉ
Authenticité, honnêteté. But, direction, savoir où aller. Connaissance de soi.
Déterminer ses valeurs, rêves, visions. Équilibre. Estime de soi. Respect de soi.
Rythme, temps d'intégration. Sens de sa propre valeur, de sa place.
D'ORDRE MENTAL
Clarté, compréhension (par la réflexion, l'analyse, le discernement,
l'expérience). Cohérence, adéquation, Concision. Conscience. Exploration,
découverte. Informations. Connaissances. Précision. Simplicité. Stimulation.
D'ORDRE SOCIAL
Acceptation. Amitié. Amour. Affection. Appartenance. Appréciation.
Communication. Compagnie Concertation. Confiance. Connexion. Contact.
Donner, servir, contribuer. Écoute, compréhension, empathie Équité, justice.
Expression. Honnêteté, transparence, Interdépendance. Intimité. Partage,
échange, coopération. Présence. Proximité. Recevoir. Reconnaissance
(résonance, écho, feed-back). Respect, considération. Sécurité (fiabilité,
compter sur, confidentialité, discrétion, stabilité, fidélité, permanence,
continuité, structures, repères, etc.) Soutien, assistance, aide, réconfort.
Tolérance, accueil de la différence, ouverture.
D’ORDRE SPIRITUEL
Amour. Beauté, sens esthétique. Confiance, lâcher-prise. Espoir. Être. Finalité.
Harmonie. Inspiration. Joie. Ordre. Paix. Sacré. Sérénité. Silence. Transcendance.
CÉLÉBRATION DE LA VIE (accueil de la vie dans ses étapes et ses différents
aspects)
Communion. Deuil, perte. Fête. Goût d'expérimenter l'intensité de la vie en soi.
Humour. Jeu. Naissance. Rendre grâce.

26
27
FICHE 20
RÉAGIR POSITIVEMENT

Attitude mentale négative ou positive ?

L'Attitude mentale négative

• Agresse gratuitement
• Se défend maladroitement
• Manipule
• Ferme les possibilités de solution
• S'attaque aux personnes
• Evite de faire face
• Rejette la responsabilité sur autrui
• Envie les réussites des autres
• Empêche la résolution du problème

L'Attitude mentale positive

• Attaque à bon escient


• Recule pour mieux réattaquer
• Questionne pour en savoir plus
• Ouvre les possibilités de solutions
• S'attaque aux faits
• Prend en charge
• Affirme sa responsabilité
• S'enrichit des réussites des autres
• Facilite la résolution du problème.

Qu'est-ce que réagir positivement ?

Être positif, ce n'est pas nier qu'il y a un problème (prendre ses désirs pour des
réalités), ni refuser de reconnaître ce que l'on éprouve (prendre sur soi et serrer les
dents).

Être positif, c'est au contraire, reconnaître qu'il y a un problème, admettre ce que


l'on éprouve vis-à-vis de ce problème et s'Interroger sur la meilleure façon de le
régler.

L'individu positif est celui qui, en toutes circonstances, cherche à adapter ses
réactions à la poursuite de son objectif.

28
Les questions qui permettent de positiver une situation difficile :

 En quoi suis-je responsable de ce qui m'arrive (même si je ne suis pas le seul


responsable) ?

 Que puis-je retirer de bon, d'utile, d'agréable, de cette situation pourtant


difficile ?

 Comment utiliser cette situation pour me rapprocher de mon objectif ?

o Vaut-il mieux avancer, faire front ?


o Vaut-il mieux laisser venir ?
o Vaut-il mieux esquiver ?
o Faut-il en savoir plus avant d'agir ?

 Qu’est-ce que je gagne si je fais… Qu’est-ce que je perds si je fais…


Qu’est-ce que je gagne si je ne fais pas… Qu’est-ce que je perds si je ne fais
pas… (Situer les enjeux).

 Si je n'agis pas aujourd'hui même. aurai-je le courage de recommencer


demain ?

 Qu'ai-je appris de cet échec (de ce conflit) ?

 Et si j'essayais encore ?

29
FICHE 21
LE MODELE DE MAC LEAN

30
FICHE 22 - LES PREFERENCES CORTICALES
DE HERMANN

31
32
33
34
FICHE 23
ETRE ASSERTIF

LES ATTITUDES EN SITUATION DE CONFLIT


SELON GORDON

Thomas GORDON identifie 4 attitudes dans la communication : la fuite, l’agressivité,


la manipulation, l’assertivité.

La fuite est l’attitude d’évitement : fuir le conflit, se mettre en retrait, ne pas


intervenir… le but recherché est de ne pas avoir à affronter le conflit.

L’attitude d’agression est une stratégie inverse : agresser, diriger, pour prendre le
leadership.

Ces 2 attitudes sont des mécanismes de défense qu’on rencontre dans toutes les
espèces vivantes. Ce sont des réactions instinctives de survie.

La manipulation est une stratégie plus moderne qui consiste à obtenir ce que l’on
veut sans le demander : c’est faire faire à l’autre, malgré lui (elle) et sans son accord.
On manipule par les sentiments, principalement la peur, l’envie, la promesse de
reconnaissance ou d’amour.

Ces trois attitudes ont en commun le refus de renoncer à la relation : c’est « plutôt
une relation insatisfaisante que pas de relation ». Dans ces situations, la personne
craint fortement les suites d’un conflit.

L’assertivité (to assert = défendre ses droits) procède d’une autre croyance, celle
qu’on peut faire confiance à l’autre et dire ce que l’on pense et ce que l’on veut.

Une personne « assertive » va s’exprimer, confronter son point de vue sans peur
des représailles. Elle est capable d’entendre le « oui » et le « non », de demander et
de refuser.

35
FICHE 24
LES MECANISMES DE DEFENSE DU MOI

Quand le moi n’est pas assez fort, il se défend au moyen de différents mécanismes
inconscients :

La formation réactionnelle : compensation ou surcompensation d’une pulsion,


L’identification : on s’oublie soi-même,
La projection : on attribue à l’autre ses propres besoins, sentiments, émotions,
L’introjection : on s’approprie les besoins, sentiments, émotions de l’autre,
L’annulation : déni, dénégation,
L’isolation : clivage,
La régression : on retourne au stade d’évolution antérieur,
La sublimation : la pulsion est vécue au niveau symbolique, créatif, artistique,
La rationalisation : on cherche à expliquer, trouver une raison aux besoins ou
sentiments.

36
FICHE 25
NOTIONS D’ANALYSE TRANSACTIONNELLE

37
38
39
POSITIONS DE VIE ET RELATIONS DE TRAVAIL

Notre relation aux autres ne dépend pas de notre seule volonté. Elle s’inscrit dans une histoire et
des engrammages neurologiques qui se sont installés dans la répétition et la durée. Nos
comportements se répètent sans que l’on identifie le pourquoi de ces répétitions : c’est une des
caractéristiques de notre cerveau qui économise ainsi l’énergie dont il aurait sinon besoin à
chaque moment.

Notre rapport au monde s’inscrit dans une histoire personnelle où la famille, la culture, les
valeurs, le métier, ont leur place, forgeant ainsi l’image que l’on a de soi et des autres.

Un travail sur les «positions de vie» peut aider à repérer des constantes dans nos
comportements relationnels et à identifier des images “internes” qui se traduisent ensuite dans la
vie quotidienne et professionnelle.

Les positions de vie

En fonction des représentations que nous avons de nos compétences comme de nos capacités,
en fonction des représentations que nous avons du monde et donc des autres, se sont
construits, au fil du temps, des habitudes de comportement dont une des visées premières est la
sécurité : le confort, le bien-être apparent. En fait, notre relation au monde est le reflet de nos
apprentissages, est déterminée par le milieu dans lequel nous avons été élevés, l’atmosphère de
nos premières années, les souvenirs vrais ou fabriqués que nous en avons conservés. Nos
relations aux autres dépendent pour une forte part de l’image que nous nous sommes faite de
nous-mêmes comme de celle que nos parents ou figures parentales nous ont imposées.

Définition : Les positions de vie se définissent d’une double manière :

 En interne, les relations que j’entretiens avec moi-même, mes jugements sur mes capacités,
ambitions, choix de vie…

 En externe, mes relations à autrui, mes jugements, opinions, reconnaissance, tolérance de


ce qu’est l’autre…

C’est ainsi que je suis : en interne OK+ quand j’ai un jugement positif de mes particularités OK –
quand j’ai un jugement négatif de ces mêmes particularités en externe OK+ quand je suis à
l’aise dans mon univers relationnel OK–quand je suis mal à l’aise dans cet univers.

Les positions de vie interne/externe vont s’inter relier donnant :

Position 1 = OK+/OK+
Position 2 = OK+/OK-
Position 3 = OK-/OK+
Position 4 = OK-/OK-

40
TABLEAU DES POSITIONS DE VIE
POSITION 2: OK+/OK-
Je me survalorise et je dévalorise l’Autre. Je me sens supérieur et j’exprime du mépris, de la
pitié ou de la colère…
POSITION 1: OK+/OK+
Je suis «tel(le) quel(le)», moi-même.
Je m’accepte et j’accepte l’autre.
Mes sentiments correspondent à la situation : peur, joie, colère ou tristesse, etc.…
POSITION 4: OK-/OK-
Je me sous-estime et je sous-estime l’autre. Je ressens une impuissance, un désarroi, je
dénigre le monde.
POSITION 3: OK-/OK+
Je me dévalorise et je survalorise mon interlocuteur, je me sens coupable, insuffisant,
envieux ou admiratif.

Dans la position 1.OK+/OK+


La personne considérée est agréable, facile à vivre, appréciée pour sa gentillesse, sa
tolérance, sa sympathie et son appétit de vivre. Elle sait mettre en lumière ses compétences
comme favoriser l’épanouissement des autres, desquels elle ne prend pas ombrage.
Constructive et réaliste, cette personnalité écoute et cherche à résoudre les problèmes tout
en vivant ses émotions et sentiments sans en ressentir honte ou infériorité. Elle a relativisé
et a su prendre la distance utile par rapport aux valeurs familiales, sociales ou sociétales
inculquées. Ici, c’est surtout l’État du Moi Adulte qui est aux commandes dans la vie
professionnelle.

La position 2.OK+/OK-:
Elle va générer l’arrogance, le mépris; l’individu est centré sur lui-même et reconnaît surtout,
voire uniquement, ses propres valeurs. Égocentrique confirmé, il ne se soucie guère de son
environnement humain et n’a d’écoute que pour ses propres idées. Ce sentiment de
supériorité se trouve amplifié par les jugements implacables qu’il porte sur autrui ; entouré
d’incapables, il fait ce qu’il faut pour ne surtout pas les autonomiser, leur donner les moyens
de la réussite.

Cette personnalité, OK+/OK, vit dans un mode de surcompensation du sentiment de ses


propres faiblesses qu’il n’analyse pas.

Dans la position 3.OK-/OK-


La personne voit les choses sous leur aspect négatif. Elle se voit elle-même d’une manière
négative et ou projette cette insatisfaction sur son entourage. Le conflit est un de ses
moyens d’expression. Elle est peu à l’écoute car souvent les situations sont déjà «claires»
pour elle. Cela peut être un rebelle permanent ou un contestataire permanent.
Il est très difficile de le raisonner, on est plutôt dans un besoin de recadrage.

Dans la position 4. OK-/OK+:


La personne a une excellente opinion des autres ! Et surtout de son chef.
Elle est conciliante, peut se laisser envahir par d’autres.
En cas de conflit elle aura tendance à donner raison à l’autre facilement, de toute façon elle
n’aime pas les conflits. Ici l’image de soi peut être mise en cause par une agressivité de la
part de l’autre.

41
POSITION DE VIE ET RELATIONS DE TRAVAIL
Communication
OK+/OK+ Avec ouverture
OK-/OK+ Défensive & dévalorisation
OK+/OK- Défensive agressive
OK-/OK- Négative ou inexistante

Accepte la délégation
OK+/OK+ Avec facilité
OK-/OK+ Timidement
OK+/OK- Temporisation, marchandage
OK-/OK- Repasse à d’autres

Se développe
OK+/OK+ Autonomie & volontarisme
OK-/OK+ Besoin de réassurance
OK+/OK- Blocage si nouveauté
OK-/OK- Répétition des erreurs

Attitude face au Conflit Recherche de l’accord


OK+/OK+ Se sent inadéquat
OK-/OK+ Rejette le blâme sur X
OK+/OK- Elargit sur les autres
OK-/OK- Fuit le conflit. Dénie.

Résolution des problèmes


OK+/OK+ Consultation des autres
OK-/OK+ Se repose sur les autres
OK+/OK- Rejette idées extérieures
OK-/OK- Non concerné

Gestion du temps
OK+/OK+ Engagement dans les activités
OK-/OK+ Marquée par la passivité
OK+/OK- Vantardises provocation
OK-/OK- Retrait & manipulation

Relations inter personnelles


OK+/OK+ Egalitaire
OK-/OK+ Infériorité
OK+/OK- Supériorité
OK-/OK- Repli sur soi

LES JEUX PSYCHOLOGIQUES

Si elles ne peuvent être authentiques, les personnes structurent leur temps en jouant
à des « jeux psychologiques ». il en existe plusieurs dont celui de la victime, du
sauveur et du bourreau.

42
LES PREFERENCES CEREBRALES
DE HERMANN

OBJECTIFS :

Attirer l'attention sur les circuits que nous utilisons habituellement pour résoudre les
problèmes : par la connaissance de nos dominances cérébrales.

POURQUOI EST-CE UTILE ?


Parce que cela a des répercussions :

- dans les communications interpersonnelles,


- en formation et dans l'apprentissage,
- pour aider dans un choix d'orientation,
- pour résoudre des problèmes,
- dans le management d'une équipe.

Et parce que c'est une école de tolérance et de respect d'autrui.

43
LE CORTICAL GAUCHE

Cerveau « A » Analyse/logique

QUALIFICATIFS : factuel logique rationnel, théorique mathématique.

CE QUI LE CARACTERISE

II aime définir la réalité : tous les faits doivent être expliqués,


II généralise à partir du particulier,
Dans la résolution de problème il économise l'effort répétitif.
Il calcule les chances pour réussir à coup sûr.
L’argumentation logique lui parait toujours supérieure à l'expérience,
Les faits sont supérieurs à l'intuition.
Face aux problèmes relationnels ii répond en satisfaisant des besoins (ex : ma
femme râle parce qu'il n'y a pas de communication dans notre couple : je refais la
tapisserie), pour éviter de faire face aux émotions.
Il aime les ordinateurs, les robots dont il s'entoure volontiers.
Il dissèque, analyse, aime chiffrer. Il aime les maths.
Il verbalise avec aisance, est éloquent, s'exprime avec précision, utilise des formules
lapidaires : "time is money".
Il est efficace. II est simplificateur.
Il aime traiter les informations nouvelles.
Pour lui, la réalité est faite de mots.
Il aime avoir le contrôle de soi et de l'environnement.
Il a des principes. Il est raisonneur et raisonnable.

CE QU'IL REFUSE OU NE SAIT PAS FAIRE

Ne fait pas confiance à l'intuition


Ne fait pas confiance à l'expérience subjective.
Evite les émotions : qui troublent la clarté de jugement.
Il dédaigne les détails
II rejette l’ambiguïté : tout doit être clair, précis, explicable.
Il sous-estime le facteur humain : pas rationnel
Incapable d'élan créateur : il est cloué au sol par sa logique.
Manque de compréhension visuelle : ne comprend pas les dessins et schémas.
Sous-estime l'importance des sentiments, de l'ennui, de la fatigue, du besoin de
beauté et de délassement.

PRODUCTION : Des théories. Des principes. Des formules mathématiques. Des


formules verbales. Des conclusions.

PORTRAIT : Il apparaît : Froid, distant, sans cœur, arrogant.


Ses solutions logiques sont parfois inapplicables faute de tenir compte des réalités
humaines.
SON DEFI

Apprendre à tenir compte des hommes qui interfèrent souvent dans la résolution des
problèmes. S'ouvrir à l’intuition, les sentiments, la créativité.

44
LIMBIQUE GAUCHE

Cerveau « B » Organisé/détaillé/egocentrique
QUALIFICATIFS : Minutieux, séquentiel, rigide, contrôlé, conservateur.

CE QUI LE CARACTERISE

Il aime les informations claires et explicites.


Il aime les tâches répétitives. Il aime ce qui est reproductible.
Il aime ce qui est prévisible.
Il aime gérer, administrer, classifier, ordonner, contrôler, vérifier.
Il aime agir, il est tourné vers l'action.
Il aime que les choses soient faites à la fois en temps et correctement dès la
première fois.
Il aime que les choses commencées soient terminées avant d'en commencer
d'autres.
Il juge et critique avec rigueur.
Il respecte les procédures.
Il aime la technique.
il a besoin de sécurité.
Il est entêté, persévérant.
Il est efficace. Sait à merveille faire sortir l'ordre du chaos.
Utilise le raisonnement inductif.
Utilise les faits et l'effet. Sa réalité est faite d'objets.

CE QU'IL REFUSE OU NE SAIT PAS FAIRE


Le non-prouvé : l'intuition, l’ambiguïté.
Les émotions : représentent des variables imprévisibles donc dangereuses pour
l'ordre établi.
Le changement : dans ce cas, soit il fait passer la méthode avant le possible, et
rétrécit le champ d'action, soit il travaille à établir un ordre provisoire en attendant
qu'un nouvel ordre apparaisse.
Les théories : est excédé par les complications intellectuelles.
Refuse toute évidence qui n'entre pas dans un cadre définissable verbalement.
Rejette les modes sensuels et perceptifs.

SON PORTRAIT
Il apparaît tyrannique, étroit d'esprit, ennuyeux, obtus, insensible, asocial
(maladroit ou blessant pour sauvegarder l’autorité, le contrôle).
Perd son sens pratique par excès de recherche de sécurité.
Stoppe les processus ouverts et jaillissants du cerveau « D » (cortical droit).
Vit sous tension et contrôle permanent.

PRODUCTION
De l'ordre, des procédures, des méthodes, des contrôles et vérifications, de la
sécurité.

SON DEFI
Accepter de prendre des risques. Dépasser ses peurs. Accepter les émotions.

45
CORTICAL DROIT
Cerveau « D » Imaginatif/conceptuel
QUALIFICATIFS : artistique, global, souple, imaginatif, synthétique.

CE QUI LE CARACTERISE
Il fonctionne par analogies, métaphores "c'est comme si..." utilise des images, des
schémas.
Il sait tirer partie des fausses conclusions, des erreurs, des incertitudes, qui
deviennent autant de possibilités.
Il sait utiliser l'expérience.
II a la capacité à voir des formes dans sa tête : visualise aisément.
II sait poser les questions naïves, qui vont au fond des choses.
Il cherche à comprendre des images, des concepts, des modèles, des sons, des
mouvements.
Sa pensée est conceptuelle et esthétique.
Il est indépendant : sa façon de procéder prime, il n'éprouve pas le besoin de
s'associer.
Il est rapide. Il est intuitif. II a "l'intelligence de la rue" ou de la nature.
il sait s'orienter. Il aime la géométrie.
Il sait utiliser les rêves éveillés, les fantasmes.

CE QU'IL REFUSE OU NE SAIT PAS FAIRE


Verbaliser : soit parce qu'il ne peut pas mettre en mots ce qu'il sent ou voit, soit
parce qu'il craint de ralentir le flux des idées ou de l'énergie en expliquant.

La logique : structurer sa pensée est vécu comme une perte de temps et l’ennuie :
il n'en voit pas la raison.

Le travail d'équipe : parce qu'il a plus vite fait seul, que sa façon de procéder
prime, et qu'il est indépendant, qu'il refuse de ralentir son rythme pour laisser
les autres le rattraper.

Néglige d’établir des limites et des objectifs stricts de façon définie et


mesurable.

Gérer le temps : il n'aime pas être interrompu dans ce qu'il fait, le temps est vécu
comme un obstacle. Mettre de l’ordre également.

S'occuper de L'immédiat : les détails matériels. Les procédures, Ies émotions : tout
cela fait obstacle au jaillissement des idées.

PRODUCTIONS
Des idées, des inventions, des compositions. C’est un visionnaire.

SON PORTRAIT
Déconcertant pour tous, y compris les autres « D ».
Est mal compris et comprend mal. Apparaît flou.

SON DÉFI
Apprendre que la réalité n'est pas un boulet, mais un ressort, que les autres,
avec leurs approches propres, sont nécessaires pour pouvoir réaliser.
46
LIMBIQUE DROIT
Cerveau « C » interpersonnel /empathique

QUALIFICATIFS : sensible, empathique, spiritualiste, bavard, amateur de musique.

CE QUI LE CARACTERISE

Absorbe l'expérience comme une éponge : est un baromètre instantané de ceux qui
l’entourent.
Sa réalité est faite de courants émotionnels, l'expérience subjective prime.
A confiance dans les groupes. A besoin d'associations. Favorise
l'harmonie et la beauté.
Sait traiter les sentiments et les émotions.
Préoccupé par le passé : les leçons des anciens, les traditions.
Décode avec aisance le non-verbal : une langue qu'il parle couramment.
Aime la musique.
Est kinesthésique: perçoit le monde avec son corps.
Les perceptions et communications sont perçues comme des sensations internes
du corps, au même titre que des informations visuelles ou verbales.
Est spiritualiste : "sait" qu'un Créateur existe. Se sent appartenir à une famille
spirituelle.
Est bavard(e) : le fil de la conversation compte plus que le contenu : est
intarissable.
Est nourricier : accorde de l'importance à la satisfaction personnelle : un objectif qui
ne va pas dans le sens du développement humain n'a aucun sens pour lui.
Emotif, extériorisé, chaleureux, introspectif.

CE QU'IL REFUSE OU NE SAIT PAS FAIRE

La logique : ne connaît que celle des sentiments et des émotions.


Les théories : qui ne sont pas pour lui des réalités.
La discipline : dans laquelle il se sent « coincé ».

Sens pratique : par refus de prendre en compte, les faits, le temps l'argent, jamais
essentiels à ses yeux.
Les objectifs qui s'opposent au développement humain.

PRODUCTION : vie sociale, conseils, aide, altruisme.

SON PORTRAIT

Agréable, de bonne compagnie.


Flou(e )et indiscipliné(e), manquant de sens pratique.
Bavard(e) impénitent(e) : son flot de paroles ininterrompu parait pénible et hors
sujet pour « A » et « B » en particulier.
Non conformiste (pour « A » et « B »)
Facilement larmoyant(e).

SON DEFI Apprendre à tenir compte des idées et des réalités pratiques, qui ont
aussi un rôle dans le développement des hommes.

47
IDENTIFIEZ VOS PREFERENCES CEREBRALES en utilisant le barème ci-dessous :

+ 3 Tout-à-fait d’accord -3 Absolument pas d’accord


+ 2 D’accord -2 Pas d’accord
+ 1 Oui -1 Non

1. Êtes-vous rationnel(le)?
2. Aimez-vous fouiller» les analyses ?
3. Souhaitez-vous détenir des informations sûres et valables
4. Accordez-vous de l'importance à l'avis des spécialistes ?
5. Accordez-vous de l'importance à vos performances ?

6. Trouvez-vous essentiel de faire des programmes, des plannings ?


7. Avez-vous le souci d'évaluer vos résultats ?
8. Etes-vous soucieux de la qualité de vos résultats ?
9. Aimez-vous vous organiser ?
10. Trouvez-vous important de vous contrôler ?

11. Visualisez-vous vos projets ?


12. Etes-vous intuitif ?
13. Lorsque vous recherchez des idées, utilisez-vous l'analogie ?
14. Dit-on de vous que vous êtes créatif (ve)?
15. Pensez-vous que rêver est une fonction utile ?

16. Aimez-vous travailler en groupe ?


17. Aimez-vous partager vos expériences même quand elles sont très personnelles ?
18. Pensez-vous qu'il est indispensable de développer sa personnalité ?
19. Avez-vous besoin de travailler et de vivre dans un milieu chaleureux ?
20. Accordez-vous beaucoup d'importance à vos sensations ?

COMMENT PREFEREZ-VOUS APPRENDRE ?

21. Avec un manuel ?


22. En assistant à des cours ?
23. Avez-vous besoin de faits et de chiffres ?
24. Aimez-vous établir des thèses, des mémoires ?

25. Par étude de cas ?


26. Par la théorie, à condition qu'elle débouche sur du concret ?
27. Avez-vous besoin d'une ambiance positive pour apprendre ?
28. Est-il important que le cours de l'enseignant soit très structuré ?
29. Seul, par découverte personnelle ?

30. Aimez-vous faire des synthèses de vos acquis ?


31. Est-il important que l'enseignant facilite avant tout l'expérience personnelle et s'appuie sur les cas
vécus dans le groupe ?
32. Apprenez-vous mieux si vous disposez d'images, de schémas?
33. Pensez-vous qu'il est souvent souhaitable de suivre les centres d'intérêts des personnes du
groupe, quitte à laisser tomber en partie le programme ?

34. En groupe, car la vie de groupe vous parait favoriser l'apprentissage ?


35. Apprenez-vous mieux par des mises en situations ? Des simulations ? (jeux de rôles par ex.)
36. Cherchez-vous à mieux vous connaître ?
37. La relation avec l'enseignant a-t-elle un rôle important dans l'apprentissage ?

48
MANAGER.

38. Pour vous un bon manager est celui qui sait motiver le personnel par des raisonnements logiques
et de l'argent ?
39. Un bon manager est celui qui contrôle systématiquement, planifie et se réfère à l'expérience des
plus anciens ?
40. Un bon manager est celui qui connaît ses collaborateurs, sait les responsabiliser en jouant sur leurs motivations.
41. Un bon manager est celui qui favorise une atmosphère d’innovation, de création, d’indépendance.

FORMATION.
42. Vous pensez que seuls sont valables les stages de recyclage technique ?
43. Vous pensez que les stages doivent être montés en fonction d'objectifs généraux, en vue de
dégager une réussite professionnelle. Les stages de longue durée perturbent le service.
44. Vous pensez qu'on ne peut pas faire l'impasse de la formation humaine. Pour vous chacun doit
pouvoir avoir une formation personnelle.
45. Vous pensez qu'il est préférable d'avoir une formation sur le tas, par l'expérience, mais vous
appréciez également les formations en groupe.

INFORMER. Lorsque vous avez une information à faire passer :

46. Vous remettez une note précise à chaque intéressé.


47. Vous avez mis au point un système de diffusion de l'information (par ex : 1 réunion par semaine)
48. Vous informez vos collaborateurs et les encouragez à vous informer. Vous n'aimez pas les
secrets.
49. Vous pensez que vos collaborateurs sont assez grands pour trouver les informations dont ils ont
besoin.

CONFLITS. En cas de désaccord ou de conflit :

50. Vous analysez les causes liées à la situation et recherchez des solutions techniques, les raisons
humaines ne vous intéressent pas.
51. Vous avez mis au point des procédures de rencontres qui permettent de traiter les conflits. Vous
craignez les conflits.
52. Vous portez attention à l'esprit d'équipe, pour cela vous veillez à l'expression des désaccords dès
que vous les sentez poindre.
53. Pour vous tout conflit doit être productif et permettre de trouver de nouvelles solutions
intéressantes. Vous n'avez pas peur des conflits.

DELEGUER.

54. Moins on délègue, mieux ça vaut ! A la rigueur, si on est absolument sûr de son subordonné !
55. Déléguer, d'accord, mais uniquement ce qui est prévu dans la définition de la fonction
56. Déléguer c'est normal et souhaitable, chacun est digne de confiance en règle générale !
57. Déléguer, tout-à-fait d'accord, mais j'ai plus vite fait et mieux fait moi-même !

INNOVER.

58. Pas trop n'en faut : seulement si cela permet une amélioration des méthodes.
59. Pas d'innovation : c'est risqué : il y a des chefs au-dessus pour décider !
60. C'est toujours intéressant d'écouter les suggestions des gens. L'essentiel est qu'ils s'expriment.
Ce n'est pas pour autant qu'on va tout chambouler !
61. Plus il y a d'idées, plus on peut innover : on est là pour aller de l'avant, même si cela suppose des
risques !

ANIMATION DE REUNION.

62. D'accord pour les réunions : je les organise : ordre du jour précis, temps limité !
63. Je suis un protocole habituel toujours le même pour les réunions et veille à ce que le sujet soit
respecté.
64. J'aime les réunions, les trouve intéressantes et utiles car il y a toujours de l'ambiance à celles que
j'anime, j'ai le souci que chacun s'exprime et soit compris par tous.
65. Je provoque des réunions pour sentir le vent, prendre des avis, j'écoute beaucoup et en tire les
conclusions nécessaires.

49
POSITION FACE A LA HIERARCHIE.

66. La hiérarchie est indispensable et il est normal qu'elle soit respectée et distinguée (standing)
67. La hiérarchie c'est nécessaire : chacun son rôle et ses responsabilités.
68. La coopération, l'esprit d'équipe passent avant la hiérarchie : le chef doit avant tout être un
animateur.
69. La hiérarchie ça ne veut rien dire : ou le chef est compétent ou il ne l'est pas : un vrai chef est
ouvert et prêt à prendre ses responsabilités.

CELA VOUS RESSEMBLE

70. Vous êtes matheux(e).


71. Vous êtes très ordonné(e).
72. Vous êtes très sensible et empathique, compréhensif(ve).
73. Vous êtes intellectuellement souple.
74. Vous êtes convaincant(e).

75. Vous êtes très ponctuel(le)


76. Vous aimez bavarder longuement
77. Vous êtes très indépendant(e)
78. Vous aimez les ordinateurs, les robots.

79. Vous êtes très conservateur(trice).


80. Vous accordez de l'importance à l'harmonie.
81. Vous êtes perspicace.
82. Vous êtes bon financier.

83. Vous êtes minutieux.


84. Vous aimez écouter de la musique.
85. Vous aimez composer de la musique, des poèmes...
86. Vous êtes éloquent.
87. Vous êtes critique.

88. Vous croyez en une Energie Supérieure.


89. Vous savez tirer partie des erreurs.
90. Vous détestez l’ambiguïté.
91. Vous aimez les tâches répétitives.

92. Vous avez facilement la larme à l’œil.


93. Ca vous énerve de devoir expliquer.
94. Le facteur humain est un frein qui vous agace.
95. Vous détestez le changement.

96. Vous aimez aider.


97. Vous évitez les émotions, cela trouble le jugement.
98. Vous organisez votre vie de façon rituelle.
99. Vous détestez planifier strictement vos activités.

100. Vous avez le sens de l’orientation.


101. Vous comprenez difficilement les dessins et les schémas.
102. Vous aimez ce qui est reproductible.
103. Vous détestez les arguments logiques, les théories.
104. Vous êtes artiste.

50
PREFERENCES CEREBRALES
A B C D
+ - + - + - + -

1
6 16 11
2
7 17 12
3
8 18 13
4
9 19 14
5
10 20 15

21
25 34 29
22
26 35 30
23
27 36 31
24
28 37 32
33
38
39 40
42
43 44 41
46
47 48 45
50
51 49
52 53
54
55 56
58
59 60 57
62
63 64 61
66
67 65
68 69
70
71 72
74
75 76 73
78
79 80 77
82
83 84 81
86
87 88 85
89
90
91 92 93
94
95 96
97
98 99 100
101
102 103 104
Sous-total de chaque colonne : 78

Cortex gauche : Limbique gauche : Limbique droit : Cortex droit :


Additionner A + Additionner B + D- Additionner C + A- Additionner D + B-
C-
= = = =

A CORTEX LIMBIQUE C LIMBIQUE D CORTEX


GAUCHE GAUCHE DROIT DROIT

Factuel Ordonné Musicien Artistique


Logique Minutieux Spiritualiste Global
Rationnel Séquentiel Bavard Souple
Théorique Contrôlé Sensible Imaginatif
Mathématique Conservateur Empathique Synthétique

Dans quels quadrants se trouvent les personnes :

Avec lesquelles je m'entends le mieux :


Avec lesquelles j'ai le plus de problèmes :

MOI

PARENTS

GRANDS PARENTS

CONJOINT

ENFANTS

COLLEGUES

AMIS. SYMPATHIES

« ENNEMIS ». ANTIPATHIES

Vous aimerez peut-être aussi