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Section 8 Dispositions constructives relatives aux armatures de béton armé et

de précontrainte - Généralités
8.10.1 Disposition des armatures de précontrainte et des gaines 
8.10.1.3 Gaines de précontrainte (précontrainte par post-tension) 
Ajouter après (1) :
(102) Dans le cas de réservoirs circulaires avec précontrainte intérieure au béton, il y a lieu de veiller à
éviter toute possibilité de rupture locale due aux câbles par éclatement de l'enrobage situé du côté
intérieur. En règle générale, ceci est évité si le centre de gravité théorique des câbles horizontaux se situe
dans le tiers extérieur de l'épaisseur de la paroi. Lorsque les dispositions relatives à l'enrobage rendent
ceci impossible, cette exigence peut être assouplie, à condition que le conduit demeure dans la moitié
extérieure de l'épaisseur de la paroi.
(103) Il convient généralement de limiter le diamètre d'une gaine de précontrainte intérieure à la valeur
maximale égale à k fois l'épaisseur de paroi.
NOTE
La valeur de k à utiliser dans un pays donné peut être fournie par son Annexe nationale . La valeur
recommandée est k = 0,25.

(104) Il convient de répartir la force de précontrainte de manière aussi uniforme que possible à l'intérieur
de la paroi. Il convient de disposer les ancrages ou les zones d'ancrages de manière à réduire les risques
de distribution non uniforme de la force de précontrainte, à moins que des mesures spécifiques ne soient
prises pour tenir compte de ces effets.
(105) Lorsque des structures soumises à des températures élevées contiennent des armatures graissées
de précontrainte non adhérentes verticales sont utilisées, il est probable que cette graisse s'échappe.
Pour éviter cela, il est préférable de ne pas utiliser ce type d'armatures de précontrainte comme
précontrainte verticale. Si ce type d'armatures est néanmoins utilisé, il convient de prévoir des dispositifs
afin de pouvoir vérifier, et renouveler si nécessaire, la présence de graisse.

8.10.4 Ancrages et coupleurs pour armatures de précontrainte 
Ajouter après (5) :
(106) Si des ancrages sont situés à l'intérieur de réservoirs, il convient de veiller tout particulièrement à
les protéger contre toute corrosion éventuelle.
Section 9 Dispositions constructives relatives aux éléments et règles
particulières
9.6 Voiles 
Ajouter après 9.6.4 :

9.6.5 Jonction des parois en angle 
(101) Lorsque la jonction des parois en angle est monolithique et que celles-ci sont soumises à des
moments et à des efforts tranchants tendant à ouvrir l'angle (c'est-à-dire que les faces internes des voiles
sont tendues), une attention toute particulière doit être apportée aux dispositions constructives des
armatures pour s'assurer que les efforts de traction en diagonale sont correctement pris en compte.
L'utilisation d'un système de bielles et tirants tel qu'indiqué au 5.6.4 de l'EN 1992-1-1 constitue une
approche adéquate pour le calcul.

9.6.6 Joints de dilatation 
(101) Il convient de doter les réservoirs de joints de dilatation dès lors que des moyens efficaces et
économiques ne peuvent être mis en oeuvre par ailleurs pour limiter la fissuration. La stratégie à adopter
dépend des conditions de service de la structure et du niveau de risque de fuite acceptable. Différentes
dispositions satisfaisantes pour la conception et la réalisation des joints ont été développées dans
différents pays. Il convient de noter que le bon fonctionnement des joints nécessite qu'ils soient
correctement réalisés. Par ailleurs, les produits d'étanchéité pour joints ont fréquemment une durée de
vie considérablement plus courte que la durée d'utilisation de projet de la structure, et il convient par
conséquent, dans ce cas, de réaliser les joints de manière à ce qu'ils puissent être contrôlés et réparés
ou remplacés. D'autres informations sur les dispositions des joints de dilatation sont fournies dans
l'Annexe informative N. Il est également nécessaire de s'assurer que le produit d'étanchéité est
compatible avec le matériau ou le liquide à contenir.

9.11 Parois précontraintes 
9.11.1 Section minimale d'armatures de béton armé et dimensions de la section transversale 
(101) Dans les cas où il n'y a pas de précontrainte verticale (ou inclinée dans les parois inclinées), il
convient de prévoir des armatures de béton armé verticales (ou inclinées), en conformité avec les règles
de béton armé.
(102) Il convient généralement que l'épaisseur des parois latérales des pulvérulents ne soit pas inférieure
à t 1 mm pour la classe 0 ou à t 2 mm pour les Classes 1 ou 2. Il convient que l'épaisseur des voiles
réalisés à l'aide de coffrages glissants ne soit pas inférieure à t 2 mm quelle que soit la classe, et que les
trous laissés par les tiges de levage soient rebouchés avec un coulis approprié.
NOTE
Les valeurs de t 1 et t 2 à utiliser dans un pays donné peuvent être fournies par son Annexe
nationale . La valeur recommandée est 120 mm pour t 1 et 150 mm pour t 2 .
Annexe K (informative) Effet de la température sur les propriétés du béton
K.1 Généralités 
(101) La présente annexe traite des effets de l'exposition à des températures comprises entre - 25 °C et +
200 °C sur les propriétés du béton. Les propriétés traitées sont les suivantes : résistance et raideur,
fluage et déformation thermique transitoire.
(102) Dans tous les cas, les modifications des propriétés dépendent fortement du type de béton utilisé et
il convient de considérer que la présente annexe ne fournit que des recommandations générales.

K.2 Propriétés des matériaux aux températures négatives 
(101) Lorsque la température du béton est abaissée au-dessous de zéro, sa résistance et sa raideur
augmentent. Cette augmentation dépend essentiellement de l'humidité du béton : l'augmentation de la
résistance et de la raideur est d'autant plus importante que le degré d'humidité est élevé. Il convient de
noter que l'augmentation des propriétés ne s'applique qu'aux structures dont la température serait, de
manière permanente, inférieure à - 25 °C.
(102) Le fait d'abaisser la température du béton à - 25 °C conduit à une augmentation de la résistance en
compression :
• d'environ 5 MPa pour un béton à faible degré d'humidité ;
• d'environ 30 MPa pour un béton saturé d'humidité.
(103) Les expressions données dans le Tableau 3.1 pour la résistance à la traction peuvent être
modifiées comme suit pour tenir compte de l'effet de la température :

où :
• f ctx résistance en traction, quelle qu'en soit sa définition (voir Tableau K.1 ) ;
• α coefficient tenant compte du degré d'humidité du béton. Les valeurs de α sont données dans le
Tableau K.1 ;
• f ckT résistance caractéristique à la compression du béton, modifiée pour tenir compte de la
température conformément à (102) ci-dessus.

Tableau K.1 - Valeurs de α pour du béton saturé ou sec


(104) Le fait d'abaisser la température du béton à - 25 °C conduit à une augmentation du module
d'élasticité :
• d'environ 2 000 MPa pour un béton à faible degré d'humidité ;
• d'environ 8 000 MPa pour un béton saturé d'humidité.
(105) Aux températures inférieures à 0 °C, on peut prendre pour le fluage une valeur comprise entre 60 %
et 80 % de la valeur du fluage aux températures normales. En dessous de - 20 °C, le fluage peut être
supposé négligeable.

K.3 Propriétés des matériaux aux températures élevées 

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