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Université des Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed BOUDIAF

Faculté des Sciences


Département de chimie

Realisé par :
Naoui meriem
Groupe :232

1
I. Introduction :
Dès le début du 19ème siècle, la nécessité de pouvoir classer les éléments
chimiques apparait, car ceux-ci deviennent de plus en plus nombreux. La
découverte de nouvelles substances et de nouveaux éléments pousse les scientifique
à essayer de les regrouper.

Les chimistes arrivent à mettre en évidence que toutes les substances


contiennent un nombre restreint d'éléments chimiques, qui servent de briques de
constructions pour élaborer ces substances.

Lothar Meyer, est l'un des premiers à proposer un premier système de


classification, en 1864. Il a classé les éléments en les regroupant selon le nombre
maximum de liaison que chaque élément peut réaliser. Ce système était basé sur 28
éléments seulement, et ne permettait pas de prédire l'existence d'autres éléments et
d'en deviner certaines propriétés (comme la masse, l'état physique, ...)

Dimitri Mendeleïv tenta de classer les éléments selon certaines de leurs


propriétés. Il a observé que les propriétés réapparaissaient de façon périodique
lorsqu'il classait les éléments par masse croissante. A chaque retour d'une propriété,
Mendeleïev indiquait celui-ci dans une autre ligne d'un tableau.

La première version du tableau périodique qu'il proposa comportait 5


colonnes et 18 lignes (son tableau était vertical par-rapport à la version moderne).
Son génie fût de laisser des cases vides dans son tableau lorsqu'un élément ne
présentait pas les propriétés attendues. Il prédit ainsi l'existence d'autres éléments
ayant des propriétés semblables aux autres de son groupe.

2
Tableau périodique des éléments

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
>
I A II A III B IV B V B VI B VII B VIII B VIII B VIII B I B II B III A IV A V A VI A VII A VIII A

1 2
1
H He

3 4 5 6 7 8 9 10
2
Li Be B C N O F Ne

11 12 13 14 15 16 17 18
3
Na Mg Al Si P S Cl Ar

19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
4
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr

37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
5
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe

55 56 * 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
6
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn

7 87 88 ** 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118

3
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo

57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
* Lanthanides
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu

89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103


** Actinides
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr

4
Métalloïdes Non-métaux Halogènes Gaz nobles

 Métaux alcalino-
Métaux alcalins Métaux de transition Métaux pauvres
terreux 

  Lanthanides Actinides

1. Périodes et Groupes du tableau périodique :


 Une période désigne une ligne du tableau périodique. Elle se définit par le
remplissage progressif des sous-couches électroniques jusqu'à atteindre la sous-
couche s de la couche électronique suivante. Les propriétés des éléments
varient généralement beaucoup le long d'une période, mais peuvent être
localement assez similaires et constituer des séries chimiques complètes,
notamment dans le bloc d (métaux dits « de transition ») et surtout dans le bloc
f (lanthanides sur la 6e période et actinides sur la 7e période).

 Un groupe désigne une colonne du tableau périodique. Chacun des 18


groupes du tableau périodique standard (plus le 19e groupe des éléments du bloc
f, lanthanides et actinides) constitue souvent un ensemble d'éléments aux
propriétés bien distinctes des groupes voisins, notamment aux extrémités
gauche et droite du tableau périodique (c'est-à-dire dans les blocs s et p) où ils
se sont vu attribuer des noms d'usage au cours du temps :

 métaux alcalins = groupe 1 (bloc s) excepté l'hydrogène


 métaux alcalino-terreux = groupe 2 (bloc s)
 cristallogènes = groupe 14 (bloc p)
 pnictogènes = groupe 15 (bloc p)
 chalcogènes = groupe 16 (bloc p)
 halogènes = groupe 17 (bloc p)
 gaz rares = groupe 18 (bloc p) dont l'hélium (bloc s)

5
II. Étude de la famille halogènes :
Le terme halogène désigne les éléments chimiques de la 17e colonne du tableau
périodique, anciennement appelé groupe VII ou VIIA. Ces éléments chimiques
sont : le fluor 9F, le chlore 17Cl, le brome 35Br, l’iode 53I et l’astate 85At.

  1 2   3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

1 H He

2 Li Be B C N O F Ne

3 Na Mg Al Si P S Cl Ar

4 K Ca   Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr

5 Rb Sr   Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe

6 Cs Ba * Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn

7 Fr Ra * Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo

  ↓  

  * La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb  

  * Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No  

6
  Tableau périodique des éléments chimiques
III. Le Chlore :
Le Chlore a été découvert per le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele qui est
réputé avoir isolé le dichlore le premier en 1774. Il lui donna le nom d'acide
muriatique déphlogistiqué, car il pensait que c'était un gaz composé.

Carl Wilhelm Scheele

Avec l'abandon du phlogistique, on crut, pendant quelques années que ce gaz


contenait de l'oxygène, et ce n'est qu'en 1809 que le chimiste britannique Humphry
Davy prouva qu'il n'en était pas ainsi, reconnût que c'était un gaz simple, et lui
donna son nom actuel de chlore.
Le chlore est un élément chimique de la famille des halogènes, de symbole Cl, et
de numéro atomique 17.
Il est abondant dans la nature, son dérivé le plus important est le « sel de table » ou
chlorure de sodium (NaCl). Ce dernier est nécessaire à de nombreuses formes de
vie.
Le chlore, à l'état de corps simple se présente sous la forme de la molécule
de dichlore Cl2, qui est un gaz jaune-vert 2,5 fois plus dense que l'air,
aux conditions normales de température et de pression. Ce gaz a une odeur
suffocante très désagréable et est extrêmement toxique.

1. Propriété chimique du chlore :

Numéro atomique : 17
Masse atomique : 35,453 g.mol -1

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Electronégativité de Pauling : 3,0
Masse volumique : 3,21.10 -3 g.cm -3 à 20 °C
Température de Fusion : -101 °C
Température d'ébullition : -34,6 °C
Rayon atomique (Van der Waals) : 0,127 nm
Rayon ionique : 0,184 (-2) nm 0,029 (+6)
Isotopes naturels : 2
Configuration électronique : [Ne] 3s23p5
Energie de première ionisation : 1255,7 kJ.mol -1
Potentiel standard : - 1,36 V

2. Caractéristique notables :
L'élément chimique pur a la forme d'un gaz jaune-verdâtre diatomique Cl2,
le dichlore cité plus haut, dans les conditions normales de température et de
pression. Le nom de chlore vient du grecchloros qui signifie « vert pâle », en
référence à sa couleur.
Le chlore est produit à partir des chlorures, par oxydation et principalement
par électrolyse. Avec des métaux, il forme des sels appelés les chlorures.
Il se liquéfie aisément, il bout à -34 °C à pression atmosphérique. Il est transporté
(ou conservé) liquide, sous pression, aux températures ambiantes.
Avec le fluor, le brome, l'iode et l'astate, le chlore forme la série des halogènes qui
constitue le groupe 17 du tableau périodique — groupe d'éléments
très électronégatifs, donc très réactifs. Il se combine aisément avec presque tous les
éléments. En effet, la liaison entre les deux atomes est relativement faible
(seulement de 242,580 ±0.004 kJ/mol) qui fait du Cl2 une molécule fortement
réactive.
Des composés avec l'oxygène, l'azote, le xénon, et le krypton sont connus. Ils ne se
forment pas par une réaction directe entre ces éléments8, mais doit être initiée par
un agent externe, catalyseur ou ionisation. Bien que très réactif, le chlore n'est pas
aussi extrêmement réactif que le fluor.
Le gaz de chlore pur, cependant, est (comme l'oxygène) un comburant et peut
soutenir la combustion des composés organiques tels que les hydrocarbures, bien
que le carbone composant le carburant tende à ne brûler qu'incomplètement, une
grande partie demeurant sous forme desuie. Ce qui montre l'affinité (relative)

8
extrême du chlore pour l'hydrogène (comme tous les halogènes), produisant
du chlorure d'hydrogène, un corps plus lié que l'eau (l'oxyde d'hydrogène).
À 10 °C (et à pression atmosphérique), 1 l d'eau dissout 3,10 l de chlore et 1,77 l à
30 °C10.
En solution, le chlore se trouve généralement sous forme d'ion chlorure Cl−.
L'ion chlorure, Cl−, est également le principal ion dissout dans l'eau de mer.
Environ 1,9 % de la masse de l'eau de mer est celle des ions chlorure.

Dichlore gazeux. Dichlore liquide.

3. Structure du Chlore :

La structure électronique de l’atome de chlore 17Cl est (K)2(L)8(M)7. En solution, il


va gagner 1 électron pour avoir une structure en octet (K) 2(L)8(M)8 et il formera
l’anion chlorure Cl-.

4. Utilisation :
Le chlore est un produit chimique important dans la purification de l'eau, dans
les désinfectants, les agents de blanchissement ainsi que dans le gaz moutarde.
En raison de sa toxicité, le dichlore a été un des premiers gaz employés lors de
la Première Guerre mondiale comme gaz de combat. Les premiers masques à
gaz inventés pour s'en protéger étaient en fait des compresses ou des cagoules de
toiles imbibées de thiosulfate de sodium.
Le dichlore est depuis largement utilisé pour fabriquer de nombreux objets et
produits courants :

 comme biocide, pour tuer les bactéries et autres microbes, donc pour


la potabilisation de l'eau (dichlore, eau de Javel...). Le chlore a des propriétés

9
rémanentes, ce qui signifie que son action désinfectante est valable sur tout le
long du réseau de distribution d'eau. Pour purifier l'eau, on peut également
utiliser le dioxyde de chlore, gaz très oxydant qui présente l'avantage de ne pas
produire de chlorophénols lorsqu'il reste des traces de dérivés phénoliques dans
l'eau. Ce produit est en outre décolorant et désodorisant ;
 pour le traitement de l'eau des piscines comme biocide sous la forme
de chloro-isocyanurates (par exemple le dichloroisocyanurate de
sodium dihydrate pour le chlore choc) ou d'acide trichloroisocyanurique (par
exemple pour le chlore lent) qui ont l'avantage de se présenter sous une forme
solide;
 pour le blanchissement du papier : autrefois on utilisait du chlore gazeux
mais ce procédé était très polluant. Il a été remplacé par un procédé employant
du dioxyde de chlore en combinaison avec du peroxyde d'hydrogène ;
 pour la production d'antiseptiques, de colorants, d'insecticides, de peintures,
de produits pétroliers, des plastiques (comme le PVC), des médicaments, des
textiles, des dissolvants, et de beaucoup d'autres produits de consommation.
La chimie organique emploie cet élément intensivement comme oxydant et dans
la substitution parce que le chlore donne souvent beaucoup de propriétés désirées
dans un composé organique quand il est substitué à l'hydrogène (par exemple dans
le néoprène un caoutchouc synthétique résistant aux hydrocarbures).
Il existe d'autres emplois dans la production des chlorates, chloroforme,
tétrachlorure de carbone, et dans l’extraction de brome.
En géomorphologie et paléosismologie, l'isotope 36Cl, créé par les rayons
cosmiques, est utilisé pour la datation par isotopes cosmogéniques de surfaces ou la
détermination de taux d'érosion.

5. Source du Chlore:
Dans la nature, on ne trouve le chlore que combiné avec d'autres éléments, en
particulier du sodium, sous forme de sel (chlorure de sodium : NaCl), mais
également avec la carnallite et la sylvine.
L'électrolyse chlore-soude est la principale méthode de production du chlore. Elle a
lieu à partir d'une solution aqueuse de chlorure de sodium : le chlore se dégage à
l'anode et l'eau est décomposée à la cathode en hydrogène (qui se dégage) et en
ions hydroxyde formant progressivement une solution de soude.
On peut aussi électrolyser directement le sel fondu.

6. Composants du Chlore :
10
Chlorures - hypochlorites - chlorites - chlorates - perchlorates.

7. Isotopes :
Le chlore possède 24 isotopes connus de nombre de masse variant entre 28 et 51,
ainsi que deux isomères, 34mCl et 38mCl.
Parmi eux, les deux principaux sont les isotopes stables 35Cl (75,78 %) et 37Cl
(24,22 %), présents en proportion relative 37,89:12,11, respectivement, permettant
d'attribuer au chlore une masse atomique standard de 35,453(2) u.

IV. Fluor :
Le fluor (du latin fluere signifiant flux ou fondant) est d'abord mentionné
au XVIe siècle par Basile Valentin sous le nom deFlußspat puis décrit par Georgius
Agricola en 1530, sous sa forme de fluorine, comme une substance utilisée pour
promouvoir la fusion des métaux ou des minéraux.
Cet élément ne put être isolé pendant de nombreuses années, car, à peine séparé, il
attaque immédiatement les restes de son composé. Mendeleïev l’a placé dans
sa classification périodique en 1869, mais ce n’est que le 26 juin 1886 qu’Henri
Moissan parvint à le préparer par électrolyse du fluorure de potassium dans du
fluorure d’hydrogène, avec des électrodes en platine iridié, sous une tension
de 50 volts. L'ensemble de l'expérience était menée dans un tube en U en platine
bouché par des capuchons en fluorine 10. Le difluor pur apparaissait à l'anode et
le dihydrogène à la cathode. Henri Moissan dut mener cette expérience à basse
température, car le fluorure d’hydrogène (HF) bout à 19 °C

11
Henri Moissan, premier chimiste à avoir isolé le fluor

Le fluor est un élément chimique de symbole F et de numéro atomique 9. Il s'agit


du premier élément de la famille des halogènes, de masse atomique 19.
C’est l’élément chimique le plus réactif, d'ailleurs il a toujours été trouvé lié à
d'autres éléments. Il possède la plus forte électronégativité, d'une valeur de 3,98. Il
est le 13e élément le plus abondant dans la croûte terrestre. Le seul isotope stable
est 19F. L'autre isotope le moins instable est 18F et sa demi-vie est un peu moins de
2 heures. Dans ce cas, il se transforme ensuite en oxygène dans 97 % des cas
par désintégration bêta et dans 3 % des cas par capture électronique.
Sa température de fusion est de -219 °C et sa température d'ébullition est de -
188 °C, températures entre lesquelles le fluor est liquide, avec une masse
volumique de 1 500 kg·m-3. Aux conditions normales de température et de pression,
le fluor se présente sous forme de difluor F2, un gaz diatomique jaune pâle, très
toxique et extrêmement corrosif. Le fluor provoque de très graves brûlures au
contact de la peau, des muqueuses, et des os.

1. Propriété chimique du Fluor :


Numéro atomique : 9

Masse atomique : 18,998403 g.mol -1

Electronégativité de Pauling : 4

Masse volumique : 1,8.10-3 g.cm-3 à 20°C

Température de Fusion : -219,6 °C

12
Température d'ébullition : -188 °C

Rayon atomique (Van der Waals) : 0,135 nm

Rayon ionique : 0,136 nm (-1) 0,007 (+7)

Isotopes : 1

Configuration électronique : [ He ] 2s22p5

Energie de première ionisation : 1680,6 kJ.mol -1

Energie de deuxième ionisation : kJ.mol -1

Potentiel standard : - 2,87 V

Energie de troisième ionisation : 4577 kJ.mol -1

Découverte : Le fluor fut isolé en 1886 par Moissan

2. Propriété physique du Fluor

Le fluor est le premier élément de la colonne des halogènes. C'est un gaz jaune


verdâtre d'une odeur piquante et irritante 12, toxique, non combustible mais capable
d'oxyder (comburant) dangereusement vite tout ce qui peut brûler dans l'air et
même l'eau, le verre ou le sable ordinaires réagissent dans une atmosphère de fluor.
C'est un élément très actif chimiquement, rarement monoatomique.
Un atome de fluor possède 9 électrons qui gravitent autour du noyau,
sa configuration électronique peut s'écrire 1s2 2s2 2p5 ou [He](2s)2(2p)5.

2. Structure du Fluor
Sa structure électronique s'écrit (K)2(L)7. Pour que le fluor respecte la règle de
l'octet, il gagne un dixième électron en formant l'ion fluorure F- pour avoir 8
électrons sur sa couche externe.
La première densité du fluor a été calculée par Henri Moissan à partir d'une
expérience où il a recueilli du fluor et de l'air dans un flacon de platine. Henri
Moissan a obtenu une densité de 1,264 à 0 °C et 760 mmHg. Il a ensuite calculé la
densité théorique en multipliant la densité de l'hydrogène et le poids atomique du
fluor, il a trouvé 1,316.
3. Isotopes

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Le fluor possède en tout dix-huit isotopes mais seul le fluor 19 (19F) est stable,
faisant du fluor un élément monoisotopique. Les autres isotopes les plus stables
sont le fluor 18(18F) d'une demi-vie de 1,8293 h soit environ 110 min et le fluor 20
(20F) d'une demi-vie de 11,163 s. Sur Terre, il n'y aucun fluor 18 naturel car aucun
processus naturel ne conduit à sa formation et donc l'abondance du fluor 19 est de
100 %, faisant du fluor également un élément mononucléidique ; 19F étant le seul
isotope naturel, cela permet de connaître sa masse molaire avec une très grande
précision. Tous ses isotopes non stables se transforment en isotopes de l'oxygène ou
en isotopes du néon.
L'isotope le plus abondant, le fluor 19 provient de la nucléosynthèse stellaire (Cycle
CNO III ou IV).

Il est parfois produit sur Terre par désintégration bêta de l'oxygène 19 (19O) ou


par capture électronique du néon 19 (19Ne). Dans le cas de la capture électronique,
un proton du néon capture un électron ce qui le transforme en neutron. Dans le cas
de la désintégration β-, un neutron de l'atome d'oxygène est converti en proton :

Le fluor 19 possède 19 nucléons dont 10 neutrons et 9 protons, atome de masse


atomique de 18,9984032 g/mol. Il est caractérisé par un excès de masse de-
1 487,405±0,070 keV/c² et une énergie de liaison nucléaire de 147 801 358
±74 eV20.
On peut fabriquer d'autres isotopes par réactions nucléaires, instables, qui se
désintègrent rapidement, peu dépassent la minute. L'isotope ayant la demi-vie la
plus courte est le fluor 16, qui se désintègre par émission d'un proton en 40 keV. Le
fluor 17 se désintègre par capture électronique en 64,49 s. Le fluor 20, fluor 21,
fluor 22, fluor 23, fluor 24 et fluor 25 se désintègrent par désintégration
β- en 11 s, 4,158 s, 4,23 s, 2,23 s, 0,34 s et 0,059 s, respectivement.
Le fluor 18 est le radioisotope le plus stable qui puisse être fabriqué. Sa demi-vie
est approximativement de 110 min. Cet atome compte 9 protons et 9 neutrons pour
une masse atomique de 18,0009377 g/mol. Il est caractérisé par un excès de masse
de 873 431±593 eV/c2 et une énergie de liaison nucléaire de 137 369 199±593 eV.

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