Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Realisé par :
Naoui meriem
Groupe :232
1
I. Introduction :
Dès le début du 19ème siècle, la nécessité de pouvoir classer les éléments
chimiques apparait, car ceux-ci deviennent de plus en plus nombreux. La
découverte de nouvelles substances et de nouveaux éléments pousse les scientifique
à essayer de les regrouper.
2
Tableau périodique des éléments
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
>
I A II A III B IV B V B VI B VII B VIII B VIII B VIII B I B II B III A IV A V A VI A VII A VIII A
1 2
1
H He
3 4 5 6 7 8 9 10
2
Li Be B C N O F Ne
11 12 13 14 15 16 17 18
3
Na Mg Al Si P S Cl Ar
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36
4
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
5
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
55 56 * 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
6
Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7 87 88 ** 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118
3
Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71
* Lanthanides
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
4
Métalloïdes Non-métaux Halogènes Gaz nobles
Métaux alcalino-
Métaux alcalins Métaux de transition Métaux pauvres
terreux
Lanthanides Actinides
5
II. Étude de la famille halogènes :
Le terme halogène désigne les éléments chimiques de la 17e colonne du tableau
périodique, anciennement appelé groupe VII ou VIIA. Ces éléments chimiques
sont : le fluor 9F, le chlore 17Cl, le brome 35Br, l’iode 53I et l’astate 85At.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
1 H He
2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba * Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
↓
* La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
* Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
6
Tableau périodique des éléments chimiques
III. Le Chlore :
Le Chlore a été découvert per le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele qui est
réputé avoir isolé le dichlore le premier en 1774. Il lui donna le nom d'acide
muriatique déphlogistiqué, car il pensait que c'était un gaz composé.
Numéro atomique : 17
Masse atomique : 35,453 g.mol -1
7
Electronégativité de Pauling : 3,0
Masse volumique : 3,21.10 -3 g.cm -3 à 20 °C
Température de Fusion : -101 °C
Température d'ébullition : -34,6 °C
Rayon atomique (Van der Waals) : 0,127 nm
Rayon ionique : 0,184 (-2) nm 0,029 (+6)
Isotopes naturels : 2
Configuration électronique : [Ne] 3s23p5
Energie de première ionisation : 1255,7 kJ.mol -1
Potentiel standard : - 1,36 V
2. Caractéristique notables :
L'élément chimique pur a la forme d'un gaz jaune-verdâtre diatomique Cl2,
le dichlore cité plus haut, dans les conditions normales de température et de
pression. Le nom de chlore vient du grecchloros qui signifie « vert pâle », en
référence à sa couleur.
Le chlore est produit à partir des chlorures, par oxydation et principalement
par électrolyse. Avec des métaux, il forme des sels appelés les chlorures.
Il se liquéfie aisément, il bout à -34 °C à pression atmosphérique. Il est transporté
(ou conservé) liquide, sous pression, aux températures ambiantes.
Avec le fluor, le brome, l'iode et l'astate, le chlore forme la série des halogènes qui
constitue le groupe 17 du tableau périodique — groupe d'éléments
très électronégatifs, donc très réactifs. Il se combine aisément avec presque tous les
éléments. En effet, la liaison entre les deux atomes est relativement faible
(seulement de 242,580 ±0.004 kJ/mol) qui fait du Cl2 une molécule fortement
réactive.
Des composés avec l'oxygène, l'azote, le xénon, et le krypton sont connus. Ils ne se
forment pas par une réaction directe entre ces éléments8, mais doit être initiée par
un agent externe, catalyseur ou ionisation. Bien que très réactif, le chlore n'est pas
aussi extrêmement réactif que le fluor.
Le gaz de chlore pur, cependant, est (comme l'oxygène) un comburant et peut
soutenir la combustion des composés organiques tels que les hydrocarbures, bien
que le carbone composant le carburant tende à ne brûler qu'incomplètement, une
grande partie demeurant sous forme desuie. Ce qui montre l'affinité (relative)
8
extrême du chlore pour l'hydrogène (comme tous les halogènes), produisant
du chlorure d'hydrogène, un corps plus lié que l'eau (l'oxyde d'hydrogène).
À 10 °C (et à pression atmosphérique), 1 l d'eau dissout 3,10 l de chlore et 1,77 l à
30 °C10.
En solution, le chlore se trouve généralement sous forme d'ion chlorure Cl−.
L'ion chlorure, Cl−, est également le principal ion dissout dans l'eau de mer.
Environ 1,9 % de la masse de l'eau de mer est celle des ions chlorure.
Dichlore gazeux. Dichlore liquide.
3. Structure du Chlore :
4. Utilisation :
Le chlore est un produit chimique important dans la purification de l'eau, dans
les désinfectants, les agents de blanchissement ainsi que dans le gaz moutarde.
En raison de sa toxicité, le dichlore a été un des premiers gaz employés lors de
la Première Guerre mondiale comme gaz de combat. Les premiers masques à
gaz inventés pour s'en protéger étaient en fait des compresses ou des cagoules de
toiles imbibées de thiosulfate de sodium.
Le dichlore est depuis largement utilisé pour fabriquer de nombreux objets et
produits courants :
9
rémanentes, ce qui signifie que son action désinfectante est valable sur tout le
long du réseau de distribution d'eau. Pour purifier l'eau, on peut également
utiliser le dioxyde de chlore, gaz très oxydant qui présente l'avantage de ne pas
produire de chlorophénols lorsqu'il reste des traces de dérivés phénoliques dans
l'eau. Ce produit est en outre décolorant et désodorisant ;
pour le traitement de l'eau des piscines comme biocide sous la forme
de chloro-isocyanurates (par exemple le dichloroisocyanurate de
sodium dihydrate pour le chlore choc) ou d'acide trichloroisocyanurique (par
exemple pour le chlore lent) qui ont l'avantage de se présenter sous une forme
solide;
pour le blanchissement du papier : autrefois on utilisait du chlore gazeux
mais ce procédé était très polluant. Il a été remplacé par un procédé employant
du dioxyde de chlore en combinaison avec du peroxyde d'hydrogène ;
pour la production d'antiseptiques, de colorants, d'insecticides, de peintures,
de produits pétroliers, des plastiques (comme le PVC), des médicaments, des
textiles, des dissolvants, et de beaucoup d'autres produits de consommation.
La chimie organique emploie cet élément intensivement comme oxydant et dans
la substitution parce que le chlore donne souvent beaucoup de propriétés désirées
dans un composé organique quand il est substitué à l'hydrogène (par exemple dans
le néoprène un caoutchouc synthétique résistant aux hydrocarbures).
Il existe d'autres emplois dans la production des chlorates, chloroforme,
tétrachlorure de carbone, et dans l’extraction de brome.
En géomorphologie et paléosismologie, l'isotope 36Cl, créé par les rayons
cosmiques, est utilisé pour la datation par isotopes cosmogéniques de surfaces ou la
détermination de taux d'érosion.
5. Source du Chlore:
Dans la nature, on ne trouve le chlore que combiné avec d'autres éléments, en
particulier du sodium, sous forme de sel (chlorure de sodium : NaCl), mais
également avec la carnallite et la sylvine.
L'électrolyse chlore-soude est la principale méthode de production du chlore. Elle a
lieu à partir d'une solution aqueuse de chlorure de sodium : le chlore se dégage à
l'anode et l'eau est décomposée à la cathode en hydrogène (qui se dégage) et en
ions hydroxyde formant progressivement une solution de soude.
On peut aussi électrolyser directement le sel fondu.
6. Composants du Chlore :
10
Chlorures - hypochlorites - chlorites - chlorates - perchlorates.
7. Isotopes :
Le chlore possède 24 isotopes connus de nombre de masse variant entre 28 et 51,
ainsi que deux isomères, 34mCl et 38mCl.
Parmi eux, les deux principaux sont les isotopes stables 35Cl (75,78 %) et 37Cl
(24,22 %), présents en proportion relative 37,89:12,11, respectivement, permettant
d'attribuer au chlore une masse atomique standard de 35,453(2) u.
IV. Fluor :
Le fluor (du latin fluere signifiant flux ou fondant) est d'abord mentionné
au XVIe siècle par Basile Valentin sous le nom deFlußspat puis décrit par Georgius
Agricola en 1530, sous sa forme de fluorine, comme une substance utilisée pour
promouvoir la fusion des métaux ou des minéraux.
Cet élément ne put être isolé pendant de nombreuses années, car, à peine séparé, il
attaque immédiatement les restes de son composé. Mendeleïev l’a placé dans
sa classification périodique en 1869, mais ce n’est que le 26 juin 1886 qu’Henri
Moissan parvint à le préparer par électrolyse du fluorure de potassium dans du
fluorure d’hydrogène, avec des électrodes en platine iridié, sous une tension
de 50 volts. L'ensemble de l'expérience était menée dans un tube en U en platine
bouché par des capuchons en fluorine 10. Le difluor pur apparaissait à l'anode et
le dihydrogène à la cathode. Henri Moissan dut mener cette expérience à basse
température, car le fluorure d’hydrogène (HF) bout à 19 °C
11
Henri Moissan, premier chimiste à avoir isolé le fluor
Electronégativité de Pauling : 4
12
Température d'ébullition : -188 °C
Isotopes : 1
2. Structure du Fluor
Sa structure électronique s'écrit (K)2(L)7. Pour que le fluor respecte la règle de
l'octet, il gagne un dixième électron en formant l'ion fluorure F- pour avoir 8
électrons sur sa couche externe.
La première densité du fluor a été calculée par Henri Moissan à partir d'une
expérience où il a recueilli du fluor et de l'air dans un flacon de platine. Henri
Moissan a obtenu une densité de 1,264 à 0 °C et 760 mmHg. Il a ensuite calculé la
densité théorique en multipliant la densité de l'hydrogène et le poids atomique du
fluor, il a trouvé 1,316.
3. Isotopes
13
Le fluor possède en tout dix-huit isotopes mais seul le fluor 19 (19F) est stable,
faisant du fluor un élément monoisotopique. Les autres isotopes les plus stables
sont le fluor 18(18F) d'une demi-vie de 1,8293 h soit environ 110 min et le fluor 20
(20F) d'une demi-vie de 11,163 s. Sur Terre, il n'y aucun fluor 18 naturel car aucun
processus naturel ne conduit à sa formation et donc l'abondance du fluor 19 est de
100 %, faisant du fluor également un élément mononucléidique ; 19F étant le seul
isotope naturel, cela permet de connaître sa masse molaire avec une très grande
précision. Tous ses isotopes non stables se transforment en isotopes de l'oxygène ou
en isotopes du néon.
L'isotope le plus abondant, le fluor 19 provient de la nucléosynthèse stellaire (Cycle
CNO III ou IV).
14