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Récapitulatif: Modèle de Bohr et Classification

périodique
1. Postulats de Bohr
Postulat 1:

Dans l’atome, le noyau est immobile alors que l’électron


de masse m gravite autour du noyau selon une orbite
circulaire de rayon r.

Postulat 2꞉

L’électron ne peut se trouver que sur des orbites privilégiées


sans émettre de l’énergie. Ces orbites sont dites « orbites
stationnaires ».
Postulat 3:
Lorsqu’un électron passe d’un niveau n1 à un autre niveau n2
(n2 > n1) il émet ou absorbe de l’énergie :
ΔE = E2 - E1 = h.υ

(σ: fréquence ; h : constante de Planck = 6,62.10-34 J.s-1).


Postulat 4:

Le moment cinétique de l’électron ne peut prendre que des

valeurs entières précises (quantification du moment

cinétique) : mvr = n.h/2π (n : nombre entier)


2. Expression du rayon « r »
 Sachant que:
 h= 6,62 . 10-34 J.s
 m = 9,1 . 10-31 kg
 e = 1,6 . 10-19
 Application numérique:

1 Ångström (Å) = 10-10 mètre (m)


3. Expression de l’énergie « En »
Après l’application numérique, on obtient l’expression de En

1 électronvolt (ev) = 1,602 . 10-19 joule (J)


4. Diagramme d’énergie d’un atome
Un électron ne peut absorber ou émettre de l’énergie c’est-à-
dire rayonner qu’en passant d’un niveau (orbite) initial n i à un

autre niveau final nf.

Ce changement d’orbites induit des lumières (photons)


caractérisées par des fréquences υ(nu) reliées à l’énergie ΔE via
la relation de Planck :
5. l’expression de la longueur d’onde « λ »
Si υ est la fréquence d’une radiation, λ est la longueur d’onde,
et σ est le nombre d’onde avec:
Séries de raies
Important et à retenir

 Lorsque n1 = n et n2 = n+1 cela représente la première raie

 Lorsque n1 = n et n2 = ∞ cela représente la raie limite

 Lorsque l’électron est amené de son état fondamental vers ∞,

on parle de l’ionisation de l’atome et l’énergie mise en jeu est

dite énergie d’ionisation :

Eioni = ΔE = E∞ - E1 = 13,6 eV
Le spectre de l’ensemble des radiations peut se présenter de la
façon suivante :
6. Généralisation du modèle de
Bohr aux ions hydrogénoides
Donc, un raisonnement analogue à celui suivi dans le cas de
l’atome d’hydrogène conduit aux expressions de rn et En
suivantes :

(A°)
Ou bien

Ou bien (eV)
Configuration électronique et tableau périodique
Equation de Schrödinger
 l’équation de Schrödinger associe à toute particule (et en particulier à l’électron) une

(des) fonction(s) d’onde(s) représentée(s) par la lettre psi (Ψ). Cette fonction d’onde,

dite aussi orbitale atomique (O.A), caractérise la position de(s) l’électron(s) selon

les coordonnées spatiales (x,y,z), et que le carré de la fonction d’onde (Ψ2(x,y,z))

désigne une densité de probabilité de présence de l’électron.

 Il faut savoir que la résolution de l’équation de Schrödinger est extrêmement

complexe qui nécessite certaines connaissances mathématiques. De ce fait, nous nous

contenterons d’introduire les quatre nombres spécifiques apparaissant dans la

solution de l’équation de Schrödinger. Ces nombres sont dit les nombres quantiques :

n, l, m et s.
Le nombre quantique principal « n »

C’est un nombre entier positif qui définit la couche ou le niveau énergétique


de l’électron par rapport au noyau.

Il est lié au volume de l’espace (orbitale) dans le quel, il y a une grande


probabilité de trouver l’électron.

Les niveaux énergétiques sont désignés par par une lettre majuscule K, L,
M,…

Chaque niveau (ou couche) lui correspond un maximum de 2n 2


électrons.
Le nombre quantique secondaire (ou azimutal) « l »

Le nombre quantique secondaire « l » est introduit car


les électrons d’un même niveau « n » peuvent occuper
des niveaux d’énergies légèrement différents nommés
sous-niveaux ou sous-couche.

chaque valeur de l représente une forme d’orbitale


Le nombre quantique magnétique « m »

Le nombre quantique magnétique « m » définit la case quantique


occupée par l’électron appelée aussi orbitale.
Le nombre quantique de spin « s »

Le terme de spin (verbe en anglais to spin qui signifie


tourner) l’électron peut avoir deux orientations
possibles :

s = +½ symbolisé par

ou s = -½ symbolisé par .
Exemple récapitulatif
Configuration électronique
Principes (ou règles) régissant la structure
électronique des atomes
Pour déterminer la structure électronique de l’atome dans
son état fondamental, il faut procéder selon les règles de
remplissage suivantes :

A. Ordre énergétique (ou règle de Klechkowski ou principe


de stabilité)

B. Règle d’exclusion de Pauli

C. Règle de Hund
Règle d’exclusion de Pauli

Cette règle énonce qu’il n’est pas possible que deux


électrons aient un même état quantique, c'est-à-dire avoir
leurs quatre nombres quantiques (n, l, m, s) identiques.
Règle de Hund
Dans une orbitale atomique (O.A) de même niveau énergétique,
les électrons occupent le maximum d’orbitales (cases
quantiques) ayant le même nombre quantique secondaire l avant
de les compléter par un deuxième électron de spin opposé. Cette
règle introduit 2 notions :
 électron non apparié (ou célibataire, ou paramagnétique):un
seul électron dans une OA
 électrons appariés (ou diamagnétique): deux électrons de spin
opposé dans une OA
Configuration électronique
Exemples
Important et à retenir
Exception à règle de Klechkowski
La couche de valence et les électrons de valence
La dernière couche remplie est dite couche externe

ou couche de valence
De même, les électrons qui occupent cette couche

sont dits électrons de valence; ce sont les


électrons qui interviennent dans les réactions et les
liaisons chimiques
Exemples:

Structure électronique ou configuration électronique


à l’état fondamental.

Électrons de cœur/ électrons de valence

Exceptions à la règle de Klechkowsky

Et Non pas

Et Non pas
Simplification d’écriture de la structure
électronique
Structure électronique des ions
Exemples
Description du tableau périodique
Description du tableau périodique

 Dans le tableau périodique des éléments de Mendeleïev, chaque élément

occupe une case à l’intersection d’une ligne et d’une colonne.


 Chaque ligne horizontale représente une période; il y a en tout 7 périodes

rassemblant l’ensemble des éléments connus, naturels ou synthétiques. La


période est caractérisée par le nombre n de la couche de valence
(périphérique).
 Chaque colonne verticale représente un groupe; il y a en tout 18 groupes.

Le groupe est caractérisé par le nombre d’électrons de valence, et numéroté


par un chiffre romain de I à VIII.
 De plus, dans chaque groupe on distingue les sous-groupes ou les familles.

Les sous-groupes sont désignés par la lettre A ou B :

 sous-groupe A : les électrons de valence occupent les orbitales atomiques

s et/ou p.

 sous groupe B : les électrons de valence occupent l’orbitale atomique d.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 14 16 17 18

IA IIA IIIA IVA VA VIA VII VII


A IA

1s1 ns1-2 sn2 p1-6 1s2

2s1 2s2 ns2 (n-1)d1-10 2p1 2p2 2p3 2p4 2p5 2p6
III B IV VB VI VII VIII B IB II B
3s1 3 s2 3p1 3p2 3p3 3p4 3p5 3p6
B B B

4s1 4s2 3d1 3d2 3d3 3d4 3d5 3d6 3d7 3d8 3d9 3d10 4p1 4p2 4p3 4p4 4p5 4p6
5s1 5s2 4d1 4d2 4d3 4d4 4d5 4d6 4d7 4d8 4d9 4d10 5p1 5p2 5p3 5p4 5p5 5p6

6s1 6s2 5d1 5d2 5d3 5d4 5d5 5d6 5d7 5d8 5d9 5d10 6p1 6p2 6p3 6p4 6p5 6p6

7s1 7s2 6d1 6d2 6d3 6d4 6d5 6d6 6d7 6d8 6d9 6d10 7p1 7p2 7p3 7p4 7p5 7p6

ns2 (n-2) f1-14 (n-1)d1,0

4f1 4f14

5f1 5f14
H non métaux He

Li Be B C N O F Ne

Na Mg Al Si P S Cl Ar

K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr

Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe

Cs Ba Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn

Fr Ra Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og

La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu

Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr

Alcalins Métaux pauvres Les gaz nobles


Lanthanides
Alcalino-terreux métalloïdes
Actinide
Métaux de transitions Les halogènes
Evolution des propriétés physiques des
éléments au sein du tableau périodique
 Dans une période, le nombre de couches (niveaux : n) est
constant, mais le nombre d’électrons Z augmente et ils se
rapprochent d’autant plus du noyau que celui-ci exerce sur eux
une force d’attraction plus forte et par conséquent le rayon
atomique diminue.
 Dans un groupe, chaque élément possède une couche
électronique de plus que celui qui est au-dessus de lui. Donc le
volume atomique augmente régulièrement avec Z, ce qui induit
une force d’attraction noyau-électrons plus faible avec
l’augmentation du rayon atomique.
Rayon atomique « ra »
Energie d’ionisation
Electronégativité

 Tendance d’un élément à arracher(capter, gagner, prendre) un


ou plusieurs électrons.
F +e- F-

Electropositivité

• Tendance d’un élément à céder( libérer, donner,


perdre) un ou plusieurs électrons.
Ca 2e- + Ca++
Electronégativité En

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