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1) LA PERIODE D’ESSAI
La période d’essai permet aux parties d’éprouver leurs relations contractuelles avant qu’elles ne
deviennent définitives. Il s’agit d’une période de travail effectif et d’exécution normale des
obligations réciproques qui permet à l’employeur de tester les aptitudes professionnelles du salarié
et à ce dernier d’apprécier l’intérêt qu’il trouve à travailler dans l’entreprise.
La période d’essai est réglementée par les articles 13 et 14 du Code du travail qui la définit comme
«une période pendant laquelle chacune des parties peut rompre volontairement le contrat de travail
sans préavis ni indemnité ».
La période d’essai n’est pas obligatoire, ainsi elle doit résulter de la volonté expresse des parties
dans le contrat. Sa durée fixée par le code (article 14) selon les fonctions occupées par le salarié
constitue un maximum. Elle est de 15 jours pour les ouvriers, 1 mois et demi pour les employés et 6
mois pour les cadres; enfin pour un salarié engagé sous CDD dont la durée ne dépasse pas 3 mois.
Lorsque le contrat prévoit une durée supérieure, la partie dépassant la période maximum fait partie
de l’engagement définitif.
La période d’essai peut être renouvelée une seule fois. Toutefois, le renouvellement de la période
d’essai ne peut résulter d’une tacite reconduction, il est nécessaire que l’employeur informe son
salarié, par écrit, de son intention de renouveler la période d’essai avant l’expiration de celle-ci.
A l’expiration d’une semaine de travail et en l’absence de faute grave du salarié, l’employeur qui
décide de mettre fin à l’essai doit observer un préavis de 2 jours pour le personnel payé à la journée,
à la semaine ou à la quinzaine, ce préavis est de 8 jours pour le personnel payé au mois.
2) LA DUREE DU TRAVAIL
La durée du travail est réglementée par le titre III du code du travail sous les articles 184 à 280
inclus.
a) La durée légale et conventionnelle
La semaine de 44 heures (article 184)
Dans les activités non agricoles, la durée du travail effectif ne peut excéder soit 8 heures par jour,
soit 44 heures par semaine et 2.288 heures par an, soit une limitation équivalente établie sur une
période de temps autre que la semaine.
Dans les activités agricoles, le temps légal de travail est limité à 2.496 heures dans l’année, reparti
par périodes selon les nécessités des cultures.
La durée du temps de travail ci-dessus fixée s’entend du travail effectif à l’exclusion du temps
nécessaire à l’habillage, à la restauration ou à la douche.
Dans certaines professions, les périodes dites «d’inaction» ne sont pas comptabilisées comme du
travail effectif.
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3- Décès
- Décès du conjoint, enfant, petit enfant ou ascendant du salarie, ou ses enfants d’un précédent
mariage: 3 jours, payés en totalité aux mensualisés, 1 jour aux non mensualisés.
- Décès d’un frère ou d’une soeur du salarié ou de son conjoint ou d’un ascendant du conjoint: 2
jours, payés aux seuls mensualisés.
4- Autres absences
- Circoncision: 2 jours, payes aux seuls mensualisés.
- Opération chirurgicale du conjoint ou d’un enfant: 2 jours, payés aux seuls mensualisés.
5 . Absence pour maladie ou accident (articles 271 à 273)
En cas de maladie ou accident, le salarié est tenu d’aviser son employeur dans les 48 heures, sauf en
cas de force majeure, et de produire un certificat médical si la durée se prolonge plus de 4 jours.
L’employeur peut procéder à sa charge à une contre visite médicale.
Si la durée de l’absence se prolonge plus de 180 jours, l’employeur peut considérer son salarié
comme démissionnaire.
Il peut également le considérer comme démissionnaire s’il est devenu inapte à l’emploi qu’il
occupait.
3) LA REMUNERATION
Cadre légal : C’est le titre V du code du travail dans ses articles 345 à 394 qui règlemente cette
matière. La rémunération a une double nature:
Nature juridique : Le contrat de travail est un contrat synallagmatique : le salarié fournit un travail
et l’employeur doit en contrepartie une rémunération. Le salaire est la contrepartie du travail. Par
rémunération, il faut entendre le salaire ou le traitement ordinaire de base ou minimum et tous
autres avantages et accessoires payés, directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par
l’employeur au travailleur en raison de l’emploi par ce dernier.
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