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1
du mathématicien, de 1884 à la fin de sa vie, ont
1
2 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
1
(b) a ≤ 5 et a > −1 ;
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 5
1. Ecrire la négation des propositions suivantes :
1.1. ENONCE DES TRAVAUX DIRIGES DE LOGIQUE 3
On considère les deux (02) déclarations sui- les formules logiques suivantes en phrases du
vantes : langage naturel :
D1 : S’il s’agit que Portia aille à la plage pour que (p ∧ ¬q) ⇒ r
Roméo y aille, Yvon n’ira pas à la plage sans que (¬p ∨ ¬q) ⇒ ¬r
Stecy y soit invitée. 2. Evaluer les formules suivantes en considérant
D2 : Si Yvon est à la plage, alors Stecy y est invité uniquement les valeurs des variables données :
ou, Portia y est mais pas Roméo. q ⇒ (p ⇒ r), avec q = F
Après avoir traduit ces deux déclarations en expres- p ∧ (p ∨ q), avec q = V
sion booléenne, vérifier si elles ont la même valeur. p ∨(q ⇒ r), avec q = F
Pour cela on utilisera : 3. En utilisant les tables de vérité, démontrer
• p : Portia est à la plage que
• r : Roméo est à la plage (P⇒ Q et Q ⇒ R)⇒ (P⇒ R)
• v : Yvon est à la plage ¬(P∨ Q) ⇔ ¬ P ∧ ¬Q
• s : Stecy est invitée ¬(P∧Q) ⇔ ¬P ∨ ¬Q
Exercice 6
1
Exercice 9
.P
Jean était témoin d’un vol à mains armées. Il
court au commissariat de police le plus proche pour
faire une déposition. Sous l’état de choc il n’a pas pu
A l’aide de la méthode des tables de vérité, dites
si les formules suivantes sont des tautologies.
p ∨¬p (principe du tiers exclu)
.N
garder de la suite dans les idées et ses déclarations ¬(p ∧¬p) (principe de non-contradiction)
sont confuses mais on a pu tirer les assertions sui- (p ∨ q) ⇒ (q ∨ p) (commutativité de ∨)
vantes qui sont vraies : p ⇒ (q ⇒ p) (le vrai est impliqué par tout)
• Si le braqueur est barbu alors c’est un sexagénaire ¬p ⇒(p⇒q) (le faux implique tout)
• Le braqueur n’est pas barbu et n’était pas venu à (¬p ⇒p) ⇒ p (preuve par l’absurde)
.H
moto ou bien il est barbu et était à moto ((¬p ⇒ q) ∧ (¬p ⇒ ¬q)) ⇒ p (preuve par l’ab-
• Le braqueur était à moto surde)
Est-il correct de conclure suite à ses informations ((p ⇒q) ∧ (q ⇒ r) ⇒(p ⇒ r) (transitivité de ⇒)
que le braqueur est un sexagénaire ?
V
Exercice 10
Exercice 7
Soient f , g deux fonctions de R dans R. Tra-
Dans un avion se trouvent : 9 enfants de sexe duire en termes de quantificateurs les expressions
masculin , 5 enfants béninois , 9 hommes adultes , 7 suivantes :
enfants non béninois de sexe masculin , 11 béninois 1. f est majorée ;
dont 6 de sexe mascuulin , 12 enfants non béninois 2. f est bornée ;
, 2 femmes adultes non béninoises. 3. f est paire ;
Combien y a-t-il de passagers dans l’avion ? 4. f est impaire ;
5. f ne s’annule jamais ;
6. f est périodique ;
7. f est croissante ;
8. f est strictement décroissante ;
Exercice 8 9. f n’est pas la fonction nulle ;
10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points
1. En interprétant p par ”je pars”, q par ”tu distincts ;
restes” et r par ”il n’y a personne”, traduisez 11. f atteint toutes les valeurs de N ;
4 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
1
(a) ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, y = f (x) et ∃y ∈ R,
autres.
P
(f) Entre deux réels distincts, il existe un ra-
tionnel.
∀x ∈ R, y = f (x).
(b) ∀y ∈ R, ∃x ∈ R, y = f (x) et ∃x ∈ R,
N.
∀y ∈ R, y = f (x)
(g) Etant donné trois réels, il y en a au moins
deux de même signe. (c) ∀x ∈ R, ∃M ∈ R, f (x) ≤ M et ∃M ∈ R,
∀x ∈ R, f (x) ≤ M
2. Peut-on intervertir les quantificateurs ” ∀n ∈
N ” et ” ∃m ∈ N” dans les propositions sui- 3. Soit f une application de R dans R. Nier, de
H.
vantes (justifier proprement votre réponse). la manière la plus précise possible, les énoncés
a) ∀n ∈ N , ∃m ∈ N n ≥ m qui suivent :
b) ∀n ∈ N ; ∃m ∈ N n2 ≥ m : 1. Pour tout x ∈ Rf (x) ≤ 1.
2. L’application f est croissante.
V.
1
(A ∪ B) ∩ (B ∪ A) = (A ∪ B) ∩ (B ∪ A) est irrationnel.
5. Montrer que
(A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) =
(A ∩ B) ∪ (B ∩ C) ∪ (C ∩ A) P 3. Montrer que 2014 ne peut pas s’écrire comme
la somme de deux carrés.
N.
H.
Exercice 16
Exercice 19
1. Décrire les ensembles A\B, B\A, A 4 2. On considère une famille finie d’ensembles
B, A × B, P(A) ∪ P(B) et P(A ∪ B) distincts deux à deux.
Montrer que l’un au moins de ces ensembles
2. Que peux-tu dire des propositions suivantes :
ne contient aucun des autres.
p : P(A ∪ B) ⊂ P(A) ∪ P(B)
et q : P(A) ∪ P(B) ⊂ P(A ∪ B)
3. Montrer que l’ensemble C ci-dessous n’est
pas produit cartésien de deux parties de R. Exercice 20
C = {(a, b) ∈ R2 : a2 + b2 ≤ 1}
1. Déterminer toutes les fonctions f : R → R
telles que : ∀x ∈ R, f (x − f (y)) = 2 − x − y.
2. Déterminer les fonctions f : R → R telle que :
Exercice 17 ∀x ∈ R, f (x) + xf (1 − x) = 1 + x.
3. Montrer que toute fonction f : R → R s’écrit
Soient E un ensemble et f une application de P(E) de facon unique comme la somme d’une fonc-
dans R telle que pour toutes parties disjointes A et tion paire et d’une fonction impaire. Préciser
B de E, cette décomposition si f (x) = x2x+1
+x+1
f(A ∪ B) = f(A) + f(B).
6 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
question précédente pour montrer par l’ab- Montrer que pour tout entier k on a xk = k.
surde qu’il existe une infinité de nombres
premiers.
Exercice 25
1
.P
Exercice 22 1. Montrer que pour tout entier n > 2,
1 1 1
un = 1 + + + ... +
1. Montrer que pour tout entier naturel n, un = 2 3 n
3 ∗ 52n+1 + 23n+1 est divisible par 17.
.N
n’est pas un entier.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, un = 2. Montrer que, pour tout n > 1,
44n+2 − 3n+3 est divisible par 11. s r
3. On définit une suite (un ) par : u0 = 1, u1 = q
√ π
cos θ , et pour n > 2 : un = 2u1 un−1 − un−2 . 2 + 2 + ... + 2 = 2 cos n+1
2
.H
Exercice 23
Exercice 26
Soit n un entier naturel.
- Combien l’équation x + y = n possède-t-elle de 1. Démontrer les énoncés suivants par
couples solutions (x, y) dans N2 ? récurrence (éventuellement forte) :
- Combien l’équation x + y + z = n possède-t-elle de
triplets solutions (x, y, z) dans N2 ? n
X
- Généraliser au calcul du nombre de (p + 1)-uplets (a) Pour tout naturel n, on a 2k = 2n+1 − 1
solutions de x0 + x1 + ... + xp = n. k=0
Pour cette question, on donnera deux n
X n(n + 1)
démonstrations, l’une qui utilise une récurrence et (b) Pour tout naturel n, on a k=
k=0
2
l’autre qui s’appuie sur un calcul de dénombrement.
n
X n(n + 1)(2n + 1)
(c) k2 =
k=0
6
n
X n(n + 1) 2
(d) k3 = ( )
Exercice 24 k=0
2
1.1. ENONCE DES TRAVAUX DIRIGES DE LOGIQUE 7
1
(non nul pour x) et d’un nombre irrationnel
sont des nombres irrationnels.
2. La racine carré d’un nombre irrationnel posi- P Exercice 30
N.
tif est un nombre irrationnel.
Soit la suite (xn )n∈N définie par x0 = 4 et
3. Un rectangle a pour aire 170 m2 . Montrer que 2 −3
xn+1 = 2x
x
n
+2
sa longueur est supérieure à 13 m. n
1. Montrer que : ∀n ∈ Nxn > 3.
H.
4. Démontrer par un raisonnement par l’absurde 2. Montrer que : ∀n ∈ Nxn+1 − 3 > 3 (xn − 3).
2
la proposition suivante : 3. Montrer que : ∀n ∈ Nxn > ( 32 )n + 3.
”Si n est le carré d’un nombre entier non nul 4. La suite (xn )n∈N est-elle convergente ?
alors 2 n n’est pas le carré d’un nombre en-
V.
tier”.
√ √
5. 2 est un nombre irrationnel (écrire 2 sous
forme d’une fraction irréductible pq puis dis- Exercice 31
cuter la parité de p et q).
1. Que dire de deux sous-ensembles A et B de E
tels que A ∪ B = A ∩ B ?
2. Soient A, B, C trois ensembles. Montrer que
A ∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ A ⊂ C.
Exercice 28
3. (
Soient A, B, C trois ensembles. Montrer que
A∪B ⊂A∩C
Le but de cet exercice est de démontrer par ⇒B⊂C
contraposition la propriété P suivante pour n ≥ 2 A∩B ⊂A∩C
,n∈N: 4. Soient A, B, C trois ensembles.
P : Si l’entier ( n2 − 1) n’est pas divisible par 8, alors Montrer que
l’entier n est pair. (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩
1. Définir la contraposé d’une implication A ⇒ C) ∪ (C ∩ A).
B, A et B représentant des assertions.
Démontrer l’équivalence à l’aide d’un tableau
de vérité.
8 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
Exercice 32 Exercice 36
Soient E et F deux ensembles. Quelle relation y- Montrer qu’une application f de R dans R stric-
a-t-il : tement monotone est injective.
1. Entre P(E ∪ F) et P(E) ∪ P(F) ?
2. Entre P(E ∩ F) et P(E) ∩ P(F) ?
3. Entre P(E x F) et P(E) x P(F) ?
Exercice 37
1
i∈I i∈I
P
N.
Exercice 38
1. Soient a et b deux réels tels que a < b. Ecrire En = {1, ..., n} dans
le plus simplement possible les ensembles Em = {1, ..., m} alors nécéssairement n ≤ m
+∞ +∞
[ 1 1 \ 1 1
[a − , b + ] et [a − , b + ]
n n n n
V.
n=1 n=1
2. On définit la différence symétrique de deux
ensembles par A 4 B = (A \ B) ∪ (B \ A). Exercice 39
Montrer que A 4 B = (A ∪ B) \ (A ∩ B).
Montrer que (A 4 B = A ∩ B) ⇒ A = B = ∅. Soient f : E → F et g : F → G deux applica-
tions. Montrer les implications suivantes :
1. Si g ◦ f est surjective alors g est surjective
2. Si g ◦ f est injective alors f est injective
Exercice 35 3. Si g ◦ f est surjective et g est injective, alors
f est surjective
Soient E et F deux ensembles, f : E → F .
4. Si g ◦ f est injective et f est surjective, alors
Démontrer que :
g est injective
∀A, B ∈ P (E)(A ⊂ B) ⇒ (f (A) ⊂ f (B)),
∀A, B ∈ P (E)f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B),
∀A, B ∈ P (E)f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B),
∀A, B ∈ P (F )f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B),
∀A ∈ P (F )f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
Exercice 40
1
/A Vérifier que h est bien définie et bijective.
A 7→ 1A est une bijection de P(E) sur F (E, {0, 1})
P
N.
Exercice 45
Exercice 42
Soit R une relation binaire sur un ensemble E,
H.
Soient A et B deux parties non vides et majorées réflexive et transitive. On définit une relation S sur
de R. On forme : E par :
xSy ⇐⇒ (xRy etyRx)
A + B = a + b | (a, b) ∈ A × B
V.
Exercice 46
Exercice 43
On considère sur F(E, E)la relation binaire R
définie par :
Soit A une partie d’un ensemble E . On appelle
fonction caractéristique (ou indicatrice ) de la f Rg ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E) telle que f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
partie A dans E, l’application 1A : E → R définie
par : ( 1. Montrer que R est une relation
1 si x ∈ A d’équivalence.
1A (x) = .
0 sinon 2. Décrire la classe d’équivalence d’une
Justifier que fonction donnée f ∈ F(E, E).
(a) 1A ≤ 1B si et seulement siA ⊂ B. Que peut-
on dire des ensembles A et B si 1A = 1B ?
(b) 1A∩B = 1A .
(c) 1A = 1 − 1A oàu A est le complémentaire de
Exercice 47
A dans E.
10 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
Soit (G, ×) un groupe et H un sous groupe de Soient E et F deux ensembles ordonnés (l’ordre
(G, ×) . sur E étant total). Soit f : E → F , croissante.
On définit une relation binaire R sur G par : Montrer que f est injective si et seulement si elle est
strictement croissante.
xRy ⇐⇒ x × y −1 ∈ H Montrer que le résultat n’est pas vrai si on ne sup-
pose pas que E est totalement ordonné.
Montrer que R est une relation d’équivalence et en
décrire les classes d’équivalence .
Exercice 52
Exercice 48
Soit E un ensemble etf : E 7−→ R une application Deux éléments x et y d’un ensemble E muni
injective. d’une relation d’ordre ∠ sont comparables si l’on a
On définit sur E une relation binaire par : x∠y ou y∠x.
Quand tous les éléments sont comparables, l’ordre
xRy ⇐⇒ f (x) ≤ f (y) est dit total ; sinon on dit qu’il est partiel.
1. Montrer que l’inclusion définit un ordre par-
Montrer que R est une relation d’ordre.
1
tiel sur p(E), l’ensemble des parties de E.
grand élément .
1. Qu’en est -il de A ∪ B
(a) lorsque l’ordre est total ? Exercice 53
(b) lorsque l’ordre n’est pas total ?
V.
Exercice 54
1
1. A. est pharmacienne et C. est médecin
2. B. est avocate et C. est professeur
3. C. est professeur et A. est pharmacienne P Exercice 58
N.
4. D. est médecin et B. est professeur Soient P , Q et R trois propositions. Montrer les
5. A. est médecin et C. est pharmacienne équivalences suivantes.
1. [P ⇒ (Q ⇒ R)] ⇐⇒ [(P ∧ Q) ⇒ R ]
H.
2. [ (P ∨ Q) ⇒ R ] ⇐⇒ [ (P ⇒ R) ∧ (Q ⇒ R)
]
3. [ P ⇒ (Q ∧ R) ] ⇐⇒ [ (P ⇒ Q) ∧ (P ⇒ R)
Exercice 56 ]
V.
1
Exercice 62
P Exercice 66
N.
Soit m un entier naturel. Montrer que s’il existe
s Montrer que pour tout n ≥ 1, un entier naturel n et une injection ϕ de E n =
r
√ {1, . . . , n} dans E m = {1, . . . , m } on a alors
q p
π
2 + 2 + 2 + ··· + 2 = 2cos( 2n+1 ) (le nécessairement n 6 m.
H.
Exercice 67
V.
Exercice 63
Soit R une relation binaire sur un ensemble E,
réflexive et transitive.
Soient f un élément de F(E, F ) et g un élément
de F(F , G) (E, F , G des ensembles non vides). Mon- 1. La relation T définie par : xT y ⇐⇒ (xRy
trer que : ou yRx) est-elle une relation d’équivalence ?
Justifier votre réponse
1. Si g ◦ f est surjective et g injective alors f
est surjective. 2. On définit une relation δ sur E par : xδy ⇐⇒
(xRy et yRx).
2. Si g ◦ f est injective et f surjective alors g Montrer que δ est une relation d’équivalence.
est injective.
3. Montrer que R permt de définir une relation
d’ordre sur les classes d’équivalences de δ.
Exercice 64
Exercice 68
Soient E, F deux ensembles et f une application
de E dans F . On considère sur F(E, E) la relation binaire R
1. S’il existe une application g de F dans E telle définie par :
que g ◦ f = Id E alors f est injective. f Rg ⇐⇒ ∃ ϕ ∈ S(E), f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 13
Exercice 69
Exercice 72
On considère la relation binaire T définie sur ]0 ;
+∞[ par :
xT y ⇐⇒ x + ln(y) = y + ln(x) et l’application Soient A et B deux parties non vides et bornés
f :]0; +∞[→]0; +∞[ où ”exp” désigne la fonction ex- de R telles que A ⊂ B
x7→xexp(−x) Comparer inf A, sup A, inf B et sup B.
ponentielle népérienne.
1. Montre que T est une relation d’équivalence.
2. Soit a ∈ ]0 ; +∞[. Prouver que la classe
Exercice 73
d’équivalence de a modulo T est l’ensemble
Cl(a) = f (−1) (f (a))
1
La notation f (−1) désigne l’image réciproque Soient A et B deux parties non vides et majorés
par f .
P de R
1. Montrer que sup A, sup B et sup (A ∪ B)
N.
existent et sup (A ∪ B) = max(sup A, sup
B).
Exercice 70
2. On forme A + B = {a + b / (a, b) ∈ A × B
}.
H.
Un ensemble ordonné (E, 4) est bien ordonné Montrer que A + B est majoré et sup(A +
(où 4 est un bon ordre) si toute partie non vide A B) = sup A + sup B
de E admet un plus petit élément.
Prouver qu’un ensemble bien ordonné (E, 4) est to-
V.
talement ordonné.
Exercice 74
2
A B C B et C A ou B A ou C A ou (B et C) (A ou B) et (A ou C)
V V V V V V V V
V V F F V V V V
V F V F V V V V
V F F F V V V V
F V V V V V V V
F V F F V F F F
F F V F F V F F
F F F F F F F F
1
Solution 2
P
N.
1. a) (a) est fausse. Car sa négation qui est
∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y ≤ 0 est vraie.
Etant donné x ∈ R il existe toujours un
y ∈ R tel que x + y ≤ 0, par exemple Solution 4
H.
1
On a :
1. Montrons que
d’équivalence
R est une
P
relation
cl(f ) = {g ∈ F(E, E)/gRf }
N.
⇒ Réflexivité gRf ⇐⇒ ϕ ∈ S(E)/g ◦ ϕ = ϕ ◦ f
Soit f ∈ F(E, E) ⇐⇒ ϕ ∈ S(E)/(g ◦ ϕ) ◦ ϕ−1 = (ϕ ◦ f ) ◦ ϕ−1
IdE ∈ S(E) et f ◦ IdE = IdE ◦ f ⇐⇒ ϕ ∈ S(E) g = ϕ ◦ (f ◦ ϕ−1 )
Donc f Rf
H.
Donc
R est réflexive. cl = {ϕ ◦ (f ◦ ϕ−1 ); ϕ ∈ S(E)}
⇒ Symétrie
V.
⇒Transitivité 9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ;
Soit (x, y, z) ∈ G3 10. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ;
11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ;
( (
xRy ∈ H xRy −1 ∈ H 12. ∀x ∈ R f (x) ≤ g(x) ;
⇐⇒
yRz ∈ H yRz −1 ∈ H 13. ∃x ∈ R f (x) > g(x).
⇒ Classe d’équivalence
Soit y ∈ G cl(x) = {y ∈ G/yRx} Solution 12
yR ⇐⇒ y.x−1 ∈ H
Soit h ∈ H/y.x−1 = h 1. • ∀x ∈ I, f (x) = 0.
• ∃x ∈ I, f (x) = 0.
1
(y.x−1 ).x = hx ⇒ y.(x−1 .x) = hx • ∀x ∈ I, f (x) > 0.
⇒ y = hx
P •
•
∃k ∈ I, ∀x ∈ I, f (x) = k.
∀x ∈ I, ∀y ∈ I, (x < y) ⇒ (f (x) <
N.
f (y)).
cl(x) = {hx, h ∈ H} Autrement dit cl(x) = Hx • ∀M ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) ≥ M .
2. Le non se définit sans difficulté :
eA =e(A ∧ A) = A ↑ A. Puis
H.
A ∧ B =e(A ↑ B) = (A ↑ B) ↑ (A ↑ B).
Solution 8 Ensuite, tout peut se définir à partir de e et
∧, donc de ↑. On a
V.
A ∨ B =e(eA∧eB)
=eA ↑eB
Solution 9 A ∨ B = (A ↑ A) ↑ (B ↑ B)
Puis
A ⇒ B =eA ∨ B
= (eA ↑eA) ↑ (B ↑ B)
Solution 10 = ((A ↑ A) ↑ (A ↑ A)) ↑ (B ↑ B)
, et enfin
1. ∃M ∈ R ∀x ∈ R f (x) ≤ M ;
2. ∃M ∈ R ∃m ∈ R ∀x ∈ R m ≤ f (x) ≤ M ; A ⇔ B = (A ⇒ B) ∧ (B ⇒ A)
3. ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ; = ((A ⇒ B) ↑ (B ⇒ A)) ↑ ((A ⇒ B) ↑ (B ⇒ A))
4. ∀x ∈ R f (x) = −f (−x) ; = une superbe horreur de deux lignes de long
5. ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ; (il n’y a qu’à remplacer chaque implication
6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ R f (x + a) = f (x) ; par le résultat obtenu juste avant).
7. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y)) ;
8. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) > f (y)) ;
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 17
1
La deuxième est fausse (elle prétend qu’il est :
y a un x de R dont l’image f (x) est égale
à tous les réels).
P ” Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que
x1 < x2 et f (x1 ) ≥ f (x2 ), ou il existe
N.
x ∈ R, f (x) < 0”.
c) La première phrase est trivialement vraie
(pour tout x de R, le choix M = x d) Cette assertion se décompose de la
convient). manière suivante :
La deuxième phrase dit que f est majorée ”(Il existe x ∈ R+ )(f (x) ≤ 0)”.
H.
sur R.
3. Dans ce corrigé, nous donnons une justifica- La négation de la première partie est :
tion, ce qui n’était pas demandé. ”(pour tout x ∈ R+ )”, et celle de la se-
conde est : ”(f (x) > 0)”.
V.
Solution 14 6.
1
car A ⊂ (A ∪ B)
3.
(A∩B)∪(A∩B)∪(A∩B) = A∩(B∪B)∪(A∩B) P A, B et C ∈ P(E)
1. On a : A ∩ B = A ∪ B
N.
= A ∩ E ∪ (A ∩ B) A ⊂ (A ∪ B) = (A ∩ B) ⊂ B ⇒ A ⊂ B
= A ∪ (A ∩ B) B ⊂ (A ∪ B) = (A ∩ B) ⊂ A ⇒ B ⊂ A
H.
= (A ∪ A) ∩ (A ∪ B)
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∪ B Ainsi on a : A = B
Si (A ∩ B) = (A ∪ B); alors A = B
4. 2. Montrons que si
V.
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∩ C = A ∪ B alors B ⊂ A ⊂ C
Supposons que A ∩ C = A ∪ B
(A ∩ B)) ∩ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = Soit x ∈ A
((A ∪ B) ∩ (A ∪ B)) ∪ (A ∩ B) =
A ∪ (B ∩ B) ∪ (A ∩ B) = x∈A⇒x∈A∪B
A ∪ (B ∩ B) ∪ (A ∩ B) = ⇒x∈A∩C
A(A ∩ B) car A ∩ C = A ∪ B
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ⇒x∈C
⇒ A ⊂ C(1)
5.
Soit y ∈ B
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩ B) =
(A ∪ (B ∩ B)) ∩ (A ∩ B) = y ∈B ⇒y ∈A∪B
A ∩ (A ∪ B) = ⇒ y ∈ A ∩ C car A ∪ B = A ∩ C
(A ∩ A) ∪ (A ∩ B)(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩ B) = ⇒y∈A
A∩B ⇒ B ⊂ A(2)
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 19
∗A4B = {b, c, π}
B ∩ (A ∪ B) = (B ∩ A) ∪ (B ∩ C) ∗A×B = {(a, π); (b, a); (b, π); (c, a); (c, π); (a, a)}
= (A ∩ C) ∪ (B ∩ C)
car B ∩ A = A ∩ C A = {{a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, ∅, A}
= C ∩ (A ∪ B) B = {∅, B, {a}, {π}}
= C ∩ (A ∪ C)
B ∩ (A ∪ B) = C or B ∩ (A ∪ B) = B A∪B = {∅, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, A, B
, {π}}
d’oéu B = C A ∪ B = {a, b, c, π}
1
Montrons que
P(A∪B) = {{a}, {b}, {c}, {π}, {a, b}, {a, c}, B
(A ∪ B)(B ∪ A) = (A ∪ B) ∩ (B ∪ A)
= (A ∪ (B ∩ A)) ∩ (B ∪ (B ∩ A))
= ((A ∪ B) ∩ (A ∪ A)) ∩ ((B ∪ B) ∩ (B ∪ A)) 3. C = {(a, b) ∈ R2 , a2 + b2 ≤ 1}
Raisonnons par l’absurde
(A ∪ B)(B ∪ A) = (A ∪ B) ∩ (B ∪ A)
V.
On a :
f (A ∪ B) = f (A) + f (B)
Solution 16
20 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
1
donc
f (A ∪ B) = f (A ∩ B) + f (B)(1)
P 2(2m2 + 2m) + 1 est impair.
2. La contraposée, qui dit : ”si y = x est
√
rationnel, alors y 2 = x est rationnel”, est
N.
De plus évidente.
A ∪ B = (B\A) ∪ A
3. Par l’absurde, supposons qu’on puisse écrire
f (A ∪ B) = f (B\A) + f (A) car
2014 = n2 + m2 , avec n et m dans N.
Alors en particulier 2014 ≡ (n2 + m2 )[8],
H.
(B\A) ∩ A = ∅
c’est-à-dire (n2 + m2 ) ≡ 6[8].
f (A ∪ B) = f (B ∩ A) + f (A) (2) Mais si r parcourt 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, alors r2
(1) + (2) donne : modulo 8 prend les valeurs 0, 1, 4, 1, 0, 1, 4, 1.
2f (A ∪ B) = f (A ∩ B) + f (B ∩ A) + f (A) + En particulier n2 + m2 modulo 8 ne peut
V.
1
- Synthèse : on reprend les applications g et
P h obtenues précédemment.
Il est clair que g est paire, que h est im-
N.
paire, et que f = g + h.
Solution 20 - Conclusion : toute fonction f : R → R
est de manière unique somme d’une fonc-
1. Soit f une fonction solution du problème, s’il tion paire g et d’une fonction impaire h,
H.
1
= 256(11p + 3n+3 ) − 3.3n+3
qu’un nombre fini r de nombres premiers
p1 , ..., pr alors N = p1 p2 ...pr+1 est un
nombre premier car divisible par aucun P = 11(256p − 23.3n+3 ) = 11q
Solution 23 Solution 24
1
n n
1 2
n
X X
2
(n + 1)(n + 2) = n+2 = n+2 .
On peut généraliser à tout entier p > 0 :
Le nombre de solutions dans Np de P x3n+1 +
k=1
c’est-à-dire :
= xn+1 + k
k=1
2
N.
n2 (n + 1)2
n 3 n(n + 1)
(Ep,n ) : x0 + x1 + ... + xp = n est n+p . xn+1 + = xn+1 +
Pour démontrer ce résultat, dont on sait qu’il est 4 2
Après développement, on obtient
vrai si p = 1 ou p = 2 (et qui est d’ailleurs évident
x3n+1 − x2n+1 − n(n + 1)xn+1 = 0.
si p = 0), on peut procéder par récurrence sur p.
H.
hypothèse.
Le nombre de solutions de (Ep+1,n ) est donc :
n n
Solution 25
X p X p
=1+
k=0
k+p k=1
k+p
n 3 11 25
X p+1 p+1 1. On constate que u2 = , u3 = , u4 = ,
=1+ − 2 6 12
k=1
k + 1 + p k+p 137
u5 = etc.
n+1
X p+1
X n
p+1
60
=1+ − Il semble donc que chaque un s’écrire comme
k=2
k+p k+p le quotient d’un entier impair par un entier
k=1
pair (ce qui implique que lui même n’est pas
p+1 p+1
=1 + − entier !).
n+p+1 p+1
p+1
On va démontrer cette propriété P (n) par
= récurrence forte. On se donne donc un entier
n+p+1
n > 2, et on suppose que la propriété P (n)
Ce qui démontre la formule au rang p + 1 et est vraie pour tous les entiers k de k = 2 à
achève la récurrence. k = n − 1. Il s’agit donc de montrer que un
s’écrit comme le quotient d’un entier impair
par un entier pair.
24 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
1
montre que um = 1 + 1/2 + 1/3 + ... + 1/m 6
.P
2r + 1 n(n + 1)(2n + 1) + 6(n + 1)2
peut s’écrire um = , oàu r et s sont =
2s 6
deux entiers.
(n + 1)(n(2n + 1) + 6(n + 1))
On obtient donc : =
6
.N
p 2r + 1
un = + (n + 1)(n + 2)(2(n + 1) + 1)
2q + 1 2s =
2ps + (2r + 1)(2q + 1) 6
= .
2s(2q + 1) Ce qui prouve An+1 .
Ainsi un est encore le quotient d’un entier - Par le principe de récurrence nous venons de
.H
impair par un entier pair. montrer que An est vraie pour tout n ∈ N∗ .
Conclusion : pour tout entier n ≥ 2, un n’est
2. a) Montrons la proposition demandée par
pas un entier.
récurrence : soit An l’assertion f n+1 = f ◦ f n .
2. Notons un l’expression qu’il s’agit ici de cal- Cette assertion est vraie pour n = 0. Pour
culer. On procède par récurrence. n ∈ N supposons An vraie. Alors
V
1
Nous avons utiliser la definition de f n+2 , puis 1. On a toujours les inclusions A ∩ B ⊂ A et
la proposition An , puis l’associativité de la
composition, puis la définition de f n+1 . Donc
P A ⊂ A ∪ B.
L’hypothèse de l’énoncé implique donc A =
N.
An+1 est vraie. Par le principe de récurrence A ∩ B = A ∪ B.
∀n ∈ Nf n ◦ f = f ◦ f n De même, par symétrie, B = A ∩ B = A ∪ B.
2. On procède de même par récurrence : soit An On en déduit A = B (réciproque immédiate).
l’assertion (f −1 )n = (f n )−1 . Cette assertion 2. Soit x un élément de B. On doit montrer que
H.
2. Un ensemble est une partie de E ∩ F si et Tous les intervalles sont inclus dans le premier
seulement si c’est une partie à la fois de E et mais incluent eux-même l’intervalle [a; b].
1
de F . Leur union est donc égale au premier d’entre
Autrement dit, on a l’égalité
P (E ∩ F ) = P (E) ∩ P (F ). P eux. Quand à l’intersection, il faut encore
vérifier qu’aucun réel n’appartenant pas à
[a, b] ne peut y appartenir. Soit par exemple
N.
3. Les éléments de P (E)×P (F ) sont les couples x < a (si x > b le raisonnement est très simi-
(A, B), oàu A ⊂ E et B ⊂ F . laire), notons
Les éléments de P (E × F ) sont les sous- ε = a − x > 0. Il existe un entier n tel
ensembles de E × F . 1
H.
G = {X × Y, X ⊂ E, Y ⊂ F }, n n
1
alors l’application (X, Y ) 7→ X × Y est une (puisqu’on a alors a − > x), donc il ne peut
bijection de P (E) × P (F ) sur G, et G ⊂ n
appartenir à l’intersection demandée.
P (E × F ) (sans qu’il y ait en général égalité).
2. Encore une fois, on s’en sort rapidement et
simplement via les propriétés des opérations
sur les ensembles :
Solution 33
! ! A∆B = (A ∩ B̄) ∪ (B ∩ Ā)
= (A ∪ B) ∩ (A ∪ Ā) ∩ (B̄ ∪ B) ∩ (B̄ ∪ Ā)
[ [ \
Posons F = Ai Bi .
i∈I i∈I = (A ∪ B) ∩ (Ā ∪ B̄)
On a bien entendu F ⊂ E. = (A ∪ B) ∩ (A ∩¯ B)
Réciproquement, soit\ x un élément de E. = (A ∪ B) ∩ (A ∩ B)
- Si x appartient à Bi , alors x appartient à F .
i∈I
(on a juste utilisé les lois de de Morgan et le
- Sinon, donc s’il existe au moins un i tel que
fait que A ∪ Ā = E).
x ∈/ Bi , alors l’égalité E = Ai ∪ Bi montre [ que x
est élément de Ai , et donc qu’il appartient à Ai . Si A∆B = A ∩ B, comme
i∈I A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) est constitué
Ainsi x est encore élément de F . d’éléments n’appartenant pas à A ∩ B, il faut
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 27
1
f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
A = f (−1) (f (A))
⇔ x ∈ E \ f −1 (A)
Montrons que f est injective
Supposons qu’elle ne l’est pas
Ainsi , il existe x, x0 ∈ E , avec
V.
1
doéu f est surjective Par conséquent f est bijective ⇐= f ({A
E) =
Par conséquent f est surjective ⇐⇒ ∀B ∈
P(F ); B = f (f (−1) (B))
P f (A)
{F
N.
3. Supposons que f est bijective et montrons
f (A)
que ∀A ∈ P(E), f ({A E ) = {F Soit y inf({AE)
A
y inf({E ) ⇐⇒ ∃!x ∈ A/y = f (x) puisquef Solution 38
est bijective
H.
f (A)
Donc y inf({A E ) ⇒ y ∈ {F Supposons le résultat acquis pour m ≥ 0 . Soit ϕ
f (A)
D’oéu f ({A E ) ⊂ {F (1) une injection de En dans Em+1 . Si n = 0 , on a bien
f (A)
Soit y ∈ {F n ≤ m + 1. Si n ≥ 1, on distingue alors deux cas de
y ∈ {F
f (A)
⇒ y ∈ / f (A) y ∈ / f (A) ⇐⇒ y = figure .
f (x) oéu x ∈ / A(f est bijective) ∗ Soit ϕ(n) = m + 1 et dans ce cas ϕ induit
x∈ /A⇒x∈A une bijection de En−1 dans Em (la restriction de ϕ à
⇒ f (x) ∈ f ({A En−1 ) et n − 1 ≤ m, soit n ≤ m + 1 ∗ ϕ(n) 6= m + 1
E)
⇒ y ∈ f ({A ) et dans ce cas en désignant par Φ l’application de
E
f (A)
Donc y ∈ {F ⇒ y ∈ f ({A Em+1 dans lui mêeme définie par
E)
f (A) A Φ(ϕ(n)) = m + 1, Φ(m + 1) = ϕ(n)
d’oéu {F ⊂ f ({E ) (2)
et Φ(k) = k pour k ∈ Em+1 /{ϕ(n), m + 1},
De (1) et (2) , si f est bijective , alors ∀A ∈
l’application Φ ◦ ϕ est injective de En dans Em+1
P(E),
f (A) (composée de deux injections puisqueϕ est injective
f ({A
E ) = {F et ϕ est bijective) avecΦ ◦ ϕ(n) = m + 1, ce qui nous
f (A)
⇒ Supposons que ∀A ∈ P(E), f ({A E ) = {F ramène au cas précédent.
et montrons que f est bijective
Injectivité
Soit x, x0 ∈ E/x 6= x0 . On a : x ∈ {x0 }
x ∈ {x0 } ⇒ f (x) ∈ f ({x0 })
Solution 39
Or f ({x0 }) = f ({x0 }) Donc
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 29
1
Ainsi on a l’inclusion f −1 (f (A)) ⊂ A, puis
E tel que z = (g ◦ f )(x).
P
On peut donc écrire z = g(y) et z = g(f (x)).
L’injectivité de g donne alors y = f (x).
l’égalité.
On suppose réciproquement que pour toute
N.
partie A de E, on a f −1 (f (A)) = A.
Ainsi tout y dans F possède un antécédent x
par f : l’application f est surjective. Soient a et b deux éléments de E tels que
f (a) = f (b). Il faut prouver a = b.
4. On suppose g ◦ f injective et f surjective. f (b) = f (a) ⇒ f (b) ∈ {f (a)} = f ({a})
H.
Solution 40
Solution 41
1
Dans tous les cas , on a :
B étant non vide et majorée sup(B) existe.
On a :
P 1A (x) ≤ 1B (x), ∀x ∈ E
D’oàu le résultat.
Supposons que 1A ≤ 1B et montrons que
N.
∀a ∈, a ≤ sup(A) A⊂B
∀b ∈ B, b ≤ sup(B) Soit x ∈ A
1A ≤ 1B ⇒ ∀x ∈ E, 1A (x) ≤ 1B (x)
Soit x ∈ (A + B)
En particulier pour ;x ∈ A on a :
H.
x=a+b
1A (x) ≤ 1B (x) ⇒ 1B (x) = 1
a ∈ A, b ∈ B donc x ≤ sup(A) + sup(B)
⇒x∈B
L’ensemble (A + B) est donc majoré par
et donc A ⊂ B ⇒ Point de vue de A et B si
sup(A) + sup(B) (1)
1A = 1B , alors A = B
V.
c) 1A = 1 − 1A (x) (
1 si x ∈
/A
1A : E 7→ R , x 7−→ 1A (x) =
0∈A
Soit x ∈ E
Si x ∈ A alors 1A (x) = 0 = 1 − 1A (x) Solution 44
/ A alors 1A (x) = 1 − 1A (x)
Si ∈
Dans tous les cas 1A (x) = 1 − 1A (x)
D’oàu le résultat Pour que h soit bien déffnie, il est nécessaire (et
suffisant d’ailleurs) que les éléments qui n’appar-
tiennent pas à A aient un antécédent par g, puisque
d) A ∩ B = ∅ ⇒ 1A∪B = 1A + 1B
1
c’est celui-ci qui est censé leur servir d’image par
Supposons que A ∩ B = ∅
1A∪B : E → R (
x 7−→ 1A∪B (x) =
1 si x ∈ A ∪ B
P h. Mais si x ∈ / A, on a en particulier x 6= E1 , donc
x ∈ g(F ) par définition de E1 . L’application h est
donc bien déffinie.
N.
0 sinon
Soit x ∈ E Prouvons que h est injective, et pour cela pre-
Si x ∈ A ∪ B alors x ∈ A ou x ∈ B nons deux éléments x et x0 dans E ayant même
Si x ∈ B(x ∈ A car A ∩ B = ∅) image par h. Si x et x0 appartiennent tous deux à
H.
Donc 1B (x) = 1 = 1B (x) + 1A (x) A, pas de problème, h y coincide avec f qui est in-
Si x ∈ A, (x ∈/ B car A ∪ B = ∅) jective, ils sont donc égaux. S’ils appartiennent tous
Donc 1A (x) = 1 = 1A (x) + 1B (x) deux à E \ A, aucun souci non plus, leurs images par
Si x ∈ A ∪ B, alors 1A∪B (x) = 1 = 1A (x) + h sont leurs antécédents par g, qui ne peuvent pas
V.
f Rg ⇐⇒ ∃ϕ1 ∈ S(E)/f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/ϕ−1 ◦ (f ◦ ϕ)
Solution 45
= ϕ−1 ◦ (ϕ ◦ g)
1
⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/(ϕ−1 ◦ f ) ◦ ϕ
xSy ⇐⇒ (xRy et yRx)
Montrons que S est une relation d’équivalence
⇒Réflexivité P = (ϕ−1 ◦ ϕ) ◦ g
⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/(ϕ−1 ◦ f ) ◦ ϕ = g
N.
R étant réflexive , on a : xRx; ∀x ∈ E ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/(ϕ−1 ◦ f ) = g ◦ ϕ−1
Donc xSx, S est donc réflexive. (1) ⇐⇒ ∃ϕ−1 ∈ S(E)/(ϕ−1 ◦ f ) = g ◦ ϕ−1
⇒ Symétrie si ϕ ∈ S(E); alorsϕ−1 ∈ S(E)
Soient x, y ∈ E
H.
⇐⇒ gRf
Montrons que S est symétrique. Ceci revient à
montrer que xRy ⇒ yRx R est symétrique.
Supposons xSy
xSy ⇐⇒ xRy et yRx
V.
⇒ Transitivité
⇐⇒ yRx et xRy Soit {f, g} et h éléments de F(E, E).
xSy ⇒ ySx Supposons que f Rg et gRf et montrons que
donc S est une relation symétrique .(2) f Rh.
⇒ Transitivité f Rg ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
Soient x, y, z ∈ E gRh ⇐⇒ ∃ϕ1 ∈ S(E)/g ◦ ϕ1 = ϕ1 ◦ h
Supposons que xSy et ySz
f ◦ ϕ = ϕ ◦ g ⇒ (f ◦ ϕ) ◦ ϕ1 = (ϕ ◦ g) ◦ ϕ1
Sy ⇐⇒ xRy et yRx ⇒ f ◦ (ϕ ◦ ϕ1 ) = ϕ ◦ (g ◦ ϕ1 )
⇒ f ◦ (ϕ ◦ ϕ1 ) = ϕ ◦ (ϕ1 ◦ h)
ySz ⇐⇒ yRz et zRy
⇒ f ◦ (ϕ ◦ ϕ1 ) = (ϕ ◦ ϕ1 ) ◦ h.
xSy et ySz ⇐⇒ xRy et yRx et yRz et zRy Posons ϕ2 = ϕ ◦ ϕ1 .
⇐⇒ (xRy et yRz) et (zRy et yRx)
⇐⇒ xRz et yRx car R est transitive ϕ1 ∈ S(E) et ϕ1 ∈ S(E)
⇐⇒ xSz , Donc ϕ ◦ ϕ1 ∈ S(E) ⇒ ϕ2 ∈ S(E)
f ◦ ϕ2 = ϕ2 ◦ h et ϕ2 ∈ S(E)
Donc f Rh
donc S est transitive .(3) R est transitive
De (1),(2) et (3), S est une relation d’équivalence . On déduit que R est une relation d’équivalence .
1.2. SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGES 33
⇒Réflexivité ⇒ Antisymétrique
∀x ∈ G, x.x−1 = eG ∈ H car H est un sous-groupe Soit (x, y) ∈ E 2 (
de G, donc xRx, R est réflexive. xRy
Montrons que : ⇒x=y
yRx
1
⇒Symétrie ( (
Soit x, y ∈ G
−1 −1 −1
xRy ⇐⇒ x.y ∈ H ⇐⇒ (x.y ) = y.x ∈ H
car H est un sous-groupe de G.
−1
P
xRy
yRx
⇒
f (x) ≤ f (y)
f (y) ≤ f (x)
⇒ f (x) = f (y) ⇒ x = y car f est injective.
N.
R est antisymétrique.
xRy ⇒ x.y −1 ∈ H
⇒ y.x−1 ∈ H ⇒ Transitivité
⇒ yRx Soientx, y et z ∈ E/xRy et yRz.
H.
R est symétrique.
( (
xRy f (x) ≤ f (y)
⇒Transitivité ⇒
yRz f (y) ≤ f (x)
V.
Soit (x, y, z) ∈ G3
⇒ f (x) ≤ f (z)
⇒ xRz.
( (
xRy ∈ H xRy −1 ∈ H
⇐⇒
yRz ∈ H yRz −1 ∈ H Alors R est transitive . (3)
De (1),(2) et (3) , on en déduit que R est une rela-
x.z −1= (x.y −1 ).(y.z −1 ) ∈ H car H un sous-groupe
tion d’ordre.
de G.
Alors xRz
. donc R est transitive
Par suite R est une relation d’équivalence.
Solution 49
⇒ Classe d’équivalence
Soit y ∈ G cl(x) = {y ∈ G/yRx} 1. a) Lorsque l’ ordre est total
yR ⇐⇒ y.x−1 ∈ H Si l’ordre est total, tous les éléments de
Soit h ∈ H/y.x−1 = h A ∪ B sont comparables, donc il en aura
forcément un plus grand élément. Par
(y.x−1 ).x = hx ⇒ y.(x−1 .x) = hx conséquent A ∪ B admet un plus grand
élément et
⇒ y = hx
max(A ∪ B) = max{max A, max B}
34 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
Solution 51
1
(réflexivité) On munit l’ensemble E = P (X) de la relation
∀x, y ∈ E,
(
xT y
⇒
(
xRy, xSy
P d’inclusion.
et
C’est une relation d’ordre, mais partiel car {a}
{b} ne sont pas comparables.
N.
yT x yRx, ySx Soit f l’application de E dans N qui à toute par-
tie de X associe son cardinal.
(
xRy, yRx
⇒ Elle est strictement croissante car si A ⊂ B ⊂ X,
xSy, ySx
avec A 6= B alors Card(A) < Card(B).
H.
1
ci-dessous. q(P ∨ (Q ∨ R)) = ((qP ) ∧ (qQ)) ∨ ((qP ) ∧ (qR)
P (b)
N.
q(P ∧ (Q ∨ R)) = (qP ) ∨ (q(Q ∨ R))
= (qP ) ∨ ((qQ) ∧ (qR))
= ((qP ) ∨ (qQ)) ∧ ((qP ) ∨ (qR)
H.
(c)
On a ainsi :
q((P ⇒qQ) ∨ R) =q(P ⇒qQ) ∧ (qR)
Card(A∆B) = a + ac + b + bc,
= (q(qP ∨qQ))∧qR
V.
Card(B∆C) = b + ab + c + ac,
q((P ⇒qQ) ∨ R) = (P ∧ Q)∧qR
Card(A∆C) = a + ab + c + bc
Par hypothèse,
( il existe deux entiers m et n (d)
Card(A∆B) = 2m
tels que q((P ⇐⇒ Q) ⇒ R) =q(q(P ⇐⇒ Q) ∨ R)
Card(B∆C) = 2n
Or on remarque que : = (P ⇐⇒ Q)∧qR
= (P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P )∧qR
= ((qP ∨ Q) ∧ (qQ ∨ P ))∧q
Card(A∆B) + Card(B∆C) = (a + ac + b + bc)
= ((P ⇒ Q) ∧ (Q ⇒ P ))∧q
+ (b + ab + c + ac)
q((P ⇐⇒ Q) ⇒ R) = (P ⇐⇒ Q)∧qR
= (a + c + ab + bc) + 2(b + ac)
= Card(A∆C) + 2(b + ac) 2. Donnons la valeur de vérité puis la négation
des propositions :
On en déduit que Card(A∆C) = 2(m + n −
(a) : 1
b − ac) est un entier pair.
Jean n’est pas brun et Jean n’est pas
Ainsi ARC : la relation R est transitive. blond
Conclusion : R est une relation d’équivalence.
(b) : 0
Jean n’est pas roux ou Julie n’est pas
brune
36 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
(c) : 1 (a) : 1
Jean est blond et Julie n’est pas brune ∀ x ∈ N, x2 ≤ 7
(d) : 1 (b) : 1
Julie n’est pas brune ∃ x ∈ N, ∀ y ∈ N, y ≤ x2
(c) : 1
∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, y 2 ≤ x
(d) : 1
Solution 58 ∃ x ∈ R, x ≥ 3 et x2 < 6
2. Réponses :
Montrons les équivalences suivantes : (a) ∀ x ∈ R, x2 +2x+3 > 0
1. (b) ∃ x ∈ R, x2 -4x+3 ≤ 0
(c) ∃ x ∈ R, (2x-1)3 -8x3 +6x2 -6x = -1
P ⇒ ((Q ⇒ R)) ⇐⇒ (P ⇒ (qQ ∨ R))
⇐⇒qP ∨qQ ∨ R
⇐⇒q(qP ∨qQ) ⇒ R Solution 61
P ⇒ ((Q ⇒ R)) ⇐⇒ (P ∧ Q) ⇒ R
Montrons que 2014 ne peut pas s’écrire comme
1
2. la somme de de deux carrés
((P ∧ Q) ⇒ R) ⇐⇒q(P ∨ Q) ∨ R
⇐⇒ (qP ∧qQ) ∨ R P Raisonnons par l’absurde en supposant que 2014
peut s’écrire comme la somme de deux carrés. Alors
∃ x, y éléments de R tels que x2 +y 2 = 2014
N.
⇐⇒ (qP ∨ R) ∧ (qQ ∨ R) 2014 est pair alors x2 +y 2 est pair. Donc x et y ont
((P ∧ Q) ⇒ R) ⇐⇒ (P ⇒ R) ∧ (Q ⇒ R) même parité.
x2 est pair ⇒ ∃ p ∈ N /x = 2p
H.
⇒ x2 = 4p2
3.
y 2 est pair ⇒ ∃ p0 ∈ N /y = 2p0
(P ⇒ (Q ∧ R)) ⇐⇒ (qP ∨ (Q ∧ R)) ⇒ y 2 = 4p02
V.
Solution 62 Donc on a :
v s
u r
√
u q r
t h π i
2 + 2 + 2 + · · · + 2 = 2 × 2 cos n+2 (n
2
r h π i
que pour tout n ≥ 1, = 4 cos2 n+2
s Montrons
r 2
q p √
π
= 2 cos n+2
π
2 + 2 + 2 + · · · + 2 = 2cos( 2n+1 ) (le 2
nombre 2 apparaissant n fois). 1 1
∀n ∈ N∗ , 0 < n+2 <
Soit (n) la proposition : pour tout n ≥ 1, 2 2
s Pr π 1
q
√ 0 < n+2 <
π 2 2
p
π
2 + 2 + 2 + · · · + 2 = 2cos( 2n+1 ) (le π
donc cos n+2 = cos n+2
nombre 2 apparaissant
√ n fois). 2 2
π
On a 2cos( 21+1 ) = 2 alors P (1) est vraie.
Supposons que P (n) est vraie pour un certain n ≥ 1 D’où P (n + 1) est vraie.
et montrons que P (n + 1) est vraie c’est à dire que
pour tout n ≥ 1,
1
s r
√
q p
2 + 2 + 2 + · · · + 2 = 2cos( 2n+2
nombre 2 apparaissant n + 1 fois).
π
P
) (le Solution 63
N.
1. On suppose f ◦ g surjective et g injective.
v v Soit y un élément de F . Soit z son image par
g.
u s u s
r r
√ √ g ◦ f est surjective, il existe x dans
u q u q
t u Puisque
H.
2 + 2 + 2 + ··· + 2 = u 2 + 2 + 2 + · · · + 2
E tel que z = (g ◦ f ) (x).
t
On peut donc écrire z = g (y) et z =
g (f (x)).
L’injectivité de g donne alors y = f (x).
V.
(les 2 qui sont entre parentheses apparaissant nAinsi tout y dans F possède un antécédent x
f ois)
par f : l’application f est surjective.
2. On suppose g ◦ f injective et f surjective.
v Soient y et y 0 deux éléments de F tels que
g (y) = g (y 0 ).
u s r
√
u q r
t π Puisque f est surjective, il existe x, x0 dans
2 + 2 + 2 + · · · + 2 = 2 + 2 cos n+1
2 E tels que y = f (x) et y 0 = f (x0 ).
On en déduit que (g ◦ f ) (x) = (g ◦ f ) (x0 ),
r h
π i
= 2 1 + cos n+1 puis x = x0 car g ◦ f est injective.
2
Il en résulte que x = x0 , ce qui prouve l’injec-
tivité de g.
or cos 2a = 2 cos2 a − 1 ⇐⇒ 2 cos2 a = 1 + cos 2a.
Ainsi on a :
Solution 64
π 2 π 1
1 + cos = 2 cos ×
2n+1 2n+1 2
π
1. Soit g une application de F dans E telle que
= 2 cos2 n+2
2 g ◦ f = IdE
38 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
1
2. Montrons que f bijective ⇐⇒ f Ā =
bijective =⇒ g ◦ f ◦ f −1 = IdE ◦ f −1
f
=⇒ g = f −1 (1)
P f (A).
Il s’agit de montrer deux
implications :
f bijective =⇒ f Ā = f (A) et f Ā =
N.
f bijective =⇒ f −1 ◦ f ◦ h = f −1 ◦ IdF f (A) =⇒ f est bijective.
=⇒ h = f −1 (2) Supposons f bijective
Soit y un élément de E et x son unique
De (1) et (2), on a g = h = f −1 . antécédent par f dans E
H.
y ∈ f (A) ⇐⇒ y ∈
/ f (A)
⇐⇒ x ∈
/A
V.
Solution 65
⇐⇒ x ∈ Ā
f (b) ∈
/ f (A) donc f (b) 6= f (a) Soit xT y et yT z
D’où ∀ (a; b) ∈ E 2 , a 6= b =⇒ f (a) 6= f (b)
Donc f est injective
On vient de montrer que ()f bijective =⇒ xT y et yT z =⇒ (xRy ou yRx) et (yRz
f Ā = f (A) et que f Ā = f (A) =⇒ =⇒ [(xRy) ∨ (yRx)] ∧ [(zRy ∨ (yR
f bijective =⇒ [(xRy) ∧ (zRy)] ∨ [(xRy) ∧ (y
Conclusion : f bijective ⇐⇒ f Ā = f (A).
=⇒ xT z ∨ [(xRy) ∧ (zRy)] ∨ [(xR
=⇒ xT z ∨ [(xRy) ∧ (zRy)]
Solution 66
∗Si R est symétrique on a
1
ϕ : En −→ Em avec card (En ) = n et card (Em ) = m ∗Si R n’est pas symétrique alors T n’est pas
ϕ application =⇒ ϕ (En ) ⊆ Em
P transitive.
2. Montrons que δ est une relation
N.
=⇒ card (ϕ (En )) ≤ m d’équivalence.
=⇒ card (ϕ (En )) ≤ n ∀x, y ∈ E, on a xδy ⇐⇒ xRy et yRx
∗Réflexivité
Soit x ∈ E
H.
Supposons card (ϕ (En )) < n xδx ⇐⇒ xRx et xRx car R est une rela-
card (ϕ (En )) < n =⇒ ∃y ∈ ϕ (En ) /y = ϕ (x) = tion binaire.
ϕ (x0 ) avec x 6= x0 car ϕ est une application. Donc δ est réflexive. (1)
∗Symétrie
V.
Soit x, y ∈ E
Solution 67
xδy ⇐⇒ xRy et yRx
1. Vérifions que T est une relation d’équivalence ⇐⇒ yRx et xRy
∗Réflexivité ⇐⇒ yδx
Soit x ∈ E
1
Solution 68 gRh ⇐⇒ ∃ϕ1 ∈ S (E) , g ◦ ϕ1 = ϕ1 ◦ h (b)
Exercice 1
1. [P ⇒ (Q ⇒ R)] ⇐⇒ [(P ∧ Q) ⇒ R]
Soient P,Q et R trois propositions . Prouver les
1.3. ENONCE DES DEVOIRS DE LOGIQUE 41
Pn
2. [(P ∨ Q) ⇒ R] ⇐⇒ [(P ⇒ R) ∧ (Q ⇒ R)] 2. Déduire la somme S = k=0 λk , ∀λ 6= O
(a) ∃M ∈ R+ , ∀x ∈ R, |f (x)| ≤ M
( Soit E un ensemble non vide . S(E) désigne l’en-
(b) ∀(x, y) ∈ R2 , x ≤ y ⇒ f (x) ≥ f (y) semble des bijections de E dans E.
On considère sur F(E, E) la relation binaire T
2. Montrer que si f est strictement monotone définie par :
alors elle est injective.
1
f T g ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E) telle que f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
P
N.
Soient A,B et C trois parties d’un ensemble E non 1. Montrer que T est une relation d’équivalence
vide
2. Décrire la classe d’équivalence d’un élément
1. Ecrire plus simplement les ensembles sui- f de F(E, E)
H.
vants :
(a) (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) Exercice
V.
(b) A ∩ C = A ∪ B ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
1. Montrer que R est une relation d’ordre
Exercice 3 (c) .Q =⇒ R.
(d) .¬R =⇒ Q.
On considère l’ensemble G des nombres réels x tels (e) .¬Q =⇒ ¬P.
que x + x1 soit un entier
(f) .¬P =⇒ ¬R.
√
1. Justifier que 3+ 5
∈G 2. .Traduire par une phrase (Claire et simple )
2
chacune des assertions P, Q et R.
√
p± p2 −4
2. Prouver que G = 2
,p ∈ Z\{−1, 0, 1} Exercice 2
1
n q
k=1 k , pour q ∈ {1, 2}
(a) Montrer (par récurrence ) que pour tout
n ∈ N, (xn + x1n ) ∈ Z
P Exercice 3
N.
√
(b) En√déduire que tout n ∈ N∗ , ( 3+2 5 )n +
( 3−2 5 )n est un entier. Soient E un ensemble non vide P(E) l’ensemble des
parties de E et M une partie non vide de P(E) . On
Rattrapage de Logique suppose que ∀(X, Y ) ∈ M2 , ∃Z ∈ M, Z ⊂ X ∩ Y .
H.
1. .Dire si chaque implication ci-dessous est 3. Montrer que R est une relation d’équivalence.
vraie ou fausse :
4. Si M = {X0 }, expliciter les classes
(a) .P =⇒ Q. d’équivalence de ∅ et de E pour la relation
(b) .Q =⇒ P. R
A1 : P ⇒ (Q ∨ (R ∧ S)).
(b) Donner en langage naturel la contraposé Devoir 2 de Logique et Théorie des Ensembles
de A1 .
Exercice 1
3. Soit A2 la proposition : Ne pas perdre,
ce n’est pas obligatoirement obtenir une vic-
toire, mais obtenir une victoire c’est toujours Soient P (N) l’ensemble des parties de N. On
ne pas perdre. considère le sous ensemble
(a) Ecrire en langage de logiques A = { {1, 2}, {0, 1, 3}, {0, 1, 5, 7}, {1, 6}, {0, 1, 7,
mathématiques, la proposition A2 avec 8}, {1, 3, 4, 5}, {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8} }
les lettres de propositions P : perdre 1. Prouver que (P(E), ⊆) est un ensemble par-
et R : obtenir une victoire . tiellement ordonné.
(b) On suppose A2 vraie. A près avoir écrit la 2. Déterminer s’ils existent :
réciproque de sa négation, donner sa va- (a) les éléments minimaux et les éléments
leur de vérité (justification à l’appui). maximaux de A.
Exercice 2 (b) les minorants de A.
(c) la borne inférieure et la borne supérieure
de A.
1
Soient A, B, et C trois parties d’un ensemble non
vide E. Montrer que :
1. (A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B =A ∩ C )⇒ B = C
P Exercice 2
N.
2. (A ∪ B)∩(B ∪ C)∩(C ∪ A) = (A ∩B)∪(B ∩ 1. Soit x ∈ R. Prouver par contraposé que : ∀ ε
C)∪(C ∩ A) > 0, |x| ≤ ε ⇒ x = 0.
3. (A ∪ B)4(A ∪ C) = Ā∩(B 4 C) 2. s
Soit n≥1 un entier. On pose xn =
4. (A ∩ B)4(A ∩ C) = A∩(B 4 C) r
√
H.
q p
2 + 2 + 2 + ... + 2 (n radicaux).
Exercice 3
Montrer par récurrence que pour tout n ≥
Π
1, xn = 2cos( 2n+1 ).
V.
P Q R Q⇒ R P ⇒ (Q ⇒ R)
V V V V V
V V F F F
V F V V V
V F F V V
F V V V V
1
F V F F V
F
F
F
F
V
F
V
V
V
V
P
N.
∗(P ∧ Q) ⇒ R
P Q R P∧ Q (P∧ Q)⇒ R
V V V V V
H.
V V F V F
V F V F V
V F F F V
F V V F V
V.
F V F F V
F F V F V
F F F F V
On constate que les propositions [P ⇒ (Q ⇒ R)] et [(P ∧ Q) ⇒ R] ont la mêeme valeur de vérité ,
D’oéu
P ⇒ (Q ⇒ R) ⇐⇒ (P ∧ Q) ⇒ R
∗(P ∨ Q) ⇒ R
P Q R P∨ Q (P∨ Q)⇒ R
V V V V V
V V F V F
V F V V V
V F F V F
F V V V V
F V F V F
F F V F V
F F F F V
1.4. CORRIGES DES DEVOIRS DE LOGIQUE ET THEORIE DES ENSEMBLES 45
∗(P ⇒ R) ∧ (Q ⇒ R)
∗(P ⇒ Q) ∧ (P ⇒ R)
P Q R P ⇒Q P ⇒R (P ⇒ Q) ∧ (P ⇒ R)
1
V V V V V V
V
V
V
V F
F V
F F
V
F
F
F
V
F
F
F
F P
N.
F V V V V V
F V F V V V
F F V V V V
F F F V V V
H.
∗P ⇒ (Q ∧ R)
P Q R Q∧R P ⇒ (Q ∧ R)
V V V V V
V.
V V F F F
V F V F F
V F F F F
F V V V V
F V F F V
F F V F V
F F F F V
D’oû [P ⇒ (Q ∧ R)] ⇐⇒ [(P ⇒ Q) ∧ (P ⇒ R)]
Exercice 3
1
1. Ecrivons plus simplement les ensembles sui-
vants
P ⇒ x ∈ A ou x ∈ B
Si x ∈ B ; alors C ⊂ B
N.
(a) Si x ∈ A
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∩ (B ∪ B) ∩ (A ∩ B)
= (A ∩ E) ∪ (A ∩ B)
= A ∪ (A ∩ B) car A ⊂ E
= (A ∪ A) ∩ (A ∪ B) x∈A⇒x∈A∩C
H.
= E ∩ (A ∪ B) car A ∪ A = E
⇒ x ∈ A ∪ B car A ∩ B = A ∩ C
(A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ∪ (A ∩ B)
= A ∪ B car (A ∪ B) ⊂ E
x∈A⇒x∈B
(b)
V.
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩ B) = (A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∪ B)
Soit x ∈ C ⇒ x ∈ B
= (A ∪ B) ∩ (A ∪ B) ∩ (A ∩ B)
= [(A ∩ A) ∪ (A ∩ B) ∪ (B ∩ A) ∪ (B ∩ B)]
∩ (A ∩ B) donc C ⊂ B
= [(A ∩ B) ∪ (B ∩ A)] ∩ (A ∩ B) Par suite C ⊂ B (2)
= [(A ∩ B) De (1 ) et (2 ) ; on en déduit que B = C
∩ (A ∩ B)] ∪ [(A ∩ B) ∩ (A ∩ B)]
= (A ∩ B) ∪ (A ∩ B ∩ A ∩ B)
Par conséquent
| {z
∅
}
(A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B = A ∩ C) ⇒
(A ∪ B) ∩ (A ∩ B) ∩ (A ∩ B) B=C
=A∩B
b) A ∩ C = A ∪ B ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
2. Montrons les propositions suivantes :
∗ Supposons que A ∩ C = A ∪ B
a) (A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B = A ∩ C) Soit x ∈ B
Supposons que A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B =
A∩C
∗ Soit x ∈ B x∈B ⇒x∈A∪B
x∈B ⇒x∈A∪B ⇒ x ∈ A ∩ C car A ∩ C = A ∪ B
⇒ x ∈ A ∪ C car A ∪ B = A ∪ C ⇒ x ∈ A et x ∈ C
x ∈ A ou x ∈ C ⇒ B ⊂ A et B ⊂ C (a)
1.4. CORRIGES DES DEVOIRS DE LOGIQUE ET THEORIE DES ENSEMBLES 47
De (a) et (b) , on a :
B⊂A⊂C Hérédité
Supposons que Pn est vraie et montrons Pn+1
∗ Supposons que B ⊂ A ⊂ C On a :
Soit x ∈ A ∩ C
1
x ∈ A ∩ C ⇒ x ∈ A car A ⊂ C
⇒x∈A∪B P xn+2 − y n+2 = xxn+1 − yy n+1
N.
(A ∩ C) ⊂ (A ∩ B) (1) = xxn+1 − yy n+1 + y n+1 x − y n+1 x
= xxn+1 − y n+1 x + xy n+1 − yy n+1
= x(xn+1 − y n+1 ) + y n+1 (x − y)
Soit x ∈ A ∪ B
H.
X n
x ∈ A ∪ B ⇒ x ∈ A ou x ∈ B = x(x − y)( xn−k y k ) + y n+1 (x − y)
k=0
n
∗x ∈ A X
= (x − y)[x xnk y k + y n+1 ]
V.
k=0
n
x ∈ A ⇒ x ∈ C car A ⊂ C X
= (x − y)[ xn+1−k y k + y n+1 ]xn+2
⇒x∈A∩C k=0
− y n+2
x∈B n+1
X
= (x − y)( xn+1−k y k )
k=0
x∈B⇒x∈A
⇒ x ∈ C car B ⊂ A ⊂ C
⇒ x ∈ (A ∩ C)
D’où A ∪ B ⊂ A ∩ C (2)
Pn+1 est vraie
De (1) et (2) , (A ∩ C) = A ∪ B si d’oéu Pn est vraie
B ⊂ A ⊂ C par conséquent
(A ∩ C) = (A ∪ B) ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
2. Déduisons
Pn lak somme
Exercice 4
S = k=0 λ pour tout λ 6= 0
48 CHAPITRE 1. LOGIQUE ET TECHNIQUE DE PREUVE
Or IdE ∈ S(E)
n Donc on a : f T f
Alors T est donc réflexive.
X
S= λk
k=0 ∗ Symétrie
Xn Soit f, g ∈ F(E, E) On a :
= 1n−k λk f T g ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
k=0
n+1
1− λn+1
= de la question précédente f ◦ϕ=ϕ◦g
1−λ
1 − λn+1 ⇐⇒ f ◦ ϕ ◦ ϕ−1 = ϕ ◦ g ◦ ϕ−1
S= ⇐⇒ f ◦ IdE = ϕ ◦ g ◦ ϕ−1
1−λ
⇐⇒ f = ϕ ◦ gϕ−1
⇐⇒ ϕ−1 ◦ f = ϕ−1 ◦ ϕ ◦ g ◦ ϕ−1
⇐⇒ ϕ−1 ◦ f = IdE ◦ g ◦ ϕ−1
⇐⇒ ϕ−1 ◦ f = g ◦ ϕ−1
Solution application 1
⇐⇒ g ◦ ϕ−1 = ϕ−1 ◦ f
Montrons que si l’écriture en base b ≥ 2 d’un On a donc
b bn −1
| {z· · a} alorsN = a( b−1
1
entier N est N = aaa· f T g ⇒ gT f , donc T est symétrique
On a :
nf acteursdea
P ∗ Transitive
Soit f,g et h ∈ F(E, E) telles que f T g et gT h
N.
N = aaa· · · ab Montrons
( que f T h
f T g ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
= a × bn−1 + a × bn−2 + ....... + a × b0
n−1 gT h ⇐⇒ ∃ϕ0 ∈ S(E)/g ◦ ϕ0 = ϕ0 ◦ h
H.
Soit f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
X
= abk
k=0
n
f ◦ϕ=ϕ◦g
X
=a bk
⇒f ◦ ϕ ◦ ϕ0 = ϕ ◦ (g ◦ ϕ0 )
V.
k=0
n
X ⇒ f ◦ (ϕ ◦ ϕ0 ) = ϕ ◦ (ϕ0 ◦ h)
=a 1n−k+1 bk car 1n−k+1 = 1∀n, k
k=0
car g ◦ ϕ0 = ϕ0 ◦ h
1 − bn ⇒ f ◦ (ϕ ◦ ϕ0 ) = (ϕ ◦ ϕ0 ) ◦ h
= a( )
1−b ϕ ∈ S(E) et ϕ0 ∈ S(E) ; donc ϕ ◦ ϕ0 ∈ S(E)
−(bn − 1) ⇒ fT h
= a[ ]
−(b − 1) donc T est transitive
bn − 1 De tout ceci, on conclut que T est une rela-
= a( )
b−1 tion d’équivalence.
Devoir 2 de Logique et Théorie des Ensembles
2. Décrivons la classe d’équivalence d’un
Exercice 1 élément f de F(E, E)
cl(f ) = {g ∈ F(E, E)/gT f }
1. Montrons que T est une relation gT f ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/g ◦ f = ϕ ◦ f
d’équivalence
On a : g ◦ f = ϕ ◦ f ⇒ ϕ−1 ◦ g ◦ f = ϕ−1 ◦ ϕf
f T g ⇐⇒ ∃ϕ ∈ S(E)/f ◦ ϕ = ϕ ◦ g
⇒ ϕ−1 ◦ gϕ = f
∗ Réflexivité
Soit f ∈ F(E, E) On a : f ◦ IdE = IdE ◦ f ⇒ f = ϕ−1 ◦ g ◦ ϕ
1.4. CORRIGES DES DEVOIRS DE LOGIQUE ET THEORIE DES ENSEMBLES 49
1
car ≤ est une relation d’ordre sur R + √ = + √
2 2
f (x) = f (y) ⇒ x = y car f est une applica-
tion injective
P 3+ 5
2 √
(3 + 5)2 + 4
3+ 5
N.
Ainsi = √
2(3 + 5)
( √
xRy 9+6 5+9
R est antisymétrique (2) = √
yRx ⇒ x = y 2(3 + 5)
√
H.
∗ Transitivité 18 + 6 5
Soit x, y, z ∈ K/xRy et yRz = √
2(3 + 5
√
(
xRy ⇐⇒ f (x) ≤ f (y) 6(3 + 5)
yRz ⇐⇒ f (y) ≤ f (z) = √
V.
2(3 + 5)
√
f (x) ≤ f (z) 3+ 5 1
+ √
2 3+ 5
2
δ = p2 − 4
δ = 0 ⇐⇒ p2 − 4 = 0
p
p± p2 − 4
⇐⇒ p2 = 4 x ∈ Q ⇐⇒ ∈Q
p2
⇐⇒ p = −2 ou p = +2 ⇐⇒ p ± p2 − 4 ∈ Z
p
Ainsi δ ≥ 0 pour p ∈ Z\{−1, 0, 1} ⇐⇒ p2 − 4 ∈ N
∀p ∈ Z\{−1,
√ 0, 1} ; on a : ⇐⇒ p ∈ {−2, 2}
p± p2 −4
x= 2
D’où √
p± p2 −4
Pour p = −2 ; on a : x = −1
G= 2
;p ∈ Z\{−1, 0, 1} Pour p = 2 ; on a : x = 1
p Donc Q ∩ G = {−1, 1}
3. a- Montrons que si p2 − 4 est entier alors
p ∈ {−2; 2} 4. Soit x ∈ G
a) Montrons (par récurrence) que pour tout
b- Déduisons-en Q ∩ G
√ n ∈ N, (xn + x1n ) ∈ Z
p± p2 −4
Soit x ∈ G, x =
1
2
P
N.
H.
V.