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Support de

formation et
d’initiation
aux systèmes
d’information
géographique
SIG appliqués
à la gestion de
l’éclairage public
Le programme CoMun encourage le respect
de l’environnement, le présent document
est imprimé sur du papier recyclé.
Introduction

Le présent Guide est à la base d’un module de formation visant


une initiation pratique au Système d’Information Géographique
(SIG) appliqué à la gestion de l’éclairage public. Ce module a été
dispensé pour la première fois en juin 2014 dans le cadre du Réseau
Marocain de la Maîtrise de l’Énergie –REMME- par le Ministère
de l’Intérieur, en partenariat avec le Programme «Coopération
Municipale» dénommé «CoMun» de la GIZ / Coopération Allemande
au profit des cadres communaux responsables de la gestion de
l’éclairage public dans les Communes souhaitant adopter un SIG
pour une meilleure politique d’aménagement lumière.
Le module pratique en question a pour objectif global de montrer aux participants que
le SIG est un outil qui permet de visualiser et cartographier le patrimoine de l’éclairage
public dont disposent les Communes, et constitue ainsi une base orientant la prise de
décisions relatives aux marchés de mises à niveau de l’éclairage public et aux plans
d’investissements. L’objectif est aussi de démontrer que la mise en place d’un SIG dans
les Communes ne devrait pas être une fin en soi et que sa valeur ajoutée repose sur la
collecte, la mise à jour, l’exploitation et l’analyse des données terrain.
Ce module d’initiation s’adresse à des participants débutants ou quasi débutants qui
souhaitent utiliser et réaliser un SIG dans leur domaine d’intervention, et notamment les
personnes responsables de la gestion de l’éclairage public au niveau de leur Commune.

Plus spécifiquement, le module vise à :


- Initier et fournir aux participants les connaissances théoriques et
pratiques de base,
- Savoir pourquoi et comprendre comment mettre en place un SIG,
- Maîtriser la terminologie et acquérir la culture générale de base
nécessaire à la mise en place d’un SIG et à la manipulation de
l’outil SIG,
- Créer, acquérir, manipuler, sauvegarder des données dans un SIG,
- Maîtriser la restitution et la diffusion des résultats d’un projet SIG.

Ce module se veut pratique afin de montrer que le SIG répond aux besoins opérationnels
des participants d’une part. D’autre part, il permettra de répondre aux problématiques
quotidiennes des participants afin de lever les contraintes techniques auxquelles ils sont
confrontés et éviter les erreurs communément observées chez les autodidactes.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 3
Pour cela, le module est articulé en trois parties :
• Acquisition des connaissances et démonstration sur des données de formation ;
• Application des principes examinés sur les données réelles que les participants auront
apporté ;
•P résentation d’une étude de cas concret de SIG appliqué au diagnostic et à la gestion
du réseau d’éclairage public dans une ville.
À l’issue de ce module de formation, et sous condition de disponibilité des données propres
aux participants, il est prévu que chacun d’eux dispose d’un résultat cartographique réel
constitué à partir de ses propres données, avec les premiers constituants d’une base de
données géographiques saine. Ainsi, la formation aura contribué à élargir le champ de vision
de l’ingénieur / technicien communal responsable de l’éclairage public pour l’aider à mener
une réflexion plus globale et intégrée sur les méthodes et outils d’optimisation de la gestion
de l’éclairage public.
La version SIG utilisé dans le cadre de la formation est qgis 2.2. qgiS, distribuée sous licence
publique générale gnu – il s’agit d’un projet officiel de la fondation open Source geospatial
(oSgeo), compatible avec linux, unix, Mac oS x, Windows et android, intégrant de nombreux
formats vecteur, raster, base de données et fonctionnalités.

4 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Sommaire

1. Introduction aux SIG ...............................................................................................07


1.1. Qu’est-ce qu’un SIG ? ..........................................................................................................................09
1.1.1. Définition ...............................................................................................................................................09
1.1.2. Les composantes du SIG ................................................................................................................... 09

1.2. Principes de base et vocabulaire ...............................................................................................11

1.3. Différences entre SIG et DAO .................................................................................................11

1.4. Logiciels SIG libres et propriétaires ...................................................................................12


1.4.1. Principaux logiciels libres ..........................................................................................................12
1.4.2. Principaux logiciels propriétaires ................................................................................................12

1.5. Présentation de QGIS et manipulations de base ......................................................15


1.5.1. Généralités ..........................................................................................................................................15
1.5.2. Installation ..........................................................................................................................................15
1.5.3. Interface .................................................................................................................................................15
1.5.4. Premiers pas .......................................................................................................................................16

2. Le SIG en pratique ..................................................................................................... 17


2.1. Intégrer de la donnée géographique existante ..................................................................19
2.1.1. Intégrer des données Raster .............................................................................................................19
2.1.2. Géoréférencer une carte scannée ............................................................................................. 26
2.1.3. Intégrer des données vecteurs de divers formats SIG .................................................... 28
2.1.4. Fichiers Autocad .................................................................................................................................. 30
2.1.5. Fichier Excel X,Y ................................................................................................................................... 30
2.1.6. Données GPS ....................................................................................................................................... 31

2.2. Créer de la donnée géographique ..........................................................................................32


2.2.1. Les fonds de plan de référence couramment utilisés ..................................................... 32
2.2.2. Bonnes pratiques de digitalisation .......................................................................................... 33
2.2.3. Liaison des objets entre eux : La topologie .............................................................................. 39
2.2.4. Champs calculés ................................................................................................................................ 43

2.3. Les métadonnées ................................................................................................................................46

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3. Le SIG en résultats ................................................................................................... 47
3.1. Interroger les données géographiques par des requêtes .................................................. 49
3.1.1. Requêtes Spatiales ......................................................................................................................... 49
3.1.2. Principaux outils d’analyse spatiale ......................................................................................... 52
3.1.3. Requêtes Attributaires ..................................................................................................................... 53

3.2. Mettre en valeur les données ..................................................................................................... 55


3.2.1. Visibilité dépendante de l’échelle ............................................................................................ 55
3.2.2. Représentations thématiques en fonction des attributs ................................................... 55
3.2.3. Étiquettes .............................................................................................................................................. 58

3.3. Mise en page d’une carte : Le composeur de cartes ........................................................ 61


3.3.1. Principales fonctionnalités .......................................................................................................... 61
3.3.2. Les outils du composeur de cartes ............................................................................................. 61
3.3.3. Créer un nouveau composeur de cartes .................................................................................. 64
3.3.4. Utiliser le composeur de cartes ............................................................................................. 64
3.3.5. Options du composeur de Carte .................................................................................................... 65
3.3.6. Onglet Composition - Paramètres généraux de mise en page ....................................... 65
3.3.7. Options générales des éléments du composeur .................................................................. 65
3.3.8. Éléments du composeur .............................................................................................................. 66
3.3.9. Gérer les objets ................................................................................................................................. 71
3.3.10. Outils Annuler et Refaire .............................................................................................................. 72
3.3.11. Création de carte ............................................................................................................................ 72
3.3.12. Gestionnaire de compositions ................................................................................................. 72
3.3.13. Mise en page d’un plan de réseau d’éclairage public .................................................. 73

4. Annexes ............................................................................................................................ 75
4.1. Sources .................................................................................................................................................. 77

4.2. Procédure d’installation de QGIS .......................................................................................... 77


4.2.1. Session Administrateur ................................................................................................................. 77
4.2.2. Session utilisateur ........................................................................................................................... 79

4.3. Procédure d’installation des extensions QGIS ................................................................. 80

4.4. Sources utilisées pour l’élaboration de ce document ...................................................... 80

6 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
1. Introduction
aux SIG
1. Introduction aux SIG

1.1. Qu’est-ce qu’un SIG ?


1.1.1. Définition
Un système d’information géographique (SIG) est un système d’information permettant de Défi nition
créer, d’organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées,
autrement dit géoréférencées, ainsi que de produire des plans et des cartes.

Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement, de partage et de diffusion de l’information
géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation
présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles.

Beaucoup de personnes assimilent (à tort) un SIG à un logiciel alors que ce n’est que l’une des composantes
d’un ensemble incluant le matériel, l’immatériel, les acteurs, les objets et l’environnement, l’espace. Le logiciel
offre les fonctions utiles à l’exploitation d’un SIG.

La personne en charge d’un SIG est appelée « géomaticien ». Les géomaticiens remplacent, pour beaucoup
d’entre eux, les anciens cartographes, qui n’avaient pas de vocation à l’informatique.

1.1.2. Les composantes du SIG

Un système d’information géographique


est constitué de 5 composants majeurs :
1. Les logiciels,
2. Les données,
3. Les matériels informatiques,
4. Les savoir-faire,
5. Les utilisateurs.

Le cœur du sujet doit rester les données qui dépendent


de toutes les autres composantes.

Nous détaillons chacune de ces composantes dans les


paragraphes suivants.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 9
Les logiciels
Ils assurent les six fonctions suivantes :
• Saisie des informations géographiques sous forme numérique (Acquisition),
• Gestion de base de données (Archivage),
• Manipulation et interrogation des données géographiques (Analyse),
• Mise en forme et visualisation (Affichage),
• Représentation du monde réel (Abstraction),
• La prospective (Anticipation).

Les données
Les données géographiques sont importées à partir de fichiers ou saisies par un opérateur.
Une donnée est dite « géographique » lorsqu’elle fait référence à un (ou plusieurs) objet(s)
localisé(s) à la surface de la Terre. Ses coordonnées sont définies par un système de référence
spatiale.

Les matériels informatiques


Le traitement des données se fait à l’aide des logiciels sur un ordinateur de bureau, un
ordinateur durci ou sur une tablette directement sur le terrain. L’ordinateur de terrain avec
appareil photo, GPS et laser télémètre permet la cartographie et la collecte des données.
La construction de la carte en temps réel et la visualisation de la carte sur le terrain
augmentent la productivité et la qualité du résultat.
Des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire via Internet facilitent ensuite, et de plus en plus, la
diffusion des résultats.

Les savoir-faire
Un système d’information géographique fait appel à une connaissance technique et à divers
savoir-faire, et donc divers métiers, qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes.
Le spécialiste doit mobiliser des compétences :
• En géodésie (connaissance des concepts de système de référence et de système de
projection),
• En analyse des données, des processus et de modélisation (analyse Merise, langage UML par
exemple),
• En traitement statistique,
• En sémiologie graphique et cartographique (ensemble des règles d’un système graphique de signes
pour la transmission d’une information. C’est un système de signes, rigoureux et simple, que chacun
peut apprendre à utiliser et qui permet de mieux comprendre des cartes),
• En traitement graphique.
• Il doit savoir traduire en requêtes informatiques les questions qu’on lui pose.

Les utilisateurs
Il ne faut jamais perdre de vue que les systèmes d’information géographiques leurs sont
dédiés. Il peut s’agir, suivant les objectifs de celui-ci du grand public, de techniciens ou
d’ingénieurs.

10 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
1.2. Principes de base et vocabulaire
Un SIG permet de créer, d’organiser et de présenter des données géoréférencées.

Les données géographiques possèdent quatre composantes :


• Les données géométriques renvoient à la forme et à la localisation des objets ou phénomènes ;
• L es données descriptives renvoient à l’ensemble des attributs descriptifs des objets et phénomènes
à l’exception de la forme et de la localisation ;
• Les données graphiques renvoient aux paramètres d’affichage des objets (type de trait, couleur...) ;
• L es métadonnées associées, c’est-à-dire les données sur les données (date d’acquisition, nom du
propriétaire, méthodes d’acquisition...).

Deux modes de représentations des objets géographiques sont possibles :


• vectoriel (format vecteur) : les objets sont représentés par des points, des lignes, des polygones
(simples, multiples ou à trous) ;
• matriciel (format raster) : il s’agit d’une image, d’un plan ou d’une photo numérisée et affichée dans
le SIG en tant qu’image.

Un système de coordonnées terrestres permet de référencer les objets dans l’espace et de positionner
l’ensemble des objets les uns par rapport aux autres.

Les objets sont généralement organisés en couches, chaque couche rassemblant des objets homogènes (bâti,
rivières, voirie, parcelles, etc.).

Un des avantages des systèmes d’information géographique est que les relations entre les objets peuvent être
calculées et donner naissance à des points d’intersection. C’est la topologie. Ceci permet d’éviter la répétition
d’objets superposés. Une parcelle bordant une route aura les mêmes sommets que ceux définis pour la route.

Les données manipulées par un SIG viennent de sources et bases de données diverses. Une organisation qui
se dote d’un tel système doit avoir à cœur de maîtriser ces sources. C’est pourquoi toute source de données
géographiques ne se limite pas à son contenu attributaire et géographique, mais est accompagnée d’informations
caractérisant la source elle-même, c’est-à-dire de données sur les données : on les appelle métadonnées.

1.3. Différences entre SIG et DAO


SIG DAO
Les outils SIG sont conçus pour créer et Les outils DAO sont des outils de dessin
gérer des bases de données, ensembles de permettant de représenter graphiquement
« tableaux » d’informations de tout type l’information et de réaliser des dessins
(des textes, des chiffres, des images, des industriels. En outre, ils ne permettent pas
coordonnées dans l’espace, des plans issus la représentation de données en fonction
de DAO). des attributs, ni les analyses spatiales

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 11
Tableau 1 : Comparaison des outils SIG et DAO suivant l’échelle de travail

Echelle Objets Représentation SIG CAO


1:5000 et < Points Les objets bâtis sont Pas d’application à ce
ex : agglomérés pour définir niveau d’échelle.
BDCarto des zones urbanisées
IGN ou industrialisées... De
nombreuses données
thématiques sont
disponibles.
1:25000 à Faces Les objets bâtis sont La géométrie est de
1:5000 identifiés individuel- qualité trop limitée
ex : lement et renseignés pour pouvoir servir des
BDTopo selon leur nature. modèles volumétriques
IGN Les coordonnées sont CAO (insertion dans le
connues en X, Y, Z. site).

1:2000 à Faces Les objets bâtis sont Les plans de masse


1:1000 identifiés précisément, CAO/DAO sont réalisés
ex : les relations avec à cette échelle, souvent
Cadastre les autres objets après extraction des
(parcelles, zones, bases de données
réseaux) sont gérées urbaines.
dans le SIG.
1:500 à Faces Le SIG dérivé pour la Les documents d’avant-
1:100 Lignes gestion de patrimoine projet manipulés dans la
ex : Points va gérer les surfaces CAO/DAO servent l’élabo-
APS, PC des locaux et ration des dossiers d’APS,
leur associer des APD et dépôt de PC (leur
informations de gestion mise à jour n’est pas
(occupant, service...) effectuée après travaux...)
Points La conception et la Des applicatifs de
Lignes gestion de réseaux gestion des câbles
(réseaux) (câblage notamment) et de réseaux ont
fait souvent appel été développés sur
à des fonctions de la plupart des plate-
type SIG : Open Link formes DAO.
Manager, GeoNet...
1:50 Pas d’exploitation Domaine d’application
réelle des données à ce privilégié de la CAO/
niveau de détail, sauf DAO.
Armoire à plans.

12 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
1.4. Logiciels SIG libres et propriétaires
On distinguera les logiciels libres et propriétaires :
• Un logiciel libre est un logiciel dont l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication en vue de sa
diffusion sont permises, techniquement et légalement. Ceci afin de garantir certaines libertés induites,
dont le contrôle du programme par l’utilisateur et la possibilité de partage entre individus.
• L es logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de «propriétaires».
Dont l’éditeur ne souhaite pas que son logiciel et le code qui le constitue soit partagé et modifié. Les
logiciels propriétaires peuvent être gratuits ou payants.

1.4.1. Principaux logiciels libres


Logiciel Description
QGIS L ogiciel de cartographie basé sur la bibliothèque Qt. Il est disponible sous Linux (KDE),
Mac OS X, ou Windows. Entre autres choses, il permet la visualisation «à la volée» des
couches de données comme des shapefiles ainsi que leur modification. Il permet notamment
l’élaboration de fichiers destinés à être publiés sur MapServer. Il présente une ergonomie
aboutie qui le rend très simple à utiliser.
GRASS GIS Aussi connu pour avoir été le plus gros projet géomatique OpenSource. Il regroupe des
fonctionnalités raster (en particulier des modules classiques de traitement et d’analyse
d’images de télédétection) ainsi que des fonctionnalités vecteurs (rappelons que GRASS est
un SIG à base topologique). Disponible pour Linux, Mac OS X, Unix et Windows.
OpenStretMap OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de données cartographiques
libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant
le système GPS et d’autres données libres.
GeoServer GeoServer est un serveur open source écrit en Java qui permet aux utilisateurs de partager
et modifier des données géospatiales.
MapServer Logiciel de publication de carte sur Internet. Il peut être utilisé pour réaliser des applications
Web, mais également pour publier des services Web conformes aux recommandations de
l’Open Geospatial Consortium (WMS, WFS, WCS).

1.4.2. Principaux logiciels propriétaires


Gratuits
•G oogle Earth : version gratuite à installer sur un PC ou un MAC. En 2011, Google annonce que Google Earth
a été installé plus de 1 milliard de fois ;
• Google Maps Engine Lite : version gratuite de SIG Cloud sortie en 2013.

Commerciaux
• ArcGIS (ArcInfo, ArcView, …) d’Esri - précurseur du SIG ;
• AutoCAD Map 3D d’Autodesk ;
• FME de Safe Software : logiciel de traitement de données spatiales ;
• GeoMedia (GeoMedia, GeoMedia Professional, GeoMedia WebMap, GeoMedia Grid…) d’Intergraph ;
• GeoMap GIS de GEOMAP ;
• G
 lobal Mapper offre un accès à une grande variété de données spatiales et un niveau de fonctionnalités SIG
suffisant aux utilisateurs SIG novices et avancés.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 13
• Google Earth Pro : version professionnelle (320 €) de Google Earth à installer sur un PC ou un MAC.
•M apInfo Professional, Spectrum Spatial, MapXtreme, Engage-3D, Encom Discover de Pitney Bowes Software
(PBS), leader mondial SIG et Géomarketing.

Exemples de domaines d’applications du SIG


Les SIG aident à la prise de décision, à la planification et à la gestion dans un environnement de
résolution de problèmes. Les exemples suivants, montrent les possibilités d’applications des SIG :
• Gestion urbaine :
- Gestion des réseaux d’eau potable, d’assainissement, d’électricité, d’éclairage public, etc.
- Collecte des déchets.
- Plans de déplacement.
• Connaissance et protection de la nature :
- Études d’impact en environnement.
- Observation de phénomènes naturels (fonte des glaces, ensablement, mouvements de terrains, etc.
- Protection des milieux humides et écosystèmes prioritaires.
• Processus électoral
• Agriculture
• Gestion durable des ressources (en eau, forêts, etc.)
• Sécurité des personnes (insulaires, expatriés, réfugiés, etc.)
• Industrie pétrolière : Exploitation et production, Gestion des infrastructures, Planification de
vente
• Gestion forestière
• Domaine militaire : défense et renseignements
• Humanitaire : Catastrophes humanitaires, Programme alimentaire mondial
• Santé publique
• Gestion des risques : évaluations de risques naturels, industriels, inondations, etc.
• Navigation en milieu hostile
• Modélisation
• Recherche et sauvetage
• Transports : personnes, matières dangereuses, Cyclisme, etc.
• Tourisme
• Urbanisme
• Plans de déplacement,
• Ingénierie du développement économique et social
• Etc.

Pour résumer :
Toute problématique ayant une composante territoriale.

14 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
1.5. Présentation de QGIS et manipulations de base
1.5.1. Généralités
QGIS est un logiciel SIG libre qui a débuté en mai 2002 et s’est établi en tant que projet sur SourceForge en juin
2002. QGIS est utilisable sur la majorité des Unix, Mac OS X et Windows. QGIS utilise la bibliothèque logicielle
Qt (http ://qt.digia.com) et le langage C++, ce qui se traduit par une interface graphique simple et réactive.

QGIS se veut simple à utiliser, fournissant des fonctionnalités courantes. Le but initial était de fournir un
visionneur de données SIG. QGIS a depuis, atteint un stade dans son évolution où beaucoup y recourent pour
leurs besoins quotidiens. QGIS gère un grand nombre de formats raster et vecteur, avec le support de nouveaux
formats facilité par l’architecture basée sur les extensions.

QGIS est distribué sous la licence GNU GPL (General Public License). Ceci signifie que vous pouvez étudier et modifier
le code source, tout en ayant la garantie d’avoir accès à un programme SIG non onéreux et librement modifiable.

1.5.2. Installation
L’installation de QGIS est très simple. Des installateurs sont disponibles pour les systèmes d’exploitation MS
Windows et Mac OS X. Vous pouvez obtenir les dernières informations concernant les versions de QGIS sur
http://download.qgis.org. En outre, un manuel d’installation est en annexe de ce document.

1.5.3. Interface
L’interface de QGIS est divisée en cinq zones distinctes :

1. Barre de Menu
2. Barre d’Outils
3. Légende de la carte
4. Affichage de la carte
5. Barre d’état

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 15
1.5.4. Premiers pas
Démarrer et arrêter QGIS
Démarrez QGIS en utilisant le menu Démarrer, l’icône de raccourci présent sur le bureau ou encore, en cliquant
sur un fichier de projet QGIS.
Pour arrêter QGIS, cliquez sur le menu QGIS -> Quitter, ou utilisez le raccourci clavier Ctrl+Q.

Charger les couches raster et vecteur depuis le jeu de données de formation


1. Cliquez sur l’icône Ajouter une couche Raster.
2. Parcourez le dossier des données de formation et sélectionnez le fichier raster souhaité. Si le fichier n’est
pas listé, vérifiez le type de fichier à partir du menu déroulant au dessous de la boîte de dialogue afin de
filtrer le bon type de fichier.
3. Maintenant cliquez sur l’icône Ajouter une couche vecteur.
4.  «Fichier» devrait être sélectionné comme Type de source dans la fenêtre «Ajouter une couche vecteur»
qui apparaît.
5. Maintenant cliquez sur [Parcourir] pour sélectionner la couche vecteur. Sélectionnez le format désiré dans
le menu déroulant en bas de la fenêtre.
6. Dans la boîte de dialogue Ajouter une couche vecteur, cliquez sur [OK].
7. Zoomez sur une zone de votre choix.
8. Double-cliquez sur la couche vecteur dans la liste des couches pour ouvrir la fenêtre «Propriété des couches».
9. Cliquez sur l’onglet «Style» et sélectionnez le bleu comme couleur de remplissage.
10. Cliquez sur l’onglet «Étiquettes» et cochez la case «Étiqueter cette couche avec» pour permettre
l’étiquetage des entités. Choisissez un champ comme champ d’étiquetage.
11. Pour améliorer la lisibilité des étiquettes, vous pouvez ajouter un halo autour d’elles, en cliquant sur
“Tampon” dans la liste à gauche puis sur «Affiche un tampon». Choisissez 3 comme taille du tampon.
12. Cliquez sur [Appliquez] pour vérifier si le résultat est satisfaisant et enfin cliquez sur [OK].

Les projets
L’état de votre session QGIS est considèré comme entant un projet. QGIS ne peut travailler que sur un projet
à la fois. QGIS peut enregistrer l’état de votre travail dans un fichier de projet en utilisant le menu :
Projet-> Sauvegarder le projet ou
Projet-> Sauvegarder le projet sous....
Pour charger un projet dans une session QGIS, aller dans :
Projet-> Ouvrir ou
Projet-> Ouvrir un projet récent.
Si vous souhaitez revenir à une session vierge, aller sur Projet-> Nouveau.
Chacune de ces options vous demandera si vous désirez enregistrer le projet dès lors que des changements
auront été effectués depuis son ouverture ou sa dernière sauvegarde.

Les types d’informations enregistrées dans un projet sont :


• Les couches ajoutées,
• Les propriétés des couches comprenant notamment la sémiologie,
• La projection de la carte,
• L’étendue de la dernière zone de visualisation.

Le fichier de projet est enregistré au format XML, modifiable avec un éditeur de texte pour les experts.

16 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
2. Le SIG
en pratique
2. Le SIG en pratique

2.1. Intégrer de la donnée géographique existante


Dans ce paragraphe, nous allons décrire ce que sont des données raster et vecteur, un système de coordonnées
et comment les insérer correctement de manière géoréférencées dans un projet QGIS.

2.1.1. Intégrer des données Raster Défi nition


Qu’est-ce qu’un raster ?
Une donnée raster est une donnée image où l’espace
est divisé de manière régulière (en petits rectangles) ;
à chaque petit rectangle (pixel) sont associées une
ou plusieurs valeurs décrivant les caractéristiques
de l’espace.
Exemple : dans une image couleur, à chaque pixel
est associée l’intensité lumineuse des trois couleurs:
rouge, vert, bleu.

Dans un système SIG, on compte quatre catégories principales d’utilisation :

• Rasters sous la forme de fonds de carte

• Rasters sous la forme de cartes de surface


Dans ce cas, la valeur contenue dans chaque pixel
concerne le relief, la température, etc.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 19
• Rasters sous la forme de cartes thématiques
Ici, l’occupation du sol :

• Rasters en tant qu’attributs d’une entité :


Fichier image associé à une entité vectorielle.
Avant de géoréférencer un raster, il faut définir son système de référence.

Qu’est-ce qu’un système de référence ?


Un système de référence géographique permet de repérer une position à la surface de la
Défi nition
terre. Il existe :
- Le système cartésien XYZ -> peu pratique sauf dans des cas précis car la terre
n’est pas ronde mais à une forme d’ellipsoïde.
- Les systèmes de référence géographique -> longitude, latitude. Couramment utilisés, ils sont appelés
Datum.

Pour un système de référence géographique (datum), il faut :


- Un Ellispoïde décrit par son demi-grand axe et aplatissement et
- Une Origine (position par rapport au centre de la Terre) et orientation des axes (axes des pôles
et méridien d’origine) ou un point fondamental à la surface de la terre et l’azimuth du nord et le
méridien d’origine.

Pour un système de référence global, on précise Pour un système de référence local, on précise
l’origine du centre et l’ellispoïde approxime au le point fondamental et l’ellipsoïde est proche du
mieux le géoïde à l’échelle globale. géoïde en ce point.

20 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Exemple de système de référence (datum) : World Geodetic System
(WGS84) : système mondial (pas de point fondamental), mis au
point par le Département de la Défense des États-Unis et utilisé
par le GPS, basé sur l’ellipsoïde WGS84. Peu Précis.
Les latitudes et longitudes sont donc différentes dans tous
ces systèmes, plusieurs centaines de mètres quand on a
parle des anciens systèmes (comme NTF).
Quand on donne ou reçoit des latitude, longitudes, il faut
toujours préciser le système de référence.

Qu’est-ce qu’une projection cartographique ?


Une projection cartographique permet de représenter la sphère ou l’ellipsoïde sur une
surface qui peut être un plan. Défi nition
Mathématiquement, transformation (lon,lat) -> (x,y) où x et y sont exprimés en mètre par
rapport à l’origine.
Les projections peuvent être classées selon la surface sur laquelle on fait la projection :

Les projections cylindriques Les projections coniques Les projections azimutales


(sur un plan).

Exemple de projection utilisée dans le monde :

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 21
Projection de Bonne Mercator Projection

Au Maroc on utilise la projection Lambert Maroc


conforme conique.

Pour effectuer cette projection conique, on détermine


les parallèles et les méridiens sécants du cône de
projection :

Puis les coordonnées x ; y (latitude et longitude) du


point d’origine

Ensuite, il faut placer le faux est et le faux nord : on


décale les coordonnées du point d’origine afin d’éviter
les coordonnées en négatif à l’ouest et au sud.

22 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
>> Nota : Toutes les projections
entraînent des déformations :

CONFORME : qui conserve les angles au


détriment des surfaces.
Ici, la projection conforme cylindrique de
Mercator :

ÉQUIVALENTE : qui conserve les surfaces au


détriment des angles.
Ici, la projection équivalente cylindrique de
Mollweid :

Définition du Système de Coordonnées du projet


QGIS permet à l’utilisateur de définir un Système de Coordonnées de Référence (SCR) par projet.
Il permet également de définir des systèmes de coordonnées de référence personnalisés et autorise la
projection à la volée de couches vecteur et raster. Lorsqu’elle est activée, les coordonnées de chaque couche
sont projetées dans le système de coordonnées de référence défini pour la carte.
Toutes ces fonctionnalités permettent à l’utilisateur d’afficher des couches avec environ 2700 différents SCR
et de les superposer correctement.
Le SCR par défaut dans un nouveau projet est le WGS84. Si la première couche ajoutée dispose d’un SCR, il
est adopté automatiquement pour le projet.

Au Maroc, on utilise :
- Le SCR géographique de Merchich : Datum Merchich, elipsoïde de Clark 1880 en degrés. Premier
meridien : Greenwich.
- Et les SCR projeté : Lambert Maroc Zon - On utilise la zones 1, 2, ou 3 (et 4) en fonction de la
longitude de la zone à projeter :

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 23
24 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
On définira Le SCR Lambert Nord Maroc par défaut dans QGIS :
Configuration de QGIS : Préférences -> Options -> Onglet SCR.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 25
2.1.2. Géoréférencer une carte scannée
Pour géoréférencer une carte scannée, et toute image similaire (Copie d’écran Google, cadastre scanné, etc.)
on utilise l’extension «Georéférencer» installée par défaut. (Cf. Annexe pour en savoir plus sur la gestion des
extensions).

1. Ouvrir l’outil de géoréferencement. Menu Raster -> Géoréférencer -> Géoréférencer


2. O
 uvrir l’image à géoréférencer. Dans la nouvelle fenêtre «Georeferenceur», ouvrez l’image à
géoréférencer :

3. Spécifier la projection : l’image n’a pas de système de projection par défaut. On lui indique :

4. Vérifier que le SCR du projet soit le même.


5. Ajouter des points de calage :
Placer un point dont les coordonnées sont connues ou faciles à repérer sur votre fond de plan de
référence. Un rond point ou une intersection de route par exemple.

26 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Une nouvelle fenêtre s’ouvre, qui permet deux types de géoréférencement :
- Par saisie des coordonnées,
- En pointant un point sur un fond de plan de référence.
Nous allons choisir cette deuxième option en cliquant sur le bouton permettant de placer le point de
repère correspondant sur le fond de plan de référence.

Répétez l’opération pour placer au moins 3 points de calage non alignés, sur les bords et au centre
de la carte.
Vous pouvez :
- Supprimer des points de calage,
- Déplacer des points de calage.
La table des points de contrôle se renseigne automatiquement.
Lorsque l’erreur résiduelle est acceptable, lancer le géoreférencement.

6. Démarrer le géoréferencement
Renseigner les
paramètres comme
suit :

7. V érifier le calage dans QGIS : Jouer avec la transparence et observer les bordures de l’image
importée.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 27
2.1.3. Intégrer des données vecteurs de divers formats SIG (MapInfo, Esri,
Autocad, etc.)
Qu’est-ce qu’un vecteur ?
Les données Vecteurs fournissent un moyen de représenter le monde réel par des entités dans l’environnement
SIG. Une entité est une chose que vous pouvez voir dans le paysage. Imaginez que vous êtes debout sur le
sommet d’une colline. En regardant en bas, vous pouvez voir des maisons, des routes, des arbres, des rivières,
et ainsi de suite. Chacune de ces choses seraient une entité quand nous les représentons dans une application
SIG.
Une entité vecteur a sa forme représentée en utilisant la géométrie. La géométrie est constituée d’un ou
plusieurs sommets interconnectés. Un sommet décrit une position dans l’espace en utilisant un X, Y et
éventuellement un axe Z.
Les données vecteurs ont des attributs, qui se composent d’informations texte ou numériques qui décrivent
les entités.
Suivant les entités que nous souhaitons représenter, nous utiliserons :
- Des points (villes, puits, etc.),
- Des lignes ou Polylignes (routes, rivières, etc.),
- Des polygones (parcelles, zones, etc.).
Les données attributaires associées à ces entités la décrivent.

Qu’est-ce qu’une donnée attributaire ?


Les données attributaires sont stockées sous forme de table où :
- Chaque ligne correspond à une entité.
- Chaque colonne correspond à une information attributaire.

>> Nota : On veillera toujours à l’homogénéité


des données géographiques et attributaires. De
nature, de forme, de format.

28 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Les formats de fichiers
A ce jour, 69 formats de données vectorielles sont gérés par la bibliothèque OGR utilisée par QGIS. Beaucoup
des fonctionnalités de QGIS marchent, de par sa conception, de la même manière quel que soit le format
vecteur des données sources. Il s’agit des fonctionnalités d’identification, de sélection, d’étiquetage et de
gestion des attributs.

Voici une brève description des formats de fichiers les plus utilisés :
• Shapefiles ESRI : L e format de fichier vecteur standard utilisé par QGIS est le Shapefile ESRI. Un shapefile est en
réalité composé de plusieurs fichiers. Les trois suivants sont requis et d’autres sont optionnels :
- .shp fichier contenant la géométrie des entités.
- .dbf fichier contenant les attributs au format dBase.
- .shx fichier d’index.

Un shapefile inclut également un fichier ayant l’extension .prj qui contient les informations sur le système de
coordonnées. Bien que ces informations soient très utiles, elles ne sont pas obligatoires. Il peut y avoir encore
d’autres fichiers associés aux données shapefile.
Cf. http://www.esri.com/library/whitepapers/pdfs/shapefile.pdf pour plus de détails.

• MapInfo : Un thème vecteur est composé au minimum dans MapInfo d’un fichier :
- .TAB : fichier de description de la table MapInfo Professional.
- .DAT, .XLS, .DBT, ou .MDB : fichier contenant la base de données associées à la table
(données tabulaires).
- .MAP : fichier des objets cartographiques, contenant l’information géométrique.
- .ID : fichier faisant la liaison entre les enregistrements de la base de données et
les objets de la carte.
Cf. http://georezo.net/wiki/main/donnees/extensions pour plus de détails.
Pour convertir les fichiers vecteurs en différents formats faire un clic droit sur la couche vecteur à convertir, puis
«Sauvegarder Sous». Choisir parmi tous les formats disponibles dans le menu déroulant du champ «Format».

Définition du système de référence


Lorsque l’on charge un thème vecteur sans référence spatiale, la fenêtre du sélectionneur du système de
coordonnées de référence apparaît automatiquement. Sélectionner le SCR souhaité, puis [OK].
Pour sauvegarder le système de projection et l’associer au thème, faire un clic droit sur la couche vecteur,
puis Sauvegarder Sous. On vérifiera que le fichier .prj a bien été créé.
Pour définir le SCR d’une couche vectorielle si cela n’a pas été fait lors de son importation,
Menu Vecteur -> Outils de gestion de données -> Définir la projection courante.
Choisir le SCR prédéfini dans la liste ou l’importer depuis une couche existante du projet.
Lorsque vous créez un nouveau shapefile avec QGIS, deux fichiers de projection différents sont créés. Un
fichier .prj contenant un nombre limité de paramètres, compatible avec les logiciels ESRI et un fichier .qpj,
fournissant la totalité des paramètres du SCR utilisé. Chaque fois que QGIS trouve un fichier .qpj, il l’utilisera
à la place du fichier .prj.

Changement de système de référence


Pour reprojeter une couche vecteur dans un SCR différent, faire un clic droit sur la couche vecteur, puis
Sauvegarder Sous. Sélectionner le SCR de la couche, du projet ou de la sélection dans le menu déroulant ou
choisissez le SCR désiré en cliquant sur [Parcourir].

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 29
2.1.4. Fichiers Autocad
Les fichiers AutoCAD portent l’extension
- .DWG et sont organisés en calques dont l’utilisateur peut gérer l’affichage ainsi que certaines
propriétés.
- Ou .DXF, sigle de Drawing eXchange Format, est un format créé par la société Autodesk servant à
échanger des fichiers DAO ou CAO entre systèmes CAO n’utilisant pas le même format de fichier
natif.
Pour importer un fichier Autocad, il doit être au format .dxf. Glisser-déposer le fichier sur la fenêtre QGIS ou
cliquer sur Ajouter une couche vecteur.
Choisissez le système de coordonnées du fichier.
QGIS décompose le fichier Autocad selon la géométrie des objets : Points, polylignes, polygones et indique le
nombre d’objet de chaque type.

Il est possible de sélectionner une ou plusieurs types de géométrie différente. On peut aussi tout importer en
cliquant sur «Sélectioner tout».
Une table entities Geometry collection stock les références de blocs.
Pour un import de données Autocad propre, il est préférable de s’assurer de l’homogénéité géométrique des
données et de séparer les couches à importer dans des fichiers séparés.

2.1.5. Fichier Excel X,Y


1. Installer l’extension XyTools.
2. On la retrouve ici : Menu Vecteur -> XY Tools
3. Vérifier que le SCR du projet est bien le même que celui dans lesquels les coordonnées sont
indiquées dans le fichier.
4. Choisir l’outil :
5. Sélectionner le fichier via la fenêtre explorateur de fichier qui s’ouvre automatiquement.
6. Choisir le SCR dans lequel les coordonnées sont indiquées dans le fichier.
7. Choisir dans les menus déroulants les colonnes du fichier contenant les coordonnées X et Y.
8. Un thème temporaire est crée.
9. Pour l’enregistrer : Clic droit sur la couche -> Sauvegarder sous.

30 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
2.1.6. Données
Les données GPS sont au format .gpx.
1. Glisser-déposer le fichier sur la fenêtre QGIS ou cliquer sur Ajouter une couche vecteur.
2. Comme pour les fichiers .dxf, QGIS décompose le fichier suivant la géométrie des entités. Pour être
certain de ne pas omettre de donner, cliquer sur Sélectionner tout, puis [OK].
3. Une couche par type d’entité est créée.
4. Vérifier le contenu de chaque couche et supprimer les couches vides.

À propos des GPS

En démontrant ses performances exceptionnelles, puis en se vulgarisant, le GPS


a modifié la perception du positionnement et de la navigation au sein même
de la société. De ce fait les institutions et les pouvoirs publics admettent de
plus en plus difficilement qu’il soit possible de « ne pas savoir où l’on est » et
dans les applications tant professionnelles que pour les loisirs, il est si facile à
exploiter qu’il semble pouvoir décharger complètement les pratiquants des tâches
de positionnement et navigation, c’est peut-être le principal défaut du GPS.

Le relevé d’information par GPS sur le terrain est une solution séduisante à priori mais il est nécessaire de
se poser quelques questions avant sa mise en œuvre :

1. De quelle précision ai-je besoin pour mon objectif d’utilisation ?


Si je veux localiser une parcelle, une précision de quelques mètres me suffit.
Si je veux localiser un regard d’assainissement ou un coffret électrique, j’ai besoin d’une précision métrique
ou submétrique. Quand je place mon point pris sur le terrain sur mon fond de plan, je dois être capable de
dire de quel côté de la rue il se trouve et s’il est sur la chaussé ou le trottoir.

2. Quelle est la précision de mon GPS dans les conditions d’utilisations réelles du terrain ?
Les précisions indiquées sont des précisions statistiques dépendant de différents facteurs.
La précision statistique des appareils civils actuels est de 5 à 10m.
Cette précision peut être altérée en fonction de l’environnement : la précision sera meilleure dans un
environnement dégagé, et altérée en ville avec de hauts bâtiments ou en forêt. Orage, forte humidité, relief
environnant sont autant de facteurs qui peuvent perturber la réception du signal.
Certains systèmes GPS conçus pour des usages très particuliers peuvent fournir une localisation à quelques
millimètres près. Le GPS différentiel (DGPS), corrige ainsi la position obtenue par GPS conventionnel par les
données envoyées par une station terrestre de référence localisée très précisément.
Les relevés GPS de précision métrique ou sub-métriques nécessitent un matériel et un savoir-faire
professionnels.
D’autres solutions comme la triangulation ou la digitalisation sur des fonds de plans de référence fiables
sont des techniques plus faciles à mettre en œuvre.

3. Combien de temps dois-je stationner un point pour atteindre la précision requise ?


Cela dépend de la précision désirée, du matériel utilisé, de l’environnement, etc. Il faut cependant garder à
l’esprit que le temps de stationnement influe sur la précision du levé GPS.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 31
2.2. Créer de la donnée géographique
2.2.1. Les fonds de plan de référence couramment utilisés
Les fonds de plan couramment utilisés pour digitaliser de la donnée géographique sont :

Images satellite et images aériennes orthorectifiées


Les orthophotographies ou orthoimages sont des images aériennes ou satellitales de la surface terrestre
rectifiées géométriquement et égalisées radiométriquement. Ces images se présentant sous forme de dalles
couvrant une zone de la Terre peuvent être géoréférencées dans n’importe quel système de coordonnées. Elles
servent de fonds cartographiques dans les Systèmes d’information géographique. Les logiciels Google Earth et
World Wind sont de bons exemples d’outils utilisant des orthophotographies en fond cartographique.
Les étapes de l’orthorectification sont :
1. La prise de vue aérienne ou satellitaire,
2. La numérisation des clichés
3. La correction géométrique des clichés pour corriger les distorsions
a. Dues à la lentille de l’appareil photo, l’inclinaison lors de la prise de vue, et lors de la numérisation.
b. Dues au relief, corrigées grâce au Modèle numérique de terrain (MNT).
c. Dues au déplacement lié à la projection perspective, surtout en milieu urbain. Cet effet de
perspective est souvent à l’origine d’occlusion de l’image par des bâtiments hauts. Rarement
corrigé car nécessite le traitement de nombreuses images de prises de vue différentes.
4. La correction radiométrique qui permet d’améliorer les couleurs des images et de la mosaïque.
5. L’assemblage des images pour la production d’une mosaïque homogène.

Restitutions
La restitution est un ensemble de couches vectorielles résultat de l’interprétation et de la numérisation des
images orthorectifiées. Sont numérisés : le bâti, les voies, etc. Elles sont surtout utilisées en milieu urbain.

Services WMS et WFS

Un Web Map Service ou WMS est un protocole Web Feature Service ou WFS
de communication standard qui permet d’obtenir est un protocole décrit dans des
des cartes de données géoréférencées à partir de spécifications maintenues par l’Open
différents serveurs de données. Cela permet de mettre Geospatial Consortium. Le service
en place un réseau de serveurs cartographiques à WFS permet, au moyen d’une URL
partir desquels des clients peuvent construire des formatée, d’interroger des serveurs
cartes interactives. Le WMS est décrit dans des cartographiques afin de manipuler
spécifications maintenues par l’Open Geospatial des objets géographiques (lignes,
Consortium. points polygones...)

Les WMS et WFS les plus couramment utilisés sont accessibles via l’extension OpenLayer de QGIS.
Dans tous les cas, avant d’utiliser un fond de plan pour la digitalisation, il faut s’assurer de :
- la fiabilité de la source de donnée,
- la fiabilité du géoréférencement,
- de la date de mise à jour,
- de l’échelle de numérisation le cas échéant.

32 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
2.2.2. Bonnes pratiques de digitalisation
D’une manière générale, il est essentiel d’éviter les espaces, accents et autres caractères spéciaux dans les
dossiers contenant des données SIG, dans les noms de fichiers et dans les noms de champs des tables. Il est
aussi préférable de choisir des noms courts.
D’autre part, l’échelle de travail est très importante pour la digitalisation. Elle doit être cohérente avec le type
d’entité digitalisée et les objectifs d’utilisation de ces données.
Par exemple, si je dois digitaliser l’ensemble du Si je m’intéresse aux câbles et supports de
réseau autoroutier du Maroc, je vais travailler à une l’éclairage public, je vais travailler à grande
petite échelle : 1/500 000 par exemple. échelle, entre le 1/2000 et le 1/500.

Pour digitaliser des données, la première étape consiste à créer une nouvelle couche vecteur (ou à réutiliser
une couche vecteur pré-existante).
1. Pour créer une nouvelle couche, cliquer sur

2. Choisir le type de géométrie de la couche :


3. Spécifier le système de coordonnées.
4. Paramétrer la structure des données
attributaires : Les champs qui vont caractériser
les entités que vous allez digitaliser.
Garder à l’esprit que les informations doivent être :
- suffisantes pour satisfaire vos besoins
opérationnels,
- disponibles ou accessibles, il est inutile de
créer des champs pour de l’information que
l’on arrivera pas à renseigner,
- homogènes dans leur contenu,
- homogènes dans leur format, auquel il
faut être attentif lorsque l’on paramètre le
champ.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 33
Le nom des champs doit être court, explicite, sans espace, accent ou caractère spéciaux.
Les différents formats de champs sont :
- Texte,
- Nombre entier,
- Nombre décimal,
- Date.
Le champ Largeur désigne le nombre de caractères du champ.
Le champ précision fixe le nombre de chiffres après la virgule pour les nombres décimaux.
Une fois votre champ paramétré, vous pouvez l’ .
En cas d’erreur,
Cliquer sur [OK] pour créer la couche.

Par défaut, QGIS charge les couches en lecture seule : c’est une sécurité pour éviter d’éditer accidentellement
une couche si la souris glisse. Pour éditer une couche, basculer en mode édition en faisant un clic droit sur
la couche, puis .

La barre d’outil de numérisation comprend les outils suivants :

La barre d’outil numérisation avancée est intéressante surtout pour ses boutons
Annuler et Refaire

34 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Points
Pour la digitalisation de points, il faut faire attention à l’échelle de digitalisation et veiller à respecter la
topologie. (Cf. partie suivante).

Lignes
Pour la digitalisation de lignes, il faut faire attention à l’échelle de digitalisation et veiller à respecter la
topologie. (Cf. partie suivante)
Dans le cas de digitalisation d’axes (de voie par exemple), définir des règles de digitalisation et les respecter.
Exemple du rond point considéré comme carrefour ou comme voie à part entière.

Polygones
La digitalisation de polygones est le cas le plus complexe. S’il est simple de créer un polygone, il faut être
vigilant lorsque l’on dessine des polygones côte à côte afin qu’ils ne se superposent pas et qu’il ne subsiste
pas d’interstice entre eux.
1. Pour créer un polygone, cliquer sur
Le curseur change de forme lorsque l’on passe sur la carte.
2. Pour ajouter des sommets au polygone, il suffit de cliquer avec le bouton gauche de la souris.
3. Pour effacer un point mal positionné, il suffit d’appuyer sur
4. Pour terminer le polygone, il suffit de faire un clic droit. Une fenêtre permettant de saisir les
attributs du polygone apparaît.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 35
Pour modifier un polygone, sélectionner l’outil de nœud . Il permet d’ajouter des sommets, de supprimer
des sommets ou de les déplacer.
• Pour ajouter un sommet, se placer sur le segment ou l’on veut ajouter le point puis faire un double-
clic.
• Pour déplacer un sommet, Avec l’outil de nœud activé , un clic gauche sur un sommet permet
de le sélectionner (il devient bleu). Il suffit ensuite de le positionner à l’endroit souhaité en cliquant
dessus et en le déplaçant.
• Pour supprimer un sommet, il suffit de le sélectionner avec l’«outil de nœud» activé (il devient bleu)
et d’appuyer sur la touche «Suppr».

Pour supprimer un polygone, prendre l’outil de sélection et sélectionner le polygone dans la fenêtre
cartographique ou depuis la table attributaire. Il devient jaune.
Cliquer sur l’outil de suppression des entités sélectionnées . Puis [OK] pour confirmer.

Pour sélectionner plusieurs polygones activer le menu déroulant du bouton et choisir la méthode de
sélection la plus appropriée à votre cas parmi les choix proposés :

Pour dé-sélectionner toutes les entités, il suffit de cliquer sur le bouton

Les outils d’aide à la digitalisation


Pour éviter qu’il y ait des chevauchements de polygones et pouvoir utiliser les limites des polygones déjà créés pour
en faire des nouveaux, il est possible de sélectionner 3 options dans le menu Préférences -> Options d’accrochage.

36 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Éviter les intersections permet de digitaliser un polygone autour d’un polygone existant sans qu’ils se
chevauchent. Le deuxième englobe le premier.

1 2 3

Digitalisation 1er polygone Digitalisation 2ème polygone Résultat : il n’y a pas de


(fourrés arbustifs) (pelouse entourant les fourrés) superposition. Le fourré se trouve
inclus à l’intérieur de la pelouse.

Activer l’accrochage sur les intersections permet de s’accrocher aux sommets ou aux segments d’un polygone
existant pour éviter les chevauchement et interstices parasites entre eux. Le pointeur devient rose lorsqu’il
est «accroché».
Activer l’édition topologique permet de modifier les sommets d’un polygone, comme la limite entre deux
polygones côte à côte.

2 polygones partageant On déplace 1 de ces Les 2 polygones ont été modifiés


5 sommets 5 points communs automatiquement suite au
déplacement d’un point.

L’édition topologique fonctionne également pour les lignes.

>> Nota : Il est nécessaire de paramétrer


l’accrochage dans les options de QGIS, onglet
numérisation :

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 37
Le mode d’accrochage par défaut peur être sur un sommet et/ou un segment.
La tolérance d’accrochage est la distance que QGIS utilise pour «chercher» le sommet et/ou le segment le
plus près que vous souhaitez connecter lorsque vous créez un nouveau sommet ou en déplacez un existant.
Cette valeur peut être définie soit en unités de la carte, soit en pixels. L’accrochage défini pour chaque couche
est prioritaire par rapport à celui défini dans les options générales.
Le rayon de recherche est la distance que QGIS utilise pour chercher le sommet le plus proche que vous
souhaitez déplacer quand vous cliquez sur la carte.

>> Astuce : Si la couleur de numérisation


du polygone est trop opaque et gêne pour la
digitalisation, on peut augmenter la transparence
dans les préférences de QGIS.

38 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
2.2.3. Liaison des objets entre eux : La topologie
La topologie est très importante dans la plupart des projets SIG, notamment lorsque l’on touche à la notion
de réseau.
Si l’on prend l’exemple d’un réseau d’éclairage public d’une ville, la topologie sera importante pour :
- La liaison d’un objet linéaire à un objets ponctuel : deux câbles reliés à un même coffret seront
représentés par deux lignes connectées topologiquement à un point. Les outils métiers réseaux
permettent de déplacer le coffret (point) et que les câbles (lignes) «suivent».
- L a liaison des objets linéaires entre eux : lors du croisement de deux câbles, il peuvent simplement
se croiser et l’un passe au dessus de l’autre ou être connecté, à un nœud (point) ou non. Les erreurs
topologiques couramment observées sont les suivantes :
1. Les lignes se croisent sans s’intersecter. (correct si les câbles ne sont pas connectés).
2. La ligne se termine sans être connectée à l’autre. (correct si les câbles ne sont pas connectés).
Ce qu’il ne faut pas faire pour connecter des lignes entre elles :

3. Pour les polygones, il faut veiller à respecter les règles suivantes :


• Les surfaces des polygones ne doivent pas se superposer,
• Il ne doit pas y avoir d’espace entre deux polygones adjacents,
• Les lignes format un polygone ne doivent pas se croiser,
• Les polygones doivent être fermés (Par défaut dans QGIS).
Ce qu’il ne faut pas faire :

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 39
Notions de bases de données géographiques

La notion de domaine : Dans une base de données SIG,


lorsque les valeurs possibles d’un champ sont discrètes et finies,
il est possible de créer un domaine pour formater et standardiser
l’information, ce qui permettra de la saisir et de l’exploiter plus
facilement par la suite. Pour créer un domaine, on associe une
valeur (code) à une information. Le champ de saisie se présente
ensuite sous la forme d’un menu déroulant contenant les valeurs
possibles paramétrées.

Exemple : Pour renseigner la marque des lampes dans un thème points lumineux, facilement, rapidement et
avec des valeurs standardisées, on va paramétrer le champ de la manière suivante en faisant un clic droit sur
la couche -> Propriétés -> Onglet Champs.
Dans la colonne Outil d’édition, je clique sut le bouton Édition de ligne pour choisir le mode d’édition de
l’attribut et je sélectionne liste de valeur. Je n’ai plus qu’à saisir la valeur code et sa valeur descriptive
associée dans la table. Il est également possible de charger les valeurs possibles depuis la couche ou
depuis un fichier .csv.

Lors de la saisie d’un nouveau point lumineux, le résultat à l’ouverture de la fiche de saisie des données
attributaires sera le suivant :

40 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
•N
 otion de clé primaire et jointure de données attributaires à des entités géographiques. Dans une base de
données relationnelle, une clé primaire est une contrainte d’unicité qui permet d’identifier de manière unique
un enregistrement dans une table. L’ensemble constitué d’une clé primaire et d’une clé étrangère sert à
établir des relations entre tables.
Exemple : J’ai un thème point des points lumineux et un tableau Excel des caractéristiques de ces points
ayant un identifiant commun que je souhaite associer.

Table du thème points «Points lumineux» Tableau Excel des caractéristiques des points lumineux

L’identifiant commun est contenu dans :


- Le champ Id de la couche «Points lumineux» qui est la clé primaire.
- Le champ id est la clé étrangère dans le fichier Excel.
1. Convertir le xls en dbf : Via Microsoft Excel, Open office ou autre tableur, enregistrer le tableau au
format .dbf.

A l’issu de cette étape, vous avez un fichier TablePointsLum.dbf que l’on va pouvoir joindre à notre .shp
sous QGIS.
2. Joindre le .dbf au .shp. Dans GQIS, ajouter :
a. Le fichier TablePointsLum.dbf. Pour cela, il faut choisir ajouter une couche vecteur et sélectionner
« Fichiers de type : » Tous les fichiers (*).

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 41
b. Le fichier «Points lumineux.shp », puis clic droit -> Propriétés -> Onglet Jointures ->
c. Renseigner la boîte de dialogue comme suit :

En consultant la table attributaire de la couche « Points lumineux.shp », on observe le résultat suivant :

3. Pour sauvegarder la liaison et faire une analyse thématique, il suffit de sauvegarder le fichier sous un
nouveau nom.

•C
 odification de l’identifiant : La caractéristique principale que doit présenter un identifiant est d’être unique.
Cependant, il peut aussi être pratique et permettre d’avoir une idée de la localisation de l’objet ou du
cheminement à parcourir pour y arriver en lui attribuant un code logique.
Dans un réseau d’éclairage public par exemple, on peut adopter une codification logique correspondant à
celle du métier pour les objets. Elle suit la logique de cheminement du réseau. Coffret de commande ->
Départ -> Tronçon de câble.
Aussi, le 1er tronçon de câble émanant du départ 1 du coffret de commande 1 aura pour identifiant codé :
C1D1T1. Seulement en lisant l’identifiant, on sait à quel départ et quel coffret le tronçon est lié et le chemin
à parcourir pour le trouver est C1 -> D1 -> T1. Il n’est pas obligatoire que la relation entre les objets soit

42 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
identifiée dans la table attributaire puisque dans un SIG, on peut utiliser la topologie mais on peut imaginer
que la table des tronçons de câble comporte au moins les champs suivants :

Le champ IdTroncon est un champ calculé concaténant les trois autres codes pour constituer un identifiant
unique.

2.2.4. Champs calculés


Le bouton Calculatrice de champs de la table d’attributs permet d’opérer des calculs sur la base des
valeurs attributaires ou d’utiliser des fonctions, p. ex. pour calculer la longueur ou la surface des entités. Les
résultats peuvent être écrits dans une nouvelle colonne attributaire ou mettre à jour une colonne existante.

Vous devez basculer la couche vectorielle en mode d’édition avant de pouvoir cliquer sur le bouton de la
calculatrice. Dans la fenêtre, il vous faut d’abord choisir si une nouvelle colonne doit être créée ou s’il s’agit
d’une mise à jour d’une colonne existante.
Si vous choisissez d’ajouter un nouveau champ, vous devez lui donner un nom, un type (nombre entier, nombre
décimal ou chaîne de caractère), une longueur et sa précision. Par exemple, si vous créez un champ d’une
longueur de 10 et doté d’une précision de 3, vous aurez 6 chiffres avant la virgule, la virgule et 3 chiffres
après, soit 10 caractères au total.
Il est possible d’effectuer le calcul uniquement sur les entités sélectionnées en cochant la case

La liste de fonctions contient les fonctions, les champs et les valeurs. Référez-vous à l’aide des fonctions qui
s’affiche dans l’Aide pour la fonction sélectionnée. Dans la zone Expression s’affiche le calcul à effectuer. Les
fonctions les plus courantes se trouvent sous Opérateurs.
Dans la Liste de fonctions, cliquez sur Champs et valeurs pour visualiser la liste des champs de la table
d’attributs. Pour ajouter un champ à l’Expression, double-cliquez sur son nom dans la liste Champs et valeurs.
Vous pouvez utiliser plusieurs champs, valeurs et fonctions dans votre calcul depuis la liste ou les entrer
directement dans la zone d’expression. Pour visualiser les valeurs d’un champ, faites un clic-droit sur le
champ voulu. Vous avez le choix entre Charger les 10 valeurs les plus représentées ou Charger toutes les
valeurs. Une liste Valeurs de champs apparaît à droite. Pour ajouter une valeur au calcul, double-cliquez
dessus depuis la liste des Valeurs de champs.

Opérateurs, Math, Conversions, Chaîne, Géométrie et Enregistrement proposent de multiples fonctions :


- Dans Opérateurs, vous trouverez les opérateurs mathématiques.
- Dans Math, les fonctions mathématiques.
- Dans Conversions, les fonctions de conversion d’un type à un autre.
- Dans Chaîne, les fonctions concernant les chaînes de caractère.
- Dans Géométrie, les fonctions concernant la géométrie des entités.
- Dans Enregistrement, les fonctions d’énumération des données.
Pour ajouter une fonction au calcul, double-cliquez dessus.

Exemple : Créer l’identifiant des tronçons de câble par concaténation des autres champs et calcul de la
longueur.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 43
44 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 45
2.3. Les métadonnées
Les métadonnées sont «les données sur les données». Elles sont très importantes pour Défi nition
caractériser les données et sont un gage de fiabilité et de qualité.
Elles permettent notamment d’identifier la source, la date de création ou de modification
des données, les méthodes d’acquisition, etc.
Elles sont standardisées suivant des normes internationales pour les protocoles d’échanges de données via
des serveurs de données géographiques.
Le modèle de métadonnées de QGIS est très simplifié. Il est accessible via les propriétés de la couche, dans
l’onglet Métadonnées.

46 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3. Le SIG en
résultats
3. Le SIG en résultats

3.1. Interroger les données géographiques par des


requêtes
3.1.1. Requêtes Spatiales
L’extension Requête Spatiale permet de réaliser une requête spatiale (sélection d’entités) sur une couche
cible en fonction d’une autre couche. Les opérations possibles dépendent de la couche source choisie. Les
opérateurs disponibles sont :

Opérateurs de la requête spatiale


Contient A l’intérieur
Chevauche

- Contient
- Égale Intersecte
- Recouvre
- Croise Croise
- Intersecte
- Est disjoint Touche
- Touche
- Est à l’intérieur

Est disjoint Est égal

A est la couche de référence, B est la couche dans laquelle on sélectionne

Activer l’extension que l’on retrouve ensuite dans le menu :

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 49
Exemple : Sélectionner les communes qui contiennent un site touristique sur leur territoire :

Le résultat est le suivant :

50 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Les communes sélectionnées sont en jaune. Celle sélectionnée dans la liste des résultats de la requête
apparaît en orange. Il est possible de zoomer sur les communes sélectionnées et naviguer entre elles en
cochant la case Zoom sur l’objet.

Les résultats de la requête sont conservés par défaut pour lancer une nouvelle requête sur ceux-ci : Case
cochée des Entités sélectionnées. Pour ne pas tenir compte de cette sélection, décocher la case.

Il est possible de créer une couche à partir de la sélection, simplement en cliquant sur le bouton

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 51
3.1.2. Principaux outils d’analyse spatiale
Les outils d’analyse spatiale sont à la limite du cadre de cette formation d’initiation. Aussi, nous ne citerons
ici que les principaux outils dont les utilisateurs pourraient avoir besoin.

Ils sont situés dans le menu

Chaque outil est composé d’une interface où il faut renseigner trois éléments :
1. La couche vectorielle de saisie : sur laquelle on va agir (Input),
2. La couche de découpage : selon laquelle on effectue l’opération (Feature),
3. Le fichier de sortie (Shapefile) : couche résultante de l’opération.

Pour appliquer l’opération seulement sur les entités sélectionnées d’une couche, cocher la case

On peut résumer le fonctionnement des principaux outils aux schémas suivants :

Exemples d’outils d’analyse

52 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3.1.3. Requêtes Attributaires
Sous-ensemble de table
Les requêtes attributaires se construisent grâce au constructeur de requêtes. Le constructeur de requêtes vous
permet de définir un sous-ensemble de la table en utilisant une clause SQL de type WHERE et de l’afficher
dans QGIS. Le résultat de la requête peut être sauvegardé comme une nouvelle couche.

Pour ouvrir le Constructeur de requêtes, allez dans les Propriétés d’une couche puis dans l’onglet Général. Dans
Sous-ensemble, cliquez sur le bouton [Constructeur de requêtes] pour ouvrir la fenêtre.
La liste des champs contient tous les attributs de la table d’attributs pouvant être parcourus par la recherche.
Pour ajouter un attribut à la clause WHERE, double-cliquez sur son nom dans la liste. Vous pouvez cliquez sur
les différents champs, valeurs et opérateurs qui composent votre requête ou bien les écrire directement. Cf.
http://sql.sh/ pour en savoir plus sur le langage SQL.

La liste des valeurs recense toutes les valeurs d’un attribut. Pour en lister la totalité, sélectionnez l’attribut
dans la liste de champs puis cliquez sur le bouton [Tout]. Pour lister uniquement les 25 premières valeurs,
sélectionnez l’attribut puis cliquez sur [Échantillon]. Pour ajouter une valeur à la requête, il vous suffit de
faire un double-clic dessus.

La liste des opérateurs contient toutes les opérations effectuables sur une recherche. Pour ajouter un opérateur
à la requête SQL, cliquez sur le bouton approprié. Les opérateurs relationnels ( = , > , ...), les opérateurs de
comparaison (LIKE), les opérateurs logiques (AND, OR, ...) sont disponibles.

Le bouton [Test] affiche une fenêtre comptabilisant le nombre d’entités correspondant à votre requête, vous
permettant de savoir si votre requête fonctionne au fil de sa construction. Le bouton [Effacer] nettoie le texte
de la clause ‘SQL where’. Le bouton [OK] ferme la fenêtre et effectue la sélection en fonction de la recherche
définie. Le bouton [Annuler] clôt la fenêtre, sans modifier la sélection en cours.

Exemple : dans notre jeu de données de formation des communes du Maroc, nous allons sélectionner toutes
les communes qui ont pour valeur 1 dans le champ Catégorie.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 53
Sélection par expression
A partir de la table attributaire, il est possible d’effectuer une sélection par expression
Ici aussi, un générateur de requêtes SQL contenant les champs valeurs et opérateurs est disponible.

Exemple : Si je veux sélectionner toutes les communes qui contiennent «Ain» dans leur nom, je vais saisir la
requête SQL : «Com_lib_Fr» LIKE ‘%Ain%’.

Il existe plusieurs méthodes de sélection :

Je peux ensuite :

Déplacer la sélection au sommet de la table,

Inverser la sélection,

Zoomer sur la carte les entités sélectionnées,

Copier les lignes sélectionnées dans le presse-papier.

Tout désélectionner.

Sauvegarder la sélection dans une nouvelle couche


Les entités sélectionnées par l’une ou l’autre de ces deux méthodes peuvent être sauvegardées dans n’importe
quel format vecteur et transformées dans un autre système de coordonnées de référence (SCR). Faites un clic-
droit sur le nom de la couche puis choisissez Sauvegarder sous... pour donner un nom au fichier, son format
et son SCR.

54 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3.2. Mettre en valeur les données
3.2.1. Visibilité dépendante de l’échelle
On peut paramétrer l’affichage d’une couche en fonction de son échelle d’affichage. Ceci est particulièrement
pratique lorsque l’on a un grand nombre de petites entités qui rendent la carte illisible à petite échelle.

Dans l’onglet Général des propriétés de la couche, on coche la case

Puis on paramètre :
L’échelle maximum, (échelle la plus grande) > L’échelle minimum (échelle la plus petite).
Si l’on ne respecte pas cette règle, la couche n’est jamais visible.
Cliquer sur le bouton pour récupérer l’échelle d’affichage actuelle.

3.2.2. Représentations thématiques en fonction des attributs


On paramètre l’apparence des données vecteur à partir des propriétés de la couche :
- Dans l’onglet Style pour la forme et la couleur des symboles et objets,
- Dans l’Onglet Etiquettes pour faire apparaître des données à partir des tables attributaires auprès
des objets.

Représentation par symbole unique

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 55
Les Options de paramétrage d’affichage des symboles sont :
- T ransparence de la couche : de 0 (Opaque) à 100% (Transparente). La transparence peut aussi être
ajustée via le champ Canal Alpha.
- Les modes de fusion entre couches et entre objets sont des options avancées.
- Unité : Taille des symboles :
. En Millimètres : taille fixe.
. En unité de carte : taille proportionnelle à l’affichage.
- Taille en unité sélectionnée.
- Rotation du symbole.
- Couleur (Plusieurs palettes)
- Symboles : Symboles prédéfinis et possibilité d’en ajouter (Avancé).

Représentation par catégories


Ce mode de représentation permet de représenter les objets en fonction d’un attribut comprenant des valeurs
discrètes (Texte ou nombres entiers). Ici le cercle auquel appartiennent les communes.

Sélectionner le mode de représentation


Sélectionner la colonne qui contient les différentes catégories.
QGIS propose :
- un Symbole par défaut modifiable.
- Une Palette de couleur par défaut modifiable.

Pour visualiser l’ensemble des valeurs existantes et leur représentation par défaut proposée par QGIS, cliquer
sur
Il est possible d’ajouter et supprimer des catégories.
Les symboles, valeurs et Etiquettes sont également paramétrables par un double clic.

56 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Représentation par graduation
Ce mode de représentation permet de représenter les objets en fonction d’un attribut comprenant des valeurs
continues (Nombres décimaux). Ici la surface des communes.

Sélectionner le mode de représentation


Sélectionner la colonne qui contient les données.
Sélectionner le type de symbole : Type de bordure et remplissage.
QGIS propose :
- Une Palette de couleur par défaut modifiable,
- Un Nombre de classe modifiable,
- Un Mode de classification parmi :
. Intervalles égaux,
. Quantile (Effectifs égaux),
. Ruptures naturelles (Diminue la variance à l’intérieur des classes et l’augmente entre classes),
. Ecart type (Classement selon la valeur de l’écart type),
. J olies ruptures (Crée des classes équilibrées avec des intervalles aux valeurs rondes entre les
valeurs minimum et maximum).

On peut également entrer des valeurs manuellement en double cliquant.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 57
3.2.3. Étiquettes
L’onglet Étiquettes dans la fenêtre Propriété de la couche permet d’ajouter du texte provenant des attributs
des objets géographiques.
Ce texte peut être des valeurs d’un champs ou une expression calculée à partir de ceux-ci.
De nombreuses options permettent de personnaliser l’affichage du texte. Un aperçu en temps réel des
modifications apportées est disponible en haut de la fenêtre.

- Le Style du Texte,

Le mode de fusion est un paramètre avancé.


Sont également paramétrables :

- Le Formatage du texte,

- Un Tampon (Halo) autour du texte,

La transparence peut aussi être ajustée via le champ Canal Alpha. Le style de jointure et le mode de fusion
sont des paramètres avancés.

58 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
- Un Fond (forme géométrique derrière le texte)

Le style de jointure et le mode de fusion sont des paramètres avancés.

- Une Ombre,

Le mode de fusion est un paramètre avancé.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 59
- L’Emplacement, «Autour du point» par défaut. Paramétrable sinon :

- Le Rendu.

60 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3.3. Mise en page d’une carte : Le composeur de cartes
3.3.1. Principales fonctionnalités
Le composeur de cartes vous permet d’ajouter des éléments tels qu’un cadre de carte QGIS, une légende,
une échelle graphique, des images, des flèches, des zones de textes, des tables attributaires et des cadres
HTML.
Vous pouvez modifier la taille, grouper, aligner et positionner chaque élément et ajuster leurs propriétés pour
créer votre mise en page.
Le résultat peut être imprimé ou exporté dans plusieurs formats d’images et en PDF.
Vous pouvez créer et enregistrer un modèle de mise en page de carte pour l’utiliser dans d’autres projets.
Enfin vous pouvez générer un ensemble de cartes automatiquement grâce au générateur d’Atlas (fonction
avancée).

3.3.2. Les outils du composeur de cartes


Fonctions générales

Bouton Fonction Bouton Fonction

Sauvegarder le projet Nouveau composeur

Dupliquer une composition Gestionnaire de compositions

Charger depuis un modèle Enregistrer en tant que modèle

Imprimer ou exporter PostScript Exporter dans un format d’image

Exporter la composition en SVG Exporter en PDF

Annuler la dernière action Refaire la dernière action

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 61
Déplacement et sélection

Bouton Fonction Bouton Fonction

Zoom à l’étendue maximale Zoomer à 100%

Zoom + Zoom -

Rafraîchir la vue Zoomer une zone spécifique

Se déplacer Déplacer l’emprise de la carte

Sélectionner/déplacer les objets


dans le composeur de cartes

Ajout d’éléments

Bouton Fonction Bouton Fonction

Ajouter une nouvelle carte à partir Ajouter une image au


de la fenêtre principale de QGIS composeur de cartes

Ajouter une étiquette au Ajouter une nouvelle légende


composeur de cartes au composeur de cartes

Ajouter une barre d’échelle au Ajouter une forme basique


composeur de cartes au composeur de cartes

Ajouter une flèche au Ajouter une table d’attributs


composeur de cartes

Ajouter du HTML

62 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Ajustement des objets

Bouton Fonction Bouton Fonction

Grouper des objets du Dégrouper les objets du


composeur de cartes composeur de cartes

CLIC Verrouiller les objets CLIC Verrouiller tous les objets


DROIT sélectionnés DROIT

Monter l’objet sélectionné Descendre l’objet sélectionné

Monter les objets sélectionnés Descendre les objets


au premier plan sélectionnés en arrière-plan

Aligner les objets sélectionnés Aligner les objets sélectionnés


à gauche à droite

Aligner les objets sélectionnés Aligner les objets sélectionnés


au centre au centre vertical

Aligner les objets sélectionnés Aligner les objets sélectionnés


en haut en bas

Outils de l’Atlas

Bouton Fonction Bouton Fonction

Aperçu de l’Atlas Première entité

Entité précédente Entité suivante

Dernière entité Impression de l’Atlas

Exporter l’Atlas en tant Paramètres de l’Atlas


qu’image

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 63
3.3.3. Créer un nouveau composeur de cartes
Avant de démarrer le travail avec le Composeur de Cartes, vous devez charger des couches raster et vecteurs
dans la fenêtre principale de QGIS et adapter leurs propriétés pour qu’elles vous conviennent. Quand tout est
rendu et symbolisé comme souhaité, cliquez sur l’icône Nouveau composeur d’impression ou le menu
Fichier -> Nouveau composeur d’impression.
Une fenêtre va d’abord vous demander un titre à donner au nouveau composeur.

3.3.4. Utiliser le composeur de cartes


Ouvrir le Composeur de Cartes vous affiche une page vide sur laquelle vous pouvez ajouter une vue de la carte
actuelle de QGIS, une légende, une échelle graphique, des images, des formes basiques, des flèches, des zones
de texte, des tables attributaires et des cadres HTML.

Le Composeur de Cartes dispose de quatre onglets :


1. L ’onglet Composition permet de paramétrer la taille du papier, l’orientation, l’arrière plan, le nombre
de pages et la qualité d’impression en dpi. De plus, vous pouvez aussi cocher la case Imprimer
en tant que Raster. Ainsi, tous les éléments seront rastérisés avant d’être imprimés ou enregistrés
en PostScript ou PDF. Dans cet onglet, vous pouvez aussi gérer les paramètres pour une grille ou
des repères intelligents.
2. L ’onglet Propriétés de l’objet affiche les propriétés pour l’élément sélectionné sur la mise en
page. Cliquez sur Sélectionner/déplacer un objet pour sélectionner un élément (par exemple
l’échelle graphique ou une étiquette) dans la feuille. Puis cliquez sur l’onglet Propriétés de l’objet et
personnalisez les paramètres de l’élément sélectionné.
3. L’onglet Historique des commandes (caché par défaut) affiche un historique des changements
effectués au Composeur de Cartes. Avec un clic droit, il est possible de défaire et refaire des actions
jusqu’à l’état choisi.
4. L ’onglet Génération d’atlas permet d’activer la création d’un atlas en sortie de composeur et d’en
gérer les paramètres.

64 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3.3.5. Options du Composeur de Carte
Dans le Menu Paramètres -> Options du composeur vous pouvez paramétrer des options qui seront utilisées par
défaut pour la suite de votre travail.
Ces paramètres par défaut vous permettent de spécifier la Police à utiliser par défaut.
Avec l’apparence de la Grille, vous pouvez choisir le style de grille et sa couleur.
La grille par défaut permet de définir l’espacement, le décalage et la tolérance d’accrochage de la grille. Il
existe trois types de grille, continue, pointillés et croix.
Guides par défaut définissent la tolérance pour les guides.

3.3.6. Onglet Composition — Paramètres généraux de mise en page


Dans l’onglet Composition, vous pouvez définir les paramètres généraux de votre mise en page.
Vous pouvez choisir un format de papier prédéfini ou entrer vos propres Hauteur et largeur de page.
- Une composition peut maintenant être divisée en plusieurs pages. Par exemple, une première page
peur montrer un canevas de cartes, une deuxième page peut montrer la table attributaire d’une
couche, alors qu’une troisième montre une trame HTML de l’organisation de votre site internet. Fixez
le nombre de pages à la valeur désirée. Vous pouvez choisir l’orientation de la page et la résolution
de l’export. Lorsque la case est cochée, Impression Raster signifie que tous les éléments seront
rastérisés avant l’impression ou l’enregistrement en tant que PostScript ou PDF.
- Grille vous permet de configurer l’espacement, le décalage et la tolérance d’accrochage de la grille.
- Dans Accrocher aux alignements, vous pouvez changer la Tolérance, qui est la distance maximum en
dessous de laquelle un objet est accroché aux repères intelligents.
L’accrochage à la grille ou aux repères intelligents peuvent être activés via le menu Vue. Dans ce menu, vous
pouvez aussi cacher ou afficher la grille et les repères intelligents.

3.3.7. Options générales des éléments du composeur


Les éléments du composeur ont un jeu de propriétés communes que vous trouverez en bas de l’onglet
Propriétés de l’objet.
- Position et taille permet de définir la taille et la position du cadre contenant l’élément. Vous pouvez
également choisir le Point de référence dont les coordonnées X et Y sont définies.
- La rotation fixe la rotation de l’élément (en degrés)
- Cadre permet d’afficher ou de cacher le cadre autour de l’objet. Cliquez sur [Couleur] et [Épaisseur]
pour modifier ces propriétés.
- Le Fond active ou désactive une couleur de fond. Cliquez sur le bouton [Couleur] pour afficher une
boîte de dialogue où vous pouvez choisir parmi les couleurs prédéfinies ou choisir une couleur
personnalisée. La transparence peut aussi être ajustée via le champ Canal Alpha.
- Rendu permet de choisir différents modes. Nous utiliserons simplement la Transparence.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 65
3.3.8. Éléments du composeur
Ajouter la carte courante de QGIS au composeur de cartes
Cliquez sur le bouton Ajouter une nouvelle carte dans la barre d’outils du composeur pour ajouter le canevas
de carte QGIS.
Puis dessiner un rectangle sur le canevas du composeur avec le bouton gauche de la souris pour ajouter la
carte. Pour afficher la carte courante, vous pouvez choisir trois modes dans l’onglet Propriétés de l’objet :
- Rectangle est l’option par défaut. Elle n’affiche qu’un cadre vide avec un message ‘La carte sera
imprimée ici’.
- Cache affiche la carte dans la résolution actuelle de l’écran. Si vous zoomez ou dé-zoomez dans la
fenêtre du composeur, la carte n’est pas rafraîchie mais l’image sera mise à l’échelle.
- Rendu signifie que si vous zoomez ou dé-zoomez dans la fenêtre du composeur, la carte sera
rafraîchie, mais pour des raisons d’espace, seulement à une certaine résolution maximale.
Cache est le mode de prévisualisation par défaut pour chaque nouvelle carte ajoutée au composeur.
Vous pouvez ajuster la taille de l’élément carte en cliquant sur le bouton Sélectionner/Déplacer un objet,
sélectionner l’élément et faire glisser l’une des poignées bleues dans le coin de la carte. Lorsque la carte est
sélectionnée, vous pouvez modifier d’autres propriétés dans l’onglet Propriétés de l’objet.
Pour déplacer les couches à l’intérieur de l’élément carte, sélectionner l’élément carte, cliquez sur le bouton
Déplacer le contenu de l’objet et déplacez les couches dans la trame de l’élément avec le bouton gauche de
la souris.
Une fois que vous avez trouvé la bonne position pour un élément vous pouvez figer sa position dans le
composeur de carte. Sélectionnez l’élément carte puis cliquez sur le bouton droit de la souris pour Figer
la position de l’élément et encore une fois pour libérer l’élément.
Vous pouvez aussi figer l’élément carte en cochant la case Verrouiller les couches pour cette carte dans
les Propriétés principales de l’onglet Propriétés de l’objet.

Propriétés principales

Dessiner les objets du canevas de la carte permet d’afficher les annotations qui peuvent être placées sur le
canevas de la carte dans la fenêtre QGIS principale.
Vous pouvez choisir de figer les couches affichées dans un élément carte. Cochez Verrouiller les
couches pour cette carte. Une fois cette case cochée, toutes les couches qui seraient affichées ou cachées
dans la fenêtre principale QGIS n’apparaîtront plus ou ne seront plus cachées dans l’élément carte du
composeur. Cependant, le style et les étiquettes d’une couche figée sont toujours rafraîchis selon l’interface
QGIS principale.

66 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Graticule
La partie Graticule de l’onglet Propriétés de l’objet carte présente les fonctionnalités suivantes :
- L a case à cocher Afficher le graticule permet d’afficher une grille au dessus de l’élément carte.
Le type de graticule peut être continue ou en croix. La symbologie de la grille peut être choisie. (Voir
la section Rendu.) De plus vous pouvez définir un intervalle dans les directions X et Y, un décalage
en X et Y, et la largeur des croix ou des lignes.
- V ous pouvez choisir de peindre le cadre avec un style Zébra. Si cette option n’est pas sélectionnée,
c’est l’option de cadre générale qui est utilisée.
- L a case à cocher Afficher les coordonnées vous permet d’ajouter les coordonnées à la carte.
L’annotation peut être dessinée à l’intérieur ou à l’extérieur du cadre de la carte. La direction
de l’annotation peur être définie comme horizontale, verticale, horizontale et verticale ou dans la
direction des bordures, individuellement pour chaque bordure.
- L es unités peuvent être en mètre ou en degrés. Enfin, vous pouvez définir la couleur de la grille, la
police des annotations, la distance entre les annotations et le cadre de la carte et la précision des
coordonnées dessinées.

Aperçu
La boîte de dialogue Aperçu de l’onglet Propriétés de la carte comprend les fonctionnalités suivantes.
Si le composeur contient plus d’une carte, vous pouvez choisir de montrer l’étendue d’une seconde carte. La boite
de dialogue Aperçu de l’onglet Propriétés de la carte vous permet de paramétrer l’apparence de cet objet.
- L e menu déroulant Cadre de l’aperçu liste les cartes dont l’étendue sera dessinée dans la présente
carte d’aperçu.
- Le style de l’aperçu vous permet de changer la couleur du cadre.
- L e mode de fusion de l’aperçu vous permet de paramétrer les effets de transparence et les modes
de fusion, pour renforcer la visibilité du cadre.
- S i elle est cochée, la case Inverser l’aperçu crée un masque autour de l’étendue : l’étendue de la carte
de référence apparaît clairement, alors tout le reste est coloré avec la couleur du cadre.

Ajouter une zone de texte au composeur de cartes


Pour ajouter une zone de texte, cliquez sur l’icone Ajouter une nouvelle étiquette, placez l’élément avec le
bouton gauche de la souris sur la canevas du composeur de carte et positionnez et paramétrez son apparence
dans l’onglet des propriétés de l’étiquette.
L’onglet des propriétés de l’étiquette comprend les fonctionnalités suivantes.
- L a fenêtre principale est l’emplacement où le texte, (HTML ou pas) ou l’expression nécessaire au
contenu de l’étiquette est ajouté au composeur de carte. Propriétés principales :
- L es étiquettes peuvent être interprétées comme du code HTM. Vous pouvez insérer une URL, une image
cliquable liée à une page internet ou quelque chose de plus complexe.
- Vous
 pouvez aussi insérer une expression. Cliquez sur Insérer une expression pour ouvrir une nouvelle
boite de dialogue. Construisez une expression en cliquant sur les fonctions disponibles sur le côté
gauche de la fenêtre. Sur le côté droit, l’aide associée à la fonction sélectionnée est affichée. Deux
catégories peuvent être utiles, particulièrement associées à la fonction de l’Atlas : les fonction de
géométrie et d’enregistrement. En bas, un aperçu de l’expression apparaît.
- Paramétrez la police et sa couleur en cliquant sur les boutons [Police] et [Couleur de la Police].

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 67
Position et taille : les boîtes de dialogue Alignement et taille de l’onglet Propriétés de l’étiquette comprend
les fonctionnalités suivantes :
- Vous
 pouvez définir l’alignement horizontal et vertical du texte dans la zone Alignement.
- Dans la zone Affichage, vous pouvez définir une marge en mm et/ou un angle de rotation en degrés
pour la zone de texte.

Ajouter une image au composeur de cartes


Pour ajouter une image, cliquez sur le bouton Ajouter une image, placez l’élément avec le bouton gauche de
la souris sur le canevas du composeur de carte et positionnez le, puis paramétrez son apparence dans l’onglet
des propriétés de l’image. L’onglet des propriétés de l’image comprend les fonctionnalités suivantes.
Les boîtes de dialogue Propriétés principales et Rechercher dans les répertoires comprennent les fonctionnalités
suivantes :
- Les Propriétés principales montrent le fichier correspondant à l’image affichée. Cliquez sur le bouton
[...] pour choisir un fichier de votre ordinateur.
- Cette fenêtre montre toutes les images stockées dans les répertoires sélectionnés.

Dans la zone de recherche dans les répertoires, vous pouvez ajouter et enlever des dossiers avec des images
au format SVG à la base de données des images.
- L es images peuvent être tournées avec le champ Rotation.
- Cocher la case Synchroniser avec la carte synchronise la rotation d’une image dans le canevas
du composeur de cartes (i.e., une flèche du Nord orientée) avec l’élément du composeur d’impression
de carte approprié.

Ajouter une légende au composeur de cartes


Pour ajouter une légende au composeur de carte, cliquez sur le bouton Ajouter une nouvelle légende,
placez l’élément avec le bouton gauche de la souris sur le canevas de composeur de carte, positionnez le
et paramétrer son apparence dans l’onglet des propriétés de le légende. La boîte de dialogue des propriétés
principales comprend les fonctionnalités suivantes.
- Ici, vous pouvez changer le titre de la légende.
- Vous pouvez aussi choisir à quelle carte la légende courante se réfère dans le menu déroulant.
- Depuis QGIS 1.8, vous pouvez indiquer à quel caractère le titre de la légende doit aller à la ligne.

La boîte de dialogue Objets de légende comprend les fonctionnalités suivantes :


- La boîte de dialogue Objets de légende liste tous les objets de légende et vous permet d’en changer
l’ordre, de grouper des couches, enlever et remettre les objets dans la liste, et modifier le nom
des couches. Après avoir changé la symbologie dans la fenêtre principale de QGIS, vous pouvez
cliquer sur le bouton [Mettre à jour l’objet] pour adapter la légende aux changements effectués dans
la composeur de cartes. L’ordre des items peut être changé en utilisant les boutons [Monter] et
[Descendre] ou par un glisser-déposer.
- Le décompte des entités pour chaque classe de la couche vectorielle peut être affiché en enfonçant
le bouton [Sigma].
- La légende sera automatiquement mise à jour si la case Auto-update est cochée.

68 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Polices, Colonnes, Symbole et Espacement
Les boîtes de dialogue Polices, Symboles et Espacement de l’onglet Propriétés de la légende présentent les
fonctionnalités suivantes :
- Vous pouvez changer la police du titre de la légende, du groupe, du sous-groupe et de l’élément (de
couche) dans la légende. Cliquer sur la catégorie concernée ouvre la fenêtre Choisir une police.
- Tous ces items auront la même couleur.
- Les éléments de légende peuvent être organisés sur plusieurs colonnes. Indiquez le nombre de
colonnes voulu dans le champ Compter.
- Égaliser la largeur des colonnes fixe comment les colonnes de la légende seront ajustées.
- L’option séparer les couches permet une légende catégorisée ou graduée d’être divisée entre
colonnes.
- Vous pouvez changer la largeur et la hauteur des symboles dans cette boîte de dialogue.
- L’espacement du titre, entre les groupes, entre les sous groupes, des symboles, des étiquettes, des
boites ou entre les colonnes peut être paramétrés depuis cette boite de dialogue.

Ajouter une barre d’échelle au Composeur de Cartes


L’onglet des propriétés de l’objet barre d’échelle comprend les fonctionnalités suivantes. La boite de dialogue
des propriétés principales de l’objet barre d’échelle comprend les fonctionnalités suivantes :
- Premièrement, choisissez la carte à laquelle la barre d’échelle sera rattachée.
- Puis, choisissez le style de barre d’échelle. Six styles sont disponibles :
. Simple boîte et double boîte, qui contiennent une ou deux lignes de boites de couleurs alternées.
. Repères sur, au dessus ou au dessous d’une ligne.
. Numérique, où le ratio d’échelle est imprimé (i.e., 1:500 000)
- La boîte de dialogue Unités et segments comprend les fonctionnalités suivantes : Dans ces deux
boites de dialogue, vous pouvez paramétrer comment la barre d’échelle sera affichée.
. S électionnez l’unité utilisée. Il y a quatre choix possibles : Unités de la carte est l’unité automatique.
Mètres, Feet, ou miles nautiques force la conversion.
. Le champ étiquette définit le texte utilisé pour décrire les unités de la barre d’échelle.
. Unités de carte par unités de l’échelle graphique vous permet de fixer le ratio entre unités de la
carte et sa représentation dans la barre d’échelle.
. V ous pouvez définir combien de segments seront dessinés à gauche et à droite de la barre
d’échelle et la longueur de chaque segment. La hauteur peut également être paramétrée.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 69
Ajouter une forme simple ou une flèche au composeur de cartes
Il est possible d’ajouter des formes basiques (Ellipse, rectangle, triangle) et des flèches au canevas du
composeur de cartes : Cliquez sur l’icone Ajouter une forme basique ou sur l’icone Ajouter une flèche,
placez l’élément avec le bouton gauche de la souris et positionnez le. Paramétrez son apparence dans l’onglet
des propriétés de l’objet.
- L’onglet des propriétés de l’objet vous permet de dessiner une ellipse, un rectangle ou un triangle
dans le canevas du composeur de cartes. Vous pouvez définir sa couleur de contour et de remplissage,
l’épaisseur du contour et sa rotation. Pour le rectangle, vous pouvez changer la valeur du rayon des
coins.
- L’onglet propriétés de l’objet flèche vous permet de dessiner une flèche dans le canevas du composeur
de cartes. Vous pouvez définir la couleur, la largeur de la ligne et de la tête, et il est possible
d’utiliser un symbole par défaut, aucun symbole, ou un symbole SVG. Pour le symbole SVG, vous
pouvez également ajouter un symbole de départ et d’arrivée depuis un dossier sur votre ordinateur.
Propriétés principales :
. Pour les formes basiques, cette boîte de dialogue vous permet de choisir une ellipse, un rectangle
ou un triangle et sa rotation.
. Pour les formes simples, à la différence des autres objets du composeur, le cadre et le fond ne
sont pas dessinés et ne peuvent pas être modifiés.
. Pour les flèches, vous pouvez le style de ligne : Couleur, épaisseur de la ligne et de la tête.
. L es symboles de flèche peuvent être ajustés. Si vous voulez paramétrer un symbole SVG de
début et/ou de fin, sélectionnez votre fichier SVG en cliquant sur le bouton Parcourir après avoir
sélectionné le bouton SVG.

Ajouter une table d’attributs au composeur de cartes


Il est possible d’ajouter une table d’attributs au canevas du composeur de cartes : Cliquez sur l’icone Ajouter
une nouvelle table d’attributs, placez l’élément avec le bouton gauche de la souris et positionnez le. Paramétrez
son apparence dans l’onglet des propriétés de la table d’attributs.
L’onglet des Propriétés de la table d’attributs comprend les fonctionnalités suivantes.
Les boîtes de dialogue Propriétés principales, Graticule et Polices de caractère comprennent les fonctionnalités
suivantes :
- L a boîte de dialogue de la couche vous permet de sélectionner la couche et les colonnes de la table
attributaire. Les colonnes peuvent être triées et vous pouvez choisir d’afficher les valeurs par ordre
croissant ou décroissant.
- V ous pouvez choisir d’afficher seulement les attributs des objets visibles sur la carte en cochant la
case Afficher uniquement les entités visibles.
- Vous pouvez fixer le nombre maximum de lignes à afficher et la marge autour du texte.
- De plus, vous pouvez définir les propriétés du tableau (Couleur et largeur des lignes) et la police du
titre et du contenu.

70 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
3.3.9. Gérer les objets
Taille et position
Chaque objet du composeur peut être déplacé/redimensionné pour créer une mise en page parfaite. Pour ces
deux opérations, le premier pas est d’activer l’outil
Sélectionner/Déplacer un objet et cliquez sur l’objet.
Vous pouvez alors utiliser la souris en cliquant sur le bouton gauche de la souris. Si vous avez besoin de
contraindre le déplacement selon l’axe horizontal ou vertical, maintenez en foncée la touche Shift lorsque
vous déplacez la souris. Pour une meilleure précision, vous pouvez déplacer un objet en utilisant les flèches
du clavier. Si le mouvement est trop lent, vous pouvez l’accélérer en maintenant la touche Shift enfoncée.
Un objet sélectionné aura des carrés sur ses bordures. Déplacer l’un d’entre eux avec la souris redimensionnera
l’objet dans la direction correspondante. Lorsque vous redimensionnez, maintenir Shift maintiendra ses
proportions. Maintenir Ctrl le redimensionnera à partir de son centre.
La position correcte d’un objet peut être obtenue en s’accrochant sur des repères ou des repères intelligents.
Si vous avez besoin de désactiver l’accrochage à la volée, maintenez Ctrl enfoncé lorsque vous déplacez la
souris.
Vous pouvez déplacer plusieurs objets avec l’outil Sélectionner/Déplacer un objet. Maintenez Shift enfoncé et
cliquez sur tous les objets dont vous avez besoin. Vous pouvez les déplacer/redimensionner comme un seul objet.
Une fois que vous avez trouvé la bonne position pour un objet, vous pouvez le figer par un clic sur le bouton
droit de la souris. Cliquez encore une fois sur le même bouton pour le libérer. Vous pouvez aussi figer/libérer
des objets en utilisant les icones sur la barre d’outils.
Pour désélectionner un objet, cliquez dessus avec le bouton Shift enfoncé.
Dans le menu Édition, vous pouvez trouver les actions pour sélectionner tous les objets, pour Tout désélectionner
ou Inverser la sélection courante, sélectionner l’objet suivant au-dessus, sélectionner l’objet suivant au-
dessous.

Alignement
Les fonctionnalités pour faire avancer ou reculer les objets sont dans le menu déroulant de l’icône Relever
les Objets sélectionnés. Choisissez un élément sur le canevas du composeur de cartes et sélectionnez la
fonctionnalité appropriée pour faire avancer ou reculer l’objet para rapport aux autres.
Il existe plusieurs fonctionnalités d’alignement disponibles dans le menu déroulant de l’icône Aligner les
objets sélectionnés.
Pour utiliser une fonctionnalité d’alignement, commencez par sélectionner quelques éléments, puis cliquez sur
l’icone d’alignement approprié. Tous les éléments sélectionnés s’aligneront alors selon leur bordure commune.
Lorsque que vous déplacez des objets dans le canevas du composeur, des lignes d’aide à l’alignement
apparaissent lorsque les coins, les bords, les centres ou les coins sont alignés.

Copier/Couper – Coller
Le composeur de cartes permet d’utiliser les fonctions Copier, Couper, Coller pour les objets dans le composeur
de cartes.
Comme d’habitude, commencez par sélectionner les objets dont vous avez besoin en utilisant l’une des options
vue plus haut. Vous pouvez ensuite trouvez les commandes dans le menu Édition. Lorsque vous collez un objet,
il sera positionné selon la position du curseur de la souris.

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3.3.10. Outils Annuler et Refaire
Durant le processus de mise en page, il est possible d’annuler et de restaurer les changements.
Ceci peut être fait avec les outils :
Annuler les dernières actions
Refaire les dernières actions
Ceci peut aussi être fait en cliquant dans l’onglet d’historique des commandes.

3.3.11. Création de carte


Le composeur de cartes permet de créer plusieurs formats de sortie et il est possible de paramétrer la
résolution (Qualité d’impression) et la taille du papier.
- L’icône Imprimer vous permet d’imprimer la mise en page sur une imprimante connectée ou dans
un fichier PostScript, selon les pilotes d’impression installés.
- L’icône Exporter comme image exporte le canevas du composeur dans plusieurs formats d’image
tels que PNG, BMP, TIF, JPG, etc.
- L’icône Exporter en PDF enregistre le canevas du composeur de cartes directement en PDF.
- L’icône Exporter au format SVG enregistre le canevas du composeur de cartes directement en SVG.
Si vous avez besoin d’exporter votre mise en page comme une image géoréférencée (i.e., de la charger à
nouveau dans QGIS), vous devez activer cette fonction en bas de l’onglet Composition.
Cochez la case Générer fichier World file et choisissez la carte à utiliser. Avec cette option, l’action
d’export au format image créera aussi un fichier World file.

3.3.12. Gestionnaire de compositions


Avec les icones Sauvegarder le modèle et Charger un modèle, vous pouvez sauvegarder l’état courant d’une
session du composeur de cartes en tant que modèle .qpt puis le charger à nouveau dans une autre session.
Le bouton Gestionnaire de compositions dans la barre d’outils et dans le menu Composeur -> Gestionnaire de
compositions vous permet d’ajouter un nouveau modèle de composition, créer une nouvelle composition basée
sur une composition précédemment sauvegardée ou de gérer des modèles de composition existants.
Avec les icones Sauvegarder le modèle et Charger un modèle, vous pouvez sauvegarder l’état courant d’une
session du composeur de cartes en tant que modèle .qpt puis le charger à nouveau dans une autre session.
Le bouton Gestionnaire de compositions dans la barre d’outils et dans le menu Composeur -> Gestionnaire de
compositions vous permet d’ajouter un nouveau modèle de composition, créer une nouvelle composition basée
sur une composition précédemment sauvegardée ou de gérer des modèles de composition existants.
Par défaut, le gestionnaire de compositions cherche les modèles de l’utilisateur dans ~/.qgis2/composer_
template.
Les boutons Nouveau composeur et Dupliquer une composition dans la barre d’outils QGIS et dans le menu
Composeur -> Nouveau Composeur et
Composeur -> Dupliquer la composition vous permet d’ouvrir une nouvelle fenêtre de composeur ou de
dupliquer une composition existante à partir d’une créée précédemment.
Enfin, vous pouvez enregistrer votre composition de carte avec le bouton Sauvegarder le projet. Il correspond
à la même fonction que dans la fenêtre principale de QGIS. Tous les changements seront sauvegardés dans
un projet QGIS.

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3.3.13. Mise en page d’un plan de réseau d’éclairage public

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74 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
4. Annexes
4. Annexes

4.1. Sources
• Manuel d’utilisation de QGIS, http://docs.qgis.org/2.2/fr/docs/user_manual/index.html
• http://sql.sh/

4.2. Procédure d’installation de QGIS


Ceci est une procédure d’installation Windows avec un compte Administrateur et un compte Utilisateur. Si vous
êtes l’administrateur de votre machine, suivez les différentes étapes sans tenir compte de la session.

4.2.1. Session Administrateur


Télécharger à partir de http://qgis.org/en/site/forusers/download.html ou Copier coller sur le bureau et
éxecuter QGIS-OSGeo4W-2.2.0-1-Setup-x86_64.exe
(Si vous utilisez une machine ancienne en 32 bits, le fichier à télécharger est QGIS-OSGeo4W-2.2.0-1-Setup-
x86.exe)
Accepter l’éxecution du programme téléchargé.

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78 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Supprimer les icônes autres que QGIS sur le bureau.
Fermer la session administrateur et ouvrir la session Utilisateur.

4.2.2. Session utilisateur


Ouvrir l’application QGIS 2.2
Installer les extensions OpenLayers et XYTools.

Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public 79
4.3. Procédure d’installation des extensions QGIS
De nombreux outils viennent compléter les capacités de Qgis. Ce sont les extensions.
Pour installer une nouvelle extension ou gérer les extensions existantes, aller dans le menu
«Extensions» ->
La fenêtre du «Gestionnaire d’extensions» s’ouvre.
- L ’onglet présente les extensions déjà installées avec QGIS. Une description des fonc-
tionnalités offertes par l’extension s’affiche dans la fenêtre de droite lorsqu’elle est sélectionnée. Des
cases à cocher permettent de les activer ou non.
- L’onglet liste les extensions disponibles mais pas encore installées. Cliquer sur le nom
pour voir les détails. Vous pouvez en changer l’ordre par le menu contextuel (clic droit). Une extension
peut être téléchargée et installée juste en cliquant sur son nom, puis sur le bouton «Installer
l’extension».

4.4. Sources utilisées pour l’élaboration de ce document


http://fr.wikipedia.org/wiki/Système_d%27information_géographique
http://www.sdplus.ch/documents/publications/01_SITTEL_INFO_2008_3.pdf
http://www.laurenti.com/publis/SIGCAO.PDF
http://docs.qgis.org/2.0/fr/docs/
http://amzaz.blogspot.com/2013/12/projection-du-maroc-merchich-fichier-et.html
http://www.mom.fr/IMG/pdf/coord_sys.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projection_cartographique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projection_conique_conforme_de_Lambert
http://spatialreference.org
http://sigea.educagri.fr/fileadmin/user_upload/doc_prof/guerreiro/SigAppl/SIGLYCEE/TD5_logiciel_SIG2_
V1203.pdf
http://georezo.net/wiki/main/donnees/extensions
http://www.esri.com/library/whitepapers/pdfs/shapefile.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orthophotographie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_Map_Service
http://fr.wikipedia.org/wiki/WFS
Aide mémoire SIG et Quantum GIS, Guillaume DOUCET, Septembre 2011 :
http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=aide%20mémoire%20sig%20et%20quantum%20gis%2C%20
guillaume%20doucet%2C%20septembre%202011.&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCcQFjAA&url=ht
tp%3A%2F%2Fguillaume.doucet.free.fr%2Fdoc%2Faide_memoire_formation_QGIS.pdf&ei=pel-U9bMIaef0QXG-YF
A&usg=AFQjCNG8ik33cmONvrvXYuFLzxhq4xPvgg&sig2=K_lxxX5MWV4FLryfIkuUzw&bvm=bv.67720277,d.d2k

80 Support de formation et d’initiation aux systèmes d’information géographique SIG appliqués à la gestion de l’éclairage public
Publié par :
Coopération Municipale - CoMun
Gouvernance locale et participative au Maghreb

Elaboré par :
Alexandre Duclaux

Avec le soutien de :
Direction Générale des Collectivités Locales,
Direction du Patrimoine (DGCL),
Direction de la Planification et de l’Équipement
(DGCL),
Direction de la Formation des Cadres
Administratifs et Techniques (Ministère de
l’Intérieur)

Conception graphique et impression :


Napalm

Crédits photos :
Alexandre Duclaux
Paul Hahn
CoMun

Décembre 2014
Rabat

Tunis

Eschborn S/c GIZ, 2 Avenue Tour Hassan - BP433, 10 000 Rabat


Tél. : + 212 537 70 40 58 / Fax : + 212 537 26 45 51
Marseille Site web : www.co-mun.net

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