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// Mauvais fonctionnement des 3ème et 4ème républiques // Crise de mai 58, Algérie
France a des colonies, contexte d’autodétermination des peuples, décolonisation de 3 Ê : Indochine, Tunisie
et Maroc. Algérie revendique aussi l’indépendance, mais les « pieds noirs » luttent pour qu’elle reste
française. Le 13 mai 58, émeutiers dans le représentant du gvt français à Alger, incapacité de la France de
restaurer l’Ordre Public : le 1er M démission, De Gaulle accepte d’être nommé 1 er à deux conditions : détenir
les pleins pouvoirs, changer la constitution.
DG nommé 1er M le 1er juin 1958, il utilise art 90 de la Constitution de 46 : révision de la Constitution, mais
délais trop importants, il veut aller vite. Il négocie avec le Parlement, obtient la loi du 3 juin 1958 qui
l’autorise à réviser la Constitution. Mais le parlement donne ses conditions :
- De forme : le gvt doit procéder à des consultations pdt l’écriture + adoption du projet final par
référendum
- De fond : suffrage universel= source loi/ séparation exécutif – législatif/ gvt responsable devant le
parlement / autorité judiciaire reste indépendante / protection par la C des peuples associés à la
métropole.
1er groupe d’écrivains de la C : mb du gvt de 58+ Debré+ DG, rédigent le projet, passe devant « les mb du
comité consultatif constit »avis favorable, puis devant le CÊavis favorable, puis devant le peuple,
référendumadoption, Coty, pdt, promulgue la nouvelle C le 4 octobre 58.
hiérarchie des pouvoirs publics : exécutif > législatif (lecture des titres, art 23 : fonctions de ministres
incompatibles avec parlementaires, art 11 référendum législatif, art 12 droit de dissolution) ; Pdt > 1er M (art 1 :
pdt nomme 1er M, art 9 : pdt dirige le conseil des ministres)
rationalisation du parlementarisme : art 34 domaine de la loi (37, règlement illimité) – art 39 initiative des
lois au gvt (1er M et ministres), maîtrise de la procédure législative +art 48 : ordre du jour des assemblées
parlementaires fixé par le gvt en priorité – procédure de l’art 49-3, loi adoptée sans vote d’une assemblée
I- Un pdt élu.
A) La durée du mandat.
Élection du pdt est la seule règlementée par la C, art 6 et 7. Depuis réforme constit d’octobre 2000, mandat
dure 5 ans (éviter les cohabitations, alignement du calendrier présidentiel sur législatif). Pbm : mandat peut
cesser prématurément + contribue à présidentialisation du régime.
2008, révision constit mandat consécutifs limités à deux (pbm : possibilité de se représenter plus de 2 fois
non consécutivement).
B) Le scrutin
Ouvert sur convocation du gvt tous les 5 ans (prévu anticipé).
Les candidats doivent être des citoyens français de plus de 18 ans jouissant de leurs droits civiques.
Quelques conditions ont été ajoutées par loi organiques, pour limiter le nb de candidature (qui provoque
un phénomène de dispersion des voies) + éviter les candidatures pour de mauvaises raisons, les
candidatures fantaisistes :
Un candidat doit remettre au CC une déclaration de sa situation patrimoniale (début et fin)
Parrainages : un candidat doit recueillir 500 signatures d’élus locaux ou de parlementaires (loi
organique du 18 juin 1976). Difficile car pas obligatoire de parrainer+ parrainages pas toujours
anonyme puisque tirage au sort de 500 noms+ conditions géographique (< au – 30 départements
différents). QPC de Le Pen en février 2012, déboutée.
C) La réglementation de la campagne électorale.
2 périodes : campagne présidentielle (un an avt le mois de l’élection)/ campagne officielle (15 jours avant le
1er tour).
Réglementation de la propagande électorale. CC rappelle que pluralisme = fondement démocratie,
donc candidats doivent avoir = accès pdt la campagne officielle aux émissions de télé et radio (tps
de parole chronométré). CSA+ Commission nationale de contrôle.
Encadrement des financements de la campagne présidentielle. Financement par les psn privées
normalement interdit (sauf dons des psn physiques et des partis). Etat finance les candidats (avance
de 153,000€, remboursement si – 5% au 1er tour 800,000€, si +5% 8M d’€, si 2nd tour 10,6M
d’€). Un compte de campagne retrace recette et dépenses pour éviter corruption et favoriser la
transparence, vérifié par la Commission nationale des comptes de campagne (invalidation du celui
de Sarkozy pour l’élection de 2012).
Action du gvt se décide en conseil des ministres, art 9, présidé par pdt. Triple conséquence :
- Présence physique : il est informé, contrôle l’action des ministres. Il dirige ou du – influence l’action
du gvt contradiction avec art 21 (« 1er M dirige l’action du gvt », comité Balladur en 2008 propose
une modification, mais non car en cas de cohabitation =blocage).
- Fixe ordre du jour = être à l’origine de toute les nouvelles RDD à caractère général et individuel (en
conseil des ministres : projets de lois, de décrets, mesures nominatives…)
- Décide quels mb du gvt participeront au conseil des ministres + il décide donc de l’opportunité de
gouverner par des ordonnances (adoption rapide par décret de mesures législatives ratifiées par la
suite par le parlement).
Solutions proposées : augmenter le nb de délégués des communes les + peuplées, instituer le scrutin à la
proportionnelle dans les départements les – peuplés pour renforcer la parité, CC condamne, parité= limites.
Art 24 C : le parlement a 3 fonctions vote la loi, contrôle gvt, évalue les politiques publiques.
Discours d’Epinal / Sarkozy en juillet 2007 : « revalorisation du parlement », < propositions du comité
Balladur => loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, révise art de la C sur le parlement, infléchissement de la
rationalisation.