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SUJET 10 : THEORIE DE DEVELOPPEMENT

Déduire, de ces traits, les différentes approches du développement vues en cours qui ont
influencé la conception en question. En déduire quelques remarques et critiques de conception
de développement considérée, ses possibilités et ses limites.
La participation indépendante et volontaire au développement est un processus de
renforcement de l’éducation dans lequel les personnes, en partenariat avec d’autres, ainsi
qu’avec ceux qui peuvent les aider à identifier les problèmes et exprimer les besoins,
mobiliser des ressources et assumer eux-mêmes la responsabilité de planifier les actions
collectives et individuelles qu’eux même ont décidé.
(Ian Askew, 1984).

La notion de développement n'est pas facile à définir. Jusqu'à il y a peu, la notion de


développement économique ne s'appliquait qu'aux peuples non occidentaux. C'est une notion
plurielle et floue. Le développement implique la notion de progrès. Depuis la renaissance la
notion de progrès est au centre des sociétés occidentales. Une des justifications de la
colonisation est justement la diffusion du progrès. Ce terme de progrès s'est incarné dans le
domaine économique car, pour produire encore plus de biens et de services il faut une
croissance économique. L'idée de l'évolution économique devient le paradigme du progrès.

Dans ces théories, le sous-développement et le développement sont deux faces d'un


même objet. Il n'y a donc pas de linéarité dans le développement. Il s'agit là de mettre fin aux
causes du sous-développement. La principale cause est le transfert du surplus économique des
pays du sud vers les pays du nord. Ce transfert s'opère d'abord par la colonisation (pillage
direct des ressources et de la main-d'œuvre). Après les indépendances, ce transfert s'opère par
le rapatriement des bénéfices des investisseurs vers le nord, mais aussi par le service de la
dette. Deux autres canaux de ce transfert sont la détérioration des termes de l'échange et la
fuite des capitaux (les élites locales qui placent leur argent dans les pays du nord).

Depuis que le paradigme sur le développement fut introduit, il s'est accompagné d'une


réflexion sur le concept de développement. Les théoriciens du développement étaient
persuadés que le progrès allait conduire au bienêtre et au bonheur de l'humanité. Le progrès
humain serait sans limite. Le projet libéral impose la recherche de l'individualisme. C'est un
projet unilatéraliste. Il s'agit de consommer toujours plus pour satisfaire le bonheur individuel
Dans la participation indépendante et volontaire au développement, c’est le processus
de renforcement de l’éducation des personnes pour avoir de développement. Les textes
proposés pour amorcer la réflexion examinent attentivement certaines formulations
économiques classiques des théories critiques du développement. L’objectif est de présenter
une série d’éléments essentiels communs qui ont influencé de nombreuses tentatives en vue
d’appliquer une stratégie de développement dans les « pays en voie de développement »
durant les années 1950 et 1960. Vu l’abondance des analyses produites durant cette période
importante, il serait impossible d’examiner même les plus influentes. La première partie du
module a pour fonction d’élargir l’éventail des textes examinés.

L’attaque néolibérale contre l’État-providence ou l’État promoteur cible notamment


les distorsions attribuables aux interventions des gouvernements dans le marché. Elle dénonce
les coûts excessifs que le développement et la sécurité sociale représentent pour les recettes
publiques. Elle signale en outre les effets négatifs d’une stratégie et d’une approche de
développement introverti. Selon l’argument avancé, la stratégie d’ici accorde une protection
indue à des entreprises inefficaces, ce qui constitue un obstacle majeur à l’application d’une
stratégie efficace de développement. La théorie postulant la fin de la stratégie qui a pourtant
bien fonctionné auparavant, quoique dans des situations différentes, a soulevé une série de
débats toujours d’actualité. Ces débats concernent les avantages et les inconvénients de la
mondialisation, mais aussi les conditions politiques nécessaires pour assurer l’intégration dans
le « nouvel ordre mondial c’est la possible d’indépendance et de volontaire des hommes pour
créer le développement elle-même sans dépendre avec les autre, mais la collaboration est utile
pour le technique nouveau portent de développement.

Dans le cadre de l’après-consensus de Washington, le cdi reflète la prise de conscience


selon laquelle les pays en développement doivent élaborer leur propre combinaison de
politiques pour la réduction de la pauvreté afin de tenir compte de leurs priorités nationales et
de leurs réalités locales. Dans ce contexte, le projet relatif à l’allègement de la dette sont
conçus de manière à inciter les pays en développement à souscrire aux « réformes
structurelles » macroéconomiques prescrites dans le Guide pour les stratégies de réduction de
la pauvreté de la Banque mondiale. Le rôle de l’État se borne alors à fournir un cadre
institutionnel stratégique qui est approprié et facilitant. La responsabilité fondamentale du
développement revient ainsi aux pauvres eux-mêmes, qui doivent « s’approprier » leur
développement. Donc se limite s’entourent au pays développé pour la donation au pays en
voie de développement.

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