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«Les All Blacks, dans notre univers, c’est l’équipe toujours présente dans
cette compétition, quoi qu’il en soit. C’est une équipe qui perd peu de
matchs, qui est très compétitive. C’est un mythe ! Nous avons en premier
un grand défi qui se présente à nous dès les matchs de poule. Un grand défi
!», se réjouissait de son côté le sélectionneur Fabien Galthié.
Le paradoxe veut que, malgré la présence des triples champions du monde
dans ce groupe A, le tirage réservé aux récents deuxièmes du Tournoi des
Six Nations paraît proche de l’idéal. En comparaison de certaines poules -
tel le terrible groupe C où figureront le Pays de Galles, l’Australie, les Fidji et
sûrement la Géorgie - le reste des nations que devront affronter les hommes
de Fabien Galthié seront plus qu’abordables. Oui mais il faudra penser au
quart de finale. Même si d’ici 2023, les choses auront changé. Si le même
système est utilisé que lors de la Coupe du monde 2019 au Japon, le
deuxième du groupe A rencontrera le premier du groupe B, où
patrouilleront l’Afrique du Sud, l’Ecosse et l’Irlande. Si la logique est
respectée (les Bleus perdent contre les Blacks et les Springboks sortent
premiers de leur poule), un quart de finale explosif opposera le pays
organisateur au tenant du titre. A moins que les Bleus ne tapent les Blacks.
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Au vu des états de forme de chacune des nations encore en lice, les Etats-
Unis ou le Canada risquent de sortir du groupe Amériques, alors que la
Namibie devrait, comme pour chaque édition depuis 1999, être du voyage
au Mondial. Par deux fois «les Welwitschias» se sont fait atomiser quand ils
ont affronté les Bleus en Coupe du monde, dont la dernière en France lors
du Mondial 2007 (82-10).