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II-5 Théorèmes de Thévenin et de Norton

Modèle de Thévenin
E
R.i E = Tension mesurée à vide (i=0)
i
R

R = résistance équivalente lorsque


u
toutes les sources d’énergie sont éteintes

Modèle de Norton
Icc u/R
Icc = Intensité du courant mesuré
R u en court-circuit

R = résistance équivalente lorsque


toutes les sources d’énergie sont éteintes
Exemple
On donne : 2
I
1
R1=R2=50 Ω I1
R2
 Modèle Norton
I1=0,5 A équivalent ?
R1 U
E2=10 V  Modèle Thévenin
E2 équivalent ?
II-6 Théorème de superposition
Le théorème de superposition permet de simplifier l’étude des
circuits « complexes » (comportant plusieurs sources de tension
et/ou de courant).

R1 R2
R U
I1

E2

Dans le cas des circuits électriques composés exclusivement


d'éléments linéaires la réponse dans une branche (tension ou
courant) est égale à la somme des réponses pour chaque
générateur indépendant pris séparément, en désactivant
(passivant) tous les autres générateurs indépendants.
II-6 Théorème de superposition
Passivation des sources ?
i i

u u

i i

u u

La tension deux points A et B d’un circuit linéaire comportant plusieurs


sources est égale à la somme des tension obtenues entre les deux points
lorsque chaque source agit seule.

L’intensité du courant dans une branche d’un circuit linéaire comportant


plusieurs sources est égale à la somme des intensités des courants
circulant dans cette branche lorsque chaque source agit seule.
Exemple
On donne :
R=50 Ω R1 R2
R1=R2=30 Ω Req R U=?
I1
I1=0,5 A
E2=10 V E2
III Point de fonctionnement d’un circuit ?

Lorsque l’on associe un dipôle générateur et un dipôle récepteur,


ils ont en commun la tension à leurs bornes et le courant qui les
traverse.
I

GENERATEUR

RECEPTEUR
U

La tension U et le courant I dépendent des caractéristiques du


générateur et du récepteur. L’intersection des deux
caractéristiques U=f(I) correspond au point de fonctionnement.
III Point de fonctionnement d’un circuit ?

Générateur  U=E-r.I
Récepteur  U=R.I
Point de fonctionnement  UF=E-r.U/R et IF=UF/R
I U

UF
Générateur

Récepteur
r

U R

E
I
IF
Exemple
I
On donne :
E = 20 V

Générateur

Récepteur
r
r=1Ω
U R
R = 99 Ω
E
U=?
I=?
Exemple
Ω  on cherche à calculer I et E
On a I1 = 2 mA ; R = 1 kΩ
A I B I3 C I1 D
R R R
I4 I2

2R

2R

R
M
Exemple

Relation reliant U à E, R1 et R2 ? Relation reliant I2 à I, R1 et R2 ?

I
I
R1 I2

E R1 R2 U
U
R2

Pont diviseur de tension Pont diviseur de courant

R2 R1
U= ⋅E I2 = ⋅I
R1 + R2 R1 + R2
IV Puissance électrique
I
Lorsque l’on relie un dipôle
générateur à un dipôle récepteur,
Générateur

Récepteur
r
ils ont en commun l’intensité I du
U R courant électrique et la tension à
E leurs bornes U. La puissance
électrique échangée par les deux
dipôles s’exprime par la relation :
P=U.I
W V A
Quelques ordres de grandeur :

µW mW W kW MW

micro-électronique, électronique électronique de puissance

électrotechnique, production et
transport énergie électrique
IV Puissance électrique
I

Générateur

Récepteur
r.i r

U R

Générateur : Récepteur :
PE = E.I
Preçue = Pfournie
Ppertes = r.I.I = r.I² Preçue = U.I
Pfournie = PE - Ppertes Preçue = U²/R
Pfournie = U.I = E.I – r.I² Preçue = R.I²
IV Puissance électrique

De même que le courant est défini par convention par le sens de


déplacement des trous, il est nécessaire de prendre une convention
pour la puissance électrique.

Comme le courant et la tension, la puissance est une variable


algébrique : positive ou négative.

P<0 P>0
i Puissance reçue ou fournie ?
P>0 P<0
IV Puissance électrique

P<0

I
Puissance Puissance
reçue fournie

Dipôle Dipôle
source V charge

Puissance Puissance
Convention Convention
fournie reçue
Générateur Récepteur

P>0
V Energie

Pendant une durée t, l’énergie transférée est :

P=U.I E=P.t
W V A durée t J W s

Energie : unité le joule


 1 J = 1 W pendant 1 s

Dans la vie quotidienne, on utilise le Wh ou le kWh :


 1 Wh = 1 W pendant 1 heure = 3600 J
 1 kWh = 1 kW pendant 1 heure = 3,6.106 J
Partie 2 :

Régimes transitoires
Régimes Transitoires - Plan
I. Régime transitoire ?
II. Rappels équations différentielles d’ordre 1
III. Dipôles linéaires
1. Résistance
2. Condensateur
3. Bobine
IV. Etude d’un circuit RC série
1. Charge du condensateur
2. Décharge du condensateur
3. Etude énergétique
V. Etude d’un circuit RL série
1. Etablissement du courant dans la bobine
2. Arrêt du courant dans la bobine
3. Etude énergétique
VI. Circuit RLC ?
I Régime transitoire ?

Dans la première partie, nous avons étudié des circuits en régime


permanent. Nous allons maintenant nous intéresser aux régimes
transitoires.

Par exemple, l’établissement d’un courant ou d’une tension dans


un circuit.

u
E
 équations différentielles

t
III Rappels équations différentielles d’ordre 1

Une équation différentielle est une équation liant une fonction et


sa ou ses dérivée(s). La résoudre revient à trouver une expression
générale pour toutes ses solutions.
On se limitera aux équations différentielles linéaires du premier
ordre à coefficients constants.

dy ( t )
+ a. y ( t ) = f ( t )
dt
La résolution se fait en 2 temps :
 recherche de la forme générale de toutes les solutions
 recherche de celle vérifiant la condition initiale
III Rappels équations différentielles d’ordre 1
dy ( t )
Exemple : résolution de + a. y ( t ) = E
dt où E est une constante
dy ( t )
Equation homogène associée : + a. y ( t ) = 0
dt
 solution de l’équation homogène yH ( t ) = K ⋅ exp ( −a ⋅ t )

 solution particulière de l’équation avec second membre (yP(t)=cste)


dyP ( t ) E
yP ( t ) = cste ⇒ =0 yP ( t ) =
dt a
E
 solution générale y ( t ) = y ( t ) + y ( t ) = K ⋅ exp ( − a ⋅ t ) +
H P
a
Calcul de K à partir des conditions initiales (à t=0, y(t)=y0)

 E E
y ( t ) =  y0 −  ⋅ exp ( − a ⋅ t ) +
 a a
III Dipôles linéaires

COMPORTEMENT

ÉLECTRIQUE ?
III-1 Résistance

i(t)

u(t)
R

 Loi d’Ohm u(t) = R ⋅ i(t)


III-2 Condensateur

Un condensateur est constitué de deux surface conductrices (les


armatures) séparées par un isolant électrique (le diélectrique).
A

armatures + + + + + + + + +
diélectrique

B
III-2 Condensateur

Le fait d’avoir un isolant entre les 2 armatures signifie qu’il n’y a


pas de courant qui traverse le condensateur …

A
I
R

diélectrique
C UC
E

B
 Principe de fonctionnement du condensateur ?
III-2 Condensateur

Principe de fonctionnement ?
i
A
R
+

C uC A
E

- charge +q
B + + + + + + + + +
diélectrique

charge -q
B
 Accumulation de charges sur les armatures (électrodes)
III-2 Condensateur
i La charge q d’un condensateur est proportionnelle
+q
UC à la tension à ses bornes :
C
q : charge en coulombs (C)
-q
q = C ⋅ uC C : capacité en farad (F)
u : tension en volt (V)

Capacité d’un condensateur plan ?

A
ε0 ⋅εr ⋅ S
C=
e
diélectrique
ε0 : permittivité du vide (≈8,854.10-12 F.m-1)
εr : permittivité relative (εr ≥ 1)
B S : surface (m²)
e : épaisseur du diélectrique (m)
III-2 Condensateur

Quelques exemples de valeurs de permittivité relative …

Polymères thermoplastiques

Céramiques
III-2 Condensateur

Courant dans un circuit comportant un condensateur ?

dQ
i
A
i=
R dt
+ avec dQ = quantité d’électricité
+q
C uC traversant une section du
E
-q circuit pendant dt
-
B Conservation de la charge
 dQ=dq

duC ( t )
q = C ⋅ uC i (t ) = C ⋅
dt
En régime continu, le condensateur se comporte comme un circuit ouvert
Discontinuité de tension interdite !
III-2 Condensateur

Association de condensateurs ?
en parallèle : en série :
i
i C1 +q
C1 +q1 +q2 C2 -q
uC uC
-q1 -q2
C2 +q

-q
q = q1 = q2
q = q1 + q2
q q  1 1 
q = C1 ⋅ uC + C2 ⋅ uC = ( C1 + C2 ) ⋅ uC uC = + = q ⋅ + 
C1 C2  C1 C2 
1 1 1
Ceq = C1 + C2 = +
Ceq C1 C2
III-2 Condensateur
Energie emmagasinée : sous forme électrostatique
1
E = ⋅ C ⋅V 2 (J )
2
Applications :
- Circuits électroniques (fonctions …)
- Filtrage (équaliseur audio, …)
- Stockage d’énergie (flash appareil photo, etc.)

Quelques ordres de grandeur :

pF nF µF mF F

micro-électronique, électronique électrotechnique


III-3 Bobine

Une bobine (inductance, self) est généralement constituée d’un


bobinage réalisé sur un circuit magnétique.
III-3 Bobine

i(t)

uL(t) L

Relation entre la tension et le courant :

di ( t ) uL : tension en volt (V)


uL ( t ) = L ⋅ L : inductance en henry (H)
dt i : courant en ampère (A)

En régime continu, la bobine se comporte comme un fil (court-circuit)


Discontinuité de courant interdite !
III-3 Bobine

Inductance d’une bobine ?

S
L = n ⋅ µ0 ⋅ µ r ⋅
2
(H)
l
µ0 : perméabilité du vide (4.π.10-7 H/m)
µr : perméabilité relative
S : section du circuit magnétique (m²)
l : longueur du circuit magnétique (m)

longueur l section S
III-3 Bobine

Association de bobines ?
en parallèle : en série :
L2
i(t) i(t) L1 L2
uL(t)

L1 uL(t)

u L = L1 ⋅ di1 dt = L2 ⋅ di2 dt
di di
i = i1 + i2 ⇒ di dt = di1 dt + di2 dt u L = L1 ⋅ + L2 ⋅
dt dt
1 1  di
di u L u L
= + = uL ⋅  +  u L = ( L1 + L2 ) ⋅
dt L1 L2 dt
 L1 L2 
1 1 1
= + Leq = L1 + L2
Leq L1 L2
III-3 Bobine
Energie emmagasinée : sous forme magnétique
1
E = ⋅L⋅I2 (J )
2
Applications :
- Circuits électroniques (fonctions …)
- Filtrage (équaliseur audio, …)
- Electro-aimant
- Stockage d’énergie

Quelques ordres de grandeur :

nH µH mH H

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