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Polycopie BATIMENT-2 Master Genie Civil Kassoul PDF
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P
Polycopié
BATIMENT 2
LICENCE GENIE CIVIL - OPTION : CONSTRUCTION BATIMENT
CHAPITRE 1 : PLANCHERS
1. INTRODUCTION
2. FONCTIONS DES PLANCHERS
3. LES PLANCHERS A CORPS CREUX
4. LES PLANCHERS EN BETON ARME (dalles)
4.1. Les dalles pleines en béton armé
4.2. Les dalles champignons
5. LES PLANCHERS A PREDALLES
6. LES PLANCHERS METALLIQUES
6.1 Planchers en tôle pliée ou ondulée
6.2 Planchers à corps creux et poutrelles en acier
6.3 Les planchers collaborant
7. LES DALLAGES
8. LES PLANCHERS ALVEOLES
9. LES REVETEMENTS
1. INTRODUCTION
Le plancher est une aire plane horizontale séparant deux niveaux d’une construction et est capable
de supporter des charges (plancher sur vide sanitaire, planchers intermédiaires, plancher de toiture
terrasse) (Figure 1). Les planchers sont des éléments porteurs. Les dallages sur terre-plein peuvent
être assimilés à des planchers.
Il peut être exécuté en bois, en acier ou en béton armé. Le plancher est réalisé par une dalle
horizontale de 160 à 300 mm d’épaisseur et un réseau porteur horizontal constitué de poutre,
poutrelles et chevêtres (Figure 2).
Les voiles et les poteaux constituent les porteurs verticaux du plancher.
Généralement, le plancher est constitué de 3 parties distinctes qui sont : le revêtement, la partie
portante et le plafond.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 2
• partie portante : est constituée par des poutres en B.A. ou en béton précontraint, des
poutrelles métalliques, des solives en bois, des dalles en béton armé pleines ou nervurées.
La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre (de l’élément porteur
lui même, du revêtement et du plafond) ; les surcharges d’exploitation qui sont fonction de
l’utilisation qu’on va faire du bâtiment ; le poids des diverses cloisons de séparation (dans le
cas de bâtiment à usage d’habitation, on assimilera leur effet à celui d’une charge
supplémentaire d’environ 75kg /m²).
• Le revêtement : repose sur la partie portante : ce peut être du carrelage, parqué en bois,
dallages divers, revêtements synthétiques.
Il doit être adapté au type de la construction, il doit garantir essentiellement une isolation
acoustique et thermique satisfaisante, tout en présentant un aspect esthétique.
• Le plafond : est réalisé sous l’élément porteur, c’est un enduit de plâtre, ce peut être des
plâtres préfabriqués en matériaux de tous genres.
Il contribue à l’amélioration de l’isolation qui peut être obtenue tout en obéissant à l’esthétique.
- Etanchéité et protection
- à l’air
- au feu
- aux effractions
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 3
- Fonction architecturale
- aspect décoratif en sous face
- Fonctions techniques
- facilité de mise en œuvre
- liaisons avec les porteurs verticaux
- passage de gaines (eau, chauffage, électricité, ...)
Suivant la destination de la construction, chacune des fonctions peut prendre plus ou moins
d’importance.
3.2. Dimensions
La hauteur de l'entrevous et du plancher dépendent de la portée des poutrelles. Par contre, l'entraxe
entre ces poutrelles est de 60 cm.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 4
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 5
Il faut savoir que les entrevous n’ont pas de rôle mécanique et que ce type de plancher travaille
comme un plancher nervuré (Figure 6).
Généralement les entrevous sont en béton de petits granulats. Mais, on trouve aussi dans le
commerce des entrevous en terre cuite ou en polystyrène (isolation thermique).
La hauteur des éléments en béton varie de 9 à 30 cm suivant la portée du plancher.
La largeur varie de 16 à 21 cm. La longueur est constante et correspond à un espacement des
poutrelles de 60 cm.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 6
- coffrage « classique » des zones restantes et étude des zones particulières (trémies, renforts
ponctuels, balcons…)
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 7
- coulage
Les étais resteront en place au moins 21 jours afin d’obtenir une résistance mini du béton.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 8
Dispositions particulières
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 9
Les planchers en béton armé peuvent être entièrement coulés sur place (d’où nécessité de coffrage) ;
Ils peuvent être semi-préfabriqués (les éléments préfabriqués vont servir de coffrage) ; Ils peuvent
être entièrement préfabriqués.
Dans la suite on expose les trois types de planchers les plus répandus.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 10
Figure 16 a
Figure 16 b Figure 16 c
La dalle est réalisée sur un coffrage jointif recouvrant toute la surface. Le ferraillage est simple et
facile à poser, cependant la dalle est un élément plan, les efforts qui la sollicitent doivent être repris
suivant les deux directions principales d’où la nécessité de constituer un quadrillage lors du
ferraillage des dalles.
Les ouvertures nécessitées par le passage de conduites électriques ou de tuyauteries doivent être
prévues et tracées sur le plan de coffrage avant la réalisation.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 11
Le coffrage doit rester en place tant que le béton n'est pas assez résistant pour se tenir seul. Puis,
après son démontage et pendant une vingtaine de jours, on laissera des étais sous la dalle afin
d'éviter le fluage du béton.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 12
lorsqu’on a besoin d’un espace libre important sans murs avec simplement les piliers et les planchers
et lorsqu’on veut éviter la présence de poutres apparentes (Figure 18).
Les poteaux disposés selon une trame régulière doivent cependant être implantés de manière à ce
que la portée dans un sens ne dépasse pas 2 fois la portée dans l’autre sens.
L’écartement des poteaux varie de 8 à 12 m dans chaque sens, et l’épaisseur de la dalle varie de 22 à
35 cm.
Plancher champignon
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 13
a-
b-
c-
Figure 19 : les planchers à predalles
5.2. Dimensions
Si ht est la hauteur totale du plancher et hp la hauteur de la prédalle, alors: hp ≤ ht/2. En règle
générale, on prend : 5 cm ≤ hp ≤ 7,5 cm, mais on peut descendre à 4 cm si la portée est faible.
La largeur varie de 0,6 à 2,4 m et la longueur est égale à la portée de la dalle.
Elles sont donc transportées à l'aide d'un palonnier dont l'action de levage n'engendre que des
actions verticales sur la pièce. Ainsi, elle ne risque pas de se plier en deux comme une vulgaire feuille
de papier.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 14
Les prédalles sont des dalles d’épaisseur limitée (de 5 à 10 cm), peu rigides, qui peuvent donc
facilement fléchir et rompre si elles sont mal manutentionnées.
Suivant leurs dimensions, elles peuvent être soulevées à l’aide d’élingues ou par palonnier de
manutention avec équilibrage.
Stockage
Le stockage s’effectuera sur surface horizontale et les prédalles seront posées sur des chevrons
alignés sur une même verticale en respectant les porte-à-faux préconisés par le fabricant.
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 15
Après le coulage du hourdis, il est important de traiter soigneusement les joints entre prédalles par
lesquels de la laitance a pu passer.
Le schéma ci-contre présente 4 solutions possibles.
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Dispositions constructives
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 17
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 18
Le système de plancher métallique permet de franchir de grandes portées avec des charges
considérables, son exécution est rapide et précise, par contre il est coûteux et les aciers doivent être
protégés de la rouille soit par la peinture soit en les enrobant de béton.
On distingue les types suivants :
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 19
Ce plancher est surtout utilisé pour les constructions métalliques (Figure 26).
Une tôle bac en acier est placée dans la zone tendue du plancher et collabore avec le béton par
l’intermédiaire de connecteurs (plots) pour reprendre les efforts de traction.
7. LES DALLAGES
Un dallage constitue une plate-forme rigide ou un plancher bas au niveau du rez-de-chaussée ; il
utilise le sol comme assise. Son rôle principal est d’isoler la construction de l’humidité provenant du
sol et de limiter les déperditions thermiques (Figure 27).
- Une forme drainante : épaisseur de 15 à 30 cm, c’est un mélange de tout venant (granulats
de carrière, 0 à 40 mm) en une couche régulière et compactée ;
- Une couche de sable : épaisseur de 3 à 5 cm, c’est une couche nivelée de sable de carrière
(0 à 5 mm) et qui sert d’assise aux couches supérieures ;
- Des panneaux isolants : épaisseur 40 ou 50 mm, c’est du polystyrène incompressible ;
- Une membrane étanche ou film : épaisseur 200 microns, c’est un film polyéthylène en
rouleaux de largeur 3,00m ;
- Une dalle en béton armé : épaisseur 10 à 14 cm avec armature par treillis soudé.
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7.2. Dallage avec appui sur les murs (Les dallages solidaires)
La dalle porteuse en béton armé prend appui sur le terre-plein et sur les murs de soubassement de
rive et de refend éventuellement (Figure 29).
Cette disposition est la plus utilisée car elle réduit les risques de désordres par tassement (tassement
lent de la forme drainante sous le dallage).
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 21
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 22
De plus, pour éviter les « ponts thermiques », c’est à dire les pertes de chaleur par le sol, on placera
un isolant thermique imputrescible (polystyrène) en périphérie intérieure (sous le polyane) ou
extérieure (bêche thermique) du bâtiment (Figure 32).
Figure 32
3) Armatures minimales:
Les dallages doivent être ferraillés par un treillis sur toute leur surface:
* En zone courante: un treillis composé de HA 3 espacés de 10 cm (en partie basse)
* Aux appuis (pour dallage solidaire): en chapeau, des HA 8 ou des ø 10 espacés de 25 cm.
Ces dalles précontraintes allégées et d’épaisseur réduite permettent de franchir des portées
exceptionnellement élevées. A la rapidité de mise en œuvre s’ajoute une simplification de la
structure par la suppression des porteurs intermédiaires et une réduction de la hauteur finie des
bâtiments.
Les grands volumes ainsi dégagés, grâce à l’utilisation de ce type de plancher, permettent une très
grande latitude dans l’aménagement intérieur des locaux.
L’utilisation de la dalle alvéolée est particulièrement indiquée dans:
- les constructions industrielles,
- les locaux commerciaux,
- les parkings,
- les immeubles de bureaux,
- les groupes scolaires,
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 23
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Préfabrication en usine, - Coût élevé,
- Portée atteignant 16 à 20 m sans aciers - Problèmes de fixations ultérieures,
complémentaires et sans hourdis - Joints très nombreux,
- Généralement, pas d’étaiement, - Levage de forte puissance,
- Cadence de pose élevée, - Trame plus ou moins imposée.
- Peu ou pas d’armatures complémentaires.
Les dalles alvéolées sont posées jointivement puis assemblées par un béton de clavetage dans les
joints et associées ou non à une dalle collaborant coulée en œuvre.
Les dalles alvéolées sont généralement en béton précontraint, d’épaisseur comprise entre 12 et 40
cm, de largeur standard 1,20 m et de longueur pouvant aller jusqu’à 20 m.
Caractéristiques techniques
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9. LES REVETEMENTS
Le revêtement doit garantir essentiellement l’isolation thermique et acoustique tout en présentant
un aspect esthétique, mais le choix du revêtement dépend des qualités qu’on exige de lui et qui
peuvent être très variées, par exemple, dans l’industrie, il doit supporter des attaques mécaniques et
chimiques, on peut donc demander à un revêtement d’être antidérapant, de résister à l’humidité et
aux frottements, d’avoir une bonne tenue au gel, à la chaleur, aux variations de température, une
bonne tenue de la couleur à la lumière, être non putrescible, bactéricide (ex : pour les hôpitaux).
Toutes ces exigences nécessitent souvent la disposition de plusieurs couches dans le revêtement, et
chacune assure une fonction définie.
• couche de séparation : pour éviter les retraits, les vapeurs d’eau, les cloques, etc. Pour cela
on utilise du papier huilé, feuilles en matières plastiques (polyane), carton bitumineux,
etc.
• couches d’isolation thermiques et phonique : on utilise des matériaux présentant une
bonne élasticité à la pression (ex : plaque de liège compressée, carton feutre, déchets
végétaux divers)
• couches d’étanchéité : elles servent à protéger la partie portante de l’humidité, leur
emplacement dépend du sens d’arrivée de l’humidité. On utilise pour cela des feuilles
métalliques collées, du mastic bitumineux, une chape ou du béton hydrofuge.
• Forme de pente : elle est nécessaire dans le cas de chutes abondantes de liquide (cas de
toiture terrasse, de laiteries, etc.).
Exemple de revêtement :
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 25
- La forme est un remplissage servant à la répartition des charges et à l’égalisation des surfaces, elle
contient l’isolation thermique et acoustique. C’est du sable damé de 3 à 4 cm d’épaisseur.
3
- La chape : c’est un mortier riche dosé à 600 kg/m de ciment, d’épaisseur allant de 2 à 3 cm. Il sert à
l’adhérence du revêtement.
- Le carrelage : c’est des carreaux en ciment comprimé ou en terre cuite d’environ 2cm d’épaisseur ;
les carreaux sont fortement battus puis serrés contre la forme à l’aide d’une cale en bois. Les joints
d’environ 2mm (entre les carreaux) sont ensuite comblés par un coulis de mortier (dosé à 900
3
kg/m ).
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Chapitre 1 : LES PLANCHERS 26
http://www.cstb.fr/pdf/cpt/CPT_2920.PDF
http://www.cours-genie-civil.com/IMG/pdf/CoursParoisHoriz_procedes-generaux-de-
construction.pdf
http://www.cours-genie-civil.com/IMG/pdf/Cours-PLANCHER_procedes-generaux-de-
construction.pdf
http://www.gramme.be/unite9/beton/Documents/PPT_chap5_part2_Types%20de%20dalles.pdf
http://www.4shared.com/get/p4hjjrFr/utf-8__Chapitre_III-
_planchers.html;jsessionid=42FACF58BE5A6500FA3FFA4CB422DFD0.dc7
http://www.scribd.com/doc/38623463/Cours-PLANCHER-Procedes-Generaux-de-Construction
http://www.cours-genie-civil.com/IMG/pdf/cours-toitures-terrasses-APMBTP8_procedes-generaux-
de-construction.pdf
POUR LE CHAPITRE cours-toitures-terrasses
http://mescoursdegeniecivil.wifeo.com/documents/Pmca4.pdf
Pour le chapitre charge et surcharges fichier Pmca4.pdf
http://www.brico.be/wabs/fiches/pdf/fr/7-1.pdf
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 1
Et que le cheminement des charges a lieu du haut vers le bas, des planchers vers les
porteurs verticaux, pour aboutir finalement aux fondations.
En bois lamellé collé et en acier, les porteurs horizontaux sont les poutres et les porteurs
verticaux, les poteaux.
En béton armé (béton précontraint), les porteurs verticaux sont des poteaux ou des
voiles en béton armé ou des murs en maçonneries et les dalles reposent sur des poutres
ou des murs ou des voiles.
Les assemblages entre éléments d’une structure doivent être modélisés par une liaison
appui simple, articulation ou encastrement.
Les éléments d’une structure doivent être eux-mêmes modélisés par leur ligne moyenne
en faisant attention à ne pas reporter les charges sur la ligne moyenne n’importe
comment.
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 2
- les entraxes (ou les distances entre nus d’appuis pour certaines méthodes) pour les
poutres et les dalles en béton armé d’après l’eurocode 2,
- entre nus d’appuis + 1/3 de l’épaisseur du mur d’appui dans le cas d’un mur en
maçonneries.
Dans le cas d’un bâtiment courant en béton armé, les voiles, les planchers et les cages
d’escalier et d’ascenseur jouent le rôle de contreventement. Il n’y a donc pas de problème
et pas de calcul à faire.
Mais dans le cas d’un bâtiment en acier ou en bois lamellé collé, il faut penser à placer
des contreventements dans les trois plans perpendiculaires au bâtiment (sans que cela
soit nécessaire sur toute la surface extérieure du bâtiment) :
II – LES CHARGES
II – 1 Les différents types de charges verticales
Il existe deux types de charges :
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 3
- les charges permanentes, qui ont pour symbole G, comprenant les poids des parties
porteuses telles que les poutres, les poteaux… et les poids des parties non
porteuses telles que les isolants, les revêtements…,
- les charges variables comprenant les charges d’exploitation comme les poids des
personnes, des meubles…, notées Q, et les charges climatiques comme le poids
de la neige notée S.
- les charges variables comprenant les charges climatiques comme le vent noté W,
mais aussi les effets dus à des variations de températures, à des séismes, ou à
d’autres actions accidentelles.
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 4
2
- soit le poids surfacique γ en kN/m , donnés pour des épaisseurs définies, par exemple
s
2
pour les briques creuses d’épaisseur 15 cm, 1,3 kN/m . On utilise alors P = γ . S
s
2
avec S : surface de la paroi en m , S n’étant jamais calculé avec l’épaisseur de la paroi,
3
- Soit la masse volumique ρ du matériau considéré, en kg/m , comme par exemple
pour les isolants. On utilise alors P = ρ . v . g
3
avec v volume de la paroi en m et g = 9,81 N/kg, g étant l’accélération de la
pesanteur,
Il existe aussi un autre coefficient noté α qui sert à diminuer les charges d’exploitation pour tenir
n
compte du fait que l’occupation des divers niveaux ne se fait pas toujours en même temps. Mais
ce coefficient s’applique sur un grand nombre de niveaux. Le coefficient α n’est pas cumulable
n
avec le coefficient α .
A
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 5
2
La charge répartie q couvre une aire rectangulaire de 10 m , dont la forme et la
k
localisation sont à choisir de la façon la plus défavorable pour la vérification à effectuer
(sans toutefois que le rapport entre longueur et largeur dépasse la valeur 2).
Les charges q correspondent à la surface projetée de la toiture considérée.
k
Les charges d’exploitation appliquées sur les toitures terrasses ne sont pas prises en
compte en même temps que les charges de neige ou les actions du vent.
Il existe aussi les toitures de catégorie K qui sont accessibles pour des usages particuliers
comme pour les hélicoptères. Ce sujet n’est pas développé dans ce cours.
altitude inférieure à 200 m. Le tableau page 14 donne en fonction de la zone définie par
la carte suivant la région. Pour une altitude A (en mètres) :
Le tableau page 14 permet d’obtenir Δsi(A) à rajouter pour tenir compte des effets de
l’altitude.
On calcule ensuite la charge de neige s sur une toiture qui vaut pour les situations de
projet durables/transitoires : s = s . μ .C
k i e
avec
μi : coefficient de forme pour la charge de neige donné dans le tableau en annexe page
14,
Ce : coefficient d’exposition
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 6
C = 1,25 Lorsque les conditions d’abri quasi permanentes de la toiture dues aux
e
bâtiments voisins conduisent à empêcher pratiquement le déplacement de la neige
par le vent.
C = 1 Dans tous les autres cas
e
Cas de toitures présentant des zones de faible pente (inférieure ou égale à 5%).
Lorsque la toiture présente des zones de faible pente (inférieure ou égale à 5%), il y a
lieu, pour tenir compte de l’augmentation de la densité de la neige résultant des
difficultés d’évacuation de l’eau, de majorer la charge de neige sur la toiture de : s
2
- 0,2 kN/m lorsque la pente nominale du fil de l’eau est inférieure ou égale à 3%,
2
- 0,1 kN/m si elle est comprise entre 3% et 5%.
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 7
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 8
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 9
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 10
* Lorsqu’il s’agit de planchers en béton armé coulés en place, il y a deux sens porteurs avec
une répartition à 45° par rapport aux angles de la dalle pour un angle droit. Cette inclinaison à
45° conduit à des découpes en triangles et trapèzes isocèles, comme on peut le voir sur le schéma
ci-dessous. De plus, si l’angle que font les éléments porteurs de la dalle n’est pas un angle droit, la
répartition n’est plus à 45° mais se fait suivant la bissectrice (droite située à angles égaux).
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 11
Quel que soit le matériau utilisé, il faudra bien séparer les charges permanentes et les
charges variables.
IV - 1 Cas d’une poutre en bois, en bois lamellé collé, en acier ou en béton armé
préfabriqué
IV – 1 – 1 poutre secondaire
Les charges verticales appliquées sur une poutre qui ne porte aucune autre poutre sont :
Pour les charges permanentes,
- son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par
la section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir
compte des poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 12
- Ou les charges de neige s dans le cas des toitures qui sont des charges linéiques
uniformément réparties exprimées en kN/m et qui se calculent en multipliant la
surface horizontale de toiture par la charge de neige surfacique.
IV – 1 – 2 poutre principale
Les charges verticales appliquées sur une poutre portant d’autres poutres sont :
Pour les charges permanentes,
- son poids propre g, charge linéique uniformément répartie exprimée en kN/m. Ce
poids se calcule en multipliant le poids volumique du matériau de la poutre par
la section de la poutre perpendiculaire à sa ligne moyenne. Il faut aussi tenir
compte des poids des éléments non porteurs situés juste au-dessus de la poutre.
- les poids P apportés par les poutres secondaires, charges ponctuelles exprimées en
kN, qui correspondent :
. Aux poids linéiques des poutres secondaires calculés au IV - 1 – 1
multipliés par la demi longueur de chaque poutre secondaire. (+ éléments
non porteurs)
. Aux poids linéiques des dalles ou planchers calculés au IV – 1 – 1
multipliés par la demi-longueur de chaque poutre secondaire. (+ éléments
non porteurs)
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 13
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 14
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 15
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 16
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 17
VI - COEFFICIENTS DE PONDERATION
Une construction est soumise à un grand nombre d’actions qui peuvent se combiner
entre elles. On est donc amené à faire un choix en essayant de déterminer les
circonstances les plus défavorables qui pourront se présenter au cours de la vie de
l’ouvrage.
Pour le béton armé, les combinaisons et coefficients de pondération les plus utilisés
sont :
- aux états limites de service : G + Q
- aux états limites ultimes : 1,35 G + G + 1,5 Q
max min
avec G : action permanente défavorable G : action permanente favorable
max min
Les états limites de service (ELS) correspondent aux conditions normales d’exploitation,
c’est à dire aux déformations élastiques des structures.
Les états limites ultimes (ELU) correspondent à un état de ruine conventionnel. On
sollicite le matériau au maximum.
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 18
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 19
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 20
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 21
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CHAPITRE 2 : CALCULS DE CHARGES ET SURCHARGES 22
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 1
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 2
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 3
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 4
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 5
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 6
4,5 4,5
g 6,52
2 2
g= 29,34KN/ml
P 3,375 29,34 32,715 KN / ml
La charge d’exploitation :
4,5 4,5
Q 1 4,50 KN / ml
2 2
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 7
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 8
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 9
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 10
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CHAPITRE 3 : LES POUTRES 11
http://public.iutenligne.net/structure_techno/Hivin/beton_arme/documents/Cours_BA_ST2_c
hap_1.pdf
http://public.iutenligne.net/structure_techno/Hivin/beton_arme/documents/Cours_BA_ST2_c
hap_2.pdf
http://public.iutenligne.net/structure_techno/Hivin/beton_arme/documents/Cours_BA_ST2_c
hap_3.pdf
http://public.iutenligne.net/structure_techno/Hivin/beton_arme/documents/Cours_BA_ST2_c
hap_4.pdf
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 1
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 2
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 3
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 4
7.4.2 Ferraillage
7.4.2.1 Les armatures longitudinales
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets :
* leur pourcentage minimal sera de :
- 0,7% en zone I
- 0,8% en zone II
- 0,9% en zone III
* Leur pourcentage maximal sera de
- 4% en zone courante
- 6% en zone de recouvrement
* Le diamètre minimum est de 12mm
* La longueur minimale des recouvrements est de:
- 40 en zone I et II
- 50 en zone III
* La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser :
- 25 cm en zone I et II
- 20 cm en zone III
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 5
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 6
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 7
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 8
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l'extérieur des zones
nodales (zones critiques).
La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et les
extrémités des barres qui y concourent. Les longueurs à prendre en compte pour
chaque barre sont données dans la figure 7.2.
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 9
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 10
Pour le pré dimensionnement des poteaux, on prend le poteau le plus chargé non lié aux
voiles, du plan architectural. Ainsi, pour chaque poteau on considère :
son poids propre.
La charge du plancher qu’il support.
Le poids propre des poutres qu’il support.
On procède une descente de charge pour le poteau et on détermine l’effort Nu qui doit vérifier
la condition suivante :
Nu Nu
Avec : Nu : L’effort normal ultime.
N u : Capacité de résistance ultime.
5,25
2
4,50
2
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 11
Etage 5, 4et3 :
On prend la section du poteau (b×h) = (35×35) cm2.
4,50 4,50 5,25 4,50 2
S 0,30 0,30 19,21cm
2 2 2 2
Etage 2, 1,RDC :
On prend la section du poteau (b×h) = (40×40) cm2.
4,50 4,50 5,25 4,50 2
S 0,30 0,30 19,21cm
2 2 2 2
1. Charge permanente
Niveau N1 : S = 19,21 cm2 poteau (35×35) cm2
Plancher courant 6,52 19,21 125,24 KN
Poutre principale 0,30 0,45 4,875 25 16,45 KN
Poutre secondaire 0,30 0,40(4,50 0,35).25 12,45 KN
∑N1 =154,14KN
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 12
Niveau N2 :
Poids venant de N1 154,14KN
Niveau N3
Poids venant de N2 163,51KN
Plancher courant 5,04 19,21 96,82 KN
Poutre principale 0,30 0,45 4,875 25 16,45 KN
Poutre secondaire 0,30 0,40(4,50 0,35).25 12,45 KN
∑N3 =289,23 KN
Niveau N4 :
Poids venant de N3 289,23 KN
Niveau N5:
Poids venant de N4 298,60 KN
Plancher courant 5,04 19,21 96,82 KN
Poutre principale 0,30 0,45 4,875 25 16,45 KN
Poutre secondaire 0,30 0,40(4,50 0,35).25 12,45 KN
∑ N5 = 424,32KN
Niveau N6 :
Poids venant de N5 424,32KN
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 13
Niveau N8 :
Poids venant de N7 559,26KN
Niveau N9 :
Poids venant de N8 571,5 KN
Plancher courant 5,04 19,21 96,82 KN
Poutre principale 0,30 0,45 4,875 25 16,45 KN
Poutre secondaire 0,30 0,40(4,5 0,40).25 12,30 KN
∑N9= 697,07KN
Niveau N10 :
Poids venant de N9 697,07KN
Niveau N11 :
Poids venant de N10 709,31KN
Plancher courant 5,04 19,21 96,82 KN
Poutre principale 0,30 0,45 4,875 25 16,45 KN
Poutre secondaire 0,30 0,40(4,5 0,40).25 12,30 KN
∑N11 =834,88KN
Niveau N12 :
Poids venant de N11 834,88KN
Gtotal = ∑N 12 = 845,56 KN
2. Charge d’exploitation :
Loi de dégression des surcharges :
On a :
4,50 4,50 5,25 4,50
S0
2 2 2 2
S0= 21,94cm2
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 14
Q0 S 0 1 21,94 21,94 KN
Q1 S 0 1,5S 0 21,94 1,5 21,94 54,85 KN
Q2 S 0 0,95( S1 S 2 ) 21,94 0,95(1,5 1,5)21,94 84,47 KN
Q3 21,94 0,90(1,5 1,5 1,5)21,94 110,80 KN
Q4 21,94 0,85(1,5 1,5 1,5 1,5).21,94 133,83KN
3 n n
Q5 S 0 S i ......(.n 5)
2n i 1
35
Q5 21,94 (1,5 1,5 1,5 1,5 1,5).21,94 153,58 KN
25
Calcul de NU et N u :
1- Niveau 5eme, 4eme et 3eme étage : Poteau de section (35×35)cm2.
G = ∑N6 = 433,69 KN
Q = Q2 =84,47KN
N u1 (1,35 433,69 1,5 84,47).1,15 819 KN
lf (0,7 3,06)
3,464 3,464 21,199 50
h 0,35
0,85
2
0,79
21,199
1 0,2
35
1089 25 5,6 400 1
N u 0,79 10 1747 KN
0,9 1,5 1,15
N u 819 KN N u 1747 KN ……………………………condition vérifier.
Donc la section (35×35) cm2 est convenable.
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CHAPITRE 4 : POTEAUX EN BETON ARME 15
Br =(40-2)×(40-2) = 1444cm2
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Chapitre 6 : TOITURES-TERRASSES
1. GÉNÉRALITÉS
1.1. Définition
Une toiture-terrasse est le dernier plancher d'un bâtiment qui sert à la constitution du toit. La pente
n'excède pas 15 % d'une construction et varie généralement de 0 à 3 % suivant le système d'étanchéité
retenu.
AVANTAGES
- Un usage complet du volume intérieur.
- Entretien facile.
- Moins de prise au vent à grande hauteur.
INCONVENIENTS
- Architecture cubique des ouvrages.
- Sinistres fréquents au niveau de l'étanchéité.
- Demande une mise en œuvre soignée.
- Dans le cas de fuite, la localisation étant impossible, la réalisation d'une nouvelle étanchéité s'impose.
1.2. Terminologie
REVETEMENT D’ÉTANCHÉITÉ: ensemble des matériaux utilisés pour réaliser cette étanchéité.
-Monocouche (système) : comme son nom l’indique, il s’agit d’un système
constitué d’une seule membrane un peu épaisse.
-Multicouche (système) : c'est un revêtement réalisé avec plusieurs
couches de matériaux bitumineux ; les différentes couches sont collées ou soudées entre elles.
SUPPORT (de l'étanchéité) : élément sur lequel est appliqué directement le revêtement d'étanchéité.
ÉLÉMENT PORTEUR: partie supérieure résistante du gros oeuvre qui constitue ou sur lequel
repose le support du revêtement. Il possède les caractéristiques mécaniques pour supporter le poids
propre des éléments de la toiture (charges permanentes) et les charges d’exploitation ou climatique. Il
peut s’agir de maçonnerie, d’acier (tôles d’acier nervurées), de bois ou panneaux dérivés, de dalles de
béton cellulaire autoclavé.
FORME DE PENTE: ouvrage constitué d’une couche de granulats agglomérés par un liant. Son
épaisseur peut varier de façon à donner une légère pente à la surface et à faciliter l’écoulement des
eaux pluviales.
COUCHE DE DIFFUSION: elle répartit la pression de la vapeur d'eau qui pourrait se trouver sous
l'isolant si la température s'élève.
ISOLATION THERMIQUE: elle peut être constituée d'une ou de plusieurs couches de produits
isolants.
COUCHE D’INDÉPENDANCE: elle est destinée à éviter l'adhérence du revêtement sur son support.
RELEVES : les relevés constituent la partie de l’étanchéité appliquée sur les émergences de la
terrasse qui doit être raccordée à la surface courante.
2. CLASSIFICATION
La conception d’une toiture dans son ensemble et par conséquent le choix de son revêtement
d’étanchéité et du système de pose correspondant se définissent, en fonction des différents éléments
constitutifs de l’ouvrage et d’un certain nombre de paramètres qu’il convient de bien examiner...
2 le pare-vapeur.
3 l'isolant thermique.
5 le revêtement d'étanchéité.
6 la protection de l'étanchéité.
7 le relevé de l'étanchéité.
5.2 - L'ASPHALTE
L'asphalte naturel : roche sédimentaire calcaire ou schisteuse contenant plus de 6% de bitume.
Le mastic d'asphalte : fabriqué à partir d'asphalte naturel après broyage et ajout de bitume naturel
raffiné (11 à 17%).
L'asphalte sablé : mélange de 50% d'asphalte pur et de 50% de sable.
L'asphalte porphyré : mélange de 50% d’asphalte pur et de 60% d'un mélange de sable et de porphyre.
L'asphalte peut être teinté par incorporation d'oxyde de fer.
L'asphalte se différencie de l'enrobé bitumineux par le fait qu'il est naturellement plein. Il suffit de
l'épandre à chaud et de l'étaler à la taloche.
L'asphalte représente environ 10 % du marché de l'étanchéité.
5.3. Les matériaux a base de bitume
Les bitumes : Ce sont des hydrocarbures lourds extraits de l'asphalte naturel ou résultant du traitement
industriel du pétrole. Ils sont mélangés à l'asphalte ou coulés sur les supports et donnent les étanchéités
multicouches.
Les principales propriétés des bitumes sont :
- Ils résistent aux eaux agressives.
- Ils sont pâteux au voisinage de 50 °C et coulent vers 100 °C.
- Ils possèdent un bon pouvoir adhésif et cohésif.
Polystyrène expansé
Bon isolant
Mauvaise résistance au feu
Dilatation thermique élevé
Ecran d’indépendance
nécessaire
Polyuréthane
Bonne résistance à la
compression : 100000 daN/m².
Excellente stabilité
dimensionnelle.
La résistance au délaminage est
élevée.
Les panneaux sont durs.
La masse volumique est env. 30
kg/m3.
Verre cellulaire
Isolant minéral
Ininflammable M0
Très bonne résistance à la
compression : 700000 à
900000daN/m²
Appréciable pour les TT
accessibles
Pare Vapeur inutile
Cher
Pas de fixation mécanique
Membranes PVC
Collées sur les bords et fixées mécaniquement en partie courantes, système monocouche
Membranes EPDM
Fabriquée aux dimensions de la terrasse
Étanchéité liquide
Pour les petites surfaces (balcons..)
Membranes bitumineuses
Membranes bitumineuses
Posées en monocouche ou en bicouches
Membranes bitumineuses
Modes de pose :
Indépendance
6. DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE POSE DE L'ÉTANCHÉITÉ
6.1. Système Adhérent
Cette solution réservée aux multicouches est obligatoire sur les rampes de circulation des véhicules,
elle nécessite un support stable. Elle est obtenue par collage à l'E.A.C. sur le support préalablement
imprégné d'un E.I.F.
8. LES PROTECTIONS
On distingue :
- l'autoprotection, qui est intégrée à un matériau d'étanchéité manufacturé, soit sous forme de granulats
sertis à refus sur la couche de surface (autoprotection minérale), soit sous forme d'une feuille
métallique solidarisée par collage sur les bitumes armés (autoprotection métallique en aluminium ou
en cuivre recuit, épaisseur 1/10 mm).
1 EIF
2 36 S VV HR (écran semiindépendance)
4 Bande d'équerre
1 EIF
2 Pare-vapeur
3 Isolant
4 1ère couche d'étanchéité bitume élastomère SBS avec
armature
5 2ème couche d'étanchéité bitume élastomère SBS avec
armature composite
A EIF
B Equerre de renfort
C couche de finition
1 EIF
2 Chape élastomère SBS VV
3 Isolant
4 Ecran d'indépendance VV
5 Chape élastomère SBS armature polyester
6 Bande d'équerre
7 Chape élastomère SBS VV
Chape élastomère SBS TV auto-protection métallique
Gravillons
- soit les protections dures pour terrasses accessibles, sous forme soit d'une dalle mince de béton armé,
éventuellement sur un isolant thermique, soit de carreaux en ciment ou céramique posés à bain de
mortier, ou d'un dallage amovible sur plots.
1. Primaire
2. Pare-vapeur
3. Isolant
4. SOPRAVOILE 100
5. SOPRALENE FLAM 180
6. ELASTOPHENE FLAM 25
7. Plot réglable à vis SOPREMA
8. DALDECOR
A. Primaire
B. EQUERRE DE RENFORT
SOPRALENE
C. SOPRALAST 50 TV Alu
Applications :
Terrasse non accessible Terrasse accessible
9. RELEVÉS D'ÉTANCHÉITÉ
9.1. Quelques Dispositions D'acrotères
Un point sensible: le relevé est Obligatoire au niveau des acrotères et des pénétrations ;
Il est la source de plus de la moitié des désordres ;
Sa mise en œuvre doit être soignée et conforme aux DTU et avis techniques ;
Sa pose est systématiquement en adhérence.
Mise en oeuvre
Nouvelle disposition
Depuis 2005, il faut «ensacher» l’isolant et donc faire un relevé du pare vapeur
9.1. Quelques Dispositions D'acrotères
9.2 - Formes et hauteurs des relevés d'étanchéité
La hauteur des reliefs doit permettre la réalisation d'un relevé d'étanchéité présentant une valeur H
minimale, H étant la distance verticale comprise entre le dessus de la protection des parties courantes
du revêtement d'étanchéité au voisinage du relief et le dispositif écartant les eaux de ruissellement.
Type de toiture Pente (%) Valeur minimale de H (mm)
Nulle 150
1à5 100
Inaccessible
100 cas général, 150 pour reliefs de noue située en pied de
>5 versants de pente = 20%, 200 pour reliefs de noue située
en pied de versants de pente > 20%
Nulle 150
Technique
1à5 100
Accessible avec protection de
l'étanchéité autre que dalles sur 1à5 100
plots
100 par rapport à l'assise des plots:
lorsque le niveau fini des dalles est au-dessus du haut des
relevés,
Accessible avec protection de ou lorsqu'un caillebotis est disposé le long du relief,
0à5
l'étanchéité par dalles sur plots ou lorsqu'un bardage étanche retombe au-dessous du
niveau inférieur des dalles,
100 au-dessus du niveau fini des dalles lorsque ce dernier
est au-dessous du haut des relevés
Jardin 0à5 150 au-dessus de la terre végétale