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TABLE DE MATIERES
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Electronique de puissance avancée
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Electronique de puissance avancée
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CHAPITRE 1
METHODES DE MODELISATION ET
SIMULATION DES SEMI-
CONDUCTEURS DE PUISSANCE
+ - - +
Fig. 1.1 Polarisation directe et inverse de la diode
- En polarisation directe, la tension appliquée (VAK >0) permet le passage
d’un courant électrique de l’anode vers la cathode appelé courant direct.
- En polarisation inverse, la tension appliquée (VAK <0) empêche le passage
du courant. Le courant inverse est pratiquement nul.
b- Caractéristique statique courant-tension de la diode
Cette caractéristique décrit l’évolution du courant traversant la diode en fonction de la
tension à ses bornes en courant continu.
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A I K I Caractéristique idéale
VAK
VAK
Claquage
Caractéristique inverse
Pente (1/Rd)
U0 VAK
Fig.1.3 caractéristique linéarisée de la diode
U0 et Rd : tension de seuil et résistance dynamique de la diode
A K A K
VAK U0 Rd.I
VAK
- En polarisation inverse: pour VAK <0, I =0, la diode est équivalente à un
interrupteur ouvert.
A K A K
VAK
- Caractéristique idéalisée de la diode :
En polarisation directe : La diode est passante ( I >0 et VAK =0)
En polarisation inverse : La diode est bloquée ( I =0 et VAK <0)
c- Diode en commutation
Lorsque la diode fonctionne en commutation, elle est soit passante soit bloquée.
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ud
ue us
L
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RB L
C Vcc
K Ic
B IB VCE
E
Fig.1.6 transistor fonctionnant en commutation
Les points de fonctionnement du transistor sont choisis dans les zones de blocage
et de saturation
Ic Ic = f(VCE) à IB = cte
S Droite de charge statique
Zone de saturation
B VCE
Zone de blocage
Fig. 1.7 Zones de fonctionnement en commutation
✓ Dans la zone de saturation : VCE = VCEsat ≈ 0 et Ic = ICsat = ICmax
Le transistor est dit saturé.
✓ Dans la zone de blocage : VCE ≈VCC et IC ≈ 0
Le transistor est bloqué.
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G G
S S
J.FET Canal N J.FET Canal P
Le J.FET canal N doit etre alimenté de facon à ce que la tension Grille-Source
soit négative (VGS < 0) et la tension Drain-Source soit positive (VDS > 0)
Le J.FET est commandé par la tension VGS (le courant IG étant nul).
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- Equations
Approximation parabolique de ID = f(VGS) à VDS = cte :
𝑉𝐺𝑆
𝐼𝐷 = 𝐼𝐷𝑆𝑆 (1 − 𝑉
𝐺𝑆𝑜𝑓𝑓
G G
S S
Canal N Canal P
• Caractéristiques statiques
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ID
IDSS VGS1
VGS2 < VGS1
Tension de seuil thermique VGS3 < VGS2
N
G P
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• Caractéristique statique :
i
V
G
i K I
if
v v
VRM Im
VDM
Caractéristique idéale
Figure 1-12 :
A IA Zone thyristor
I
IA
Zone transistor
G
K Caractéristique V
Caractéristiques VAK
idéalisée
statiques
Fig. 1.13
• Le GTO est un dispositif bistable quatre couches semi-conductrices proche
du thyristor, dont on peut commander l’amorçage et le blocage par une
électrode de commande (gâchette).
• La possibilité de commander obtenue grâce à une inter digitalisation très
poussée entre grille et cathode.
• L’amorçage s’effectue comme celui d’un thyristor par une impulsion de
gâchette positive de quelques s .
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𝑑𝑥
(𝑡) = 𝐴. 𝑥(𝑡) + 𝐵. 𝑢(𝑡)
𝑑𝑡
EXEMPLES D’APPLICATION
+ E S C Vdc R
𝐿. 𝑑𝑖𝐿
= 𝐸 − 𝑉𝑑𝑐 ( 1 − 𝑢)
𝑑𝑡
𝐶.𝑑𝑉𝑑𝑐 𝑉𝑑𝑐
= 𝑖𝐿 (1 − 𝑢) − (1)
𝑑𝑡 𝑅
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𝐸 𝑥2 (1 − 𝑢)
𝑥̇ 1 = −
𝐿 𝐿
𝑥1 (1−𝑢) 𝑥
𝑥̇ 2 = − 𝑅𝐶2 (2)
𝐶
−(1−𝑢)
0 ⋯ 1
𝑥̇ 1 𝐿 𝑥1
[ ]=[ ⋮ ⋱ ⋮ ].[𝑥 ] + [ 𝐿 ].E (3)
𝑥̇ 2 1−𝑢 −1 2 0
⋯
𝐶 𝑅𝐶
+ E L C Vdc R
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𝐿𝑑𝑖𝐿
= 𝑢𝐸 + 𝑉𝑑𝑐 (1 − 𝑢)
𝑑𝑡
𝐶𝑑𝑉𝑑𝑐 𝑉𝑑𝑐
= −𝑖𝐿 (1 − 𝑢) − (4)
𝑑𝑡 𝑅
L’application de la méthode d’espace d’état des équations (4), (5) et (6) est
représentée dans le système suivant :
(1−𝑢)
0 ⋯ 𝑢
𝑥̇ 1 𝐿 𝑥1
[ ]=[ ⋮ ⋱ ⋮ ].[𝑥 ] + [ 𝐿 ].E
𝑥̇2 1−𝑢 −1 2 0
⋯
𝐶 𝑅𝐶
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Chacune des tensions de sortie est égale tantôt à (+U/2), tantôt à (-U/2). Les
interrupteurs fonctionnent comme en monophasé la seule différence est que le courant
arrivant au point milieu du diviseur est IN telle que IN=IA+IB+IC .
La présence de neutre relié à la source est indispensable si le récepteur est
déséquilibré tout particulièrement s’il comporte des charges monophasées montées
entre phase et neutre.
Si le récepteur triphasé est équilibré (moteur triphasé par exemple), on peut supprimer
la liaison entre le point neutre ’N’de la charge et le point milieu ‘O‘du diviseur
capacitif, en supprimant celle-ci on obtient alors l’onduleur de tension en pont
triphasé proprement dit représenté sur la figure (1.17).
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Les interrupteurs 'K1 etK’1 ,K2 etK’2 ,K3 etK’3 , doivent être complémentaires deux à
deux, quelque soit la loi de commande à adopter, il est possible d’établir des relations
générales que nous utiliserons pour la commande MLI ; quels que soient les courants,
les interrupteur simposent les tensions entre les bornes de sortie A, B, C et le point
milieu (fictif) ‘O’ de la source de tension.
VA – V0 = E/2 K1 fermé, -E/2 K1 ouvert
VB – V0 = E/2 K2 fermé, -E/2 K2 ouvert
Vc – V0 = E/2 K3 fermé, -E/2 K3 ouvert
Les interrupteurs imposent donc les tensions composées à la sortie de l’onduleur ainsi
pour la première de ces tensions.
VA – VB = (VA – V0) – (VB – V0) = E si K1 fermé et K2 ouvert
VA – VB = (VA – V0) – (VB – V0) = 0 si K1 et K2 fermés
VA – VB = (VA – V0) – (VB – V0) = - E si K1ouvert et K2 fermé
VA – VB = (VA – V0) – (VB – V0) = 0 si K1 et K2 ouverts
Son point neutre étant isolé, si le récepteur est équilibré on peut passer des tensions
composées aux tensions simples VA, VB, VC à la sortie de l’onduleur. Pour que, quelle
que soit leurs formes d’ondes, les trois courants IA, IB, IC aient une somme nulle, il
faut que leurs trois fondamentaux aient une somme nulle et qu’il en soit de même
pour les divers harmoniques.
Si le récepteur est équilibré, si trois phases présentent la même impédance pour le
fondamental ainsi que pour les divers harmoniques, les produits impédances ‘Z’-
courants,c’est- dire les tensions ont une somme nulle pour les fondamentaux ainsi que
les systèmes harmoniques successifs, en ajoutant toutes ces sommes on obtient la
somme nulle des trois tensions. A cause de l’équilibre du récepteur: IA+IB+IC=0,
entraîne VA+VB+VC=0.
Donc on peut écrire :
= VA – 1/3(VA + VB + VC) = VA
De meme on a :
On obtient finalement :
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1
𝑉𝐴 = [2. (𝑉𝐴 − 𝑉0 ) − (𝑉𝐵 − 𝑉0 ) − (𝑉𝑐 − 𝑉0 )
3
1
𝑉𝐵 = [−(𝑉𝐴 − 𝑉0 ) + 2. (𝑉𝐵 − 𝑉0 ) − (𝑉𝑐 − 𝑉0 )
3
1
{ 𝑉𝐶 = [−(𝑉𝐴 − 𝑉0 ) − (𝑉𝐵 − 𝑉0 ) + 2. (𝑉𝑐 − 𝑉0
3
Si VAO, VBO et VCO sont les tensions d’entrée de l’onduleur (valeur continues), alors VA,
VB et VC sont les tensions de sorties de cet onduleur (valeurs alternatives), par
conséquent l’onduleur de tension peut être modélisé par une matrice [T] assurant le
passage continu -alternatif (DC-AC).
On aura alors ;
[VAC] = [T].[VDC]
Avec :
[VAC] = [VA VB VC ]T tensions alternatives équilibrées
[VDC] = [VA0 VB0 VC0 ]T tension continue
2 −1 −1
[T] = [−1 2 −1]
−1 −1 2
Ainsi l’onduleur est modélisé par cette matrice de transfert [T].
BIBLIOGRAPHIE
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CHAPITRE 2
MECANISMES DE COMMUTATION
DANS LES CONVERTISSEURS
STATIQUES
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C’est le modèle le plus complet qu’il faut considérer pour la réalisation matérielle du
convertisseur statique.
La configuration minimale figure 2.1 pour un interrupteur est dite ‘caractéristique à deux
segments’. Chaque segment est défini par un ½ axe partant de l’origine. Ces interrupteurs
sont unidirectionnels en tension ET en courant.
Partant de cette définition, nous disposons de quatre fonctions interrupteur à 2 segments,
selon le signe de la tension supportée à l’état OFF et le signe du courant supporté à l’état
ON.
état ON iK iK
VK VK
état OFF
iK iK
VK VK
Fig. 2.1
IK iK iK iK
VK vK vK vK
Diode MOSFET
IGBT
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état ON iK iK
VK VK
état OFF
Fig. 2.2
iK iK
VK VK
iK
iK
vK vK
iK
vK
Interrupteur à 3 segments
Ils peuvent également être synthétisés par la mise en parallèle de deux interrupteurs deux
segments pour former un interrupteur à trois segments bidirectionnel en courant.
iK iK iK iK1
VK1 VK
K1 V K1 iK iK1 iK2
VK K1 K2
IK iK2
K2 VK2 VK2 VK
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IK iK
VK vK
Interrupteur à 4 segments
2-2 Les modes de commutation :
Nous raisonnerons pour cette étude sur des interrupteurs deux segments puisque les
interrupteurs trois et quatre segments en découlent.
vK,iK sont de signes contraires
iK Les changements d’état de la figure 2.4
se font nécessairement en passant par
vK.iK<0 Fig.2.4 l’origine des axes.
Le passage de l’état ON à l’état OFF
vK ne peut se faire qu’à courant nul et de
L’état OFF à l’étal ON uniquement à
vK.iK=0 vK.iK<0 tension nulle. Ce mode définit la
Commutation spontanée.
Les changements d’état se font en longeant les axes donc sans pertes d’énergie qualifiées
de pertes par commutation.
Une commande de l’interrupteur est donc nécessaire pour provoquer les changements
d’état. Deux situations sont envisageables (cas A et B).
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Cas B : la commutation se fait en longeant les axes du plan vK(iK), donc sans pertes
d’énergie. On définit ainsi la commutation douce mais l’environnement de l’interrupteur
devra produire ces évolutions.
Dans un premier temps, la commande de blocage annule le courant iK dans l’interrupteur
(déplacement vertical du point de fonctionnement sur la figure 2.5). Le courant iforcé de
traverser le condensateur C ajouté aux bornes de l’interrupteur K provoque le
rétablissement de la tension vK (déplacement horizontal du point de fonctionnement sur la
figure 2.5) dans un second temps à la vitesse i/C.
Commande de blocage i
iK
R Q
K C vK
- +
Détection de vK=0
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iK
K vK
L
Détection iK=0
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I
iK iK
U vK
0 t
K tr
U vK lK I
vK’ K’ iK’
0 t
iK’ -U vK’
Fig. 2.8
tr tr t
WKON = v K .iK .dt = U .I . dt
0 0 tr
Est égale à :
1 1
WKON = U .I .t r = .l K .I 2
2 2
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- Cas particulier :
-
Dans le cas ou K’ est une diode, il faut tenir compte du recouvrement inverse qui fait
descendre iK de zéro à –IRM lors de l’annulation de iK’. Cela se traduit par une pointe de
courant dans K et une pointe dans la tension aux bornes de K’.
I+IRM
I iK On a alors :
U
l K (1 + I RM )
vK t tr =
U
tr
1
WKON = U .( I . + I RM ) =
2
1
l K ( I + I RM ) 2
2
IK’
t
-IRM
-U vK’
Fig. 2.9
La pointe de courant inverse IRM et celle de la tension inverse dépendant du courant commuté
I ; de sa vitesse de variation di/dt et du type de diode utilisée. Les pointes sont plus fortes pour
les diodes à recouvrement brutal (Snap-off) que pour celles à recouvrement progressif (soft
recovery).
b- A l’ouverture
A l’ouverture, l’interrupteur K peut être modélisé par un interrupteur idéal en
parallèle avec une capacité parasite interne CK qui limite la vitesse de montée de la tension vK
aux bornes de l’interrupteur.
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a- A la fermeture
I
iK iK
U vK
0 t
K tr
U vK CK I
Fig. 2. 10
vK’ K’ iK’
0 t
iK’ -U vK’
tr tr t
WKON = v K .iK .dt = U .I . dt
0 0 tr
1 1
WKON = U .I .t r = .C K .U 2
2 2
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U vK vK vK
I iK I iK Ifail
tr tr tr
tf tf
Fig. 2.11
Il s’agit d’un courant de queue, supposé décroitre linéairement en un temps égal à tf.
L’énergie dissipée dans K à l’ouverture s’écrit :
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BIBLIOGRAPHIE
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CHAPITRE 3
K1
VK1
IK1
E Ich
IK2
K2
VK2
Fig. 3.1 Cellule élémentaire de commutation
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I V
Circuit de
V
Charge
I
V
Circuit
I v De
Charge
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On notera que ces trois types d’interconnexions sont nécessaires pour permettre tous les
échanges et les réglages d’énergie entre la source de tension et la source de courant.
La solution plus simple est un montage en pont à quatre interrupteurs comme le montre la
figure
K1 K4
VK1 vK4
K2 K3
VK2 vK3
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K1 K4
VK1 vK4
K2 K3
VK2 vK3
K2 K5
K1 VK2 vK5
K3 K4
VK3 vK4
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K2 K5
VK2 vK5
K1
K3 K4
VK3 vK4
K1
V I
K2
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Dans une cellule de commutation, la tension aux bornes d’un interrupteur bloqué est égale à
la tension de la source de tension.
Au signe prés, le courant dans un interrupteur qui conduit est égal au courant de la source de
courant.
Par conséquent si la source de tension est bidirectionnelle, l’interrupteur devra supporter une
tension bidirectionnelle. De même si la source de courant est bidirectionnelle, l’interrupteur
devra supporter un courant bidirectionnel.
En guise de conclusion, la réversibilité des interrupteurs est liée à la réversibilité des
sources en tension pour une source de tension et en courant pour une source de courant.
3.4 Fonctions réalisées
3.4.1 Conversion DC-DC : les hacheurs
Les hacheurs sont des convertisseurs directs de type continu-continu. Ils permettent d’obtenir
une tension continue réglable à partir d’une tension continue fixe.
DC
DC
AC
DC
Les onduleurs sont utilisés pour la production d’une tension alternative à ue fréquence fixe ou
variable, l’alimentation de certains équipements indépendants de la présence du réseau.
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AC
AC
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- Cellule de commutation :
Les circuits s’articulent toujours autour d’une structure appelée ‘cellule de commutation’,
représenté par la figure suivante, qui présente par nature deux commutateurs forcément
complémentaires (l’un est ouvert quand l’autre est fermé et vive versa) de manière à respecter
les impératifs des sources amont et aval, qui sont forcément de natures différentes.
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IK1
vK1 K1
V vK2 K2
IK2
- Commutation naturelle :
C’est le type de commutation assurée par une diode. Le passage de la conduction à l’état
bloqué se fait sans action de commande, et suivant la caractéristique bien comme du
composant. La figure 3.10 représente ainsi les courbes iK = f(vK)pouvant correspondre à la
présence d’une diode (en direct ou en inverse), ainsi que le ‘trajet’ emprunté par le point
de fonctionnement (en pointillés). La commutation naturelle correspond, et c’est
important, à un trajet qui ‘suit les axes’ du repère.
Amorçage naturel iK Amorçage commandé
iK A, B
vK 4 1
vK
Fig. 3.10
A, B
3 2
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- Commutation commandé :
C’est le type de commutation assurée par un transistor ou un thyristor (ou tout autre
composant commandé). Le passage de la conduction à l’état bloqué (ou l’inverse) se fait
en réponse à une commande externe, et est matérialisé par une flèche sur la figure 3.10.
Cette flèche est notée volontairement comme traversant le plan car ce type de
commutation fait apparaitre une sorte de ‘croisement’ des grandeurs tension et courant
lors de la commutation, c'est-à-dire une consommation énergétique liée à l’opération de
commutation.
Source Ie is Source de
d’entrée sortie
Convertisseur à
Synthétiser
Ve Vs
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même de ces deux sources est un élément extrêmement important du cahier des charges du
dispositif.
Par ailleurs, les réversibilités associées à ces sources constituent également des
éléments importants.
Dés lors que les sources d’un convertisseur sont identifiées, il est nécessaire de
déterminer à partir de quel nombre de cellules de commutation sa structure va être élaborée.
La règle à ce sujet est simple et apparait dans le tableau suivant :
Triphasée Quelconque 3
Quelconque Triphasée 3
• Eléments d’interposition
Sachant que les convertisseurs statiques sont réalisés à partir de composants agissants
comme des interrupteurs, il est nécessaire de respecter les règles d’interconnexion des sources
évoquées précédemment. Ainsi, si une structure fait apparaitre de part et d’autre d’une cellule
de commutation deux sources de mêmes natures, il se révèle impératif d’introduire un «
élément tampon » permettant l’association. On fera alors toujours apparaitre une inductance
(source de courant) interposée entre deux sources de tension, ou de la même manière, un
condensateur interposé entre deux sources de courant.
• Nature et choix des commutateurs
Lorsqu’on connait la structure d’un convertisseur et également les allures précises des
tensions et courants qui y apparaissent, il est naturel de pouvoir déterminer les
caractéristiques des commutateurs qui le constituent. De façon plus claire, connaitre les
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Cellule de commutation
IK1 VK1 iL
VL
Ve iK2 C Vs
IL(t)
Vs
0 αT T t 0 αT T t
K1 K2 K1 K2 K1 K2 K1 K2
On reconnait dans la structure représentée un montage de type ‘Hacheur BUCK’ celui-ci étant
abaisseur de tension.
L’identification des commutateurs qui conviennent est ainsi : le commutateur K2 sera
matérialisé par une diode et le commutateur K1 par un transistor de puissance. Etant donné
que le montage est destiné à des petites puissances (5V*2A =10W), il semble judicieux de
choisir K1 un transistor de type MOS.
Deux choix possibles sont proposés :
• MOS 2SK4019 : transistor MOSFET de puissance 100V-5A
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• Double MOS intégré FDS3912 : deux transistors MOSFET 100V – 3A. sa capacité et
son aptitude à fonctionner à des fréquences de commutation assez importantes (au
déla de 100 KHz).
Electronique de commande
Source d’entrée Et de régulation Source de sortie
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BIBLIOGRAPHIE
[1] A. Cuniere, G. Feld, M. Lavabre, ‘ Electronique de puissance, de la cellule de
commutation aux applications industrielles. Cours et exercices’ Edition Casteilla, 2012
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CHAPITRE 4
E/2 c1 D1 c2 D2 c3 D3
c4 D4 c5 D5 c6 D6
E/2
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La MLI impose la largeur des impulsions obtenues par hachage de la tension E du bus
continu, source à point milieu O. Les interrupteurs sont notés par C1, C2,…, C6, les diodes
par : D1, …, D6 et les ordres de commande notés Sc1, Sc2, …, Sc6. Avec une logique
positive :
1, Ci = on
Sci = i = 1, 6
0, Ci = off
Quand Sc1 est 1, Sc4 ne peut être 1, mais lorsque Sc1 est 0, nous pouvons imposer Sc4 à 0. De
même pour les paires Sc2/Sc5 et Sc3/Sc6. En effet, nous ne pouvons pas court-circuiter une
branche (Sc1 = Sc4 =1), mais nous pouvons la déconnecter complètement (Sc1 = Sc4 =0).
Dans les premiers travaux de [SCHONUNG], Sc1, Sc2 et Sc3 ont été déterminés par
comparaison d’une porteuse triangulaire et d’une modulante sinusoïdale. L’obtention d’un
signal modulé ayant de bonnes performances, nécessite que la fréquence de la porteuse soit
plus grande que celle de la modulante.
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Vio Porteuse Te
E/2
-E/2
Fig. 4.3 Détails et notations. MLI régulière ou échantillonnée
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Ou ma = (Vmodulante/Vporteuse)
tension ou de courant par alternance est difficile et onéreux car le premier harmonique à
fondamental.
largeurs convenables.
avantages :
- Elle repousse vers les fréquences plus élevées les harmoniques de la tension ou du
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Figure 4.4
fréquence f désirée.
Le début des intervalles à u’ égale à –U/2 ; les intersections de u’w avec M décroissant
référence.
La figure 4.5 montre la détermination des instants de commutation dans le cas ou m égale 7
et r égale 2/3. On déduit de cette détermination les formes d’ondes de la tension de sortie u’
du courant d’entrée i, de la tension vK1 aux bornes de l’interrupteur K1 et du courant iK1.
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Dans cet exemple, la modulation est synchrone car f’/f est un nombre entier.
La MLI ne diminue pas le taux d’harmonique ; mais en augmentant la fréquence des
premiers harmoniques importants, elle facilite le filtrage.
• Onduleur en pont :
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Figure 4.6
On forme l’alternance positive de u’ avec des créneaux d’amplitude +U séparés par des
intervalles à u’ nul, l’alternance négative avec des créneaux de même amplitude mais négatifs
La figure 4.7 montre, pour m =12 et r = 2/3, la détermination des instants de commutation
Figure 4.7
L’onduleur de tension en pont triphasé est formé de trois demi – ponts monophasé.
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Figure 4.8
On utilise une onde de modulation M unique. Ses intersections avec les trois ondes de
référence v’Aw, v’Bw, v’Cw donnent les instants de fermeture et d’ouverture des
interrupteurs complémentaires K1 et K’1, K2 et K’2, K3 et K’3. Pour que les trois tensions
de sortie v’A, v’B, v’C aient des fondamentaux de même amplitude et déphasés de 2π/3
Le tableau suivant donne, pour chaque configuration, les tensions de sortie en fonction
Tableau 4.1
- Référence sinusoidale :
La figure 4.9 donne un exemple simple (m = 6) de formes d’ondes obtenues avec des
références sinusoïdales.
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✓ La détermination, à partir des courants i’A, i’B, i’C de la forme d’onde du courant
d’entrée i.
Figure 4.9
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Electronique de puissance avancée
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Figure 4.10
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Electronique de puissance avancée
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Figure 4.11
cet interrupteur.
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Quand K’2 est fermé, i’A = I, i’B = -I, i’C = 0, u = v’A – v’B.
Quand K’3 est fermé, i’A = I, i’B = 0, i’C = -I, u = v’A – v’C.
commande K’1 par comparaison de –i’Aw avec M2 ; K’2 est fermé quand K’3 et K’1 sont
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Electronique de puissance avancée
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4-2-1 Introduction :
Afin de réduire les harmoniques d’une charge polluante diverses solutions ont déjà été
proposées :
Le prélèvement sinusoïdal est une technique qui permet aux convertisseurs statiques
d'absorber un courant très proche d'une sinusoïde, avec, en plus, un cosinusφ proche
de l'unité, c’est une technique très intéressante qui devrait être de plus en plus utilisée.
On parle alors de convertisseurs « propres ».
4-2-2 Principe
Il consiste à forcer le courant absorbé à être sinusoïdal. Les convertisseurs propres
utilisent de façon générale la technique de commutation dite MLI (Modulation de
Largeur d'Impulsion), souvent nommée PWM (Pulse Width Modulation).
Le redresseur fournit une puissance alternative alors que la charge consomme une
puissance continue.L’inductance et le condensateur stockent l’énergie nécessaire à
cette adéquation et permettent de respecter les règles d'interconnexion des sources. Le
convertisseur se comporte donc vis-à-vis du réseau comme une force contre-
électromotrice, un « générateur de tension sinusoïdale » et le courant sinusoïdal est
obtenu en intercalant une inductance entre le réseau et la source de tension.
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Les faibles courants harmoniques résiduels ont une fréquence qui est celle de la
modulation, et de ses multiples. La fréquence est liée aux possibilités des semi-
conducteurs utilisés En raison de sa simplicité de mise en œuvre, le schéma de la
figure ci-dessous est celui le plus souvent retenu.
4-2-3 Redresseur MLI en absorption sinusoïdale de courant
L’étude d’une structure en pont complet commandée en MLI montre qu’il est
possible de fonctionner dans les quatre quadrants du plan (U, I). Cette structure permet tous
les types de transfert d’énergie possibles.
L’intérêt du découpage est de réduire la taille des éléments de filtrage, nous pouvons corriger
de façon active le facteur de puissance.
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A- FONCTIONNEMENT ET DIMENSIONNEMENT
A-1 L’absorption sinusoïdale de courant
Il est possible par l’utilisation d’une loi de commande appropriée d’obtenir un courant irés ,
prélevé au réseau sinusoïdal. Nous nous placerons dans les hypothèses suivantes :
- La tension de sortie est supposée constante et déjà régulée à V0.
- La période de découpage est très petite devant la période du réseau (Td<<1/f)
Sur une période de découpage, la tension moyenne Vmoy à l’entrée du pont complet, s’écrit :
Vmoy = [2α – 1]. V0 = β.V0
Ou α est le rapport cyclique de hachage des interrupteurs K. Si β n’est pas constant mais varie
lentement par rapport à la période de découpage de telle sorte que :
Β(t) = sin (ωBF.t) avec ωBF << 2.π.fd alors : Vmoy=V0.sin(ωBF.t)
Autrement dit, la tension moyenne reproduit β(t) sous la tension V0. On note :
Ve BF=βt).V0 = [2.α – 1].V0
L’équation en tension de la maille d’entrée, au sens de la BF et pour un courant sinusoïdal
d’entrée d’expression :
ie BF = Iemoy . si (ωBF.t)
die (t )
Vr (t ) = l. + ve (t ) BF
dt BF
Soit :
Vrmoy . sin( BF .t ) = l. BF .I emoy . cos( BF .t ) + [2. (t ) − 1].V0
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Donc, le rapport cyclique α(t) qui permet d’obtenir un courant sinusoïdal, a pour expression :
Il est donc nécessaire d’atténuer l’amplitude de ces courants par l’utilisation d’un
filtre placé au plus prés du convertisseur.
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lr l VeBF
50Hz
Vr0 cf
50 Hz
lr l VeBF ∑VeHF
50Hz 20KHz
Vr0 cf
50 Hz
V0 i
imax = Vcf =
2.l. f d 8.c f . f d
Application numérique :
V0 = 100V Fd = 20KHz
∆imax =0.5A ∆Vmax = 1V
L = 5mH Cr = 3µF
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I0
∑IHF IBF
I0 C0 RL
Application numérique :
Si l’on considere, que les pertes du convertisseur sont négligeables, alors, au point de
fonctionnement nominal, l’égalité entre les puissances coté alternatif et coté continu permet
d’écrire :
(VrM.IeM)/2 = V0. I0
Donc : IeM = 11.1A, Ф = 10.9°, ∆α = 0.458
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B- REGULATIONS
B-1 Modélisation de la boucle de courant et asservissement
Lo modèle utilisé est un modèle aux valeurs moyennes, autrement dit on assimile les
grandeurs variables à leur valeur moyenne.
die (t )
On a : l. = Vr (t ) − Ve (t ) BF
dt BF
Utilisant la transformée de Laplace on aura :
Vr ( p) Ve ( p)
ie ( p) = −
l. p l. p
Pour un convertisseur à découpage, une approximation satisfaisante consiste à le modéliser
par un gain statique pur G0 = 2V0/VcdeMax . Pour une commande 0 – 10V, G0 = 20.
Notons, que le terme G0 est une fonction de V0 qui est une tension onduler à 2ωBF. Nous
pourrions donc ajouter une entrée de perturbation au modèle.
Alors Ve(p) = G0. Vcde(p)
Vr(p)
+
Vcde(p) G0 1/l.p
ie(p)
-
Fig.4.17 Schéma bloc du système en boucle ouverte
Un simple correcteur proportionnel peut etre utilisé car la chaine directe possede déjà une
intégration. Soit (-Kp) le gain du correcteur et Kimes le gain du capteur de courant.
A Vr(p) = 0, la transmittance en boucle fermée s’exprime :
1 1
H i ( p) = .
K imes lf
1+ .p
G0 .K imes .K p
Si on limite la bande passante, ωc à 95000rd/s (fc = 15 KHz < fd), alors : Kp = 25
1
Avec Kimes = 1 et si c =
G0 .K imes .K p alors l’expression du courant ie avec la prise de Vr
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Avec une telle correction, on remarque que la tension Vr se comporte comme une
Schéma de régulation :
Vcomp(p)
Sinωt + + ie(p)
*+ -Kp G0 1/l.p
ie
I*eM - + -
Kimes
La consigne I*e est construite via un multiplieur, à partir de l’image de la tension réseau.
Généralement il nécessaire d’asservir la tension du bus continu c’est ce que va permettre une
seconde boucle de régulation externe à la boucle de courant.
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__
v0 (t ) = V0 + v0
__
i0 (t ) = I 0 + i0
L’équation s’écrit :
__
__ V v0 d v0
i0 (t ) = I 0 + i0 = 0 + + C.
RL RL dt
__ __
(V ) 2 __ v 0 __ d v0 V 0
v0 (t ).i0 (t ) = 0 + V 0 . + V 0 .C. + . v0
RL RL dt RL
__
TLv0 (t ).i0 (t ) =
2
.V 0 .V0 ( p)
RL + C. p
Et enfin la fonction de transfert :
V0 ( p ) V RL
*
= rM
__
.
I rM ( p ) 4.V RL .C0
0 1+ .p
2
Kvmes
1 + i p
Cv ( p) = K pv .
i p
On calcule les éléments du correcteur pour le cas le plus défavorable, c'est-à-dire au point de
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RL .VRM
Avec G = __
4.V0
obtient :
2 z n . − 1 2 z n . − 1
K pv = et i =
G.K vmes . n2
Pour Kpv = 9 et Kvmes =1/200 τi=11ms
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i1 AC i2
V1
AC
α
Fig. 4.20 schéma du gradateur MLI
Les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie sont valables pour les valeurs
efficaces du fondamental en considérant que la fréquence de commutation fdec est élevée par
rapport à la fréquence réseau fnet. Ainsi la valeur efficace du fondamental de la tension de
sortie V2 dépend de la valeur efficace du fondamental de la tension d'entrée V1 et peut être
ajustée en agissant sur le rapport cyclique a.
La topologie considérée est basée sur une association différentielle des cellules de
commutation conformément à la figure 4.21.
Figure 4.21
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Les formes d'ondes idéales sont présentées à la figure 4.21 avec le courant sortie en avance
de p / 2 par rapport à la tension. Le fonctionnement du gradateur MLI est décrit de la façon
suivante :
· quand la tension d'entrée v1(t) est positive, la cellule de commutation 1
(Com_cell_1) commute alors que T2 et T2C sont fermés simultanément,
· quand la tension d'entrée v1(t) est négative, la cellule de commutation 2
(Com_cell_2) commute alors que T1 et T1C sont fermés simultanément.
Les séquences de conduction de chaque semi-conducteur sont détaillées à la figure 4.21.
Nous constatons que chaque transistor et chaque diode conduisent pendant une demi période
réseau.
D‘après les formes d’ondes de la figure 4.21, la valeur efficace du fondamental de la tension
V2 s’exprime par la relation :
V2 =α .V1
De même la valeur efficace du fondamental du courant i1 s’exprime par la relation :
I1 =α .I2
En considérant que v1 est la tension imposée à l’entrée du dispositif, le montage est dit
"abaisseur de tension" vis-à-vis de la sortie.
La structure peut être représentée en positionnant la source de courant en entrée et la
source de tension en sortie conformément à la figure 4.22.
V1
i1
Com_cell_1 Com_cell_2
T1 D1 T2 D2
i2
T1c D1c T2c D2c
V2
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V1n
i1n
Com_cell_1 Com_cell_2
T1 D1 T2 D2
Iout Vout
Zout
Si Zout est une impédance capacitive à la fréquence réseau, le gradateur MLI se comporte
comme un condensateur variable contrôlé grâce au rapport cyclique a. Alors, la puissance
réactive fournie au réseau est exprimée par :
Qin = Vin.Iin = V2in.α2/Zout
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iin iout
α.iout
α
Figure 4.24 Modèle moyen du gradateur abaisseur à la fréquence fondamentale
Vout
Iout
Com_cell_1 Zout Com_cell_2
T1 D1 T2 D2
Iout
iin
Vin
73
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En négligeant les pertes, la relation entre les valeurs efficaces de courant est donnée par :
Iin = Iout/α
iin iout
α. Iin
α.Vout
α
Figure 4.26 Modèle moyen du gradateur élévateur à la fréquence fondamentale
74
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0 2π ωt
iC
0
Figure 4.27
- Si ω est la pulsation correspondant à la fréquence de hachage et α le taux de hachage,
en conduction continue :
• Pour 0 < ωt < 2πα, T conduit :
i = i’, u’ = U, uc = U – L.(di’/dt)
• Pour 2πα < ωt < 2π, D conduit:
I =0, u’ = 0, uc = -L(di’/dt)
Puisque la tensuion aux bornes de l’inductance est nulle, la tension de sortie uc a la
meme valeur moyenne que u’ Ucmoy = U’moy = αU
Cette alimentation (boost converter) utilise un hacheur parallèle qui doit être alimenté
par une source de courant et débiter sur un récepteur de tension.
Entre l’entrée du hacheur et la source de tension US il faut ajouter une inductance L.
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u’
U
i L i’ iR
ic 0 2πα 2π ωt
US u u’ C uc R i
0 2π ωt
i’
0
0 2πα 2π ωt
Figure 4.28
i D i’ iR
T
C R
U L u’ uC
IL iC
Figure 4.29
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L1 i uc I’ L2 iR
u’ C uc R
Us u
Fig. 4.30
On a: Ucmoy/Usmoy = α/ 1- α
i D i’
vT T vD
C R
U L u’ uC
n1 n2 iC
Figure 4.31
77
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Electronique de puissance avancée
__________________________________________________________________________
BIBLIOGRAPHIE
[1] G. Séguier, Electronique de puissance, les fonctions de base et leurs principales
applications’, 7eme édition DUNOD1999.
[2] Nicolas BERNARD, Bernard MULTON, Hamid BEN AHMED, ‘Le redresser MLI en
absorption sinusoïdale de courant’ manuscrit oublié dans la revue 3EI 2003.
[3] Daniel DEPERNET, ‘Optimisation de la commande d’un onduleur MLI à trois niveaux de
tesnion pour machine asynchrone’, Thèse de Doctorat en génie informatique soutenue le
18/12/1995 à l’université de Reims champagne Ardennes.
78
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CHAPITRE 5
ONDULEURS MULTI-NIVEAUX
5-1 Introduction
Un convertisseur statique est dit ‘multi-niveaux’ lorsqu’il génère une tension
découpée de sortie composée d’au moins trois niveaux. Ce type de convertisseur présente
essentiellement deux avantages. D’une part les structures multi-niveaux permettent de limiter
les contraintes en tension subies par les interrupteurs de puissance : chaque composant,
lorsqu’il est à l’état bloqué, supporte une fraction d’autant plus faible de la pleine tension
continu que le nombre de niveaux est élevé. D’autre part, la tension de sortie délivrée par les
convertisseurs multi-niveaux présente d’importantes qualités spectrales. Le fait de multiplier
le nombre de niveaux intermédiaires permet de réduire l’amplitude de chaque front montant
ou descendant de la tension de sortie. L’amplitude des raies harmoniques est, par conséquent,
d’autant moins élevée.
5-2 Différentes topologies des onduleurs multi-niveaux
ONDULEURS MULTI-NIVEAUX
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Pour un onduleur NPC à K niveaux, les nombres d’éléments constituant les topologies NPC :
s :pour la source DC, bc : pour les bancs de condensateurs, n : pour les transistors de
puissance et d : pour les diodes de bouclage, sont donnés, pour chaque phase par les relation
suivantes :
NPC
s 1
bc K–1
n 2*(K – 1)
d 2*(K – 2)
81
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- Les tensions sur les condensateurs sont automatiquement équilibrées. Les tensions de
condensateur peuvent être activement contrôlées par une modification appropriée des
signaux de commande.
- La charge est par défaut partagé équitablement entre les commutateurs.
- La tension de blocage des interrupteurs partout la même.
82
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a- Monophasé b- triphasé
Fig. 5.3 Onduleur H-bridge à 5 niveaux,
83
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- Il faut déterminer les valeurs que peut prendre la tension simple Va0 entre la borne (a)
de la charge et le point neutre 0. Cette tension est entierement définie par l’état ( 0 ou
1) des quatre interrupteurs Ka1, Ka2, Ka3 et Ka4 du bras.
- Sur les 24 = 16 configurations possibles, seules trois configurations sont mises en
œuvre. Toutes les autres séquences ne sont pas fonctionnelles et sont donc à éviter.
En effet, elles provoquent soient des courts-circuits des sources de tension continue,
soient elles provoquent la déconnexion de la charge.
- A la différence de l’onduleur à deux niveaux, chaque demi-bras de l’onduleur à trois
niveaux utilise non pas un interrupteur bidirectionnel mais deux, ce qui permet
d’effectuer une commande décalée.
L’onduleur à trois niveaux étant symétrique, l’étude peut se limiter au fonctionnement
d’un seul bras. On distingue trois configurations possibles.
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La figure 5.8 représente les signaux de commande de chaque interrupteur, ainsi que la forme
d’onde de la tension de sortie
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Va0
E/2
0
-E/2
Ka1
Ka2
Ka3
Ka4
Les états possibles d’un seul bras d’interrupteurs est 25 = 32 états que l’on peut représenter
par un quadruplet de 0 et 1. Seuls les cinq états suivants sont possibles
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Va0
E/2
0
-E/2
Ka1
Ka2
Ka3
Ka4
Ka5
Ka6
Ka7
Ka8
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La figure 5.24 montre les formes des tensions simples Va0, Vb0 et Vc0 à la sortie de l’onduleur.
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+E
T/2 T t
-E
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L
Udc C
AC
Motor
Comme indiqué dans le tableau III, il existe huit combinaisons possibles de modèles
d'activation et de désactivation pour les trois interrupteurs électroniques supérieurs alimentant
l'onduleur triphasé (figure 5.30). Notez que les états de marche et d'arrêt des interrupteurs de
puissance inférieurs sont opposés aux états supérieurs et donc complètement déterminés une
99
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fois que les états des interrupteurs électroniques de puissance supérieure sont connus. Les
tensions de phase correspondant aux huit combinaisons de motifs de commutation peuvent
être mappées dans la trame α / β par des transformations α / β. Cette transformation donne six
vecteurs de tension non nuls et deux vecteurs nuls. Les vecteurs non nuls forment les axes
d'une hexagonale contenant six secteurs (S1 - S6) comme le montre la figure 5.31. L'angle
entre deux vecteurs non nuls adjacents est de 60 degrés électriques. Les vecteurs zéro sont à
l'origine et appliquent un vecteur tension nulle au moteur. Les tensions α / β dérivées en
termes de tension de bus cc Udc sont résumées dans le tableau III.
111 ON ON ON 0 0 0
Uβ
010 110
S3 S2 S1
011 000 000 111100 Uβ
SSSSSS
001 101
SSSSSSS1
11
Fig. 5.31 hexagone, formé par les vecteurs spatiaux de base
100
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Bien sûr, le secteur affilié doit être connu en premier. L'identification du secteur et le calcul
de t1 et t2 sont présentés dans la sous-section suivante. Étant donné que la somme de t1 et t2
doit être inférieure ou égale à TPWM, l'onduleur doit rester à l'état zéro pour le reste de la
période. Le temps restant t0 est affecté à un ou aux deux phaseurs à tension nulle.
𝑡0 = 𝑇𝑃𝑊𝑀 − 𝑡1 − 𝑡2
L'application d'un seul des deux états de tension nulle pendant une période PWM donne un
signal PWM asymétrique aligné sur les bords. Ceci est souvent indésirable (harmoniques plus
élevées) mais réduit le nombre de commutations requis de 33% car une branche de l'onduleur
ne commute pas pendant cette période PWM particulière. Ici, le temps restant t0 est également
attribué aux deux états. Comme illustré dans la figure 5.32, tous les changements d'état sont
obtenus dans chaque cas en commutant une seule branche de l'onduleur.
uc0
TPWM
Figure 5.32: Exemple de génération de cycle de service.
101
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Comme mentionné ci-dessus, la tension de référence est en fait égale aux tensions de sortie
triphasées souhaitées mappées sur la trame α / β. L'enveloppe hexagonale formée par les
vecteurs spatiaux de base, comme le montre la figure 5.31, est le lieu de la tension de sortie
maximale. Afin d'éviter une surmodulation, l'amplitude de Uréf doit être limitée au rayon le
plus court de cette enveloppe.
𝑎∗ + 1 𝑏 ∗ + 1 𝑐 ∗ + 1
𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑎,𝑏,𝑐 = [ ; ; ] 100/°
2 2 2
102
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Tension de référence
Uα*, Uβ*
3 1 normalisation
√ .
2 𝑈𝑑𝑐
Uβ>0
No
yes
1 No No 1
𝑈∝∗ ≥ 𝑈𝛽∗ 𝑈∝∗ ≥ − 𝑈𝛽∗
√3 √3
1 1
𝑈∝∗ ≥ − 𝑈𝛽∗ No No 𝑈∝∗ ≥ 𝑈𝛽∗
√3 √3
PWM 1 - 6
P14
215-1
DSP
U<1
Protection contre 16 bits
Le débordement comparer registre
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• Onduleur triphasé
La figure 5.37 représente la génération du signal PWM pour un onduleur triphasé à trois
niveaux.
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• Onduleur triphasé
Fig. 5.42
108
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Fig. 5.43
109
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BIBLIOGRAPHIE
[1] Léa RIACHY, ‘Contribution à la commande d’un onduleur multi niveaux, destinée aux
Énergies renouvelables, en vue de réduire le déséquilibre dans les réseaux électriques’ thèse
de Doctorat préparée au sein ESIGELEC/ IRSEEM.
[2] Voltage-Source PWM Inverter, chapter 1.
[3] Zergoune Mohamed Abdelaziz , Hideb Abdelrahmane, ‘ Commande d’onduleur multi
niveaux à structure en cascade par stratégie d’élimination d’harmonique sélective’ mémoire
de Master , université de Ouargla.
110
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CHAPITRE 6
111
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Tout phénomène physique affectant une ou plusieurs de ces caractéristiques peut être
considéré comme perturbation. En pratique, ces perturbations sont classées selon la durée du
phénomène. Ainsi, il est possible de distinguer :
- les altérations de l’onde de tension (harmoniques, déséquilibre, flicker). Ces phénomènes
sont permanents ou durent au minimum plusieurs minutes,
- les creux de tension et coupures brèves d’une durée de l’ordre d’une à quelques secondes,
- les surtensions transitoires, de durée inférieure à une période.
112
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Electronique de puissance avancée
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Un récepteur d’énergie est considéré par le réseau électrique comme une charge perturbatrice
s’il absorbe des courants non sinusoïdaux ou des courants déséquilibrés ou s’il consomme de
la puissance réactive. Les deux premiers types de perturbations peuvent déformer ou
déséquilibrer les tensions du réseau lorsque l’impédance de celui-ci n’est pas négligeable. Le
troisième réduit la capacité de production ou de transmission de la puissance active des
générateurs, des transformateurs et des lignes électriques.
Les harmoniques de courant, une fois injectés par des charges non linéaires, se propagent à
travers le réseau électrique en affectant la forme d’onde des tensions aux différents points du
réseau. Cette propagation n’est limitée que par les bifurcations (points de division des
courants) et les impédances du réseau qui dépendent généralement de la fréquence des
courants harmoniques. La présence des harmoniques de courant se révèle essentiellement à
travers leurs effets sur la tension du réseau.
La cause principale de l’existence des harmoniques de tension est l’injection dans le réseau
des courants non sinusoïdaux par des charges non linéaires. Il s’agit de sources génératrices
de courants harmoniques qui peuvent être classées en deux types :
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∞
𝐼ℎ2
𝑇𝐻𝐷 = √∑ 2
𝐼1
ℎ=2
• Facteur de puissance
Normalement, pour un signal sinusoïdal le facteur de puissance est donné par le
rapport entre la puissance active P et la puissance apparente S, FP2=P2/(P2+Q2). Les
générateurs, les transformateurs, les lignes de transport et les appareils de contrôle et
de mesure sont dimensionnés pour la tension et le courant nominaux. Une faible
valeur du facteur de puissance se traduit par une mauvaise utilisation de ces
équipements.
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Electronique de puissance avancée
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Il est donc possible de caractériser les harmoniques par leur participation dans la
puissance apparente. Nous utilisons alors la notion de puissance déformante D, d’où
la puissance apparente dans le cas d’un réseau triphasé équilibré sera exprimée sous la
formule suivante :
∞ ∞
𝑆= 3. √∑ 𝑉𝑛2 . √∑ 𝐼𝑛2 = 3. 𝑉. 𝐼
𝑛=1 𝑛=1
-les effets quasi-instantanés : concernent certains types d’appareillage, tels que l’électronique
depuissance, calculateurs, relais, systèmes de contrôle et régulation,…etc. La présence des
harmoniques sur le réseau provoque le déplacement du passage par zéro et des modifications
dela valeur crête de l’onde ;
-les effets à terme : se rapportent essentiellement aux machines tournantes, aux
transformateurs et aux condensateurs, ce qui se manifeste par des échauffements
supplémentaires et l’augmentation du niveau sonore. Il en découle la destruction de matériel
ou plus fréquemment une diminution de leur durée de vie par surcharge thermique.
La liste suivante donne une idée de l’impact des harmoniques
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Electronique de puissance avancée
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Electronique de puissance avancée
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La figure 6.3.a illustre les formes d’ondes des courants non sinusoïdaux absorbés par le pont
redresseur triphasé à diodes, obtenues par simulation, avec insertion d’une inductance de
couplage (L=19.5 mH). La figure 6.3.b représente le spectre associé où apparait la
prédominance des harmoniques de rang 5, 7, 11 et 13 et l’importance de la distorsion
harmonique en courant (THDi= 20.26%).
Fig. 6.3 courants absorbés par le pont redresseur à diodes et spectre associé
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La tension délivrée par un onduleur est découpée par principe, elle possède donc
un contenu harmonique qu’il convient de bien connaître en fonction des contraintes de
qualité de l’onde imposées à la charge. En effet, selon les applications, le taux de
distorsion de l’onde de tension de sortie doit être compatible avec des normes plus ou
moins sévères. Ceci justifie fréquemment l’usage de filtres et le choix de stratégies de
commandes de l’onduleur qui permettent de minimiser le contenu harmonique.
6.3.1 Commande par signaux carrés
Commande adjacente :
La commande la plus simple pour obtenir une tension alternative, consiste à générer deux
signaux carrés complémentaires et de rapport cyclique égale à un demi pour commander
d’une les deux paires d’interrupteurs ( I1 I3) et (I2 I4) montés en pont.
I1 I4
U R, L
I2 I3
Pour une charge résistive la tension de sortie est périodique et défine par :
+𝑈 𝑠𝑖 0 ≤ 𝜔𝑡 ≤ 𝜋
𝑉(𝑡) = {
−𝑈 𝑠𝑖 𝜋 ≤ 𝜔𝑡 ≤ 2𝜋
Ainsi la forme de l’onde (tension de sortie) est antisymétrique d’où la décomposition
en série de Fourrier est uniquement en terme de sin ωt.
∞
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Ona :
+1 𝑠𝑖 𝑛: 𝑝𝑎𝑖𝑟
cos (𝑛𝜋) = {
−𝑈 𝑠𝑖 𝑛: 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
n : impair bn=4.U/(nπ)
4𝑈
𝑉(𝑡) = ∑∞ ∞
𝑛=0 𝑛𝜋 . sin(𝑛𝜔𝑡) = ∑𝑛=0 𝑉𝑛 . √2. sin (𝑛𝜔𝑡)
2.√2.𝑈
Avec 𝑉𝑛 = 𝑛𝜋
2. √2. 𝑈
𝑉𝑛
= 𝑛𝜋
𝑉1 2. √2. 𝑈
𝜋
Vn= L’amplitude de l’harmonique d’ordre n
V1= L’amplitude de l’harmonique fondamental
Cette expression nous montre que le spectre de fréquence de la tension de
sortie contient tous les harmoniques d’ordre impair, l’amplitude de ces derniers varie
suivant l’ordre de l’harmonique considéré.
Taux d’harmonique :
Il est défini comme étant le rapport de la valeur du terme d’ordre (h) à celle du signal
𝑉𝑒𝑓𝑓ℎ
𝑇𝐻𝐷 = Veffh : la valeur efficace du terme d’ordre h.
𝑉𝑒𝑓𝑓
2 2 2
𝑉𝑒𝑓𝑓ℎ = 𝑉𝑒𝑓𝑓 − 𝑉𝑒𝑓𝑓1
2
4. 𝑈/√2
𝑉𝑒𝑓𝑓 = 𝑈2, 𝑉𝑒𝑓𝑓1 =
2𝜋
16.𝑈 2 8
𝑉𝑒𝑓𝑓ℎ = 𝑈 2 − = 𝑈 2 − (1 − 𝜋2)
2.𝜋2
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Il s'agit du cas d'une onde unipolaire délivrée par un pont monophasé qui
serait obtenue pas la comparaison d'une dent de scie et d'une modulante v mod
sinsusoïdale échantillonnée synchrone figure 3-3). On suppose que la fonction
fm(t) obtenue est une fonction impaire et la représentation de la demi-période
Ts/2 nous suffit donc.
On pose Td/Ts = n
Les coefficients Bh s’expriment par :
𝑛
4 𝑇 /2 4 −1 𝑡2𝑘
𝐵ℎ = 𝑇 ∫0 𝑠 𝑓𝑚 (𝑡). sin(ℎ𝜔𝑠 𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑇 ∑𝑘=0
2
∫𝑡1𝑘 sin(ℎ𝜔𝑠 𝑡) 𝑑𝑡
𝑠 𝑠
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𝑉𝑚𝑜𝑑 (𝐾. 𝑇𝑑 ) 𝑀 𝜋 𝜋
𝑡𝑜𝑘 = 𝑇𝑑 = 𝑇𝑑 𝑠𝑖𝑛 [(2𝐾 + 1) . 𝑇𝑑 ] = 𝑅. 𝑇𝑑 . 𝑠𝑖𝑛 [(2𝐾 + 1) ]
𝐴 𝐴 𝑇𝑠 𝑛
Cette forme n’est guere explicite mais a le mérite de donner précisément les
composantes harmoniques du signal.
b- Onde bipolaire
La figure 6.6 indique la configuration choisie. Le calcul est plus rapide avec une
fonction de modulation évoluant entre 0 et 2, mais équivautr à celui une onde
bipolaire +1/-1.
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4 𝑡2𝑘 4 𝑡2𝑘
𝐵ℎ = 𝑇 ∑𝑛−1
𝑘=0 ∫𝑡1𝑘 𝑠𝑖𝑛ℎ𝜔𝑠 𝑡𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐴ℎ = 𝑇 ∑𝑛−1
𝑘=0 ∫𝑡1𝑘 𝑐𝑜𝑠ℎ𝜔𝑠 𝑡𝑑𝑡
𝑠 𝑠
Ce qui conduit :
𝑇𝑑 1 𝑅 𝜋
𝑡1𝑘 .= [(2𝑘 + 1) − 2 − 2 sin [(2𝑘 + 1) 𝑛]
2
𝑇𝑑 1 𝑅 𝜋
Et 𝑡2𝑘 .= [(2𝑘 + 1) + 2 + 2 sin [(2𝑘 + 1) 𝑛]
2
𝑛−1
4 𝜋ℎ 𝜋ℎ 𝜋
𝐴ℎ = ∑ cos [(2𝑘 + 1) ] sin [ [1 + 𝑅𝑠𝑖𝑛 [(2𝑘 + 1) ]]]
ℎ𝜋 𝑛 2𝑛 𝑛
𝑘=0
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Il s’agit ici d’une forme à trois niveaux et 6 impulsions par période, mais le principe
peut être généralisé à un nombre quelconque d’impulsions, sachant que celui-ci sera
défini par le rapport entre la fréquence de commutation permise par la technologie des
interrupteurs et la fréquence fondamentale.
La décomposition de la fonction de modulation de base est :
∞
4 1
𝑓𝑚 (𝜃) = ∑ cos (ℎ 𝛹)sin (ℎ𝜃)
𝜋 ℎ
ℎ=1
Avec h : impair,
La décomposition du motif complet est alors :
∞
4 1
𝑓𝑚2 (𝜃) = ∑ [cos (ℎ 𝛹1) + 2 cos(ℎ𝛹2) cos (ℎФ)]sin (ℎ𝜃)
𝜋 ℎ
ℎ=1
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1 1 2𝜋
𝑓𝑚1 (𝑡) = (1 + 𝑅𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑠 𝑡)), 𝑓𝑚2 = (1 + 𝑅𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑠 𝑡 − ))
2 2 3
1 4𝜋
𝑓𝑚3 = (1 + 𝑅𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑠 𝑡 − ))
2 3
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Plusieurs solutions ont été envisagées pour limiter la propagation des harmoniques et
améliorer la qualité et la gestion de l’énergie électrique. Elles peuvent être classées en deux
catégories, traditionnelles et modernes (à base de l’électronique de puissance).
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charge polluante permet d’obtenir une résonance série accordée sur les rangs harmoniques
à éliminer. Différents types possibles de filtres passifs destinés à compenser les courants
harmoniques sont représentés sur la figure
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➢ Filtre dédié
C’est le cas où les harmoniques à filtrer sont déjà connus, comme l’exemple de la
suppression des premiers harmoniques du courant absorbé par un redresseur
alimentant une charge fortement inductive. Dans ce cas, les harmoniques peuvent être
approximativement estimés à partir de l’amplitude et de la phase du courant
fondamental.
➢ Filtre adaptatif
Ce filtre permet d’identifier lui même les harmoniques et il s’adapte automatiquement
à leur éventuelle évolution, sa commande lui permet de générer en temps réel des
courants harmoniques en opposition de phase.
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Les alimentations sans interruption ont été développées au début des années 60 pour protéger
les grands centres informatiques. Depuis, elles se sont généralisées et sont devenues des
dispositifs à usage quasi systématiques. Une alimentation sans interruption ou de secours est
destinée à faire face aux perturbations affectant la tension du réseau (creux, variations de
fréquence, coupures). Son principe est de produire un système de tensions alternatives
purement sinusoïdales assurant la continuité de l’alimentation des charges critiques, dont la
performance est en outre garantie par une batterie intégrée
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Fig. 6.9 Topologie d’une alimentation sans interruption avec ses trois modes d’opération
Une alimentation sans interruption est constituée principalement par deux convertisseurs :
1. un onduleur de tension destiné à produire un système de tensions alternatives de forme
sinusoïdale pour suppléer le réseau si nécessaire.
2. un redresseur à diodes connecté au réseau alternatif pour alimenter le bus continu de
l’onduleur et pour charger une batterie d’accumulateurs.
De nombreuses topologies et stratégies de commande ont été proposées dans la littérature
concernant les alimentations sans interruption .
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principe de ces structures. Chacune d’elle possède ses propres caractéristiques et peut être
utilisée pour répondre à des besoins bien précis.
Dans un réseau électrique, les FACTS permettent de remplir des fonctions tant en régimes
stationnaires qu’en régimes transitoires. Ils agissent généralement en absorbant ou en
fournissant de la puissance réactive, en contrôlant l’impédance des lignes ou en modifiant les
angles des tensions . Les dispositifs FACTS sont utilisés principalement dans les contextes
suivants:
• limitation des variations de la tension à une valeur assignée en un point du réseau et ce
quelles que soient les variations de la charge ;
• augmentation de la réserve de stabilité transitoire ;
• atténuation des oscillations de puissance ;
• contrôle des transits de puissance sur les lignes et liaisons afin de réduire les surcharges.
Le mode de connexion au réseau est une caractéristique essentielle qui détermine en grande
partie le mode d’action d’un dispositif FACTS. On distingue ainsi les classes suivantes :
1. les dispositifs FACTS shunt (parallèle) ;
2. les dispositifs FACTS série ;
3. les dispositifs FACTS combinés série-parallèle
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BIBLIOGRAPHIE
[1] COSTA Francois, ‘Module MR2 : Electronique de puissance avancée, chapitre 3 :
harmoniques dans les onduleurs de tension à MLI
[2] BELHAOUCHET Nouri, ‘Fonctionnement à Fréquence de Commutation Constante des
Convertisseurs de Puissance en Utilisant des Techniques de Commande Avancées.
Application : Amélioration de la Qualité de l’Energie’, thèse de Doctorat en sciences 2011.
[3] KESSAL Abdelhalim, ‘Correction du Facteur de puissance a l’entrée d’un convertisseur
AC/DC’, these de doctorat en sciences 2012.
[4] BOUAFIA Abdelouahab, ‘Techniques de commande prédictive et floue pour les systèmes
d’électronique de puissance: Application aux redresseurs MLI’, thèse de doctorat en
sciences 2010.
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ANNEXE
Les pertes associées aux commutateurs (diodes, transistors, …) sont souvent non
termes, ces composants sont le siège de pertes qui nécessitent la présence de dispositifs
global.
nombre très réduit de configurations différentes. Soit ils sont bloqués, et ne conduisent
aucun courant, soit ils sont passants et véhiculent du courant, tout en présentant une faible
mais non négligeable tension. Lors des commutations ils sont également amenés à passer
d’un de ces états à l’autre (de l’état bloqué à l’état passant et vice versa).
Dés lors que le courant est non nul, le composant est le siège d’une dissipation de puissance
• Pertes par conduction, dues au fait que le passage du courant est accompagné d’une
• Les pertes par commutation, dues au fait que chaque blocage ou chaque amorçage
Dans tous les cas, le terme de ‘pertes’ désigne la puissance moyenne consommée par le
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-vrm
2
I
W = E ' rm (t rr − tirm ) + E ' I rm
L.
2 2
A B Vce
D
E
Log Vce
140
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Ib
- Etablissement du courant dans le transistor
Ton est la somme
-d’un temps de retard td mis par I pour passer 0.9I IRM
de 0 à I/10
-d’un temps de montée tr mis par I pour passer 0.1I
de 0.1I à 0.9I. t d tr
- ton =td +tr ton
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Electronique de puissance avancée
__________________________________________________________________________
- Commutation à l’ouverture Ic
- Pertes de commutation
1
W VCE .I .t f
2
Vce
Pour prendre en compte les phénomènes annexes
Tf t
W VCE .I .t f
- Pertes dans un thyristor
Le thyristor est assimilé une diode
T
1
T 0
P= p.dt p = E 0 .i + r.i 2
T T
E r
P = 0 i.dt + i 2 .dt = E0 i + r. I eff
2
T 0 T0
142
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Electronique de puissance avancée
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A
D IDS D
G
VDS
S E
En première approximation
P= rdsOn.Ids2
MOSFET Bipolaire
Pas d’emballement thermique : Emaballement thermique
θ RDS θ Vcesat
143
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