Université Amar thlidji de Laghouat

Faculté de science et technologie

Département génie mécanique

TP  : Différentes expression de la vitesse de

corrosion

:  Préparer par
LARBI MAHFOUD *
*MAAMIR SMAHI

:  Responsable
Mr.  NOREDDINE «
 2019/2020
:Introduction

comme tous les matériaux de construction l'acier lent à se dégrades

superficiellement lorsqu il est soumis à des milieux corrosif comme le sol, l'air et le
milieu marin la corrosion et la déterioration des matériaux par interction
physicochimiaue avec leur environnement entraînant des modification de propriétés
du métal souvent accompagnées d'une dégradation fonctionnelle de ce dernier
(altération de ses propriétés mécanique , électriques ,..etc) les mécanisme mis en
jeu sont divers et conduisentà des form differentesnde corrosio

La mesure et le suivi de la vitesse de corrosion sont une pratique courante dans tous
les cas où un système d’inhibition est appliqué. Les vitesses de corrosion obtenues
peuvent être utilisées soit pour faire des diagnostics soit pour définir une stratégie

:Moephologie de la corrosion
En tenant compte de la forme et des sites de l'attaque, les principaux types de
corrosion sont regroupés en deux grandes familles: la corrosion généralisée et la
.corrosion localisée

:méthode et procédure expérimentale

lorsque les phénoménes de corrosion sont plus complexes ou nécessites l'utilisation

d'un trés grand nomber de méthode exprimentales pour estimer le touse de
.corrosion et estimer l'action de l'inhibiteur utilisé

Dans ce chapitre apour bien de presenter les méthodes et les techniques

expérimental à utiliser dans le card de cette etude

:technique d'esais électrochimiques

les méthodes d'etude des inhibiteurs de corrosionsont celles de la corrosion d'une
maniére générale , ces methodes peuvent être électrochimiques parmi ces méthodes
on peut citer

méthode gravimtrique

cette méthode relativement simple ne nécessite par un appariellage important ,

mais en jeu lors de la corrosion

Elle consiste à exposer des échantillons de surface (S) dans un milieu corrosif
maintenus à temperateur constante pendant un temps(t), et à mésurer la différence
de masse (△m) des échantillons avant (mi) et apres (mf) chaque essai

La vitesse de corrosion est donnée par la relation suivante V(corr)

△m
Vrroc
( =
)
t .s

V(corr) : peut être exprime en mg/cm².min

(△)Perte de masse exprime en mg mi - mf= m

S : surface de l'echantillon expose en (cm²)

t : temps d'immersion en (min)

l'efficacité inhibitrice est mesurée par la relation

: suivant
Vrroc
( −) Vhni
( rroc
, )
lE %= 0∗01
Vrroc
( )

avec V(corr) et V(inh,corr) sont les vitesses de corrosion de l'echantillon aprés

immersion dans la solution respectivement sans et avec inhibiteur

coupons :
Méthode la plus utilisée, les coupons sont des éprouvettes découpées dans le métal
à tester, d’une surface et d’un poids (après nettoyage) connus. Les paramètres
d’expositions les plus significatifs sont :

 la composition de l’eau ;
  la température ;
 la vitesse du fluide le long de l’éprouvette ;
 les conditions de surface du métal (rugosité-passivation…) ;
 le temps d’exposition.

Le temps d’exposition est toujours un compromis entre le faible temps disponible et

la validité du résultat. La vitesse de corrosion est souvent rapide au début (métal nu)
puis décline et atteint une vitesse constante quand les différents films se sont mis en
place. Un temps trop court fournira donc des vitesses excessives, ainsi typiquement
les coupons sont installés pour des périodes de 1 à 3 mois. Ils peuvent être immergés
dans le circuit ou sur une boucle dérivée et sont montés sur un support non
conducteur.

Après exposition les éprouvettes sont nettoyées et pesées et le poids perdu (ΔP)
exprimé en épaisseurs perdues (mm · an–1) selon la relation.

où :

ΔP : perte de masse (mg),

S : surface exposée (cm2),

ρ : densité du métal (g · cm–3),

Δt : durée d’exposition (jour).

En plus de la détermination de la perte moyenne, les échantillons doivent être

examinés pour comprendre quel type de corrosion s’est produit et déterminer, par
exemple, la profondeur de piqûre (détermination sous microscope de la profondeur
…atteinte), la nature des produits recueillis

:courbes de polarisation

les courbes courant-tension stationnaires ont permis d'estimer la vitesse de

,.corrosion et d'appréhender la formation du film inhibiteur
En effet , la présence du film formé peut se caractériser sur ces courbes par la
.diminutionde la densité de courant de corrosion sur un large domine de potentiel

:détérmination de i(corr) par la méthode d'extrapolation des droites de tafel

les courbes de polarisation des réaction controlées par l'activation suivant la loi de
bentler-volmer d'un processus héterogéne (cas de la corrosion)
2 ,3 rrocE
(E− ) 2rrocE
,3 ( −E )
(
i(corr) e αβ
−e βC )
ou

i:densité de courant

i(corr):densité de courant de corrosion

β(α).β(c):cofficients de transfert de charges anodique et cathodique

leur tracé en échelle semi -logarithmique laisse apparaître loin de

l'equilibre,l'existance de deux branches linéaires , d'étés droites de tafel (figure2)
d'equation qui signifie que la reaction liée à la polarisation appliquée est
prédominant

log(i)=log(i0)±β

:calcul
△m=Vcorr(g.cm²/j)=(j(corr).M(fe)/2F)*t=28j(corr)

△ c= △m/f (mm/cm)

i(corr)=0.1070 MM.Amp/cm²

⨏ F=96500colomb/mol= (fer) 7.8

M(fer)=56

△M=28(0.1070)=2.996 mg/j

△C=2.996/7.8=0.384mm/am

:Desieme méthode

m=(0.1070)*56/2(96500)=3,104*105 mg/j△

△C=0.00003104/7.8=3;98*106mm/am
Les moyens de lutte contre la corrosion comprennent :

 l’isolation physique par des revêtements, métallique (voir acier galvanisé)

mais le plus souvent organique (peintures, ébonitage…), voire minéral (fonte
revêtue de mortier de ciment)…
 le maintien des caractéristiques chimiques de l’eau dans un état réduisant au
maximum les vitesses de corrosion ;
 l’ajout d’inhibiteurs de corrosion dans l’eau ;
 l’application de potentiels électrochimiques, soit à partir d’un matériau
sacrificiel, soit à partir de sources extérieures (protection cathodique).
Conclusion  :

La vitesse de corrosion est proportionnelle à la densité de courant de corrosion qui

parcourt le métal corrodé.
Conséquence : pour une intensité de corrosion donnée, la vitesse de corrosion est
d’autant plus grande que la surface
du conducteur métallique est faible.