RECHERCHE
CÉRAMIQUES
RÉFRACTAIRES
Réalisez par :
SMAHI MAAMIR
MANSOUR BOUSALMI
RACHID BOUMAAZA
YOUCEF LAGGOUNE
LARBI MAHFOUD
2020/2021
INTRODUCTION
Les céramiques réfractaires sont des céramiques structurelles qui résistent aux
hautes températures. Elles constituent un sous-ensemble des matériaux
réfractaires.
Les réfractaires sont utilisés dans les « industries du feu », notamment dans tous
les revêtements intérieurs des fours industriels. Ils sont présents au cœur chaud de
la majorité des processus de transformation de la matière, de production de
l'énergie ou de confinement de la chaleur impliquant des températures allant de
600 o C à plus de 2 000 o C.
Sans ces matériaux de grande diffusion, notre vie quotidienne serait sans aucun
doute beaucoup moins agréable. En effet, nous ne disposerions pas d'acier, de
fonte, d'alliages métalliques, de verre, de céramiques, de ciment ou de cracking de
pétrole... à un prix raisonnable.
Il existe plusieurs grandes familles de réfractaires :
les réfractaires électrofondus. La fusion des matières premières permet de
produire, après solidification, des blocs ou pièces réfractaires électrofondus ;
les réfractaires obtenus par agglomération de particules. Dans ce cas, la
cohésion des particules s'obtient par frittage ou par réaction chimique. On
distingue :
• les céramiques réfractaires, frittées par cuisson à haute température avant une
éventuelle étape de finition,
• les réfractaires de carbone ou les composites oxydes-carbone à liants carbonés.
La cohésion se fait par polymérisation des résines ou par polycondensation et
réticulation dans le cas des brais et des goudrons,
• les réfractaires à liaison chimique minérale. Les liaisons minérales agissent à
froid par formation de gels, puis à moyenne température par réaction chimique
avec les particules fines du produit,
• les réfractaires à liaison hydraulique. La liaison assurée par l'hydratation d'un
ciment réfractaire alumineux est mise en œuvre dans les bétons réfractaires.
Cet article traite uniquement des céramiques réfractaires. Les autres matériaux
réfractaires ne seront pas abordés.
Les performances des céramiques réfractaires doivent beaucoup au savoir-faire du
passé, notamment aux métiers des arts céramiques (en particulier la faïence et la
porcelaine), puis aux industries du bâtiment (briques de construction, terre cuite,
sanitaire...) et à la sidérurgie qui repousse les limites d'usage des céramiques
réfractaires au-delà des 1 500 o C. En 1897, le four à arc atteint 2 000 o C. Au
XXI e siècle, l'ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) mettra
simultanément en œuvre plusieurs techniques de chauffage pour porter le plasma à
150 millions de degrés Celsius dans le cœur de la machine.
-Une très grande compacité (la porosité est couramment inférieure à 3 % et souvent
à 1%).
-Une bonne résistance mécanique à froid et à haute température. Une grande dureté.
Les quatre principaux types des produits électro fondus sont : Les produits de mullite,
les produits d’alumine, les produits de la famille silice alumine – oxyde de zirconium et
les produits de chrome – magnésie.
Les réfractaires isolants :
Les produits réfractaires isolants sont poreux, ils doivent présenter une porosité totale
d'au moins 45 % du volume apparent, cette porosité atteint parfois 85 %.
Ils sont moulés ou mis en forme par forte compression et généralement agglomérés
par cuisson. La porosité est obtenue par des moyens très divers. La densité va de 1/6
à 1/2 de celle des produits denses de même nature chimique.
Les conductivités thermiques sont réduites dans des proportions analogues (du moins aux
basses températures). Ces produits sont surtout fabriqués en argile réfractaire (densité al -
lant de 0.4 à 1.2) mais également en alumine, silice etc.
Dans leur catégorie, les réfractaires isolants font l'objet d'une classification particulière qui
se rapporte aux limites de leur température d'emploi. Cette classification résulte d'un essai
conventionnel (normalisé) des variations de dimensions après chauffage à une température
déterminée pendant un temps donné, la variation de dimension observée devant
être inférieure à 2 %.
La température limite d'emploi en régime continu, et en atmosphère oxydante doit
demeurer inférieure de 50°C au moins à la température d'épreuve ; celle-ci peut être
atteinte pour un court moment sans inconvénient. La température de régime
admissible est plus faible en atmosphère réductrice. La résistance mécanique, la
résistance aux chocs thermiques et à la corrosion chimique de ces produits sont
obligatoirement faibles.
Propriétés :
Résistance mécanique :
Cette propriété permet aux produits réfractaires de résister aux efforts de
compressions exercés par le poids des produits traités. Cette résistance est assurée à
l’ambiante ou à tem- pératures élevées, traitements des produits traités où il y a
apparition des chocs méca- niques, thermiques et des phénomènes d’abrasions
Thermiques :
Les céramiques sont des isolants thermiques (conductivité = 0,01 J/s/cm2 (°C/cm).
Leur coefficient de dilatation thermique est adaptable en fonction de leur utilisation
en modi- fiant la teneur en K2O du verre.
EXEMPLES DE CÉRAMIQUES RÉFRACTAIRES
Les céramiques réfractaires sont des matériaux complexes et hétérogènes dont la diversité
des matières premières est à l'origine de leur très large utilisation. Compte tenu de cette
diversité, on ne peut fournir ici un catalogue exhaustif des céramiques réfractaires mais
seulement la liste de quelques produits choisis au sein des grandes familles définies plus
haut.
Réfractaires de silice
Constitués de matière première de quartzite et d'un liant calcique, les céramiques
réfractaires de silice sont cuites à une température assurant la transformation
polymorphique du quartz en tridymite et cristobalite. Elles se présentent sous plusieurs
variétés allotropiques stables en fonction de la température. La figure 5 indique les
domaines de stabilité des différentes variétés minéralogiques de la silice. La silice peut
également se présenter sous des formes métastables en dehors de ces zones.
Conclusion :
Les céramiques réfractaires sont des matériaux qui résistent aux hautes températures.
Elles sont essentiellement utilisées dans les «industries du feu». L'importance
économique et stratégique de ces céramiques est considérable et l'amélioration de leurs
performances constitue un défi majeur pour ces industries : le coût direct de la
consommation des réfractaires est très élevé, ces matériaux ont un rôle capital pour
garantir la fiabilité des unités de fabrication et la sécurité du personnel. Le choix des
céramiques réfractaires doit être réalisé en fonction de l'environnement agressif qu'elles
subissent : les hautes températures, la corrosion chimique et les dégradations
thermomécaniques.
Apprécier l’aptitude d’un produit réfractaire dans un contexte industriel nécessite une
approche technique pluridisciplinaire faisant appel à des connaissances de base en génie
des matériaux et des procédés, en thermique, en thermomécanique et en physico-chimie
des hautes températures. L’amélioration de la longévité des réfractaires passes par les
axes de progrès suivants :
- des critères de choix des matériaux basés sur une meilleure connaissance des
sollicitations ;
- des propriétés d’emploi en constante amélioration ;
- le développement de nouveaux matériaux ;
la maîtrise des contraintes thermomécaniques dans les revêtements ;
- une mise en œuvre soignée des réfractaires