Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Développement de
procédés d’abattement
(minéralurgie,
hydrométallurgie) de la
pollution minérale et/ou
organique
(sur matrice minérale)
Décharges
Naufrage
Cliquez et modifiez de pétroliers
le titre de votre présentation
L’ERIKA
17 M€ de travaux de réhabilitation
Extraction et traitement des COVs du sol par oxydation catalytique (GRS Valtech).
Réhabilitation: 25 M€.
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 1
EN CHINE
Au total:
Dépollution: 70 M€
(400 ha, 4,3.106 m3)
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 1
QUELQUES DÉFINITIONS (1/2)
• Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de
substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou
un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement.
• Ces situations sont souvent dues à d'anciennes pratiques sommaires d'élimination des
déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, accidentels ou
pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées
de rejets atmosphériques accumulés au cours des années voire des décennies.
• La pollution présente un caractère concentré, à savoir des teneurs souvent élevées et sur
une surface réduite (quelques dizaines d'hectares au maximum). Elle se différencie des
pollutions diffuses, comme celles dues à certaines pratiques agricoles ou aux retombées de
la pollution automobile près des grands axes routiers.
• De par l'origine industrielle de la pollution, la législation relative aux installations
classées est la réglementation la plus souvent utilisée pour traiter les situations
correspondantes.
retombées
chronique diffuse
large
réseau d’effluents
chronique diffuse
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation linéaire 1
NOMBRE D’ACCIDENTS PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ (FRANCE, 1989/1994)
TOTAL
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation
2379 81,6 1
L’INVENTAIRE DES SOLS POLLUÉS
EN FRANCE
"BAse de données sur les sites et SOLs pollués ou potentiellement pollués appelant une action des
pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif" (http://basol.developpement-durable.gouv.fr/)
Exemple
Mots clés: Saint-Étienne, cyanures.
Deux réponses:
Entreprises Jean Rivière: nickelage et dorure de pièces métalliques par procédé
électrolytique avec utilisation de cyanure alcalin. Site de 600 m 2 en zone urbaine situé
au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation. Rivière Furan à 500 m en aval.
• Caractéristiques principales:
300 000
10 000
Allemagne
30 000
1 100 4 500
425 000 500 8 000
République
2000 Belgique tchèque
300 000
4000
France
Sites
suspects 50 000
Sites 3 500
pollués
Suisse
Cliquez
Donnéeset modifiez
Europeanle titre de votre présentation
Environment Agency (2002) 2
LA TYPOLOGIE DES SITES POLLUÉS
EN EUROPE
Cliquez
Donnéeset modifiez
Europeanle titre de votre présentation
Environment Agency (2002) 2
LA TYPOLOGIE DES POLLUANTS EN
EUROPE
Cd 6,07%
Ni 9,61%
As 11,99%
Cu 14,17%
Cr 15,11%
COHV 14,38%
Zn 10,40%
Pb 17,54%
HAP 17,36%
Hydrocarbures 40,01%
Données European Environment Agency (2004) Données European Environment Agency (1999)
C’est un phénomène:
vents dominants
limite du site
mg/kg
> 1200
> 800
usine
> 400
> 200
sol naturel
100 mesures
les sources;
Caractérisation de la pollution
• types de sources (décharges, bassins, sols, etc.);
• types d’émission des sources vers les milieux;
• extensions latérale et verticale;
• compositions chimiques et concentrations;
• caractéristiques physiques (solubilité, volatilité) , biologiques (dégradabilité);
• comportement dans le milieu (potentiel de migration).
Caractérisation des types de transfert
• niveaux de référence (bruit de fond);
• objectifs de qualité / fonctions à maintenir;
• caractéristiques des milieux (perméabilité, couches, nappes, etc.).
Elle peut être illustrée par l’écoulement à vitesse constante dans un long tuyau.
La source de pollution peut être ponctuelle ou continue.
Une quantité finie de polluants injectée dans un sol est transportée à une vitesse
V si l’on considère l’absence de tout phénomène annexe. Ce processus de
transport est appelé convection ou advection, il dépend de la vitesse de l’eau
souterraine.
advection
diffusion
C
// //
x
1,2 1,2
1 1
0,8 0,8
0,6 0,6
C
C
0,4 0,4
0,2 0,2
0 0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 0 1 2 3 4 5 6
-0,2 -0,2
x x
1,2
1
advection
0,8
0,6
diffusion
C
0,4
0,2
0
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16
x
Argiles
- kaolinite (pH 3,5 - 6)
Al4(Si4O10)(OH)8 Pb>Ca>Cu>Mg>Zn>Cd
- kaolinite (pH 5,5 - 7,5)
Cd>Zn>Ni
- illite (pH 3,5 - 6)
KxAl2(Si4-xAlxO10)(OH)2 Pb>Cu>Zn>Ca>Cd>Mg
- montmorillonite (pH 5,5 - 7)
Teneurs variables en Na, Al, Fe, Mg Ca>Pb>Cu>Mg>Cd>Zn
Oxydes d’aluminium Cu>Pb>Zn>Cd
Oxydes de fer Pb>Cu>Zn>Cd
Liminote (FeO-OH, nH2O) Cu>Pb>Zn>Cd
Acide fulvique (pH 5) Cu>Pb>Zn
Acide humique (pH 4 - 6)
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation
Cu>Pb>Cd>Zn 4
LA COMPLEXATION
se produit quand un cation métallique réagit avec un anion minéral (OH -, Cl-,
SO4--, etc.) ou avec un composé organique par des liaisons de covalence.
Exemple:
O O
C-O O-C
CH2 CH2
N -- Cu++ - N
CH2 CH2
C-O O-C
O O
a a OH
r Pb++ r Pb Pb
g H+ OH- g OH
i Pb++ i Pb Pb
l OH- l OH
e H+ e
précipitation de Pb(OH)2
Milieux retenus:
• eaux souterraines - usage industriel;
• eaux de surface - usage récréatif (pêche);
• sols.
Sources retenues:
• sol pollué par du Zinc;
• sol pollué par des hydrocarbures.
Récréatif
Industriel AEP
Sol (3) (pêche)
Industriel
Contact direct
(4)
(ingestion, inhalation)
Eau
superficielle
Eau (1)
souterraine Écoulement souterrain (2)
(5)
60 m 16 m
3,5 km
basée sur:
"Quotient de Danger" (QD) pour les polluants à effet de seuil;
"Excès de Risque Individuel" (ERI) pour les polluants sans effet de seuil.
DJEi , j Ci * Q j * T * F
QDi , j DJEi , j
DJTi , j P * Tm
avec:
DJEi,j: "Dose Journalière d’Exposition au milieu i (eau, sol, aliments, etc.) par la voie
d’exposition j" (ingestion, inhalation, contact) [mg/kg/j].
Ci: Concentration dans le milieu i (mg/kg);
Qj: Quantité de milieu administrée par la voie j (kg/j);
T: Durée d ’exposition (ans);
F: Fréquence d ’exposition (j/an);
P: Poids corporel (kg);
Tm: Période sur laquelle est mesurée l ’exposition (j).
L’"Excès de Risque Individuel" (ERIi,j) pour une substance sans effet de seuil:
probabilité pour un individu exposé de développer l’effet considéré du fait de la
source de pollution étudiée.
avec:
ERUi,j: Excès de Risque Unitaire au milieu i (eau, sol, aliments, etc.) par la voie
d ’exposition j (ingestion, inhalation, contact) [probabilité supplémentaire par
rapport à un sujet non exposé qu’un individu a de développer l’effet s’il est
exposé toute sa vie à une dose unitaire de toxique].
Niveau de risque
Actions à engager
Substance Substance Interprétation
à effet de sans effet des résultats Sur les
seuil. de seuil. Sur les usages
milieux
Données:
P (masse corporelle) kg 70 15
QD / 0,13 1,81
Non
Compatible Compatible
Si l’interprétation des milieux montre une incompatibilité avec les usages actuels, la
phase du plan de gestion doit être réalisée.
C’est un outil d’aide à la décision permettant de sélectionner les actions les plus
adaptées au site pour répondre aux objectifs:
maîtrise des sources de pollution;
maîtrise des impacts.
L’ARR est une évaluation quantitative des risques sanitaires menée sur les
expositions résiduelles identifiées au travers du schéma conceptuel du
projet dans sa configuration finale, c’est-à-dire prenant en compte
l’ensemble des mesures de gestion du projet et les scénarii usages futurs du
site et des milieux.
Métaux lourds:
Définition: métal de densité élevée (> 5) formant des sulfures insolubles. Dans les sols:
V, Cr, Mn, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Cd, Sn, Hg, Tl, Pb, Bi. On ajoute les métalloïdes lourds:
As, Sb, Se, Te.
Origine: stockage de déchets industriels et urbains (mines, fonderies, décharges),
agriculture (compost urbain, déjections animales, boues de station d’épuration),
retombées atmosphériques (combustion fossile, poussières de cheminées: industries
métallurgiques, incinération d’ordures ménagères).
Attention à la spéciation: toxicité variable (par exemple, CrVI et CrIII)
Dioxines et furannes:
Définition: 75 dioxines (polychlorodibenzo-para-dioxines) et 135 furannes
(polychlorodibenzofurannes).
Origine: absents dans les processus industriels. Composés secondaires générés à hautes
températures (incinérateurs d’ordures ménagères, cimenteries, production d’énergie
thermique, chauffage urbain, etc.).
Particularités: stables à hautes températures, fortement lipophiles donc
bioaccumulables.
Polychlorobiphényls:
Définition : 209 structures possibles. Les plus toxiques sont ceux non substitués en
position ortho. Liste prioritaire: 7 congénères (PCB-28, 101, 138, 180, 52, 118, 153).
Présence de Cl en position: 2,4,4’ – 2,2’,5,5’ – 2,2’,4,4’,5 – 2,3’,4,4’,5 – 2,2’,3,4,4’,5’ –
2,2’,4,4’,5,5’ – 2,2’,3,4,4’,5,5’.
Origine: les PCBs sont utilisés comme diélectriques de transformateur et vide
condensateur, fluides caloporteurs, comme plastifiants, lubrifiants, dans les vernis,
peintures, encres, huiles de coupe.
Phénols et chlorophénols:
Définition: composés aromatiques hydroxylés comprenant le phénol, ses dérivés
chlorés, nitrés, méthylés. La combustion des chlorophénols entraîne la formation
de dioxines et de furannes.
Origine: existent dans de nombreux process industriels - fabrication du papier,
de plastiques, de colorants, de produits pharmaceutiques ou agrochimiques. Ils
proviennent également de la dégradation d’insecticides organophosphorés et
d’herbicides chlorophénoyacides et de la transformation de composés naturels
comme les lignines, les tannins, les acides humiques.
Pesticides:
Définition: famille très hétérogène de composés utilisés contre les parasites animaux ou
végétaux. Trois grandes classes:
• herbicides: présence de fonction amide, acide arylcarboxylique, éther, triazine, etc.;
• insecticides: présence de fonction organophosphorée, carbamate, organohalogénée,
etc.;
• fongicides : présence de fonction azole, thiocarbamate, etc.
Cyanures:
Définition: ensemble des composés cyanés (cyanures alcalins, cyanures métalliques. La
toxicité est liée au pH du milieu.
Origine: sous-produits de la cokéfaction, usines à gaz, carbochimie, pétrochimie
(plastiques, pesticides, teintures), traitement de surface, galvanoplastie, traitement de
minerais (or, argent).
Tensioactifs:
Définition: différents types (anionique, non ionique, cationique).
• anionique: alkylbenzène sulfonates, akylsulfates;
• non ionique: addition d’alcools ou d’alkylphénols sur un motif oxyde d’éthylène;
• cationique: dérivés d’ammoniums quaternaires.
• Objectifs:
ciblage de la ou les zones polluées du site sans être très précis sur la nature
exact des polluants, leur concentration réelle, leur spéciation, etc.;
délimitation de la zone d’extension de la pollution dans les différents milieux
(eau, air du sol, etc.);
mesure de l’hydrodynamique de la nappe phréatique (impossible hors site!)
avec perçage de piézomètres et analyse de la perméabilité du sol;
définition du sens d’écoulement de la nappe, de son débit, etc.
*etc.
La campagne d’échantillonnage:
• doit permettre d’obtenir une information la plus complète et la plus précise
possible sur le site avec un minimum de moyens et de temps.
• les deux extrêmes:
- prendre une poignée de sol superficiel lors d’une visite;
- réalisation d’une longue campagne de forages répartis sur toute la
surface du site à étudier selon une densité d’implantation très serrée mais pas de
recette intermédiaire miracle, il faut adapter le plan d’échantillonnage à chaque
cas.
• pour concevoir une bonne campagne d’échantillonnage, il faut répondre aux
questions:
- quels sont les objectifs à atteindre?
- quel sera le plan d’échantillonnage et quelle sera la densité de
prélèvement?
- quels techniques et modes de prélèvements seront utilisés?
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 8
LE PLAN D’ÉCHANTILLONNAGE
dépend:
de l’encombrement du sol (localisation des ouvrages, caractéristiques, etc.);
du degré de diagnostic souhaité;
du degré de connaissance déjà acquise: sol (géologie, hydrologie, etc.),
polluants (nature, quantités, sources, etc.).
• doit éviter un surcoût financier mais ne doit pas laisser des zones
potentiellement intéressantes sans information.
• nombre de prélèvements: problème!
des études ont été menées sur cet aspect. Les conclusions sont les suivantes: il
semble que le nombre de prélèvements soit une fonction linéaire de la
surface du terrain. Pour un terrain d’une superficie de 5 ha le nombre de
prélèvements varie de 20 à 300!
des calculs probabilistes montrent qu’environ 60 sondages permettent
d’atteindre 95% d’efficacité pour un site dont la superficie est polluée à 5%.
250
Nb d’échantillons
200
Bell et al
150
Waterhouse
Smith et al
100
Carpenter et al
50
0
0 2 4 6
Superficie du site en hectare
Échantillonnage régulier
1 prélèvement dans chaque case
même x
même y
Échantillonnage au hasard
nombre et coordonnées aléatoires
Sol: à la pelle manuelle (de 1 à 2 kg, si le milieu est hétérogène la prise devra être
plus importante), l’échantillon devra être homogénéisé avant analyse au laboratoire.
Hors du site:
excavation du matériel à dépolluer (terres, déchets, eaux) du milieu naturel;
transport jusqu’à un centre spécialisé puis traitement;
retour sur le site pour le sol.
Sur le site:
excavation du matériel à dépolluer;
traitement sur place dans une installation mobile de décontamination.
In situ:
opérations menées directement dans le milieu naturel pollué.
mais
prévoir le devenir des terres excavées en centre spécialisé;
gros chantier en général car tonnage important à manipuler;
risque d’étendre la pollution:
• lors de la manipulation du sol;
• migration vers des profondeurs plus importantes (vrai pour les polluants
organiques liquides lors de la déstabilisation du sol, pour les métaux dont la
mobilité est modifiée suite au changement de conditions redox).
sept 91 / 12,7
nov 91 142 10,5
jan 92 111 5,1
mars 92 70 2,3
mai 92 51 1,9
juil 92 20 1,3
sept 92 18 1,5
cône de dépression
nappe
pompe
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 11
LAVAGE DES SOLS
Deux principes:
- excavation du sol et lavage sur le site;
- traitement in situ par injection de liquide et pompage de l’ensemble
liquide/polluant.
Méthode opérationnelle si le sol est assez perméable pour permettre une bonne
circulation des fluides.
Deux variantes:
injection d’eau chaude ou de vapeur eau chaude: l’eau est envoyée en
amont de la loupe de pollution, le niveau de la nappe est ainsi surélevé créant
le nettoyage de sa zone de battement. En aval, l’eau est pompée créant un cône
de rabattement. Entre les deux, existe un front d’eau chaude se déplaçant en
entraînant la charge polluante piégée dans le sol;
injection de vapeur: la vapeur est directement injectée dans la nappe
provoquant son réchauffement.
Exemple: site de Verona Well (EUA) contaminé par des solvants chlorés et des BTX.
- durée: 3 ans;
- démarrage: teneurs > 1g/kg pour chaque constituant;
- entre 1987 et 1990: 400 jours de traitement, extraction de 100 tonnes de
polluants;
- après 125 jours: teneurs comprises entre 1 et 12 mg/kg;
- après 400 jours: teneurs inférieures à 0,1 mg/kg, objectif de dépollution
atteint.
Exemple: Chavanay (1990, 300 m3 d’essence se sont infiltrés dans le sol et ont
contaminés la nappe présente).
- 90 puits d ’aspiration (dépression = 250 millibars);
- 14 mois pour atteindre l ’objectif : sol < 10mg/kg.
extracteur d’air
séparateur air/eau
rejet traitement
eau à traiter
3 - Le stripping en colonne
technique de "pompage et traitement";
colonne: cylindre de plusieurs mètres de hauteur (fonction de la volatilité des
polluants et de leur concentration), garni d’une structure poreuse (billes, treillis,
anneaux) afin d’améliorer les échanges liquide/gaz;
eau: introduite au sommet de la colonne après pompage dans la nappe, elle
percole par gravité;
air: introduit en bas de colonne à contre courant (volume = 100 à 200 fois le
volume de liquide);
polluants volatils: sont désorbés et entraînés par le flux gazeux qui est ensuite
récupéré et traité (charbon actif, par exemple);
possibilité de réaliser plusieurs passages de l’eau dans la colonne en fonction du
rendement d’abattement de la pollution;
ne prend en compte que la partie soluble de la pollution;
procédé ne traitant pas la source de pollution, donc durée de traitement
pouvant être longue (plusieurs années).
tour de lavage
eau
polluée air propre
eau propre
zone polluée
rejet dans
l’atmosphère
air air
pollué
puits de gros diamètre
traitement extracteur
sol
entrée d’air entrée d’air
niveau de la nappe
mouvement de crépine
l’eau pompe
bouchon
Techniques de séparation
• granulométriques (trommel-débourbeur, classificateur à vis, hydrocyclones, etc.);
• gravimétriques (jigs, spirales, etc.);
• physico-chimiques (flottation);
• mécaniques (attrition, déshydratation, etc.).
Méthodes économiques
en comparaison aux méthodes d’extraction ou de destruction.
Intérêt environnemental
pas de formation de sous produits toxiques ou dangereux.
1 - Caractérisation
Répartition granulométrique des constituants;
Degré de libération des contaminants;
Propriétés de surface;
Rhéologie;
…
Définition des équipements minéralurgiques appropriés;
Élaboration du schéma de traitement.
2 - Traitement
3 5
6
20 mm
2 mm
250 µm
Trommel débourbeur
Crible vibrant
Grille courbe
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 13
SÉPARATIONS DES SABLES (2)
(-250 µm)
63 µm
63 µm
Machines
Hydrocyclone d'attrition
Spirales
Floculation Filtre-presse
Conditionneurs
Conditionneur Cellules de
flottation
Ajout de réactifs
régulateur de pH
activant / déprimant
collecteur
moussant
Jigs
(-20 +2 mm)
Cribles
égoutteurs
Décanteur
Mécanisme de Jiggage
Stabilisation/inertage
4 modes d’application:
- empêcher l’entrée d’eau (schémas b et c);
- supprimer les risques de pollution vers le bas (schéma d in situ
ou e après excavation).
infiltration
sol
niveau de
la nappe
migration
sens de la sens de la
nappe nappe
(a) (b)
couverture
sens de la
sens de la nappe
nappe
(c)
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation (d) 14
LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (3/9)
couverture
excavation
alvéole étanche
(e)
piézomètre évent
paroi étanche
niveau de la
nappe
zone polluée
substratum imperméable
puits de récupération
évent
zone polluée
couche de drainage
sol
alvéole imperméable
réseau de
drains niveau de la
nappe
Réalisation de l’étanchéité:
oxydation
R° (métaux, reste catalytique, etc.) + O2 ------ ROO°
ROO° + PH ----- ROOH + P°
ROOH ---- RO° + HO°
RO° + PH ---- ROH + P°
HO° + PH ---- H2O + P°
UV
attaque des liaisons de faible énergie C-H et C-Cl pour former des
radicaux pouvant réagir avec l’O2.
Exemples de couverture superficielle et de fond sur les figures suivantes (le géotextile, membrane
perméable et drainante sert de renfort).
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 14
LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (7/9)
terre végétale
évacuation
géotextile
eau
couche drainante évacuation
géo-membrane des gaz
argile
géotextile
couche drainante
déchets
déchets
géotextile
couche drainante
drain ( 15-20 cm)
géotextile
géomembrane
couche de pose
barrière passive
Ecueils à éviter
puits de
confinement
zone polluée
sol
sens d’ cône de dépression
écoulement
pollution
Méthodes électrochimiques
In situ
principe: aspersion du sol par une solution, infiltration, mise en solution du
polluant, évacuation de la solution chargée, en aval, par pompage ou par un
système de drains, traitement de la solution chargée.
avantages: facilité de mise en place, faible coût, bon rendement pour les sols
perméables (sables, graviers, etc.) technique inopérante pour les sols à faible
granulométrie : limons, argiles, etc.).
sens
d’écoulement
polluants
purification
pompe
apport
solution
sol
infiltration
zone polluée
drain
sens
d’écoulement
Principe: excavation du sol, criblage afin d’enlever les morceaux les plus
gros (pierres, etc.), introduction dans une "machine à laver" (cuve avec
agitateur, tambour rotatif, etc.), mélange avec une solution (10/1 v/v) injectée
sous pression dans le réacteur (bon contact solution/sol), en sortie le sol est
séparé de la solution qui entraîne les particules fines qui après filtration et
séchage seront placées avec le sol et remis en place.
Dans le cas du traitement de l’eau d’une nappe, le principe est le même avec
un réacteur adapté aux liquides.
Si les polluants sont adsorbés sur des particules fines (argile ou matières
organiques), un premier traitement consiste à séparer, par tamisage sous eau,
les fractions du sol: la partie > 2mm subit un simple lavage à l ’eau (95 % de
rendement), la partie médiane subit un lavage avec des surfactants, la partie
fine < 0,2mm subit un lavage approprié (lavage avec des solvants).
sol solution
pollué
crible mélange
lavage
criblage
fraction grossière
propre
fraction fine
filtre propre
chauffage
sol propre
Les oxydants les plus utilisés sont l’ozone et l’eau oxygénée mais ClO2 et
ClO- sont également employés.
Inconvénients:
non spécifique (un oxydant oxyde!!) donc une partie de l’oxydant peut être
"gaspillé" (le fer ferreux présent dans un sol peu aéré sera oxydé en fer
ferrique);
dégradation des pesticides en un produit voisin tout aussi toxique mais plus
stable dans le temps.
Procédé H2O2/UV:
H2O2 2 OH° sous rayonnement UV < 260 nm
Procédé O3/UV:
O3 + H 2O 2 OH° + O2
Procédé TiO2/UV:
TiO2 TiO2 (e-,h+)
TiO2 (h+) + H2O TiO2 + OH° + H+
TiO2 (e-) + O2 TiO2 + O2°-
Le radical hydroxyle OH°, oxydant très puissant, attache les composés organiques en
pouvant arriver jusqu’à leur minéralisation (H2O, CO2 et sels).
Attention : toujours
Cliquez et modifiez vérifier
le titre que
de votre les sous-produits formés ne soient pas plus toxique que le polluant dissous 16
présentation
L’OXYDATION (3/3)
Pollutions traitées:
hydrocarbures, solvants chlorés, pesticides, HAP, etc.
Matériel nécessaire:
• photo-réacteur dans lequel est placée l’eau à traiter;
• lampes UV de longueur d’onde 254 nm;
• Pour H2O2: le réactif est stocké dans une cuve et est injectée dans le
réacteur;
• pour O3: un générateur d’ozone est utilisé pour saturer l’eau à traiter en
amont du réacteur;
• pour le TiO2, le catalyseur est fixé sur un support à l’intérieur du réacteur;
• pompage de l’eau de la nappe vers le réacteur.
Les réducteurs les plus utilisés sont les métaux (Fe, en particulier, en raison de
son prix).
Surtout utilisée pour les composés aromatiques, les pesticides, les composés
chlorés, certains métaux (Cr et Se).
tranchée
sol Fe H2 niveau
nappe
Fe++
eau Fe+++
CrVI
dépolluée Cr+++
sens d’écoulement
de la nappe
Fe + 2 H+ Fe++ + H2
CrVI + 3 Fe++ Cr+++ + 3 Fe+++
Procédé sur site: sol excavé, tamisé, introduit dans un réacteur avec les réactifs,
chauffage, les gaz dégagés sont traités, le sol est ensuite remis en place.
Applicables à tous les composés ionisables (NO3-, PO4--, CN-, composés organiques
polaires et surtout métaux lourds) présents dans les sols (poreux mais peu perméables)
ou l’eau souterraine.
Exemple: métaux (Zn, Pb, Cs, As, Cu, etc.), rendement de 30 à 90 % pour des
durées de traitement de 1,5 mois à 2 ans avec des concentrations initiales >
quelques milliers de mg/kg, une consommation électrique de 40 à 400 kWh/t, un
volume de terre de quelques milliers de tonnes.
générateur traitement
traitement
pompe + - pompe
sol puits
anions
électrode
cations
Stocks de Stock de
produits en déchets
usage
Fabrication Gestion
de produits des
déchets
Boucle de recyclage selon le rapport "Critical Materials for the European Union" du groupe de
travail
Cliquez et modifiez le titre de votre ad hoc de la Commission Européenne.
présentation 17
FACTEURS DE PRISE DE DÉCISION
Gestion des
Drivers projet
risques
Dynamique d’un
Satisfaction des Développement
projet de
parties prenantes durable
remédiation
Principaux maitres d’ouvrage: industriels (51 %), aménageurs immobiliers (24 %), collectivités (21
%) et l’ADEME pour les sites "orphelins" (4 %).
Prédominance des approches conventionnelles telles que l’excavation et/ou la mise en décharge (les
techniques de traitement innovantes ou appliquées "in-situ" peinent à percer sur le marché de la
dépollution).
Expertise et expérience individuelle déterminantes dans le choix des méthodes de dépollution (faute
de méthodologie de sélection adaptée).
Sur les 2,2 Mt de terres traitées annuellement, 54 % sont envoyées hors site (traitement biologique à
17 % dans des installations spécialisées, 30 % en installations de stockage) [ADEME, 2009].
Expertise/organisationnels
pollutions mixtes complexes, etc.); alternatives;
. Limitation d’application de . Responsabilité résiduelle;
certaines techniques vis-à-vis de
pollutions multiples;
. Contexte économique inadapté;
. Manque de données . Déficit de
fiables/connaissances relatives à la
pollution. communication/coopération entre les
principaux décideurs et les parties
prenantes;
1 - Caractérisation du gisement
3 - Le procédé industriel
Le procédé
Compromis
En fonction de la matière minérale considérée, les procédés de traitement seront plus ou moins complexes. Ils font
généralement l'objet de schémas récapitulatifs de traitement. Dans le cas des granulats, les schémas de traitement
présentent une juxtaposition de procédés de concassage et de séparation granulométrique (criblage). Pour les
charges minérales et encore pour le traitement des minerais on trouvera en plus des étapes de
séparation/concentration ou purification.
• Choix procédé guidé par les objectifs finaux mais également par la connaissance des
propriétés intrinsèques de la matière à traiter : caractéristiques mécaniques,
dureté/abrasivité, défauts bidimensionnels comme les mâcles, les joints de grains, etc.
Le choix du procédé pourra être guidé par le milieu dans lequel va se faire le broyage.
Deux voies de broyage :
• le broyage par voie sèche (le plus répandu dans le domaine de l'obtention de charges minérales) ;
• le broyage par voie humide (mise en suspension du produit traité).
Deux circuits de fragmentation : le circuit ouvert dans lequel le produit n'est pas recyclé en sortie du
broyeur et le circuit fermé où le produit est soumis à une séparation granulométrique en sortie afin de
renvoyer dans le broyeur la fraction granulométrique.
Type de concasseur Dimension maximale Rapport de réduction Capacité (t/h) Type de matériau
entrée (mm)
Mâchoires 2 500 4à6 4 000 Dur et peu collant
Dans cette sous famille, nous retrouvons les concasseurs à mâchoires, giratoires, à cônes
et à cylindres. Le principe de fragmentation est le même pour tous, il s'agit d'un
écrasement de la matière entre 2 surfaces.
Concasseur à cylindre
Concasseur à mâchoire
Concasseur giratoire 19
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation
CONCASSEURS PAR IMPACTS
Le mode d'action principal des concasseurs par impacts est la fragmentation par impacts
ou projection de la matière suite à son accélération par des rotors tournant à grande vitesse.
Nous distinguons ici les concasseurs à axe horizontaux des concasseurs à axes verticaux .
Le principe de fragmentation de cette famille de broyeurs est basée sur l'application d'une contrainte
de compression sur un lit de matière.
Ces broyeurs sont utilisés dans le domaine des charges minérales, du ciment et du charbon, et sont
intéressants car il y a peu d'usure et de pollution lors du broyage. Par rapport à d'autres systèmes
conventionnels, ils ont un rendement énergétique amélioré.
Ces broyeurs sont très répandus dans l'industrie des charges minérales et du traitement des
minerais. Ils présentent l'avantage de travailler en voie sèche ou humide.
• mode en cascade : il est observé à vitesse lente. Dans ce cas, la charge broyante est amenée au-
dessus du diamètre horizontal et retombe en roulant (broyage par attrition et cisaillement);
• mode en cataracte : il correspond au mode de fonctionnement "industriel". La charge broyante est
amenée au-delà d'une génératrice limite et retombe en chute libre (broyage résultant d'efforts de
compression, de cisaillement et d'impact).
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 19
MÉTALLURGIE EXTRACTIVE
• L’hydrométallurgie s’est fortement développée depuis le début du siècle et a souvent pris le pas sur les
procédés pyrométallurgiques pour la production de métaux (Zn, Ni, Cu). Tout d’abord utilisée pour le
traitement de minerais ou de concentrés, elle est employée depuis une quinzaine d’années dans le
traitement des déchets métalliques.
• Par rapport à la pyrométallurgie, l’hydrométallurgie est moins coûteuse en énergie du fait que les
opérations soient effectuées à des températures bien inférieures. Le facteur de taille est aussi à
considérer car de petites unités peuvent être conçues à des coûts réduits. Elle permet aussi le traitement
de minerais plus pauvres tout en améliorant le raffinage et le rendement d’extraction .
Solide
Cette opération consiste à conditionner le métal à extraire sous une forme plus facilement lixiviable.
Divers types de traitement peuvent être effectués:
une séparation physique, durant laquelle le métal reste sous une forme chimique inchangée,
permettant un enrichissement du minerai par élimination aussi complète que possible de la gangue
inerte;
un lavage à l’eau de manière à éliminer les sels solubles dans la solution de lixiviation.
Suite aux diverses opérations de prétraitement, la lixiviation est le début des opérations
d’hydrométallurgie proprement dites. Elle consiste à dissoudre le maximum d’éléments
valorisables [mise en solution (sous forme ionique) du ou des métaux recherchés] en entraînant
simultanément le minimum d’éléments gênants.
Elle nécessite des décanteurs de grand volume ainsi que l’ajout au préalable de floculants ou de
coagulants. Les particules sont extraites au fond des décanteurs sous forme de boues pouvant
être alors filtrées.
Cémentation
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation
Cristallisation Précipitation 20
ÉLABORATION DU MÉTAL
Extraction liquide-liquide
Quantité
Type de
Outils de fusion Charge du four Réactifs ajoutés Laitier obtenu de laitier
production
(kg/t)
Chaux (fondant)
Laitier de
Fonte Haut-fourneau Minerai de fer Coke 250-300
haut-fourneau
(combustible)
Fonte et Laitier d’
Chaux
Acier Convertisseur ferrailles de aciérie de 100
Oxygène
récupération conversion
Ferrailles et Chaux Laitier d’
Four électrique 70
ferroalliages Oxygène aciérie électrique
Oxygène
Acier inoxydable Convertisseur AOD
Argon Laitier d’AOD 90
("Argon Oxygen Acier liquide
Chaux
Decarburization")
Chaux Laitier de poche 10
Modes de valorisation développés depuis les années 1930: filières à faible valeur
ajoutée avec des contraintes opérationnelles fortes [source: Centre Technique de
Promotion des Laitiers (CTPL), 2015].
Spécificité: métaux (± 5 %) et oxydes métalliques (Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn, Mo, Ti et
Fe) en quantités non négligeables (± 6 %).
Du fait de la tension sur les métaux en 2014, les laitiers inox représentaient une
opportunité de tout premier plan de par la valeur des métaux qu’ils renferment
(potentiel de récupération de près de 600 000 T, estimation chiffrée à 168 M€).
Gestion de ces co-produits: nécessité de trouver une solution quant à leur devenir qui
soit satisfaisante tant d’un point de vue environnemental qu’économique.
Procédé spécifique mécanique actuel: broyage très fin du laitier et séparation du métal
de la partie minérale par tamisage, séparation densimétrique et magnétique (récupération
de près de 99,7 % du métal contenu dans le laitier).
Guides SETRA
Paramètres SETRA 2012
SETRA 2011
Type 1 Type 2 Type 3
As 2 0,6 0,6 0,6
Ba 100 36 25 25
Cd 1 0,05 0,05 0,05
(Cr)total 10 4 2 0,6
(Cr)hexavalent - 1,2 0,6 -
Cu 50 3 3 3
Hg 0,2 0,01 0,01 0,01
Mo 10 5,6 2,8 0,6
Ni 10 0,5 0,5 0,5
Pb 10 0,6 0,6 0,6
Sb 0,7 0,08 0,08 0,08
Se 0,5 0,5 0,4 0,1
Zn 50 5 5 5
Fluorures 150 60 30 13
Chlorures 15000 10000 5000 1000
Sulfates 20000 10000 5000 1300
Fractions solubles 60000 - - -
Critères d’acceptabilité de matériaux alternatifs pour une utilisation en technique routière (en
mg/kg de matière sèche lixiviée).
Étude historique (ANTEA, 2008): le crassier renferme principalement des laitiers de haut-fourneaux (production
entre 1915 et 1929), des laitiers d’aciéries de conversion et d’aciéries électriques mélangés à des réfractaires usés, des
crasses de charbon de fours Martin (cendres et mâchefers), des matériaux de démolition, de la chaux issue de
générateurs d’acétylène et des sables de fonderie.
• Laitier de type "rocheux", dont le mode de refroidissement lent permet la cristallisation de phases
solides.
• Campagne d’échantillonnage du laitier de Dorian réalisée en juillet 2014 sur le site d’Imphy à
partir d’un stock existant, résultant du traitement mécanique (tamisage, séparation
densimétrique, séparation magnétique) du matériau brut ensuite mélangé et stocké en tas en
extérieur.
• Matrice minérale: aspect d’un sable grisâtre foncé de granulométrie comprise entre 63 µm et 5
mm [données AFOCO ("Association Française des Opérateurs sur CO-produits industriels"), 2011].
Constituant SiO2 CaO Al2O3 Fe2O3 MgO MnO Na2O K2O P2O5
Teneur
40,31 13,20 9,76 15,18 5,49 1,918 0,30 0,64 0,10
(en %)
Constituant Cr2O3 TiO2 NiO CuO Co3O4 V2O5 LOI (*)
Teneur
3,33 0,49 0,216 0,032 0,029 0,102 9,73
(en %)
Composition chimique globale de la matrice minérale de Dorian déterminée par fluorescence de rayons X.
Élément Ca Al Fe Mg Mn Na K P S Ti
Teneur
9,56 4,82 10,2 3,69 1,31 0,22 0,52 0,048 0,20 0,31
(en %)
Élément Mo W V Zn Zr Sr Sb Co Cu Ba
Teneur
580 435 599 350 200 114 21 227 255 613
(en ppm)
Élément Ni Pb
Teneur
1530 308
(en ppm)
Composition chimique de la matrice minérale (majeurs et éléments traces métalliques) de Dorian déterminée par
spectrométrie d’émission optique à source plasma ICP/OES.
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 22
CARACTÉRISATION MINÉRALOGIQUE
Q : Quartz
Q Q
C : Calcite
G : Gehlénite
g : Gypse
A : Albite
Z : Zircon
S : Spinelle (Fe)
s : Spinelle (Mg)
F : Fayalite
F : Fayalite
Q
B : Brucite
M : Microcline
C C s
G G g C F C
A AS G A S Z AMg s
F
CQ g B F Z
4 10 μm
• Nombreux métaux en inclusions dans les
minéraux de la matrice minérale.
Vision, au microscope électronique à balayage, de la section non polie des particules d’un échantillon de la matrice
minérale du laitier de Dorian.
Distribution granulométrique d’une aliquote de la matrice Répartitions massiques des diverses fractions de la matrice
minérale du laitier de Dorian (tamisage/Malvern MS). minérale du laitier de Dorian.
• Les oxydes métalliques non ferreux à base de métaux stratégiques (Mo, Ni, Zn, Pb, Cr, W) ont
rarement fait l’objet de traitements spécifiques.
• Dans le cas d’une volonté de préservation de la matrice minérale en vue d’une valorisation de cette
dernière, le milieu acide est à proscrire (lixiviation importante de chaux, surconsommation de
réactifs, etc.).
• Un intérêt décisif de développement de procédé hydrométallurgique par voie basique appliqué aux
laitiers sidérurgiques "inox" serait de ne pas ou peu solubiliser le fer et de le rendre ainsi aisément
éliminable du milieu réactionnel par simple séparation solide/liquide.
Analyses
Matrice Résidu
Lavage Séchage chimiques et
minérale Mélange solide
Lixiviation Centrifugation minéralogiques
réactionnel Solution
Analyses chimiques
résultante
• Préservation de la matrice minérale (silice SiO2 et calcite CaCO3 relativement peu lixiviées).
• Régénération de la solution lixiviante possible par simple addition de chaux au lixiviat permettant la
précipitation simultanée des silicates et/ou carbonates susceptibles d’avoir été lixiviés.
Incinération
Désorption thermique
Pyrolyse
Vitrification
Le matériau est placé dans un four, chauffé et remué, les gaz volatilisés sont entraînés
par un flux d’air. Tous les polluants présents dans le sol sont ainsi éliminés. Le sol peut
ensuite, une fois refroidi, être remis en place.
Le flux gazeux chargé de produits volatils est envoyé dans une chambre de combustion
à haute température (1000 - 1300 °C) où les composés organiques sont détruits. Entre four
et incinération, existent une série de cyclones et de filtres pour retenir les particules
solides fines qui seront renvoyées vers le premier four. Le chlore ou le soufre, pouvant
être présents dans le flux gazeux final, sont éliminés par barbotage dans une solution
alcaline avant rejet dans l’atmosphère.
Pour les sols contenant des PCBs, il est indispensable de modifier le process afin d’éviter
la formation de dioxines et de furanes. Si il existe des métaux lourds dans les sols à
traiter, le système d’incinération doit subir des adaptations spécifiques: pour les métaux
volatils (Zn, Cd, Pb, etc.) qui sont entraînés avec les gaz, une oxydation et une étape
concentration devront être présentes, les métaux non volatils (Fe, Al, etc.) resteront dans
les sols (en fonction des teneurs, le sol pourra être mis en décharge ou subir un autre
traitement).
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 23
L’INCINÉRATION (3/3)
H2O - CO2
filtres/cyclones
combustion
sol
pollué cendres
poussières polluants gazeux
sol
traité
four
traitement rotatif
- séchage stockage
- broyage avant remise
- tamisage en place
chaleur air
Méthode utilisable pour les composés volatils ou semi-volatils sur site ou hors
site;
séchoir, rotatif ou non, chauffé entre 250 et 450 °C par un flux d’air ou
d’azote (temps de résidence fonction de pollution, entre quelques dizaines de
min à quelques heures). Le flux gazeux est ensuite traité dans une unité
spécialisée: passage à l’eau (refroidissement, piégeage des particules solides
qui sont renvoyées dans le séchoir) puis série de condenseurs (90 % des
molécules organiques se retrouvent à l’état liquide) puis charbon actif, le gaz
porteur est recyclé et renvoyé dans le séchoir;
sol et déchets
électrode vitrifiés
zone fondue
Atténuation naturelle
Bioréacteurs
Biodégradation en tas:
compostage;
landfarming;
biopiles.
Bioventing, biosparging
Biobarrières et écrans biologiques
Phytoremédiation
Lagunage
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation
(zones humides) 23
MÉTHODES BIOLOGIQUES (2/6)
accepteur d’électrons
(air, O2, O3, etc.)
sous-produits
(H2O - CO2)
nutriments énergie
(N, P, etc.)
source de carbone
(polluant)
Processus de biosynthèse
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 24
MÉTHODES BIOLOGIQUES (4/6)
60
120
produits
50 pétroliers 100
protection du
40 bois 80 sols
eaux de nappe
solvants
30 60 sédiments
boues
20 pesticides 40
eaux de surface
10 autres 20
0
0
Avantages/inconvénients
réelle technique de dépollution détruisant les composés polluants;
traitement complet (tous milieux: eau, air, sol et toutes phases de pollution:
liquide, solide, gazeux);
économiquement rentable;
impact médiatique positif.
mais
Contrôle aval
Contrôle amont
(bruit de fond)
Contrôle latéral
Sens d’écoulement
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 24
L’ATTÉNUATION NATURELLE (3/3)
Analyses:
concentrations en polluants, en gaz dissous, en accepteurs d’électrons
(NO3-, SO4--, Mn++, Fe+++);
dénombrement bactérien, paramètres globaux (pH, redox, conductivité,
température, etc.).
L’efficacité a été montrée aux EUA où le procédé est mature, sur 20 sites
pollués par des solvants chlorés et 50 par des hydrocarbures:
- 88 % des sites à solvants chlorés ont montré une atténuation mais seulement
20 % des cas permettent de protéger des récepteurs;
- 100 % des sites à hydrocarbures ont montré une atténuation et 80 % ont un
niveau de risque acceptable.
rejet
gaz
traitement air pollué
sol
pollué nutriments séparation
fabrication eau/solide
boue sol
traité
réacteur
eau
compresseur air recyclée
eau
pompe pompe
Schéma de bioréacteur
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 24
LE BIORÉACTEUR (4/7)
Traitement de l’eau: le principe est le même que pour les solides, 2 dispositifs
(en colonne ou en cuve).
Colonne:
l’eau est introduite dans une colonne garnie de chicanes;
la phase liquide est en contact avec de la mousse de polyéthylène ou de PVC servant
de support aux micro-organismes;
aération en fond de colonne, la phase gazeuse recueillie doit éventuellement être
traitée;
s’il existe des métaux lourds en solution, il convient de les éliminer avant passage en
colonne (risque de précipitation donc de colmatage).
Cuve:
identique au solide, les réacteurs sont des cuves ouvertes ou fermées;
l’eau est mélangée avec une poudre où est fixée la biomasse (zéolites ou algues
calcaires);
le mélange est agité.
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 25
LE BIORÉACTEUR (5/7)
rendement moyen: 90 %.
Le landfarming
compostage
huile 60 12
Au démarrage, une aspiration des gaz est réalisée afin d’éliminer le maximum de
composés volatils qui seront traités dans un filtre (biologique ou charbon actif).
Lorsque le dégazage diminue, il est possible d’inverser le pompage. De l’air frais
(faible débit) est alors introduit à la base du tertre. Le dispositif est conçu de telle
manière à pouvoir récupérer des échantillons de sol pour analyses. Des mesures
en continu peuvent également être menées (pH, température, humidité, etc.).
Schémas de biodégradation
in situ
aux EUA, le bioventing est couramment utilisé pour dépolluer les zones de
stockage de carburants.
Utilisée pour les eaux usées ou les eaux de mine (exhaure ou drainage de
dépôts miniers). Étendue marécageuse où coulent les fluides à traiter. Les
métaux lourds présents sont immobilisés par l’action de la végétation
(bactéries, algues, etc.) et l’acidité du flux est diminuée en produisant de
l’H2S (sulfo-réduction). S’il y a présence de molécules organiques, elles sont
dégradées.
Interception d’un panache pollué d’une nappe phréatique par une barrière
perméable allant de la surface du sol à la base de l’aquifère. Cette barrière est
remplie d’un réactif, choisi en fonction de la pollution à éliminer, permettant la
dégradation des polluants dissous.
Réactifs:
Fe, charbon actif, oxy-hydroxydes, zéolites, catalyseur (TiO 2).
Performance: de l’ordre de 99 %.
Si le facteur coût ne joue pas un rôle décisif dans la conception d’une dépollution,
il reste un facteur déterminant.
Difficile de faire une comparaison entre pays: pas le même climat, pas les
mêmes habitudes, pas les mêmes réglementations (exemple: en Grande-Bretagne,
la mise en décharge est la solution la moins onéreuse car il est très facile d’obtenir
les autorisations d’installation de décharge sur le site). En France, il s’agit d’une
solution très onéreuse car les centres de classe 1 sont peu nombreux.
Exemple:
diagnostic rapide: 4 ha contaminés sur 5 m de profondeur (nappe
atteinte) avec des métaux lourds (dont Pb et Cu), phénols, huiles et
goudron à des teneurs élevées, confinement par une paroi moulée,
maintenance prévue: 870 000 €;
diagnostic détaillé: 4 ha contaminés, métaux lourds présents sous forme
stable (oxyde-hydroxyde), huiles et goudron présents autour d’un ancien
atelier (35x50 m), nappe polluée par les phénols dans sa partie supérieure
et sur 10 % du site, biodégradation in situ par pompage et injection d ’eau
dans la nappe, excavation pour les huiles et goudron puis compostage, le
reste est laissé en état: 540 000 €.
SelecDEPOL
http://www.selecdepol.fr
Années 70 - 80 Actuellement
Technologies de traitement
Technologies de confinement
100%
80%
60%
40%
20%
0%
1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation 28
RÉPARTITION DES TECHNIQUES DE
RÉHABILITATION EN FRANCE
Merci
de votre attention
Cliquez et modifiez le titre de votre présentation