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Traitement des sites et sols pollués Fernando PEREIRA

Master "Sciences et techniques de l’environnement"

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EXPÉRIENCE DANS TOUTES LES ÉTAPES
D’UN PROJET R&D
• Master INSA de Lyon, Docteur Mines Saint-Étienne et 12 ans d’expérience post-doctorat
massivement en industrie [Millennium Inorganic Chemicals, Centre technologique international de
la Terre et de la Pierre (CTP) [Belgique], SOREPLA Industrie].
• 20,1 M€ en gestion de projet (13,1 M€ en coordination) [2005-2017].

Développement de
procédés d’abattement
(minéralurgie,
hydrométallurgie) de la
pollution minérale et/ou
organique
(sur matrice minérale)

Recyclage et valorisation matière


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MES PÔLES DE COMPÉTENCES

Avec l’appui d’expertises complémentaires transverses: analyses


chimiques, réglementation HSE, conception et construction d’outils de pilotage,
modélisation.
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TRAITEMENT DES SITES ET DES
SOLS POLLUÉS

Tout a commencé dans les années 1970, en effet …

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AUX ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

Love Canal (État de New York)


De 1942 à 1953, déversement de 20 000 tonnes de déchets
toxiques dans un ancien canal (implantation d’une zone
résidentielle).

Le scandale éclate dans les années 1970:

• déclaration de nombreuses maladies;


• plus de 20 M$ accordés pour dommages et intérêts;
• 833 familles relogées;
• coût de la réhabilitation (par confinement) à hauteur de près de 130
M$.

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EN FRANCE

Décharges

Anciens sites industriels

Naufrage
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L’ERIKA

31 000 tonnes de fioul lourd, 250 000


tonnes de sables pollués, 400 km de
côtes souillées, 150 000 à 300 000
oiseaux morts
(53 M€ de travaux de réhabilitation,
30 M€ initialement prévus).
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LE STADE DE FRANCE

Usine à gaz (hydrocarbures,


cyanures, phénols, etc.)

17 M€ de travaux de réhabilitation

Extraction et traitement des COVs du sol par oxydation catalytique (GRS Valtech).

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LA MINE D’OR DE SALSIGNE

• 100 ans d’exploitation jusqu’en 1992.


• Pollution à l'arsenic, au cyanure et aux métaux lourds.
• Consommation et commercialisation des légumes à feuilles cultivés dans
la vallée, interdites depuis mai 1997, celles du thym depuis octobre 1997.

Coût estimatif des travaux: 32


M€.

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LA DÉCHARGE DE MONTCHANIN

Surveillance du site: 0,6 M€ par an à la charge de l’ADEME ("Agence De


l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie").
Ce suivi comporte, des travaux de gestion (traitement des lixiviats, incinération
des gaz, analyses, etc.) et des études visant à améliorer la gestion du site.

Réhabilitation: 25 M€.
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EN CHINE

175 milliards de dollars - budget que veut allouer la Chine à la


protection de l’environnement
[1,5 % du "Produit National Brut" (PNB)].

• 10 des 120 millions d'hectares (ha) de terres cultivables sont


pollués, principalement par des métaux lourds.
• 2 millions d'ha de sol agricole sont irrigués avec des eaux usées.
• 130 000 ha sont utilisés pour stocker des déchets.

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EN TUNISIE

Au total:

• 303 sites pollués par des activités industrielles.

• 35 sites contaminés par des activités de services.

• 19 sites contaminés par des activités agricoles.

• 16 sites contaminés par d’autres activités.

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EXEMPLE TUNISIEN:
LE PROJET TAPARURA

Réhabilitation d’un terril de phosphogypses provenant des industries du


phosphate:

Ca10(PO4)6F2 + 10 H2SO4 + 20 H2O → 6 H3PO4 + 10 CaSO4(H2O)2 + 2 HF


minerais phosphogypses
4 tonnes 2,5 tonnes 5 tonnes
(8.106 t/an)

Dépollution: 70 M€
(400 ha, 4,3.106 m3)
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QUELQUES DÉFINITIONS (1/2)

Pollution: introduction (directe ou indirecte) par l'activité humaine, de


substances, préparations, de chaleur ou de bruit dans l'environnement,
susceptibles de contribuer ou de causer:
• un danger pour la santé de l'homme;
• des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biens
matériels;
• une entrave à un usage légitime de l'environnement.

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QUELQUES DÉFINITIONS (2/2)

• Un site pollué est un site qui, du fait d'anciens dépôts de déchets ou d'infiltration de
substances polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou
un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement.
• Ces situations sont souvent dues à d'anciennes pratiques sommaires d'élimination des
déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, accidentels ou
pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des retombées
de rejets atmosphériques accumulés au cours des années voire des décennies.
• La pollution présente un caractère concentré, à savoir des teneurs souvent élevées et sur
une surface réduite (quelques dizaines d'hectares au maximum). Elle se différencie des
pollutions diffuses, comme celles dues à certaines pratiques agricoles ou aux retombées de
la pollution automobile près des grands axes routiers.
• De par l'origine industrielle de la pollution, la législation relative aux installations
classées est la réglementation la plus souvent utilisée pour traiter les situations
correspondantes.

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TYPE DE POLLUTION

retombées
chronique diffuse
large

explosion usine dépotage


accidentelle ponctuelle chronique diffuse
ponctuelle ponctuelle

réseau d’effluents
chronique diffuse
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NOMBRE D’ACCIDENTS PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ (FRANCE, 1989/1994)

Activités en cause Accidents %

Transport matières dangereuses 659 22,6


Commerce de gros et distribution 323 11,1
Agro-alimentaire 237 8,1 1 accident / 2
Industrie chimique 236 8,1
Bois 215 7,4
Travail des métaux 135 4,6
Agriculture 119 4,1
Textile 99 3,4
Garages, stations-service 94 3,2
Captage, traitement de l’eau 69 2,4
Papier, carton 67 2,3
Raffinerie 68 2,3
Pipe-line 58 2,0

TOTAL
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2379 81,6 1
L’INVENTAIRE DES SOLS POLLUÉS
EN FRANCE

• 62 sites pollués en 1978;


• 450 sites pollués en 1981;
• 553 sites pollués en 1992;
• 669 sites pollués en 1994;
• 896 sites pollués en 1996;
• 3500 sites pollués en 2012.

Recenser et éliminer les pollutions passées et prévenir toute


pollution future.
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BASIAS

"BAse de données historique des Sites Industriels et Activités de Service" (http://


www.georisques.gouv.fr/dossiers/basias)

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BASOL (1/2)
"BAse de données sur les sites et SOLs pollués ou potentiellement pollués appelant une action des
pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif" (http://basol.developpement-durable.gouv.fr/)

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BASOL (2/2)

"BAse de données sur les sites et SOLs pollués ou potentiellement pollués appelant une action des
pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif" (http://basol.developpement-durable.gouv.fr/)

Exemple
Mots clés: Saint-Étienne, cyanures.
Deux réponses:
 Entreprises Jean Rivière: nickelage et dorure de pièces métalliques par procédé
électrolytique avec utilisation de cyanure alcalin. Site de 600 m 2 en zone urbaine situé
au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation. Rivière Furan à 500 m en aval.

 Atelier Traitement de surfaces: nickelage, chromage, dorure. Site de 3 200 m 2 en zone


urbaine.

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LE MARCHÉ DE LA RÉHABILITATION
EN FRANCE

• Études: 115 M€ (données 2005) [+ 39 % entre 2001 et 2005].


• Travaux: 197 M€ (données 2005) [+ 55 % entre 2001 et 2005].
• Évolution: + 49 % par an entre 2001 et 2005.
+ 40% prévu entre 2006 et 2010 [Données MSI (2006)].

• Caractéristiques principales:

1. Les 3 plus importants prestataires (Véolia, Suez Environnement, Bouygues)


représentent 70 % du chiffre d’affaires. Les 30 % restants sont partagés par des
centaines de bureaux d’étude;
2. Marché fortement concurrentiel à marges faibles pour les étapes d’investigations
(analyses, sondages);
3. Renforcement de la réglementation, pression immobilière.

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LE MARCHÉ DE LA RÉHABILITATION
(EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD)

300 000
10 000

Allemagne
30 000
1 100 4 500
425 000 500 8 000
République
2000 Belgique tchèque
300 000
4000
France

Sites
suspects 50 000
Sites 3 500
pollués
Suisse

3,5 M sites contaminés en Europe (25 pays)


16 % de la surface de l’Europe dégradée soit 50 Mha
110 Milliards d’€ au total pour l’Europe (15 pays)

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Europeanle titre de votre présentation
Environment Agency (2002) 2
LA TYPOLOGIE DES SITES POLLUÉS
EN EUROPE

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Europeanle titre de votre présentation
Environment Agency (2002) 2
LA TYPOLOGIE DES POLLUANTS EN
EUROPE

Cd 6,07%
Ni 9,61%
As 11,99%
Cu 14,17%
Cr 15,11%
COHV 14,38%
Zn 10,40%
Pb 17,54%
HAP 17,36%
Hydrocarbures 40,01%

Données European Environment Agency (2004) Données European Environment Agency (1999)

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NOMBRE DE SITES CONCERNÉS
EN EUROPE

 Sites dépollués: 81 000.

 Sites contaminés (estimation): 242 000.

 Sites potentiellement contaminés (estimation): 1 823 000.

 Sites supportant une activité polluante (estimation): 2 925 000.

Nombre de sites pollués (ou potentiellement pollués)


en Europe en 2006 (source: EEA, 2010)

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COMMENT UN SOL DEVIENT-IL
POLLUÉ ?

Un écran d’ordinateur jeté dans la nature pollue plus de 30 m 3 de terres


pendant 30 ans.
Une pile abandonnée dans la nature contamine 1 m 3 de sol pendant 50 ans.
En France, 114 piles sont jetées chaque minute! 20 000 tonnes de piles sont
vendues chaque année!
Un litre d’huile usagée jeté dans la nature pollue une surface d’eau de plus de 10
000 m² (soit l’équivalent de 2 terrains de football) ou rend impropre à la
consommation 1 000 m3 d’eau (4 ans de consommation pour une famille de 4
personnes).

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LE TEMPS DE DÉGRADATION

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LA COMPLEXITÉ DU PROBLÈME

C’est un phénomène:

• diffus (débit et concentration faibles);


• peu perceptible/visible (odeurs, couleurs dans le sol);
• impacts directs et/ou indirects sur l’environnement et l’homme
(via l’eau, l’air ou la chaîne alimentaire);
• à l’origine de la pollution des eaux, du sol, de l'air et des
écosystèmes;
• lent (infiltration, diffusion, volatilisation, dégradation en
produits intermédiaires plus dangereux).

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EXEMPLE DE CONTAMINATION AU
PLOMB AUTOUR D’UN SITE EN ACTIVITÉ

vents dominants

limite du site
mg/kg
> 1200
> 800
usine
> 400
> 200
sol naturel
100 mesures

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L’OUTIL FRANÇAIS POUR LA
RÉHABILITATION DES SITES

Basé sur la notion de gestion des risques

La notion de risque lié à une pollution des sols dépend:


• de l'usage (futur) du site;
• des intérêts à préserver (travailleurs, riverains, etc.) et de leur
proximité avec la source suspectée;
• des polluants en cause (nature, concentration, quantité,
toxicité);
• de l’exposition (fréquence, durée, etc.).

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L’OUTIL EN SIX ÉTAPES

Diagnostic de IEM ARR


Guide de l’état Schéma ("Interprétation Plan de ("Analyse des
visite des conceptuel de l’État des gestion Risques
milieux Milieux") Résiduels")

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GUIDE DE VISITE DU SITE

Questionnaire type à remplir


lors de la (les) visite(s) du site et
de ses alentours pour rassembler
de manière la plus exhaustive
possible:
 des informations sur le site et
son environnement;
 des informations relatives aux
pollutions et à la vulnérabilité
des milieux;
 des propositions d’action.

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LE DIAGNOSTIC DU SITE

Les outils de diagnostics ont pour objet la collecte de données ou


de connaissances dans le but de caractériser:

 les sources;

 les voies de transfert et les milieux d’exposition;

 ainsi que de comprendre les mécanismes de propagation des


pollutions constatées.

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LE DIAGNOSTIC DES MILIEUX: UNE
DÉMARCHE ITÉRATIVE ET PROGRESSIVE

Caractérisation de la pollution
• types de sources (décharges, bassins, sols, etc.);
• types d’émission des sources vers les milieux;
• extensions latérale et verticale;
• compositions chimiques et concentrations;
• caractéristiques physiques (solubilité, volatilité) , biologiques (dégradabilité);
• comportement dans le milieu (potentiel de migration).
Caractérisation des types de transfert
• niveaux de référence (bruit de fond);
• objectifs de qualité / fonctions à maintenir;
• caractéristiques des milieux (perméabilité, couches, nappes, etc.).

Caractérisation des cibles


• typologie et densité de population;
• captages, SAGE ("Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux"), etc.
• usage envisagé du site.
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PROCESSUS INFLUANT SUR LE
COMPORTEMENT DES POLLUANTS

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LA MIGRATION DES POLLUANTS

Elle peut être illustrée par l’écoulement à vitesse constante dans un long tuyau.
La source de pollution peut être ponctuelle ou continue.

Une quantité finie de polluants injectée dans un sol est transportée à une vitesse
V si l’on considère l’absence de tout phénomène annexe. Ce processus de
transport est appelé convection ou advection, il dépend de la vitesse de l’eau
souterraine.

Dans le même temps, cette quantité a tendance à s’étendre de façon à ce que la


concentration diminue, c’est le phénomène de dispersion ou diffusion.

Des phénomènes retardateurs peuvent intervenir (adsorption, précipitation,


action biologique, etc.).

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SOURCE PONCTUELLE

advection
diffusion
C

// //
x

Migration d’une injection ponctuelle de pollution

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SOURCE CONTINUE

1,2 1,2

1 1

0,8 0,8

0,6 0,6
C

C
0,4 0,4

0,2 0,2

0 0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 0 1 2 3 4 5 6
-0,2 -0,2
x x

1,2

1
advection
0,8

0,6
diffusion
C

0,4

0,2

0
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16
x

Migration d’une injection continue de pollution


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PROPAGATION UNIDIMENSIONELLE (1/2)

Pour une propagation unidimensionnelle, des équations mathématiques sont


utilisées dans des modèles déterministes pour simuler les phénomènes mis en
jeu:
Pour les sols non saturés:

d/dt(.C) = d/dz(.D.dC/dz) - d/dz(Va.C) - g

avec: t : temps (s)


 : teneur en eau au sens volumique = S r.n
Sr : degré de saturation
n : porosité du sol
C : concentration de polluant en solution (g/l)
z : coordonnée spatiale (m)
D : coefficient de dispersion (m2/s)
g : facteur de retardement (g.l-1.s-1) = r.Kd.dC/dt
r : masse volumique du sol sec (g/m3)
Kd : coefficient de retard (m3/g)
Va : le
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titre deapparente de Darcy (m2/s)
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PROPAGATION UNIDIMENSIONELLE (2/2)

Pour les sols saturés:

n.dC/dt = d/dz(n.D.dC/dz) - d/dz(n.V.C) - g

avec V: vitesse vraie du fluide (V = Va/n)

Des solutions analytiques existent.

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MÉCANISMES D’INTERACTION

Les mécanismes développés entre les polluants et les sols sont


influencés par:
• la composition chimique du sol;
• la nature des polluants;
• les groupes fonctionnels;
• le pH du système.
La sorption
Le soluté est réparti entre la phase solide (interface des particules du
sol) et la phase liquide:
• forces chimiques: liaisons de covalence (adsorption chimique);
• forces physiques: forces électrostatiques (adsorption physique).

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EXEMPLE POUR LES MÉTAUX LOURDS

Argiles
- kaolinite (pH 3,5 - 6)
Al4(Si4O10)(OH)8 Pb>Ca>Cu>Mg>Zn>Cd
- kaolinite (pH 5,5 - 7,5)
Cd>Zn>Ni
- illite (pH 3,5 - 6)
KxAl2(Si4-xAlxO10)(OH)2 Pb>Cu>Zn>Ca>Cd>Mg
- montmorillonite (pH 5,5 - 7)
Teneurs variables en Na, Al, Fe, Mg Ca>Pb>Cu>Mg>Cd>Zn
Oxydes d’aluminium Cu>Pb>Zn>Cd
Oxydes de fer Pb>Cu>Zn>Cd
Liminote (FeO-OH, nH2O) Cu>Pb>Zn>Cd
Acide fulvique (pH 5) Cu>Pb>Zn
Acide humique (pH 4 - 6)
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Cu>Pb>Cd>Zn 4
LA COMPLEXATION

se produit quand un cation métallique réagit avec un anion minéral (OH -, Cl-,
SO4--, etc.) ou avec un composé organique par des liaisons de covalence.

Exemple:

O O
C-O O-C
CH2 CH2
N -- Cu++ - N
CH2 CH2
C-O O-C
O O

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LA PRÉCIPITATION

Transfert de soluté vers une nouvelle phase solide.

a a OH
r Pb++ r Pb Pb
g H+ OH- g OH
i Pb++ i Pb Pb
l OH- l OH
e H+ e

précipitation de Pb(OH)2

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COMPORTEMENT DES POLLUANTS
ORGANIQUES

DNAPL: phase liquide non


aqueuse dense

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MODÉLISATION DU PANACHAGE DE
POLLUTION DANS UNE NAPPE

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SCHÉMA CONCEPTUEL

Milieux retenus:
• eaux souterraines - usage industriel;
• eaux de surface - usage récréatif (pêche);
• sols.
Sources retenues:
• sol pollué par du Zinc;
• sol pollué par des hydrocarbures.
Récréatif
Industriel AEP
Sol (3) (pêche)
Industriel
Contact direct
(4)
(ingestion, inhalation)
Eau
superficielle
Eau (1)
souterraine Écoulement souterrain (2)
(5)
60 m 16 m

3,5 km

Le schéma conceptuel évolue avec le niveau de connaissances et avec le temps en


fonction de la surveillance (bilan quadriennal) des effets sur l’environnement (modèle
de fonctionnement).
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INTERPRÉTATION DE L’ÉTAT DES
MILIEUX

 Objectifs: connaître l’état des milieux et la compatibilité entre la


pollution et les usages fixés actuels.

Doit être étudiée:


• lors de la découverte de milieux suspects
(friche industrielle, etc.);
• lorsque les dispositifs de suivi d’un site amènent à s’interroger sur les
impacts hors site résultant des activités actuelles ou passées des
installations;
• lors de la réalisation de l’état initial du site prévu par le décret du
21/09/77 modifié lors de la constitution d’un dossier de demande
d’autorisation.

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LES VALEURS RÉGLEMENTAIRES DE
GESTION (1/2)

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LES VALEURS RÉGLEMENTAIRES DE
GESTION (2/2)

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LA NOTION DE RÉFÉRENTIEL DE
CONCENTRATIONS (1/2)

Principe: comparer les concentrations mesurées sur le site avec


celles fixées comme acceptables et dérivant de tests
(éco)toxicologiques et ranger le site dans les différentes classes.

Structure: tableau de plusieurs niveaux de concentrations


correspondant à des niveaux de danger et de toxicité pour l'homme
et/ou l'environnement.

Exemples: Pays-Bas, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Suisse,


France.

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LA NOTION DE RÉFÉRENTIEL DE
CONCENTRATIONS (2/2)

A: teneurs de fond pour les


paramètres inorganiques et limite
de quantification pour les
paramètres organiques.

B: limite maximale acceptable


pour des terrains à vocation
résidentielle, récréative et
institutionnelle

C: limite maximale acceptable


pour des terrains à vocation
commerciale et pour des terrains à
usage industriel.

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ÉVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

basée sur:
 "Quotient de Danger" (QD) pour les polluants à effet de seuil;
 "Excès de Risque Individuel" (ERI) pour les polluants sans effet de seuil.

QD représente le rapport de la dose d’exposition d’un individu ou d’un groupe


d’individus par la dose sans effet estimée (VTR = "Valeur Toxicologique de Référence").
Si la valeur du QD dépasse la valeur de 1, des effets sont susceptibles de se produire.

ERI est le produit de l’ERU ("Excès de Risque Unitaire" = valeur toxicologique de


référence pour une substance cancérogène) et de la dose reçue par un individu ou un
groupe d’individus. C’est d’un point de vue théorique la probabilité supplémentaire
d’observer l’effet néfaste lié à l’agent étudié chez un individu.

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LE QUOTIENT DE DANGER

DJEi , j Ci * Q j * T * F
QDi , j  DJEi , j 
DJTi , j P * Tm
avec:
DJEi,j: "Dose Journalière d’Exposition au milieu i (eau, sol, aliments, etc.) par la voie
d’exposition j" (ingestion, inhalation, contact) [mg/kg/j].
Ci: Concentration dans le milieu i (mg/kg);
Qj: Quantité de milieu administrée par la voie j (kg/j);
T: Durée d ’exposition (ans);
F: Fréquence d ’exposition (j/an);
P: Poids corporel (kg);
Tm: Période sur laquelle est mesurée l ’exposition (j).

DJTi,j: "Dose Journalière Tolérable" (estimation de la quantité d'une substance présente


dans les aliments ou l'eau de boisson, exprimée en fonction du poids
corporel (mg/kg ou µg/kg de poids corporel), qui peut être ingérée quotidiennement
pendant toute la vie sans risque appréciable pour la santé. 5
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L’EXCÈS DE RISQUE INDIVIDUEL

L’"Excès de Risque Individuel" (ERIi,j) pour une substance sans effet de seuil:
probabilité pour un individu exposé de développer l’effet considéré du fait de la
source de pollution étudiée.

ERIi , j  DJEi , j * ( ERU i , j )

avec:
ERUi,j: Excès de Risque Unitaire au milieu i (eau, sol, aliments, etc.) par la voie
d ’exposition j (ingestion, inhalation, contact) [probabilité supplémentaire par
rapport à un sujet non exposé qu’un individu a de développer l’effet s’il est
exposé toute sa vie à une dose unitaire de toxique].

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LE NIVEAU DE RISQUE

Niveau de risque
Actions à engager
Substance Substance Interprétation
à effet de sans effet des résultats Sur les
seuil. de seuil. Sur les usages
milieux

État des milieux La source de


Mémorisation des
QD < 0,2 ERI < 10 -6
compatible avec les pollution doit être
usages
usages maîtrisée

 Mise en œuvre de mesures de gestion


Réflexion plus simples et de bon sens;
QD entre ERI entre approfondie avant  évaluation quantitative des risques
0,2 et 5 10-4 et 10-6 de s’engager dans réfléchie;
un plan de gestion.  surveillance des milieux;
 mémorisation des usages.

État des milieux  Mise en œuvre d’un plan des gestion


QD > 5 ERI > 10 -4
non compatible pour rétablir la compatibilité entre états
avec les usages. des milieux et usages.
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ÉVALUATION DE L’ ÉTAT DES MILIEUX:
PROCESSUS DE DÉCISION

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EXERCICE

Calculez le quotient de danger pour un adulte et un enfant ingérant un sol


contaminé par du cadmium (pollution à effet de seuil, valeur moyenne 200
mg/kg). Quelle conclusion en tirez-vous?

Données:

Masse consommée: adulte = 50 mg/j enfant = 150 mg/j


Masse corporelle: adulte = 70 kg enfant = 15 kg
Nombre de jour d’exposition par an: 330 j
Nombre d’année d’exposition: adulte = 24 ans enfant = 6 ans
Cadmium: dose journalière tolérable = 10-3 mg/kg/j

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SOLUTION

Cadmium: pollution à effet de seuil.


Unités Adulte Enfant

C (concentration dans le milieu) mg/kg 200 200

Q (quantité de milieu ingérée) kg/j 0,00005 0,00015

T (durée d’exposition) années 24 6

F (fréquence d’exposition) jours/an 330 330

P (masse corporelle) kg 70 15

Tm (T*365) jours 8 760 2 190

DJT mg/kg/j 0,001 0,001

DJE mg/kg/j 0,0001292 0,0018082

QD / 0,13 1,81

Non

Compatible Compatible

Rappel du calcul: QD = DJE/DJT, DJE = C*Q*T*F/P/Tm


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PLAN DE GESTION

Si l’interprétation des milieux montre une incompatibilité avec les usages actuels, la
phase du plan de gestion doit être réalisée.

C’est un outil d’aide à la décision permettant de sélectionner les actions les plus
adaptées au site pour répondre aux objectifs:
 maîtrise des sources de pollution;
 maîtrise des impacts.

En fonction du schéma conceptuel, différentes mesures de gestion sont présentées:


 dépollution;
 confinement;
 atténuation naturelle;
 restriction/servitude;
 surveillance;
 gestion des terres excavées.

Comparaison sous la forme d’un bilan coût/avantages.

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ANALYSE DES RISQUES RÉSIDUELS (1/2)

Les "Analyses des Risques Résiduels" (ARR) permettront de valider le Plan


de Gestion, c'est-à-dire de montrer l’acceptabilité des risques liés aux
expositions résiduelles en cohérence avec les mesures de gestion proposées
et les objectifs de réhabilitation.

L’ARR est une évaluation quantitative des risques sanitaires menée sur les
expositions résiduelles identifiées au travers du schéma conceptuel du
projet dans sa configuration finale, c’est-à-dire prenant en compte
l’ensemble des mesures de gestion du projet et les scénarii usages futurs du
site et des milieux.

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ANALYSE DES RISQUES RÉSIDUELS (2/2)

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"ÉVALUATION QUANTITATIVE DES
RISQUES SANITAIRES" (EQRS) [1/3]

Caractérisation des dangers liés aux substances


• d’ordre physique: produits asphyxiants, explosifs, inflammables, etc.;
• d’ordre chimique: produits corrosifs, irritants;
• d’ordre toxicologique: produits cancérigènes, mutagènes, toxiques, relations
dose/effet.

Caractérisation de l’exposition des cibles


• mécanismes de répartition (eau/air/sol)/transformation des substances;
• voies d’entrées (ingestion, inhalation, contact);
• scénarios d’utilisation/d’exposition.

Caractérisation des risques


• possibilité d’apparition d’effets néfastes après exposition;
• récepteurs physiques, biologiques, environnementaux.
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"ÉVALUATION QUANTITATIVE DES
RISQUES SANITAIRES" (EQRS) [2/3]

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"ÉVALUATION QUANTITATIVE DES
RISQUES SANITAIRES" (EQRS) [3/3]

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D’UN POINT DE VUE PRATIQUE …

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LES POLLUANTS

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (1/11)

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (2/11)

Métaux lourds:
Définition: métal de densité élevée (> 5) formant des sulfures insolubles. Dans les sols:
V, Cr, Mn, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Cd, Sn, Hg, Tl, Pb, Bi. On ajoute les métalloïdes lourds:
As, Sb, Se, Te.
Origine: stockage de déchets industriels et urbains (mines, fonderies, décharges),
agriculture (compost urbain, déjections animales, boues de station d’épuration),
retombées atmosphériques (combustion fossile, poussières de cheminées: industries
métallurgiques, incinération d’ordures ménagères).
Attention à la spéciation: toxicité variable (par exemple, CrVI et CrIII)

Hydrocarbures et huiles minérales:


Définition: cette famille inclut les alcanes (C nH2n+2), les hydrocarbures monocycliques
(benzène, toluène, xylène) ou polycycliques (HAPs).
Origine: le plus souvent une origine pétrolière (production, raffinage, transport,
utilisation), de la pétrochimie, d’usines à gaz, d’industrie chimique de base, de
fabrication du caoutchouc, des industries mécaniques, etc.
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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (3/11)

Hydrocarbures aromatiques volatils et hydrocarbures halogénés volatils:


Définition: les COVs, les CAVs, les CFCs ("ChloroFluoroCarbones") ont tous un point
d’ébullition < 300 °C et une tension de vapeur > 0,2 kPa à 20 °C.
Origine: travail des métaux, industries mécaniques, traitement de surfaces, industrie du
cuir, textile, imprimerie, industrie chimique de base, des colorants, des plastiques,
activités utilisant des réfrigérants.

Hydrocarbures aromatiques polycycliques:


Définition: composés ayant au moins deux noyaux benzéniques fusionnés entre eux et
renfermant uniquement des atomes de C et H.
Origine: origine pyrolytique ou issus de la combustion. Présence sur les sites de
cokéfaction, des usines à gaz, des sites carbochimiques.
Liste: naphtalène, acénaphtalène, acénaphtylène, fluorène, phénanthrène, anthracène,
fluoranthène, pyrène, benzo(a)anthracène, chrysène, benzo(b)fluoranthène, etc.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (4/11)

Dioxines et furannes:
Définition: 75 dioxines (polychlorodibenzo-para-dioxines) et 135 furannes
(polychlorodibenzofurannes).
Origine: absents dans les processus industriels. Composés secondaires générés à hautes
températures (incinérateurs d’ordures ménagères, cimenteries, production d’énergie
thermique, chauffage urbain, etc.).
Particularités: stables à hautes températures, fortement lipophiles donc
bioaccumulables.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (5/11)

Polychlorobiphényls:
Définition : 209 structures possibles. Les plus toxiques sont ceux non substitués en
position ortho. Liste prioritaire: 7 congénères (PCB-28, 101, 138, 180, 52, 118, 153).
Présence de Cl en position: 2,4,4’ – 2,2’,5,5’ – 2,2’,4,4’,5 – 2,3’,4,4’,5 – 2,2’,3,4,4’,5’ –
2,2’,4,4’,5,5’ – 2,2’,3,4,4’,5,5’.
Origine: les PCBs sont utilisés comme diélectriques de transformateur et vide
condensateur, fluides caloporteurs, comme plastifiants, lubrifiants, dans les vernis,
peintures, encres, huiles de coupe.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (6/11)

Phénols et chlorophénols:
Définition: composés aromatiques hydroxylés comprenant le phénol, ses dérivés
chlorés, nitrés, méthylés. La combustion des chlorophénols entraîne la formation
de dioxines et de furannes.
Origine: existent dans de nombreux process industriels - fabrication du papier,
de plastiques, de colorants, de produits pharmaceutiques ou agrochimiques. Ils
proviennent également de la dégradation d’insecticides organophosphorés et
d’herbicides chlorophénoyacides et de la transformation de composés naturels
comme les lignines, les tannins, les acides humiques.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (7/11)

Pesticides:
Définition: famille très hétérogène de composés utilisés contre les parasites animaux ou
végétaux. Trois grandes classes:
• herbicides: présence de fonction amide, acide arylcarboxylique, éther, triazine, etc.;
• insecticides: présence de fonction organophosphorée, carbamate, organohalogénée,
etc.;
• fongicides : présence de fonction azole, thiocarbamate, etc.

Origine: activités agricoles et industries produisant ces composés

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (8/11)

Cyanures:
Définition: ensemble des composés cyanés (cyanures alcalins, cyanures métalliques. La
toxicité est liée au pH du milieu.
Origine: sous-produits de la cokéfaction, usines à gaz, carbochimie, pétrochimie
(plastiques, pesticides, teintures), traitement de surface, galvanoplastie, traitement de
minerais (or, argent).

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (9/11)

Phtalates ou esters phtaliques:


Définition: résultat de l’action de l’acide phtalique sur des alcools … phtalate de de di-n-
butyle, phtalate de diéthyle, etc.
Origine: utilisation dans les peintures, les laques, les vernis, les encres, les emballages
alimentaires. Rôle de plastifiant des résines cellulosiques.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (10/11)

Tensioactifs:
Définition: différents types (anionique, non ionique, cationique).
• anionique: alkylbenzène sulfonates, akylsulfates;
• non ionique: addition d’alcools ou d’alkylphénols sur un motif oxyde d’éthylène;
• cationique: dérivés d’ammoniums quaternaires.

Origine: nettoyage industriel ou domestique, produits ménagers.

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LES PRINCIPAUX POLLUANTS (11/11)

Explosifs et substances chimiques à usage militaire:


Définition: les principaux composés de cette famille sont les suivants: 1,3-
dinitrotoluène, 2-nitrotoluène, 2,6-dinitrotoluène, 2-amino-4-nitrotoluène, 2-amino-4,6-
dinitrotoluène, 1,3,5-trinitrobenzène, 3-nitrotoluène, 2,4-dinitrotoluène, 2,4,6-
trinitrotoluène, 2-amino-6-nitrotoluène.
Origine: anciens sites militaires, industries de l’armement, des poudres et des explosifs.

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LES MESURES SUR SITE

• Mesures rapides et peu coûteuses.

• Objectifs:
 ciblage de la ou les zones polluées du site sans être très précis sur la nature
exact des polluants, leur concentration réelle, leur spéciation, etc.;
 délimitation de la zone d’extension de la pollution dans les différents milieux
(eau, air du sol, etc.);
 mesure de l’hydrodynamique de la nappe phréatique (impossible hors site!)
avec perçage de piézomètres et analyse de la perméabilité du sol;
 définition du sens d’écoulement de la nappe, de son débit, etc.

• Limitations: peu précises, donnent souvent un indice global ou semi


quantitatif.

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LES PRINCIPALES MESURES
RÉALISABLES SUR SITE

Type d’appareillage Mesures Milieux


Tests colorimétriques en kits éléments spécifiques eaux souterraines
(métaux, anions, et de surface
phénols, hydrocarbures,
etc.).
Tests immuno-enzymatiques éléments organiques eaux
(HAP, PCB, etc.).
Chromato. en phase gazeuse molécules organiques gaz du sol, eaux
Photo-ioniseur COV gaz du sol
Cartouches réactives éléments volatils gaz du sol
Colorimétriques spécifique gaz du sol, eaux
pH-mètre, conductimètre, physicochimie eaux souterraines
température, … et de surface
sondes de niveaux profondeur nappe
épaisseur pollution eaux souterraines
flottante (forage)
Lampe à fluorescence UV hydrocarbures sols, eaux

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NATURE DES POLLUANTS SUIVANT
L’ACTIVITÉ DU SITE (1/2)

Activité Industrie Polluants possibles


*Chimie acides/base acides/alcalins
engrais métaux, composés organiques
pesticides métaux, composés organiques
pharmacie solvants, phénols
peinture composés organiques, métaux
*Pétrochimie raffinerie hydrocarbures
dépôts phénols
bitume amiante, acides/alcalins, solvants
*Métauxsidérurgie métaux, amiante
fonderie métaux, amiante
plaquage métaux, cyanure

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NATURE DES POLLUANTS SUIVANT
L’ACTIVITÉ DU SITE (2/2)

Activité Industrie Polluants possibles


*Énergie thermique coke, HAP
électrique phénols, cyanures, amiante
*Traitement stations métaux
des eaux micro-organismes
*Transport garages combustibles liquides, huiles
usine auto hydrocarbures, solvants, métaux
dépôts SNCF amiante, métaux, graisse, fioul

*etc.

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QUELQUES PARAMÈTRES GLOBAUX

Paramètres Espèces chimiques

Conductivité mesure globale de la salinité


Résidu sec à 105°C substances dissoutes totales
COT molécules organiques oxydables
DCO espèces chimiques oxydables
DBO5 molécules organiques biodégradables
Azote kjeldahl azote organique et ammoniacal
Indice phénol phénol et composés mono-phénoliques (sauf para)
Cyanures totaux cyanure vrai, quelques complexes métalliques
UV/visible composés absorbant à ces longueurs d’onde

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LA CAMPAGNE D’ÉCHANTILLONNAGE

La campagne d’échantillonnage:
• doit permettre d’obtenir une information la plus complète et la plus précise
possible sur le site avec un minimum de moyens et de temps.
• les deux extrêmes:
- prendre une poignée de sol superficiel lors d’une visite;
- réalisation d’une longue campagne de forages répartis sur toute la
surface du site à étudier selon une densité d’implantation très serrée mais pas de
recette intermédiaire miracle, il faut adapter le plan d’échantillonnage à chaque
cas.
• pour concevoir une bonne campagne d’échantillonnage, il faut répondre aux
questions:
- quels sont les objectifs à atteindre?
- quel sera le plan d’échantillonnage et quelle sera la densité de
prélèvement?
- quels techniques et modes de prélèvements seront utilisés?
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LE PLAN D’ÉCHANTILLONNAGE

dépend:
 de l’encombrement du sol (localisation des ouvrages, caractéristiques, etc.);
 du degré de diagnostic souhaité;
 du degré de connaissance déjà acquise: sol (géologie, hydrologie, etc.),
polluants (nature, quantités, sources, etc.).
• doit éviter un surcoût financier mais ne doit pas laisser des zones
potentiellement intéressantes sans information.
• nombre de prélèvements: problème!
 des études ont été menées sur cet aspect. Les conclusions sont les suivantes: il
semble que le nombre de prélèvements soit une fonction linéaire de la
surface du terrain. Pour un terrain d’une superficie de 5 ha le nombre de
prélèvements varie de 20 à 300!
 des calculs probabilistes montrent qu’environ 60 sondages permettent
d’atteindre 95% d’efficacité pour un site dont la superficie est polluée à 5%.

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FONCTIONS RELIANT LE NOMBRE
D’ÉCHANTILLONS À LA SUPERFICIE
DU SITE

250
Nb d’échantillons

200
Bell et al
150
Waterhouse
Smith et al
100
Carpenter et al
50

0
0 2 4 6
Superficie du site en hectare

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MODES DE PRÉLÈVEMENTS (1/4)

Différents modes de prélèvement sur une surface donnée de sol existent


après maillage du site:
• échantillonnage régulier;
• échantillonnage stratifié au hasard;
• échantillonnage stratifié systématique non aligné;
• échantillonnage au hasard;
• échantillonnage en arête de poisson.

Le mode le plus utilisé est l’échantillonnage stratifié au hasard.

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MODES DE PRÉLÈVEMENTS (2/4)

Échantillonnage régulier
1 prélèvement dans chaque case
même x
même y

Échantillonnage stratifié au hasard


1 prélèvement dans chaque case
coordonnée par tirage aléatoire

Échantillonnage stratifié systématique non aligné


1 prélèvement dans chaque case
prélèvement dans 1,1 aléatoire (bas, gauche)
sur l’horizontale: x identique, y aléatoire
sur la verticale: x aléatoire, y identique 8
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MODES DE PRÉLÈVEMENTS (3/4)

Échantillonnage au hasard
nombre et coordonnées aléatoires

Échantillonnage de Fergusson ou en arête de


poisson
horizontale n: x identique, y identique une
case sur deux
horizontale n-1: x ’ identique, y ’ identique
une case sur deux
horizontale n-i: identique n-(i-2)

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MODES DE PRÉLÈVEMENTS (4/4)

L’investigation de l’eau de la nappe doit prendre en compte la dynamique


hydrogéologique qui:
• déplace vers l’aval la pollution;
• intègre aux caractéristiques du site les traces de l’histoire géochimique de
l’amont.

Dans tous les cas, 3 zones seront à prospecter:


 au droit du site: les ouvrages seront localisés en tenant compte de
l’écoulement de la nappe, de l’étendue de la pollution,
du comportement dans l’eau des polluants potentiels, des objectifs;
 en amont: au moins un contrôle est nécessaire afin d’avoir un échantillon
témoin;
 en aval: plusieurs forages afin de contrôler l’existence ou la non existence
de la pollution existant sous le site.

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TECHNIQUES ET MODES
DE PRÉLÈVEMENTS
Sol:
• fosses ou tranchées réalisées à la pelle mécanique (entre 1 et 5 mètres
de profondeur), technique facile à mettre en œuvre, peu coûteuse mais
limitée en profondeur pour des raisons de sécurité;
• sondage à la tarière à main: pas d’engin mécanique, spécifique des
terrains meubles et limitée à des faible profondeur (2 m maximum),
quantité de terre récoltée faible pouvant être contaminée par retombée
de matériaux de surface;
• forage mécanique: technique utilisée pour les plus grandes profondeurs
(plusieurs dizaines de mètres) et dès que le terrain devient trop dur. Les
forages peuvent être verticaux mais aussi obliques ou horizontaux.

Eau: à partir de piézomètres, les sondages sont réalisés à la foreuse


mécanique et tubé jusque dans la nappe phréatique, il est
crépiné à la profondeur à laquelle l’échantillonnage doit être réalisé.

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PRISE D’ÉCHANTILLONS

Sol: à la pelle manuelle (de 1 à 2 kg, si le milieu est hétérogène la prise devra être
plus importante), l’échantillon devra être homogénéisé avant analyse au laboratoire.

Eau: effectuée directement dans le piézomètre à l’aide de:


 tube préleveur: tube à ouverture vers le haut possédant un clapet anti-retour à
la base qui se ferme à la remontée;
 seringue: même principe qu’une seringue médicale, une pompe de surface
actionne un piston permettant de remplir la partie "récipient" de la seringue;
 pompe: de surface (la pompe est placée sur le sol et aspire l’eau, profondeur
maximale 7 à 8 m) ou immergée (la pompe est placée dans le piézomètre et
refoule l’eau, pas de limitation de profondeur).
Note: l’expérience montre qu’il est nécessaire de pomper un volume d’eau représentant 3 à 5 fois le volume du
piézomètre pour avoir de l’eau représentative de la nappe mais risque de migration de la pollution.

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PRÉLÈVEMENTS D’EAU
(RECOMMANDATIONS)

Type de récipient conservation durée de


mesure conservation
bactériologique stérile V ou P 4°C 30h
chimique
acidité V ou P 4°C 24h
alcalinité V ou P 4°C 24h
DCO V ou P pH<2 (H2SO4) 7j
DBO V ou P 4°C 24h
Cl- V ou P - 7j
CN- V ou P pH>12 (NaOH) 24h
O2 dissous V sur site sur site
F- V ou P 4°C 7j
herbicides V 4°C 3j
métaux P pH<2 (HNO3) 6 mois
hydrocarbures V 4°C 24h
phénols V pH<4 (H3PO4) 24h
PCB V 4°C 14j
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V: verre P: plastique
FAMILLES HABITUELLEMENT
ANALYSÉES EN LABORATOIRE

Famille Produits types Exemple de méthode


Hydrocarbures totaux alcanes, alcènes IR après extraction
par le CCl4
Phénols indice de présence colorimétrie
Aromatiques mono benzène, toluène CPG
cycliques xylènes
Aromatiques poly HAP HPLC après extraction
cycliques au diClméthane
PCB 206 isomères CPG après extraction
à l’hexane
Pesticides aldrine, DDT, etc. CPG
Solvants polaires acétone, alcools, etc. CPG
Solvants chlorés triCléthylène CPG
Phtalates plastifiants idem PCB
Herbicides atrazine idem pesticides
Amines pyridine, aniline colorimétrie après extraction
acide
Métaux lourds Pb, Zn, As, Cd absorption atomique
Anionsle titre de votre présentation Cl, Br, I, NO3, SO4 HPLC ionique
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CARACTÉRISTIQUES DE QUELQUES
POLLUANTS

Composé Densité Solubilité Constante de Henry


(g/m3) volatilité en Pa.m3/mol

Eïcosane <1 0,002 25


HexaClbenzène 1,6 0,11 0,005
MeEt cétone 0,81 353 2,4
Cl de vinyle 0,91 1,1 2 800
Benzène 0,88 1 780 555
TétraCléthylène 1,61 150 1 500
Cl d’éthylène 1,24 9 200 0,97
TétraClcarbone 1,59 1160 2 300

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L’ANALYSE DE RISQUES

Avant toute analyse de risques, il convient de définir:


 la source de pollution: nature de la pollution, quantité, caractéristique
physiques et chimiques, écotoxicité, sécurité (inflammable, explosif, etc.);
 le vecteur de transport ou de dispersion: eau de surface, eau souterraine,
air;
 la cible: homme, écosystème, milieu physique, etc.;
 l’usage du site (actuel ou futur).

Il existe de nombreuses méthodes d’analyse de risques.

Si le risque est inacceptable, il convient de dépolluer le site.

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EXEMPLES DE DANGERS POTENTIELS

Usages du site Dangers potentiels d’une pollution


agriculture, jardinmobilisation du polluant par les plantes
domestique toxicité par contact direct avec le sol
phytotoxicité

eau potable contamination de la nappe

aires de jeux, terrains ingestion, inhalation


de sport contacts directs

immeubles corrosion des structures enterrées


structures enterrées dégagement de vapeur (drainage par les réseaux)
feu, explosion

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LES PROCÉDÉS DE DÉPOLLUTION

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PRINCIPES D’APPLICATION
DES TECHNIQUES (1/3)

Hors du site:
 excavation du matériel à dépolluer (terres, déchets, eaux) du milieu naturel;
 transport jusqu’à un centre spécialisé puis traitement;
 retour sur le site pour le sol.

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PRINCIPES D’APPLICATION
DES TECHNIQUES (2/3)

Sur le site:
 excavation du matériel à dépolluer;
 traitement sur place dans une installation mobile de décontamination.

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PRINCIPES D’APPLICATION
DES TECHNIQUES (3/3)

In situ:
opérations menées directement dans le milieu naturel pollué.

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CLASSIFICATION DES TECHNIQUES

 méthodes physiques par évacuation de la pollution: extraction par voie


physique de la pollution.

 méthodes physiques par piégeage de la pollution: immobilisation de la


pollution.

 méthodes chimiques ou électrochimiques: appel à une réaction chimique


(action d’un solvant, d’un acide, d’une base, d’une électrolyse, etc.).

 méthodes thermiques: le matériau est porté à haute température pour le


détruire, l’extraire ou l’immobiliser.

 méthodes biologiques: utilisation des êtres vivants (bactéries, champignons,


végétaux supérieurs) pour dégrader les polluants.

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MÉTHODES PHYSIQUES PAR
ÉVACUATION

Excavation des sols


Pompage de l’eau
Pompage/écrémage des polluants
Lavage des sols
Extraction des polluants gazeux
Séparations minéralurgiques

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EXCAVATION DES SOLS

 Méthode la plus simple à mettre en œuvre;


 méthode rapide, radicale.

mais
 prévoir le devenir des terres excavées en centre spécialisé;
 gros chantier en général car tonnage important à manipuler;
 risque d’étendre la pollution:
• lors de la manipulation du sol;
• migration vers des profondeurs plus importantes (vrai pour les polluants
organiques liquides lors de la déstabilisation du sol, pour les métaux dont la
mobilité est modifiée suite au changement de conditions redox).

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PROCÉDURES À SUIVRE POUR L’ENVOI DE
DÉCHETS INDUSTRIELS VERS UN CENTRE
D’ENFOUISSEMENT TECHNIQUE
 Identifier les constituants du déchet;
 mesurer leurs concentrations;
 séparer les phases liquides et solides;
 contacter le centre de déchets ultimes le plus proche pour vérifier
l’acceptabilité des déchets;
 préparer les conditions d’emballage et de transport en conformité avec la
réglementation;
 transport des déchets par une société accréditée;
 remplir le formulaire prévu (bordereau de suivi des déchets industriels).

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POMPAGE DE L’EAU D’UNE
NAPPE POLLUÉE (1/3)

Il est indispensable de:


 connaître de façon détaillée les paramètres hydrogéologique et
hydrodynamique du système;
 mettre en place des procédures de suivi et de contrôle afin de gérer et
clore le pompage;
 zone de capture fonction du débit de pompage;
 ne supprime pas l’origine de la pollution;
 le puits de pompage ne doit pas être trop proche:
- des captages d’eau potable (épuisement);
- des limites de pollution (risque d’étendre la pollution).
 action de longue durée en général si la pollution est peu soluble dans l’eau;
 l’eau pompée doit être traitée (sur ou hors site).

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POMPAGE DE L’EAU D’UNE
NAPPE POLLUÉE (2/3)

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POMPAGE DE L’EAU D’UNE
NAPPE POLLUÉE (3/3)

Exemple d’évolution des teneurs en CCl4 lors d’une dépollution par


pompage

Date puits de dépollution captage eau potable


mg/l mg/l

sept 91 / 12,7
nov 91 142 10,5
jan 92 111 5,1
mars 92 70 2,3
mai 92 51 1,9
juil 92 20 1,3
sept 92 18 1,5

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POMPAGE / ÉCRÉMAGE (1/2)

Cette technique s’adresse aux phases contaminantes liquides organiques et


surnageantes:
 épaisseur de la phase organique optimale: quelques dizaines de cm à quelques m;
 lorsque l’épaisseur devient moins importante (quelques cm) par suite du pompage, on
crée un cône de dépression par un pompage en continu dans la nappe qui favorisera
l’accumulation d’huile, elle sera pompée par cycles plus ou moins long en fonction de
la vitesse d’accumulation.
 la caractérisation de ce procédé se fera en durée de cycle: écrémage, x minutes,
remplissage du cône, y heures.
 un autre système consiste à placer des drains ou des tranchées drainantes à
profondeur du cône de dépression;
 lorsque l’épaisseur d’huile est faible, il est possible d’utiliser une bande rotative
oléophile identique au procédé de récupération d’huile de surface en eau libre;
 il est indispensable de connaître les paramètres hydrodynamiques de la nappe.

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POMPAGE / ÉCRÉMAGE (2/2)
polluant eau
récupération rejet

pollution: huile flottante accumulation d’huile

cône de dépression

nappe

pompe
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LAVAGE DES SOLS

 Deux principes:
- excavation du sol et lavage sur le site;
- traitement in situ par injection de liquide et pompage de l’ensemble
liquide/polluant.

 Traitement sur site en cuves ou en bassins: séparation du matériau en différentes


phases de taille et de densité différente: tamisage, flottation, filtration, etc. En général,
tamisage à sec à 4-5 cm, mélange du reste avec de l’eau puis tamisage en plusieurs
fractions les polluants se concentrant sur les grains les plus fins, après coagulation et
filtration, les parties les plus fines sont envoyées vers un autre traitement ou vers une
décharge.

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TRAITEMENT IN SITU (1/2)

Méthode opérationnelle si le sol est assez perméable pour permettre une bonne
circulation des fluides.

Deux variantes:
 injection d’eau chaude ou de vapeur eau chaude: l’eau est envoyée en
amont de la loupe de pollution, le niveau de la nappe est ainsi surélevé créant
le nettoyage de sa zone de battement. En aval, l’eau est pompée créant un cône
de rabattement. Entre les deux, existe un front d’eau chaude se déplaçant en
entraînant la charge polluante piégée dans le sol;
 injection de vapeur: la vapeur est directement injectée dans la nappe
provoquant son réchauffement.

Précautions: installation de piézomètres autour de la zone à traiter pour vérifier


que la pollution ne s’en échappe pas. Le puits de pompage doit être placé
relativement près du puits d’injection (qq m à qq dizaines de m).
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TRAITEMENT IN SITU (2/2)

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (1/10)

1- Le venting (ventilation in situ)


 technique efficace pour traiter une pollution composée de produits volatils;
 technique appliquée in situ traitant la zone non saturée du sol;
 principe: envoyer un flux d’air dans le sol en périphérie de la zone contaminée et
pomper au sein de la zone polluée l’air chargé de gaz polluants. Les composés
volatils saturent les vides du sol en phase gazeuse: pour de l’essence, le sol contient
25000 ppm d’hydrocarbures en phase gazeuse. Une fois la phase gazeuse extraire,
l’air va favoriser la volatilisation de la phase liquide résiduelle. Au démarrage, la
quantité de polluant extrait et importante et diminue de façon exponentielle avec le
temps. Si la circulation d’air est stoppée, la teneur en gaz du sol ré-augmente. On
peut ainsi démarrer une deuxième phase de pompage;
 le flux d’air est généré par un système de pompe pulsante en entrée et d’extracteur
en sortie;
 en sortie, l’air pollué sera traité (charbon actif, bio-filtre, incinération).

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (2/10)

 Technique applicable si:


- les composés sont assez volatils: pression de vapeur > 1mm Hg ou
constante de Henry > 0,01;
- le sol est perméable (perméabilité>10-5m/s) et homogène.
 il est possible de traiter la nappe en faisant "buller" de l’air au sein de celle-ci
(sparging).
 nombreuses variantes du venting: voir la suite.

 Exemple: site de Verona Well (EUA) contaminé par des solvants chlorés et des BTX.
- durée: 3 ans;
- démarrage: teneurs > 1g/kg pour chaque constituant;
- entre 1987 et 1990: 400 jours de traitement, extraction de 100 tonnes de
polluants;
- après 125 jours: teneurs comprises entre 1 et 12 mg/kg;
- après 400 jours: teneurs inférieures à 0,1 mg/kg, objectif de dépollution
atteint.

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (3/10)

Exemples de constantes de Henry

Composé pression de vapeur Constante de Henry


(en mm Hg) (sans dimensions)

Benzène 95,2 240


Toluène 28,1 330
Trichloréthylène 57,9 450
CCl4 90 1 300
Chl. de vinyle 30 390 000
Phénol 0,353 0,016
PentaClphénol 1,5.10-5 0,13
Naphtalène 0,054 22

La constante de Henry est la concentration à l’équilibre d’un produit


en phase gazeuse par rapport à sa concentration dans l’eau du sol (plus
cette constante est importante, plus le composé aura de facilité à se volatiliser).
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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (4/10)

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (5/10)
2- L’extraction par air vacuum (sous vide)
 technique basée sur "l’extraction des gaz du sol";
 dépression: de l’ordre de plusieurs millibars, elle provoque une forte aspiration de la
phase gazeuse du sol entraînant les composés volatils;
 rayon d’action: quelques mètres à quelques dizaines de mètres (fonction du sol: nature,
structuration, perméabilité, etc.);
 traitement de la phase gazeuse par incinération en général;
 technique ne s’appliquant qu’à la zone se situant au dessus de la nappe phréatique;
 une variante existe lorsque la nappe est peu profonde: l’extraction double phase qui
retire air et eau à l’aide d’une aspiration plus poussée (un dispositif de séparation de
phase est alors nécessaire). Cette variante permet de traiter des sols "peu favorables" plus
imperméables ou non homogène par une mise sous vide plus poussée.

 Exemple: Chavanay (1990, 300 m3 d’essence se sont infiltrés dans le sol et ont
contaminés la nappe présente).
- 90 puits d ’aspiration (dépression = 250 millibars);
- 14 mois pour atteindre l ’objectif : sol < 10mg/kg.

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (6/10)

extracteur d’air
séparateur air/eau
rejet traitement

eau à traiter

sol puits d’aspiration

lignes de courant de l’air

évaporation du film d’hydrocarbures


hydrocarbures libres
nappe
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présentation 12
EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (7/10)

3 - Le stripping en colonne
 technique de "pompage et traitement";
 colonne: cylindre de plusieurs mètres de hauteur (fonction de la volatilité des
polluants et de leur concentration), garni d’une structure poreuse (billes, treillis,
anneaux) afin d’améliorer les échanges liquide/gaz;
 eau: introduite au sommet de la colonne après pompage dans la nappe, elle
percole par gravité;
 air: introduit en bas de colonne à contre courant (volume = 100 à 200 fois le
volume de liquide);
 polluants volatils: sont désorbés et entraînés par le flux gazeux qui est ensuite
récupéré et traité (charbon actif, par exemple);
 possibilité de réaliser plusieurs passages de l’eau dans la colonne en fonction du
rendement d’abattement de la pollution;
 ne prend en compte que la partie soluble de la pollution;
 procédé ne traitant pas la source de pollution, donc durée de traitement
pouvant être longue (plusieurs années).

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (8/10)

sortie air pompe


filtre à charbon
air pollué

tour de lavage
eau
polluée air propre
eau propre

pompage puits injection


puits

zone polluée

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (9/10)
4 - La vaporisation-aspiration par puits
 technique alliant l’aspiration d’air et la circulation de l’eau de la nappe phréatique
au sein même du puits;
 l’air et l’eau passent au travers d’un réacteur de stripping installé à même le puits et
les polluants extraits sont récupérés avec le flux d’air sortant en surface;
 méthode permettant de traiter en même temps sol et nappe en surface et en
profondeur, elle prend en compte tous les composés volatils mais ne traite pas la
source de pollution;
 nombre de puits et rayon d’action déterminés en fonction de la nature du terrain et de
l’étendue de la pollution.

Exemple: Allemagne, site d’une usine métallurgique, pollution par du tri-chloréthane


et du dichlorométhane sur une profondeur de 10 m (nappe atteinte) avec une
concentration de l’ordre de 2000 mg/l.
- après 10 mois, la teneur est de 10 mg/l et 1300 kg de polluants ont été extraits
(objectif: 50 mg/l);
- 6 mois après la fin de l’opération, les teneurs n’avaient pas remontées.

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EXTRACTION DES COMPOSÉS
GAZEUX (10/10)

rejet dans
l’atmosphère
air air
pollué
puits de gros diamètre
traitement extracteur

sol
entrée d’air entrée d’air
niveau de la nappe

mouvement de crépine
l’eau pompe
bouchon

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QUELQUES TECHNIQUES
MINÉRALURGIQUES APPLICABLES AU
TRAITEMENT DES SÉDIMENTS ET DES SOLS

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INTRODUCTION (1/2)

Simplicité des procédés physiques et physico-chimiques de séparation.

Techniques de séparation
• granulométriques (trommel-débourbeur, classificateur à vis, hydrocyclones, etc.);
• gravimétriques (jigs, spirales, etc.);
• physico-chimiques (flottation);
• mécaniques (attrition, déshydratation, etc.).

Méthodes économiques
en comparaison aux méthodes d’extraction ou de destruction.

Intérêt environnemental
pas de formation de sous produits toxiques ou dangereux.

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INTRODUCTION (2/2)

Potentiel remarquable pour des applications environnementales telle que la


décontamination des sédiments et par extension, des sols pollués:

• division de la matière de départ en différentes fractions constitutives;


• valorisation "matériaux" à risque environnemental et sanitaire limité.

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APPROCHE MINÉRALURGIQUE

1 - Caractérisation
 Répartition granulométrique des constituants;
 Degré de libération des contaminants;
 Propriétés de surface;
 Rhéologie;
 …
 Définition des équipements minéralurgiques appropriés;
 Élaboration du schéma de traitement.

2 - Traitement

Objectifs poursuivis et principes de fonctionnement des différents


équipements minéralurgiques utilisés dans le cadre d’opérations de
décontamination de sédiments et/ou de sols pollués.

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MISE AU POINT DE MÉTHODES

Développement de solutions de traitement et de valorisation (en voie "matériaux") de


sédiments de dragage (et par extension de sols, de granulométrie plus relevée).

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ÉTAPES DU SCHÉMA DE TRAITEMENT

Pilote 100…300 kg/h


1
8

3 5
6

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SÉPARATIONS GRANULOMÉTRIQUES (1)

20 mm

2 mm

250 µm

Trommel débourbeur

Crible vibrant

Grille courbe
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SÉPARATIONS DES SABLES (2)

(-250 µm)

63 µm
63 µm

Surverse (-63 µm) Surverse (-63 µm)


Sousverse (-250 +63 µm) Sousverse (-250 +63 µm)

Classificateur à vis Hydrocyclone


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TRAITEMENT DES SABLES (3)

Machines
Hydrocyclone d'attrition

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SÉPARATIONS GRAVIMÉTRIQUES
DES SABLES (4)

Spirales

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ÉLIMINATION ET TRAITEMENT
DES SCHLAMMS (5)

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FLOCULATION, DÉCANTATION ET
FILTRATION DES SCHLAMMS (6)
Décantation
Surverses
(-15 µm)

Floculation Filtre-presse

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FLOTTATION DES SILTS (7)

Sousverse des hydrocyclones


(-63 +15 µm)

Conditionneurs

Conditionneur Cellules de
flottation

Ajout de réactifs
 régulateur de pH
 activant / déprimant
 collecteur
 moussant

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SÉPARATION GRAVIMÉTRIQUE
DES GRAVIERS (8)

Jigs

(-20 +2 mm)

Cribles
égoutteurs
Décanteur

Mécanisme de Jiggage

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CONCLUSIONS

Produits sortant Granulométrie Séparation par


Exogènes (+20 mm) Trommel
Eléments lourds (métaux, oxydes et sulfures métalliques)
Eléments intermédiaires : graviers (-20 +2 mm) Jigs
Eléments légers (matières organiques)
Matières organiques (-2 mm +250 µm) Grille courbe
Eléments légers
Eléments intermédiaires : sables (-250 +63 µm) Spirales
Eléments lourds (métaux, oxydes et sulfures métalliques)
Pollution (métaux lourds)
(-63 +15 µm) Cellules de flottation
Fraction dépolluée : silts
Schlamms (-15 µm) Hydrocyclones

Possibilités de voies de valorisation "matériaux"


Élimination

Performance, flexibilité et faible coût opérationnel


Coût plateforme 1 t/h: 2,5 M€
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MÉTHODES PHYSIQUES
PAR PIÉGEAGE (1/2)

Confinement (encapsulation ou mise en alvéole)

Stabilisation/inertage

Confinement par piège hydraulique

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MÉTHODES PHYSIQUES
PAR PIÉGEAGE (2/2)

L’objectif commun à toutes ces méthodes de piégeage est de bloquer


la pollution à l’endroit où elle s’est répandue et à empêcher qu’elle
ne s’étende: ces méthodes ne détruisent pas la pollution, sont
appliquées par définition in situ en général, faciles d’utilisation et de
mise en place.

Il est évident que quelle que soit la technique utilisée, un contrôle


régulier dans le temps est nécessaire garantissant la fiabilité du
dispositif.

Question: quelle est la pérennité d’un tel système? Ne s’agit-il pas


d’une solution transitoire? Peu de réponses à ces questions
aujourd’hui!
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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (1/9)

Principe: il consiste à enfermer physiquement du matériel


contaminé par un dispositif de parois, couvertures et/ou fonds
étanches afin de bloquer la migration des polluants (schéma a).

4 modes d’application:
- empêcher l’entrée d’eau (schémas b et c);
- supprimer les risques de pollution vers le bas (schéma d in situ
ou e après excavation).

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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (2/9)

infiltration
sol
niveau de
la nappe
migration
sens de la sens de la
nappe nappe
(a) (b)
couverture

sens de la
sens de la nappe
nappe
(c)
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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (3/9)

couverture

excavation

alvéole étanche
(e)

Schémas d’encapsulation ou de confinement

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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (4/9)

piézomètre évent

paroi étanche

niveau de la
nappe

zone polluée

substratum imperméable

Cliquez et modifiez le titre de votreSchéma


présentationde confinement in situ (détail) 14
LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (5/9)

puits de récupération

évent

zone polluée
couche de drainage

sol
alvéole imperméable
réseau de
drains niveau de la
nappe

Schéma de confinement sur site (détail)

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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (6/9)

Réalisation de l’étanchéité:

avec plusieurs types de matériaux:


- matériau naturel de faible perméabilité (argile de perméabilité >= 10 -10 m/s) pur ou mélangé avec
du ciment;
- géo-membranes artificielles (PE, PVC, élastomères). Les géo-membranes étant sensibles à
l’oxydation et aux UV, seront recouvertes de terre végétale.

oxydation
R° (métaux, reste catalytique, etc.) + O2 ------ ROO°
ROO° + PH ----- ROOH + P°
ROOH ---- RO° + HO°
RO° + PH ---- ROH + P°
HO° + PH ---- H2O + P°
UV
attaque des liaisons de faible énergie C-H et C-Cl pour former des
radicaux pouvant réagir avec l’O2.

Exemples de couverture superficielle et de fond sur les figures suivantes (le géotextile, membrane
perméable et drainante sert de renfort).
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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (7/9)

terre végétale
évacuation
géotextile
eau
couche drainante évacuation
géo-membrane des gaz
argile
géotextile
couche drainante
déchets

Exemple d’une couverture type

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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (8/9)

déchets
géotextile

couche drainante
drain ( 15-20 cm)
géotextile
géomembrane
couche de pose
barrière passive

Exemple d’une couche de fond de confinement

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LE CONFINEMENT PAR ENCAPSULATION
ET MISE EN ALVÉOLE (9/9)

Ecueils à éviter

tassement: risque de fracturation au sein des couches pouvant perturber


l’étanchéité du dépôt.

dessiccation: risque de perte d’imperméabilité par formation de crevasses.

gel: déstabilisation de la couverture imperméable.

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LA STABILISATION ET L’INERTAGE

Stabilisation: transformation d’un composé relativement soluble en un


composé non soluble, au moyen de réaction chimique ou d’un adsorbant
(argile, zéolites, charbon actif, etc.).

Inertage: addition au composé polluant de divers additifs (ciment, chaux,


asphalte, etc.) pour en faire un composite solide, peu perméable et non réactif.

Opération in situ par injection après forage.

Difficultés: augmentation de volume du sol, risque de volatilisation des


produits organiques ou extension de la pollution lors de l’injection,
pénétration difficile des additifs entraînant un traitement non homogène.
Avantages: pas de migration du polluant, pas de contrôle post-traitement,
adjuvants peu coûteux

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LE CONFINEMENT PAR
PIÈGE HYDRAULIQUE (1/2)

Principe: pompage en aval de la pollution, création d’un cône de


dépression empêchant l’écoulement de la zone polluée (dispersion très
réduite vers l’aval), l’eau pompée devra être traitée.

Bonne connaissance des caractéristiques hydrologiques et


hydrodynamiques du milieu (l’efficacité d’un tel système peut être modéliser,
des simulations donneront les caractéristiques du pompage).

Méthode peu coûteuse et simple à mettre en application mais c’est une


technique dite "à l’équilibre" donc difficile à maintenir efficace dans le
temps (conditions hydrauliques variables).

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LE CONFINEMENT PAR
PIÈGE HYDRAULIQUE (2/2)

puits de
confinement

zone polluée

sol
sens d’ cône de dépression
écoulement
pollution

Schéma d’un piège hydraulique

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MÉTHODES CHIMIQUES

Méthodes de mobilisation et d’extraction

Méthodes destructives par réaction

Méthodes électrochimiques

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LES MÉTHODES D’IMMOBILISATION ET
D’EXTRACTION (1/3)

La mobilisation d’un polluant par une solution (lessivage ou lavage) et son


transfert à l’extérieur du site pollué peut être envisagée in situ ou sur site.

In situ
principe: aspersion du sol par une solution, infiltration, mise en solution du
polluant, évacuation de la solution chargée, en aval, par pompage ou par un
système de drains, traitement de la solution chargée.
avantages: facilité de mise en place, faible coût, bon rendement pour les sols
perméables (sables, graviers, etc.) technique inopérante pour les sols à faible
granulométrie : limons, argiles, etc.).

inconvénients: gestion et suivi de la zone de pollution afin d’éviter qu’elle ne


migre en dehors de la zone de récupération, bonne connaissance des
conditions hydrogéologiques du sol obligatoire.

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LES MÉTHODES D’IMMOBILISATION ET
D’EXTRACTION (2/3)
polluants
purification
pompe
apport
solution
piézomètre
sol
zone polluée

sens
d’écoulement

Schéma de lavage in situ


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LES MÉTHODES D’IMMOBILISATION ET
D’EXTRACTION (3/3)

polluants
purification
pompe
apport
solution

sol
infiltration
zone polluée
drain
sens
d’écoulement

Schéma de lavage in situ


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LE PROCÉDÉ ACOUSTIQUE

Un complément au lavage in situ, le procédé acoustique qui n’est pas un


véritable procédé de réhabilitation. Les ondes acoustiques permettant la
mobilisation des produits organiques non volatils piégés au sein des pores du
sol (par éclatement des gouttelettes de polluants purs retenues par les forces de
capillarité), permettront une meilleure élimination par lavage. Encore au stade
expérimental sur des colonnes de sables pollués artificiellement par du diésel.

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SUR SITE (1/2)

Principe: excavation du sol, criblage afin d’enlever les morceaux les plus
gros (pierres, etc.), introduction dans une "machine à laver" (cuve avec
agitateur, tambour rotatif, etc.), mélange avec une solution (10/1 v/v) injectée
sous pression dans le réacteur (bon contact solution/sol), en sortie le sol est
séparé de la solution qui entraîne les particules fines qui après filtration et
séchage seront placées avec le sol et remis en place.
Dans le cas du traitement de l’eau d’une nappe, le principe est le même avec
un réacteur adapté aux liquides.

Si les polluants sont adsorbés sur des particules fines (argile ou matières
organiques), un premier traitement consiste à séparer, par tamisage sous eau,
les fractions du sol: la partie > 2mm subit un simple lavage à l ’eau (95 % de
rendement), la partie médiane subit un lavage avec des surfactants, la partie
fine < 0,2mm subit un lavage approprié (lavage avec des solvants).

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SUR SITE (2/2)

sol solution
pollué
crible mélange
lavage
criblage

fraction grossière
propre
fraction fine
filtre propre

solution remise en place


+
polluants cyclone

Schéma de lavage de sols sur site


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LES SOLUTIONS DE LAVAGE

La mobilisation des polluants peut être obtenue de plusieurs manières:

 par formation d’une émulsion (tensio-actif ou surfactant): composés à la fois


hydrophiles et hydrophobes ils favorisent le passage en phase aqueuse de composés
organiques insolubles HAP, PCB, solvants chlorés semi-volatils, goudrons, créosotes.
Après action, la phase liquide est traitée par stripping ou par action de solvants
organiques. Pour les traitements in situ, les surfactants anioniques (dodécyl-sulfate de
sodium) sont préférés car s’adsorbent moins dans les sols et sont plus facilement
biodégradables;
 par solubilisation (solvants): toujours ex situ du fait de la toxicité des solvants,
méthode utilisée pour les pollutions aux PCB, HAP, pesticides, hydrocarbures lourds,
goudrons, etc. Les solvants les plus utilisés sont le propane, des amines dissoutes dans
l’eau sous atmosphère d’azote (risque d’explosion);
 par réaction chimique (acide/base): sur site ou in situ, surtout pour les métaux lourds
avec les acides (les plus utilisés sont HCl, HNO 3 ou H2SO4), les cyanures, les amines,
les phénols, les éthers, etc. avec les bases (la soude est la plus utilisée).

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LES SURFACTANTS: FAMILLES ET
CARACTÉRISTIQUES

Type Surfactant Utilisation Solubilité Réactivité


anionique sel acide détergent eau: soluble stables aux
carboxylique électrolytes
ester acide agent mouillant soluble dans sensible aux
sulfurique orga. polaires électrolytes
ester acide émulsifiant non
phosphorique biodégradable
sel acide émulsifiant non
sulfonique hydrolysable
cationiquechaîne aminée émulsifiantdans l’eau stabilité aux
variable ou acides
faible
non ionique alkylphénol émulsifianteau: soluble stabilité chimique
alcool polyoxy détergent eau: insoluble non
éthylique biodégradable
glycol polyoxy agent mouillant non
éthylique toxique
amphotère sensible au pH agent solubilisation variable non toxique
insensible pH agent mouillant variable tolérance aux
électrolytes
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L’EXTRACTION SUPERCRITIQUE (1/2)

 Utilisation du pouvoir solvant des fluides supercritiques


(CO2 le plus utilisé mais usitage également l’eau, le propane,
le butane) intermédiaires entre phase gaz (coefficient de
diffusion élevé) et phase liquide (faible viscosité);

 il faut opérer à forte pression (plus de 200 bars) et à basse


température (quelques dizaines de °C);

 au stade préindustriel mais coût élevé.

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L’EXTRACTION SUPERCRITIQUE (2/2)

Au point triple: le liquide bout et gèle même temps.

Au point critique: passage impossible du liquide vers


le gaz. On obtient une bouillie de gaz/liquide qui n’est
ni un gaz ni un liquide!

Propriété de solubilité intéressante pour quelques


fluides supercritiques:
• Eau supercritique: dissolution des composés
Diagramme de phase du CO2
hydrophobes;
1: solide;
• CO2 supercritique: dissolution de composés
2: liquide;
3: gaz; organiques (dé-caféinisation du café, production
4: fluide supercritique; d’arômes, principes actifs en pharmacie, etc.).
A: point triple;
B: point critique.

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MÉTHODES DESTRUCTIVES
PAR RÉACTION CHIMIQUE (1/2)

Processus généralement réservé aux produits organiques peu volatils et


difficilement biodégradables: solvants chlorés, PCBs, HAPs, pesticides,
hydrocarbures et composés phénolés. Certains métaux (comme le chrome)
peuvent également être traités par cette voie.

Traitement sur site, dans certains cas in situ.

Trois types de réaction:


 oxydation;
 réduction;
 déchloration.

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MÉTHODES DESTRUCTIVES
PAR RÉACTION CHIMIQUE (2/2)

sol pollué gaz produits chimiques


soude
acide
catalyseur
etc.

chauffage

sol propre

Schéma d’un dispositif de dépollution chimique


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L’OXYDATION (1/3)

Un oxydant puissant est ajouté au sol pollué.

Les oxydants les plus utilisés sont l’ozone et l’eau oxygénée mais ClO2 et
ClO- sont également employés.

Surtout utilisée pour les PCB, HAP, pesticides, etc.

Inconvénients:
 non spécifique (un oxydant oxyde!!) donc une partie de l’oxydant peut être
"gaspillé" (le fer ferreux présent dans un sol peu aéré sera oxydé en fer
ferrique);
 dégradation des pesticides en un produit voisin tout aussi toxique mais plus
stable dans le temps.

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L’OXYDATION (2/3)

Un autre type d’oxydation peut être utilisé: la photo-oxydation sous UV.

Procédé H2O2/UV:
H2O2  2 OH° sous rayonnement UV < 260 nm

Procédé O3/UV:
O3 + H 2O  2 OH° + O2

Procédé TiO2/UV:
TiO2  TiO2 (e-,h+)
TiO2 (h+) + H2O  TiO2 + OH° + H+
TiO2 (e-) + O2  TiO2 + O2°-

Le radical hydroxyle OH°, oxydant très puissant, attache les composés organiques en
pouvant arriver jusqu’à leur minéralisation (H2O, CO2 et sels).
Attention : toujours
Cliquez et modifiez vérifier
le titre que
de votre les sous-produits formés ne soient pas plus toxique que le polluant dissous 16
présentation
L’OXYDATION (3/3)

Pollutions traitées:
hydrocarbures, solvants chlorés, pesticides, HAP, etc.

Matériel nécessaire:
• photo-réacteur dans lequel est placée l’eau à traiter;
• lampes UV de longueur d’onde 254 nm;
• Pour H2O2: le réactif est stocké dans une cuve et est injectée dans le
réacteur;
• pour O3: un générateur d’ozone est utilisé pour saturer l’eau à traiter en
amont du réacteur;
• pour le TiO2, le catalyseur est fixé sur un support à l’intérieur du réacteur;
• pompage de l’eau de la nappe vers le réacteur.

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LA RÉDUCTION (1/2)

Un réducteur puissant est ajouté au sol pollué.

Les réducteurs les plus utilisés sont les métaux (Fe, en particulier, en raison de
son prix).

Surtout utilisée pour les composés aromatiques, les pesticides, les composés
chlorés, certains métaux (Cr et Se).

Exemple: Fe + H2O + R-Cl  Fe2+ + HO- + Cl- + R-H

Nécessite un bon contrôle de pH (6 à 8, en général).

La réduction peut également être utilisée in situ avec les barrières


chimiques.

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LA RÉDUCTION (2/2)
H + pollution au CrVI

tranchée

sol Fe H2 niveau
nappe

Fe++
eau Fe+++
CrVI
dépolluée Cr+++
sens d’écoulement
de la nappe

Fe + 2 H+  Fe++ + H2
CrVI + 3 Fe++  Cr+++ + 3 Fe+++

Schéma de barrière chimique


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LA DÉCHLORATION

La déchloration vise à transformer un composé chloré (R-Cl, PCB) en un autre


moins chloré donc moins toxique plus soluble dans l’eau: remplacement du
radical Cl dans la molécule par un radical OH.

Procédé sur site: sol excavé, tamisé, introduit dans un réacteur avec les réactifs,
chauffage, les gaz dégagés sont traités, le sol est ensuite remis en place.

Deux réactions chimiques utilisées:


 sol + bicarbonate de Na en présence de catalyseur organique: composés
chlorés décomposés, volatilisés et récupérés;
 sol + glycolate alcalin de polyéthylène: Cl est remplacé par le glycol.

Exemple: PCB, rendement > 99 %;


industrie du bois, rendement > 95%;
HAP, rendement ~ 60 %.

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MÉTHODES ÉLECTROCHIMIQUES (1/3)
Basées sur l’application d’un courant électrique continu dans un sol provoquant
la migration des ions vers les électrodes par l’intermédiaire d’une phase
aqueuse introduite à proximité des électrodes et séparée du sol par une membrane
semi-perméable [eau + HCl (cathode) + NaOH (anode) + agent complexant], cette
phase aqueuse est récupérée, traitée et recyclée.

Applicables à tous les composés ionisables (NO3-, PO4--, CN-, composés organiques
polaires et surtout métaux lourds) présents dans les sols (poreux mais peu perméables)
ou l’eau souterraine.

In situ ou dans des terres excavées remises en tas et humidifiées.

Exemple: métaux (Zn, Pb, Cs, As, Cu, etc.), rendement de 30 à 90 % pour des
durées de traitement de 1,5 mois à 2 ans avec des concentrations initiales >
quelques milliers de mg/kg, une consommation électrique de 40 à 400 kWh/t, un
volume de terre de quelques milliers de tonnes.

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MÉTHODES ÉLECTROCHIMIQUES (2/3)

Encore au stade de l’expérimentation: la barrière électrique.

Il s’agit de placer dans le sol, perpendiculairement au flux de la nappe une


série d’électrodes (cathodes et anodes) en ligne afin d’empêcher la migration
des polluants en aval, cette technologie combine les effets du confinement
chimique et de la récupération des polluants par voie électrolytique.

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MÉTHODES ÉLECTROCHIMIQUES (3/3)

générateur traitement
traitement

pompe + - pompe

sol puits
anions
électrode

cations

Schéma d’un dispositif d’électro-réhabilitation


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ÉLÉMENTS DE CONTEXTE

Assurer l’approvisionnement en ressources minérales constitue un enjeu stratégique tant pour


l’économie française qu’européenne.

Stocks de Stock de
produits en déchets
usage
Fabrication Gestion
de produits des
déchets

 Conjoncture actuelle - prix élevé de l’énergie, lois de


plus en rigoureuses, sensibilisation accrue du public à
l’égard de l’environnement.
Métaux,
alliages, etc. Recyclage  Minimisation du volume de déchets (réduction de la
Production consommation, recyclage/valorisation): stratégie de
de
matières gestion des déchets plus écologique que le contrôle de
premières la pollution.

Boucle de recyclage selon le rapport "Critical Materials for the European Union" du groupe de
travail
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présentation 17
FACTEURS DE PRISE DE DÉCISION

Gestion des
Drivers projet
risques

Dynamique d’un
Satisfaction des Développement
projet de
parties prenantes durable
remédiation

Rapport Faisabilité Union


France technique
coût/efficacité Européenne

Facteurs principaux pour le choix d’une technique de remédiation


(base de données EURODEMO, 2008).

À l’échelle hexagonale, meilleure prise en compte du développement durable, de la demande


des parties prenantes ainsi que du rapport coût/bénéfice.
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GÉNÉRALITÉS (1/2)

 Marché en très forte croissance:


 Durcissement de la réglementation, principal moteur de croissance ;
 Prévision de croissance de 6 % en 2016 et de 4 % en 2017 grâce à une multiplication des projets de
réhabilitation et d’aménagement urbain et à une demande accrue du secteur industriel (Xerfi, 2015);
 Estimation du marché annuel à 2 600 M€ (développement de fonds dédiés à la dépollution des sites) et du
potentiel d’emplois supplémentaires à 17 000 d’ici à 2020 (The Boston Consulting Group, 2016).

Hypothèses retenues (TBCG, 2016):


 Maintien d’une réglementation stricte ;
 Marché du BTP équivalent à celui des travaux ;
 Développement de fonds d’investissements d’ici
à 2020.

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GÉNÉRALITÉS (2/2)

 Principaux maitres d’ouvrage: industriels (51 %), aménageurs immobiliers (24 %), collectivités (21
%) et l’ADEME pour les sites "orphelins" (4 %).

 Prédominance des approches conventionnelles telles que l’excavation et/ou la mise en décharge (les
techniques de traitement innovantes ou appliquées "in-situ" peinent à percer sur le marché de la
dépollution).

 Expertise et expérience individuelle déterminantes dans le choix des méthodes de dépollution (faute
de méthodologie de sélection adaptée).

 Sur les 2,2 Mt de terres traitées annuellement, 54 % sont envoyées hors site (traitement biologique à
17 % dans des installations spécialisées, 30 % en installations de stockage) [ADEME, 2009].

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FREINS À L’APPLICATION DE MÉTHODES
Techniques "IN-SITU" OU SUR SITE

. Nuisances et délais occasionnés


(contraintes temporelles et/ou
d’occupation de l’espace);
. Typologie de la pollution
(contextes géologiques compliqués, . Faible confiance en des méthodes

Expertise/organisationnels
pollutions mixtes complexes, etc.); alternatives;
. Limitation d’application de . Responsabilité résiduelle;
certaines techniques vis-à-vis de
pollutions multiples;
. Contexte économique inadapté;
. Manque de données . Déficit de
fiables/connaissances relatives à la
pollution. communication/coopération entre les
principaux décideurs et les parties
prenantes;

. Connaissance et expertise limitées.

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BESOINS DE CONNAISSANCES
POUR LA LEVÉE DES VERROUS

 De la caractérisation du milieu à la représentation des données:


 Acquisition de données fiables ;
 Représentation des données et connectivité entre les parties.

 Gestion et caractérisation des matériaux et des multi-pollutions:


 Gestion des déchets minéraux: comment caractériser et modéliser de manière effective au laboratoire les
transferts de polluants dans les différentes options de réutilisation envisagées ?;
 Gestion des multi-pollutions: étude des interactions entre contaminants et/ou de l’impact d’un traitement de
dépollution sur les contaminants présents dans le sol et/ou la nappe.

 Démonstration des techniques de dépollution:


 Bilan environnemental des techniques de dépollution (acquisition de données, définition d’indicateurs, etc.) ;
 Test à l’échelle du site atelier de techniques innovantes.

 Gestion intégrée d’une pollution (de la dépollution au redéveloppement):


 Analyses multicritères des choix de gestion, de réhabilitation et de redéveloppement (croisement des données
et des outils).

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DÉFINITION D’UN PROCÉDÉ DE
VALORISATION DES RESSOURCES
MINÉRALES (1/4)

1 - Caractérisation du gisement

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DÉFINITION D’UN PROCÉDÉ DE
VALORISATION DES RESSOURCES
MINÉRALES (2/4)

2 - Étude en laboratoire de la séparation des différentes phases

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DÉFINITION D’UN PROCÉDÉ DE
VALORISATION DES RESSOURCES
MINÉRALES (3/4)

3 - Le procédé industriel

Le procédé

Le plus Le plus pur Le moins cher Le moins polluant


possible possible possible possible

Rendement Teneur Coût Écologie

Compromis

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DÉFINITION D’UN PROCÉDÉ DE
VALORISATION DES RESSOURCES
MINÉRALES (4/4)

En fonction de la matière minérale considérée, les procédés de traitement seront plus ou moins complexes. Ils font
généralement l'objet de schémas récapitulatifs de traitement. Dans le cas des granulats, les schémas de traitement
présentent une juxtaposition de procédés de concassage et de séparation granulométrique (criblage). Pour les
charges minérales et encore pour le traitement des minerais on trouvera en plus des étapes de
séparation/concentration ou purification.

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GÉNÉRALITÉS SUR LA
FRAGMENTATION (1/3)

• Fragmentation: terme général définissant les opérations qui conduisent à la réduction


de la taille des fragments de matériaux (obtention par concassage et broyage) ;

• Objectif: obtention d’une répartition granulométrique de la matière en accord avec son


utilisation commerciale ou avec les traitements à appliquer (libération suffisante des
divers minéraux constituants le minerai) ;

• Choix procédé guidé par les objectifs finaux mais également par la connaissance des
propriétés intrinsèques de la matière à traiter : caractéristiques mécaniques,
dureté/abrasivité, défauts bidimensionnels comme les mâcles, les joints de grains, etc.

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GÉNÉRALITÉS SUR LA
FRAGMENTATION (2/3)

Classement des procédés de concassage/broyage fonction du mécanisme prépondérant de fragmentation:


procédés œuvrant par percussion et projection sur paroi fixe
(différence: vitesse de sollicitation plus importante dans le second cas).

Compression lente Cisaillement Attrition et cisaillement Attrition


(V = 0,1 à 0,8 m/s) (V = 4 à 8 m/s) combinés (V = 4 à 8 m/s) (V = 2 à 30 m/s)

Percussion par projection Percussion au moyen Percussion entre


Expulsion sous l’action de
sur paroi fixe (V = 15 à d’organes mobiles particules ou auto-
forces internes
200 m/s) (V = 8 à 200 m/s) broyage
(V = 10 à 300 m/s)
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GÉNÉRALITÉS SUR LA
FRAGMENTATION (3/3)

Le choix du procédé pourra être guidé par le milieu dans lequel va se faire le broyage.
Deux voies de broyage :
• le broyage par voie sèche (le plus répandu dans le domaine de l'obtention de charges minérales) ;
• le broyage par voie humide (mise en suspension du produit traité).
Deux circuits de fragmentation : le circuit ouvert dans lequel le produit n'est pas recyclé en sortie du
broyeur et le circuit fermé où le produit est soumis à une séparation granulométrique en sortie afin de
renvoyer dans le broyeur la fraction granulométrique.

Étage de fragmentation Granulométrie en sortie Consommation énergétique

Concassage primaire 0 - 250 mm 2 kWh/t


Concassage secondaire 0 - 80 mm 2 - 4 kWh/t
Concassage tertiaire 0 - 25 mm 6 - 8 kWh/t
Broyage grossier 0 - 5 mm 5 - 10 kWh/t
Broyage fin 0 - 500 µm 20 - 40 kWh/t
Broyage ultra-fin 0 - 10 µm 50 - 1 000 kWh/t
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PROCÉDÉS DE CONCASSAGE

Type de concasseur Dimension maximale Rapport de réduction Capacité (t/h) Type de matériau
entrée (mm)
Mâchoires 2 500 4à6 4 000 Dur et peu collant

Giratoires primaires 1 600 4à5 7 000 "

Giratoires secondaires 750 5à8 3 000 "

Cônes tête standard 450 5à8 3 000 "

Cônes tête courte 175 4à7 1 500 "

À percuteurs rigides 2 000 8 à 15 2 000 Fragile aux chocs


Pas abrasif
À axe vertical 150 4à5 700 Fragile aux chocs
Abrasif

Deux sous familles: concasseurs par écrasement et à impact.

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CONCASSEURS PAR ÉCRASEMENT

Dans cette sous famille, nous retrouvons les concasseurs à mâchoires, giratoires, à cônes
et à cylindres. Le principe de fragmentation est le même pour tous, il s'agit d'un
écrasement de la matière entre 2 surfaces.

Concasseur à cylindre

Concasseur à mâchoire

Concasseur giratoire 19
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CONCASSEURS PAR IMPACTS

Le mode d'action principal des concasseurs par impacts est la fragmentation par impacts
ou projection de la matière suite à son accélération par des rotors tournant à grande vitesse.
Nous distinguons ici les concasseurs à axe horizontaux des concasseurs à axes verticaux .

Concasseur à axe horizontal ou concasseur à


marteaux Concasseur à axe vertical

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LES BROYEURS PAR ÉCRASEMENT

Le principe de fragmentation de cette famille de broyeurs est basée sur l'application d'une contrainte
de compression sur un lit de matière.

Ces broyeurs sont utilisés dans le domaine des charges minérales, du ciment et du charbon, et sont
intéressants car il y a peu d'usure et de pollution lors du broyage. Par rapport à d'autres systèmes
conventionnels, ils ont un rendement énergétique amélioré.

Type de broyeur Dimension Dimension sortie Capacité (t/h) Puissance


entrée (µm) (µm) installée (kW)
À cylindres 5 000 500 250 2 à 300
Presses à rouleaux 5 000 40 700 220 à 1 800
Verticaux à 25 000 100 60 90 à 900
meules
Pendulaires 20 000 60 120 7,5 à 700

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LES BROYEURS À CHUTE À CHARGE
BROYANTE

Ces broyeurs sont très répandus dans l'industrie des charges minérales et du traitement des
minerais. Ils présentent l'avantage de travailler en voie sèche ou humide.

Broyeur cylindrique à boulets

• mode en cascade : il est observé à vitesse lente. Dans ce cas, la charge broyante est amenée au-
dessus du diamètre horizontal et retombe en roulant (broyage par attrition et cisaillement);
• mode en cataracte : il correspond au mode de fonctionnement "industriel". La charge broyante est
amenée au-delà d'une génératrice limite et retombe en chute libre (broyage résultant d'efforts de
compression, de cisaillement et d'impact).
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MÉTALLURGIE EXTRACTIVE

• Division en deux parties: la pyrométallurgie (dès l’Antiquité) et l’hydrométallurgie (à partir de la fin


du XIXème siècle) [développement du procédé de cyanuration de l’or en 1887, de l’argent en 1900,
électrolyse du zinc à partir de 1916].

• L’hydrométallurgie s’est fortement développée depuis le début du siècle et a souvent pris le pas sur les
procédés pyrométallurgiques pour la production de métaux (Zn, Ni, Cu). Tout d’abord utilisée pour le
traitement de minerais ou de concentrés, elle est employée depuis une quinzaine d’années dans le
traitement des déchets métalliques.

• Par rapport à la pyrométallurgie, l’hydrométallurgie est moins coûteuse en énergie du fait que les
opérations soient effectuées à des températures bien inférieures. Le facteur de taille est aussi à
considérer car de petites unités peuvent être conçues à des coûts réduits. Elle permet aussi le traitement
de minerais plus pauvres tout en améliorant le raffinage et le rendement d’extraction .

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PRINCIPE DE L’HYDROMÉTALLURGIE

Par hydrométallurgie, on entend les transformations chimiques et les processus


physiques, effectués en solution aqueuse, permettant:
- soit de séparer les constituants d’un minerai complexe ou d’un mélange intermédiaire
en général d’oxydes;
- soit d’extraire un métal à partir d’un oxyde ou d’un sel.

Solide traité Impuretés

Solide

Prétraitement Lixiviation Purification Élaboration


du métal
Métal
Solide conditionné Solide riche en espèces Solution pure conditio
métalliques et en conditionné nné
Raffinage
impuretés
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PRÉTRAITEMENT

Cette opération consiste à conditionner le métal à extraire sous une forme plus facilement lixiviable.
Divers types de traitement peuvent être effectués:

 une séparation physique, durant laquelle le métal reste sous une forme chimique inchangée,
permettant un enrichissement du minerai par élimination aussi complète que possible de la gangue
inerte;

 un grillage du solide afin de rendre les oxydes plus solubles;

 un lavage à l’eau de manière à éliminer les sels solubles dans la solution de lixiviation.

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LIXIVIATION

Suite aux diverses opérations de prétraitement, la lixiviation est le début des opérations
d’hydrométallurgie proprement dites. Elle consiste à dissoudre le maximum d’éléments
valorisables [mise en solution (sous forme ionique) du ou des métaux recherchés] en entraînant
simultanément le minimum d’éléments gênants.

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SÉPARATION SOLIDE/LIQUIDE
APRÈS LIXIVIATION (1/2)

Cette étape permet de séparer le résidu inerte de la solution de lixiviation. Il est


important que la séparation soit la plus complète possible afin que:

 la solution de lixiviation contienne, après séparation, le minimum de résidu (ce


dernier représentant, en effet, une impureté pour la suite du procédé) possible;

 le résidu renferme le minimum de solution de lixiviation. Cela signifierait, dans le


cas contraire, une perte de métal et une pollution du résidu. L’élimination de la
solution de lixiviation du résidu est par ailleurs fondamentale dans le cadre du
traitement de déchets. En effet, pour que ces derniers ne soient plus considérés
comme des déchets ultimes et pour qu’ils soient banalisés et/ou recyclés, il est
indispensable qu’ils soient débarrassés de leurs substances polluantes. Or, les
solutions de lixiviation (et, les métaux qu’elles contiennent) sont considérées en tant
que telles.

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SÉPARATION SOLIDE/LIQUIDE
APRÈS LIXIVIATION (2/2)

Diverses techniques sont principalement mises en œuvre. La décantation est la technique la


plus couramment employée. Elle permet un fonctionnement en continu des installations et
consiste en un déplacement (dans un milieu fluide) de particules solides sous l’action du
champ de la gravitation.

Elle nécessite des décanteurs de grand volume ainsi que l’ajout au préalable de floculants ou de
coagulants. Les particules sont extraites au fond des décanteurs sous forme de boues pouvant
être alors filtrées.

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PURIFICATION

La lixiviation est rarement sélective. Les opérations à réaliser dépendent évidemment de


la nature des impuretés présentes dans le matériau brut (minerai, concentré, déchet
métallique, etc.) traité.

Après lixiviation et séparation solide/liquide, la solution peut renfermer encore de


nombreuses impuretés (la principale étant souvent le fer) susceptibles de nuire à la
qualité du métal désiré et qu’il convient donc d’éliminer afin de conférer à cette dernière
la meilleure pureté possible.

Cémentation
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Cristallisation Précipitation 20
ÉLABORATION DU MÉTAL

Cette étape consiste à transférer, de la solution aqueuse à une autre phase,


le métal désiré.

Extraction liquide-liquide

Fixation sur résine


échangeuse d’ions

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ÉLECTRODÉPOSITION

La solution préalablement purifiée contient,


sous forme de cations, l’élément recherché.
L’opération finale d’obtention du métal sera
donc une réduction qui sera réalisée par
électrolyse en solution aqueuse.

En solution aqueuse, cette opération ne sera


possible que si le métal à récupérer n’est pas
trop réducteur compte tenu de la limitation
induite par la réduction de l’eau.

Celle-ci se produit à un potentiel inférieur à


celui donné par la thermodynamique (qui
dépend du pH) grâce au phénomène de
surtension sur la cathode.

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TRAITEMENT DE DÉCHETS

Schéma de traitement du procédé REZEDA®

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VALORISATION DE LA MATRICE MINÉRALE
ISSUE DU TRAITEMENT
HYDROMÉTALLURGIQUE DE LAITIERS
SIDÉRURGIQUES "INOX" ET ACIERS SPÉCIAUX

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 HARSCO Corporation - société spécialisée dans les services industriels et les produits
d’ingénierie (Camp Hill, Pennsylvanie).

 Stratégie de croissance rentable et durable - diversification des activités de sorte à


poursuivre sa croissance dans le recyclage des métaux, à assurer l’approvisionnement à
long terme et à développer l’offre de matériaux stratégiques.

 Division de services d’usinage (services de récupération de métaux, services de


traitement de scories et de déchets métalliques et services connexes offerts aux aciéristes
du monde entier).

 Développement d’une filière de valorisation entraînant "zéro déchet": valorisation de la


quasi-totalité des co-produits issus des filières de production de laitiers sidérurgiques.

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UN PROJET, DES PARTENAIRES

 Projet à forte connotation technologique et environnementale.

 Durée: 36 mois (Budget: 2 800 000 €).

 Thématiques du traitement et de la valorisation de laitiers d’aciérie.

 Proposition de solutions durables, intégrées et économiquement rationnelles répondant


à l’ensemble de la problématique posée par ces matières.

 Mené en partenariat avec:

 Pôles de compétitivité sollicités pour la labellisation:

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GÉNÉRALITÉS (1/2)

 Laitier sidérurgique: matériau aux caractéristiques physico-chimiques différentes.

Quantité
Type de
Outils de fusion Charge du four Réactifs ajoutés Laitier obtenu de laitier
production
(kg/t)

Chaux (fondant)
Laitier de
Fonte Haut-fourneau Minerai de fer Coke 250-300
haut-fourneau
(combustible)
Fonte et Laitier d’
Chaux
Acier Convertisseur ferrailles de aciérie de 100
Oxygène
récupération conversion
Ferrailles et Chaux Laitier d’
Four électrique 70
ferroalliages Oxygène aciérie électrique
Oxygène
Acier inoxydable Convertisseur AOD
Argon Laitier d’AOD 90
("Argon Oxygen Acier liquide
Chaux
Decarburization")
Chaux Laitier de poche 10

 L’acier inoxydable et les aciers spéciaux, couramment dénommés aciers "inox" ou


"inox", sont produits en fondant des ferrailles recyclées et des métaux d’alliage dans des
fours électriques.

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GÉNÉRALITÉS (2/2)

 Inoxydabilité: addition de chrome dans la matrice.

 Ajout d’autres éléments en fonction des performances recherchées:


 Ni: en général, amélioration des propriétés mécaniques;
 Mo ou Ti: amélioration de la stabilité de l’alliage pour des températures autres que l’ambiante;
 V ou W: accompagnés d’une augmentation de la teneur en chrome pour obtenir la résistance aux
hautes températures au contact d’une flamme (aciers réfractaires).

 Problématique: l’addition de Ni entraîne une perte des propriétés magnétiques


des laitiers sidérurgiques qui empêche tout traitement visant la récupération des
métaux par des procédés conventionnels de séparation magnétique.

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VALORISATION DES LAITIERS

 Modes de valorisation développés depuis les années 1930: filières à faible valeur
ajoutée avec des contraintes opérationnelles fortes [source: Centre Technique de
Promotion des Laitiers (CTPL), 2015].

 Production: 1 974 040 T (2013), 1 971 590 T (2014);


Stocks estimés: 15 167 655 T (2013), 15 938 730 T (2014).

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STOCKS DE LAITIERS

 Existence de stocks considérables à


l’échelle nationale (plus de 15 MT).

 Principaux stocks de laitiers d’aciérie


"inox":
 Dorian (Firminy): 700 000 T;
 Layat (Firminy): 375 000 T;
 Ardoise (Avignon): 6 000 000 T.

7 000 000 T de matière valorisable Stock de laitiers sidérurgiques en France


disponible immédiatement. (en milliers de tonnes) à fin 2014 (source:
CTPL, 2015).
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UNE OPPORTUNITÉ (EN 2014)

 Laitiers "inox" - matrices minérales artificielles renfermant principalement des


silicates et de la chaux:
 de 45 à 55 % de CaO;
 de 25 à 35 % de SiO2;
 de 2 à 7 % de MgO;
 de faibles teneurs en alumine.

 Spécificité: métaux (± 5 %) et oxydes métalliques (Cd, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn, Mo, Ti et
Fe) en quantités non négligeables (± 6 %).

 Du fait de la tension sur les métaux en 2014, les laitiers inox représentaient une
opportunité de tout premier plan de par la valeur des métaux qu’ils renferment
(potentiel de récupération de près de 600 000 T, estimation chiffrée à 168 M€).

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MOTIVATIONS DU PROJET

 Gestion de ces co-produits: nécessité de trouver une solution quant à leur devenir qui
soit satisfaisante tant d’un point de vue environnemental qu’économique.

 Procédé spécifique mécanique actuel: broyage très fin du laitier et séparation du métal
de la partie minérale par tamisage, séparation densimétrique et magnétique (récupération
de près de 99,7 % du métal contenu dans le laitier).

 Fraction métallique résiduaire: empêche toute valorisation de la matrice minérale dans


des filières à forte valeur ajoutée alors que sa composition riche en alcalino-terreux en
fait un matériau attrayant pour les utilisateurs potentiels.

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DÉVELOPPEMENT D’UN PROCÉDÉ DE
RUPTURE

 Insertion d’une phase d’hydrométallurgie pure (succession d’étapes chimiques


permettant de valoriser les éléments métalliques contenus tout en préservant
simultanément les caractéristiques essentielles de la matrice minérale en vue d’une
valorisation optimum) à l’intérieur du procédé mécanique actuel de traitement.

 Innovation: mise en œuvre d’opérations unitaires sélectives calées sur la nature


chimique et/ou minéralurgique des métaux non ferreux contenus dans les laitiers.

 Approche scientifique: adaptation du milieu de lixiviation sélectif et des méthodes de


complexation, séparation et récupération (optimisation des taux d’extraction des oxydes
métalliques sans dissoudre inutilement les secondaires).

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ÉTAPES DU PROJET

 Étude de ces matériaux et développement d’un procédé de rupture à l’échelle


laboratoire basé sur des principes hydrométallurgiques visant à extraire et restituer une
fraction conséquente des oxydes métalliques résiduaires contenus dans ces laitiers.

 Mise au point de protocoles de caractérisation et d’outils de validation de


technologies environnementales implémentées.

 Création de nouvelles filières de valorisation dans les secteurs de l’agriculture, des


bâtiments et travaux publics, du traitement des eaux, etc.

 Conception, construction et gestion d’une plate-forme industrielle de traitement et


de valorisation au cœur du bassin stéphanois sur base d’un pré-modèle global technico-
économiquement viable.

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GUIDE SETRA

Guides SETRA
Paramètres SETRA 2012
SETRA 2011
Type 1 Type 2 Type 3
As 2 0,6 0,6 0,6
Ba 100 36 25 25
Cd 1 0,05 0,05 0,05
(Cr)total 10 4 2 0,6
(Cr)hexavalent - 1,2 0,6 -
Cu 50 3 3 3
Hg 0,2 0,01 0,01 0,01
Mo 10 5,6 2,8 0,6
Ni 10 0,5 0,5 0,5
Pb 10 0,6 0,6 0,6
Sb 0,7 0,08 0,08 0,08
Se 0,5 0,5 0,4 0,1
Zn 50 5 5 5
Fluorures 150 60 30 13
Chlorures 15000 10000 5000 1000
Sulfates 20000 10000 5000 1300
Fractions solubles 60000 - - -

Critères d’acceptabilité de matériaux alternatifs pour une utilisation en technique routière (en
mg/kg de matière sèche lixiviée).

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SYNOPSIS DU PROJET

Matrice > Seuil 3 SETRA Matrice < Seuil 3 SETRA

Valorisation des oxydes Valorisation matrice


métalliques et métaux résiduels

Granulats Granulats Amendement


et liants sols

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EFFICACITÉ PROCÉDÉ ATTENDUE

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RETOMBÉES ATTENDUES

L’émergence et la pérennisation de nouvelles filières de "valorisation matière" appliquées aux laitiers


permettraient de répondre à de multiples enjeux de développement durable:

 Au regard des enjeux sociaux et sociétaux


- diminution des tensions et facilitation de gestion des conflits autour des zones de stockage;
- création d’emplois dans les nouvelles filières industrielles de valorisation.

 Au regard des enjeux environnementaux


- limitation du stockage définitif de matériaux possédant encore le statut de déchets;
- démultiplication des opérations de reconquête de la qualité des milieux naturels et de renfort de la biodiversité;
- limitation de l’extraction de ressources naturelles par la production de matériaux de substitution.

 Au regard des enjeux économiques


- offre de solutions moins onéreuses que d’autres matériaux naturels disponibles;
- renfort de la compétitivité par la diminution du coût de traitement et l’intégration d’une approche environnementale de
gestion des sites de stockage;
- développement de plusieurs filières industrielles de valorisation;
- réponse à la pénurie actuelle de matières premières en travaux publics dans le plus pur respect de l’environnement.

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CRASSIER DE DORIAN

 Superficie: 2,5 ha (Harsco Metals & Minerals,


2011);

 450 000 tonnes de produits sidérurgiques;

 Gestion: Aubert & Duval (groupe Eramet);

 Épaisseur: entre 3 et 4 m sur 1 ha [données LECES


(Laboratoire d’Études et de Contrôle de
l’Environnement Sidérurgique)] et de l’ordre de 15
m sur le reste de l’emprise, soit un volume de 260
000 m3 [données ANTEA (2008)];

 Végétalisation par l’espèce Robinier faux Acacia.

Étude historique (ANTEA, 2008): le crassier renferme principalement des laitiers de haut-fourneaux (production
entre 1915 et 1929), des laitiers d’aciéries de conversion et d’aciéries électriques mélangés à des réfractaires usés, des
crasses de charbon de fours Martin (cendres et mâchefers), des matériaux de démolition, de la chaux issue de
générateurs d’acétylène et des sables de fonderie.

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MÉTHODES DE CARACTÉRISATION

• Laitier de type "rocheux", dont le mode de refroidissement lent permet la cristallisation de phases
solides.

• Campagne d’échantillonnage du laitier de Dorian réalisée en juillet 2014 sur le site d’Imphy à
partir d’un stock existant, résultant du traitement mécanique (tamisage, séparation
densimétrique, séparation magnétique) du matériau brut ensuite mélangé et stocké en tas en
extérieur.

• Matrice minérale: aspect d’un sable grisâtre foncé de granulométrie comprise entre 63 µm et 5
mm [données AFOCO ("Association Française des Opérateurs sur CO-produits industriels"), 2011].

• Deux grands ensembles de techniques d’analyses utilisés:


 caractérisation des phases minérales et des propriétés texturales des minéraux (diffraction
de rayons X, microscopie électronique à balayage);
 composition chimique des échantillons de laitiers, de minéraux et de solutions (fluorescence
de rayons X, spectrométrie d’émission atomique à source plasma).

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CARACTÉRISATION CHIMIQUE

Constituant SiO2 CaO Al2O3 Fe2O3 MgO MnO Na2O K2O P2O5
Teneur
40,31 13,20 9,76 15,18 5,49 1,918 0,30 0,64 0,10
(en %)
Constituant Cr2O3 TiO2 NiO CuO Co3O4 V2O5 LOI (*)
Teneur
3,33 0,49 0,216 0,032 0,029 0,102 9,73
(en %)
Composition chimique globale de la matrice minérale de Dorian déterminée par fluorescence de rayons X.
Élément Ca Al Fe Mg Mn Na K P S Ti
Teneur
9,56 4,82 10,2 3,69 1,31 0,22 0,52 0,048 0,20 0,31
(en %)
Élément Mo W V Zn Zr Sr Sb Co Cu Ba
Teneur
580 435 599 350 200 114 21 227 255 613
(en ppm)
Élément Ni Pb
Teneur
1530 308
(en ppm)

Composition chimique de la matrice minérale (majeurs et éléments traces métalliques) de Dorian déterminée par
spectrométrie d’émission optique à source plasma ICP/OES.
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CARACTÉRISATION MINÉRALOGIQUE

Q : Quartz
Q Q
C : Calcite
G : Gehlénite
g : Gypse
A : Albite
Z : Zircon
S : Spinelle (Fe)
s : Spinelle (Mg)
F : Fayalite
F : Fayalite
Q
B : Brucite
M : Microcline

C C s
G G g C F C
A AS G A S Z AMg s
F
CQ g B F Z

• Principales phases cristallines: quartz SiO2 et calcite CaCO3;


• Présence, dans une moindre mesure, de minéraux du groupe de la mélilite (gehlénites), de feldspaths
(plagioclases de type albites et/ou microclines), de divers minéraux du groupe des spinelles, de phases hydratées
(gypses, brucites), de zircon et de silicates de fer (fayalites).

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CARACTÉRISATION MINÉRALOGIQUE

• Caractéristiques de texture très similaires -


cristaux de quartz et de calcite se trouvant le plus
fréquemment libérés;
6
• Observation d’agglomérats de plusieurs minéraux
en très grandes quantités;
5
• Grains de composition mixte formés
2 essentiellement par des minéraux du groupe de la
3 mélilite (points 1, 2, 3 et 5);
1
• Présence de spinelles magnésiens de type
MgAl2O4 (point 4) et de ferrosilicium (point 6);

4 10 μm
• Nombreux métaux en inclusions dans les
minéraux de la matrice minérale.

Vision, au microscope électronique à balayage, de la section non polie des particules d’un échantillon de la matrice
minérale du laitier de Dorian.

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DISTRIBUTION GRANULOMÉTRIQUE

Distribution granulométrique d’une aliquote de la matrice Répartitions massiques des diverses fractions de la matrice
minérale du laitier de Dorian (tamisage/Malvern MS). minérale du laitier de Dorian.

• Distribution bimodale (composition


relativement hétérogène);
• d50 de 140 µm;
• Matrice minérale: sable à grains semi-fins.

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CARACTÉRISATION CHIMIQUE DES DIVERSES
FRACTIONS GRANULOMÉTRIQUES

Compositions chimiques en oxydes majeurs Compositions chimiques en oxydes majeurs


(CaO, SiO2, Fe2O3) de la matrice minérale du (Al2O3, MnO, MgO) de la matrice minérale du
laitier de Dorian et des diverses fractions laitier de Dorian et des diverses fractions
granulométriques (obtenues par tamisage) granulométriques (obtenues par tamisage)
déterminées par fluorescence de rayons X. déterminées par fluorescence de rayons X.

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CARACTÉRISATION CHIMIQUE DES DIVERSES
FRACTIONS GRANULOMÉTRIQUES

Compositions chimiques en éléments traces Compositions chimiques en éléments traces


métalliques (Cu, Pb, Mo, Zr, Zn et W) de la métalliques (Ni, Cr et Ti) de la matrice minérale
matrice minérale du laitier de Dorian et des du laitier de Dorian et des diverses fractions
diverses fractions granulométriques (obtenues granulométriques (obtenues par tamisage)
par tamisage) déterminées par spectrométrie déterminées par spectrométrie d’émission
d’émission optique à source plasma. optique à source plasma (Ni, Ti) et fluorescence
de rayons X (Cr).
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MÉTHODOLOGIE LIXIVIATION ALCALINE

• Les oxydes métalliques non ferreux à base de métaux stratégiques (Mo, Ni, Zn, Pb, Cr, W) ont
rarement fait l’objet de traitements spécifiques.

• Dans le cas d’une volonté de préservation de la matrice minérale en vue d’une valorisation de cette
dernière, le milieu acide est à proscrire (lixiviation importante de chaux, surconsommation de
réactifs, etc.).

• Un intérêt décisif de développement de procédé hydrométallurgique par voie basique appliqué aux
laitiers sidérurgiques "inox" serait de ne pas ou peu solubiliser le fer et de le rendre ainsi aisément
éliminable du milieu réactionnel par simple séparation solide/liquide.

Analyses
Matrice Résidu
Lavage Séchage chimiques et
minérale Mélange solide
Lixiviation Centrifugation minéralogiques
réactionnel Solution
Analyses chimiques
résultante

Méthodologie appliquée pour la lixiviation sodique à température ambiante de la matrice minérale du


laitier de Dorian.

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INFLUENCE DE LA CONCENTRATION EN
AGENT LIXIVIANT ET DU RAPPORT S/L

Évolution des rendements de solubilisation des métaux lourds pour


Évolution des rendements de solubilisation de SiO 2, Al2O3, Fe2O3 et diverses concentrations en agent lixiviant et divers rapports
CaO pour diverses concentrations en agent lixiviant et divers rapports solide/liquide (analyses par spectrométrie d’émission optique à source
S/L (analyses par fluorescence de rayons X). plasma, Cr : analyses par fluorescence de rayons X).

ZnO + 2 OH- → ZnO22- + H2O (rendement de 51 %)


PbO + OH- → HPbO2- (rendement de 59 %)
NiO + 2 OH- → NiO22- + H2O (rendement de 40 %)
Cr2O3 + 2 OH- → Cr2O42- + H2O (rendement de 51 %)
WO3 + 2 OH- → WO42- + H2O (rendement de 66 %)
MoO3 + 2 OH- → MoO42- + H2O (rendement de 47 %)

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CONCLUSIONS

• Confirmation de l’applicabilité du traitement hydrométallurgique aux laitiers sidérurgiques "inox " au


travers de l’étude de l’influence que peuvent avoir certains paramètres sur le processus de
solubilisation des métaux et/ou oxydes métalliques.

• Préservation de la matrice minérale (silice SiO2 et calcite CaCO3 relativement peu lixiviées).

• Intérêt de développement de procédé hydrométallurgique par voie sodique: solubilisation moindre du


Fe, ce qui le rend aisément éliminable du milieu réactionnel par simple séparation solide/liquide à
l’issue de l’étape de lixiviation alcaline.

• Régénération de la solution lixiviante possible par simple addition de chaux au lixiviat permettant la
précipitation simultanée des silicates et/ou carbonates susceptibles d’avoir été lixiviés.

• Rendements de solubilisation des éléments traces métalliques probants.

L’implantation (à l’échelle industrielle) en milieu alcalin d’un procédé hydrométallurgique de


rupture de traitement et, de valorisation de laitiers ″inox″ n’a, à notre connaissance à ce jour,
toujours pas connu de sanction pérenne et définitive, serait par conséquent nouvelle et unique et
peut faire l’objet d’adaptations tout à fait novatrices.

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MÉTHODES THERMIQUES

Incinération

Désorption thermique

Pyrolyse

Vitrification

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L’INCINÉRATION (1/3)

 Techniques très ancienne et très efficace (rendement > 99,99 %) utilisable


sur site ou hors site;
 destruction (à hautes températures) des polluants qui sont convertis en CO2
et en vapeur d’eau: c’est une des seules méthodes qui détruit réellement la
pollution organique en la transformant en composés simples et inoffensifs;
 ne détruit pas les métaux, ils se retrouvent dans les effluents gazeux (s’ils
sont volatils) ou dans les résidus solides.

Plusieurs systèmes peuvent être utilisés:


- lit fluidisé;
- four rotatif;
- technique infrarouge.
Généralement: sol excavé, séché et tamisé (les refus de grosses tailles seront envoyés en décharge
s’ils ne contiennent pas d’éléments volatils). L’incinération s’effectue en deux étapes: volatilisation
(400 °C) et destruction (> 1000 °C).

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L’INCINÉRATION (2/3)

Le matériau est placé dans un four, chauffé et remué, les gaz volatilisés sont entraînés
par un flux d’air. Tous les polluants présents dans le sol sont ainsi éliminés. Le sol peut
ensuite, une fois refroidi, être remis en place.

Le flux gazeux chargé de produits volatils est envoyé dans une chambre de combustion
à haute température (1000 - 1300 °C) où les composés organiques sont détruits. Entre four
et incinération, existent une série de cyclones et de filtres pour retenir les particules
solides fines qui seront renvoyées vers le premier four. Le chlore ou le soufre, pouvant
être présents dans le flux gazeux final, sont éliminés par barbotage dans une solution
alcaline avant rejet dans l’atmosphère.

Pour les sols contenant des PCBs, il est indispensable de modifier le process afin d’éviter
la formation de dioxines et de furanes. Si il existe des métaux lourds dans les sols à
traiter, le système d’incinération doit subir des adaptations spécifiques: pour les métaux
volatils (Zn, Cd, Pb, etc.) qui sont entraînés avec les gaz, une oxydation et une étape
concentration devront être présentes, les métaux non volatils (Fe, Al, etc.) resteront dans
les sols (en fonction des teneurs, le sol pourra être mis en décharge ou subir un autre
traitement).
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L’INCINÉRATION (3/3)

H2O - CO2
filtres/cyclones

combustion

sol
pollué cendres
poussières polluants gazeux
sol
traité
four
traitement rotatif
- séchage stockage
- broyage avant remise
- tamisage en place
chaleur air

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présentation d’incinération par four rotatif 23
LA DÉSORPTION THERMIQUE

 Méthode utilisable pour les composés volatils ou semi-volatils sur site ou hors
site;

 process moins lourd que l’incinération;

 séchoir, rotatif ou non, chauffé entre 250 et 450 °C par un flux d’air ou
d’azote (temps de résidence fonction de pollution, entre quelques dizaines de
min à quelques heures). Le flux gazeux est ensuite traité dans une unité
spécialisée: passage à l’eau (refroidissement, piégeage des particules solides
qui sont renvoyées dans le séchoir) puis série de condenseurs (90 % des
molécules organiques se retrouvent à l’état liquide) puis charbon actif, le gaz
porteur est recyclé et renvoyé dans le séchoir;

 rendement proche de 95 % pour des concentrations de 10 % dans le sol à


traiter, procédé utilisable pour les solvants chlorés, les PCBs et les HAPs.

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LA PYROLYSE

 Méthode utilisable sur site ou hors site;


 chauffage du matériau pollué en absence d’oxygène entre 450 et 600 °C:
cracking des molécules organiques en composés simples comme, par exemple,
le méthane;
 pas de contact entre gaz chauffant et matrice contaminée: le matériau pollué
est transformé en gaz et en résidu solide contenant des cendres et du coke.
La fraction gazeuse à traiter se limite aux constituants organiques désorbés
et à une faible fraction de gaz inertes nécessaires à la circulation des gaz dans
le four;
 facteur limitant: le taux d’humidité doit être faible;
 technique non utilisée en France actuellement.

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LA VITRIFICATION (1/2)

 Technique consistant à transformer un sol contaminé en place en un matériau inerte


fondu par élévation de température;
 fusion du sol obtenue en plaçant des électrodes dans le sol à une profondeur nécessaire
pour le traitement, puis par passage d’un courant électrique, à provoquer une
augmentation de température de l’ordre de 2000 °C;
 du fait du faible caractère conducteur des sols, une couche de graphite est placée entre
les deux électrodes afin d’amorcer la réaction du sol;
 un couvercle hermétique et un collecteur de gaz sont placés au dessus du site à
traiter. Les gaz seront traités selon une filière spécifique;
 après refroidissement, le matériau se trouve sous forme stable chimiquement inerte
sans éléments lixiviables;
 inertage total du sol très stable dans le temps, technique nécessitant un potentiel
énergétique important, pas de réapparition de tapis végétal;
 possibilité de migration de la pollution hors du site du fait des hautes températures;
 technique non utilisée en France.
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LA VITRIFICATION (2/2)

sortie des gaz


remblai
hotte affaissement
graphite
verre poreux

sol et déchets
électrode vitrifiés
zone fondue

Schéma de vitrification in situ

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MÉTHODES BIOLOGIQUES (1/6)

Atténuation naturelle
Bioréacteurs
Biodégradation en tas:
 compostage;
 landfarming;
 biopiles.
Bioventing, biosparging
Biobarrières et écrans biologiques
Phytoremédiation
Lagunage
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(zones humides) 23
MÉTHODES BIOLOGIQUES (2/6)

 La biodégradation est un phénomène naturel.


 Elle est le résultat de la dégradation de molécules organiques ou minérales par des micro-
organismes (bactéries, champignons, etc.) dont la croissance est assurée par l’oxydation du
carbone utilisée comme source d’énergie (développement de biomasse). Cette réaction met
en jeu d’autres éléments (N et P) qui sont appelés nutriments.
 En conditions oxydantes (aérobie) le rôle d’oxydant est assuré par l’oxygène. En
conditions réductrices (anaérobie) ce rôle est tenu par les nitrates, les sulfates, etc.
 Le processus redox se développe selon une réaction en chaîne pour conduire à des sous
produits simples (CO2, H2O), les produits de transformation sont appelés métabolites.
 Selon de type de micro-organismes utilisés, les cibles seront différentes: produits
organiques (hydrocarbures, composés halogénés, composés aromatiques, résidus de
l’industrie chimique comme alcools, phénols, cétones, aldéhydes, etc.) et rarement
minéraux (nitrates uniquement).
 Technique de plus en plus utilisée in ou ex situ pour des applications variées.

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MÉTHODES BIOLOGIQUES (3/6)

accepteur d’électrons
(air, O2, O3, etc.)
sous-produits
(H2O - CO2)

nutriments énergie
(N, P, etc.)

source de carbone
(polluant)

Processus de biosynthèse
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MÉTHODES BIOLOGIQUES (4/6)

60
120
produits
50 pétroliers 100
protection du
40 bois 80 sols
eaux de nappe
solvants
30 60 sédiments
boues
20 pesticides 40
eaux de surface

10 autres 20

0
0

Répartition des sites traités par biodégradation (EUA 1993).

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MÉTHODES BIOLOGIQUES (5/6)

Choix de l’accepteur d’électrons et des nutriments: c’est le point clé


de la technique mais celui-ci est toujours difficile.
 accepteurs d’électrons
oxygène (air, oxygène pur, ozone, eau oxygénée)
O2 + 4 H + + 4 e -  2 H 2 O
nitrates (dans la dénitrification)
2 NO3- + 12 H+ + 10 e-  N2 + 6 H2O
gaz carbonique (anaérobie)
CO2 + 9 H+ + 8 e-  CH4 + 2 H2O
sulfates (anaérobie)
SO42- + 9 H+ + 8 e-  HS- + 4 H2O
 nutriments: choix moins complexe [ortho-phosphates et ammoniac
(NH4)3PO4 ou urée CO(NH2)2].
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MÉTHODES BIOLOGIQUES (6/6)

Avantages/inconvénients
 réelle technique de dépollution détruisant les composés polluants;
 traitement complet (tous milieux: eau, air, sol et toutes phases de pollution:
liquide, solide, gazeux);
 économiquement rentable;
 impact médiatique positif.

mais

 utilisable que pour les polluants biodégradables;


 si utilisée in situ, la perméabilité du sol doit être supérieure à 10-6 m/s;
 si mélange de polluants, la biodégradation peut être inhibée, certains polluants
jouant le rôle de toxiques pour le micro-organismes;
 durée en générale importante.

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L’ATTÉNUATION NATURELLE (1/3)

C’est la capacité naturelle du sol et de la nappe phréatique à dégrader les


polluants.

Mécanismes mis en jeu:


 volatilisation;
 hydrolyse;
 biodégradation;
 advection/dispersion;
 dilution par les eaux de recharge;
 diffusion gazeuse;
 adsorption.

Type de pollution traitées:


 BTX dès 1995;
 solvants chlorés (perchloro, trichloro, dichloro éthylène);
 explosifs, phénols, etc. 24
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L’ATTÉNUATION NATURELLE (2/3)

Il convient de réaliser au préalable une analyse de risques. Si celle-ci n’exclue


pas l’atténuation naturelle, il convient cependant de prévoir une solution de
rechange au cas où! Il convient également de faire un suivi dans le temps de la
pollution.

Zone source Panache de pollution

Contrôle aval

Contrôle amont
(bruit de fond)
Contrôle latéral

Sens d’écoulement
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L’ATTÉNUATION NATURELLE (3/3)

Analyses:
 concentrations en polluants, en gaz dissous, en accepteurs d’électrons
(NO3-, SO4--, Mn++, Fe+++);
 dénombrement bactérien, paramètres globaux (pH, redox, conductivité,
température, etc.).

La durée de traitement peut atteindre plusieurs dizaines d’années.

L’efficacité a été montrée aux EUA où le procédé est mature, sur 20 sites
pollués par des solvants chlorés et 50 par des hydrocarbures:
- 88 % des sites à solvants chlorés ont montré une atténuation mais seulement
20 % des cas permettent de protéger des récepteurs;
- 100 % des sites à hydrocarbures ont montré une atténuation et 80 % ont un
niveau de risque acceptable.

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LE BIORÉACTEUR (1/7)

 biodégradation d’un polluant dans un système installé sur le site (cuve,


bassin, colonne, etc.), il est possible de traiter:
• de l’eau pompée au préalable;
• du sol traité sous forme de boue;
• une phase gazeuse (bio-filtre).
 Deux types de bioréacteurs:
• les micro-organismes se développent en suspension dans le milieu
contaminé;
• les micro-organismes sont fixés sur un support inerte au sein du réacteur.
 Traitement des solides (sol, remblai, déchets, etc.): opérations
d'homogénéisation, broyage, tamisage obligatoires. Mélange avec de
l’eau (30 %) pour former une boue qui est introduite dans le réacteur,
fonctionnement en batch ou en continu, durée de l’opération variable (au
cas par cas).

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LE BIORÉACTEUR (2/7)

 Plusieurs réacteurs en série, la phase boue transitant de l’un à l’autre;


 les nutriments sont ajoutés dans le premier réacteur en quantité calculée en
fonction du taux de pollution à éliminer (rapport optimum C/N/P) ainsi que
des micro-organismes si nécessaire;
 brassage mécanique dans chaque réacteur, aération en fond de cuve sous
forme d ’air pulsé;
 récupération de la phase gazeuse pouvant être polluée en sommet de réacteur
(phase gazeuse alors traitée avant rejet);
 traitement de la phase boue traitée sur un séparateur solide/liquide: solide
stocké avant remise en place, liquide contenant des micro-organismes
recyclé.

Composé Concentration Taux de réduction Durée


initiale (mg/kg) (%) (j)
Orga. volatils 500 99
Phénanthrène 50 58 10
COT 160000
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27 10 24
LE BIORÉACTEUR (3/7)

rejet
gaz
traitement air pollué
sol
pollué nutriments séparation
fabrication eau/solide
boue sol
traité
réacteur
eau
compresseur air recyclée

eau
pompe pompe
Schéma de bioréacteur
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LE BIORÉACTEUR (4/7)

Traitement de l’eau: le principe est le même que pour les solides, 2 dispositifs
(en colonne ou en cuve).
Colonne:
 l’eau est introduite dans une colonne garnie de chicanes;
 la phase liquide est en contact avec de la mousse de polyéthylène ou de PVC servant
de support aux micro-organismes;
 aération en fond de colonne, la phase gazeuse recueillie doit éventuellement être
traitée;
 s’il existe des métaux lourds en solution, il convient de les éliminer avant passage en
colonne (risque de précipitation donc de colmatage).
Cuve:
 identique au solide, les réacteurs sont des cuves ouvertes ou fermées;
 l’eau est mélangée avec une poudre où est fixée la biomasse (zéolites ou algues
calcaires);
 le mélange est agité.
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LE BIORÉACTEUR (5/7)

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LE BIORÉACTEUR (6/7)

Traitement des gaz

 un filtre biologique est composé d’un compost ou de tourbe (milieu idéal à la


croissance de biomasse) placé entre deux grilles dans une cuve fermée;
 l’air pollué humidifié est injecté par le bas à faible pression et passe à travers
une masse drainante (sable + gravier) afin d’avoir une répartition régulière
dans la cuve;
 un dispositif d ’aspersion est prévu pour maintenir le bio-filtre humide,
l’excédent d ’eau est évacuer par le bas du dispositif;
 paramètres idéaux: humidité de 50 à 70 %, porosité de 80 à 90 %, pH de 7
à 8, température de 15 à 45 °C;

 rendement moyen: 90 %.

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LE BIORÉACTEUR (7/7)

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (1/8)

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (2/8)

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (3/8)

Le landfarming

 Technique plus élaborée: traitement du sol pollué comme un sol agricole,


elle nécessite les opérations suivantes:
• sol pollué étalé régulièrement sur de grandes surfaces imperméabilisées
(évite une contamination du sol inférieur) et sur une épaisseur de quelques
dizaines de cm;
• ajout de fertilisant (engrais chimique ou fumier) pour améliorer l’équilibre
nutriments/source de carbone et la quantité de micro-organismes;
• travail du sol au moyen d’engins agricoles pour permettre l’aération du
mélange.
 technique particulièrement adaptée à la biodégradation de produits
hydrocarbonés peu volatils (fuels, diésel, etc.), le rendement est meilleur en
période estivale mais il faut une humidité contrôlée (ni trop humide, ni trop
sèche).

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (4/8)

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (5/8)

Composé Concentration Taux de réduction Durée


initiale (mg/kg) (%) (j)
landfarming
huile lourde 20 000 75 423
huile légère 1 500 74 150
hydrocarbure 139 000 90 240
pentachlorophénol 100 80 140

compostage
huile 60 12

Traitement en landfarming et compostage:


exemples de résultats
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LA BIODÉGRADATION EN TAS (6/8)

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (7/8)

Au démarrage, une aspiration des gaz est réalisée afin d’éliminer le maximum de
composés volatils qui seront traités dans un filtre (biologique ou charbon actif).
Lorsque le dégazage diminue, il est possible d’inverser le pompage. De l’air frais
(faible débit) est alors introduit à la base du tertre. Le dispositif est conçu de telle
manière à pouvoir récupérer des échantillons de sol pour analyses. Des mesures
en continu peuvent également être menées (pH, température, humidité, etc.).

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LA BIODÉGRADATION EN TAS (8/8)

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LES OPÉRATIONS IN SITU (1/2)

 bio-décontamination en place du sol et de l’eau souterraine (on s’affranchit


de l’excavation et du pompage de la phase liquide);
 particulièrement intéressant lorsque la pollution se trouve:
• en grande profondeur (quelques dizaines de m);
• sous des bâtiments;
• en grande largeur (extension latérale).
 il est nécessaire de connaître parfaitement la flore bactérienne du sol, la
dynamique du système hydrogéologique;
 procédés: introduction dans le sol des nutriments (réaction aérobie);
 deux types de procédés:
• contamination dans la zone saturée: solution infiltrée depuis la surface par
aspersion;
• contamination au niveau de la zone de battement de la nappe: solution
injectée en amont de la nappe (identique mais pompage en aval et traitement
avant recyclage).

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LES OPÉRATIONS IN SITU (2/2)

Schémas de biodégradation
in situ

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LES MÉTHODES MIXTES (1/2)

 Méthodes alliant la biodégradation et la ventilation:


• bioventing: injection d’air dans la zone non saturée;
• biosparging: injection d’air dans la nappe, l’apport d’air favorisant le
développement des micro-organismes.

 débit d’aération faible pour laisser le temps aux micro-organismes de


dégrader la pollution volatilisée: ceci implique un dispositif de
ventilation/aspiration de faible dimension (gain économique);

 difficultés: contrôle du processus difficile, perméabilité du sol adaptée,


possibilité de créer des chemins préférentiels de l’air dans le sol (efficacité
moindre);

 aux EUA, le bioventing est couramment utilisé pour dépolluer les zones de
stockage de carburants.

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LES MÉTHODES MIXTES (2/2)

Schéma de bioventing et de biosparging


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LA PHYTOREMÉDIATION (1/3)

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LA PHYTOREMÉDIATION (2/3)

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LA PHYTOREMÉDIATION (3/3)

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TECHNIQUE DE ZONES HUMIDES OU
LAGUNAGE (1/2)

Utilisée pour les eaux usées ou les eaux de mine (exhaure ou drainage de
dépôts miniers). Étendue marécageuse où coulent les fluides à traiter. Les
métaux lourds présents sont immobilisés par l’action de la végétation
(bactéries, algues, etc.) et l’acidité du flux est diminuée en produisant de
l’H2S (sulfo-réduction). S’il y a présence de molécules organiques, elles sont
dégradées.

Exemple: traitement des eaux de mine de houille (Tennessee) en aval du site


- lagunes de faible profondeur (50 cm) se succédant en gradins, élimination
du fer, du manganèse et du soufre.

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TECHNIQUE DE ZONES HUMIDES OU
LAGUNAGE (2/2)

Schéma de la méthode biologique des zones humides

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LES BARRIÈRES RÉACTIVES (1/4)

Procédé pouvant faire appel à


plusieurs types de mécanismes

Interception d’un panache pollué d’une nappe phréatique par une barrière
perméable allant de la surface du sol à la base de l’aquifère. Cette barrière est
remplie d’un réactif, choisi en fonction de la pollution à éliminer, permettant la
dégradation des polluants dissous.

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LES BARRIÈRES RÉACTIVES (2/4)

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LES BARRIÈRES RÉACTIVES (3/4)

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LES BARRIÈRES RÉACTIVES (4/4)

Mécanismes dans la zone réactive:


dégradation chimique (solvants halogénés);
modification chimique (CrVI …CrIII);
adsorption (HAP ou BTX sur charbon actif);
biologiques.
Polluants:
solvants chlorés;
métaux, inorganiques, organiques.

Réactifs:
Fe, charbon actif, oxy-hydroxydes, zéolites, catalyseur (TiO 2).

Principal problème: colmatage de la barrière.

Performance: de l’ordre de 99 %.

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LES COÛTS (1/5)

Si le facteur coût ne joue pas un rôle décisif dans la conception d’une dépollution,
il reste un facteur déterminant.

Le coût d’une dépollution tient compte de(s):


 la mise en place des installations;
 consommables (C actif, par exemple);
 fluides et énergie;
 personnel;
 l’amortissement du matériel.

Difficile de faire une comparaison entre pays: pas le même climat, pas les
mêmes habitudes, pas les mêmes réglementations (exemple: en Grande-Bretagne,
la mise en décharge est la solution la moins onéreuse car il est très facile d’obtenir
les autorisations d’installation de décharge sur le site). En France, il s’agit d’une
solution très onéreuse car les centres de classe 1 sont peu nombreux.

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LES COÛTS (2/5)

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LES COÛTS (3/5)

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LES COÛTS (4/5)

L’incidence de la précision du diagnostic sur le coût final est


déterminant.

Exemple:
 diagnostic rapide: 4 ha contaminés sur 5 m de profondeur (nappe
atteinte) avec des métaux lourds (dont Pb et Cu), phénols, huiles et
goudron à des teneurs élevées, confinement par une paroi moulée,
maintenance prévue: 870 000 €;
 diagnostic détaillé: 4 ha contaminés, métaux lourds présents sous forme
stable (oxyde-hydroxyde), huiles et goudron présents autour d’un ancien
atelier (35x50 m), nappe polluée par les phénols dans sa partie supérieure
et sur 10 % du site, biodégradation in situ par pompage et injection d ’eau
dans la nappe, excavation pour les huiles et goudron puis compostage, le
reste est laissé en état: 540 000 €.

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LES COÛTS (5/5)

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SELECDEPOL (BRGM/ADEME)

Exemple de banque de données de choix de techniques


de réhabilitation des sols pollués

SelecDEPOL
http://www.selecdepol.fr

1- Sélection des critères d’entrée


• type de polluant,
• matrice (sol/eau),
• domaine d’application (ZS/ZNS).
2- Liste des procédés applicables
3- Comparaison des techniques
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ÉVOLUTION DES POLITIQUES DE
RÉHABILITATION (1/2)

Années 70 - 80 Actuellement

• Migration de la pollution, • Réaménagement des sites pollués,


• Atteintes à l’homme. Problème • Atteintes à l'homme et à
l'environnement.

Confiner et prévenir toute Dépolluer et prévenir toute exposition


Solution excessive de la population.
migration
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titrela
de pollution.
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ÉVOLUTION DES POLITIQUES DE
RÉHABILITATION (2/2)

Technologies de traitement
Technologies de confinement

100%

80%

60%

40%

20%

0%
1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994
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RÉPARTITION DES TECHNIQUES DE
RÉHABILITATION EN FRANCE

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TONNAGE TRAITÉ PAR TYPE DE
TECHNIQUE EN FRANCE

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RÉHABILITATION: QUE CHOISIR ?

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Obrigado
pela vossa atenção

Merci
de votre attention
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