1. Déterminant : le
2. Nom : chat
3. Adjectif (qualificatif, possessif, ...) : noir / mon
4. Verbe : mange
5. Pronom : il
6. Adverbe : goulûment
7. Préposition : sur
8. Conjonction (de coordination, de subordination) : et
9. Interjection : hélas
https://www.youtube.com/watch?v=2vbNj3sbD1A
https://www.youtube.com/watch?v=HGuISJZ-udI
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et
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.
2) Les théories réductrices de la communication en
linguistique
-la théorie mentaliste met l'accent sur le fait que toute réalité
est une construction de l'esprit. Chaque individu construit
isolément sa propre réalité et organise le monde pour lui-
même. De ce fait, on construit un univers formé d'individualités
et la communication est définie comme la rencontre de
subjectivités autonomes. Il n'y a plus de communication
possible. Avec une telle conception de la subjectivité, comment
développer une vie sociale? Dans cette théorie, le sujet est
conscient de tout ce qu'il communique, postulat difficilement
défendable.
3) L'interaction
En sciences humaines émerge une nouvelle approche du sujet
et du social avec les travaux de G. H. Mead (sociologue et
psychologue de la fin 19ème - début 20è s) qui fut le
précurseur de l’interactionnisme qui est un courant de pensée
né aux États-Unis, de la confrontation entre différents courants
issus de la psychologie, l'anthropologie, la sociologie ou des
sciences de l'information et de la communication. Pour les
interactionnistes, l'individu se construit dans ses relations avec
son environnement. Dans l'approche de Mead, il faut prendre
en compte, non plus le sujet individuel mais le sujet social et
dans le même temps l'interaction et le langage se trouvent
placés au centre de la vie sociale et individuelle. Plus tard,
dans les années 50, il va y avoir l'influence des chercheurs
regroupés autour d'un courant de pensée appelé « l'école de
Palo Alto » (Palo alto étant une ville de Californie aux USA) : la
communication n'est plus définie à partir d'une théorie du
message (processus d'encodage d'un message par un
émetteur, de transmission par un canal et de décodage par un
récepteur), mais à partir d'une théorie des comportements
verbaux ou non-verbaux. Tout comportement étant doté de
signification, le comportement verbal ne constitue qu'un aspect
du comportement communicatif. Locuteur et destinataire
deviennent à la fois producteur et interprète des messages
produits. Tout sujet en interaction communique simultanément.
Par contraste, dans la linguistique structuraliste de Saussure
dans les années 20, le sujet n'a d'intérêt que parce qu'il produit
un message représentatif des dispositions d'un système.
Nota Bene :
**********
Bibliographie
LINK: https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-
tete-au-carre-20-septembre-2016
Eje sintagmatico
http://elies.rediris.es/elies14/cap34.htm
eje paradigmatico
http://elies.rediris.es/elies19/cap222.html
Chapitre 3
A. Rapide historique
L'enseignement des langues est le fruit d'une évolution expérimentale : de la méthode grammaire-
traduction à la méthode directe, de la méthode audio-orale à la méthode structuro-globale-
audiovisuelle puis à l'approche communicative. On peut supposer que dès les premiers contacts
directs entre personnes parlant des langues différentes, il y a eu des individus qui ont appris à
maitriser des langues étrangères vraisemblablement pour des motifs commerciaux, politiques,
sociaux, diplomatiques, militaires, religieux ou autres. On ne sait pas à quelle époque remonte cette
première forme d'acquisition d'une langue étrangère (désormais « L.E »). Toutefois, on sait que les
premiers apprentissages attestés d'une L.E en milieu institutionnel avec un maitre et des élèves
remontent aux environs de l'an 3000 avant notre ère, soit peu de temps après l'invention de
l'écriture cunéiforme par les Sumériens. Il s'agit de l'enseignement du sumérien à leurs conquérants,
les Akkadiens. Après les Sumériens, il faut attendre les Egyptiens puis, beaucoup plus tard, les Grecs
pour retrouver la trace de l'enseignement d'une L.E en milieu scolaire. Puis, avec l'Empire romain, on
assiste à la naissance d'un système d'enseignement bilingue grec-romain calqué sur le système
d'éducation institué en Grèce pour l'apprentissage de la langue maternelle. A partir de la
Renaissance, le recul du latin face à la montée des langues nationales, comme le français, l'italien ou
l'espagnol par ex., va entrainer graduellement d'importantes conséquences didactiques. L'histoire
de l'enseignement des langues secondes ou étrangères ne s'est développée ni d'une manière
linéaire, ni par révolutions ou par bonds (comme le font les sciences) mais a plutôt suivi un
mouvement de pendule, oscillant d'une méthode ou approche centrée sur la grammaire
(grammaire-traduction) à une autre centrée sur l'usage (méthode directe). Entre les deux pôles de ce
continuum, se situent toutes les tendances intermédiaires. De son côté, l'approche communicative a
évolué au cours de ses vingt ans d'existence :
d'abord, l'accent était mis sur la seule communication, très souvent au détriment de
l'apprentissage de la grammaire
ensuite, la tendance était à l'intégration de la grammaire dans un cadre communicatif
(tendance actuelle)
La question est complexe. Tant qu'il s'agit de montrer à des enfants comment écrire une langue
qu'ils maitrisent déjà à l'oral, alors le rôle de la grammaire paraît évident. Mais dans le cas de
l'apprentissage d'une langue parlée, la réponse ne va pas de soi. De fait, pour l'apprentissage de
l'écrit, même du FLE, le recours à la grammaire n'a pas véritablement suscité de controverse au
cours de l'histoire mais la question s'est posée différemment dans le cas de la maitrise des formes
orales d'une L.E. A l'heure actuelle on ne dispose toujours d'aucune donnée solide permettant de
trancher la question avec certitude, et à quelques exceptions près (méthode audio-orale
américaine), la très grande majorité des méthodes n'a pas été soumise à la vérification empirique.
Cela signifie que la supériorité effective d'une méthode ou approche n'a pas véritablement été
établie expérimentalement. Pour autant, toutes les méthodes ne se valent pas, mais faute de
recherches systématiques dans le domaine, il est très difficile de se prononcer avec certitude sur les
mérites réels de telle ou telle méthode. C'est pourquoi la didactique des langues, compte tenu de
l'état embryonnaire de son développement, reste encore souvent à la merci des derniers courants à
la mode.
Comme le rappelle Jeanine Courtillon dans son article de 1998, dans le champs de la didactique des
langues, le FLE est réputé pour être une discipline qui a dû « innover » (avec le sens ambigu proposé
par le dictionnaire Le Petit Robert : « introduire dans une chose établie quelque chose de nouveau,
d'encore inconnu »). Ces innovations ont été déterminantes au fil du temps pour exister. En outre, le
FLE a su mettre en pratique dans les classes ses théories méthodologiques. Une des questions qui se
posent dans les évolutions successives qu'a connu le FLE, est celle de la nature de ces innovations :
a-t-il été question d'introduire le changement pour le changement, ou bien y a-t-il eu introduction
de meilleures procédures, de nouvelles solutions ayant permis de régler un problème. La discipline
du FLE s'appuie non seulement sur des bases linguistiques, sociologiques et culturelles, mais aussi
sur des bases cognitives (apports de la psychologie de l'apprentissage). Trois « approches » ont été
déterminantes dans l'évolution de la discipline : l'approche structurale, l'approche cognitive et
l'approche communicative. La première a permis de dépasser les approches traditionnelles de
grammaire-traduction en proposant un réel changement avec les méthodes dites « audio-orales ».
Le progrès consistait à mettre désormais l'accent sur l'oral et sur l'acquisition de la parole, mais
aucune réelle innovation n'a été apportée, le modèle de référence étant la répétition avec peu de
place pour l'activité du sujet apprenant. La seconde approche, l'approche cognitive, fut par contre la
première à être porteuse d'innovation avec la construction de méthodes qui aidèrent à sélectionner
et à élaborer des connaissances se construisant progressivement (méthodologie structuro-globale
audiovisuelle). L'approche communicative peut être considérée également comme réellement
innovante avec l'arrivée des descriptions « fonctionnelles » du langage et la notion d'actes de parole.
De nouvelles descriptions des objectifs à atteindre ont ainsi vu le jour, s'appuyant non pas sur des
structures linguistiques mais des comportements à avoir pour communiquer. Le statut de la langue
par rapport à la situation de communication s'est trouvé radicalement changé, la langue étant au
service de la communication, et non l'inverse, le but étant d'acquérir une « compétence de
communication ». Cependant, comme le signale Courtillon (1998), ce changement d'objectif avait
des implications méthodologiques immenses qui n'ont pas été comprises à l'époque du
développement de l'approche communicative. Les indicateurs des progrès dans l'apprentissage ont
continué à être jugés sur la seule progression des connaissances linguistiques plutôt que de
s'intéresser aux moyens d'impliquer personnellement l'étudiant à communiquer et à la façon de
développer chez lui de bonnes stratégies d'apprentissage et d'auto-évaluation. C'est ce que tente de
mettre en place actuellement la perspective actionnelle (cf. conférence de Puren, 2013), qui, sans
être totalement innovante, invite cependant à un réel changement d'objectif, celui
insuffisamment exploité par l'approche communicative.
*****
Bibliographie
ACTIVITÉ PRÉCÉDENTE
Forum de discussion
ACTIVITÉ SUIVANTE
Courtillon, Jeanine (1998) : "L'innovation en FLE : changements ou progrès ?"
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L'APPROCHE COMMUNICATIVE
Nadine Bailly - Michael Cohen
THÉORIE
APPLICATION PEDAGOGIQUE
ÉVOLUTION
BIbliographie
THÉORIE
Définition Générale
Constructivisme Vs. Structuralisme
Niveau Seuil
DEFINITION GENERALE
NIVEAU SEUIL
Les fonctions sont une liste de savoirs faire langagiers permettant d'être
opérationnel dans des situations de communication à l'étranger: "se
présenter", "demander son chemin", "acheter un billet de train". A un
niveau plus abstrait, ces fonctions s'inscrivent dans un certain nombre de
notions telles que "le temps", "l'espace", "les sentiments", "les relations
sociales", etc.
APPLICATION PÉDAGOGIQUE
Tout comme pour les fondements linguistiques vus précédemment, les
applications pédagogiques de l'Approche Communicative ne peuvent être
abordées sans procéder à une brève analyse comparative de quelques courants
de l'enseignement des langues.
STATUT DE L'ERREUR
Avec la définition du Niveau Seuil du conseil de l'Europe, les objectifs pour
les apprenants de langues étrangères ont changé considérablement. Le
mythe du bilinguisme parfait est remis en question. Il ne s’agit plus de
maîtriser parfaitement la langue cible avec un accent irréprochable mais
avant tout d'être opérationnel grâce à un bagage suffisant pour pouvoir
communiquer dans un pays étranger. Ainsi le statut de l'erreur a évolué
vers une plus grande tolérance. On privilégiera la transmission et la
compréhension d'un message sensé dans un contexte de communication au
détriment d'une maîtrise parfaite des structures grammaticales et du
lexique.
AUTONOMIE
ÉVOLUTION
C'est seulement vers la seconde moitié des années 80 que les premières
manuels officiels apparurent, prenant réellement en compte les grands
principes pédagogiques de l'Approche Communicative: authenticité,
contexte, interaction, centration sur l'apprenant, etc. Cependant les
projets pédagogiques tombaient parfois dans des excès et des
incohérences qui n'échappèrent pas aux critiques des spécialistes de
l'enseignement. Certes, le contenu était plus authentique et les activités
proposées plus interactives. Ce fût la fin des "drills", ces fameux exercices
grammaticaux rébarbatifs. Cependant il n'y avait rien pour combler le vide
succédant au grand balayage des traditionnelles méthodes structurales. La
langue orale était tellement prédominante qu'elle occupait toute la place
du cours de langue, au détriment de l'écrit et de la grammaire. En effet, à
force de vouloir tout étudier en contexte en évitant les règles explicites,
la grammaire était devenue quasiment inexistante ou étudiée brièvement
et de manière superficielle. Lorsque les professeurs se rendaient à
l'évidence que leurs apprenants nécessitaient tout de même un minimum
de bagage théorique, ils retombaient finalement dans des cours de
grammaires hors contexte, ressemblant fortement aux anciennes
méthodes qu'ils redoutaient tant.
BIBLIOGRAPHIE
Cadre européen commun de référence pour les langues: apprendre, enseigner, évaluer.
Conseil de l'Europe, Didier, 2001. Consulté en mai 2005: Version
HTML http://culture2.coe.int/portfolio/documents/cadrecommun.pdf
Petit Glossaire de Didactique (1999) Cours de Licence - LIN 742 - Module de Didactique de
l'anglais (Université Marc Bloch Strasbourg). Consulté en mai 2005: http://u2.u-
strasbg.fr/dilanet/courslicenceglossaire.htm
Mini-glossaire (Projet dirigé par MM. Sockett et Springer) Université Marc Bloch
Strasbourg. Consulté en mai 2005:
http://plessner.u-strasbg.fr/dess/projet01/
Tourdetoile. index
http://flenet.rediris.es/tourdetoile/NBailly_MCohen.html
https://www.youtube.com/watch?v=Cs-xsvvtEZA
sitografie
https://zeboute-infocom.com/2011/07/25/les-10-textes-
essentiels-de-lhistoire-de-la-communication-et-de-
linformation/
https://www.youtube.com/watch?v=-wJDf9gAWW4
https://www.canal-
u.tv/video/cerimes/les_origines_du_langage.11533
Nota Bene :
Modalités de présentation
- Evitez le plagiat
Bon travail !