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La théorie linguistique et didactique des langues

La communication humaine est liée à la communication de


l'information par le biais du langage  notamment. Mais les
définitions du langage divergent selon les chercheurs : alors
que pour R. Barthes tout est langage (1975), pour G. Mounin
(2000, rééd. de 1968) par contre, le langage renvoie avant tout
au linguistique. Cependant, les études sur la communication
non verbale lors des actes de communication ont montré
qu'environ 75% des échanges communicatifs relèvent de cette
dimension. Cela oblige donc à relativiser l'importance du verbal
dans la communication et prendre conscience de la complexité
des échanges en jeu lors des interactions langagières.

A/  Quelques préalables : la linguistique

cf. Doc 10 : fiche récapitulative sur les grands courants de la


linguistique au XXème siècle 

On définira ici la linguistique comme l'étude scientifique de la


langue. A l'origine, la linguistique était rattachée à une science
générale des signes : la sémiologie. Depuis les travaux de
Ferdinand de Saussure en particulier (début du XXème siècle),
elle s'appuie sur une démarche objective, descriptive et
explicative de la structure et du fonctionnement des langues
naturelles humaines. Elle se distingue ainsi :

 de la grammaire (grammaire historique et gramm.


comparée) : elle est prescriptive et normative ;
 de la philosophie du langage : elle renvoie aux
hypothèses métaphysiques, psychologiques sur l'origine,
le fonctionnement et la signification anthropologique du
langage
La linguistique structurale étudie les faits de langue sans se
cantonner confinar exclusivement à ceux du "bon usage" et elle
aborde la langue parlée (notion de "chaine parlée") par
opposition à la « grammaire » qui privilégie la langue écrite
(référence aux auteurs classiques et la "belle langue").
L'hypothèse posée par la linguistique est qu'il faut partir d'une
approche systémique de la langue comme un tout cohérent, vu
de l'intérieur (règle de l'immanence car la langue est envisagée
comme un objet social indépendant de l'individu). Partant de
cette hypothèse, cela permet de dégager des unités
linguistiques à différents niveaux, d'en décrire la structure et le
fonctionnement et d'en montrer les liens de hiérarchie (axe
paradigmatique), de solidarité (axe syntagmatique) et
d'opposition (paires opposées sur les deux axes) que ces
unités entretiennent entre elles. L'approche grammaticale
descriptive proposée va définir, pour systématiser l'écrit, des
classes grammaticales et leur enchainement morphosyntaxique
et sémantique sur l'axe de la phrase (cf. l'évolution de la
grammaire de phrases dans les années 60, à la grammaire de
textes à partir des années 70). Selon la grammaire descriptive,
il existe neuf classes grammaticales :

Ex. : Le   chat noir mange. Il mange goulûment avidamente sur


mon bureau et sur mon canapé, hélas !

1. Déterminant : le
2. Nom : chat
3. Adjectif (qualificatif, possessif, ...) : noir / mon
4. Verbe : mange 
5. Pronom : il
6. Adverbe : goulûment
7. Préposition : sur
8. Conjonction (de coordination, de subordination) : et 
9. Interjection : hélas

La linguistique s'attachera à la langue en tant que composante


sociale du langage et l'étude d'un système de signes
particuliers. Elle délaissera abandonará l'étude de la parole,
manifestation individuelle de la langue. Elle deviendra donc une
science à part entière mais conservera des liens privilégiés
avec d'autres sciences humaines et sociales. Des
développements récents ont conduit à une redéfinition de
l'objet de la linguistique. Comme le remarquent Galisson &
Coste (1976), les travaux portant sur le discours ont entrainé la
prise en considération non seulement de la langue mais aussi
du sujet, de la relation de communication et de la situation. 

B/  Théorie de la communication en linguistique 

Le concept de communication en linguistique ne peut être


évoqué en faisant abstraction des théories de la
communication développées dans d'autres disciplines. D'où la
nécessité d'un rapide historique au sujet des relations
qu'entretient la linguistique avec d'autres sciences humaines. 

1) La linguistique et les sciences humaines

Jusqu'aux années 60, les différents domaines de la linguistique


(phonologie, morphologie, lexicologie et syntaxe) se limitent à
la production d'inventaires : analyses des corpus composés de
formes verbales étudiées en elles-mêmes et non en interaction
avec des formes non linguistiques, des sujets ou des situations
de communication. Le langage est réduit à une enveloppe
formelle, à un système de signes, sans réelle prise en compte
de sa fonction symbolique, pourtant soulignée par Ferdinand
de Saussure. Aujourd'hui encore, la linguistique s'intéresse
plus souvent à la langue comme code que comme moyen de
communication et à l'analyse des phénomènes communicatifs.
Pourtant, elle ne sera pas étrangère à l'émergence d'une vision
générale de la communication avec l'apport des théories de
l'information et de certains travaux anthropologiques tels que
ceux menés par Hall (1966) dans le domaine de la proxémie
(cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Proxémie) favorisant une prise en
compte de ces phénomènes communicatifs. 

Figure 1 : Diagramme des sphères proxémiques selon Hall


(1966)

En fait tout travail sur le langage présuppose un modèle


implicite ou explicite de la communication. Le souci du linguiste
devrait être de penser l'articulation entre la transmission et la
construction de la signification mais c'est l'aspect transmission
qui a surtout été exploité : un émetteur qui se charge de
l'encodage et un récepteur qui se chargera du décodage. Ce
modèle réduit l'acte de communication à l'émission d'un
message au travers d'un code que locuteur et interlocuteur
sont, tout du moins en partie, censés partager : ce code étant
la langue. Cette conception de la communication ne tient
finalement pas compte du sujet parlant en tant qu'être social et
limite l'échange verbal à la transmission d'un message. De ce
schéma de la communication, deux types d'approches des
phénomènes langagiers prennent leur essor vers les années
soixante-dix : la pragmatique et les théories de l'énonciation.
Quelles en sont les limites ? 
Du côté de la pragmatique, certaines analyses se contentent
d'analyser les activités communicatives dans une phrase ou
dans un énoncé question/réponse. De plus les exemples sont
théoriques et déconnectés de toute situation communicative
authentique. C'est pourquoi malgré des travaux de grand
intérêt, les premières propositions d'analyses pragmatiques
restent encore trop souvent tributaires d'une analyse de
message ne tenant que peu compte de l'interaction entre les
locuteurs. Il sera nécessaire d'attendre encore quelques
années pour que le sujet parlant soit introduit dans l'analyse
des phénomènes langagiers. Cette prise en compte du sujet
dans les analyses langagières n'est pas sans rappeler le
nouveau statut du sujet dans d'autres sciences humaines.

L'autre approche des phénomènes langagiers évoqués plus


haut concerne la théorie de l'énonciation qui rompt avec l'idée
de la langue envisagée en elle-même et pour elle-même, en
introduisant le sujet parlant. Cette approche énonciative
rencontre un écho chez des auteurs d'autres disciplines. Ainsi il
n'est plus question de partir du sujet psychologique : l'individu
dans sa singularité est considéré comme origine de la vie
sociale et potentiellement identique à ses semblables. La
théorie de l'énonciation se base sur une nouvelle conception
sociale du sujet en tant que sujet produit et producteur du
social. 

Rappelons ici que, si la linguistique influence d'autres sciences,


parallèlement elle les sollicite comme on peut le constater avec
cette nouvelle conception du sujet qui a été retenue par des
linguistes qui, comme Catherine Kerbrat-Orecchioni, présentent
ainsi une approche pragmatique pluridisciplinaire : la
pragmatique des interactions.

Pour avoir quelques notions de base en linguistique : cliquez


sur ce lien et consultez les "Capsules pédagogiques" portant
sur les linguistes
Links https://www.youtube.com/results?
search_query=mlle+la+fleur

https://www.youtube.com/watch?v=2vbNj3sbD1A

https://www.youtube.com/watch?v=HGuISJZ-udI
Lire la vidéo

et
Lire la vidéo

.
2) Les théories réductrices de la communication en
linguistique

Deux théories reposent sur la conception du sujet


psychologique. La théorie dite du reflet ou mécanique et la
théorie dite mentaliste :

-la théorie mécanique envisage considera la communication


comme étant réduite à des propriétés essentiellement
dénotatives. Elle se limite à la transmission d'informations et
axe son intérêt sur le message ;

-la théorie mentaliste met l'accent sur le fait que toute réalité
est une construction de l'esprit. Chaque individu construit
isolément sa propre réalité et organise le monde pour lui-
même. De ce fait, on construit un univers formé d'individualités
et la communication est définie comme la rencontre de
subjectivités autonomes. Il n'y a plus de communication
possible. Avec une telle conception de la subjectivité, comment
développer une vie sociale? Dans cette théorie, le sujet est
conscient de tout ce qu'il communique, postulat difficilement
défendable.

Ces deux théories bien qu'elles présentent un certain intérêt,


sont trop unilatérales pour expliquer la communication.

3) L'interaction 
En sciences humaines émerge une nouvelle approche du sujet
et du social avec les travaux de G. H. Mead (sociologue et
psychologue de la fin 19ème - début 20è s) qui fut le
précurseur de l’interactionnisme qui est un courant de pensée
né aux États-Unis, de la confrontation entre différents courants
issus de la psychologie, l'anthropologie, la sociologie ou des
sciences de l'information et de la communication. Pour les
interactionnistes, l'individu se construit dans ses relations avec
son environnement. Dans l'approche de Mead, il faut prendre
en compte, non plus le sujet individuel mais le sujet social et
dans le même temps l'interaction et le langage se trouvent
placés au centre de la vie sociale et individuelle. Plus tard,
dans les années 50, il va y avoir l'influence des chercheurs
regroupés autour d'un courant de pensée appelé « l'école de
Palo Alto » (Palo alto étant une ville de Californie aux USA) : la
communication n'est plus définie à partir d'une théorie du
message (processus d'encodage d'un message par un
émetteur, de transmission par un canal et de décodage par un
récepteur), mais à partir d'une théorie des comportements
verbaux ou non-verbaux. Tout comportement étant doté de
signification, le comportement verbal ne constitue qu'un aspect
du comportement communicatif. Locuteur et destinataire
deviennent à la fois producteur et interprète des messages
produits. Tout sujet en interaction communique simultanément.
Par contraste, dans la linguistique structuraliste de Saussure
dans les années 20, le sujet n'a d'intérêt que parce qu'il produit
un message représentatif des dispositions d'un système.

Cf. aussi l'article de Journet (2001, pp. 61-63 : doc 11, doc


12 et doc 13)

Nota Bene :

S'agissant de la notion de "compétence de


communication", cf. le cours de "Didactique du FLE et
créativité", chapitre 1, 2ème partie ' 2. Ce que "communiquer" signifie...
' ainsi que le document de cours de Blanchet (2008).
**********

EN GUISE DE BILAN (cf. diaporama)

**********

Bibliographie 

Barthes, Roland (1975) : Roland Barthes par Roland


Barthes, coll. « Écrivains de toujours », éditions du Seuil, Paris.
Blanchet, Philippe (2008) : "Un modèle et une typologie ethno-
sociolinguistiques de la compétence de communication", Cours
de Master, Université Rennes 2.
Galisson, Robert & Coste, Daniel (éd.) (1976) : Dictionnaire de
didactique des langues, Hachette, Paris.
Hall, Edward T.  (1978) : La Dimension cachée [trad. de « The
Hidden Dimension », 1968], Points, Paris.
Mounin, Georges (2000) : Clefs pour la linguistique, éditions
10/18, Paris (rééd. de 1968).
Modifié le: mercredi 6 janvier 2021, 17:51

LINK: https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-
tete-au-carre-20-septembre-2016
Eje sintagmatico
http://elies.rediris.es/elies14/cap34.htm
eje paradigmatico
http://elies.rediris.es/elies19/cap222.html

Chapitre 3
A. Rapide historique 

L'enseignement des langues est le fruit d'une évolution expérimentale : de la méthode grammaire-
traduction à la méthode directe, de la méthode audio-orale à la méthode structuro-globale-
audiovisuelle puis à l'approche communicative. On peut supposer que dès les premiers contacts
directs entre personnes parlant des langues différentes, il y a eu des individus qui ont appris à
maitriser des langues étrangères vraisemblablement pour des motifs commerciaux, politiques,
sociaux, diplomatiques, militaires, religieux ou autres. On ne sait pas à quelle époque remonte cette
première forme d'acquisition d'une langue étrangère (désormais « L.E »). Toutefois, on sait que les
premiers apprentissages attestés d'une L.E en milieu institutionnel avec un maitre et des élèves
remontent aux environs de l'an 3000 avant notre ère, soit peu de temps après l'invention de
l'écriture cunéiforme par les Sumériens. Il s'agit de l'enseignement du sumérien à leurs conquérants,
les Akkadiens. Après les Sumériens, il faut attendre les Egyptiens puis, beaucoup plus tard, les Grecs
pour retrouver la trace de l'enseignement d'une L.E en milieu scolaire. Puis, avec l'Empire romain, on
assiste à la naissance d'un système d'enseignement bilingue grec-romain calqué sur le système
d'éducation institué en Grèce pour l'apprentissage de la langue maternelle. A partir de la
Renaissance, le recul du latin face à la montée des langues nationales, comme le français, l'italien ou
l'espagnol par ex.,  va entrainer graduellement d'importantes conséquences didactiques. L'histoire
de l'enseignement des langues secondes ou étrangères ne s'est développée ni d'une manière
linéaire, ni par révolutions ou par bonds (comme le font les sciences) mais a plutôt suivi un
mouvement de pendule, oscillant d'une méthode ou approche centrée sur la grammaire
(grammaire-traduction) à une autre centrée sur l'usage (méthode directe). Entre les deux pôles de ce
continuum, se situent toutes les tendances intermédiaires. De son côté, l'approche communicative a
évolué au cours de ses vingt ans d'existence : 

 d'abord, l'accent était mis sur la seule communication, très souvent au détriment de
l'apprentissage de la grammaire
 ensuite, la tendance était à l'intégration de la grammaire dans un cadre communicatif
(tendance actuelle)

La question est complexe. Tant qu'il s'agit de montrer à des enfants comment écrire une langue
qu'ils maitrisent déjà à l'oral, alors le rôle de la grammaire paraît évident. Mais dans le cas de
l'apprentissage d'une langue parlée, la réponse ne va pas de soi. De fait, pour l'apprentissage de
l'écrit, même du FLE, le recours à la grammaire n'a pas véritablement suscité de controverse au
cours de l'histoire mais la question s'est posée différemment dans le cas de la maitrise des formes
orales d'une L.E. A l'heure actuelle on ne dispose toujours d'aucune donnée solide permettant de
trancher la question avec certitude, et à quelques exceptions près (méthode audio-orale
américaine), la très grande majorité des méthodes n'a pas été soumise à la vérification empirique.
Cela signifie que la supériorité effective d'une méthode ou approche n'a pas véritablement été
établie expérimentalement. Pour autant, toutes les méthodes ne se valent pas, mais faute de
recherches systématiques dans le domaine, il est très difficile de se prononcer avec certitude sur les
mérites réels de telle ou telle méthode. C'est pourquoi la didactique des langues, compte tenu de
l'état embryonnaire de son développement, reste encore souvent à la merci des derniers courants à
la mode.

B/ Les courants méthodologiques en FLE porteurs d'innovations 

Comme le rappelle Jeanine Courtillon dans son article de 1998, dans le champs de la didactique des
langues, le FLE est réputé pour être une discipline qui a dû « innover » (avec le sens ambigu proposé
par le dictionnaire Le Petit Robert : « introduire dans une chose établie quelque chose de nouveau,
d'encore inconnu »). Ces innovations ont été déterminantes au fil du temps pour exister. En outre, le
FLE a su mettre en pratique dans les classes ses théories méthodologiques. Une des questions qui se
posent dans les évolutions successives qu'a connu le FLE, est celle de la nature de ces innovations :
a-t-il été question d'introduire le changement pour le changement, ou bien y a-t-il eu introduction
de meilleures procédures, de nouvelles solutions ayant permis de régler un problème. La discipline
du FLE s'appuie non seulement sur des bases linguistiques, sociologiques et culturelles, mais aussi
sur des bases cognitives (apports de la psychologie de l'apprentissage). Trois « approches » ont été
déterminantes dans l'évolution de la discipline : l'approche structurale, l'approche cognitive et
l'approche communicative. La première a permis de dépasser les approches traditionnelles de
grammaire-traduction en proposant un réel changement avec les méthodes dites « audio-orales ».
Le progrès consistait à mettre désormais l'accent sur l'oral et sur l'acquisition de la parole, mais
aucune réelle innovation n'a été apportée, le modèle de référence étant la répétition avec peu de
place pour l'activité du sujet apprenant. La seconde approche, l'approche cognitive, fut par contre la
première à être porteuse d'innovation avec la construction de méthodes qui aidèrent à sélectionner
et à élaborer des connaissances se construisant progressivement (méthodologie structuro-globale
audiovisuelle). L'approche communicative peut être considérée également comme réellement
innovante avec l'arrivée des descriptions « fonctionnelles » du langage et la notion d'actes de parole.
De nouvelles descriptions des objectifs à atteindre ont ainsi vu le jour, s'appuyant non pas sur des
structures linguistiques mais des comportements à avoir pour communiquer. Le statut de la langue
par rapport à la situation de communication s'est trouvé radicalement changé, la langue étant au
service de la communication, et non l'inverse, le but étant d'acquérir une « compétence de
communication ». Cependant, comme le signale Courtillon (1998), ce changement d'objectif avait
des implications méthodologiques immenses qui n'ont pas été comprises à l'époque du
développement de l'approche communicative. Les indicateurs des progrès dans l'apprentissage ont
continué à être jugés sur la seule progression des connaissances linguistiques plutôt que de
s'intéresser aux moyens d'impliquer personnellement l'étudiant à communiquer et à la façon de
développer chez lui de bonnes stratégies d'apprentissage et d'auto-évaluation.  C'est ce que tente de
mettre en place actuellement la perspective actionnelle (cf. conférence de Puren, 2013), qui, sans
être totalement innovante, invite cependant à un réel changement d'objectif, celui
insuffisamment exploité par l'approche communicative.

*****

Bibliographie 

Courtillon, Jeanine (1998) : "L'innovation en FLE, changements ou progrès ?", revue Cahiers


pédagogiques, n°360 (janvier 1998, s.p.). 

Puren, Christian (2013) : "De l’approche communicative à la perspective actionnelle : deux


ruptures décisives", Conférence lors d'une journée pédagogique à l'Alliance française de
Lima, 31 mai 2013.  [En ligne]. https://www.christianpuren.com/mes-
travaux/2013h/ (dernière consultation le 6 janvier 2021).

Pour aller plus loin :  

 Puren, Christian (2014) : "Evolution historique des configurations didactiques (modèle)". [En


ligne]. http://www.christianpuren.com/biblioth%C3%A8que-de-travail/029/ (dernière
consultation le 6 janvier 2021). 
 une version en espagnol est également disponible sur le site de l'auteur
 Puren, Christian (2012) : "Configurations didactiques, constructions méthodologiques et
objets didactiques en didactique des langues-cultures : perspective historique et situation
actuelle". [En ligne]. http://www.christianpuren.com/mes-travaux/2012f/ (dernière
consultation le 6 janvier 2021).
 sur l'approche communicative : 
o Bailly, Nadine & Cohen, Michael (2007) : "L'approche communicative",
Revue TOURDETOILE. Projet FLENET - RedIRIS, Universidad de Leon (Espagne). [En
ligne]. http://flenet.rediris.es/tourdetoile/NBailly_MCohen.html (dernière
consultation le 6 janvier 2021). 
 sur la notion de "malentendu" :
o Auger, Nathalie (2004) : "Des malentendus constructifs en didactique des langues-
cultures", in : G. Bacha, G. Laroux & A. Séoud (dir.) : Langage, langues et
enseignement. Perspectives sociolinguistique et didactique, Actes du colloque du 15
au 17 avril 2004, Presses Internationales de la Faculté des Lettres de Sousse
(Tunisie), éditions officielles de la République tunisienne, pp. 285-292. [En
ligne]. http://uoh.univ-montp3.fr/sociolinguistique/res/malentendus.pdf (dernière
consultation le 6 janvier 2021). 

Modifié le: mercredi 6 janvier 2021, 18:17

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 L'APPROCHE COMMUNICATIVE
Nadine Bailly  - Michael Cohen

 THÉORIE

 APPLICATION PEDAGOGIQUE

 ÉVOLUTION

 BIbliographie

THÉORIE

Définition Générale
Constructivisme Vs. Structuralisme
Niveau Seuil

DEFINITION GENERALE

L'Approche Communicative est un terme de la didactique des langues


correspondant à une vision de l'apprentissage basée sur le sens et le
contexte de l'énoncé dans une situation de communication. Cette
approche s'oppose aux visions précédentes s'attardant d'avantage sur la
forme et la structure des langues que sur le contexte. Il est important
d'étudier cette opposition au sein des théories linguistiques afin de mieux
comprendre le concept d'Approche Communicative.

CONSTRUCTIVISME VS. STRUCTURALISME

L'évolution des grandes théories linguistiques ne peut être analysée sans


aborder les différents "conflits" entre les mouvements successifs de la
recherche dans ce domaine. Ainsi l'origine de l'Approche Communicative
peut être placée dans ce contexte de grands débats scientifiques. 

Les prémices de l'Approche Communicative remontent aux travaux de


Noam CHOMSKY qui révolutionna le monde de la linguistique. A l'heure où
les théories structuralistes étaient en plein essor, postulant que chaque
langue constitue un système de structures complexes imbriquées les unes
dans les autres (travaux de SAUSSURE et SKINNER), CHOMSKY intervient et
contredit ces approches traditionnelles en introduisant le concept de
"Language Acquisition Device" (littéralement traduit par "dispositif
d'acquisition du langage"). Selon CHOMSKY, tout être humain possède une
capacité innée à décrypter et à comprendre un code langagier grâce à une
fonction intellectuelle spécifique. Cette théorie est basée sur
l'observation des enfants qui maîtrisent leur langue maternelle en moins
de quatre ans sans apprentissage formel. Ainsi, pour CHOMSKY, il n'y a pas
plusieurs systèmes distincts mais une seule et unique "grammaire
universelle".

De ces concepts découlent les prémices des théories constructivistes et


des approches cognitivistes de l'apprentissage des langues. Ainsi apparaît
le concept d'interlangue, basée sur l'observation de l'évolution du langage
de l'enfant depuis sa naissance jusqu'à sa maîtrise parfaite de la parole.
L'enfant construit progressivement son propre langage en partant d'une
phase de surgénéralisation des règles syntaxiques et en aboutissant petit à
petit à une maîtrise ajustée de la parole. Ainsi ces nouvelles observations
amènent à penser qu'il en va de même pour tout apprenant d'une langue
étrangère qui, pour favoriser son apprentissage, doit construire
progressivement son propre langage interne et évoluer naturellement en
communiquant.

NIVEAU SEUIL

L'évolution des théories linguistiques citées plus haut a permis d'instaurer


un champ favorable à l'avènement de l'Approche Communicative. Mais
c'est en 1975 que ses traits caractéristiques se dessinent réellement
lorsque le Conseil de l'Europe définit le"Threshold Level" (Niveau Seuil)
pour l'Anglais qui servira de modèle pour toutes les autres langues. Inspiré
des préoccupations militaires des Etats Unis de l'après guerre cherchant à
communiquer de manière efficace dans les pays où ils débarquaient, le
Niveau Seuil du Conseil de l'Europe fait un inventaire des compétences
linguistiques à atteindre pour pouvoir être rapidement opérationnel dans
un pays étranger. Pour la première fois, la langue est découpée, non plus
en structures grammaticales, mais en une liste de notions et de fonctions
définies selon des besoins minimaux.

Les fonctions sont une liste de savoirs faire langagiers permettant d'être
opérationnel dans des situations de communication à l'étranger: "se
présenter", "demander son chemin", "acheter un billet de train". A un
niveau plus abstrait, ces fonctions s'inscrivent dans un certain nombre de
notions telles que "le temps", "l'espace", "les sentiments", "les relations
sociales", etc.

Ainsi voit le jour "l'Approche Notionnelle-Fonctionnelle" appelée


également "Approche Communicative", qui inspire encore
considérablement les méthodes d'apprentissages des langues.

APPLICATION PÉDAGOGIQUE

Approche Communicative Vs. Béhaviorisme


Statut de l'erreur
Autonomie

 
Tout comme pour les fondements linguistiques vus précédemment, les
applications pédagogiques de l'Approche Communicative ne peuvent être
abordées sans procéder à une brève analyse comparative de quelques courants
de l'enseignement des langues. 

APPROCHE COMMUNICATIVE Vs. BÉHAVIORISME

L'Approche Communicative dans l'enseignement des langues voit le jour en


pleine période structuraliste où les pédagogies béhavioristes étaient en
plein essor. Si les méthodes audio-orales et audio-visuelles des années 60-
70 offraient l'apport de nouvelles technologies en cours de langues, elles
puisaient encore beaucoup dans des approches structuralistes
traditionnelles. Le béhaviorisme consistait à introduire des structures
toutes faites qu'il fallait répéter puis consolider grâce à un processus de
stimulus du professeur et de réponse de l'apprenant. Des exercices
structuraux appelés "drills", servaient à rebrasser les éléments appris par
une pratique intensive sur un point de grammaire précis.

Dans l'approche communicative, il ne s’agit plus de s'attarder sur des


structures grammaticales à apprendre par coeur, mais avant tout sur le
sens de la communication. Une question posée par le professeur ne
donnera pas lieu à une seule et unique réponse contenant une structure
syntaxique précise, mais laissera la liberté à l'apprenant de choisir parmi
une quantité de réponses possibles selon le message qu'il désire faire
passer. Ainsi le cours de langues n'est plus un cours magistral où seul
l'enseignant détient le savoir et la bonne réponse. Il devient une séance
interactive ou le contexte de la communication est mis en valeur. De plus,
les supports étudiés ne sont plus crées artificiellement pour la classe avec
le nombre exact de structures à assimiler mais ils sont choisis parmi une
source vaste de documents authentiques (extraits littéraires, articles de
journaux, émissions de radio, clips vidéos, etc.)

STATUT DE L'ERREUR
Avec la définition du Niveau Seuil du conseil de l'Europe, les objectifs pour
les apprenants de langues étrangères ont changé considérablement. Le
mythe du bilinguisme parfait est remis en question. Il ne s’agit plus de
maîtriser parfaitement la langue cible avec un accent irréprochable mais
avant tout d'être opérationnel grâce à un bagage suffisant pour pouvoir
communiquer dans un pays étranger. Ainsi le statut de l'erreur a évolué
vers une plus grande tolérance. On privilégiera la transmission et la
compréhension d'un message sensé dans un contexte de communication au
détriment d'une maîtrise parfaite des structures grammaticales et du
lexique.

S'inspirant du constructivisme et de la notion linguistique d'interlangue, on


considère que l'erreur a également une fonction formative. L'apprenant
construit progressivement son propre langage en se servant de ses erreurs
pour évoluer dans son apprentissage. Le professeur détectant les erreurs
peut également profiter de cette opportunité pour apporter un "feedback"
(commentaire) constructif. Ainsi on distingue une évaluation sommative
qui donne une simple valeur numérique aux performances de l'apprenant
(une note), sans pour autant servir à sa progression, et une évaluation
formative qui non seulement situe l'élève dans une échelle de valeurs mais
lui apporte également des éléments pour évoluer dans son apprentissage.

AUTONOMIE

Comme nous l'avons compris, le rôle du professeur a considérablement


évolué lors des premières applications pédagogiques de l'Approche
Communicative. Il n'est plus "le maître" qui détient le savoir et qui
n'autorise les interventions des "élèves" que lorsqu'ils sont interrogés. Il
devient un chef d'orchestre, limitant ses prises de parole et encourageant
une participation orale spontanée. "L'élève" quand à lui, change
également de statut: il se transforme en "apprenant" prenant en charge
son propre apprentissage de manière autonome. En d’autres termes, le
cours de langue vivante n'est plus centré sur le professeur mais sur
l'apprenant.

Dans cet esprit d'interaction et de centration sur l'apprenant, la


dynamique de groupe est également considérée comme un facteur majeur
de motivation pour l'apprentissage des langues. Les jeux de rôles, les
travaux en groupes ou par pairs sont encouragés pour instaurer une
atmosphère de confiance et de solidarité favorable à la communication.
De la manière manière, le "feedback" traditionnellement délivré par le
professeur sera désormais produit par les apprenants eux même,
monopolisant les compétences de chacun et valorisant l'échange et
l'entraide.
 
 
 

ÉVOLUTION

Un démarrage lent et difficile


L'Approche Communicative revue et corrigée

UN DEMARRAGE LENT ET DIFFICILE

Malgré la lancée théorique de 1975 avec la définition du Niveau Seuil et


l'introduction des notions et fonctions par le Conseil de l'Europe,
l'Approche Communicative mit dix ans à être réellement mise en
application dans les cours de langues au sein du système scolaire. Si ses
principes de bases étaient largement adoptés par la majorité de la
communauté éducative, le changement était si important que les éditeurs
de manuels scolaires mirent du temps à s'y adapter. En effet, dans le
début des années 80 les méthodes audio-visuelles circulaient toujours
dans les établissements, avec des faux semblants d'adaptation à la
nouvelle approche. Les chapitres des manuels de langues étaient certes
désormais organisés en fonctions et en notions, mais le contenu demeurait
plus que jamais structural et peu authentique. 

L'APPROCHE COMMUNICATIVE REVUE ET CORRIGÉE

C'est seulement vers la seconde moitié des années 80 que les premières
manuels officiels apparurent, prenant réellement en compte les grands
principes pédagogiques de l'Approche Communicative: authenticité,
contexte, interaction, centration sur l'apprenant, etc. Cependant les
projets pédagogiques tombaient parfois dans des excès et des
incohérences qui n'échappèrent pas aux critiques des spécialistes de
l'enseignement. Certes, le contenu était plus authentique et les activités
proposées plus interactives. Ce fût la fin des "drills", ces fameux exercices
grammaticaux rébarbatifs. Cependant il n'y avait rien pour combler le vide
succédant au grand balayage des traditionnelles méthodes structurales. La
langue orale était tellement prédominante qu'elle occupait toute la place
du cours de langue, au détriment de l'écrit et de la grammaire. En effet, à
force de vouloir tout étudier en contexte en évitant les règles explicites,
la grammaire était devenue quasiment inexistante ou étudiée brièvement
et de manière superficielle. Lorsque les professeurs se rendaient à
l'évidence que leurs apprenants nécessitaient tout de même un minimum
de bagage théorique, ils retombaient finalement dans des cours de
grammaires hors contexte, ressemblant fortement aux anciennes
méthodes qu'ils redoutaient tant.

Pour remédier à cet état de faits, une deuxième génération de l'Approche


Communicative voit le jour dans les années 90 lors de nouvelles
instructions officielles mettant en avant les lacunes en ce qui concerne
l'absence de la langue écrite et de la grammaire. Quatre compétences
indispensables pour le cours de langue sont définies dans un ordre précis,
à savoir la compréhension orale, la compréhension écrite, la production
orale, et la production écrite. Ainsi, on met l'accent sur le principe d'une
progression cohérente dans un parcours d'apprentissage qui va du simple
au complexe, du général au particulier et du connu vers l'inconnu. S'ajoute
également une cinquième compétence dite "méthodologique", qui rejoint
l'idée d'autonomie et de centration sur l'apprenant. Ce dernier est
encouragé à acquérir des stratégies d'interaction, d'auto-évaluation et de
réflexion sur son apprentissage. Ainsi la grammaire retrouve sa place en
cours de langue, dans le cadre d'une phase de réflexion en contexte et
d'induction des règles syntaxiques.
 
 

BIBLIOGRAPHIE

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Techniques de classe, Clé International, Paris.

COSTE, D., COURTILLON, J., FERENCZI, V., MARTINS-BALTAR,  M., PAPO,


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de l'Europe, Strasbourg. 

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COSTE, D. e.a,(1994) Vingt ans dans l' évolution de la didactique des


langues (1968-1988), Paris, Didier-Hatier, coll. LAL. 

CUQ, J.P. (2003)  Dictionnaire de didactique du français langue étrangère


et seconde, ASDIFLE, Clé International, Paris.

GAONAC'H, D. (1987) Théories d'apprentissage et acquisition d'une langue


étrangère, Hatier / Didier.

GERMAIN, C., Le point sur l'approche communicative en didactique des


langues, Centre éducatif et culturel, Montréal, 1991-1993.

HYMES, D.H.(1984) Vers la compétence de communication, Hatier.

LUSSIER, D. (1992) Évaluer les apprentissages dans une approche


communicative, Coll. F, Hachette, Paris.

MOIRAND, S.(1982) Enseigner à communiquer en langue étrangère,


Hachette, Paris.

PUREN C. (1988). Histoire des méthodologies de l'enseignement des


langues, Clé International, Nathan, Paris.

PUREN C. (1994). La didactique des langues étrangères à la croisée des


méthodes. Essai sur l'ecclétisme. Paris : Didier.

SAVIGNON, S.J. (1990) Les recherches en didactique des langues


étrangères et l'approche communicative. ELA, nº 77.

WIDDOWSON, H.G. (1996) Une approche communicative de l'enseignement


des langues, Didier.
 

Cadre européen commun de référence pour les langues: apprendre, enseigner, évaluer.
Conseil de l'Europe, Didier, 2001.  Consulté en mai 2005: Version
HTML http://culture2.coe.int/portfolio/documents/cadrecommun.pdf

G. Cordival - CASNAV - AMIENS  L'approche communicative - Archipel , Sans Frontière


(1982) La Petite Grenouille (1986). Consulté en mai 2005:  http://www.ac-
amiens.fr/pedagogie/arrivants/accueillir/fle_fls/didactique/methodo_communicative.ht
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Springer,C.(1999) Évaluation de la compétence et problématique de l’acquisition en L2 :


Préliminaires pour une définition de profils prototypiques de compétence en L2. Actes du
XIe colloque international: Acquisition d'une langue étrangère: perspectives et
recherches. Usages pragmatiques et acquisition des langues étrangères. 2003, Saint-
Chamas: M.L.M.S. éditeur (France). Consulté en mai
2005: http://marg.lng6.free.fr/documents/doc0087_springer_c/doc0087.pdf

Petit Glossaire de Didactique (1999) Cours de Licence - LIN 742 - Module de Didactique de
l'anglais (Université Marc Bloch Strasbourg). Consulté en mai 2005:   http://u2.u-
strasbg.fr/dilanet/courslicenceglossaire.htm

Mini-glossaire (Projet dirigé par MM. Sockett et Springer) Université Marc Bloch
Strasbourg. Consulté en mai 2005: 
http://plessner.u-strasbg.fr/dess/projet01/

Bibliographie - Approche communicative (Vifax Francophone). Consulté en mai 2005:


http://www.vifax-francophone.net/ressources/biblio3.html

Bibliographie en didactique langue seconde - Approche communicative. Consulté en mai


2005:
http://www.chass.utoronto.ca/french/res/didactique/03_cles_approches_communicativ
e_verbal.html

 

 

Tourdetoile. index


 
 
 http://flenet.rediris.es/tourdetoile/NBailly_MCohen.html

https://www.youtube.com/watch?v=Cs-xsvvtEZA

sitografie

https://zeboute-infocom.com/2011/07/25/les-10-textes-
essentiels-de-lhistoire-de-la-communication-et-de-
linformation/

https://www.youtube.com/watch?v=-wJDf9gAWW4

https://www.canal-
u.tv/video/cerimes/les_origines_du_langage.11533

CONSIGNES POUR LE DEVOIR


Sujet : 

En vous appuyant sur vos connaissances et sur les documents


de cours, proposez une synthèse du cours en expliquant ce
que les théories linguistiques et les théories de la
communication ont apporté à la didactique des langues
étrangères. Illustrez votre argumentation par des exemples.
Vous pouvez enrichir votre présentation par des exemples tirés
de votre expérience professionnelle.

Nota Bene : 

1. L'évaluation portera sur la qualité des arguments, la


maitrise de la langue et la présence d'une introduction,
d'un développement, d'une conclusion (avec une ouverture
sur l'évolution méthodologique actuelle) et d'une
bibliographie reprenant les références des documents
cités dans le devoir. L'ensemble de la composition devra
recouvrir entre 2 pages minimum jusqu'à 4-5 pages
maximum en times new roman, police 12, interligne simple.
Le devoir sera envoyé au format word ou tout autre format
texte (EVITEZ le format PDF).

2. Le devoir pourra être réalisé en groupe de 2-3 personnes

CONSIGNES DE REDACTION : quelques précisions


complémentaires
Vous devrez rédiger une composition de type "synthèse de
cours" comprenant obligatoirement :

 une  introduction (avec à la fin, l'annonce du plan de votre


développement),
 un développement,
 une conclusion 
 une bibliographie

Ainsi que des phrases de transition  pour annoncer les parties


suivantes (il n'est pas nécessaire de numéroter des parties et
des sous-parties, mais vous pouvez faire des espaces entre les
parties pour "aérer" le texte. Le but est de rédiger un texte long
qui soit bien structuré !).
Il est fortement conseillé d'illustrer autant que possible vos
arguments par des exemples et des références
bibliographiques en faisant appel à votre réflexion personnelle
et aux éléments contenus dans le cours. Evitez les copier-coller
(le PLAGIAT sera sanctionné ! Evitez de reproduire à
l'identique des paragraphes entiers, sans les reformuler ou si
vous le faites, n'oubliez pas les guillemets + l'indication des
références bibliographiques).

Toutes les citations devront :

 mentionner les références complètes dont elles sont


issues  :
o dans le texte : référence abrégée : Nom de l'auteur
(année, page) --> par ex. "Comme le précise Dabène
(1982, page ), la créativité est ... ")  
o dans la partie "bibliographie" : Nom, initiale du
Prénom de l'auteur (année) : Titre, éditeur, ville
d'édition, 1ère et dernière pages si article ou chapitre
d'ouvrage + lien internet et date de consultation si
ressource électronique 
 être analysées afin d'expliquer pourquoi vous avez choisi
cet extrait en lien avec votre propos.

N'hésitez pas non plus à vous appuyer sur des exemples et


des cas concrets toujours en donnant un maximum de
références comme par  exemple : s'il s'agit d'une
expérimentation dans un cours  donnez le type de cours,
l'établissement, le lieu, la classe, etc.

Modalités de présentation

 L'ensemble de la composition  devra recouvrir entre 2 pages


minimum jusqu'à 4-5 pages maximum en times new roman,
police 12, interligne simple. Le fichier devra être au format
WORD ou tout autre format texte tel que OpenOffice Text
(mais pas de document au format PDF) 
ATTENTION

- Dans la perspective de la préparation de votre Master 2


l'année prochaine, sachez que les informations émanant
de Wikipédia ne sont pas acceptées comme informations
scientifiques de type universitaire de "premier ordre".
Donc utilisez-les en complément avec d'autres
sources d'auteurs de référence dans le domaine concerné.

- Evitez le plagiat 

Pour rappel, conformément au règlement de l’université, et aux


indications et exercices proposés dans le module "Présentation
du Master et familiarisation" (https://ecursus.univ-
antilles.fr/course/view.php?id=704), le plagiat est interdit. Il
consiste à "s’approprier les mots ou les idées de quelqu’un
d’autre et de les présenter comme siens" (Petit Robert 1,
2005). Afin d’éviter de vous voir sanctionner pour plagiat, il
vous faut donc veiller à éviter les erreurs suivantes :

   copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue


ou d’une page sur Internet sans le mettre entre guillemets
et sans en mentionner la source ;
   insérer dans un travail des images, des graphiques, des
données, etc. provenant de sources externes sans
indiquer la provenance ;
   résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans
ses propres mots, sans indiquer la source ;
   traduire partiellement ou totalement un texte sans en
mentionner la provenance ;
   utiliser le travail d’une autre personne et le présenter
comme le sien (et ce, même si cette personne a donné
son accord)

Bon travail !

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