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Formation d'Ingé
d'Ingénieur sous statut étudiant
Tome III
2012
A-G Sadowski
Ex - Responsable de l’UTR « HU » IMFS de Strasbourg (CNRS-UdS-ENGEES-INSA de Strasbourg)
1 / 170
1
L’INFILTRATION PERCOLATION
MASSIFS FILTRANTS PLANTES DE ROSEAUX
LITS DE SECHAGE PLANTES
DIFFERENTS PROCEDES
2
Les procé
procédés biologiques aé
aérobies à cultures fixé
fixées
sur supports fins
Tranchée filtrante
Lit d’épandage
3
DOMAINES D ’APPLICATION
DES PRINCIPALES TECHNIQUES
Circulaire du 17.02.1997
Population
équivalente 0 50 100 200 300 400 500 1000 1500 2000
Techniques
épandage souterrain
lits à macrophytes
lagunage naturel
lagunage aéré
disques biologiques
(avec lagunes)
lit bactérien
boues activées en
aération prolongée
Ancienne réglementation
NIVEAU DE REJET
STEU inférieure à 120kg DBO5/j
D1 D2 D3 D4
DBO5 rdt 35 mg/l 25 mg/l
30%
DCO rdt 60% 125 mg/l
MES rdt
50%
NTK rdt 60%
Infiltration-
Infiltration-Percolation : niveau de rejet D4
Massif filtrant planté
planté vertical : niveau de rejet D4
8
4
Caractéristiques communes
aux cultures fixées sur supports fins
Infiltration-percolation
Massif filtrant planté à écoulement
vertical
Classification du 2 procédés
Procédés de traitement biologique aérobie
extensif de type « cultures fixées sur
support granulaire fin » - alimenté par
bâchées et par alternance
10
5
Infiltration percolation
11
12
6
Milieu poreux non saturé -
culture fixée sur support fin
13
Principe de traitement
C’est une filtration biologique sur des supports de petite
taille (sable, gravier, sol)
2 processus pré
prépondé
pondérants :
Filtration superficielle :
• rétention des MES (colmatage superficiel)
Biodégradation aérobie :
14
7
Mécanisme d’oxygénation
15
Facteurs responsables du
colmatage
• Physique :
• Obstruction des pores ou interstice par MES,
superficiel, prépondérant
• Chimique :
• Précipitation de sels, faible importance
• Biologique - biochimique :
• Accroissement important de la biomasse ou
(et) de ses produits de sécrétion, favorisé par
anoxie et anaérobiose.
16
8
Caractéristiques communes
aux cultures fixées sur supports fins
Il est impé
impératif :
D’alterner phases d’alimentation et de repos pour ;
- la réoxygénation des interstices du massif filtrant
- la minéralisation de la biomasse fixées (endogène)
D’alimenter l’ouvrage en service de façon intermittente
(par bâché
bâchées),
es pour ;
- assurer une bonne répartition de l’effluent sur la plage
d’infiltration
- favoriser la mise à l’air entre 2 apports et stimuler les
échanges gazeux
17
Caractéristiques communes
aux cultures fixées sur supports fins
Ce qui suppose :
de disposer de plusieurs ouvrages en
parallèle
de mettre en place un système de stockage
temporaire et de délivrance d’un fort débit pendant
un temps court (système de bâchée):
18
9
Procédé par Infiltration-
Percolation
19
L’INFILTRATION
PERCOLATION
A la suite du traitement primaire, une installation
d ’infiltration percolation assurant un traitement
secondaire/tertiaire est constituée comme suit:
• un stockage,
• un système de répartition,
• un dispositif d’alimentation des bassins ou des unités
d ’infiltration,
• la restitution à la nappe ou le drainage et le rejet
Procédé de traitement par filtration biologique
aérobie sur un milieu granulaire fin.
20
10
Les lits d’infiltration-percolation sur sable
Dimensionnement
1.5 m2 par Equivalent Habitant
3 x 0.5 m2 (taille unitaire des lits n’excédant pas les capacités de
distribution des dispositifs d’injection et répartition)
21
22
11
Décanteur – Digesteur ou Fosse Toutes Eaux
• Décanteur • Fosse toutes eaux
– Piéger 50 % MES
• Smini : Vasc < 1.1 – anaérobiose sur 3 ans
m / h en pointe • V : Temps de séjour
– Éviter la septicité
moyen à vide = 3 j
• V : Temps Séjour
moyen < 3 h – piéger 70 % des MES
• Digesteur – S miroir : Vasc < 0.6 m / h en
pointe
– Stocker la durée de
stabilisation(6 mois)
• V digesteur : • Préfiltre
temps de séjour 6 • Dimensionnement
mois arbitraire à 1 m3
(avec v boues = 0.5 l / j / • Autres dimensions
EH) possibles impact sur
l’entretien 23
12
Les lits d’infiltration-percolation sur sable (2)
Décantation - digestion
26
13
Décantation primaire et infiltration-percolation
27
L’INFILTRATION PERCOLATION,
TRAITEMENT TERTIAIRE
28
14
Coupe sché
schématique d’
d’un lit
29
30
15
Les lits d’infiltration-percolation sur sable
31
32
16
GRANULOMETRIE DU MASSIF
FILTRANT
D10 = de maille laissant passer 10 % de la masse de sable en mm
D60 = de maille laissant passer 60 % de la masse de sable en mm
33
34
17
GRANULOMETRIE DU MASSIF
FILTRANT
La teneur en fines (fines < à 0,08mm ) doit être < à 3%
sous peine d’entraîner les particules en profondeur
3 CU 6
CU = coefficient d ’uniformité
uniformité = D60 / D10
35
36
18
Principe de l’oxygénation du milieu
granulaire
L ’entrée d ’air frais se fait par 2 mécanismes :
37
Capacité d’oxygénation
38
19
DIMENSIONNEMENT ET
FONCTIONNEMENT
Dimensionnement hydraulique :
S = Q / H*
S = surface totale du filtre
Q = débit journalier à traiter
H* = charge hydraulique moyenne exprimée en m3/j/m2 = en m/j 0,2 à 0,8 m/j
H = charge hydraulique sur le filtre en fonctionnement
H* = H . TF/ ( TF+TS)
TF et TS = durée des phases de fonctionnement et de séchage
39
DIMENSIONNEMENT ET
FONCTIONNEMENT
40
20
DIMENSIONNEMENT ET
FONCTIONNEMENT
41
42
21
43
44
22
45
Cycle de fonctionnement
23
– Effluents industriels: non
– Réseau: unitaire, déversoir d ’orage à l’amont de la station
– Débits journaliers: 70 à 80 m3 par temps sec; jusqu’à 140m3 par
temps de pluie.
47
2) Dé
Débit d'alimentation par bâchébâchées :
- 1 m3 / h / m2 de filtre en service
- lame d'eau virtuelle : 5 à 10 cm maxi,
- ce qui correspond au moins à 3 bâchées par jour
pour 150 litres / Eq-Hab
3) Dimensionnement :
- 3 x 0,5 m2 / Eq-Hab, soit 1,5 m2 / Eq-Hab 48
24
Infiltration-percolation sur sable
Synthèse
4) Sable :
Hauteur : environ 0,8 m
Type : 0,25 mm < d10 < 0,4 mm ; 2 < C.U. (d60 / d10) < 6
Augmenter hauteur de sable (+ 0,2 m) et nombre de bâchées
pour granulométrie située en fourchette haute
Limiter tous courts circuits
Ne pas utiliser de géotextile sous le sable (mais géogrille +
gravier)
5) Alternance des filtres : 2 fois par semaine
Eviter submersion accidentelle > 30 cm (mise en place de by pass)
49
Qualité du rejet
- Rendements importants sur la dégradation de la matière
organique :
– 90 à 95 % sur DCO, DBO et MES,
- Nitrification importante des composés azotés (fixation
progressive des ions NH4+ sur le biofilm, oxydation pendant la
phase de repos, lessivage des nitrates au cours des 1ère
bâchées d'une nouvelle phase d'alimentation),
- Rétention de phosphore possible si la minéralogie du support
l'autorise (présence de fer et aluminium) mais pour une durée
limitée (saturation progressive des sites d'adsorption).
- Niveau D4,
D4 si usage du sol, performances supérieures mais
difficilement mesurable
50
25
L ’INFILTRATION PERCOLATION
OBJECTIFS DE TRAITEMENT
51
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
52
26
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
53
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
54
27
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
55
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
56
28
L’INFILTRATION PERCOLATION
STATION DE DOURDAN
57
Quelques exemples de
dysfonctionnements
Plusieurs raisons possibles, difficiles à hiérarchiser
surcharge
traitement I inefficace
hydraulique
équipements déficients
58
29
Les lits d’infiltration-percolation sur sable
Problèmes constatés sur le terrain (1)
59
60
30
Avantages du procédé
adapté aux petites collectivités,
rusticité du procédé : pas d'obligation de fourniture
d'énergie si la topographie des lieux le permet,
bonne qualité de l'eau traitée par rapport au lagunage,
élimination importante de l'azote par nitrification,
élimination possible de pathogène (désinfection) pour de
grande hauteur de massif filtrant (sable),
emprise au sol limitée par rapport au lagunage,
faibles contraintes et coûts d'exploitation : exploitation
simple et de durée limitée,
rusticité du procédé : pas d'obligation de raccordement
électrique.
61
Inconvénients du procédé
62
31
MASSIFS FILTRANTS
PLANTES
63
2 Procédés :
64
32
Massifs filtrants plantés
de roseaux
à écoulement vertical
(MFPEV)
65
66
33
Coupe transversale schématique d’un
filtre à écoulement vertical
67
68
34
Massifs filtrants plantés à écoulement vertical
Dimensionnement
2.0 à 2.5 m2 par Equivalent Habitant selon hydraulique du réseau
3 x 0.4 à 0.6 m2 par filtre au 1er étage (admission d’eaux usées brutes)
2 ou 3 x 0.4 à 0.6 m2 par filtre au 2ème étage
3,5 jours alimentation – 7 jours au repos 70
35
Le roseau commun - Phragmite australis
Le Phragmite commun (phragmite australis) est une très grande graminée pouvant atteindre près de cinq mètres de hauteur.
71
72
36
Le roseau commun - Phragmite australis
capacité
capacité drainante
le roseau assure, grâce aux nombreuses ramifications des rhyzomes
formant un maillage serré, une très bonne élimination de l’eau
contenue dans les boues (vitesse de drainage de l’ordre de 100
l/h/m2), il assure également une bonne évapotranspiration.
capacité
capacité épuratoire
pour son développement végétatif, le roseau extrait des boues les
minéraux nécessaires ce qui réalise ainsi une minéralisation des
boues et une réduction de masse du substrat.
capacité
capacité de ré résistance et de croissance
le roseau, par sa rusticité, craint peu les conditions climatiques
extrêmes de nos climats (sécheresse & gel) et, grâce à son rhyzome
très actif, donne naissance à de nouvelles pousses au début de son
cycle végétatif (au printemps).
73
74
37
Que se passe-t-il sur un 1er étage de filtre
alimenté avec des eaux usées brutes
et non planté ?
Dépôts organiques
ombrage en cours de minéralisation
hygrométrie
(milieu biologiquement actif)
Gravier fin
La granulométrie
grossière du gravier [2 à
6 mm], ne retient pas
l’eau par capillarité
76
38
Dépôts superficiels sur les filtres du
1er étage
60 % MVS en surface
35 % MVS au fond
Mars 2001 à
Gensac la Pallue (16)
Après 13 ans de
fonctionnement
-
Perméabilité 10-5m.sec-1
39
Repousse des roseaux après
extraction des boues
3 semaines aprè
après extraction
10 semaines aprè
après extraction
79
80
40
DIMENSIONNEMENT CEMAGREF
81
82
41
83
84
42
Filtre vertical - 1er étage de traitement
1. Couche filtrante 30 à 40 cm
(gravier fin)
2. Couche de 10 à 20 cm
transition
3. Couche drainante 10 à 20 cm
1. Gravier (2 à 8 mm)
85
1. Couche filtrante 40 à 60 cm
2. Couche de 10 à 20 cm
transition
3. Couche drainante 10 à 20 cm
43
Surface brute nécessaire en fonction de
la capacité de la station en habitant
87
Performances des
Massifs filtrants plantés
à écoulement vertical
88
44
Performances des filtres plantés de roseaux
à écoulement vertical*
90
45
Filière de traitement par massifs plantés
Pannessieres (Jura)
91
92
46
Caractéristiques de la station de Pannessieres
93
94
47
MFPEV - Performances (1)
Station de Queige (Savoie) – 600m froid
500EH – départ : 1998 – rejet lit majeur riv.
8 bilans 24h
DCO DBO MES NK N-NH4 PT
mg.L-1
Sortie 2et.
42 6 6 5 2 7
(12 mes.)
48
Massifs filtrants plantés à écoulement vertical
97
98
49
Rendements & concentration en sortie du 1er étage - MFPEV - Ch<0.60m/j
99
Référence : Pascal Molle and al, Ingénieries, 2004.
100
50
Rendements & concentration en sortie du 2ème étage - MFPEV - Ch<0.60m/j
101
NTK traité sur le 2ème étage – 0.02 < Ch > 2.2 m/jour
Référence : Pascal Molle and al, Ingénieries, 2004.
102
51
Qualité des boues des 2 filtres vidangés en 2001 à Gensac la Pallue103
Référence : Pascal Molle and al, Ingénieries, 2004.
104
52
Massif filtrant planté
à écoulement horizontal
105
106
53
Gradient théorique d’un filtre
horizontal
54
Exemple de système de répartition
sur un filtre horizontal
109
55
Comparaison filtre à flux vertical et horizontal
112
56
Filière de traitement par massifs plantés
horizontal/vertical - Schoenau (67)
113
114
57
Filière de traitement par massifs plantés
horizontal/vertical - Schoenau (67)
115
116
58
Filière de traitement par massifs plantés
horizontal/vertical - Schoenau (67)
117
Bilan en France
118
59
Bilan en France
119
Bilan en France
120
60
Bilan en France
121
122
61
Synthèse sur les MFP
123
124
62
Synthèse sur les MFP
Référence bibliographique : Epuration des eaux par des filtres plantés de roseaux –
étude bibliographique , Agence RMC –1999.
125
126
63
Comparaison des coûts
d’exploitation en FHT/E.H des
différentes filières
Référence bibliographique : Epuration des eaux par des filtres plantés de roseaux –
étude bibliographique , Agence RMC –1999.
127
64
Inconvénients du procédé « MFP- vertical »
Peu de recul en 1995 sur les expériences récentes
(colmatage par les boues primaires ?),
Moins adapté sur les réseaux unitaires (surcharges
hydrauliques),
Faucardage annuel,
Elimination de l'azote par dénitrification faible.
Régularité de l'alternance de l'alimentation (2 fois
/semaine),
Dénivelé nécessaire,
Période de plantation (avril-octobre),
Barrière psychologique car procédé nouveau.
129
Synthèses
130
65
Les procé
procédés biologiques aé
aérobies à cultures fixé
fixées
sur supports fins
Tranchée filtrante
Lit d’épandage
131
Non drainé
2è étage
1er étage
Epandage A l’air Billons dans sol en place selon sol en Non drainé
superficiel libre place Epandage en billons
(> 5 m2/EH)
Les mentions en caractères gras correspondent à la mise en œuvre retenue dans les filières types présentées dans un document à paraître
132
66
TERMES ALIM. MATERIAU SUPPORT DE BASES DE DRAINAGE SCHEMA AUTRES APPELLATIONS
GENERIQUES BIOMASSE DIM.
2
Filtres Enterrée Matériau rapporté 3 m /EH Drainé Lit filtrant drainé(1)
enterrés
Tertre drainé(1)
Lit filtrant drainé à flux vertical(2)
Epandage par massif sableux drainé
Filtres à sable
Epandage Enterrée Epandage souterrain par tranchées selon sol en Non drainé
souterrain d'infiltration dans sol en place place Tranchées filtrantes
2
(> 5 m /EH)
Les mentions en caractères gras correspondent à la mise en œuvre retenue dans les filières types présentées dans un document à paraître
(1)
. Formulation reprise dans Etude Inter Agences, N° Hors série 1992 “ Entretien en assainissement semi-collectif sous pression ”.
(2)
. Formulation reprise dans l’arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement
133
67
Infiltration-Percolation
Filtres enterrés
135
Filtres enterrés
1) Traitement Primaire :
- Fosse toutes eaux (ou décanteur-digesteur).
- Système de répartition complexe par réseau de distribution
2) Dé
Débit d'alimentation par bâché
bâchées :
- 0,5 m3 / h / m2 de filtres en service
- lame d'eau virtuelle : ~ 1 à 3 cm,
cm
- ce qui correspond à 5 à 15 bâchées par jour, en fonction
également du nombre de filtres.
3) Dimensionnement :
- 3 x 1 m2 / EH, soit 3 m2 / EH (ou 2 x 1,5 m2/EH)
136
68
Filtres enterrés
4) Sable :
Hauteur : environ 0,8 m
Type : 0,25 mm < d10 < 0,4 mm ; 2 < C.U. (d60 / d10) < 6
Choisir plutôt la fourchette haute
Ne pas utiliser de géotextile sous le sable
(mais géogrille + gravier)
137
138
69
139
70
Rôle de conductivité hydraulique des racines
Conception et dimensionnement
• La charge maximale admissible est de 150 g MeS/m2/j.
142
71
Conception et dimensionnement
Conception et dimensionnement
• L’alimentation s’effectue en prenant un point d’alimentation pour 25
m2 de surface unitaire.
• Le diamètre de chaque canalisation d’alimentation est calculé sur la
base d’une vitesse de passage de 0,6 à 1,2 m/s. Ce diamètre est au
minimum de 60 mm.
• Il est essentiel d’assurer une alimentation séquentielle (bâchée) pour
optimiser la circulation de l’air (effet de piston).
• Il s’agit de “napper” rapidement la surface du lit en cours
d’alimentation pour permettre aussi l’homogénéité de la répartition.
• Une bâchée correspond à une “hauteur d’eau” comprise entre 5 et 15
cm pour un temps d’extraction de 10 à 20 minutes.
144
72
Conception et dimensionnement
• Un débit de pompage de 0,15 m3 /h/m2 de lit est satisfaisant. On
prévoira également un système de purge des canaux
d’alimentation (gel, fermentations...).
• Les drains sont à disposer sur la largeur des lits à raison d’un
drain pour 15 m2.
• Les percolats renvoyés en tête de station ne sont pas septiques
et n’apportent pas de pollution supplémentaire.
• Les coûts d’investissement sont situés entre 230 et 340
euros/m2. ils comprennent le génie civil et les équipements.
145
Exploitation
• Plantation des roseaux
– La plantation s’effectue au début du printemps (fin mars à début
mai) pour pouvoir assurer rapidement la colonisation racinaire
(“rhizosphère”). En absolu, on peut planter jusqu ’en septembre.
• Entretien des roseaux
– Jusqu’à la repousse (pendant au moins un mois), il est essentiel
de prévoir un arrosage des plants avec de l’eau traitée une fois
par jour afin d’assurer l’humidification du lit.
– Ensuite, il convient d’alimenter en boues les lits à une charge
moyenne de 50 g MES/jour/m2 le premier mois, puis à une charge
moyenne de 100 g MES/jour/m2 pendant les deux mois suivants.
– Une suralimentation en boues provoque la mort des roseaux.
146
73
Performance attendues
• Qualité des boues
– En période d’alimentation, a siccité moyenne des boues dans
les lits se situe à des valeurs proches de 10 %. Après mise au
repos forcé (plusieurs semaines, par exemple lors de
l’évacuation du compost), la siccité peut atteindre 25 à 35 %.
– Du fait de l’important temps de séjour des boues, on obtient
un abattement de 60 % des MVS. De ce fait la production de
boues après “compostage” sera réduite d’environ 40 à 45 %.
147
BOUE
0,1 m Sable lavé
0,1 m Gravier (2 / 8 mm)
0,2 m Cailloux (30 / 80 mm)
74
Coupe schématique d’un lit de
séchage planté
149
150
75
LITS DE SECHAGE DE BOUES A MACROPHYTES
Schoenau (67)
151
152
76
LITS DE SECHAGE DE BOUES PLANTES DE
MACROPHYTES
153
154
77
Lits de séchage plantés
155
156
78
Les boues primaires
Stabilisation Vol. / EH Fréquence Vol. Concentration Destination Filières
extraction extrait concernées
90 l/ 6 mois 2 x /an 90 l.Hab. ~ 5 % de MS Agricole Inf – perc
Epan. Sup.
Digesteur Anaérobie 120
120 l/ 6 mois 2 x /an ~ 5 % de MS Agricole Lit Bactérien
l.Hab. Disq.Bio.
FSTE Anaérobie 3 j de Temps 4 ans 400 ~ 1 % de MS Mat. F. enterrés
de séjour l.Hab. vidange Epan. Sout.
1er bassin 1,2 à 3
Anaérobie 1 à 2 cm/an 7 à 10 ans m3.Hab. << 1 % de MS Agricole
Lagunage 60 l à 120 l/an Lagunage
sur- 1 x /an 10 m3 ~ 1 % de MS ? naturel
médiocre profondeur
3
~ 10 m
Filtres 1er étage 100 à 200 > 20 % de MS Agricole et Filtres
Plantés 1 à 2 cm/an 10 ans adaptation Plantés de
Aérobie l.Hab.
de 10 à 20 l/an du plan Roseaux
Roseaux d’épandage
157
COMPARATIF DES
FILIERES*
158
79
Les " +++++ ", " +++ " et le " - " doivent être considérés respectivement comme appréciation "franchement positive",
"positive" et "plutôt négative".
Les "cases vides" reflètent une "relative indifférence" vis à vis du caractère visé.
Les mentions spéciales et appréciations franchement négatives figurent "en toutes lettres".
Procédés pouvant fonctionner sans électricité
Filières B. A. Lagunage Lit Disques Décanteur- Lagunage Lits Filtres Filtres Epandage Epandage
(1) (1) (2)
Critères aér. prol. aéré bactérien biologiques digesteur naturel d'infiltration plantés enterrés souterrain superficiel
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
DBO5 25 mg l 35 mg l 35 mg l 35 mg l 30 % 25 mg l 25 mg l 25 mg l << 25 mg l << 25 mg l
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
per DCO 90 mg l 125 mg l 125 mg l 125 mg l 30 % 70 % 90 mg l 90 mg l 90 mg l << 90 mg l << 90 mg l
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
for MES 25 mg l 30 mg l 30 mg l 30 mg l 50 % < 150 mg l 25 mg l 25 mg l 25 mg l << 30 mg l << 30 mg l
-1 (3) (3) -1 -1 -1 -1 -1
man NK 10 mg l 30 % 40 % 40 % 10 % 70 % < 10 mg l < 10 mg l < 10mg l << 10 mg l << 10 mg l
(3) (4) (4) (4) (4) (4)
ces NGL > 80 % 25 % 50 % 25 % négligeable 70 %
(3)
P 20 % 20 % 20 % 20 % 5% 60 % très faible très faible très faible 100 % 100 %
Influent
DBO5 150 - +++ +++ +++ +++++
DBO5 350 +++++ +++++ Mauvais +++ +++
Surcharge
hydraulique Mauvais +++ +++++
passagère
Qualité cf. Déterminant Déterminant Déterminant
sous-sol et sol comment.
Emprise globale 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
pour 4OO EH 500 m 2 000 m 550 m 550 m 200 m 6 000 m 1 800 m 2 600 m 3 000 m 8 000 m 7 000 m
Intégration
paysagère - +++ - - - +++++ - +++++ +++++ +++++ Mauvaise
Pas de bruit - - +++ +++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++
Adaptation aux
climats froids
Mauvaise +++ Mauvaise +++ +++
Variation
de pop. > 3 +++ +++ +++ +++++ +++++ +++++ +++
Coût d’expl.
(F HT hab./an)
100 EH 300 120 200 280 240 180 115 100
400 EH 120 65 75 75 30 50 70 60 50 30 25
1 000 EH 75 40 45 45 15 30 40 35
(1) : Rendements exprimés en flux, sauf MES en concentrations.
(2) : Performances supérieures à celles des autres procédés à cultures fixées sur supports fins mais difficilement mesurables.
(3) : Meilleures performances possibles si adaptations spécifiques (cf. fiche correspondante). 159
(4) : Rendements variables dans le temps (Boutin C. 1998)
160
80
Station de traitement des eaux usées de Honfleur (2004)
Rhizopur
162
81
Rhizopur
Lit bactérien
Dégrillage
Poste de relèvement
Rhizo filtres
163
Rhizopur
PRINCIPE
– Le procédé Rhizopur® est un nouveau
procédé breveté de traitement des eaux
résiduaires domestiques associant un lit
bactérien suivi de lits d’infiltration plantés de
roseaux (désignés sous le terme de
rhizofiltres).
164
82
Rhizopur
PRINCIPE
– Le premier étage assure le traitement de la
matière carbonée dissoute et colloïdale (DCO,
DBO et l’ammoniaque) sur un lit bactérien.
– Le second étage affine et complète le traitement
de la matière dissoute tout en filtrant les
matières particulaires présentes (MES d’entrée
+ biomasse lessivée provenant du lit bactérien).
165
83
STEU de Lembach-disque bio - MVPEV 167
84
STEU de Lembach-
Lembach-disque bio - MVPEV
169
Références bibliographiques
170
85