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Journal d'agriculture traditionnelle

et de botanique appliquée

A propos d'un ouvrage récent sur le Qât


Théodore Monod

Abstract
A summary of information on Qât (Catha edulis) on the basis of a recent publication on this drug plant.

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Monod Théodore. A propos d'un ouvrage récent sur le Qât. In: Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée,
25ᵉ année, bulletin n°3, Juillet-septembre 1978. pp. 203-212;

doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1978.3771

https://www.persee.fr/doc/jatba_0183-5173_1978_num_25_3_3771

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Journ. d'Agric. Trad, et de Bota. Appl. XXV, 3, 1978

A PROPOS D'UN OUVRAGE RÉCENT SUR LE QÂT*

par Théodore MONOD**

Les publications touchant de près ou de loin le qât sud-arabique ne manquent


pas et la bibliographie de Schopen, bien qu'assez incomplète, n'en énumère
pas moins de... 195. Mais sans doute n'avions-nous pas d'ouvrage d'ensemble,
sérieux, fruit d'un travail méthodique et compétent sur le terrain, sur les aspects
économiques, socio-culturels et ethnologiques de la mastication du qât, à
l'exclusion des questions médicales, toxicologiques, pharmacodynamiques,
chimiques, etc., qui ne sont pas traitées en détail.
Ce qui fait dans une large mesure la valeur de ce travail est le fait que l'auteur
a pu séjourner longuement au Yémen, voir les choses de l'intérieur, participer
à des séances de mastication, acquérant ainsi l'expérience directe qui a manqué
à tant d'autres auteurs.
L'ouvrage est divisé en six parties. La première est consacrée à des généralités
géographiques, morphologiques et climatologiques sur le pays, la seconde
concerne l'agriculture : celle des champs en terrasses d'abord, arrosées soit
directement par la pluie, soit à partir de barrages de retenue, celle des fonds de vallées
arrosées soit par les eaux pluviales, soit à partir de ruisseaux permanents soit
enfin par l'exhaure de nappes souterraines. En réalité il eût peut-être mieux
valu, plutôt que de faire d'un «irrigierte Landwirtschaft» une catégorie à part
(puisque la culture des plaines dépend aussi de la pluie et celle des terrasses
partiellement d'une irrigation), opposer deux aspects topographiques :
l'agriculture de pentes (terrasses) et l'agriculture planitiaire.

* ARMIN SCHOPEN, Dos Qât : Gesckichte und Gebrauch des Genussmittels


Catha edulis Forsk. in der Arabischen Republik Jemen. Arbeiten aus dem
Seminar fur Vôlkerkunde der Johann Wolfgang Goethe-Universitàt Frankfurt
am Main, Band 8, Wiesbaden, 1978, 290 p., 22 fig., 2 cartes.
** Professeur Honoraire au Muséum National d'Histoire Naturelle, Membre de
l'Institut.
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Photo 1. - Catha edulis. Planche de la thèse de Ch.-A. Leloup, 1890 (d'Apreval del. et lith.
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La tenure des terres relève de plusieurs systèmes : — 1. Propriété privée


(grands domaines : 70% de la surface cultivable, propriétés moyennes et petites :
10% — 2. Terres domaniales, anciennes possessions royales (2%) — 3. Terres
waqf, appartenant à des fondations religieuses (15%) — 4. Propriétés collectives
(haqq), principalement pâturages (3%).
Le troisième chapitre (population), énumère les divers groupes religieux
(Zaidites, Chafiites et Ismacilites) et les éléments de la stratification sociale
(aristocratie chérifienne — tribus — fellahs (paysans) — gens des villes (lettrés,
marchands, artisans) — esclaves — akhddam : descendants foncés, et méprisés,
des Abyssins venus au Vie siècle).
On aborde alors l'étendue du qât, avec, d'abord, sa description et sa
distribution à l'état sauvage (de l'Ethiopie au Natal et au Transvaal); l'histoire locale
remonterait au XHIe siècle, mais on ignore la date de l'introduction de la plante
au Yémen à partir de l'Ethiopie : la première moitié du XHIe siècle paraît
vraisemblable; sa consommation était d'abord réservée aux religieux, aux savants
et aux nobles mais avec la diminution du commerce du café au XIXe siècle,
la culture et l'usage du qât ont pris une grande extension.
Les données historiques fournies par Schopen devront être complétées par
le travail de Rodinson (1977) qui s'est particulièrement attaché à ce problème :
les plus anciennes mentions certaines du qât semblent se trouver dans la
chronique d'un roi éthiopien du XlVe siècle et dans le Masâlik al-absar d'al-cUmarî
(vers 1342-1349); au Yémen la consommation du qât était courante dès le début
du XVe siècle.
La productivité du petit arbre dépendant de l'humidité dont ce dernier
disposera, sa culture (sous pluie ou irriguée) se verra limitée aux zones les mieux
arrosées, entre 1300 et 2500 m, avec une température moyenne annuelle de
16° -2 2° et une pluviosité annuelle de 400 à 2000 mm.
Les variétés de qât tirent leur nom des régions qui les produisent : il en
existerait environ 2000...
La multiplication se fait par boutures, à partir de rejets d'une quarantaine
de centimètres (racines comprises), prélevés au pied d'arbres d'une dizaine
d'années au moins. Les boutures sont mises en terre dans un champ labouré,
les racines situées à une vingtaine de centimètres de profondeur; si les pluies
sont insuffisantes, il faudra arroser les jeunes plants, d'abord tous les 2 jours,
puis tous les 4-5 jours enfin 2 fois par mois. On n'emploie pas d'engrais. Irriguée,
la plante atteint 90 cm à 1 m en 4 ans, mais seulement 50-60 cm avec les seules
pluies. L'arbre atteint normalement 3-5 m, mais peut mesurer jusqu'à 10 m dans
les circonstances les plus favorables. Certaines variétés sont maintenues à la
taille d'un arbuste de 1-2 mètres. La récolte commence après 4 ans pour les
arbres, plus tôt pour les arbustes. La plante reste productive jusqu'à 30-40 ans.
La croissance des jeunes rameaux feuilles, et par conséquent la récolte,
dépendent soit de la pluie, soit de l'irrigation, celle-ci provoquant des poussées
de croissance permettant de répartir la récolte dans le temps, mais un même
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arbre ne peut se voir «épluché» plus de 2-3 fois par an. Les pucerons sont
combattus avec des saupoudrages d'une terre sulfureuse, les voleurs par une
surveillance active et, parfois, une pulvérisation d'un mélange d'eau et de latex
de Calotropis procera, qui provoque chez l'utilisateur éventuel un saignement
de la muqueuse buccale et des maux d'estomac.
La cueillette des rameaux feuillus a lieu le matin de bonne heure, un temps
déterminé après une irrigation : il existe toute une nomenclature pour désigner
les divers types de feuilles, de rameaux ou de paquets.
Un chapitre est consacré au transport et à la commercialisation, aux prix
des différentes qualités sur les marchés de Sana.
Les modes de consommation du qât sont très divers : mastication, jus extrait
de la feuille fraîche, feuille sèche pulvérisée, confection de boissons variées,
ou de pâtes, etc. Mais c'est aujourd'hui la mastication de la feuille verte (et des
extrémités de rameaux) qui constituent le procédé d'ingestion de beaucoup
le plus répandu. Le qât joue aussi un rôle non négligeable dans la pharmacopée
locale.
Vient ensuite un exposé sur la chimie et la pharmacologie du qât, et sur les
effets cliniques de la consommation de la drogue, tant somatiques que
psychiques. Ces effets, bien connus et souvent décrits, peuvent différer suivant les
quantités et aussi la variété absorbées, et correspondent à une stratification
sociale, les classes supérieures pouvant s'adresser à un qât moins nocif que celui
auquel ont recours les moins fortunés. Mais au-delà des effets pathologiques de
cette toxicomanie, les conséquences sociales n'en sont pas moins graves, si elles
ne, le sont pas davantage, par les dépenses qu'elle exige, et tous les effets
secondaires qu'elle entraîne : anorexie, insomnie, passivité, aboulie, etc.
L'auteur décrit en détail l'action du qât d'après ses informateurs yéménites,
avec les stades successifs des sensations que l'on éprouve : éveil, bien-être,
dépression, phases dont chacune possède un vocabulaire technique que
l'enquêteur reproduit avec précision. Les variétés de qât sont classées en 4 catégories,
suivant l'intensité de leur effet : faible, modéré, fort, très fort. Les 2 premières
constituent le qât rijâli ou qât masculin, les 2 dernièfes le qât nashwânî ou qât
enivrant.
Suit un long chapitre sur la mastication elle-même, son rituel, son rôle social,
etc.
Tout le monde prend du qât dans l'après-midi, mais les classes populaires
ne peuvent tout au plus consacrer à cette consommation qu'une courte
interruption de leur travail, alors que les gens plus fortunés sont en mesure de participer
à de véritables séances quasi rituelles de mastication.
La consommation collective, communautaire, peut être appelée maqyâl
(d'une racine MQL désignant la sieste méridienne) quand l'acte n'est que
simplement social et laïc, mais mujâwara s'il possède une connotation religieuse.
Le lieu (majlis al-qât) peut être le coin d'un chantier, une arrière-boutique,
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l'ombre d'un mur, voire un camion, etc. Dans les maisons, il peut s'agir de
chambres hautes, donnant sur la terrasse (mafraj) ou non (manzar), mais il
y a d'autres types de mafârij, par exemple celui qui est construit dans un jardin.
Dans les demeures moins importantes, plusieurs types de majlis al-qât sont à
distinguer. Un caractère commun de ces locaux spécialisés est leur atmosphère
de paix et de repos, leur réclusion, avec si possible vue sur quelque jardin.
Le mobilier d'un majlis al-qât consiste en coussins-sièges disposés le long des
murs, de coussins-dossiers, de coussins-accoudoirs, de tapis, d'un plateau
circulaire (jusqu'à 1,20 m de diamètre) sur lequel se trouvent : les pipes à eau, le pot
à tabac à couvercle, souvent en forme de bateau, le réchaud à encens, le
crachoir, le flacon à eau de rose, le support en laiton (pour théière, etc.), les
récipients à eau.
La séance de mastication ou «Qâtsitzung», comme écrit Schopen, exige des
préparatifs. Le qât, froid et sec, devant extraire du corps chaleur et humidité,
il convient d'éviter leur déperdition excessive, ce qui entraînera la consommation
au repas de midi d'aliments réputés chauds et humides (donnant sang et bile
jaune), dont l'auteur fournit une liste. Une longue promenade dans la matinée
ou, en hiver, une séance au hammam, fourniront aussi une chaleur qui
provoquera la soif : or, plus la quantité d'eau ingérée est grande, plus le plaisir de
l'absorption de qât sera grand.
La séance est, en principe, ouverte et l'on peut y participer sans invitation
et sans référence à une appartenance sociale : on peut y voir, côte à côte, comme
dans la communion chrétienne, d'ailleurs : «l'officier et le soldat, l'ignorant et
le savant, le haut placé et l'inférieur» (cAmr Hasan cUbâs, 1972). Les
participants apportent leur qât, leur tabac, à l'occasion leur charbon de bois, l'hôte
fournissant le local et l'eau de boisson.
En pratique, toutefois, la constitution d'une «Qât-party» relève très
largement de la stratification sociale. Un saiyid disait : «Je voltige comme un papillon
de séance en séance, mais j'ignore ce qui se passe au marché».
En règle générale les participants seront :
1° les membres d'une famille (ahl), 2° les membres de familles amies, qui
viennent régulièrement, 3° des assistants occasionnels, 4° des amis ou
connaissances de l'extérieur, se trouvant en visite.
Leur nombre varie de 5 à 30, mais pour une fête de mariage il peut atteindre
la centaine.
Il y a des règles pour la distribution des participants dans la salle des séances

A. Place d'honneur, avec vue sur les fenêtres latérales et frontales.


B. Plus à gauche et à droite de la place d'honneur, avec vue sur les fenêtres
frontales.
C. Place d'angle symétrique de la place d'honneur, entre 2 fenêtres.
D. Places le long du mur sans fenêtres, jusqu'à la porte d'entrée, avec vue
sur les fenêtres frontales.
FENETRES FRONTALES
Fig. 1. — Plan d'une pièce pour séances de qât (d'après Schopen, fîg. p. 131).
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E. Places le long du côté avec des fenêtres, jusqu'au droit de la porte, avec
vur sur le mur aveugle.
F. Places symétriques de C, entre 2 fenêtres.
G. Places à droite de la porte jusqu'à la fenêtre latérale.
La place A est celle du paterfamilias ou, à l'occasion, d'un personnage plus
important; les places A-E sont occupées suivant le rang des assistants, la région F
est celle des jeunes garçons qui ne consomment pas la drogue mais viennent
écouter les conversations, enfin la région G est occupée par les domestiques,
chargés du service de l'eau et des pipes.
La séance qui commence vers 13 heures et dure jusqu'au coucher du soleil,
comporte un «ordre du jour» — en fait une véritable liturgie —, soigneusement
codifié : salutations de l'arrivée, puis première phase, celle de la discussion-
conversation, présidée par l'occupant de la place d'honneur, puis va commencer
la seconde phase, celle de l'euphorie, atteinte au-delà des affaires terrestres
et qui va culminer dans «l'heure salomonienne», celle où le participant croit voir
s'ouvrir les portes du paradis; mais suivra une phase dépressive qui va coïncider
avec la fin de la séance.
Bien entendu, au travail, sur le chantier, à l'atelier, les choses se trouvent
très simplifiées.
Que la mastication du qât comporte un aspect rituel est évident. Bien des
«poisons sacrés» ont donné lieu à des consommations communautaires, le café
parfois, voire le tabac et il serait intéressant à propos de ce dernier de mieux
connaître la pratique quasi-liturgique du Tabaskollegium des Prussiens du
XVIIIe siècle.
La signification du rite est, bien entendu, complexe, comprenant à la fois des
éléments individuels (sensation de dépassement, de «décollage», d'euphorie
psychique, etc.) et des aspects sociaux (accroissement du sens de l'appartenance
au groupe, etc.). Mais chez les pauvres, il s'agira souvent d'un refuge obtenu par
l'oubli, temporaire, de la misère et de la faim : en fait le qât est pour les uns
un luxe, pour les autres un substitut du pain quotidien.
Le qât jouera de plus en plus un grand rôle dans une série de cérémonies :
les fiançailles, le mariage, la naissance, la circoncision, la mort, le retour des
pèlerins, etc. et Schopen fournit sur tous les rites de nombreux détails,
essentiellement valables, d'ailleurs, pour Sana et sa région.
Fait intéressant, il va falloir tout un chapitre pour rendre compte des
discussions concernant le qât. L'usage de cette drogue ne pouvait pas davantage
échapper à l'attention des juristes et des théologiens que celui de l'opium ou du
chanvre indien. La question se posait donc de savoir si le qât était licite (halâl)
ou interdit (harâm) et l'auteur expose avec quelques détails les efforts du cano-
niste Ibn Hajar (1504-1567) pour parvenir à une solution du problème. Mais
les avis des savants étaient partagés, les uns concluant à l'inocuité du qât, les
autres insistant sur sa nocivité et conseillant son interdiction. Aussi la fatwâ
d'Ibn Hajar, du 2 février 1553, conclut-elle qu'il serait juste pour le croyant
de s'abstenir de ce produit.
-210-

Des Sûfi, zaidistes et sâficites, ne tardèrent d'ailleurs pas à vanter les qualités
mystiques de la drogue et sa valeur religieuse. Le «noble qât» ne sera pas interdit.
Mais les critiques renaîtront à l'époque moderne avec la vulgarisation de
l'emploi du qât, souvent d'ailleurs sous ses formes les plus nocives, dans les
classes populaires.
La révolution de 1961 ne devait pas mettre fin à la discussion et en 1971-
1972, le Ministre-président Muhsin al-cAinî devait tenter d'enrayer les progrès
du qât mais il était renversé en 1972.
Le livre comprend enfin une série d'annexés de grand intérêt :
I. Poèmes sur le qât : 1. — par le 35e Imam du Yémen, al-Mutawakkil calâ
Allah Yahyâ Saraf ad Dîn (1473-1557-58) 2. - par CAbdallâh ibn al-Imâm
Saraf ad-Dîn (mort en 1565) 3. -par cAlî ibn al-Imâm Saraf ad-Dîn (1521-
1570) 4. — par Muhammad ibn Ahmad al-cUgail al-Yamanî (mort en 1602)
5. — par Salôm Sibzî (né en 1619/20) 6. — par as'-Saih Ibrâhîm ibn Sâlih
al-Hindî as-SanCa' nî (XVIIe siècle) 7. - al-Qâdî cAlî ibn cAbdallâh al-Iryânî
(mort en 1905) 8. - al-Qâdî Yahyâ ibn Muhammad ibn cAbdallâh al-Iryânî
(1882/1943) 9. - al-Qâdî cÂlî ibn Yahyâ al-fzyânî (fils du no 8) 10. -
cAbdallâh ibn Ahmad al-Iryânî 11. — al-Qâdî cAbd al Karîm ibn Ahmad MuÇahhar
(né en 1886/87) 12. - Konstantin Yannî (actuel) 13. - Le 65e Imâm, al-
Mutawakkil Yahyâ Hamîd ad-Dîn (mort en 1948) 14. - cAbdallâh Hâsim
al-Kibsî \(actuel)/ 15. — Muhammad
• Abdallah al Mahdi (actuel) 16. — Muham-
Y*
mad ibn Muhammad ad-Dahabânî (né en 1921) 17. — Fâtima Sâlih as-Sahâri
(actuelle). - Suit un texte en prose du Qâdi al-Ansî (1975).
Cette collection de textes, publiés ici en traduction allemande, est un
document de grande valeur à la fois sur la consommation du qât, son histoire et ses
effets; on y retrouve de vives discussions sur le thème qât et religion.
L'annexe II renferme les originaux arabes des textes précédetns.
L'ouvrage enfin se termine par une bilbiographie de 96 références; on en
trouvera quelques autres dans Rodinson 1977.
Voici quelques compléments à la bilbiographie de Schopen, c'est-à-dire
quelques références complétées et un certain nombre d'addenda.

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Abstract

A summary of information on Qât (Catha edulis) on the basis of a recent publication


on this drug plant.

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