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partie par L.Waras, qui va, avec Jevons et Menger, développer l’économie
marginaliste à partir des années 90.
Ces auteurs ont initié le raisonnement à la marge, qui correspond à l’idée que
les agents vont prendre leurs décisions à partir de variation infinie décimal de
grandeur.
La micro-économie est surtout une théorie de la décision car finalement elle
consiste à étudier comment deux agents représentatifs prennent leurs
décisions économiques, et qu'elles sont les 2 grandes décisions qui sont
prises, quel type de bien consommer et en quelle quantité, puis la question de
la production : quel type de bien produire et en quelle quantité.
Quantité Utilité
1 10
2 20
3 27
4 31
10
1
10
10
2 20
7
3 27
4
4 31
⇒ Explication :
● Hypothèse de la saturation.
● Le consommateur préfère avoir un peu de tous les biens
que beaucoup d’un seul
Utilité ordinale
On suppose que le consommateur dispose d’une relation de préférence, il est
capable de classer ses choix (capable de dire qu’il préfère un bien à un autre
ou je suis indifférent entre deux biens). On garde la notion de l’utilité
marginale, mais on ne s’intéressera pas à cette utilité pour un seul bien, mais
au rapport des utilités marginale.
● Les courbes d’indifférence : Ensemble de biens indifférents 2 à 2
;par définition, comme les 2 choix se situent dans la même courbe
d’indifférence, ça suppose qu’ils procurent au consommateur le même
niveau d’utilité ⇒ Le consommateur est indifférent entre A
(Vacances) et B (Sorties).
Le consommateur dispose d’une carte d’indifférence, chaque courbe
Hypothèse :
● Le consommateur aime tous les biens, c’est-à-dire tous les biens
sont désirables, à ce titre il préfère avoir plus de biens que moins de
biens.
● Le consommateur aime les mélanges, il préfère avoir un peu de tous
les biens que beaucoup d’un seul.
Détermination du choix optimal du consommateur.
Maintenant on va rassembler les 2 critères, et la contrainte budgétaire et ses
goûts et préférences ; on cherche la quantité du bien 1 et du bien 2 que le
consommateur va consommer de façon à avoir un niveau de satisfaction
maximum compte tenu de son revenu, du prix des biens et de ses goûts.
En E : Um1/Um2 = PY/PX
Um1 : Utilité marginale : L’utilité retirée de la consommation d’une unité de
bien supplémentaire.
Dans l’échange, le consommateur essaie de rapprocher l’utilité marginal qu’il
retire d’un bien à son prix. L’utilité marginale va refléter la disposition à
payer. Tant que son utilité marginale est supérieure au prix, il consomme ; si
cette utilité est inférieure au prix, il ne consomme plus.
L’élasticité croisée.
L’élasticité croisée de la demande correspond au rapport à la variation de
consommation du bien i à la variation du prix du bien j.
Si l’élasticité croisée est nulle, les deux biens sont indépendants.
Si l’élasticité croisée est non nulle on dit que les deux biens sont liés :
- Si elle est positive : L’augmentation du prix du bien j va augmenter
la consommation du bien i ⇒ Les biens sont substituables.
- Si elle est négative : L’augmentation du prix du bien j va baisser la
consommation du bien i ⇒ Les biens sont complémentaires.
Utilité du concept : Pour l’entreprise, pouvoir identifier les produits qui sont
substituables ou complémentaires à son produit. Pour les pouvoirs publics,
c’est un concept qui sert pour l’autorité de la concurrence pour identifier les
positions de monopole.
Chapitre 2 : La firme et l’offre.
La fonction de production
Définition
La fonction de production mesure la quantité maximum de produit qu’il est
possible de produire avec x1 et x2 unité de chacun des facteurs.
q = f ( x1 , x2 )
Avec q = production; x1 = quantité du facteur 1 ; x2 = quantité du facteur 2.
On suppose les 2 facteurs sont : le capital K et le travail L , donc :
q=f(K,L)
Productivité
Productivité moyenne
On appelle productivité moyenne d’un facteur PM, le rapport de la quantité
produite à la quantité utilisée de ce facteur :
PM L = q/L
PM K = q/K
Cela représente le nombre d’unité de bien que chaque travailleur (chaque
unité de capital) permet en moyenne de produire.
Productivité marginale PmL
La productivité marginale d’un facteur désigne l’accroissement de production
qui résulte de l’utilisation d’une unité de facteur supplémentaire les autres
quantités de facteur étant maintenues constantes.
PmL = Delta de la quantité produite / Delta de la quantité de facteur
utilisé
PmL = Delta q / Delta L
On va s’intéresser à l’évolution de la productivité marginale au fur et à
mesure où je vais ajouter des quantités supplémentaires d’un facteur : elle est
d'abord croissante, elle passe par un maximum et ensuite elle va devenir
décroissante. Elle devient décroissance car on n’augmente qu’un seul facteur
donc il va manquer des autres facteurs pour produire.
Le choix du producteur
Maximisation du profit
Pour déterminer le choix optimal du producteur, on va faire deux hypothèses
supplémentaires :
- L’objectif du producteur est de faire des profits maximums,
- L’entreprise considère le prix des facteurs de production qu’elle
achète et le prix des produits qu’elle vend, comme des données.
L’entreprise est Price Taker. Hypothèse de concurrence pure et parfaite
; et l’entreprise peut acquérir la quantité de facteur qu’elle souhaite.
Le profit est la différence entre les recettes de l’entreprise et ses coûts :
RT = pq
CT = rK + wL
RT - CT = pq - (rK + wL)
RT - CT = p f(K,L) - (rK + wL)
Maximisation du profit à court terme
On fixe le capital :
RT - CT = p f(Kbarre , L ) - (r K barre + wL)
Après dérivation
L* : pPmL = w
avec PmL = Productivité marginale du travail, p = prix de vente de la
production
w = coût d’un salarier supplémentaire
L* = trouver la quantité de travail qui sert à l’entreprise de maximiser son
profit.
Maximisation du profit à long terme
A long terme, tous les facteurs sont variables :
RT - CT = p f(K,L) - (rK + wL)
L* : pPmL = w
K* : pPmk = r
q* = f ( K* , L* )
La fonction de coût et de l’offre.
Coût total, coût variable et coût fixe (à court terme)
CT(a) = CF + CV(q)
● Les coûts fixes sont des coûts qui sont indépendant des volumes de
production, ce sont donc des coûts qui existent pour l’entreprise pour
tout état de cause, cela peut correspondre à des équipements, des taxes
foncières, des assurances.
● Les coûts variables sont des coûts dont l’importance change avec
la quantité produite, donc ce sont des coûts qui dépendent du niveau de
production.
● Le coût total correspond à l’ensemble des coûts correspondant à
l’obtention d’un volume de production donnée, ce sont également les
coûts minimaux pour produire différent niveau de production.
AM = Coût marginal
AC = Coût moyen
Coût, rendement et économie d’échelle.
La notion de rendement d’échelle.
Une notion qui va consister à évaluer l’évolution de la production lorsque
l’entreprise augmente simultanément et au même taux l’ensemble de ses
facteurs de production. L’entreprise présente des rendements constants
lorsque la production double quand elle double la quantité de facteur de
production utilisé ; L’entreprise présente des rendements croissants lorsque
la production fait plus que doubler quand elle double la quantité de facteur de
production utilisée ; L’entreprise présente des rendements décroissants
lorsque la production fait moins que doubler quand elle double la quantité de
facteur de production utilisé.
Une entreprise qui fait des économies d’échelle est une entreprise qui a
des rendements croissant.
Maximisation du profit
Profit : RT - CT = pq - ( CF + CV(q))
On cherche à maximiser le profit (on dérive deux fois)
Après dérivation : p = Cm ⇒ Condition : le volume de production qui
maximise le profit, il est tel que pour la dernière unité produite, le coût
marginal est égal au prix.
Explication :
● Le prix c’est ce que rapporte à l’entreprise chaque unité vendue
● Le coût marginal : c’est ce que coût à l’entreprise la production
d’une unité supplémentaire.
La fonction d’offre
Elle correspond à la courbe de coût marginal dans la partie qui est supérieure
au minimum du coût moyen.
On distingue l’offre de court terme et l’offre de long terme.
Chapitre 3 : Les marchés
Les marchés en concurrence pure et parfaite
Définition : marché, offre, demande, prix
Marché : est constitué par un groupe d’individu et d’entreprise en relation les
uns avec les autres pour acheter ou vendre un certain type de bien de
consommation ou de facteur de production ; il est caractérisé
fondamentalement par la nature du bien ou du facteur échangé et par
l’ensemble des agents qui l’achètent ou le vendent.
Le prix est l’indicateur centrale sur le marché, puisqu’il sert d’indicateur de
rareté et c’est cet indicateur de rareté qui va permettre aux agents
économiques (acheteur et producteur) de prendre leurs décisions en terme de
consommation et de production; le prix permet de réaliser trois types de
coordination indispensables aux échanges : les choix en matière de
production (quelle quantité produire), les choix de combinaison de facteur de
production (quelle quantité de chacun des facteurs utilisée) et puis la
répartition de la production entre les consommateurs.
On prend une firme avec les mêmes conditions de coûts mais au lieu d’être
en monopole on va la mettre en concurrence pure et parfaite.
Les quantités produites en concurrence pure et parfaite sont supérieure aux
celles produites en monopole, le prix d’une firme en concurrence pure et
parfaite est plus faible que celui proposé par une firme en monopole.
La situation la meilleure pour une entreprise est la situation de monopole.
Du point du vue du consommateur la concurrence pure et parfaite et la
situation la meilleure.
Le monopole naturel
Dans l’économie libéral, dans certaines situations, les monopoles peuvent
être autorisés ; il y a une double condition pour qu’un monopole soit
considéré comme monopole naturel :
- La production nécessite ou suppose des coûts fixes très élevés de
sorte que pour être rentable l’entreprise doit produire des volumes
élevés : Le cas des industries de réseau
- L’activité doit générer des externalités positives (des effets positifs
sur l’ensemble des économies = l’économie est plus efficace avec ces
activités que sans)
⇒ Si ces deux conditions sont remplies, les libéraux acceptent la situation de
monopole. Monopole naturel parce que l’activité ne peut pas exister si
l’entreprise n’est pas en monopole.
Ces monopoles doivent être contrôlés par la puissance publique pour qu’ils
ne bénéficient pas de leurs situations de monopole, le contrôle public les
empêchent de fixer un prix qui génère une rente de monopole.
Plusieurs modes de tarification possible :
- La tarification à l’équilibre : RM = CM
- Tarification aux coûts marginales : Recette moyenne = coût
marginal