Vous êtes sur la page 1sur 17

Economie Bancaire 

;
Techniques
Et Règlementation
INTRODUCTION :
Pourquoi l'État impose une réserve légale-obligatoire ?
Les réserves légales font partie des fonds propres ; les fonds propres constituent des
garanties, un signe de confiance que l'entreprise est solvable, autrement dit, que l'entreprise peut
rembourser ses dettes en cas de liquidation.
L'État impose donc les réserves obligatoires pour obliger les entreprises à renforcer
leurs fonds propres, ce qui minimise les risques de long terme (faillite) et du cours terme
(remboursement), et par la suite, protéger ses partenaires.

Agencement – positionnement ?
L'agencement est la gestion des conflits entre les acteurs d'une entreprise : (les salariés,
le dirigeant, et les actionnaires).
⁕ Les salariés cherchent à avoir le salaire le plus élevé possible.
⁕ Les actionnaires cherchent à avoir les plus grands dividendes possibles.
⁕ Le dirigeant cherche à développer l'entreprise (auto-financement important)
Les objectifs de ces acteurs sont divergents ;
 Plus que les salaires augmentent, les charges d'exploitation augmentent aussi, et par la
suite, le résultat d'exploitation (produits-charges d'exploitation va diminuer) et enfin, le
résultat final va diminuer. Cette diminution du résultat va être traduite par une diminution
des dividendes distribués (actionnaires) et par une diminution d'auto-financement
(dirigeant).
 Plus que les dividendes distribués augmentent, le reste du bénéfice distribuable (auto-
financement) diminue, ce qui ne permet pas assez de chances à l'entreprise à investir plus
et de se développer plus.
 Salaires (↑) → résultat (↓) → dividendes (↓) → auto-financement/développement (↓)
 Dividendes (↑) → développement (↓)

La compétitivité ?
 Compétitivité prix : c'est la capacité de produire en minimisant le coût unitaire (économie
d'échelle) ce qui permet à l'entreprise de rentrer au marché à un prix plus compétitif par
rapport à celui de ses concurrents.
 Compétitivité structurelle : on parle ici de l'innovation (création d'une nouvelle machine,
ou l’amélioration ou création des nouveaux processus de création…), et la capacité
d'innovation d'entreprise (formation du personnel…). On s'intéresse ici donc de la
réputation de l'entreprise.
 Compétitivité délai de livraison : un consommateur préfère d'acheter un bien chez une
entreprise qui va lui livrer son produit dans 2 jours sur celle qui va livrer le même produit
dans 7 jours…
Fusion – absorption ?
La fusion de deux entreprises « A » et « B » signifie leur union en donnant naissance à
une nouvelle entreprise « C ». « A » + « B » = « C »
L'absorption d'une entreprise par une autre signifie leur union qui se traduit par la
disparition d'une d’eux. « A » + « B » = « B »

Formation parfaite ; modèle de CPP et la réalité ?


Le modèle de CPP (concurrence pure et parfaite) est un modèle apporté par les néo-
classiques, qui se base sur 5 hypothèses
⁕ Atomicité des agents du marché
⁕ Homogénéité des produits
⁕ Libre entrée et sortie des agents (fluidité)
⁕ Transparence de l'information
⁕ Libre circulation des facteurs de travail
Ce modèle se pose donc sur l'idée que l'information est transparente (information est complète et
symétrique).
L'information est synthétisée dans le prix ; un dirigeant très compétant vient de décéder,
les actionnaires n'ont aucune idée sur le prochain dirigeant et ses compétences, une part des
actionnaires décident de garder leurs actions, alors qu'une autre part des actionnaires décident de
vendre leurs actions. Cette vente des actions va créer une chute des prix. On peut dire que cette
chute des prix synthétise le décès du dirigeant.
En réalité, l'information n'est pas complète, ainsi qu'elle n'est pas symétrique ; elle
n'arrive pas au même temps à tous les agents ; en réalité, cette asymétrie de l'information
provoque une défaillance du marché, et risque de déclencher la sélection adverse. (Risque de
choisir les mauvais investissements)
Par exemple, supposons que dans une économie, la demande sur les crédits bancaire
augmente, le taux d'intérêt va passer d'un taux de 3% à 4% selon la loi de l'offre et la demande.
La demande sur les crédits continue à augmenter, les banques continuent de faire augmenter les
taux d'intérêts en essayant de trouver un équilibre et égaliser l'offre et la demande. Plus que la
banque fait augmenter les taux d'intérêts, elle risque de placer son argent et financer un agent
malhonnête.

L'équilibre de John Maynard Keynes – équilibre de sous-emplois.


John Maynard Keynes a démontré qu'on peut réaliser un équilibre même si l'offre n'est
pas égale à la demande ; prenons le même exemple précèdent, 400 agents qui souhaitent être
financées par un emprunt bancaire, dont 200 sont considérés comme des honnêtes, et 200 comme
des malhonnêtes (demande = 400). La banque peut financer uniquement 150 agents (offre =
150). La banque va faire augmenter le taux d'intérêt d'un taux initial de 4% à un taux de 6%. La
demande sur les crédits à diminuer, et a atteint une valeur de 300 (parmi ces 300, on suppose que
200 sont encore malhonnêtes, et uniquement 100 honnêtes ; les malhonnêtes n'ont aucune
intention de rembourser leurs dettes, d'où, leurs décisions ne prend pas le taux d'intérêt en
compte). Si la banque décide de continuer à augmenter le taux d'intérêt, elle risque la fuite totale
des agents honnêtes, et donc elle décide de ne pas dépasser ce taux de 6%, qu'on l'appelle ici un
taux d'intérêt seuil. On dit ici qu'on est dans une situation d'équilibre même si l'offre n'est pas
égale à la demande (équilibre avec sous-emplois).
⁕ Rationnement des crédits :
Le rationnement des crédits est le fait qu'une banque sélectionne un taux d'intérêt seuil,
qu'elle ne dépasse pas même si elle peut, afin d'éviter la fuite des agents honnêtes.
⁕ La théorie des incitations
C'est une théorie appliquée par l'agent qui lui manque l'information, et qui vise à
collecter cette information qui lui manque (on se trouve dans une situation d'information
incomplète) afin de distinguer finalement entre les agents honnêtes et les malhonnêtes ; par
exemple, on présente à chaque agent un ensemble des contrats en faisant varier les taux
d'intérêts, et les taux de garanties ; des contrats à des taux d'intérêts élevés mais à des taux de
garanties faible, et autres contrats à des taux d'intérêts faibles mais à des taux des garanties
élevés. Les agents malhonnêtes préfèrent de choisir les premières contrats (intérêt ↑, garanties ↓)
vu qu'ils ne souhaitent pas risquer les garanties, alors que les honnêtes choisiront les deuxièmes
contrats (intérêt ↓, garanties ↑) vu qu'ils vont rembourser, et ça ne les dérange pas l'importance
des garanties.
⁕ La théorie de signal :
C'est le faite qu'une entreprise performante envoie un message/signal au marché afin
d'exploiter sa supériorité ; une entreprise performante qui n'envoie pas ce message risque d'être
interprétée comme toutes les autres entreprises non performantes, et donc de ne pas bénéficier de
son avantage par rapport aux autres entreprises.
Ce signal doit être couteux à toute entreprise non performante, et non imitable.
Supposant que le dirigeant d'une entreprise vient d'utiliser ses propres fonds pour acquérir des
parts du capital de l'entreprise, cela constitue un signe que l'entreprise va très bien, c'est donc un
signal non couteux à l'entreprise. Alors qu'une entreprise non performante qui souhaite d'envoyer
le même signal, ne peut pas faire cela sans coût ; les actionnaires vont se réunir, et décider de
collecter une somme d'argent pour le dirigeant et faire le même. Il s'agit donc d'un signal couteux
à l'entreprise.

Le potentiel de situation
Le potentiel de situation est une ensemble des conditions que l'entreprise possède, et qui
sert à gagner la confiance (convaincre) les partenaires. Ces conditions permettent aussi à
l'entreprise de posséder un pouvoir de négociation avec ces partenaires ; c’est-à-dire tirer les plus
avantages possibles d'eux. Ces conditions sont de nombre de 5, et sont :
⁕ La rentabilité financière 
benifice
C'est le rapport ( ) ; supposant que ce rapport = 20%, cela signifie que
fonds propres
chaque dirham investi dans cette entreprise permet d'avoir 0,2 dhs comme bénéfice.
⁕ Les fonds propres
Sachant que les actionnaires, et les obligataires sont les derniers à être remboursés en
cas de liquidation judiciaire, un niveau important des fonds propres assure qu'en cas de faillite de
cette entreprise, cette dernière possède un niveau des fonds propres qui leurs permettent d'être
remboursés.
⁕ La solvabilité
C'est la capacité de l'entreprise à faire face aux dettes, d'une autre manière, sa capacité
de payer ses engagements. Sa formule de calcul est : (EBE – impôts – intérêts sur le capital).
Cette différence doit être positive, et elle indique la capacité de l'entreprise à générer de la
liquidité à court terme, à partir de son processus d'exploitation.
⁕ Evaluation du titre
Certains partenaires, craignent que même si l'entreprise est solvable, et moins risque à
faire faillite, ses titres risquent d'être sous-évalués sur le marché. L'entreprise doit être assez
performante, ce qui va attirer plusieurs investisseurs, et donc plus de demande sur ses titres, ce
qui va être traduit enfin par une surévaluation de ses titres sur le marché.
⁕ Profit économique :
C'est la capacité de l'entreprise de générer la liquidité à travers l'activité de
l'exploitation.

Pouvoir de négociation avec les partenaires :


Le processus de négociation et de conviction passe par le processus suivant :
Sélection du partenaire → évaluer les craintes de ce partenaire → savoir ce que ce partenaire en
a besoin → déduire comment communiquer l'information
⁕ Avec les fournisseurs :
Fournisseur → besoin d'un client fidèle besoin des grandes quantités de matière
première → communiquer que, afin de gagner plus des parts du marché, l'entreprise va faire
augmenter sa capacité de production, et qu'elle aura besoin des quantités de matières premières
énormes → lui convaincre à octroyer plus des rabais, remises… et accepter d'octroyer des crédits
fournisseur
⁕ Avec les actionnaires :
Actionnaire → comme étant les derniers à être remboursés en cas de faillite, leur
principale crainte est la faillite de l'entreprise, + les dividendes → leur besoin est d'être sûr qu'ils
vont être remboursés en cas de faillite, et de pouvoir tirer des dividendes importants chaque
année → leur montrer que l'entreprise possède des fonds propres très importants, qui leurs
permet de s'assurer d’être remboursés en cas de liquidation, et leurs montrer que l'entreprise
possède une rentabilité financière élevée, qui permet de tirer des dividendes assez importants →
leurs convaincre de rester des actionnaires fidèles, et d'attirer plus des porteurs des fonds de
placer leurs fonds chez cette entreprise
⁕ Avec les obligataires
Obligataire → crainte de solvabilité, faillite, + la dévaluation des titres de l'entreprise
dans le marché → leurs montrer que l'entreprise possède des fonds propres qui assure leurs
remboursements en cas de faillite, qu'elle possède un profit économique qui leurs permet d'être
remboursés, et enfin leurs montrer que l'entreprise est assez performante, ce qui va faire
augmenter la demande sur ses titres, et par la suite, le cours des titres sur le marché va subir une
tendance haussière.
⁕ Avec la banque 
Banques → crainte de faillite de l'entreprise, et la crainte de non remboursement de la
dette → l'entreprise montre qu'elle possède un niveau important des fonds propres, et montre
aussi qu'elle possède un niveau important du profit économique, qui assure donc sa solvabilité →
convaincre la banque à octroyer un crédit à un taux faible, vu que le niveau du risque est faible.

L'intermédiation – désintermédiation financière :


Dans le cadre de la bourse, on parle de la désintermédiation financière, l'agent à capacité
de financement connait, et choisit où il va placer son argent, alors que dans le cas de
l'intermédiation financière, cet agent place son argent à la banque, mais ne peut pas choisir où
son argent va être placé par la suite.
On peut avoir un cas d'intermédiation financière au sein de la bourse, c'est le cas des
OPCVM ; l'agent à capacité de financement donne son argent à l'OPCVM, et ce dernier se
charge de la fructification de cet argent. L'agent ne choisit donc pas les placements qui seront
effectués par les OPCVM.

Les risques d'un système bancaire et du marché boursier :


Les risques supportés
Banques Bourse
Faible performance de l'entreprise → sous-évaluation
du cours de l'action
Risque de contrepartie – défaut – de non Un résultat d'exercice faible → rentabilité faible ;
remboursement des clients
Faillite de l'entreprise → le non remboursement, vu que
les actionnaires se situent parmi les derniers à être
remboursés dans le cas de liquidation de l'entreprise.
Gestion des risques
Banques Bourse
Mutualisation des risques ; les bénéfices réalisés Partage des risques ; l'action « A » va être transmise
dans les crédits accordés aux honnêtes permettent des mains d'un investisseur a mains d’un autre
de compenser / subventionner ceux des malhonnêtes investisseur, cette transmission de l'action permet le
partage de la propriété de l'action, et de son risque ;

Participation des banques dans le fonctionnement de la bourse :


La banque intervienne toujours dans le fonctionnement de la bourse ; les OPCVM, les
sociétés de bourse sont généralement des filiales des banques. Ensuite, les investisseurs afin de
pouvoir acquérir des titres, doivent tous avoir un compte titre auprès d'une banque.
La banque permet une économie des coûts de transactions, et des coûts d'information ;
l'investisseur avant qu'il décide d'acquérir des titres d'une entreprise doit tout d'abord s'informer
sur la situation de l'entreprise, ce qui coûte généralement cher (voyages, états de synthèses,
journaux…) on aura donc des frais d'information payés plusieurs fois, parce qu'on a plusieurs
investisseurs. Par contre, ces investisseurs peuvent s'adresser à la banque et déposer leurs fonds
auprès d'elle, et la banque ici va payer ces frais d'information une seule fois. On parle ici d'une
économie des coûts d'information.
Inefficacité du fonctionnement de la bourse :
Les sociétés de bourse sont des filiales de banques, les OPCVM, les assurances sont
aussi des filiales de bourse. On peut dire que la banque assure un mauvais fonctionnement de la
bourse, ce qui lui permet de garder leurs taux d'intérêts élevés ; les entreprises qui se présentent à
la banque pour avoir un financement généralement un taux d'intérêt très élevé, ce qui va
normalement pousser ces entreprises à se fiancer par le marché. Le mauvais fonctionnement de
la bourse donc élimine cette tout choix alternatif à l'entreprise, et ce qui va les obliger d'accepter
le financement par les banques.
La banque centrale peut faire diminuer le taux directeur pour inciter les banques à faire
diminuer leurs taux, mais le délai de réaction des banques est généralement très long ; les
banques ne diminuent leurs taux d'intérêts qu'après un grande durée. On peut dire donc que la
banque se trouve dans une situation de soumission.

LES MARCHES MONETAIRES


Le marché interbancaire :
Le marché interbancaire est un marché virtuel de court terme, qui permet aux
établissements financiers de financer leurs besoins de liquidité ; les établissements de
financement prêtent et s’empruntent auprès des autres par un taux d'intérêt appelé le taux
interbancaire
⁕ Les intervenants du marché interbancaire :
 Les banques
Les banques et les autres établissements de financement sont les premiers intervenants
dans le marché interbancaire. Les banques ayant un besoin de liquidité d'un court terme
s'empruntent auprès des autres banques ayant un surplus de liquidité non utilisé ; cette opération
donc permet aux banques ayant un besoin, de financer leurs besoins dans un bref délai, et permet
aux autres banques de fructifier leurs argents au lieu de « la rester dormir ».
 La banque central – Bank Al-Maghrib
Bank Al-Maghrib joue un rôle d'animateur du marché, il reçoit les formulations de
demande de liquidités auprès de certaines banques, et reçoit les formulations d'offre des
liquidités auprès des autres, et essaye d'affecter les demandes aux offres, et définir le taux
interbancaire jour par jour. Bank Al-Maghrib peut intervenir aussi dans ce marché dans le cas où
les banques n'ont pas pu financer leurs besoins de liquidité sous forme d'un prêteur au dernier
ressort.
 La caisse de dépôt et de gestion :
C'est une caisse créée pour investir et utiliser les fonds des caisses de retraite, des
mutuelles, des compagnies d'assurances… au lieu de garder ces fonds sans rien produire, elle sert
donc de gérer, et fructifier ces argents et de les rentabiliser, pour pouvoir payer les cotisants dans
les cas de nécessaires, ou les personnes qui passent à la retraite.
Actuellement, le taux de chômage ne cesse d'augmenter, et les personnes qui passent à
la retraite ne cesse aussi d'augmenter ; on aura donc moins des cotisations et moins des fonds
collectés (moins des ressources – passif), et plus des emplois et plus actifs. La CDG donc assure
la multiplication de ces ressources pour pouvoir financer les emplois.
 La caisse marocaine des marchés :
C'est une caisse créée pour soutenir les PME qui veulent intervenir au marché public,
mais qui n'ont pas la capacité ; elles ont besoin des garanties. Cette caisse sert à garantir les PME
auprès des banques et de l'Etat et des organismes semi public.
Les PME ayant peu de garanties, ne peuvent pas recevoir des crédits bancaires vu
qu'elles ne possèdent pas des garanties nécessaires. Cette caisse donc garantie cette entreprise, si
la PME n'arrive pas à payer, la caisse va payer.
 La caisse centrale des garanties – Dar Addaman :
La caisse centrale des garanties ou Dar Addaman, sont des organismes qui visent à
relancer l'économie, en incitant les jeunes, et les petites et moyennes entreprises à financer les
projets et à créer les emplois…
⁕ Les PME  :
La caisse centrale des garanties – Dar Addaman visent à garantir les PME auprès des
banques, et les encourager ; les petites et les moyennes entreprises trouvent des difficultés à se
financer auprès des banques, vu que ces dernières exigent des taux de garanties très élevés, ce
que les PME ne possèdent pas. Ces organismes donc serrent à garantir ces PME auprès des
banques, au cas où la PME n'arrive pas à payer.
⁕ Les jeunes  :
Le problème qui se pose dans ce cas est le chômage. Il faut donc soit créer des emplois,
ou d’encourager les jeunes diplômés à créer leurs propres entreprises, et donc création de
l'emploi. Ces jeunes, et pour créer leurs propres entreprises, ont besoin des liquidités. De même,
ces organismes les garantissent auprès des banques, vu les jeunes généralement ne possèdent pas
des garanties. Parfois, ces organismes aident les investisseurs par des subventions ; si le taux
d'intérêt auprès de la banque est de 6%, l'investisseur reçoit le crédit à 4%, alors que l'Etat
supporte les 2% restantes.
⁕ Marocains résidents à l'étranger  :
Dar Addaman et la caisse nationale des garanties s'intéressent aussi aux marocains à
l'étranger, ils les incitent/encouragent à investir dans le Maroc et non pas dans le pays d'accueil.
⁕ Les opérations du marché interbancaire :
 Les avances en blanc :
C'est le fait qu'une banque prête son argent à une autre banque sur le marché
interbancaire, sans nécessité de contrepartie en garanties. Il peut s'agir d'un signe de confiance
entre les banques, quand la banque qui emprunte est moins risquée, et il peut s'agir du cas où la
banque ne possède pas des garanties nécessaires ; dans ce cas, il s'agit d'une opération plus
risquée pour la banque, et devienne donc plus cher.
 Les avances garanties :
C'est le cas où les banques prêtent leurs argents en nécessitant des tires comme garantie.
On simule cette opération à une vente de ces titres avec une option de rachat à une échéance
déterminée, et à un prix déterminé.
NB : L'option de rachat ici signifie qu'à l'échéance, la banque qui a emprunté se trouve devant
deux options  ; une option de rachat de ses titres qui a déposé comme garantie, en payant la
banque prêteuse, ou elle peut choisir de ne pas racheter ces titres auprès de la banque prêteuse
 Les pensions à effet :
Cette opération semble à une opération d’avances garanties, sauf qu'il s'agit ici d'une
vente des titres avec un engagement de rachat à une échéance déterminée, et à un prix déterminé.
A l'échéance, la banque ne possède plus des options, mais elle est obligée de racheter les titres de
garantie à l'échéance.
⁕ Les taux :
 Le taux interbancaire :
Le taux interbancaire est un taux fixé par Bank Al-Maghrib le jour le jour, en fonction
des quantités des offres et des demandes de liquidités reçus auprès des banques. Ce taux s'agit
donc d'une rémunération aux banques commerciales qui prêtent leurs argents, et une charge.
 Le taux de réserve monétaire :
Le taux de réserve monétaire est un taux imposé par l'Etat, qui oblige les banques
commerciales à maintenir un niveau de liquidité non utilisé. Cette réserve monétaire donc limite
l'accès à la liquidité, et donc limite leurs octrois des crédits.
On distingue entre deux types des scenarios, que la banque centrale doit imposer sur les
banques, un premier scenario qui oblige un respect de taux des réserves monétaires chaque jour,
et un deuxième scenario qui les incite à respecter ce taux de réserve monétaire mensuellement.
Si le taux interbancaire est élevé, cela signifie que les banques commerciales demandent
plus de liquidité dans le marché interbancaire. Bank Al-Maghrib donc, doit mettre à leurs
dispositions plus de liquidité ; autrement dit, Bank Al-Maghrib va permettre aux banques
d'utiliser ses réserves monétaires pendant des jours, mais la reconstituer par la suite, à une
condition où la moyenne des réserves monétaires mensuelles respecte les conditions légales.
Dans un deuxième scenario, si le taux interbancaire est faible, cela implique que les
banques commerciales non pas besoin de plus de liquidité, dans ce cas, la banque centrale peut
obliger les banques à garder un niveau de réserves monétaires jour par jour.

Le marché des bons de trésor émis par adjudication :


Le trésor public émit des bons de trésor dans deux cas ; lorsque les dépenses de l'Etat
dépassent ses recettes, et dans le cas de l'open market ; lorsque l'Etat constate une augmentation
du taux d'inflation, elle doit éponger la liquidité de l'économie marocaine, d’où, elle va emmètre
des bons de trésor et les vendre, ce qui permet donc une diminution de liquidité dans l'économie.
C'est une sorte de vente à l'enchère sous forme d'une vente de gré à gré ; autrement dit, les
soumissionnaires vont présenter les conditions qu'elles veulent, sans aucune restriction, ou
imposition.
L'Etat, lorsqu'elle souhaite emmètre des bons de trésor, lance un appel d'offre aux
acteurs qui ont le droit d'intervenir dans le marché des bons de trésor qu'on les appelle les
soumissionnaires. Ces derniers vont formuler des offres où ils vont déterminer la quantité qu'ils
souhaitent acheter, la maturité des BTR qu'ils souhaitent, et le prix qu'ils sont prêts à payer ou
bien le rendement qu'ils exigent…
NB : A ne pas confondre entre la soumission et l'achat des bons de trésor ; toute personne
morale, physique, résidente, non résidente… a le droit d'acheter les bons de trésor (marché
secondaire), mais non pas soumissionner
L'ensemble de ces offres sont classées sur un tableau, et envoyées au ministre de la
finance, qui va fixer, selon le besoin, un prix d'équilibre, dont chaque offre des soumissionnaires
qui donnent un prix supérieur à ce prix sera acceptée, et chaque offre qui propose un titre
inférieur va être refusée.
Supposant que l'Etat décide d'emmètre 1 000 BTR, les offres des soumissions sont
comme classées de la meilleure offre à la moins meilleure :
Investisseur Quantité demandée Prix proposée Cumule de quantité
1 300 190 300
2 250 185 550
3 100 184 650
4 200 180 850
5 200 175 1050
6 150 172 1200
L'Etat a besoin de 1 000 bons de trésor, d’où, le prix d'équilibre fixé sera de 175 dhs.
D’où le dernier investisseur ne sera pas servi. On aura à la fin :
Investisseur Quantité demandée Quantité offerte Reste des BTR
1 300 300 700
2 250 250 450
3 100 100 350
4 200 200 150
5 200 150 0
⁕ Le but du marché des BTR :
 Rendre standard les instruments de la dette publique :
A l'époque, l'Etat s'endette sous forme de différents forme (bons de trésor, crédit
saharien…), donc il y avait un ensemble des formes de dettes de l'Etat. Donc, on a pensé à rendre
standard la dette publique, et de la rendre sous la même forme.
 Dynamisation de ce compartiment :
La dynamisation ici signifie l'offre d'un ensemble des maturités qui correspondent aux
besoins des acheteurs ; on peut trouver des BTR à une maturité de court terme, moyen et de long
terme, et l'acheteur ici va acheter le bon de trésor qu'il lui convient, ce qui va attirer plus des
acheteurs, et ce qui va encore assurer une liquidité du titre.
⁕ Les établissements soumissionnaires :
On distingue ici entre deux types des soumissionnaires ; des soumissionnaires qui ont le
droit de souscrire à leurs comptes, et les comptes de leurs clients, et des soumissionnaires qui ont
le droit de soumissionner uniquement pour leurs comptes :
Soumissionner à leurs comptes, et de
 Banques  CDG
leurs clients
 CMG
Soumissionner à leurs comptes  FEC : fonds d'équipement communal
 CMM
uniquement  Dar Addaman
 Bank al Amal
 Les IVT – les intermédiaires en valeur de trésor
Les IVT sont un ensemble des institutions qui s'engagent de rendre un ensemble des
services au trésor publique, contre certains avantages. Les IVT s'engagent de :
⁕ Acheter au moins 8% des bons de trésor nouvellement émis (sur le marché primaire), et
8% aussi des bons de trésor sur le marché secondaire.
⁕ Racheter les bons de trésor précédemment souscrit auprès des porteurs au prix d'émission,
même si la valeur actuelle < valeur d'émission.
⁕ La dynamisation du fonctionnement du marché primaire, ce qui va amener à une liquidité
du marché secondaire.
⁕ Assurer une liquidité totale du titre ; chaque investisseur qui souhaite vendre son bon de
trésor à n'importe quelle date, va s'adresser aux IVT, qui vont acheter ce titre.
Ces IVT bénéficient d'un ensemble des avantages moyennant leurs services rendus :
⁕ Autorisation des offres non compétitives, que le trésor s'engage à servir à 50% du prix
demandé, et 50% au prix moyen pondéré des autres bons émis, à condition qu'il soit
accepté dans la soumission
⁕ Servir ces IVT en premier, et leur donner la quantité demandée à hauteur de 20% de la
quantité totale des BTR émis ; on a limité cette quantité à 20% pour assurer la non fuite des
autres investisseurs ; autrement dit, si ces IVT peuvent recevoir n'importe quelle quantité
qu'ils demandent, on risque de ne pas donner la chance aux autres soumissionnaires, ce qui
va les décourager à placer leurs fonds dans les BTR par la suite.
Exemple ; le trésor public souhaite émettre 2 000 BTR, et il reçoit les offres suivantes :
Investisseur Quantité demandée Prix proposé
Investisseur 1 500 100
Investisseur 2 400 99
IVT 1 350 97
Investisseur 3 550 96
Investisseur 4 250 95
IVT 2 300 94
Le prix d'équilibre dans ce cas sera de 95 dhs. Alors, même si l’IVT 2 possède cet
ensemble des avantages, mais il ne pourra pas bénéficier de ces avantages, vu que le prix qu'il a
demandé est inférieur au prix d'équilibre. On aura donc :
Investisseur Quantité demandée Prix demandé
Investisseur 1 500 100
Investisseur 2 400 99
IVT 1 350 97
Investisseur 3 550 96
Investisseur 4 250 95
Maintenant que l’IVT 1 a été sélectionné, il va bénéficier de ces avantages offerts par le
trésor ; il sera servi en premier, avec l'avantage de l'offre non compétitive à hauteur de 20% de la
quantité totale, or 350 < de 20% de 2000, donc l’IVT va souscrire la quantité totale qu'il a
demandé au prix demandé.
⁕ Les modalités d'adjudication :
Les séances d'adjudication se font chaque mardi, selon le calendrier suivant de chaque
mois :
BTR Mardi 1 Mardi 2 Mardi 3 Mardi 4
Court terme X X X X
Moyen terme X X
Long terme X
 La fraction de l'offre :
La fraction de l'offre est une méthode qui permet la multiplication des chances du
soumissionnaire d'être servi par les bons de trésor, par exemple :
Les investisseurs « A » et « B » forment les formes suivantes :
Investisseur « A » Investisseur « B »
500 BTR à un prix de 98,5 dhs 100 BTR à 100 dhs
100 BTR à 99 dhs
100 BTR à 98 dhs
100 BTR à 97 dhs
100 BTR à 96 dhs
L'investisseur « B » multiplie ses chances d'être admis, si le prix d'équilibre est de 99
par exemple, le deuxième investisseur sera capable de soumissionner une quantité de 200 BTR,
alors que l'investisseur « A » ne peut plus soumissionner.
⁕ Le marché secondaire des bons de trésor :
Le marché secondaire permet une gestion active de portefeuille ;
La gestion passive La gestion active
L'investisseur ne produit aucune information, L'investisseur produit une information
mais se base uniquement sur les informations (anticipations), il utilise donc son argent
disponibles pleinement en jouant en termes de maturité
Supposant qu'un investisseur anticipe qu'un produit « A » va être surévalué dans 3 mois,
il peut donc placer son argent dans les bons de trésor qui offrent une maturité de 3 mois, il va les
céder, et utiliser son argent encore dans ce produit « A ». Lorsque le reste du marché réalise que
ce le cours du bien « A » augmente, la demande sur ce bien va augmenter, ce qui va permettre à
l'investisseur de céder ce bien et réaliser une plus-value.

Dans la première phase, on constate que le cours augmente à un rythme croissant,


l'investisseur donc anticipe que le cours va augmenter encore plus. Alors que dans la deuxième
phase, le cours continue à augmenter, mais à un rythme décroissant, ce qui s'agit pour
l'investisseur un « signe/apporteur de menace » ; autrement dit, l'investisseur ici anticipe que le
cours va entrer dans une phase de maturité, et dans une phase de déclin par la suite. Le cours va
être donc comme suit :

NB : ce graphique au-dessus n'est pas toujours le cas, le cours du bien « A » peut commencer à
augmenter une nouvelle fois à un rythme croissant ; il entre donc dans une nouvelle phase de
croissance. On aura :

Le marché des TCN :


Le marché des TCN est un marché qui permet une diversité des maturités des
instruments financiers ; une diversité des maturités des instruments financiers va permettre à tous
les investisseurs plus des chances et choix d'investissement selon leurs conditions, ce qui va
permettre par la suite une mobilisation des épargnes facilement. Ce qui encourage la création des
richesses par les entreprises.
Ce marché permet aussi d'accroitre la liquidité du marché ; comme déjà mentionné, ce
marché permet une multitude des maturités des biens financiers, ce qui offre plus des
opportunités aux investisseurs pour acheter et vendre plus des titres. Cela permet une
augmentation de la confiance dans le marché ; une augmentation des ventes et des achats,
signifie que les investisseurs peuvent transformer leurs titres en liquidité facilement, ce qui va les
inciter à faire confiance dans le marché.
Diversité des
maturités Multitude de choix
pour les investisseurs Mobilisation des
fonds
Plus des ventes et
d'achats sur le marché

Le marché est plus Confiance du Création de la valeur


liquide marché par l'entreprise
⁕ Caractéristiques du marché de TCN :
La souscription aux TCN est ouvertes à toutes les personnes physiques et morales…
Les titres de TCN sont au porteur ; la propriété du TCN appartienne à l'investisseur qui
dispose du TCN, ce qui signifie que les titres sont librement transmissibles sur le marché
(dématérialisés)
La domiciliation des TCN doit être toujours auprès d'une banque
La rémunération des TCN dont leurs durées est inférieure à un an est fixe. Alors que pour les
titres dont leurs maturités dépasse un an peut être fixe ou révisable, où la révision se fait à la
date anniversaire de date de jouissance (date de détachement)
Le remboursement anticipé n'est pas autorisé sauf dans les cas de difficulté majeure de
l'entreprise, dans ce cas, c'est très nécessaire d'avoir un accord de la BAM : cette interdiction
porte deux objectifs, le premier c'est le maintien d'un niveau de liquidité dans le marché (moins
des titres à négocier sur le marché → moins de liquidité), et un niveau de liquidité des banques
(les banques sont obligées de maintenir un niveau de liquidité pour pouvoir faire face fuites
d'argent. Ce remboursement anticipé peut influencer donc le niveau de liquidité de la banque).
Les banques et les sociétés de financement doivent ne doivent pas racheter leurs titres
émis à plafond de 20% ; ce plafond permet de garder un niveau du ratio de liquidité ; le rachat
des titres implique :
Une sortie de liquidité, et donc une influence sur le ratio de liquidité imposé par la banque
centrale.
Empêcher les banques de manipuler les prix ; autrement dit, le rachat des titres par les
banques influence sur le niveau de la demande, et donc influence sut le prix des titres, et
donne donc une image erronée sur la performance de l'entreprise
Une liquidité du marché, (plus des titres en circulation dans le marché), et permet de garder
la chance aux autres investisseurs de racheter les titres de TCN.
Les émetteurs des TCN doivent mettre à la disposition du grand public toutes les informations
nécessaires :
Le secteur d'activité de l'entreprise ; le public doit savoir si le secteur d'activité est un secteur
concurrent, saturé… afin de permettre au public de savoir le potentiel de croissance des prix
La situation économique et financière
Le programme d'émission
La garantie et le garant (généralement un établissement de crédit)
Pour les nouvelles émissions, les émetteurs doivent mettre à la disposition du public ces
informations 15 jours avant l'émission. Et pour les titres déjà émis, cette mise à disposition doit
être au maximum après 45 jours de la date de l'assemblé général.
⁕ Le dépositaire central 
C'est un organisme qui sert dans un premier lieu à conserver l'ensemble des titres
(actions, obligations, BTR, TCN, les titres des OPCVM), ensuite, leurs dématérialisations, et
enfin, assurer leurs transmissions entre les intervenants facilement.
Le dépositaire central doit affilier avec un ensemble des organismes ;
 Les banques et les sociétés de financement :
Lorsqu'une banque « A » cède une action à une banque « B », à un prix de 100 dhs. Les
deux agents informent donc le dépositaire central, et après que ce dépositaire s'assure de la
validité de l'opération, il va créditer le compte liquidité de la banque « A », et débiter son
compte, et ensuite il va débiter le compte liquidité de la banque « B » et créditer son compte.
Banque « A »
Compte liquidité Compte titres
- + 100 dhs – Titres -
Banque « B »
Compte liquidité Compte titres
– 100 dhs - - + Titres
 BAM et la trésorerie générale :
Dans le cadre des appels d'offre, l'Etat doit payer une avance à l'entreprise, mais, le
problème qui se pose ici c'est que le trésor a un compte auprès de la BAM et non pas dans une
banque commerciale, alors que l'entreprise possède un compte auprès de la banque commerciale
et non pas chez la BAM. Dans ce cas, et supposant que le montant à verser est de 100 dhs, la
BAM va, dans un premier lieu, débiter le compte du trésor, et créditer le compte de la banque
commerciale ; la monnaie est maintenant chez le compte de la banque. Dans un dernier lieu, la
banque commerciale va débiter son compte, et créditer le compte de son client.
1)
La BAM
Banque Trésor
- + 100 dhs – 100 dhs -
2)
La banque commerciale
Banque Entreprise
– 100 dhs + 100 dhs - + 100 dhs
 Les autres organismes étrangers qui exercent une fonction similaire ;
 Personnes émettrices des valeurs faisant objet de l'inscription.
Les investisseurs étrangers qui souhaitent réaliser des opérations
⁕ Les opérations de la BAM sur le marché monétaire :
La demande de la monnaie centrale  ; la banque assure le financement des banques
ayant un besoin de financement de cours terme via le marché interbancaire… et assure aussi le
respect des ratios des réserves monétaires ; elle corrige les écarts des comptes, et les considèrent
comme des avances dans 24h. par exemple, lorsqu'une banque utilise ses réserves, cela crée un
écart entre le niveau demandé des réserves et le niveau disponible. La BAM ici va prêter à la
banque commerciale une somme d'argent pour que le compte des réserves soit égal à 5%.
Niveau obligatoire Opérations Réserves disponibles Excédant / Manque
1 000 000 dhs - 1 200 000 dhs + 200 000 dhs
1 000 000 dhs – 500 000 dhs 700 000 dhs – 300 000 dhs
1 000 000 dhs BAM ; + 300 000 dhs 1 000 000 0 dhs
Cette somme de 300 000 dhs est considéré donc comme une avance dans 24 heures,
dont le taux d'intérêt est très élevé, pour pénaliser les banques qui ne respectent pas les ratios
déterminés.
Assurer la circulation fiduciaire  ; la BAM assure un financement des banques
commerciales en termes de liquidité dans des périodes saisonnières, on parle ici des fêtes
religieuses (aïd…), ou lors des étés, et avec les départs en vacances des citoyens (nécessité de
liquidité et non pas de l'argent scripturale), ou l'arrivée des touristes (nécessité de dhs pour
pouvoir convertir la devise).
Les avances dans 24h et dans 5 jours  ; autrement dit, les banques auront besoin de la
liquidité dans 24h, ou dans 5 jours… le recours à ces procédures se fait 2 fois par semaine. La
BAM assure donc une transmission des liquidités d'une banque à une autre à travers un simple
jeu d'écriture.
Les opérations de l'open market  ; l'Etat émit des bons de trésor dans 2 cas, lorsqu'elle a
un déficit budgétaire à financer, ou dans le cadre des opérations de l'open market. Lorsque la
BAM constate que le niveau de la masse monétaire en circulation dans l'économie augmente, ce
qui crée un risque d'inflation, elle émit donc des bons de trésor. Les soumissionnaires acquièrent
ces titres, ce qui va faire diminuer leurs liquidités, et d’où, la masse monétaire va diminuer.
Les opérations de swap de change  ; c'est lorsqu'une entreprise qui possède la monnaie
nationale, ayant besoin d'une devise signe un contrat avec une autre entreprise qui possède la
devise, et qui a besoin de la monnaie nationale, et s'engagent d'échanger une leurs avoir dans une
date prédéterminée, en utilisant le cours actuel. La demande des opérations de swap nécessite
une formulation des appels d'offres, ou par le recours aux procédures, ce qui signifie un passage
par la BAM.

Vous aimerez peut-être aussi