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Audit Légal

Réalisées par:
PIHAT Oumaima PR: Mme
LALEJ Khadija Gnaoui
Plan
Introduction
I-Concepts et approches de l’audit légal
1-Definition de l’audit legal
2-Champs d’investigation du CAC et objectifs

3-Nomination du CAC

4-Qualités requises et responsabilités du CAC

II- Les Missions du CAC

conclusion
Introduction

Concepts et approches de l’audit légal

Définition

L'Audit légal est une obligation prévue par la législation, à


la charge des établissements publics, des Sociétés
anonymes « SA », des Sociétés à responsabilité limitées
« SARL » et des sociétés par action.
L’audit légal au Maroc
L’audit légal au Maroc dans le cadre du commissariat aux
comptes couvre:

 L’audit des comptes sociaux établis selon le référentiel marocain .

 L‘audit des comptes consolidés élaborés selon les normes locales


et internationales (IFRS).

 L‘examen limité des comptes intermédiaires .

 Les vérifications spécifiques prévues par les textes de lois .

 Les diligences spécifiques aux informations financières soumises au


contrôles des autorités des marchés financiers .

 Les diligences complémentaires, initiées par une société mère,


dans le cadre d’un audit des comptes consolidés.
Champs d’investigation du CAC
et objectifs :

Le ou les commissaires aux comptes peuvent recueillir


toutes informations utiles à l’exercice de leur mission tant


auprès de la société que des sociétés mères ou filiales ou
encore auprès des tiers qui ont accompli des opérations
pour le compte de la société.
Pour l’accomplissement de leurs contrôles, les
commissaires aux comptes peuvent, sous leur
responsabilité, se faire assister ou représenter par des
experts ou collaborateurs de leur choix, qu’ils font
connaître nommément à la société. Ceux-ci ont les
mêmes droits d’investigation que les commissaires aux
comptes


Et selon l’article 406 de la loi 17-95, « Seront punis d’ un
emprisonnement de un à six mois et d’ une amende de 6.000
à 30.000 dirhams ou de l’une de ces deux peines seulement,
les membres des organes d’ administration, de direction ou
de gestion ou toute personne au service de la société qui
auront, sciemment, mis obstacle aux vérifications ou
contrôles des experts ou des commissaires aux comptes ou
qui leur auront refusé la communication sur place de toutes
les pièces utiles à 1’exercice de leur mission ».
L’opinion du commissaire aux comptes repose donc sur
les principes de :

La
régularit
é
 La
sincérité

L’image
fidèle
Il n’existe pas de règle fixée par la
communauté financière pour résoudre
un problème spécifique


Il existe plusieurs règles
applicables

La règle existe mais son application


stricte serait trompeuse.
Nomination du CAC
 Il doit être désigné un ou plusieurs commissaires aux
comptes, dans chaque société anonyme

 Pour les sociétés faisant appel public à 1’epargne sont


tenues de designer au moins deux commissaires aux
comptes, et il en est de même des sociétés de banque,
de crédit, d’investissement, d’assurance, de
capitalisation et d’epargne.


 Sont aussi tenues de designer un commissaire aux
comptes au moins, les Sociétés en nom collectif et les
Sociétés à responsabilité limitée, dont le chiffre
d'affaires, à la clôture d'un exercice social, dépasse le
montant de cinquante millions de dirhams, hors taxes.
Qualités requises du CAC :
Le principe général pose par cette règle, de Non immixtion, est
que le commissaire aux comptes ne peut pas :

Exprimer des


jugements de
valeur, critiques
Accomplir des
ou élogieux, sur
actes de gestion,
la conduite de la
ni directement, ni
gestion prise
par association ou
dans son
substitution aux
ensemble ou
dirigeants.
dans ses
opérations
particulières.
Certaines personnes ne peuvent être désignées
comme commissaires aux comptes :

 Les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d’avantages


particuliers ainsi que les administrateurs, les membres du conseil
de surveillance ou du directoire de la société ou de l’une de ses
filiales.
 Les conjoints, parents


 Ceux qui reçoivent, des personnes visées au paragraphe 1 ci-
dessus, de la société ou de ses filiales, une rémunération
quelconque à raison de fonctions susceptibles de porter atteinte
à leur indépendance.

 Les sociétés d’experts-comptables dont l’un des associes se


trouve dans 1’une des situations prévues aux paragraphes
précédents.
Si l’une de ses causes d’incompatibilité survient en cours de
 
mandat, l’intéressé doit immédiatement cesser d’exercer ses
fonctions.
Responsabilités du CAC:

La CAC est tenu responsable tant à l’égard de


la société que des tiers, des conséquences
responsabilité
dommageables, des fautes et négligences
civile : commises dans l’exercice de sa fonction.

Si le CAC peut engager sa responsabilité


La
civile par une faute d’imprudence et de
responsabilité négligence, sa responsabilité pénale ne peut
pénale:  l’être que s’il a véritablement commis un
délit pénal

La Il doit respecter les droits de la


responsabilité réglementation de l’ordre des experts
disciplinaire : comptables.
Afin de garantir le respect de ses responsabilités et
devoirs, la loi 17-95 a prévu, dans deux de ses articles (le
404 et 405), les sanctions suivantes :
Sera punie d’un emprisonnement de un à six mois et d’une amende
de 8.000 à 40.000 dirhams, toute personne qui, soit en son nom
personnel, soit au titre d’associe dans une société de commissaires
aux comptes, aura, sciemment, accepte, exerce ou conserve les
fonctions de commissaire aux comptes nonobstant les
incompatibilités légales.


Sera puni d’ un emprisonnement de six mois à deux ans et d’ une
amende de 10.000 à 100.000 dirhams ou de l’une de ces deux
peines seulement tout commissaire aux comptes qui, soit en son
nom personnel, soit au titre d’associe dans une société de
commissaires aux comptes, aura, sciemment donne ou confirme
des informations mensongères sur la situation de la société ou qui
n’aura pas révélé aux organes d’administration, de direction ou de
gestion les faits lui apparaissant délictueux dont il aura eu
connaissance à l’occasion de 1’exercice de ses fonctions.

Les Missions du CAC:
1- Rapport sur les comptes
consolidés :

 Actuellement et en absence de règles comptables légales sur les


comptes consolidés et de l’obligation de produire ces comptes, la
finalité de ces missions restent imprécise.


 Toutefois, en cas de production de comptes consolides par une
société et d’emission d’un avis les concernant, le rapport sur ces
comptes ne diffère guère du rapport général que la terminologie
utilisée pour l’identification des comptes soumis à l’examen du
commissaire aux comptes et reprend donc les mêmes formules
de certification que celles prévues pour les comptes sociaux.
2- Augmentation du capital libéré par
compensation avec les créances :

 Le commissaire aux comptes vérifie dans ce cas les écritures de


la société relatives à ces créances.

 Il doit s’assurer, en vue d’apprécier la liquidité des créances, que


le créancier ne se trouve pas débiteur dans des conditions qui
altèrent la consistance des créances considérées.
3- La suppression du droit préférentiel de
souscription :

En général, toute augmentation de capital occasionnée par


la suppression du droit préférentiel de souscription
nécessite l’intervention du commissaire aux comptes qui
doit présenter à l’assemblée générale un rapport
comportant :

 Un avis sur le prix d’émission et les conditions de sa


fixation, ainsi que les bases de calcul.

 Un avis sur la proposition de suppression du droit


préférentiel ainsi que sur les motifs invoqués dans le
rapport du conseil d’administration ou du directoire.
4- Emission d’obligations convertibles en actions :

Le commissaire aux comptes vérifie les informations


prévues par la loi sur :

 Les motifs de l’émission proposée.


 Les bases de conversion des obligations convertibles.

 Les dates en lesquelles l’option peut être exercée.


5- La réduction du capital

Dans ce cas, le commissaire aux comptes s’assure du respect de la


légalité entre les actionnaires, à travers :


 Les éventuels remboursements en espèces, l’ajustement des
droits aux dividendes quand il s’agit d’une réduction de la va leur
nominale des actions.

 L’offre d’achat de leurs titres à tous les actionnaires prévus par la


loi.
6- La conversion d’actions ordinaires en actions à
dividende prioritaire :


Cette opération nécessite l’intervention d’un commissaire aux
comptes qui rédige un rapport spécial sur l’offre de conversion, et
attestant de l’exactitude et de la sincérité des modalités de calcul
du rapport de conversion.
La réalisation du rapport

A l’issue de la mission d’audit, le Commissaire aux Comptes a


l’obligation
d’établir, 15 jours avant la date de l’assemblée générale ordinaire
(AGO) de
l’entité auditée ses rapports.


Le rapport général est un document permettant au Commissaire
aux Comptes de rendre ses conclusions sur l’audit des comptes de
l’entité.
Trois volets

la justification les
la certification

des
appréciations
vérifications
spécifiques

sans réserve

avec réserve

refus de
certifier
conclusion

L’audit légal a pour finalité de concourir à la sécurité des relations


financières par l’expression d’une opinion d’un professionnel
indépendant (le Commissaire aux Comptes) sur les comptes annuels
d’une entité soumise au contrôle légal.
Merci de votre

attention

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