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SPECIALITE : Electronique
OPTION : Automatique Robotique et Productique
Présenté par
Mme. BENADDA HAKIMA épouse BOURAHLA
SUJET DU MEMOIRE
ﺗﻤﺜﻞ اﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺎت اﻟﻐﻴﺮ ﺧﻄﻴﺔ ﺣﺼﺔ آﺒﻴﺮة ﻣﻦ اﻟﻤﺠﻤﻮﻋﺎت اﻟﻤﺪروﺳﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﺼﻨﺎﻋﻲ ﻣﻦ ﺑﻴﻨﻬﺎ ﻧﺠﺪ اﻟﺮوﺑﻮﺗﺎت اﻻﻟﻴﺔ
او اﻻذرع اﻻﻟﻴﺔ .ﻣﻦ اﺟﻞ هﺬا ﻧﺠﺪ ان اﻟﺒﺤﺚ ﻓﻲ هﺬا اﻟﻤﺠﺎل ادى اﻟﻰ ﺗﻄﻮﻳﺮ ﺳﺒﻞ اﻟﺘﺤﻜﻢ وﺟﻌﻠﻬﺎ ﻋﺎﻣﻼ ﻣﻬﻤﺎ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﻴﻦ
اﻟﻘﺴﻢ اﻻول ﻣﻜﺮس ﻓﻲ ﺗﻘﺪﻳﻢ ﻧﻤﻮذج ﻟﺬراع اﻟﻲ ﺑﺎﻻﺿﺎﻓﺔ اﻟﻰ ﻃﺮح ﻧﻤﻮذج رﻳﺎﺿﻲ ﻣﺘﻌﺎرف ﻋﻠﻴﻪ ,ﺑﻐﻴﺔ ﺗﻄﺒﻴﻖ ﻃﺮق اﻟﺘﺤﻜﻢ.
اﻟﻘﺴﻢ اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻳﻬﺪف اﻟﻰ اﻟﺪراﺳﺔ اﻟﻨﻈﺮﻳﺔ ﻟﻘﻮاﻧﻴﻦ اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻟﻤﻄﺒﻘﺔ ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮذج اﻟﺬراع اﻻﻟﻲ وهﻲ ﺳﺘﺔ ,واﺗﺤﺴﻴﻦ ﺧﺼﺎﺋﺺ
ﻗﻮاﻧﻴﻦ اﻟﺘﺤﻜﻢ هﺬﻩ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎدراج ﻗﺎﻧﻮن ﺗﺤﻜﻢ ﻣﻬﺠﻦ ﻳﺠﻤﻊ ﺑﻴﻦ ﻗﺎﻧﻮﻧﻴﻦ.
ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ اﻟﻰ اﻟﻘﺴﻢ اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻓﻘﺪ ﺧﺼﺺ ﻟﺘﻄﺒﻴﻖ اﻟﻘﻮاﻧﻴﻦ اﻟﻤﺪروﺳﺔ ﺳﺎﺑﻘﺎ ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮذج اﻟﺬراع اﻻﻟﻲ ,ﻣﻊ ﻣﻘﺎرﻧﺔ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ
ﻋﻠﻴﻬﺎ.
اﻣﺎ اﻟﻘﺴﻢ اﻟﺮاﺑﻊ ﻓﻘﺪ ﺧﺼﺺ اﻟﻰ دراﺳﺔ آﻴﻔﻴﺔ اﻟﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ اﻟﺴﺮﻋﺔ ﺑﻄﺮﻳﻘﺘﻴﻦ ﻣﺨﺘﻠﻔﺘﻴﻦ ﺑﺪون اﺳﺘﻌﻤﺎل ﻣﺠﺲ ﺣﻘﻴﻘﻲ ﻟﻘﻴﺎس
اﻟﺴﺮﻋﺔ وهﺬا ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﻋﺪم اﻟﻘﺪرة ﻋﻠﻰ ﻗﻴﺎﺳﻬﺎ ﻟﻮﺟﻮد اﻟﻀﺠﻴﺞ او ﻟﻌﺪم وﺟﻮد ﺟﻬﺎز ﺣﻘﻴﻘﻲ ﻟﻘﻴﺎس ﺳﺮﻋﺔ اﻟﺬراع اﻻﻟﻲ ,وﻟﻬﺬا
اﻟﻐﺮض اﺳﺘﻌﻤﻠﻨﺎ ﻣﺠﺴﺎن اﺛﻨﺎن ﺑﺎﻻﻋﺘﻤﺎد ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮذج رﻳﺎﺿﻲ ﻻﺟﻞ ﻣﻌﺮﻓﺔ ﺳﺮﻋﺔ اﻟﺬراع اﻻﻟﻲ وﻻﺟﻞ اﻟﻤﻘﺎرﻧﺔ ﺑﻴﻨﻬﻤﺎ.
Résumé
Les systèmes non linéaires représentent une grande partie des systèmes étudiés dans
l’industrie parmi lesquels on trouve les robots manipulateurs. C’est pour cette raison que le
développement des lois de commande non linéaire est devenu très intéressant pour
l’amélioration des performances.
La seconde partie traite l’étude théorique des lois de commande non linéaire à savoir
la commande proportionnel dérivé (PD) avec compensation de gravitée (dite commande point
à point) et la commande par découplage non linéaire (dite computed torque) ensuite la
commande basée sur la passivité, la commande par mode glissant , la commande par
backstepping. Pour améliorer les performances on présente la commande hybride mode
glissant- backstepping.
La troisième partie a pour but d’appliquer les commandes non linéaires citée
auparavant sur le robot manipulateur, les résultats de simulation sont présentées, une étude
comparative montre l’efficacité de chaque commande.
La quatrième partie a été réservée à l’étude des observateurs tels que l’observateur par
mode glissant et l’observateur backstepping, afin d’estimer les vitesses articulaires du robot
manipulateur et pour faire une étude comparative. Tous les résultats de simulation obtenus
sont donnés.
Mots Clés:
Robot manipulateur, commande non linéaire, commande par mode glissant,
commande par backstepping, commande hybride, observateur à structure variable, estimation,
commande sans capteur de vitesse, simulation.
Remerciements
Professeur à l’ENP d’Oran, qui a assuré la direction de mon mémoire de magister, pour son
cette thèse.
Mes vifs remerciement aux Examinateures, Monsieur AHMED FOITIH Zoubir professeur
Je tiens également à réserver un remerciement particulier à mon mari pour son aide et ses
pour sa patience, son soutien et ses sacrifices qui m’ont permi la réalisation de ce travail. ainsi
A mon mari,
A toute ma famille.
Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
i
Table des matières
II.4.2.6.Propriétés ............................................................................................................ 28
III.3 Application de la commande par découplage non linéaire (computed torque) ................... 52
III.6.3.1 Loi de commande backstepping avec l’action intégrale pour le 1er segment ........ 62
III.6.3.2 Loi de commande backstepping avec l’action intégrale pour le 2éme segment ..... 64
IV.3 Observateurs......................................................................................................................... 91
iv
Table des matières
Figure (I.2) Paramètres géométriques dans le cas d'une structure ouverte simple.
Figure (II.13) Système non linéaire du deuxième ordre avec une seule fonction non linéaire.
v
Table des matières
perturbations
Figure (III.6) Courbes résultantes de la commande Point à Point avec bruit de mesure.
Figure (III.8) Courbes résultantes de la commande non linéaire avec bruit de mesure.
perturbations.
Figure (III.10) Courbes résultantes de la commande basée sur la passivité avec bruit de
mesure.
Figure (III.12) Courbes résultantes de la commande en mode Glissant avec bruit de mesure.
avec perturbations.
vi
Table des matières
Figure (VI.6) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode
Figure (VI.7) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode
Figure (VI.9) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode
vii
Table des matières
viii
Liste des principales notations et abréviations
Longueur du segment i.
ix
Liste des principales notations et abréviations
L Lagrangien du système.
Fonction signe.
Fonction de saturation.
Vecteur d’état.
L’erreur de position.
L’erreur de vitesse.
x
Liste des principales notations et abréviations
xi
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
C’est au siècle dernier que la robotique industrielle a amorcé l’explosion des thèmes de
recherche. A cette époque les robots étaient conçus en respectant les contraintes imposées par
le milieu industriel, comme la répétitivité, la précision dans la réalisation des taches, le respect
des cadences de production,…, etc. Les premiers robots à avoir été conçus dans ce domaine
sont les bras manipulateurs, dont leur utilisation s’est peu à peu banalisée.
L'élaboration d'une loi de commande pour un système non linéaire tel que le robot
manipulateur nécessite la prise en compte de certains paramètres tels que le suivi de la
consigne, le rejet de la perturbation, une marge de robustesse vis-à-vis de certains paramètres
de procédé à piloter. La littérature propose une multitude de structure de commande. Chacune
d'elle possède son application et également des propriétés (cas linéaire, cas non linéaire,
procédé stable, consigne d'un type donné,….etc.).
1
Introduction générale
La mise en œuvre de lois de commandes basées sur le modèle non linéaire du système,
nécessite la connaissance du vecteur d’état complet du système à chaque instant. Mais, dans la
plupart des cas, les seules grandeurs accessibles du système sont les variables d’entrée et de
sortie, il est nécessaire à partir de ces informations de reconstruire l’état du modèle choisi
pour élaborer la commande. De ce fait, l’idée repose sur l’utilisation d’un observateur afin de
fournir une estimation asymptotique ou exponentielle de l’état en fonction des entrées
appliquées au système et des sorties mesurées.
Organisation du mémoire
Au cours du premier chapitre, nous présentons une description de la structure géométrique
des robots manipulateurs à chaine ouvert simple, le formalisme de Lagrange- Euler [1] est
utilisé pour déterminer le modèle dynamique de robot manipulateur a deux degrés de liberté,
nous exposons également les propriétés structurelles du modèle dynamique.
Le deuxième chapitre présente une étude théorique des commandes non linéaires
appliquées à la commande de robot manipulateur nous somme intéressé à la commande
proportionnel dérivé (PD) avec compensation de la gravité (dite commande point à point), la
commande par découplage non linéaire (dite computed torque), la commande basée sur la
passivité, la commande en mode glissant, et la commande par backstepping en donnant tous
les aspects théoriques avec leurs principes de fonctionnement nécessaire pour la conception et
l’application sur le robot manipulateur. Enfin pour l’amélioration des performances des
commandes non linéaires, on a utilisé la notion de la commande hybride. Il s’agit de combiner
le principe de deux commandes différentes, dans notre travail les commandes utilisées sont
backstepping-mode glissant.
2
Introduction générale
Le troisième chapitre est consacré à l’application des six commandes citées auparavant sur
le modèle du robot manipulateur en présence de perturbations, On exposera les différentes
étapes nécessaires à la mise au point de chaque commande, les résultats de simulation
obtenus seront comparer afin de tirer les performances de chaque commande.
Enfin, nous terminerons ce mémoire par une conclusion faisant la synthèse des principaux
résultats obtenus et donnant quelques perspectives.
3
CHAPITRE I
MODÉLISATION DU ROBOT
MANIPULATEUR
CHAPITRE I
MODÉLISATION DU ROBOT MANIPULATEUR
I.1 Introduction
Tous ces modèles sont nécessaire pour la mise au point de système de commande
performant, le choix des éléments mécaniques et des actionneurs, l'étude de l'influence
des différents paramètres sur les performances.
4
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
Denavit et Hartenberg ont proposé une méthode reposant sur l'assignation d'un repère unique pour
chaque lien. L’utilisation de cette notation pour deux liens successifs, l'axe du repère est
concourant avec l'axe de l'articulation . Quand à l'axe , il est sur la droite perpendiculaire aux
axes et , quatre paramètres sont alors utilisés pour décrire la forme géométrique d'un lien et sa
position par rapport au lien précédent.
Le passage de à , s'exprime en fonction de quatre paramètres, suivants :
• : Angle entre les axes et , correspond à une rotation autour de .
• : Distance entre et le long de .
• : Angle entre les axes et , correspondant à une rotation autour
de .
• : Distance entre et , le long de .
Figure (I.2) Paramètres géométriques dans le cas d'une structure ouverte simple.
5
Chapitre I M
Modélisation ddu robot man
nipulateur
é
Remarqque (I.1): Laa variable artticulaire q asssociée à la articulattion est soit soit , selon
s que
cette articculation est de
d type rotoïdde ou prismattique. Ce qui se traduit parr la relation :
1 sii l’articulatio
on i est prissmatique.
I.4 Mod
délisation géométriqu
g ue
Articu
ulation P
Paramètres
s d’articulaation
1 0 0
2 0 0
T
Tableau I.1 configuratiion de Denaavit-Hartenbberg du robot
6
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
, , , , (I.1)
0
(I.2)
0 0 0 1
0
0
Passage du : 1 (I.3)
0 0 0
0 0 0 1
0
0
Passage du : 1 (I.4)
0 0 0
0 0 0 1
0
0
Passage du : 1 (I.5)
0 0 0
0 0 0 1
7
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
En général tous les éléments non nuls dans la matrice ; sont en fonction des
paramètres , , connus de la structure cinématique du bras. Ce sont les variables
articulaires ou qui seront commandées. Afin d'obtenir les équations du mouvement
appliqué aux deux articulations rotoïdes, on doit utiliser une notation unifiée qui est pour
8
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
représenter la coordonnée généralisée de l'articulation qui est soit pour une articulation
rotoïde ou pour une articulation prismatique.
Le point choisi sur le segment est fixé par rapport au repère . On suppose que tous les
segments sont rigides ; ainsi la vitesse de tous les points du segment est nulle par rapport au
repère .
La vitesse d'un point sur le segment exprimée dans le repère de base est donnée par :
(I.8)
… … … (I.9)
Avec :
∑ ∑ (I.11)
La dérivée partielle de par rapport à est facilement calculé en faisant intervenir une
matrice qui est obtenue de la manière suivante :
Cas général :
Pour une articulation rotoïde ou prismatique, et pour 1, … . . , , on a :
…… ……
(I.12)
0
(I.13)
0
∑ (I.14)
9
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
On définit la quantité suivante traduisant les effets d’interactions des vitesses entre les
articulations, qui seront utile par la suite :
(I.15)
0
Un modèle dynamique d’un système articulé traduit les relations, en termes de système
d’équation algébro-différentielles, qui existent entre les variables d’état du mécanisme, leurs
dérivées par rapport au temps, et les forces extérieures agissant sur le système : effets des
moteurs, des frottements, de la pesanteur, des forces de réaction, etc. L’ensemble des
équations qui décrivent le comportement dynamique d’un manipulateur, constitue son modèle
dynamique [3].
L’étude du modèle dynamique des robots série à chaine ouverte simple, a fait l’objet
d’un grand nombre de travaux de recherche. Généralement, les formalismes utilisés sont de
type Newton-Euler, Lagrange et le principe de d’Alembert celles-ci sont les plus utilisées en
robotique pour les études de modèles dynamiques [1].
On cherche alors une relation entre les couples/forces généralisés et les positions, vitesses et
accélération généralisées. Cette relation s’exprime par :
ƒ , , , (I.16)
Où:
, , , (I.17)
Remarque (I.2): Le modèle dynamique du robot donné par chacun de ces formalismes est le
même, cependant, la structure des équations diffère d’une méthode à l’autre. Un tel choix
devra aboutir à un modèle simplifié qui nécessite un cout de calcul acceptable. Nous pouvons
aboutir aussi moyennant un tel formalisme à des formes utiles des équations qui faciliteront la
tache d’analyse et de synthèse des lois de commandes.
Seul le formalisme de Lagrange sera utilisé dans ce chapitre pour le calcul du modèle
dynamique de robot manipulateur à 2ddl. Ce formalisme décrit les équations du mouvement
en termes de travail et d’énergie du robot. La forme générale représentant le mouvement d’un
robot manipulateur constitue de n degrés de liberté et de n articulations, s’écrit comme suit:
i =1…n (I.18)
Avec :
• Lagrangien du système égale à E U.
• Energie cinétique totale du système.
• Energie potentielle totale du système.
L'énergie cinétique du système est une fonction quadratique des vitesses articulaires :
I.19
, I.20
11
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
Avec :
• , : vecteur de dimension 1 représentant les couples/forces de coriolis
et des forces centrifuges tel que :
,
(I.21)
∑ ,
(I.22)
Pour calculer les coefficients dynamiques , , il faut tout d'abord calculer les
énergies cinétique et potentielle de tout les corps du robot. On procède ensuite comme suit :
12
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
∑ (I.23)
Où désigne l'énergie cinétique du corps , qui s'exprime par :
(I.24)
Où :
• : Vitesse de rotation du corps .
• : Masse du corps .
• : Tenseur d'inertie du corps .
• : Vitesse absolue du centre du corps .
Soit U l’énergie potentielle totale du bras manipulateur, et l’énergie potentielle d’un corps
de masse :
), 1,2, … . . , (I.25)
Avec: 0
L’énergie potentielle totale du bras manipulateur est la somme des énergies potentielles de
tous les segments, soit :
∑ ∑ (I.26)
• : Longueur du segment i.
• : Longueur du centre de gravité du segment i.
13
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
A partir de la Figure (I.3), nous déterminons les coordonnées du bras manipulateur par
rapport au repère Oxy, ce qui donne :
cos
(I.27)
sin
cos cos
(I.28)
sin sin
Ce qui donne :
sin sin
et
cos cos
sin sin
cos cos
On se base sur la relation décrite par (I.23), l’énergie cinétique de système est donné par :
(I.29)
Ce qui donne :
(I.30)
14
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
Avec :
2 2 cos 2 cos
(I.31)
L’équation (I.30) devient:
1 1 1 1
E I θ2 I θ2 I θ2 I2 θ1 θ2 m1 l2c1 θ21 2
2 1 1 2 2 1 2 2 2 2
(I.33)
Avec :
sin
(I.34)
sin sin
L’équation (I.33) devient :
sin sin sin (I.35)
c-Détermination du Lagrangien L
sin sin
sin 2
Nous appliquons maintenant l’équation d’Euler-Lagrange donnée par l’équation (I.6) pour
déterminer le modèle dynamique correspondant au robot manipulateur à 2ddl, soit :
(I.37)
Nous avons :
2 cos
cos (I.39)
15
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
2 cos
Ce qui donne :
(I.41)
cos (I.43)
Ce qui donne :
cos
(I.46)
Γ , , 1,2 (I.47)
Avec :
• Γ : Vecteur des couples ou des forces généralisés.
16
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
T
Soit Γ .
(I.48)
Ce qui donne :
2
(I.49)
M 2 cos .
M cos .
M .
sin
cos cos .
cos .
17
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
Γ , Γ (I.50)
(I.51)
Propriété 1.1 La matrice d’inertie est une matrice symétrique définie positive qui
vérifie :
(I.52)
(I.53)
Si l’articulation est rotoïde, les limites et sont des constantes, puisque apparaît
Dans seulement à travers des termes de sin et cos, qui sont bornés. Par contre, si le bras
a des articulations prismatiques, alors et peuvent être des fonctions scalaires de
q.
, 2 , (I.54)
18
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
, Γ (I.55)
Tels que les vecteurs de perturbations et de frottements sont ignorés. En dérivant l’énergie
cinétique, on obtient :
(I.56)
Ceci est le principe de la conservation de l’énergie ; avec: , est un terme nul car
les forces centrifuges et de Coriolis ne fournissent pas de travail, désigne la puissance
mécanique fournie par les actionneurs et est la puissance des actions de la
pesanteur.
Propriété 1.3 Le vecteur du couple d’entrée peut être écrit sous une forme de
paramétrisation linéaire comme :
Ψ , , θ (I.57)
Ψ , , θ : Est une matrice de dimension , est fonction des sorties mesurables, θ est
un vecteur de paramètres de base choisi du bras manipulateur de dimension 1 , qui
peut varier au court du temps.
Les équations dynamiques sont linéaires par rapport aux paramètres, cette propriété est
utilisée essentiellement dans la synthèse des commandes adaptatives pour permettre
l’estimation du vecteur θ.
, , (I.58)
Où représentent physiquement les vecteurs de vitesse. Les deux écritures des deux
côtés de l’équation ont la même signification
19
Chapitre I Modélisation du robot manipulateur
Propriété 1.5 Le vecteur , représente les couples dus aux forces de Coriolis et
centrifuges, vérifie :
, (I.59)
, (I.60)
Pour une certaine constante bornée 0 . Cette inégalité est déduite de l’inégalité
précédente.
Propriété 1.7 Le vecteur représente les couples dus aux forces de gravitation. Il vérifie:
(I.61)
Propriété 1.8 Le vecteur des frottements exprimé par la relation (I.51) est composé de
frottements visqueux et de frottements secs. Supposant que le frottement sur chaque
articulation dépend seulement de la vitesse de l’articulation considérée, nous avons alors pour
1…, .
et … … (I.62)
Avec sont des coefficients connus et la fonction est définie par :
1 0
é é 0
1 0
, , (I.63)
(I.64)
Où est une constante scalaire qui peut être calculée pour un bras donné et . est
n’importe quelle norme vectorielle appropriée.
I.7 Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre la description de la structure géométrique des
robots manipulateurs à chaine ouverte simple. Ensuite nous avons donné le formalisme de
Lagrange [1] pour le calcul du modèle dynamique du robot manipulateur à deux degrés de
liberté. Les propriétés structurelles du modèle dynamique ont été détaillées.
21
CHAPITRE II
THEORIE DES COMMANDES
NON LINEAIRES
CHAPITRE II
THEORIE DES COMMANDES NON LINEAIRES
II.1 Introduction
La plupart des systèmes physiques (procédés) qui nous entourent sont non linéaires.
Bien souvent, ces non-linéarités sont faibles ou ne sont pas visibles sur la plage d'opérations
de ces procédés. Le souci constant d'améliorer les performances des systèmes commandés
conduit à des modélisations de plus en plus précises qui permettent de répondre sur une plus
large plage d'opérations. C'est à ce moment que les non-linéarités se font sentir et rendent les
outils d'analyse et/ou de synthèse des lois de commande, utilisés dans le domaine linéaire,
caduques et absolument incapables de rendre compte de certains phénomènes. C'est pourquoi,
depuis quelques années, beaucoup de recherche ont été effectuées dans le domaine de la
commande des systèmes non linéaires.
Au cours du deuxième chapitre, nous présentons une étude théorique des commandes
non linéaires entamée par la commande point a point, la commande par découplage non
linéaire ensuite des techniques de commande non linéaire qui peuvent être appliquer au robot
manipulateur seront présenter, Il s’agit de la commande passive, la commande par mode
glissant, la commande par backstepping et enfin la commande hybride mode glissant-
backstepping en donnant tous les aspects théoriques avec leurs principes de fonctionnement
nécessaire pour la conception et l’application sur notre robot manipulateur.
Cette technique est aussi connue sous les noms de commande dynamique ou
commande par couple calculé. C’est une commande non linéaire classique. Lorsque
l’application exige des évolutions rapides avec des contraintes dynamiques, la commande doit
prendre en compte les forces d’interaction. Ce type de technique considère l’ensemble des
articulations, et pour les découplé utilise la théorie du découplage non linéaire. Cette théorie
22
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
utilise le modèle dynamique du robot pour le calcul de la loi de commande, ce qui conduit à
des lois de commande centralisées non linéaires. Des signaux d’anticipation peuvent être
utilisés pour minimiser des effets non linéaires.
Les premiers travaux concernant une étude « énergétique » des systèmes, la théorie
des systèmes dissipatifs, datent de 1972. A part quelques définitions de base, [5] [6] présente
des propriétés intéressantes de ce type de systèmes. Il montre, par exemple, que
l’interconnexion de systèmes dissipatifs donne un système dissipatif.
En 1974, [7] mènent une étude sur la commande des systèmes bilinéaires, dont les
convertisseurs statiques, proche du travail de Willems. Ils remarquent que si une certaine
matrice du modèle de l’espace d’état est antisymétrique, on peut obtenir une loi de commande
à partir de la fonction candidate de Lyapunov reflétant l’énergie de l’erreur. Ceci est l’idée
fondamentale de la commande passive. Par contre, ils n’ont pas défini la classe de
convertisseurs qui possèdent cette propriété.
La commande d’un système basée sur le concept de calibrage (modelage) de son
énergie totale en boucle fermée a été présentée en 1981 par des chercheurs mécaniciens [8].
A partir d’une représentation Hamiltonienne des manipulateurs mécaniques, et d’une analyse
de l’énergie dans l’incrément (associée à l’erreur de l’état vis à vis la trajectoire nominale) via
Lyapunov, on arrive à formuler un retour d’état linéaire qui stabilise le système. L’exemple
traité possède une particularité propre aux robots-manipulateurs : autant d’actions de
commande que de degrés de liberté. Ceci élimine de fait l’existence de modes libres,
autrement dit, pas de dynamique des zéros.
Dans le cas contraire, la stabilité n’est pas directement assurée et de longs calculs ou
des simulations heuristiques sont nécessaires. Mais même si la convergence du système vers
la trajectoire nominale est assurée, plusieurs essais de réglage sont nécessaires avant
23
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
l’obtention de la réponse désirée. Toutefois, ce réglage n’est valable qu’autour d’un point de
fonctionnement donné.
A la même époque, [9], [10] ont réalisé le lien entre la propriété dissipative déjà
mentionnée par [5] et les propriétés passives d’une large classe de réseaux électriques. En
plus, une forme canonique de représentation des systèmes conservatifs a été développée. Dans
le dernier travail, la propriété antisymétrique de certaines matrices des modèles bilinéaires
d’une large classe de circuits électriques est démontrée pour la première fois. [11] ont
présenté la commande passive adaptative en 1989. Le domaine d’application concerne
toujours les robots-manipulateurs, auxquels est bien adaptée la commande passive.
L’originalité vient du fait que, pour la première fois, l’ensemble commande-estimateur
système sont intégrés au même processus de calcul et de synthèse du correcteur stabilisant, ce
qui donne des résultats de stabilité globale très intéressants.
En utilisent l’approche passive [12] pour stabiliser un système caractérisé par plus de
degrés de liberté que d’actions de commande : la régulation du couple d’un moteur à
induction. Ils assurent la stabilité globale du système grâce à une étude de la dynamique des
zéros non généralisable à une classe de systèmes plus vaste. Néanmoins, ils ouvrent une voie
de recherche et d’applications très large.
Pour finir ce petit historique, il faut mentionner l’article [13], où une approche mixte
commande passive/modes glissants est adoptée.
Lyapunov :
24
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Passivité :
, , , (II.1)
Possède à la fois une entrée u et une sortie , l’entrée est utilisée pour injecter ou
soutirer de la puissance. Un système est passif si lorsque de la puissance est soutirée, le
soutirage se fait au détriment du stock interne d’´energie. Ainsi il ne peut pas y avoir de
génération interne de puissance. Ce stock est en quelque sorte l’analogue de la fonction de
Lyapunov. On le notera également V.
25
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Un simple calcul donne aisément:
(II.3)
L’exemple de la simple résistance électrique peut s’étendre par analogie à une plus
large classe de systèmes. L’extension doit cependant prendre en compte la nécessité de
dissiper instantanément la puissance que donne le couple entrée-sortie. En conséquence, il est
impératif que , 0. Lors de la présence d’un système statique passif. Ceci signifie
que la caractéristique statique doit nécessairement se trouver dans le premier et le troisième
quadrant, conformément à ce qui est représenté à la figure (II.2).
En effet, la puissance peut être emmagasinée dans les éléments dynamiques. Elle peut
également être restituée à l’entrée du système.
Pour mieux comprendre le phénomène, étudions un circuit électrique comportant une
résistance, une inductance et une capacité. Le circuit est représenté à la figure (II.3).
26
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
(II.5)
(II.6)
En posant : et
(II.7)
(II.8)
(II.9)
En considérant la sortie : :
(II.10)
Avec :
27
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Ainsi la puissance en entrée est
− Soit stockée
− Soit dissipée
, , (II.11)
S’il existe ∞, , et
(II.12)
II.4.2.6.Propriétés
L’immense avantage des systèmes passifs est leur plasticité lors de connexion en tout
genre [12]. En effet, ces systèmes se comportent très bien lors de connexion en série, car les
systèmes agissent en quelque sorte indépendamment de leur connexion. Mais ils se
comportent également très bien lors de connexion à la fois en parallèle et en rétroaction. Ce
dernier cas est important lors d’association de sous- systèmes passif en retour de sortie.
28
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
(II.13)
(II.14)
(II.15)
Où l’on a fait l’usage de la particularité de la connexion parallèle. Le calcul montre donc que,
si l’on considère comme fonction de stockage associé à l’assemblage
constitué par la connexion en parallèle des deux systèmes individuels, alors cet assemblage
répond encore à la même définition II.1, en utilisant et . La
passivité est donc maintenue !
La connexion par rétroaction est plus pernicieuse étant donné que les deux systèmes
interagissent d’amont en aval et ceci à l’infini. Soit donc la connexion par rétroaction négative
suivante:
Pour laquelle chacun des sous-systèmes constitutifs obéit à la définition II.1. En tenant
compte de la particularité de la connexion,
(II.16)
(II.17)
29
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
–
(II.18)
La même constatation que dans le cas de la connexion parallèle est alors déduite : Le système
est passif avec comme fonction de stockage et terme de dissipation
.
Remarque II.1
Définition II.2
Ceci implique , ∞
(II.19)
30
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
En fait, la définition intégrale signifie qu’il est impossible en jouant sur l’entrée de rendre
arbitrairement petit le stock interne d’énergie. Ce stock est borné inférieurement.
Cette définition sera utilisée pour démontrer un lien important entre la propriété de passivité
et la caractéristique fréquentielle associée aux systèmes linéaires par l’entremise de l’identité
de Perceval [14].
2 , 0 . (II.20)
, Ψ (II.21)
(II.22)
(II.23)
• est stable.
• La relation Ψ est passive c’est-à-dire :
Ψ (II.24)
Pour quelque valeurs de , alors l’erreur de position 0 quand ∞, et si Ψ est bornée
alors 0 quand ∞ et par conséquent, 0.
31
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Preuve :
On définit la fonction V :
Ψ (II.25)
Ψ (II.26)
De (II.22)
Ψ , (II.27)
2 , (II.28)
νT K D ν 0
Remarque II.3 :
Pour la conformité des calculs, l’erreur de trajectoire est modifiée de la manière suivante
Γ , (II.30)
La figure (II.6) montre la structure générale d’un tel système de commande. La loi de
commande proposée est de la forme :
, (II.31)
, 0 (II.32)
Ou :
(II.33)
32
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
On obtient alors :
(II.34)
(II.35)
La théorie des systèmes à structure variable fait l’objet de multiples études depuis une
cinquantaine d’années. Les premiers travaux sur ce type de systèmes sont ceux des chercheurs
dans l’ancienne URSS, ou ceux en France, sur la commande à relais. Ces recherches ont
connu un nouvel essor à la fin des années soixante-dix lorsque Emelyanov [15] et Utkin [16],
introduit la théorie des modes glissants. à partir des résultats des études du mathématicien
Filipov 17 sur les équations différentielles à second membre discontinu. Ensuite, les travaux
ont été repris ailleurs tant au Etats Unies par Slotine 18,19,20 .
La conception de la commande par mode glissant peut être divisée en trois étapes
principales très dépendantes, ces étapes concernent [22],[23].
• Choix de la surface.
• Etablissement des conditions d’existences de convergence.
• Détermination de la loi de commande.
La fonction S est appelée par abus de langage surface, cette dernière peut être une
droite ou une hyper surface selon l’ordre du système à commander.
Slotine a proposé une forme générale qui consiste à définir une fonction scalaire des
surfaces de glissement dans le plan de phase (figure II.8), dans le but est d’assurer la
convergence d’une variable d’état vers sa valeur de consigne cette fonction est donnée
par l’équation :
s x λ e x (II.36)
Cette surface est d’usage très pratique car elle minimise le nombre des paramètres de synthèse
de la surface en un seul coefficient 23 .
Où :
e x : l’Écart entre la variable à régler et la variable désirée .
λ : Un coefficient positif qui représente la pente de la surface de glissement.
: Le degré relatif de système qui représente le nombre de fois qu’il faut dériver la
surface pour faire apparaitre la commande.
Figure (II.8) Surface de glissement
35
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
II.5.2.1.2 Condition d’existence de convergence
s x 0 Lorsque s x 0
s x 0 Lorsque s x 0
s x s x 0 (II.37)
b) Fonction de Lyapunov
La fonction de Lyapunov est une fonction scalaire positive pour les variables
d’états de système et la loi de commande doit faire décroitre cette fonction ( 0).
L’idée de base est de choisir une fonction scalaire pour garantir l’attraction de la variable
à contrôler vers sa valeur de référence et de construire une commande U tel que le carrée de la
surface correspond à une fonction de Lyapunov qui est définie par :
s x (II.38)
s x .s x (II.39)
Pour que la fonction candidate de Lyapunov puisse décroitre, il suffit d’assurer que :
36
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Pour que la fonction décroisse, il faut s’assurer que sa dérivée est négative. Ceci
n’est permis que si la condition (II.37) est vérifiée. L’équation (II.38) explique que le carrée
de la distance vers la surface mesurée par diminue tout le temps, contraignant la
trajectoire du système à se diriger vers la surface dans les deux cotés.
( eq n ). (II.40)
Avec :
a) La commande équivalente
La méthode qui a été proposée par Utkin [16], consiste à admettre qu’en mode de
glissement tout se passe comme si le système était piloté par une commande dite commande
équivalente. Cette dernière correspondant au régime glissant idéal, pour lequel non seulement
le point de fonctionnement reste sur la surface mais aussi pour lequel la dérivée de la fonction
de la surface reste nulle =0 (c'est-à-dire surface invariante dans le temps).
b) La commande de commutation
sign (II.41)
• Le gain est choisit pour garantir la stabilité, la rapidité et pour vaincre les perturbations
extérieures pouvant agir sur le système.
• Le signe « » indique le rappel de point de fonctionnement vers la surface à tout instant de
fonctionnement.
• La fonction , est définie par :
37
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
⎧ 1 si S > 0
sign(S ( x, t )) = ⎨ (II.42)
⎩ −1 si S < 0
Figure(II.9) Représentation de la fonction sign.
Donc la structure d’un contrôleur par mode glissant se compose de deux parties la
linéarisation eq et l’autre stabilisante n .
Robot
38
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
II.5.2.2 Phénomène de réticence
• La modification de la fonction signe par une fonction plus lisse telle que celles
représentées par Figure (II.12).
39
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
• L’utilisation d’une commande composée de deux commandes, celle discontinue avec
celle appelée commande équivalente.
• L’utilisation d’une commande par mode glissant d’ordre supérieur.
Dans notre travail nous sommes optés pour les deux premières solutions c'est-à-dire :
Nous avons changé la fonction signe par la fonction sat qui est une fonction plus lisse donnée
par Figure (II.12-a) et nous avons considéré aussi une commande composée de deux
commandes, à savoir celle de commutation en plus de celle équivalente.
L'idée consiste à calculer une loi de commande afin de garantir que certaine fonction
de Lyapunov soit définie positive et que sa dérivée soit toujours négative. La méthode
consiste à fragmenter le système en un ensemble de sous-systèmes imbriqués d'ordre
décroissant. Le calcul de la fonction de Lyapunov s'effectue ensuite récursivement en partant
de l'intérieur de la boucle. À chaque étape l'ordre du système est augmenté et la partie non
40
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
stabilisée lors de l'étape précédente est traitée. À la dernière étape la loi de commande est
trouvée. Celle-ci permet de garantir en tout temps la stabilité globale du système compensé
tout en travaillant en poursuite et en régulation.
, ,
.
. (II.43)
,…, ,…
,…, , ,… ,
Ou est le vecteur de paramètres constants. Les sont des fonctions non linéaires
connues avec 0 0 et 0, . De plus le backstepping permet de garder
les non-linéarités utiles [26].
41
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Ou , , et , la seconde équation représente un intégrateur pur voir figure (II.13) .
Le but de la commande du système non linéaire (II.44) est la régulation de 0quand
∞. Le seul point d’équilibre avec 0 , 0, 0 .
42
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Devient
(II.47)
La nouvelle variable d’état ne serait pas utilisée dans la première étape, mais sa
présence est nécessaire puisqu’on a besoin de pour lier le nouveau sous-système en au
prochain sous-système ou sous-système en qui serait considéré dans l’étape suivante. En
plus, les coordonnées de conception ont changé de , , .
Maintenant, l’attention est tournée vers la fonction stabilisante qui produira la contre
réaction nécessaire pour le nouveau sous-système. Prenons la fonction stabilisante
comme :
; (II.48)
Celle-ci donne :
(II.49)
(II.50)
Alors :
(II.51)
43
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
• Etape2
Les dynamiques du nouveau sous-système sont calculées en prenant la dérivée de
l’équation(II.46) :
(II.52)
(II.53)
Alors :
(II.54)
Puisque le système original est décrit par deux états seulement, l’entrée de commande
apparaît dans la deuxième étape. D’où le choix de la commande
(II.55)
Avec 0 donne :
44
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
0; 0; 0 (II.56)
(II.57)
(II.58)
(II.59)
(II.60)
0 0 1
(II.61)
0 1 0
On remarque que la matrice d’état du système peut être décomposée en deux matrices :
matrice diagonale et matrice antisymétrique.
45
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
b)- Exemple d’un bras manipulateur à un degré de liberté
On peut simuler un bras manipulateur à un pendule simple comme le montre la figure
(II.16). Pour cette application, on va montrer l’utilisation de la technique de backstepping.
Pour commander un robot manipulateur à un degré de liberté, en supposant que tous les
paramètres du système sont connus et prédéfinis.
Tout d’abord, on va décrire le comportement du bras manipulateur sous forme d’un modèle de
connaissance, et pour cela on introduit le Lagrangien suivant :
(II.62)
Tel que :
• : L’énergie cinétique.
• : L’énergie potentielle.
• : La longueur du bras manipulateur.
• : Position angulaire.
On aura, donc :
1 cos (II.63)
Γ ∑ (II.64)
Avec :
• 1 : Pour un degré de liberté.
• Γ : Commande à l’entrée du système.
46
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Les équations différentielles sont données comme suit:
(II.65)
sin
sin (II.66)
sin (II.68)
On considère que ces paramètres soit connus. Ce qui permet d’avoir la structure suivante :
(II.69)
,
47
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
Notons que indique la position désirée atteinte par le bras manipulateur. La fonction
stabilisante , est donnée par :
, (II.70)
(II.72)
• Fonction de Lyapunov
(II.74)
sin (II.75)
Enfin, ont dit que le système sera équilibré et stable une fois que cette loi de commande
est appliquée à l’entrée de l’élément moteur du bras manipulateur.
48
Chapitre II : Théorie des commandes non linéaires
II.7 Commande hybride mode glissant-backstepping
Parmi les avantages de la technique de backstepping, c'est qu'on peut l'associer à
d'autres méthodes de l'automatique moderne dans l'objectif est d'améliorer les performances
du système à contrôler.
La commande par mode de glissement est l'une des méthodes qui s'associe à la
technique de backstepping avec une procédure très simple.
La technique de backstepping et du mode glissant sont deux méthodes qui exploitent
la notion de fonction de Lyapunov. Nous allons utiliser ce point commun pour élaborer une
nouvelle commande associant les deux techniques. En effet les deux critères qui permettent
aux dynamiques du système de converger vers la surface du glissement sont [28]:
(II.78)
Avec et réels positifs. Par conséquent la condition de stabilité de Lyapunov est réalisée
Par la condition de convergence des modes glissants.
II.8 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de présenter une étude théorique des lois de commande non
linéaire robuste, on a débuté par deux commandes classiques, telle que la commande point à
point et la commande par découplage non linéaire, ensuit on a introduit trois types de
commandes dynamique la commande basé sur la passivité, la commande par mode glissant et
celle du backstepping.
A la fin de ce chapitre nous avons vu la commande hybride mode glissant-
backstepping, ce type de commande est utilisé afin d’améliorer les performances des
commandes non linéaires. L’étude de l’influence de ces commandes sur le robot
manipulateur, sera l’objet du chapitre suivant.
.
49
CHAPITRE III
APPLICATION DES
COMMANDES NON LINEAIRES
SUR UN ROBOT
CHAPITRE III
APPLICATION DES COMMANDES NON LINEAIRES SUR UN ROBOT
MANIPULATEUR A DEUX DEGRES DE LIBERTE
III.1 Introduction
Γ M θ θ H θ, θ θ G θ (III.1)
Γ G θ k θ k θ (III.2)
50
Chapitre III Appliccation des com
mmandes non
n linéaires surr un robot maanipulateur a deux degrés de liberté
En insérrant la relattion (III.1) dans (III.2)), nous obteenons la dynnamique duu système en
n boucle
fermée :
M θ θ H θ,
θθ θ k θ k θ 0 (III.3)
D’où l’eexpression de
d l’accélérration articuulaire :
θ M θ H θ, θ θ k θ k θ (III.4)
P
Pour montrrer la stabillité du systtème en bo
oucle ferméée, on utilise une fonction de
Lyapunnov globalem
ment définiie positive, composée de l’énergiie cinétiquee et d’une « énergie
potentieelle » introdduite par la loi
l de comm
mande, donn
née par :
V θ, θ θT M θ θ θT k θ (III.5)
V θ, θ θT M θ θ θT M θ θ θT k θ
En subsstituant la relation
r de l’accélérattion articulaaire(III.4) dans l’exprression de V θ, θ ,
nous avvons :
V θ, θ θT k θ θT M θ θ 2h θ,
θθ θ (III.6)
51
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
V θ, θ θT k θ 0 (III.7)
T
L’état x θT θT du système bouclè est borné. On considère alors une trajectoire
θ t ,θ t continue dans l’ensemble Z θ, θ / V θ, θ 0 θ 0 .
Cette commande est utilisée lorsque l’application exige des évolutions rapides du
robot et une Grande précision dynamique, il est nécessaire de concevoir un système de
commande qui prenne en compte tout ou une partie du modèle dynamique du manipulateur.
Γ M θ Γ H θ, θ θ G θ (III.8)
Appliquons cette loi de commande au modèle dynamique idéal de l’équation (III.1) cela
donne un système linéaire couplé décrit par :
θ Γ (III.9)
52
Chapitre III Appliccation des com
mmandes non
n linéaires surr un robot maanipulateur a deux degrés de liberté
Γ θ k θ θ k θ θ (III.10)
(
Ou e
et sont des
d matricees diagonalees définies positives
p dee dimensionn 2 2 daans notre
cas. Ainnsi, nous obtenons
o l’équation d’eerreur :
θ k θ k θ 0 (III.11)
L
L’équation (III.11) montre
m que l’erreur dynamique
d est régiee par un système
d’équatiion différenntielle linéaiire du seconnd ordre. En
n plus, si less gains sontt diagonaux, alors le
systèmee sera parfaiitement découplé.
0
(III.12)
P
Pour étudiier la stabillité du poinnt d’équilib
bre = 0, noous choisisssons la fonction de
lyapunoov candidatee suivante :
(III.13)
53
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.14)
(III.15)
Donc
(III.16)
Qui est une équation définie négative d’après laquelle la stabilité uniforme
asymptotique globale du point de d’équilibre est garantie.
54
Chapitre III Appliccation des com
mmandes non
n linéaires surr un robot maanipulateur a deux degrés de liberté
III.4.2 Loi
L de com
mmande passsive
U telle loii de commaande utilise de manièree essentiellee la structurre Lagrangieenne des
Une
systèmees mécaniquues pour faire
f décroîître une fon
nction de Lyapunov.
L Elle repose sur la
propriétté suivante du
d modèle dynamique
d [11] [14] [2
29] [30].
X T M θ, θ h θ, θ X 0 (III.18)
Posons : θ θ Λe
Ou Λ esst une matricce de gains définie possitive.
Et S t θ θ e Λe
Considéérons la loi de commannde suivantee :
τ M θ θ h θ, θ θ G θ F S FP e (III.19)
Figure(IIII.3) Schém
ma synoptiq
que de la coommande paassive
e FP sont des
Où F et d matricees constantes, symétriqu
ues et posittives de dim
mension (2 X 2). En
combinaant (III.17)) avec (III.119) on aura l’équation de l’erreur en boucle ffermée :
M θ S h θ, θ S F S FP e (III.20)
55
Chapitre III Appliccation des com
mmandes non
n linéaires surr un robot maanipulateur a deux degrés de liberté
L
L’équation(
(III.22) monntre que le système
s bou
uclé avec ceette loi de commande est
e stable
au sens de Lyapunoov, cependaant les perfoormances so
ont limitées par la préciision du mo
odèle.
Dans laa section suuivante nouus introduisoons une mo
odification de cette looi de comm
mande en
tenant compte
c des perturbation
p ns.
τ M θ θ h θ,
θθ θ G θ W t (III.25)
(
F
Figure (III.4) Schéma synoptique de la comm
mande passiive en tenannt compte dees
p
perturbation
ns.
Où est un term
me additionnnel qu’on cherche
c à esstimer. Soit la fonctionn scalaire et positive
suivantee :
56
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
θ (III.26)
(III.27)
Si on prend :
0 et Φ
Φ Ou Φ
(III.28)
et sont des matrices constantes, symétriques et positives. Nous constatons donc que ce
terme additionnel n’est autre qu’un correcteur linéaire fonctionnant en parallèle avec le
contrôleur passif.
Après avoir présenté de théorie de la commande par mode glissant, nous allons
analyser l’application de cette commande au robot manipulateur considéré dans notre travail.
Etant donné le modèle dynamique du robot manipulateur peut être écrit sous la forme
suivante:
M θ . h θ, θ . G θ (III.29)
57
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
D’après l’équation (II.40) la loi de commande par modes glissant appliquée au robot est :
U U U (III.30)
Avec :
U U
U U
,U U
1) Calcul de
U
U
(III.31)
Le degré relatif du système 2, donc la surface de glissement choisi dans notre travail est
donnée par :
S
S
(III.32)
Avec : e θ θ , e θ θ , e θ θ , e θ θ .
On trouve donc :
U
U
(III.33)
2) Calcul de
(III.34)
58
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
Avec :
(III.35)
On utilise les équations (III.29), (III.33) et (III.34) pour déterminer la commande équivalente :
U
U
M θ h θ, θ . G θ (III.36)
U Ө λ
U
M Ө
, . λ
(III.37)
III.6.1 Loi de commande backstepping pour le 1er segment (1er sous système)
(III.38)
(III.39)
Etape 1 :
(III.40)
(III.41)
59
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.42)
(III.43)
Il est clair que la fonction de Lyapunov donné par (III.43) est définie positive et il faut
garantir que sa dérivée soit négative pour que le 1er sous système soit stable. On a :
(III.44)
(III.45)
La fonction de Lyapunov doit prendre la valeur suivante pour qu’elle soit négative :
(III.46)
(III.47)
On trouve alors :
L’équation (III.48) représente une commande virtuelle qui va être utilisée comme une
référence de trajectoire dans la 2eme étape, Soit
Etape 2 :
(III.49)
En utilisant les équations développées dans l’étape 1 pour déterminer les relations suivantes :
₁ (III.50)
60
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.51)
₁ (III.52)
₁ (III.53)
(III.54)
(III.55)
Et sa dérivée ₂ égale à :
(III.56)
₁ (III.57)
(III.58)
Pour que le 1er sous système soit stable il faut que ₂ < 0 . Pour cela il faut que
avec est une constante définit positive, ce qui donne :
(III.59)
(III.60)
(III.61)
(III.62)
Avec :
(III.63)
1 (III.64)
61
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
III.6.2 Loi de commande Backstepping pour le 2ème segment (2ème sous système)
(III.65)
(III.66)
(III.67)
Avec :
(III.68)
1 (III.69)
Nous obtenons enfin la loi de commande backstepping du robot manipulateur donnée par :
τ ₁₁ ₁₂ ₁₁ ₁₂ θ₁ ₁
₂₁ ₂₂ ₂₁ ₂₂ θ₂ ₂ (III.70)
III.6.3.1 Loi de commande backstepping avec l’action intégrale pour le 1er segment
Etape 1 :
Alors devient :
(III.71)
(III.72)
62
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.73)
• La fonction de Lyapunov :
(III.74)
(III.75)
(III.76)
₁ (III.77)
₁ (III.78)
Etape 2 :
(III.79)
₁ (III.80)
₁ (III.81)
₁ (III.82)
(III.83)
• La fonction de Lyapunov :
(III.84)
(III.85)
₁ (III.86)
₁ (III.87)
(III.88)
(III.89)
₁ (III.90)
₁ 1 (III.91)
63
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.92)
(III.93)
(III.94)
₁ 1 (III.95)
1 ₁ (III.96)
1 ₁
(III.97)
Avec :
1 ₁ , ,
III.6.3.2 Loi de commande backstepping avec l’action intégrale pour le 2éme segment
1
(III.98)
(III.99)
Avec :
1 , ,
64
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
Avec 0
Les étapes à suivre pour calculer cette commande hybride sont les mêmes que celles du
Backstepping (voir III.6) en prenant on considération les équations (III.100, 101, 102,103)
θ (III.104)
Etape1
(III.105)
(III.106)
Ce qui donne :
(III.107)
65
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.108)
On remarque que cette fonction est définie positive, et il faut que sa dérivée soit négatif pour
que le 1er sous système soit stable. Pour cela on pose donc :
(III.109)
On a : (III.110)
(III.111)
(III.112)
D’où on obtient :
(III.113)
Avec :
Ce qui donne :
(III.114)
Etape2
(III.115)
(III.116)
On prend :
(III.117)
66
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.118)
(III.119)
(III.120)
(III.121)
Avec est un constant positive.
L’égalité entre (III.117) et (III.121) donne :
(III.122)
(III.123)
θ (III.124)
En appliquant les mêmes étapes suivies pour le 1er segment pour déterminer la commande du
2eme segment. On trouve alors :
(III.125)
67
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
(III.126)
(III. 127)
Avec :
(III. 128)
Et sa dérivée donne :
(III. 130)
On applique les mêmes étapes pour déterminer la commande de ce segment. On trouve alors :
(III. 132)
68
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
11 12 11 12
21 22 21 22
(III.133)
Pour la variation de la position nous avons pris selon l’article [32] les trajectoires suivantes :
Dans un but comparatif, nous avons simulé les six commandes qui représentent la majeure
partie des lois de commande non-linéaire dynamique et robuste. Ces commandes sont testées
sur le même modèle du robot manipulateur en présence de perturbations. La procédure de
69
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
Nous avons simulé ce choc par une impulsion, intervenante à l’instant 1seconde et de duré
égale à 150 , et d’amplitude égale à 4.5 .
Nous supposerons qu’au moment de choc, le robot subit un changement de masse de la charge
ou plus précisément un changement d’inertie de 90 % de l’inertie de I . C’est le cas de la
robustesse.
3. le dernier cas est la sensibilité des commandes vis-à-vis du bruit de mesure de position. Le
bruit introduit est aditif, de nature aléatoire d’amplitude variant de -0.005 à +0.005 (rad).
Pour valoriser la performance de chaque loi de commande, nous avons défini deux critères de
comparaison numériques cr et cr définis par :
• Critère quadratique sur l’erreur de position dans l’espace des coordonnées articulaires,
donné par :
cr
Avec n : est un nombre entier correspondant au temps total de simulation 10 , tel que
.
: est la période d’échantillonnage avec laquelle l’ordinateur travail est affiche les résultats
de simulation.
• Critère quadratique sur l’erreur de vitesse dans l’espace des coordonnées articulaires
donné par :
cr
70
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
A travers ces critères, nous avons pu établir le tableau (III.2) pour valoriser la comparaison
des lois de commandes.
A travers les figures (III.5,a, b), (III.7,a, b), (III.9,a, b), (III.11,a, b), (III.13,a, b), et
(III.15,a, b), représentant les poursuites de position et de vitesse des six lois de commande,
nous constatons que les trajectoires mesurées suivent celles de référence. En effet les
positions angulaires sont dans leurs domaines admissibles. En se basant sur le tableau (III.2),
ainsi les figures (III.5, c, d), (III.7, c, d), (III.9, c, d), (III.11, c, d), (III.13, c, d), et (III.15, c,
d), représentent respectivement zoom des poursuites de vitesse au régime transitoire et au
moment d’introduction les perturbations dans l’intervalle 3 ; 3.15 , nous pouvons observer
l’apparition d’un léger dépassement au régime transitoire qui est relativement faible dans le
cas de la commande backstepping, la commande hybride, commande basée sur la passivité et
la commande mode glissant, on peut dire que ces commandes donnent la meilleur réponse en
71
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
On peut conclure que la commande backstepping et la commande hybride donnent des très
bons résultats en poursuite de position et de vitesse par rapport aux autres commandes.
Afin de mettre en évidence la robustesse des lois de commandes proposées, nous avons
les courbes de poursuite de position illustré par les figures (III.5, a), (III.7, a), (III.9, a),
(III.11, a), (III.13, a), (III.15, a), la variation de la charge appliqués n’ont pratiquement pas
d’effet sur la poursuite de position, en observant les erreurs de poursuite et
données par les figures (III.5, e, f), (III.7, e, f), (III.9, e, f), (III.11, e, f), (III.13, e, f), et (III.15,
e, f), nous percevons le choc appliqué qui apparait nettement sur les figures erreurs de
poursuite de position et de vitesse de six commandes dans un intervalle de temps 3 ; 3.15 ,
avec une grande amplitude dans le cas de la commande par découplage non linéaire, qui
disparaisse avec la dynamique de robot. D’autre part on se voit clairement sur les figures
(III.13, c, d), (III.15, c, d), (III.9, c, d), et (III.11, c, d), le rejet rapide vis-à-vis les
perturbations par les commandes backstepping, la passivité, hybride, ainsi la commande
point à point, ce rejet rapide de perturbations assure la stabilité en régime permanent. A partir
ces résultat et en se référant sur les résultats du tableau (III.2), nous pouvons dire que chaque
commande a des avantages et des inconvénients. Et nous pouvons conclure que la commande
backstepping, la commande basée sur la passivité sont plus performantes et prouvent son
robustesse vis-à-vis la variation de la charge et le rejet de perturbation, voire le tableau
(III.3).
Le bruit de mesure que nous avons introduit au niveau des positions angulaires est à
0.5%, mais celui qui a été ajouté aux vitesses angulaires prend des valeurs très importantes
relativement aux bruits réels, car la vitesse est un facteur important pour les robots. Cela afin
de mettre en évidence l’effet du bruit sur les lois de commande étudiées ainsi que sur le
comportement de la dynamique du robot traduit par sa position et sa vitesse vis à vis de la
72
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
référence. Nous constatons d’après les figures (III.6,a, b), (III.8,a, b), (III.10,a, b), (III.12,a,
b), (III.14,a, b), et (III.16,a, b) que les positions et les vitesses mesurées tendent
asymptotiquement vers celles de références. Cela peut être remarqué aussi à partir des courbes
des erreurs de poursuite correspondantes, figures(III.6,c ,d), (III.8,c ,d), (III.10,c ,d),
(III.12,c ,d), (III.14,c ,d) et (III.16,c ,d). Cependant, les erreurs de positions obtenues lors de
l’application de la commande point à point, sont relativement plus grandes que celles
obtenues lors de l’utilisation des autres commandes, lorsque nous dérivons, nous obtenons
les erreurs de vitesse plus importantes qui se voie nettement lors de l’application de la
commande point à point puis la commande basée sur la passivité.
Suivant les valeurs du critère de valorisation choisi, nous pouvons conclure que la
commande hybride, la commande backstepping et la commande mode glissant ont donné des
meilleures performances.
73
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1 (b) Consigne1
Position2 Vitesse2
1 Consigne2
1
Consigne2
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
2 -0,8
Vitesse1 Vitesse1
(c) Consigne1 Consigne1
(d)
Vitesse2 Vitesse2
1,45 -0,85
Consigne2 Consigne2
Zoom des Vitesses angulaires [rd/s]
1.25
1 -0,9
0,5 -0,94
-0.965
0 -1
-1.015
-0,5 -1,038
-1
-1,1
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Temps [s] Temps [s]
0.015 1.2
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(e) Erreur de position2 (f) Erreur de vitesse2
1
0.01
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
0.6
0.005
0.4
0.2
0
0
-0.2
-0.005
-0.4
-0.01 -0.6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure(III.5) Courbes résultantes de la commande Point à Point avec perturbations.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c), (d) Zoom de Vitesse1,2.
1.5 2
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1
(b) Consigne1
1.5
Position2 Vitesse2
1
Consigne2 Consigne2
1
0.5
0.5
0 0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5
-1.5 -2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
0.01
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
0.6
Erreurs des positions [rd]
0.005
0.4
0 0.2
0
-0.005
-0.2
-0.4
-0.01
-0.6
-0.015
-0.8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure(III.6) Courbes résultantes de la commande Point à Point avec bruit de mesure [+0.005,-
0.005].
75
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1
(b) Consigne1
Position2 Vitesse2
1 1
Consigne2 Consigne2
0.5 0.5
0
0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1,4 -0,6
Vitesse1
1,31 Vitesse1
Consigne1
(c) (d) Consigne1
Vitesse2
1.11 Vitesse2
Consigne2 -0,7
Zoom des Vitesses angulaires [rd/s]
Consigne2
Zoom des Vitesses angulaires [rd/s]
1
-0,78
0,8
0,6
-0,92
0,4
-1
0,2
-1.05
0
-1,145
-0,2
0 0.06 0.1 0.15 0.2 0.25
2.4 2.6 2.8 3 3.15 3.41 3.6
Temps [s]
Temps [s]
0.04
(e)
Erreur de position1 1.2
Erreur de vitesse1
Erreur de position2 (f)
0.035 Erreur de vitesse2
1
0.03
0.8
Erreurs des positions [rd]
0.025
0.6
0.02
0.4
0.015
0.01 0.2
0.005 0
0
-0.2
-0.005
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
Temps [s]
Figure (III.7) Courbes résultantes de la commande non linéaire avec perturbations
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c) ,(d) Zoom de Vitesse1,2.
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1 (b) Consigne1
Position2 Vitesse2
1 1
Consigne2 Consigne2
0.5 0.5
0
0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
0.04 1.2
(c) Erreur de position1
(d)
Erreur de vitesse1
0.035 Erreur de position2 Erreur de vitesse2
1
0.03
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
0.025
Erreurs des positions [rd]
0.6
0.02
0.015 0.4
0.01 0.2
0.005
0
0
-0.005
-0.2
-0.01
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure(III.8) Courbes résultantes de la commande non linéaire avec bruit de mesure [+0.005,-
0.005].
77
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) (b)
Consigne1 Consigne1
Position2 Vitesse2
1 1
Consigne2 Consigne2
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1,4 -0,65
Vitesse1
(c) Consigne1
Vitesse1
(d) Consigne1
Vitesse2 -0,7
Vitesse2
1,12 Consigne2
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
Consigne2
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.05 -0,75
1
-0,8
0,8
-0,85
0,6 -0,9
-0,955
0,4
-0.985
-1
-1.01
0,2
-1,037
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 -1,1
2.4 2.6 2.8 3 3.15 3.32 3.6
Temps [s] Temps [s]
x 10
-3
8
Erreur de position1 1.2
(f) Erreur de vitesse1
7
Erreur de position2 (e) Erreur de vitesse2
1
6
0.8
Erreurs des positions [rd]
5
4 0.6
3
0.4
2
0.2
1
0 0
-1
0 -0.2
1 2 3 4 5
Temps [s]
6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
Figure (III.9) Courbes résultantes de la commande basée sur la passivité avec perturbations.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c),(d) Zoom de Vitesse1,2.
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1 (b) Consigne1
Position2 Vitesse2
1
1 Consigne2 Consigne2
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1 -1.5
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 2 3 4 5
Temps [s]
6 7 8 9 10
Temps [s]
-3
x 10
8 1
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(d)
Erreur de vitesse2
(c) Erreur de position2
6 0.8
4
0.6
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
2
0.4
0
0.2
-2
0
-4
-0.2
-6
-8 -0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure (III.10) Courbes résultantes de la commande basée sur la passivité avec bruit de mesure
[+0.005,-0.005].
79
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(b)
(a) Consigne1 Consigne1
Position2 Vitesse2
1 1
Consigne2 Consigne2
0.5 0.5
0
0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
-0.8
1.4
Vitesse1 Vitesse1
(d)
Consigne1
(c) Consigne1
-0.85 Vitesse2
Vitesse2
1.12 Consigne2 Consigne2
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
-0.88
1
-0.935
0.8
0.6 -1
0.4 -1.05
-1.095
0.2
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 2.4 2.6 2.8 3 3.15 3.35 3.6
Temps [s] Temps [s]
-3
x 10 1.2
8 Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(f)
(e) Erreur de position2 Erreur de vitesse2
7 1
6
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
4
0.6
3 0.4
2
0.2
1
0
0
-1
-0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure(III.11)
Courbes résultantes de la commande Mode Glissant avec perturbations.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c), (d) Zoom de Vitesse1,2.
1.5 1.5
Vitesse1
Position1
(b)
(a) Consigne1 Consigne1
Position2 Vitesse2
1
1 Consigne2 Consigne2
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1.5
-1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
-3
x 10
12 1.2
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(c) (d)
Erreur de vitesse2
10 Erreur de position2
1
8
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
6
Erreurs des positions [rd]
4
0.6
2
0.4
0
-2 0.2
-4
0
-6
-8 -0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure (III.12) Courbes résultantes de la commande Mode Glissant avec bruit de mesure.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2.
(c),(d) Erreurs de positions1,2 et de vitesses 1,2.
81
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
Position1 Vitesse1
(a) Consigne1 (b) Consigne1
Position2 Vitesse2
1 1
Consigne2 Consigne2
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1
-1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1.4 -0,8
Vitesse1 Vitesse1
(c) Consigne1 (d) Consigne1
Vitesse2 Vitesse2
-0,85
Consigne2 Consigne2
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.1
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1
-0,9
0.8
-0,96
0.6 -0.98
-1
0.4 -1,01
-1.025
0.2
0 -1,1
00.015 0.07 0.15 0.2 0.25 2,4 2,6 2,8 33.0663,153,22 3,6
Temps [s] Temps [s]
-3
x 10
3 1.2
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(e) (f)
Erreur de position2 Erreur de vitesse2
2.5 1
2 0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
1.5 0.6
1 0.4
0.5 0.2
0 0
-0.5 -0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure (III.13) Courbes résultantes de la commande backstepping avec perturbations.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c),(d) Zoom de Vitesse1,2.
82
(e),(f) Erreurs de positions1,2 et de vitesses 1,2
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5
Position1 1.5
(a) Vitesse1
Consigne1 (b) Consigne1
Position2
Vitesse2
1 Consigne2 1
Consigne2
Positions angulaires[rd]
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
0 -1.5
1 2 3 4 5
Temps [s]
6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
x 10
-3
8 1
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(c) (d)
6 Erreur de position2 Erreur de vitesse2
0.8
4
0.6
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
2
0 0.4
-2
0.2
-4
0
-6
-8 -0.2
-10 -0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
83
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
1.5 1.5
(a)
Position1
(b)
Vitesse1
Consigne1 Consigne1
Position2 Vitesse2
1 Consigne2
1
Consigne2
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1.4
-0.8
Vitesse1 Vitesse1
(c) Consigne1 (d) Consigne1
-0.8333
Vitesse2 Vitesse2
Consigne2 Consigne2
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
-0.8667
1.06
1
-0.9
0.8
-0.95
0.6 -0.973
-1
0.4
-1.019
-1.038
0.2
0 -1.1
0 0.05 0.1 0.137 0.2 0.25 2.4 2.5 2.7 2.8 3 3.15 3.333.4 3.6 3.8
Temps [s] Temps [s]
-3
x 10
3.5 1.2
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(f)
(e) Erreur de position2 Erreur de vitesse2
3 1
2.5
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
2
0.6
1.5
0.4
1
0.2
0.5
0 0
-0.5 -0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure
(III.15) Courbes résultantes de la commande hybride
Mod_Backstepping avec perturbations.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2. (c), (d) Zoom de Vitesse1,2.
1.5 Position1
1.5
Vitesse1
(a) Consigne1 (b) Consigne1
Position2
1
Vitesse2
1 Consigne2 Consigne2
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
-3
x 10
8 1.2
Erreur de position1 Erreur de vitesse1
(c) (d)
Erreur de position2 Erreur de vitesse2
6 1
4
0.8
Erreurs des vitesses [rd/s]
Erreurs des positions [rd]
2
0.6
0
0.4
-2
0.2
-4
-6
0
-8 -0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure (III.16) Courbes résultantes de la commande hybride Mod_Backstepping avec bruit de
mesure.
(a) Positions angulaires 1,2. (b) Vitesses angulaires 1,2.
(c),(d) Erreurs de positions1,2 et de vitesses 1,2.
85
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
Vitesse 1
86
Chapitre III Application des commandes non linéaires sur un robot manipulateur a deux degrés de liberté
Vitesse 2
III.9 Conclusion
Les résultats obtenus à partir de l’application des lois de commande robuste et non linéaire
au robot manipulateur à savoir, la commande Point à Point, la commande non linéaire, la
commande basée sur la passivité, la commande mode glissant, la commande backstepping
avec action intégrale, et la commande hybride mode glissant-backstepping, nous ont permis
de faire une étude comparative entre elles afin de tirer les performances de chaque commande.
Le chapitre suivant a pour intérêt la reconstitution de la vitesse, du fait que sa mesure
présent des bruits.
87
CHAPITRE IV
THEORIE DE L’OBSERVATION
ET LA COMMANDE DES
SYSTEMES NON LINEAIRES
CHAPITRE IV
THEORIE DE L’OBSERVATION ET LA COMMANDE
DES SYSTEMES NON LINEAIRES
IV.1 Introduction
Le problème de la commande des robots manipulateurs rigides a été résolu en utilisant des
méthodes efficaces basées essentiellement sur les principes de commandes classiques et
robustes. Il a été démontré que chaque stratégie de commande garantit de façon appropriée la
stabilité de l’erreur lors de la poursuite de trajectoire. Une hypothèse de base nécessaire pour
ces méthodes consiste à considérer que les informations relatives à l’état soient complètes et
disponibles pour la commande en boucle fermée.
En effet, pour les systèmes robotisés, la commande par flash-back est basée sur la
connaissance exacte du vecteur de position et du vecteur de vitesse. Cependant, le vecteur de
vitesse ne peut pas être généralement disponible lors du retour à la boucle fermée pour
plusieurs raisons. Pour résoudre ce problème, on a recourt à la méthode de conception
d’observateurs non linéaires qui permet la reconstruction du signal de vitesse manquant.
Ce chapitre a pour objectif principal l’application d’un observateur à mode glissant et
l’observateur backstepping dont le but de reconstruire les vitesses articulaires et résoudre le
problème de poursuite de la trajectoire pour les robots manipulateurs rigides.
La première partie de ce chapitre a été consacrée au rappel de la définition d’un concept
important dans le domaine de la reconstruction d’état, qui est celui de l’observabilité. Ensuite
nous avons présenté une synthèse des observateurs non linéaires étudiés.
88
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
IV.2 Observabilité
L’observabilité d’un processus est un concept très important dans le domaine d’estimation
de l’état. En effet, pour reconstruire les états inaccessibles d’un système, il faut savoir, a
priori, si les variables d’état sont observables ou non. L’observabilité d’un système est la
propriété qui permet de dire si l’état peut être déterminé uniquement à partir de la
connaissance des signaux d’entrées et de sorties. Dans le des systèmes non linéaires, la notion
d’observabilité est liée aux entrées (via la notion d’entrée uniforme) et aux conditions initiales
(via la notion de distinguabilité)[33][34].
(IV.1)
Avec : ,
Qui repose sur le fait que l’espace d’observabilité est dans ce cas engendré par les
vecteurs , ,…….. .
Si le système linéaire S est complètement observable, il est globalement observable, c’est-à
dire que toutes les composantes du vecteur d’état du système sont observables, et donc
peuvent être reconstruites par un observateur.
Si le système est non linéaire, nous devons distinguer l’observabilité globale de
l’observabilité locale.
89
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
IV.2.2 Observabilité des systèmes non linéaires
L’observabilité pour les systèmes non-linéaires est totalement différente de celle des
systèmes linéaire. En effet, l’observabilité des systèmes non-linéaires dépend de l’entrée
appliquée au système et des états initiaux. On considère le système non linéaire donnée par :
,
∑ (VI.3)
Définition VI.2 (Système Observable) : le système (VI.3) est dit observable si l’on peut
reconstruire son état initial à l’instant 0 à partir des entrées u et des sorties
, , , sur tout intervalle de temps , 0 .
Définition VI.4 (Observabilité globale) : le système (VI.3) est dit observable globalement
sur M si tout couple d’états initiaux distincts ( , est M-distinguable.
Exemple VI.1
En remarque que dans un intervalle de 2 , chaque état x est distinguable des autres états.
Cependant, deux états distinct et 2 sont indistinguables, par conséquent le système (a)
n’est pas globalement observable sur .
90
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Définition VI.5 (Espace d’observation) : L’espace observation du système (VI.3), est le
plus petit sous-espace vectoriel de fonction de à valeur dans l’espace de sortie qui
contient ….. , et qui soit fermé pour la dérivation de lie par rapport à tous les champs
de vecteurs du type , fixé.
Les entrées qui rendent le système non observable sont appelées des entrées singulières,
elles constituent la singularité du problème d’observation locale.
Une entrée u(t) est dite singulière si elle n’est pas universelle.
Exemple VI.2
0 1
, 0,1
Le système (b) 1 0
On voit bien que ce système est observable avec l’entrée 1, car tout couple d’états
initiaux distinguables pour le système (b) soumis à l’entrée 1.cependant pour l’entrée
0 , deux valeurs différentes sont indistinguables. Le système dans ce cas n’est pas
observable. L’entrée 0 est dite singulière.
La notion d’entrée universelle permet de définir une classe intéressante de systèmes : les
systèmes uniformément observables.
91
Chapitre IV Théorie de
d l’observatiion et la comm
mande des sysstèmes non lin
néaires
IV.3 Ob
bservateurs
ure(IV.1) Schéma
Figu S d’unn observateeur d’état enn boucle ouvverte.
, ,
Ο (IV.4)
,
92
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
(IV.5)
, , , (IV.6)
La plupart des observateurs qui existent dans la littérature ont la structure suivante :
, ,
∑ (IV.7)
C’est-à-dire une copie du modèle plus un terme correcteur , qui établit la convergence
de vers . Dans ce qui suit, nous allons rappeler quelques résultats existants sur la
synthèse d’observateurs.
93
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Nous présentons ici les principales façons de synthétiser un observateur. Nous rappelons
tout d'abord la construction d'observateurs pour des systèmes linéaires. Pour le cas d'un
système non linéaire, la synthèse d'un observateur n'est pas systématique. Il n'y a pas de
méthode générale pour construire un observateur pour les systèmes non linéaires mêmes
observables. Les approches développées jusqu'à présent sont pour la plupart des extensions
des algorithmes linéaires. Cependant, il existe quelques méthodes spécifiquement non
linéaires. La recherche sur la synthèse d'observateurs pour les systèmes non linéaires a été
beaucoup développée au cours de ces trente dernières années. Nous présentons ici, de manière
non exhaustive deux observateurs à savoir l’observateur à mode glissant et l’observateur
backstepping, mais pour introduire nous présentons l’observateur linéaire de Luenberger [42].
94
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
(IV.9)
En remarque que cette dynamique ne dépend pas de l’entrée, et qui peut être réglée
arbitrairement par le théorème de placement de pôles. En particulier, on peut choisir K pour
que l’erreur tende vers zéro d’une manière rapide. Ceci rend l’observateur très sensible aux
perturbations. Il faut trouver un bon compromis entre stabilité et précision.
Grâce aux propriétés importantes des systèmes à structure variable, les chercheurs ont
pensé aux observateurs basés sur l’approche du mode de glissement la synthèse d’un
observateur par modes glissants consiste à contraindre à l’aide de fonctions discontinues les
dynamiques des erreurs d’estimation d’un système non linéaire d’ordre ayant sorties à
converger sur une variété d’ordre dite surface de glissement. L’attractivité et
l’invariance de la surface de glissement sont assurées par des conditions appelées conditions
de glissement. Si ces conditions sont vérifiées, le système converge vers la surface de
glissement et y évolue selon une dynamique d’ordre .
95
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Dans le cas des observateurs à modes glissants, les dynamiques concernées sont celles des
erreurs d’observation . À partir de leurs valeurs initiales 0 ces
erreurs convergent vers les valeurs d’équilibre en deux étapes :
Dans une première phase, la trajectoire des erreurs d’observation évolue vers la surface de
glissement sur laquelle les erreurs entre la sortie de l’observateur et la sortie du système réel
(les mesures) sont nulles. Cette étape qui généralement est très dynamique, est
appelée mode d’atteinte.
Dans la seconde phase, la trajectoire des erreurs d’observation glisse sur la surface de
glissement avec des dynamiques imposées de manière à annuler toutes les erreurs
d’observation. Ce dernier mode est appelé mode de glissement. Les différentes étapes de
synthèse d’un observateur à mode glissant sont connues et clairement identifiées dans [48]
Une des classes les plus connues des observateurs robustes est celle des observateurs par
modes glissants [49].
Pour le système (VI.3) l’observateur à mode glissant est défini avec la structure suivante :
, Λsign
(VI.10)
Ou :
Λ : est la matrice de gain de dimension .
Λsign S : est un vecteur de dimension 1 .tel que :
,……. .
Avec :
0
Λ ; Est un gain positif choisi très grand pour assurer l’attractivité de la
0
surface de glissement
Nous définissons également les vecteurs relatifs aux erreurs d’observation tel que :
96
Chapitre IV Théorie de
d l’observatiion et la comm
mande des sysstèmes non lin
néaires
F
Figure (VI.33) Schéma fonctionnel
f l général d’un observvateur en m
mode glissan
nt.
La deuxième
d cooncerne le mode
m glissaant durant cette
c étape, la matrice des gains correctifs
c
agit de manière
m à satisfaire la condition
c d’invariance suivante : 0
0
Durant ce mode, lees dynamiquues du système sont rééduites et lee système dd’ordre deevient un
systèmee équivalentt d’ordre .
L’exxploitation de
d ces proprriétés et l’uttilisation d’o
observateurrs à modes gglissant, nou
us allons
voir daans le paraagraphe suuivant com
mment nouss obtenons la converrgence de l’erreur
d’observvation vers zéro.
97
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
IV.5.1 Application de l’observateur mode glissant à un robot manipulateur à deux degré
de liberté [55]
Dans cette partie nous appliquons l’estimateur mode glissant au robot manipulateur dont
le modèle dynamique décrit par :
Γ , (VI.11)
L’unique variable supposée mesurable est la position articulaire (une partie de l’état). Cette
information va nous servir pour la reconstruction de la vitesse.
Pour notre étude nous mettons le modèle (VI.11) sous forme d’équations d’état. En prenant
comme vecteur d’état ; . le modèle peut être réécrit sous forme de
représentation d’état comme suit :
(IV.12)
, Γ
On pose :
, , (IV.13)
, Γ (IV.14)
Dans le but d’estimer les vitesses articulaires, on propose un observateur non linéaire basé sur
les modes glissants, la structure de l’observateur proposé est la suivante voir la figure(VI.4):
Λ
, Γ Λ (IV.15)
98
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Avec :
est l’estimée de .
Λ et Λ sont des matrices diagonales définies positives.
0 0
Λ ;Λ
0 0
D’ou :
et sont des constantes positives doivent être choisis convenablement a fin de garantir la
convergence de l’erreur d’estimation.
Λ
(VI.16)
∆ , , Λ
Ou et .
99
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
∆ , , , ,
, ,
, ,
, ,
, , , (VI.17)
∆ , , , , (VI.18)
Remplaçant (VI.18) dans (VI.16) on obtient finalement l’équation des erreurs du système
(d’estimation) peut être écrite sous la forme suivante :
Λ
(VI.19)
, , Λ
Il faut garantir que les valeurs initiales de l’erreur ( , ) peuvent atteindre la surface
0. Pour ce robot cette condition peut être satisfaire puisque l’état peut être mesuré à
travers le signal de sortie y.
100
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Deuxièmement : L’objectif dans cette étape est d’atteindre la deuxième surface de glissement
0. Pour ce faire nous choisissant la fonction de Lyapunov [50].
T
V M y (VI.22)
On aura :
T T
V M y M y (VI.23)
T T M y
V M y Λ Λ , ,
2
T T M
x , M y Λ Λ , (VI.24)
T
M M
, , (VI.25)
T
T M y T M y T
, , N y,
2 2
T
Selon la propriété 1.2 d’antisymétrique, c’est-à-dire N y, 0 on aura donc :
T
V , M y Λ Λ
101
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Dans le but d’avoir V 0 et par conséquent tend vers zéro, il faut choisirΛ , Λ de
manière à satisfaire la condition suivante :
, M y Λ Λ 0 (VI.26)
Λ , Λ
Avec :
0 0
Λ ;
0 0
Un bon choix des paramètresΛ de rend l’équation V 0 négative, ce qui implique que
tend vers 0.
Pour conclure il suffit donc de choisir des paramètres Λ , Λ pour garantir la
convergence de toutes les erreurs d’estimation.
L’utilisation du mode glissant introduit de fortes oscillations à haute fréquences,
communément appelé phénomène de broutement ou de chattering qui est du à la présence de
la fonction signe dans l’équation de l’observateur. Pour remédier à ce problème on a utilisé
l’observateur par backstepping.
L'observateur backstepping est une méthode qui n'est pas directement basée sur
l'observateur de Luenberger ou de Kalman. Cette classe d'observateurs s'applique à des
systèmes assez spécifiques. Comme pour l'observateur de Thau et à grand gain, le système est
supposé être sous la forme d'une partie linéaire spécifique et une partie non linéaire. Les gains
sont calculés à l'aide d'un algorithme récursif et permettent de traiter des classes de systèmes
qui ne sont pas Lipchitz. En contrepartie, les gains de cet observateur sont difficiles à calculer
en raison de calculs de plus en plus lourds à chaque étape.
L'idée d'un observateur backstepping a d'abord été développée comme une extension du
contrôleur backstepping pour pouvoir construire des contrôleurs par retour de sortie en
combinant un contrôleur backstepping et un observateur backstepping dans [52], [53], [54].
102
Chapitre IV Théorie de
d l’observatiion et la comm
mande des sysstèmes non lin
néaires
Ces obsservateurs ont
o été consstruits pour la stabilisaation par rettour de sorttie, c'est-à-d
dire dont
l'erreur d'observatioon convergee vers 0.
Pouur atteindre l’objectif
l fixé dans cettte partie, on
n doit monttrer la comm
mande back
kstepping
basé surr la présence d’un obseervateur Bacckstepping par
p la figuree (IV.4)
IV.6.1 Application
A n de l’obserrvateur Backstepping
g à un roboot manipulaateur à deu
ux
degré de
d liberté Saans action intégrale [332]
• Premièère étape :
(IV.26)
Et sa déérivée est :
(IV.27)
Ce qui donne
d :
(IV.28)
En posaant
(IV.29)
103
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
(IV.30)
Et sa dérivée est :
(IV.31)
(IV.32)
D’où sa dérivée :
(IV.33)
(IV.34)
(IV.35)
D’où on tire :
(IV.36)
Et
(IV.37)
• Deuxième étape :
Dans cette dernière étape, la fonction de Lyapunov candidate est donnée par:
(IV.38)
Alors :
(IV.39)
104
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
En remplaçant l’équation (IV .36) et (IV .37) dans (IV .39) en obtient l’équation:
(IV.40)
(IV.41)
(IV.42)
(IV.43)
(IV.44)
(IV.45)
0 (IV.46)
Or
(IV.47)
105
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
Et
(VI.48)
(IV.49)
Et
(IV.50)
(IV.51)
Et
(IV.52)
Avec :
(IV.53)
1 ,
(IV.54)
Et
106
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
(IV.56)
1 (IV.57)
Et
(IV.58)
Donc :
(IV.59)
Et
(IV.60)
Avec :
(IV.61)
1 , , 1
, ,
Pour ce faire, nous avons introduit les observateurs étudié dans une boucle de commande
de poursuite de trajectoire et nous avons opté pour le premier observateur la commande mode
107
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
glissant afin de voir le comportement de l’observateur étudié avec notre bras manipulateur,
pour le deuxième observateur nous avons pris la commande backstepping.
Pour les paramètres de système et la variation de trajectoire de position nous avons pris
même paramètre de chapitre précédent [32].
Les figures (VI.6), (VI.7), (VI.8), (VI.9), présentent les résultats de simulations de
l’observateur à mode glissant en boucle fermée avec une loi de commande mode glissant. Les
figures (VI.6, a), (VI.6, b), (VI.6, c), montrent une très bonne poursuite en position et en
vitesse, d’après les figures (VI.6, d), (VI.6, e), mettent en évidence zoom de poursuite des
vitesses en régime transitoire, on remarque bien le bon suivi et la convergence des allures des
vitesses articulaires réels et estimés vers la consigne.
Les figures (VI.7, f), (VI.7, g), montrent zoom de poursuite des vitesses en présence de
perturbations, ces résultats confirment le bon suivi de trajectoire.
A partir des courbes (VI.7, h), (VI.7, i), représentent l’erreur d’estimation en vitesse lors de
l’application de perturbations, on peut remarquer qu’elle tend rapidement vers zéros.
En conclure d’après les résultats de simulation, que le système en boucle fermée avec la
commande et l’observateur sans l’application de bruit et en présence de perturbations, assure
une bonne poursuite et une bonne estimation des vitesses.
Pour explorer la robustesse de la commande avec l’observateur étudié, nous avons introduit
un bruit blanc centré [-0.005, +0.005].au niveau de position, les figures (VI.8, a), (VI.8, b),
(VI.8, c), montrent que les positions et les vitesses articulaires atteignent les valeurs désirées.
Et d’après les figures (VI.8, d), (VI.8, e), on constate qu’il y a une bonne convergence
asymptotique des erreurs d’estimations des vitesses articulaires avec perturbations et bruits de
mesure.
les figures (VI.9, f), (VI.9, g), illustrent zoom des vitesses articulaires lors de l’application
de bruit [-0.05,+0.05] au niveau des positions, on remarque bien l’augmentation de
l’amplitude des vitesses, ainsi pour les figures (VI.9, h), (VI.9, i), montrent les vitesses en
régime transitoires qui converge malgré le bruit.
On conclure que cette méthode d’observation de la vitesse est sensible au bruit de mesure.
108
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
1.5
Position1
(a) Consigne1
Position2
1
Consigne2
Positions angulaires[rd]
0.5
0
-0.5
-1
-1.5 (c)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
1.5
Consigne1
1.5
Consigne2
(b) Vitesse1 réel (c) Vitesse2 réel
1 Vitesse1 estimé
1
Vitesse2 estimé
Vitesses angulaires [rd/s]
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1.4
1.4
Consigne1 Consigne2
(d) Vitesse1 réel (e) Vitesse2 réel
Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
1.12
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.11
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1
1
0.8
0.8
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Temps [s] Temps [s]
Figure (VI.6) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode glissant
sans bruit.
(a) Positions angulaires 1,2. (b), (c) Vitesses angulaires 1,2. (d), (e) zoom des vitesses 1,2
109
en régime transitoire.
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
-0,8 -0.7
Consigne1 Consigne2
(f) Vitesse1 réel (g) Vitesse2 réel
Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
-0,85 -0.8
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
-0,935
-1
-1.08
-1
-1.15
-1.035
-1,05
-1.068
-1,1 -1.3
2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Temps [s] Temps [s]
0.06 0.15
(h)
0.05 (i)
0.04
Erreur déstimation en vitesse1 [rd/s]
0.1
Erreur déstimation en vitesse2 [rd/s]
0.03
0.02
0.05
0.01
0 0
-0.01
-0.02 -0.05
-0.03
-0.04
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -0.1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure (VI.7) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode glissant
sans bruit.
(f), (g) Zoom de vitesse 1 ,2 en présence de perturbation. (h), (i) Erreurs d’estimation de
vitesses 1,2.
110
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
1.5
Position1
(a)
Consigne1
Position2
1
Consigne2
Positions angulaires[rd]
0.5
0
-0.5
-1
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
2 2
Consigne1
(b) (c)
Consigne2
Vitesse1 réel Vitesse2 réel
1.5 Vitesse1 estimé 1.5
Vitesse2 estimé
1
1
Vitesses angulaires [rd/s]
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1.2 1.5
(d) Erreur entre la consigne1 et la vitesse1 réel
(e)
Erreur entre la consigne2 et la vitesse2 réel
1 Erreur entre la consigne1 et la vitesse1 éstimé Erreur entre la consigne2 et la vitesse2 éstimé
0.8 1
0.6
0.4 0.5
Erreur2 [rd/s]
Erreur1 [rd/s]
0.2
0 0
-0.2
-0.4 -0.5
-0.6
-0.8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure(VI.8) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode glissant
avec bruit de position.
(a) Positions angulaires 1,2. (b),(c) Vitesses angulaires 1,2. (d),(e) Erreurs d’estimation de111
vitesses 1,2.
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
0 Consigne1
0
Consigne2
(g)
(f) Vitesse1 réel Vitesse2 réel
-0.2
-0.2 Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
-0.4
-0.4
-0.6
-0.6 -0.8
-0.8 -1
-1.2
-1
-1.4
-1.2
-1.6
-1.4
-1.8
2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Temps [s] Temps [s]
1.6 (i)
1.8
(h)
1.4 1.6
1.4
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.2
1.2
1
1
0.8
0.8
0.6
0.6
0.4
Consigne1 0.4
Consigne2
Vitesse1 réel
0.2 Vitesse2 réel
Vitesse1 estimé 0.2
Vitesse2 estimé
0 0
-0.2
-0.2
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Temps [s] Temps [s]
Figure(VI.9) Courbes résultantes de la commande mode glissant avec observateur mode glissant
avec bruit de position.
(f),(g) Zoom des vitesses angulaires 1,2. . (h),(i) zoom des vitesses 1,2 en régime transitoire.
112
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
IV.7.2 Simulation de l’observateur backstepping
D’après les figures (VI.10, a), (VI.10, b), (VI.10, c), on constate que la poursuite de trajectoire
des positions et des vitesses est parfaitement réalisée par l’observateur-contrôleur proposée.
D’après les figures (VI.10, d), (VI.10, e), mettent en évidence zoom de poursuite des vitesses
en régime transitoire, on remarque bien le bon suivi et la convergence des allures des vitesses
articulaires réels et estimés vers la consigne, de même pour le cas des allures (VI.11, f),
(VI.11, g), montrent zoom de poursuite des vitesses en présence de perturbations, ces résultats
confirment le bon suivi de trajectoire.
A partir des courbes (VI.11, h), (VI.11, i), représentent l’erreur d’estimation en vitesse lors de
l’application de perturbations, on peut constater qu’il y a une meilleur convergence
asymptotique de l’erreur d’estimation des vitesses articulaires vers le point d’équilibre.
En conclure d’après les résultats de simulation, que le système en boucle fermée avec la
commande et l’observateur sans l’application de bruit et en présence de perturbations, assure
une bonne poursuite et une meilleure estimation des vitesses articulaires.
Pour explorer la robustesse de l’observateur-contrôleur, nous préservons le même bruit blanc
et nous les injectant au niveau des positions articulaires, les figures (VI.12, a), montrent que le
bruit n’a pratiquement pas un grand effet sur les positions articulaires, d’où on remarque le
bon suivi de trajectoire. Néanmoins, dans les figures (VI.12, b), (VI.12, c), montrent que les
vitesses articulaires atteignent les valeurs désirées. Et d’après les figures (VI.12, d), (VI.12,
e), on constate qu’il y a une meilleure convergence asymptotique des erreurs d’estimations
des vitesses articulaires avec perturbations et bruits de mesure. Les figures (VI.13, f),
(VI.13, g), illustrent zoom des vitesses articulaires on remarque bien le bon suivi des vitesses
estimés avec celle de consigne. Ainsi pour les figures (VI.13, h), (VI.13, i), montrent les
vitesses en régime transitoires qui converge malgré le bruit.
On conclusion, on peut dire à travers les simulations que l’oservateur backstepping montre
son efficacité, en assurant a la fois la convergence asymptotique de l’erreur en poursuite et
l’erreur d’estimation lorsqui’il est appliqué au robot manipulateur, ce qui permet la
reconstruction des vitesses articulaires et l’atténuation des perturbations et de bruit.
113
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
(a)
1.5
Position1
Consigne1
Position2
1
Consigne2
Positions angulaires[rd]
0.5
0
-0.5
-1
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
2
1.5 Consigne2
Consigne1 (c)
(b) Vitesse1 réel
Vitesse2 réel
1.5 Vitesse2 estimé
Vitesse1 estimé
1
1
Vitesses angulaires [rd/s]
Vitesses angulaires [rd/s]
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1 -1
-1.5
-1.5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
Temps [s]
Consigne1
1.8
Consigne2
(d) 1.7
Vitesse1 réel Vitesse2 réel
(e)
1,2 Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
1.45
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.05
1
0.95 1.2
0,8 1
0,6 0.8
0.6
0,4
0.46
0,2
0.2
0
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03
Temps [s] Temps [s]
Figure(VI.10) Courbes résultantes de la commande backstepping avec observateur backstepping
sans bruit.
114
(a) Positions
angulaires 1,2. (b), (c) Vitesses angulaires 1,2. (d),(e) zoom des vitesses 1,2 en régime
transitoire.
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
-0.8 -0.8
Consigne1 Consigne2
(f) Vitesse1 réel
(g)
Vitesse2 réel
Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
-0.85 -0.85
Zoom des Vitesses angulaires [rd/s]
-0.95
-0.95
-1 -1
-1.05 -1.05
-1.1 -1.1
2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Temps [s] Temps [s]
0.4 0.6
(h)
(i)
0.2 0.4
Erreur déstimation en vitesse1 [rd/s]
0 0.2
-0.2 0
-0.4 -0.2
-0.6 -0.4
-0.8 -0.6
-1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-0.8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
Figure
(VI.11) Courbes résultantes de la commande backstepping avec observateur backstepping
sans bruit.
(f), (g) Zoom de vitesse 1 ,2 en présence de perturbation. (h), (i) Erreurs d’estimation de
vitesses 1,2.
115
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
1.5
Position1
(a) Consigne1
Position2
1 Consigne2
Positions angulaires[rd] 0.5
0
-0.5
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
1.5 2
Consigne1 Consigne2
(b) Vitesse1 réel (c) Vitesse2 réel
Vitesse1 estimé 1.5 Vitesse2 estimé
1
1
Vitesses angulaires [rd/s]
0.5
0.5
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5 -1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s] Temps [s]
1.2
Erreur entre la consigne1 et la vitesse1 réel 1
(d) Erreur entre la consigne1 et la vitesse1 estimé
Erreur entre la consigne2 et la vitesse2 réel
(e)
1 0.8
Erreur entre la consigne2 et la vitesse2 estimé
0.8 0.6
0.4
Erreur1 [rd/s]
0.6
Erreur2 [rd/s]
0.2
0.4
0
-0.2
0.2
-0.4
0
-0.6
-0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 -0.8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps [s]
Temps [s]
Figure(VI.12) Courbes résultantes de la commande backstepping avec observateur backstepping
avec bruit de position [-0.005, +0.005].
116
(a) Positions angulaires 1,2. (b), (c) Vitesses angulaires 1,2. (d), (e) Erreurs d’estimation de
vitesses 1,2.
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
-0.65 -0.65
Consigne1 (g) Consigne2
(f) -0.7 Vitesse1 réel Vitesse2 réel
-0.7
Vitesse1 estimé Vitesse2 estimé
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
-0.85 -0.85
-0.9 -0.9
-0.95 -0.95
-1 -1
-1.05 -1.05
(a) (b)
-1.1 -1.1
2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Temps [s] Temps [s]
1.4
1.8
Consigne1 Consigne2
(h) (i)
Vitesse1 réel Vitesse2 réel
1.2
Vitesse1 estimé
1.6
Vitesse2 estimé
Zoom des vitesses angulaires [rd/s]
1.4
1
1.2
0.8 1
0.8
0.6
0.6
0.4
0.4
0.2
0.2
0 0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Temps [s] Temps [s]
Figure (VI.13) Courbes résultantes de la commande backstepping avec observateur backstepping
avec bruit de position [-0.005, +0.005].
(f), (g) Zoom des vitesses angulaires 1,2. (h), (i) zoom des vitesses 1,2 en régime transitoire.
117
Chapitre IV Théorie de l’observation et la commande des systèmes non linéaires
IV.7.3 Comparaison entre l’observateur à mode glissant et l’observateur backstepping
Nous constatons que l’observateur backstepping donne des meilleurs résultats a savoir : un
bon suivi des positions et vitesses articulaires, ainsi une meilleurs convergence asymptotique
de l’erreur d’estimation on peut dire qu’il joue le rôle d’un filtre, du fait que il atténue les
perturbation extérieures et les bruits de mesures qui a été appliqué sur les positions.
On conclure que l’observateur backstepping offre des bonnes performances puis qu’il
assure la convergence asymptotique de l’erreur de vitesse vers zéro, et fournit une très bonne
estimation de l’état du système, ce qui permet de construire les vitesses articulaires, donc
l’observateur backstepping garantit à la fois la stabilité du point d’équilibre et l’atténuation
des perturbations.
VI.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons concentré une part importante de nos efforts au
développement de l’application des observateurs décrits dans ce mémoire sur le modèle d’un
robot manipulateur à deux degré de liberté. Tout d’abord nous avons commencé par rappeler
quelques définitions relatives à l’observabilité des systèmes dynamique. Pour le premier
observateur nous avons utilisé la loi de commande robuste mode glissant développée pour les
robots manipulateurs ou le vecteur de vitesse réel des états est remplacé par le vecteur estimé.
Puis pour le deuxième observateur l’étude on boucle fermée a été fait en utilisant la loi de
commande backstepping. Après avoir étudié le comportement et la robustesse des deux
commandes via les observateurs tout en considérant le robot sans et avec perturbation les
résultats de simulation ont montré l’efficacité de l’observateur backstepping.
118
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Le travail dans le cadre de cette thèse, a permis d’élaborer une étude des différentes lois
de commandes non linéaires robustes avec observation de vitesse, on utilisant deux
observateurs. Ainsi nous avons faire une synthèse des résultats obtenus afin d’établir les
perspectives futures envisagées.
En effet, nos travaux ont eu pour but de proposer des lois de commande qui répondent
impérativement aux objectifs précis, tel que l’évolution de robot manipulateur sous
contraintes de performance, rapidité et de précision, pour cette raison une étude théorique
concernant la commande point à point, la commande non linéaire, la commande basée sur la
passivité, la commande par mode glissant, la commande par backstepping, avec les étapes
nécessaires pour leurs développement sera illustrée dans cette section. Ensuite nous
proposons de combiner deux commandes, en formant un contrôleur hybride.
Afin de valider l’étude théorique, nous avons appliqué les commandes citées auparavant au
modèle du robot manipulateur en présence de perturbations, les différents résultats de
simulation obtenus montrent que les commandes utilisées permettent de stabiliser le système,
on peut conclure à travers l’étude comparative que chaque commande à ces avantages et ces
inconvénient.
Le dernier chapitre nous avons concentré une part importante de nos efforts au
développement de deux types d’observateurs de vitesse le premier est basé sur l’intégration
d’un observateur à mode glissant celle ci est appliqué en boucle fermé avec la commande
mode glissant, le deuxième observateur backstepping a été introduit en boucle fermé avec la
loi de commande backstepping, la stabilité de l’erreur d’observation a été établie dans chaque
cas. Néanmoins, les résultats de simulations présentés montrent que l’observateur
backstepping offre des bonnes performances puis qu’il assure la convergence asymptotique de
l’erreur de vitesse, et fournit une très bonne estimation de l’état du système, ce qui permet de
119
Conclusion générale
Nous avons essayé au cours de ce travail de trouver une solution robuste pour améliorer les
performances des commandes non linéaires et de trait le problème d’estimation des vitesses
articulaires de robot par l’utilisation des observateurs.
Comme perspectives nous espérons d’appliquer ces méthodes expérimentalement sur un
robot manipulateur.
120
BIBLIOGRAPHIE
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125
ANNEXE
ANNEXE A
La norme est une généralisation des idées de la distance et de la longueur. Nous donnons
ici une courte description de quelques normes. Pour plus de détails, voir[58].
Une norme . d’un vecteur est une fonction à valeurs réelles définie sur l’espace
vectoriel tels que :
1) 0 , pour tous avec 0 si seulement si 0.
3) pour tous , .
Ce qui suivent sont des normes importantes dans , Ou , est l’ensemble des
vecteurs 1 avec des composantes réelles
Norme d’ordre 1 : ∑ | |
∑ /
Norme d’ordre 2 : , connus aussi sous le nom norme euclidienne
∑ | | /
Norme d’ordre p :
max | | (A.1)
Il est impératif de vérifier que les normes proposées vérifient les conditions 1), 2) et 3).
Comme nous pouvons montrer que la norme de matrice peut également satisfaire la
condition :
(A.2)
126
Annexe
Pour une matrice A, nous pouvons distinguer les normes suivantes : la norme d’ordre ∞,
la norme d’ordre 1 et la norme d’ordre 2 comme suit :
Norme d’ordre 2 :
Un système non linéaire est totalement différent aux systèmes linéaires. En effet, aucune
propriété des systèmes linéaires (le principe de superposition,…) n’est vraie dans le cas non
linéaire. Ainsi pour le cas non linéaire, on parle du bassin d’attraction de point d’équilibre, et
les cycles limites qui ne se présentent pas dans le cas linéaire.
,
∑ (A.3)
Système affine en l’état
∑ (A.5)
Système bilinéaire
∑
∑ (A.6)
127
Annexe
Un système non linéaire est dit autonome ou bien indépendant du temps si le second
membre ne dépend pas explicitement de t :
, (A.7)
, (A.8)
Définie Négative : Une matrice réelle A est dite définie négative si 0 pour
tout , 0.
Notons que :
128
Annexe
Définie positive : Une matrice réelle A est dite définie positive si toute ses valeurs
propres sont positives.
Semi-définie positive : Une matrice réelle A est semi-définie positive si toute ses
valeurs propres ne sont pas négatives.
Définie Négative : Une matrice réelle A est dite définie négative si toute ses valeurs
propres sont négatives.
Semi-définie Négative : Une matrice réelle A est semi-définie négative si toute ses
valeurs propres ne sont pas positives.
A.4 Définition
Dans toues les parties de cette définition est un point d’équilibre au temps , et dénote
n’importe quelle norme de fonction définie précédemment.
Alors
pour tous
Est stable au sens de Lyapunov s’il est stable pour n’importe quel donné.
Instabilité : est instable au sens de Lyapunov (IL) si tout état commencant au voisinage
de à , ne restera pas confiné à proximité de à un temps postérieur. En d’autres termes,
129
Annexe
Conveergence : est converrgent (C) à , si les éttats commençant près dde conv
vergeront
par la suite à . En d’autress termes, est converrgent à t si pour n’im
mporte ε positif,
p il
existe δ t positiif et ε ,x ,t positif tels que sii :
Alors
pour tous ε ,x ,t
Stabillité Asympto
totique Globbale : S) à t si
estt globalemeent asymptootiquement stable(GAS
n’imporrte quel étaat initial restera près de
d et co p la suitee à lui. En d’autres
onvergera par
termes, AS pour n’importe t et
est GA e le systèm
me serait GA
AS dans cee cas, puisqu
u’il peut
avoir unn seul point d’équilibree .
Toutes les
l notions précédentes
p s sur la stabbilité sont prrésentées suur la figure ((A.1)
, 0
130
Annexe
Stabilité : l’origine est stable au sens de Lyapunov si pour il existe une fonction
scalaire , avec un dérivé partiel continu tels que
(1) , est définie positive
(2) , est semi-définie négative
Stabilité Asymptotique Uniforme : l’origine est UAS si , satisfait (1), (2) et (4).
Stabilité Exponentielle : l’origine est exponentiellement stable s’il existe des constantes
positives , tels que
2
(6) , et , pour tous
Si une fonction admet une limite finie en l’infinie et si sa dérivée est uniformément
continue (dérivée d’ordre supérieure bornée), alors 0 quand ∞.
131
Annexe
Le système est stable si et seulement s’il existe une solution définie positive P à l’équation
132