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Questions
:
1) Décrivez
le
déroulement
d’un
cycle.
2) Quelle
est
la
différence
entre
une
crise
conjoncturelle
et
une
crise
structurelle.
Source
:
Livre
de
TES,
Magnard
2012.
Document
3
:
Des
crises
plus
fréquentes
dans
une
économie
mondialisée.
La
constitution
d'un
marché
financier
mondial
est
une
des
spécificités
les
plus
notables
de
la
mondialisation
actuelle.
Celle-‐ci
se
caractérise
aussi
par
une
spéculation
généralisée
impliquant
des
phénomènes
de
bulles1,
sur
le
marché
boursier,
et
sur
les
marchés
immobiliers,
des
matières
premières,
des
devises,
du
pétrole,
etc.
Cette
spéculation
induit
une
importante
volatilité
des
prix
qui
peut
déstabiliser
tous
les
équilibres
mondiaux.
Du
côté
de
la
sphère
réelle2,
il
faut
noter
l'importance
du
secteur
financier
dans
les
économies
:
l'économie
américaine
a
largement
financé
sa
croissance
récente
par
endettement.
Cette
financiarisation
a
accru
le
rôle
du
crédit
à
travers
des
effets
de
richesse3
dopant
la
demande,
mais
elle
a
aussi
déstabilisé
la
croissance
lors
du
retournement
du
cycle
et
de
l'éclatement
des
bulles
spéculatives.
Une
autre
spécificité
de
la
sphère
réelle
est
que
la
croissance
du
commerce
mondial
est
aujourd'hui
deux
fois
plus
élevée
que
celle
de
la
production.
Ce
phénomène
résulte
des
spécialisations
géographiques
qui
conduisent
les
multinationales
à
fractionner
et
délocaliser
la
fabrication
de
leurs
produits
en
fonction
des
coûts
de
production
locaux
et
de
l'accès
au
marché.
Dernier
fait
marquant
de
la
mondialisation
:
l'intégration
régionale
des
économies,
comme
l'Union
européenne,
l'Alena
en
Amérique
du
Nord,
l'Asean
en
Asie
du
Sud-‐Est,
le
Mercosur
en
Amérique
latine,
etc.
Source
:FMI
Questions
:
1) Par
quelques
chiffres
significatifs,
montrez
l’ampleur
de
la
crise
sur
la
croissance
du
PIB
mondial
et
des
pays
avancés.
2) La
crise
touche
t
–elle
aussi
fortement
les
économies
émergentes
et
en
développement
que
les
pays
avancés
?
3) Quelle
est
l’évolution
du
taux
de
chômage
aux
Etats-‐Unis
et
dans
la
Zone
euro
de
2006
à
2010
?
Source
:
livre
de
TES
Magnard
2012.
Questions
:
1) Expliquez
les
relations
entre
la
contraction
de
l’offre
de
crédit,
la
baisse
de
la
demande
et
la
baisse
de
la
production.
2) Montrez
que
la
baisse
de
la
valeur
du
patrimoine
provoque
un
effet
de
richesse
négatif
dans
l’économie.
3) Montrez
que
les
difficultés
des
entreprises
et
le
chômage
s’entretiennent
mutuellement.
Source
:
Manuel
de
TES
magnard
Questions
:
1) Quels
sont
les
indices
de
risque
de
déflation
?
2) Pourquoi
la
déflation
est
–
elle
une
situation
dangereuse
?
Document
8
:
Les
conséquences
sur
la
croissance
potentielle.
Source
:
Manuel
de
TES
magnard
Source
:
manuel
de
TES
magnard.
Questions
:
1) Représentez
par
un
graphique
les
conséquences
d’une
baisse
des
retraites
sur
la
production
et
les
prix.
2) Représentez
par
un
graphique
les
conséquences
de
la
généralisation
d’internet
sur
la
production
et
les
prix.
Document
10
:
L’insuffisance
de
la
demande
anticipée
:
cause
fondamentale
des
dépressions
pour
J
M
Keynes.
La
force
de
la
théorie
keynésienne
est
de
pouvoir
expliquer
la
dépression
et
de
donner
les
moyens
de
la
combattre.
Pour
J.
M.
Keynes,
l'instabilité
de
l'investissement
s'explique
par
l'incertitude
du
futur:
les
entrepreneurs
ne
peuvent
uniquement
se
fonder
sur
un
calcul
rationnel
pour
prendre
leurs
décisions.
Leur
meilleure
chance
de
ne
pas
se
tromper
est
de
faire
comme
les
autres,
c'est-‐à-‐
dire
d'investir
en
même
temps
que
les
autres
entrepreneurs.
Ce
comportement
mimétique
donne
une
importance
décisive
au
«
climat
des
affaires
»,
à
l'optimisme
ou
au
pessimisme
des
entrepreneurs.
Une
tendance
pessimiste
incitera
les
entrepreneurs
à
réduire
leurs
investissements.
Or
l'investissement
est
un
élément
important
de
la
demande
et
sa
baisse
contamine
la
consommation.
Une
fois
enclenché,
ce
processus
est
cumulatif.
Keynes
ne
croit
pas
au
rééquilibre
automatique
du
marché
qui
passerait
par
une
baisse
des
salaires
jusqu'à
ce
qu'il
soit
profitable
d'embaucher
davantage.
L'emploi,
comme
l'investissement,
est
déterminé
par
les
perspectives
de
ventes:
un
entrepreneur
n'embauchera
que
s'il
pense
pouvoir
écouler
sa
production.
Les
D'après
Arnaud
Parient
y,
«
D'où
viennent
les
récessions?
»,
Alternatives
économiques,
n'
2010,
janvier
2003.
Questions
:
1) Qu’est
–ce
qui
conduit
les
entrepreneurs
à
adopter
des
comportements
mimétiques
?
2) Pourquoi
les
entrepreneurs
décident
–
ils
du
montant
de
leur
production
en
anticipant
la
demande
?
3) Pourquoi
l’intervention
de
l’État
est-‐elle
nécessaire
pour
sortir
de
la
dépression
?
Document
11
:
Les
cycles
:
des
cycles
d’équilibre
?
Jusqu'aux
années
1980,
les
économistes
considèrent
que
la
croissance
suit
un
trend
et
qu'à
la
fin
de
la
fluctuation,
l'économie
revient
à
son
taux
de
croissance
tendanciel.
Les
économistes
de
la
nouvelle
école
classique
(NEC)
et
de
la
théorie
des
cycles
réels
pensent
au
contraire
que
la
tendance
générale
n'existe
pas,
que
chaque
fluctuation
provient
de
chocs
exogènes
aléatoires
et
qu'ils
ont
une
influence
permanente.
Pour
ces
économistes,
les
agents
économiques
font
des
anticipations
rationnelles
et
ne
peuvent
pas
se
tromper.
Ils
ne
réagissent
qu'à
des
chocs
réels.
Par
exemple,
en
présence
d'une
politique
monétaire
expansive,
les
agents
dont
le
salaire
nominal
augmente
anticipent
une
inflation
et
une
stagnation
du
salaire
réel.
Ils
n'augmentent
donc
pas
leur
offre
de
travail.
La
monnaie
n'a
pas
d'influence
sur
l'activité
économique.
Les
chocs
réels
les
plus
importants
sont
les
chocs
technologiques
qui
modifient
le
trend
de
croissance.
Ils
provoquent
une
expansion
(car
les
gains
de
productivité
entraînent
une
hausse
des
salaires
réels)
par
un
mécanisme
d'impulsion
de
la
production
et
de
l'emploi
puis
par
un
phénomène
de
propagation.
L'irrégularité
du
progrès
technique
explique
le
caractère
irrégulier
de
la
croissance
économique.
Toute
fluctuation
s'explique
par
le
comportement
des
agents
économiques
qui
s'adaptent
à
la
nouvelle
contrainte
induite
par
un
choc.
Les
cycles
sont
des
cycles
d'équilibre
et
toute
action
gouvernementale
contra-‐cyclique
est
inefficace,
voire
dangereuse.
Les
Les
fluctuations
économiques
peuvent
s’expliquer
par
des
chocs
sur
l’offre
(choc
pétrolier)
et
sur
la
demande
globale
(crise
de
1929).
Les
chocs
de
l’offre
sont
des
variations
des
conditions
de
la
production,
ils
découlent
de
la
productivité
ou
du
prix
des
facteurs
de
production.
Les
chocs
d’offre
négatifs
sont
causés
généralement
par
une
hausse
du
coût
des
matières
premières
(chocs
pétroliers
de
1973,
1979),
par
des
augmentations
de
salaires
supérieures
aux
gains
de
productivité
ou
par
un
alourdissement
de
la
fiscalité
sur
les
entreprises.
En
cas
de
choc
négatif,
l’activité
économique
devient
plus
coûteuse
et
les
entreprises
les
moins
productives
et
compétitives
risquent
d’être
acculées
à
la
faillite.
Inversement,
lorsque
des
innovations
permettent
des
gains
de
productivité
et
abaissent
les
coûts
unitaires
de
production,
elles
produisent
un
choc
d’offre
positif
:
en
abaissant
les
prix
des
produits,
elles
favorisent
leur
diffusion
auprès
des
consommateurs
et
donc
l’augmentation
de
la
production.
En
cas
de
choc
d’offre
positif,
la
situation
des
producteurs
s’améliore
par
la
diminution
de
leurs
coûts
de
production
;
ils
peuvent
dés
lors
produire
davantage
et
stimuler
la
croissance.
On
parle
de
«
choc
de
demande
»
quand
l’une
des
composantes
de
la
demande
globale
adressée
aux
producteurs
se
modifie.
Lorsque
la
demande
est
affectée
par
des
chocs
positifs,
sa
hausse
peut
impulser
une
phase
d’expansion.
Inversement,
si
des
chocs
de
demande
négatifs
se
produisent,
ils
peuvent
provoquer
une
diminution
de
la
demande
globale
et
conduire
à
une
récession.
Lorsque
la
demande
ralentit,
la
demande
peut
baisser
beaucoup
plus
fortement
si
les
entreprises
font
des
anticipations
pessimistes
et
décident
de
réduire
leurs
stocks
Questions
:
1) Décrivez
les
grands
traits
caractéristiques
d’une
phase
d’expansion
économique
selon
Schumpeter.
2) Pourquoi
l’expansion
finit
–
elle
par
s’essouffler
?
3) En
quoi
une
innovation
peut
–
elle
générer
un
choc
d’offre
dans
l’économie
?
Synthèse
:
De
nombreuses
théories
insistent
sur
le
fait
que
le
système
capitaliste,
en
lui-‐
même,
est
instable.
Il
tend
vers
le
déséquilibre,
non
pas
en
raison
de
chocs
exogènes,
mais
en
raison
de
sa
logique
propre.
Dans
Business
Cycles
(1939)
J
Schumpeter
explique
les
fluctuations
économiques
par
la
diffusion
des
innovations
et
le
rôle
du
crédit.
Les
innovations
majeures
bouleversent
l’organisation
économique
et
sont
à
l’origine
de
cycles
longs
;
elles
donnent
lieu
à
une
série
d’innovations
mineures
qui
se
diffusent
progressivement
et
sont
le
fait
d’imitateurs.
Le
progrès
technique
et
par
suite
l’activité
économique,
sont
de
nature
cyclique.
Le
schéma
explicatif
de
Schumpeter
repose
sur
la
diffusion
de
l’innovation
et
la
distinction
entre
firmes
innovantes
et
firmes
routinières
:
l’expansion
s’achève
quand
la
diffusion
est
complète
et
la
production
parvenue
à
maturité,
ce
qui
3) Le
cycle
du
crédit
contribue
à
expliquer
le
caractère
endogène
de
l’instabilité
de
la
croissance.
Document
13
:
la
spéculation
conduit
aussi
à
l’apparition
de
bulles
d’actifs.
On
a
souligné,
pour
la
stigmatiser,
la
pratique
des
call
loans
[...].
Le
mécanisme
est
simple:
l'acheteur
règle
10
%
du
prix
de
l'action
et
emprunte
90
%
à
l'agent
de
change;
ce
dernier
se
procure
la
somme
auprès
des
banques,
en
empruntant
de
l'argent
au
jour
le
jour.
[...]
Supposons
donc
une
action
qui
vaut
100;
l'acheteur
avance
10
et
le
courtier
90
que
lui
prête
la
banque.
Si
les
cours
montent
disons
jusqu'à
110,
il
est
possible
de
revendre
l'action
avec
un
bénéfice
de
10,
que
se
partageront
le
courtier
et
son
client.
Avant
de
recommencer
...
Cette
technique
d'achat
«
à
la
marge»
a
été
largement
utilisée
en
1928-‐1929,
et
les
prêts
aux
brokers,
c'est-‐à-‐dire
aux
courtiers,
ont
évolué
de
manière
rapide:
de
4
milliards
de
dollars
au
31
décembre
1927
à
[...]
8,5
milliards
au
4
octobre
1929
[…].
Le
mécanisme
des
call
loans
ne
fonctionne
qu'à
une
seule
condition,
il
faut
que
les
cours
montent.
[...]
L’euphorie
caractéristique
du
«
boom»
spéculatif
est
en
soi
révélatrice
d'une
escalade
fragile,
puisque
la
contrepartie
«
réelle»
des
actions
-‐
usines,
machines,
stocks
de
marchandises,
[bénéfices
réalisés]
-‐
est
délaissée.
Source
:
Bernard
GAZIER,
La
crise
de
1929,
PUF,
coll.
Que
sais-‐je
?,
2007.
Questions
:
1) Donnez
une
définition
de
la
spéculation.
2) Que
signifie
la
phrase
soulignée.
3) Que
risque
t’il
de
se
passer
pour
les
spéculateurs
si
le
cours
des
actions
baissent
?
Document
14
:
l’attitude
des
banques
peut
renforcer
les
effets
négatifs
d’un
krach
boursier.
Source
:
Manuel
de
TES
Bordas
2012.
………………………
……………………… ……………………….
de
la
demande.
de
de
l’épargne
des
l’investissement
ménages
des
entreprises.
(thésaurisation)
Anticipations
.
…………………….
des
débouchés
pour
les
………………………..
de
la
demande.
entreprises.
………………
de
la
production.
……………..
du
chômage.
Spirale
de
la
récession
……………..
du
revenu
des
ménages.
Source
:
manuel
de
TES
Bordas.
Questions
:
1) La
BCE
a
t
–
elle
baissé
plus
fortement
ses
taux
d’intérêt
après
le
début
de
la
crise
de
2008
que
la
FED
ne
l’avait
fait
suite
à
la
crise
de
1929
?
2) Comment
peut
–
on
expliquer
la
différence
d’évolution
des
taux
d’intérêt
réels
?
3) Quel
est
l’effet
d’une
hausse
des
taux
d’intérêts
réels
dans
l’économie
?
4) Comment
expliquer
l’évolution
différente
de
la
masse
monétaire
en
Europe
entre
2008
et
2011,
et
aux
Etats-‐Unis
entre
1929
et
1932
?
Source
manuel
de
TES
Bordas.
Questions
:
1) Rappelez
quels
sont
les
effets
stimulants
d’une
baisse
des
taux
d’intérêt
de
la
banque
centrale.
2) Pourquoi
des
anticipations
d’inflation
accroissent
–
elles
les
taux
d’intérêt
à
long
terme
?
3) Rappelez
quels
sont
les
effets
d’une
hausse
des
taux
d’intérêt
à
long
terme
dans
l’économie.
4) Pourquoi
une
baisse
des
taux
directeurs
ne
permet
–
elle
pas
toujours
de
relancer
l’activité
?
Exercice :
1) Synthétiser
dans
un
schéma
les
conséquences
que
pourraient
avoir
les
politiques
de
désendettement
trop
rapides
sur
le
potentiel
économique
de
la
zone
euro
:
2) Dès
lors,
que
pourraient
faire
les
Etats
européens
pour
élever
la
croissance
potentielle
de
la
zone
euro
selon
l'auteur
?
Politiques
d’austérité
budgétaire
des
économies
européennes
(désendettement
rapide)
………………………………………
……………………………………… ………………………………………
………………………………………
……………………………………… ………………………………………
………………………………………
……………………………………… ………………………………………
………………………………………
……………………………………… ………………………………………
……………………………………….
………………………………………
……………………………………….
.....................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................
Exercice
:
cours
Laurent
Braquet.
Synthèse
:
Les
politiques
conjoncturelles
qui
agissent
sur
la
demande
risquent
de
ne
pas
être
pertinentes
en
réponse
à
un
choc
d’offre
négatif
sur
l’économie.
La
politique
conjoncturelle
agit
plus
facilement
sur
les
variables
de
demande
que
sur
des
variables
d’offre.
Les
chocs
d’offre
nécessitent
des
ajustements
structurels
et
institutionnels
de
l’économie
qui
demandent
du
temps.
Par
ailleurs,
la
France
appartient
à
la
zone
euro
dans
laquelle,
la
conduite
des
politiques
conjoncturelles
est
complexe
:
la
France
n’a
plus
la
maîtrise
de
sa
politique
monétaire,
elle
est
décidée
par
la
BCE
pour
l’ensemble
de
la
zone
euro.
La
politique
budgétaire
est
contrainte
par
le
Pacte
de
Stabilité
et
de
Croissance
renforcée
en
2012
par
le
pacte
budgétaire.
Le
manque
de
coordination
des
politiques
budgétaires
nationales
affaiblit
l’efficacité
des
politiques
conjoncturelles
au
sein
de
la
zone
euro.
Les
difficultés
à
prendre
des
décisions
efficaces
s’expliquent
par
des
conceptions
différentes
de
l’Europe.
Certains
pays
sont
plutôt
favorables
au
renforcement
du
fédéralisme
et
à
la
mutualisation
des
dettes
publiques,
d’autres
souhaitent
plus
de
rigueur
budgétaire.
La
création
du
Fons
européen
de
stabilité
financière