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La méthodologie de
l’école hanafite
ي ومالكٍ وأحمد وأبي حنيفة رضي هللا عنهم القول بكفر القائلين بالجهة ّ واعلم أنّ القراف
ّ ي وغيره حكوا عن الشّافع
Il a pu rencontrer six hommes parmi les compagnons et a rapporté d’eux les Hadiths.
Ce sont :
Quant à ses chaykh parmi les tâbi`îyy (les successeurs des compagnons) qui lui ont
transmis le Hadîth, ils sont de l’ordre de 200.
Ses élèves
‘Abôu Hanîfah a eu de nombreux élèves. Les plus réputés d’entre eux étaient :
Abu Yusuf: Ya’qub ibn Ibrahim ibn Habib al-Ansari al-Baghdadi est né à Koufa en
113/731. Il était l’étudiant d’Abou Hanifa et le premier à propager son école, un
maître de hadith, un brillant juriste et avait une connaissance étendue du tafsir. Il fut
qadi à Bagdad pour al-Mahdi, al-Hadi et Haroun ar-Rashid, qui ont fait de l’école
Hanafi le code d’état officiel pour les ’Abbasides. Il fut également le premier à écrire
les principes (usul) de fiqh (jurisprudence) Hanafi, et était un mujtahid. Il est mort à
Bagdad en 182/798. Il a écrit Kitab al-Kharaj sur les taxations et les
questionsconstitutionnelles.
Al-Hasan ibn Ziyad al-Lu’lu’i: Un des célèbres étudiants d’Abou Hanifa et un faqih
de Koufa. Il a écrit plusieurs travaux pratiques sur les lois, y compris un manuel pour
les qadis. Il est devenu qadi de Koufa en 194/8 10 et y est mort en 204/820.
Ibn ‘Abidin: Muhammad Amin ibn ‘Umar né à Damas en 1198/1784. Originellement
un Shafi’i, il a changé et est devenu l’imam Hanafi de son époque. Son œuvre la plus
célèbre est les huit volumes de HashiyyaRadd al-Muhtar, qui fait autorité dans l’école
Hanafi. Il a écrit sur divers domaines de connaissance et est mort en 1252/1836.
al-Khassaf: Abou Bakr Ahmad Ibn ’ Amr. Son kitab (livre) « Adab al-Qadi » a une
place spéciale en littérature Hanafi. Il était un avocat à la de cour de Bagdad pour le
Calife ‘Abbasside al-Muhtadi. Quand al-Muhtadi a été assassiné en 256/869, sa
maison a été saccagée. Il est mort en 261/1874.
aI-Marghinani Ali Ibn Abi Bakr, auteur du livre de fiqhHanafi, al-Hidaya. Il est mort
en 593/1196.
as-Sarakhsi: Muhammad ibn Ahmad, Abu Bakr, un grand Imam Hanafi, mujtahid,
qadi et auteur des trente volumes encyclopédiques d’al-Mabsut, dictés à ses
étudiants alors qu’il était emprisonné dans une cellule souterraine de Uzjand près de
Ferghana, pour avoir conseillé un chef local au sujet de la religion (din). Il a écrit
plusieurs livres et est mort à Ferghana en 483/1090.
at-Tahawi: Imam Abou Ahmad ibn Muhammad al-Misn at-Tahawi al-Hanafi. Taha est
un village en Egypte. Il a commencé comme ash-Shafi’i, étudiant avec al-Muzani, qui
était son oncle. Un jour al-Muzani lui a fait remarqué : " Par Allah, vous n’avez rien
accompli". At-Tahawi s’est fâché et s’en est allés chez Ibn Abi ’ Imran al-Hanafi puis
est devenu un Hanafi, si désireux de fonder cette école qu’il a exigé que la
transmission des rapports de l’histoire se fasse selon son école. Il a employé ce que
d’autres ont considérés comme des arguments faibles, selon al-Bayhaqi. Une de ses
œuvres la plus célèbre est le "commentaire sur les significations des traditions" et
également un Mukhtasar de fiqhHanafi. Il est né en 239/85 1 et est mort en 321/932.
L’Imam moujtahid ‘Abôu Hanîfah que Allâh l’agrée, n’aurait pas eu tant de science
ni cette formidable capacité de donner des arguments s’il n’avait pas été
extrêmement perspicace et s’il n’avait pas une capacité de mémorisation
exceptionnelle. En effet, il a été confirmé à son sujet une multitude de choses
étonnantes et surprenantes aussi bien dans le QaDâ’ c’est-à-dire lorsqu’il prononçait
les sentences entre les parties adverses, que dans la jurisprudence, ce qui témoigne
de son haut degré et de son intelligence.
Un sage conseil
Parmi cela, il a été rapporté qu’un homme était venu à lui. Il lui a dit : « Imam, j’ai
enterré de l’argent il y a longtemps mais j’ai oublié l’endroit où je l’ai enterré. »
C’est alors que l’Imam lui a dit « Va et passe toute la nuit en prières jusqu’au
matin, tu te rappelleras si Allâh le veut où tu as enterré cet argent. » L’homme a fait
ce qu’il lui avait dit et avant même que ne s’écoule le premier quart de la nuit, il s’est
souvenu de l’endroit où il avait enterré son argent. Il est alors parti voir l’Imam
‘Abôu Hanîfah et lui a raconté cela. ‘Abôu Hanîfah lui a dit : « Je savais que le
chayTân (le diable) ne te laisserait pas passer toute la nuit à faire des prières.
Maintenant, passe le restant de la nuit en prières pour remercier Allâh. »
Un de ses prodiges
YazîdIbnou l-Koumayt a dit : « ‘Abôu Hanîfah était de ceux qui avait la crainte
de Allâh dans leur cœur. » Il raconte « Un soir, `AliyyIbnou l-Houçayn, a récité
durant la prière de al-`ichâ’ sôurat AZ-ZalZalah alors qu’Abôu Hanîfah était derrière
lui dans l’assemblée de prière. Lorsqu’il termina la prière et que les gens étaient
partis, j’ai dirigé mon regard vers ‘Abôu Hanîfah et il était encore assis, il méditait et il
soupirait. Lorsque je suis sorti, j’ai laissé la chandelle contenant un tout petit peu
d’huile. Elle était proche de l’extinction. Je suis revenu après la levée de l’aube et
‘Abôu Hanîfah était debout. Il tenait sa barbe et disait : « Ô Toi Qui rétribue pour un
grain de bien par du bien, et Toi Qui rétribue pour un grain de mal par du mal, évite à
ton esclave An-Nou`mân le feu de l’enfer et le mal qui rapproche du feu de l’enfer et
accorde lui une part dans Ta large miséricorde. » Yazîd a dit : « J’ai fait l’appel à la
prière et la chandelle était toujours allumée. » [C’est-à-dire que la veille il l’avait
laissée proche de l’extinction et le lendemain, elle brillait plus intensément.] Lorsque
je suis entré, il m’a dit : « garde pour toi ce que tu as vu ! » [En effet, ceci était un
prodige que Allâh a accordé à l’imam ‘Abôu Hanîfah et il ne voulait pas être dévoilé.]
Et il a accompli 2 rak`ah [c’est-à-dire une prière surérogatoire de 2 cycles], puis il
s’est assis jusqu’à ce que je fasse l’appel à la prière. Il s’est levé et a fait la prière
avec nous, la prière du matin avec le wouDôu’ du début de la nuit. »
Qu’Il n’est pas un corps, ni une caractéristique d’un corps. Il est exempt de
la limite. Il est exempt de l’opposé. Il est exempt du semblable et du
ressemblant. »
Ce qui signifie : « Il est impossible que le Créateur ait une ressemblance avec
ce qu’Il crée.
1. Un hukm khâs (cas particulier) ne peut pas abroger un hukm 'âmm (règle en général).
2. Un Khabarahad (hadith isolé) ne peut pas contrevenir à un hukm qiyasi (opinion
déduite à partir du Coran ou d'un hadith mutawatir soit un hadith parvenu par plus
de 10 voies de transmission orale ininterrompues et strictement distinctes de la
compilation de ce hadith jusqu'au Prophète).
Donc on dit q’AbuHanifa, qu’il délaissait le Hadith. Cette accusation est infondée, et cela a
« Celui qui prétend que nous privilégions le raisonnement par analogie (qiyâs) aux hadiths
est un menteur et un calomniateur ! Depuis quand le texte (clair et évident) a-t-il besoin
L’explication évidente du peu de hadith ayant été rapporté par Abu Hanifa, est qu’il vivait
tout simplement dans un lieu qui n’était pas favorable à l’apport des hadiths. De plus, Abu
Hanifa avait des critères très stricts concernant le Hadith, si certains arguments venaient à
« En ce qui concerne l’imam Abu Hanifa, il est vrai qu’il n’a donné que peu de traditions :
mais c’est parce qu’il était très strict sur les conditions à remplir pour qu’elles soient
contredire. C’est pourquoi il était très difficile sur ce point et n’a transmis qu’un petit
nombre de traditions. Mais on a pas le droit de dire qu’il s’est abstenu de propos délibéré.
Il n’aurait jamais fait cela. C’était un des plus grands docteurs en traditions et il faisait un
grand effort de réflexion personnelle, comme le prouve l’autorité dont jouit son école
juridique et la confiance que mettent en lui les traditionnistes, qui citent ses arguments, à
inconcevable de croire que le fondateur, le mujtahidmutlaq Abu Hanifa ayant sacrifié sa vie
pour l’islam et la préservation de la science islamique était en réalité une simple personne
réalité une application beaucoup plus libre du Qiyas. Le principe de cette outil fondamental,
est l’appel à la raison, l’appel à l’opinion personnelle d’un savant quand il y a une absence de
textes scripturaires. Ainsi, le juge est apte à donner une opinion sage se basant sur la raison,
particulier. Certaines polémiques avaient été émises par des conservateurs face à la place
importante qu’a le » ra’y« . Ainsi grâce à cette méthode, cet outil de la jurisprudence, l’école
Hanafite est l’école ayant la plus grande capacité d’adaptation contrairement aux autres
écoles juridiques comme l’explique le grand penseur et poète Pakistanais Muhammad Iqbal :
« Il s’agissait en fait ici d’une polémique entre les avocats de la méthode déductive et ceux
l’origine sur l’aspect éternel de la « notion », tandis que ceux du Hidjaz mirent l’accent sur
son aspect temporel. Ces derniers, toutefois, ne se rendirent pas compte de la pleine
juridique du Hidjaz les fit borner leur vision aux « précédents » qui s’étaient en fait
Qiyâs basé sur l’étude du concret comme tel. Leur critique d’Abu Hanifa et de son école,
toutefois, libéra, pour ainsi dire, le concret et fit ressortir la nécessité d’observer le
Ainsi, l’école d’Abu Hanifa, qui assimila pleinement les résultats de cette controverse, est
absolument libre et possède une capacité d’adaptation créatrice bien plus grande,
Ainsi, grâce à la place importante de « l’Ijtihad » dans l’école hanafite, les juges
musulmans peuvent donner des avis juridiques sur des questions complexes dont la
Le Prophète (que Le Salut et La Paix d’Allâh soient sur lui) a dit : « Selon quoi jugeras-tu
lorsque le besoin s’en présentera ? – Selon le Livre de Dieu, avait répondu Mu’âdh. – Et si
tu ne trouves pas (de solution explicite) dans le Livre de Dieu ? – Je jugerai alors selon les
Hadîths du Messager de Dieu, avait répondu Mu’âdh. – Et si tu ne trouves pas (de solution
explicite) dans les Hadîths du Messager de Dieu ? – Je ne manquerai alors pas de faire un
effort de réflexion (ijtihâd) pour formuler mon opinion, avait répondu Mu’âdh. » Sur quoi
le Prophète avait manifesté son approbation en ces termes : « Louange à Dieu qui a guidé
le messager du Messager de Dieu vers ce qu’agrée le Messager de Dieu » [rapporté par at-
Le Prophète (que Le Salut et La Paix d’Allâh soient sur lui) nous a expliqué la méthodologie
avec laquelle le faqih (juriste) doit répondre aux questions de fiqh, les tabi’un (successeurs
des compagnons) prendront après le Coran et la Sunna les paroles des compagnons plutôt
que leurs avis personnels. Ainsi la méthode du fiqh Hanafite se résume par les propos de
messager d’Allah, paix et bénédiction d’Allah sur lui, si je ne trouve pas dans la Sunna,
jeprends l’opinion de ceux que je veux parmi ses compagnons, et je laisse celles de qui je
veux, je ne laisse leur opinion au profit de celle d’autres personnes, et lorsque l’on en vient
à l’opinion d’Ibraham, Ash-Sha`bi, Al-Huss, Ibn Sirin ou Sa`id Ibn Al-Musayyab, alors je
1. Le Coran : c’est la source principale, aucune autre source ne peut la contredire car le
Coran est la parole d’Allah ta’ala préservée.
2. La sunna : il s’agit de la sunna Mash’oura (célèbre). Parce que la ville de Kûfa était
inondée de faux hadith attribués au Prophète (que Le Salut et La Paix d’Allâh soient sur
lui).
L’Imam As-Suyuti (ra), nous rapporte que parmi les trois choses qu’Allah a promis à son
est rapporté aussi par At-Tabarani avec une chaîne de transmission remontant jusqu’à
AbdAllah Ibn ‘Umar et à L’Imam Al Haythami dans « Majma’ Az-Zawâid ». De même Ibn
Mâjah rapporte dans ses Sunan le dire du Prophète (saw) suivant : « Ma Communauté ne
6. L’Istihsân (la préférence) : Préférer une preuve à une autre car elle semble plus
conforme à la situation, même si elle est en apparence moins pertinente qu’une autre.
Par exemple, le fait de donner préférence à un hadith spécifique sur un hadith général.
7. La coutume locale (‘Ourf) : les coutumes locales, quand il n’y a pas de prescription
religieuse.
Abu Hanifa était très strict et très impliqué dans la recherche de la science de la religion
d’Allah, il faisait tout pour ne pas transgresser les limites imposées par Allah, il jugeait selon
ce qui était le plus authentique parmi les Hadith rapportés par les gens de confiance. Mais
Ainsi, en dehors du cadre du Coran, de la sunna et des paroles et des actes authentiques
attribués aux compagnons, Abu Hanifa ne se sentait pas tenu par aucune autre référence ou
autorité quelle qu’elle soit. Telle était sa méthode de réflexion et de déduction des faits, et il
Fard/Wajib (obligatoire)
Mandub (recommandé)
Makrouh (déconseillé)
Mubah/Jayz (Autorisé)
Haram (Interdit)
FARD/WAJIB (Obligatoire)
ordre et celui qui ne respecte pas le Wajib/Fard risque le châtiment d’Allah ta’ala. Les
Hanafites font une distinction entre Fard et Wajib. En effet, le Fard c’est lorsqu’il y a
un argument qui prouve son existence avec certitude (Qath’i) alors que le Wajib n’est
Le fard nécessite la croyance et la pratique, car tout ce qui est Fard provient d’Allah il
n’y a donc pas possibilité d’erreur sur ce sujet (comme l’obligation de la prière). Nier
le fard est une apostasie en Islam. Le Wajib nécessite juste la pratique car il y a
toujours une possibilité d’erreur, et s’il y a possibilité d’erreur l’acte ne peut avoir le
même statut que le Fard car la croyance pour qu’elle en soit une, nécessite la
Un ordre devient donc obligatoire tant qu’il n’y a pas un argument prouvant le
contraire. Par exemple on sait d’après Anas que le Prophète (saw) a interdit de boire
debout (Mouslim). Or, dans d’autres hadith on apprend que le Prophète (saw) a bu
debout.
Le temps de l’obligation : Pour les Hanafites c’est le dernier temps. Ainsi, pour
temps dans les autres écoles alors que chez les Hanafites elle devient obligatoire au
dernier temps (juste avant la prière de Maghreb). Ce qui veux dire qu’on peut très
bien prier au dernier moment dans l’école Hanafite, la prière ne sera pas affectée.
Celui qui le fait avec soumission mérite une récompense, celui qui ne le fait pas ne
Chez les Hanafites tout ordre (‘Amar) indique l’obligation en théorie, sauf argument
contraire. Par exemple, Abu Qatâda rapporte que le Prophète (saw) a dit : « Lorsque
l’un de vous entre dans la mosquée, qu’il ne prenne pas place avant d’avoir fait deux
Najd vint voir le Prophète pour qu’Il (saw) lui donne des recommandations, parmi ces
que cela est juste une recommandation puisque le Prophète (saw) n’a pas parlé de
MUBAH/JAYZ (autorisé)
Ni Halal ni Haram, l’acte est autorisé. A noter qu’un acte Mubah peut devenir
MAKROUH (déconseillé)
Celui qui le fait n’a pas de châtiment. Les Hanafites distinguent ici aussi, deux types
HARAM
Ce qui est interdit. Celui qui le fait mérite le châtiment d’Allah. On le reconnaît grâce
à:
Une chose importante à souligner, Allah dit dans le Coran : « Et ne dites pas,
conformément aux mensonges proférés par vos langues : « Ceci est licite, et
cela est illicite », pour forger le mensonge. » (Coran 12 ;40). C’est pourquoi les
ils ne disaient jamais Halal ou Haram. Ils disaient plutôt « je n’aime pas cela » ou des
formules de ce type. Sauf si l’acte en question est clairement Haram, avec certitude
(comme l’adultère par exemple). Il est triste de constater aujourd’hui que les
musulmans sont obsédés par le Haram, alors que même les savants du Salâf se
Définition : Chez les Hanafites, la validité fait tomber le rattrapage. Dans les autres
écoles, c’est tout ce qui est compatible avec l’ordre (faire ce qu’on nous demande de
faire). Par exemple, pour les Hanafites une personne qui prie sans ses ablutions voit
Dans les Mu’amalat par exemple il faut voir si l’acte est valide ou pas. Par exemple :
Une personne qui vend de l’alcool mais qui n’a pas encore reçu le paiement n’est
pas tenu d’être payé car l’acte en lui même est interdit (alcool). On reconnaît le statut
l’Acte en lui même (Pour la prière par exemple il s’agit de l’intention jusqu’au
salam final, c’est à dire la prière en elle même)
Ainsi pour quelqu’un qui prie avec des vêtements volés. La prière est l’acte en lui-
même (mouvement de la prière …), les vêtements ont un rapport direct parce qu’on
se couvre avec, et le fait qu’ils soient volés n’a pas de rapport avec l’acte en lui-
Chez les Hanafites un acte n’est invalide que si c’est l’acte en lui même qui est
Haram. Ainsi prier avec des vêtements volés n’invalide pas la prière, mais la
l’école Hanafite l’interdit indique la validité en règle général Allah ta’ala nous laisse le
choix de faire ou de ne pas faire (c’est une épreuve, une sagesse). L’islam ne nous
interdit pas un acte s’il est déjà invalide, cela n’a pas de sens. Bien sur si l’acte en lui
même est interdit alors l’acte est invalide, mais si c’est un élément extérieur qui est
He sources from which the Hanafi madhhab derives Islamic law are, in order of
importance and preference:
the Quran, and the hadiths containing the words, actions and customs of the Islamic
prophet Muhammad (narrated in six hadith collections, of
which SahihBukhariand Sahih Muslim are the most relied upon); if these sources
were ambiguous on an issue, then the consensus of the Sahabah community (Ijma of
the companions of Muhammad), then individual's opinion from the
Sahabah, Qiyas (analogy), Istihsan (juristic preference), and finally local Urf (local
custom of people).
Abu Hanifa is regarded by modern scholarship as the first to formally adopt and
institute analogy (Qiyas) as a method to derive Islamic law when the Quran and
hadiths are silent or ambiguous in their guidance