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Poésie engagée

La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par
celle-ci. Elle soutient en général une cause politique, culturelle, morale, sociale ou même
religieuse. Toute poésie a besoin de l’engagement de l'auteur dans la conquête d'un langage
propre à chaque poète, elle est donc vraiment considérée comme une poésie engagée quand il
donne son avis à travers son texte sur un sujet qu’il pense important.

Exemple :
"Si le poète doit choisir dans les choses (et il le doit), ce n'est pas le beau, mais le
caractéristique."  
Victor Hugo
 

 
"Le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas."
 
André Gide
 

 
"J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges."
 
Arthur Rimbaud
 

 
"Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens."
 
Arthur Rimbaud
 

 
"J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin."
 
Victor Hugo
 

 
"L'idée, trempée dans le vers, prend soudain quelque chose de plus incisif et de plus
éclatant. C'est le fer qui devient acier."  
Victor Hugo
 

 
"Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai
injuriée."  
Arthur Rimbaud
 

 
"La poésie est à la vie ce qu'est le feu de bois. Elle en émane et la transforme."
 
Pierre Reverdy
 

 
"La poésie est une forme de violence."
 
Jorge Gaitan Duran
 

 
"La poésie c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout."
 
Victor Hugo
 

Poésie esthétique
Avant tout, la poésie a une fonction purement esthétique.
• Si l'on vous dit poésie, vous pensez immédiatement au vers, à la strophe, bref à la forme
poétique. C'est que la poésie est d'abord un certain rapport au langage. Ce qui caractérise la
poésie, c'est le jeu sur les sons et les rythmes : pendant longtemps, la poésie eut donc partie
liée avec la versification, avec les questions d'accents, de rimes, de strophes… Les poèmes
suivaient même parfois ce que l'on appelle une forme fixe, comme le sonnet que pratiquaient
par exemple les poètes de la Pléiade au XVIe siècle, comme Ronsard ou Du Bellay.

• Même aujourd'hui, où le vers régulier et la forme fixe ne sont plus les formes privilégiées de
l'expression poétique, la poésie reste un travail formel sur le langage. Vous pouvez être
surpris face à certains poèmes en prose, comme le célèbre " Cageot " de Ponge, tiré de son
recueil intitulé le Parti pris des choses :

" A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie
vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.
Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux
fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme.
A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois
blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté
sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques - sur le sort duquel il convient
toutefois de ne s'appesantir longuement. "

En quoi est-ce encore un poème ? C'est que, au-delà de son objet ou de sa forme, la poésie
conserve un rapport musical au langage. La poésie, c'est donc ce qui permet de faire
entendre la musique des mots et de la langue.

• Ainsi, de nombreux auteurs considèrent que la poésie n'a qu'une fonction esthétique. En
allant plus loin, on pourrait même dire que la poésie est le genre sans fonction, le genre
volontairement inutile, qui n'a d'autre fonction que lui-même. C'est par exemple ce que
pensaient les Parnassiens à la fin du XIXe siècle : ils défendaient la doctrine de l'Art pour
l'Art, c'est-à-dire l'idée selon laquelle la véritable poésie se devait d'être belle, et rien d'autre.

Pourtant, la poésie a connu d'autres fonctions au cours des siècles.

• En effet, la poésie telle qu'on vient de la définir n'est qu'une forme, qu'une sorte de langage ;
or certains poètes ont voulu mettre cette forme au service d'une fonction particulière. Le
poème n'est plus alors un simple objet esthétique : il sert à quelque chose.

• La première fonction à laquelle vous pouvez penser est la fonction lyrique. A l'origine, la
poésie lyrique était la poésie chantée, mais le mot a fini par désigner une poésie subjective,
destinée à l'expression des sentiments personnels. Par exemple, les sonnets amoureux de
Ronsard, les poèmes de Hugo pleurant la mort de sa fille Léopoldine, ou les vers d'Aragon
chantant Les Yeux d'Elsa sont lyriques, car ils expriment la subjectivité du poète. Voyez par
exemple le début de ce célèbre sonnet de Ronsard, adressé à Hélène :

" Marie, qui voudrait votre beau nom tourner,


Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie,
Faites cela vers moi dont votre nom vous prie,
Votre amour ne se peut en meilleur lieu donner.
S'il vous plaît pour jamais un plaisir demener,
Aimez-moi, nous prendrons les plaisirs de la vie,
Pendus l'un l'autre au col, et jamais nulle envie
D'aimer en autre lieu ne nous pourra mener.
Si faut-il bien aimer au monde quelque chose :
Celui qui n'aime point, celui-là se propose
Une vie d'un Scythe, et ses jours veut passer
Sans goûter la douceur des douceurs la meilleure.
Eh, qu'est-il rien de doux sans Vénus ? las ! à l'heure
Que je n'aimerai point, puissé-je trépasser ! "

• Mais la poésie a aussi parfois une fonction plus argumentative. N'oubliez pas que les
Fables de La Fontaine sont aussi des poèmes : en fait, La Fontaine se sert de la séduction
exercée par le jeu sur les sons et les rythmes propre à la poésie, pour persuader son lecteur, et
mieux faire admettre sa thèse.

Enfin, cette fonction argumentative peut même devenir, dans certains contextes, une fonction
politique. On parle plus particulièrement de poésie engagée lorsque la forme poétique est
mise au service d'une cause : c'est par exemple ce que fait Agrippa d'Aubigné au XVIe
siècle, puisque ses Tragiques sont un long poème épique dénonçant les exactions commises
par les catholiques durant les Guerres de Religion. C'est aussi ce que font les poètes de la
résistance durant la seconde guerre mondiale : ils utilisèrent l'arme du vers pour attaquer
l'envahisseur allemand.

Conclusion
Vous voyez donc que la poésie peut avoir différentes fonctions : expression d'un rapport
musical aux mots, elle est pour certains un pur objet esthétique, un art du beau langage,
alors qu'elle est pour d'autres un simple moyen, un outil pour mieux toucher, convaincre,
séduire ou interpeller son lecteur.
Poésie lyrique
Définition

La poésie lyrique doit son nom à la lyre, un instrument qui, dans l’Antiquité grecque,
accompagne le chant des poètes. Ainsi la poésie lyrique est liée à la musique et l’évocation
des sentiments personnels.

Caractéristiques
La poésie lyrique exprime des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme
l'amour, la nature, la mort ou la fuite du temps.
On trouve généralement des figures de style dans la poésie lyrique, comme la
personnification, la comparaison, la métaphore, l’énumération…
On trouve aussi comment l'auteur s'exprime, c’est-à-dire:
- il utilise le pronom personnel « je »
- il utilise des phrases exclamatives.
Et enfin, on retrouve un vocabulaire particulier pour exprimer les sentiments, les sensations,
le temps, la mort et la nature.

Exemple de citation :

 “La poésie mène au théâtre quand elle cesse d'être lyrique.”

De Giuseppe Conte

 “Le roman est autant un artefact verbal qu'un poème lyrique.”

De David Lodge / Language of fiction

 “Tout poète lyrique en vertu de sa nature opère fatalement un retour vers l'Eden perdu.”

De Charles Baudelaire / Les Curiosités esthétiques

 “L'art lyrique n'a pas été pensé pour Internet et je continue à croire à la vertu essentielle des
enregistrements studio.”

De Jonas Kaufmann / Le Figaro du 27/06/2015


 “Le gars qui se croit capable de tout faire et qui rate tout ce qu’il fait, mais qui est content
et qui s’en vante. Et il s’attaque à tous les genres dans le domaine artistique, que ce soit
spirituel, que ce soit dramatique, que ce soit lyrique, avec une i”

De Bourvil

Roman Fiction Réalité


Le roman est un genre ambigu: défini comme un récit de fiction, il a pourtant l'ambition de
représenter la réalité. ce paradoxe est particulièrement apparent dans la création du personnage de
roman: il se définit par le portrait qu'en dresse l'auteur. Le roman est un genre ambigu: défini comme
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Ce paradoxe est particulièrement apparent dans la création du personnage de roman  : il se définit
par le portrait qu’en dresse l’auteur. Le roman est un genre ambigu : défini comme un récit.
Roman évasif
I. Intérêt du roman qui nous fait « échapper à la réalité », le roman évasion

1. Le roman est fiction, donc évasion

 Le roman nous fait forcément échapper à la réalité car il est fiction.


 « C’est du roman », expression populaire qui veut dire : cela n’a rien de réel, c’est de
la fantaisie.
 On attend d’un roman qu’il nous distraie de notre quotidien. L’espace de quelques
heures, le roman joue le rôle d’écran entre le lecteur et la vraie vie.

2. Quels types d’évasion ? Par quels moyens le roman permet-il de s’évader ?

 Par le cadre spatiotemporel : romans historiques (un autre monde) : Ivanhoé, de


Walter Scott ; Quatre-vingt-treize, de Hugo ; Le Nom de la rose, d’Umberto Eco.
 Par le choix du héros : personnages hors du commun qui accomplissent des exploits
ou qui ont des qualités extraordinaires et suscitent notre admiration : Le Comte de
Monte-Cristo, de Dumas.
 Par l’intrigue : en plongeant le lecteur dans le suspense : les romans policiers où le
lecteur devient enquêteur et essaie d’élucider le mystère.

3. Les modes de transformation de la réalité

 L’embellissement, qui fait rêver : romans sentimentaux « à l’eau de rose », qui
suppriment toute notion de malheur, de contingences, et présentent une fin
invariablement heureuse (rappelant les contes de fées). Ils nourrissent l’imaginaire
d’illusions, « divertissent » au sens où l’entend Pascal (font oublier la réalité et peut-
être la mort) [exemples].
 La fantaisie : un monde où se passent des événements étranges : dans Les Fleurs
bleues, Queneau mélange toutes les époques ; dans l’Écume des jours (Boris Vian), les
animaux parlent, les objets s’animent, un nénuphar pousse dans la poitrine de Chloé.
 Le merveilleux, qui plonge le lecteur dans un monde irréel : romans fantastiques :
œuvres de Tolkien, la saga Harry Potter ; science-fiction : Verne, Vingt Mille Lieues
sous les mers.
 L’humour : Trois hommes dans un bateau, de Jérôme K. Jérôme…

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