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par ANJOS

La ventilation dans l'habitat VENTILATION


et XPAIR

I. APPROCHE TECHNIQUE
1. Les besoins en ventilation dans l'habitation
2. Les système de ventilation mécanique contrôlée -
VMC
2.1 La VMC simple flux (SF)
2.2 La VMC gaz
2.3 La VMC hygroréglable
2.4 La VMC double flux (DF)
3. Historique de la ventilation - Évolution
réglementaire dans l'habitat
II. FAQ
Foire aux questions
III. ASPECTS RÉGLEMENTAIRES
1. L'arrêté du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983
2. DTU 68.1 - NORME XP50-410
2.1 Les entrées d’air
2.2 Les bouches d’extraction
2.3 L’extracteur
2.4 Les réseaux de gaines
3. DTU 68.2
4.1 Les principes de la NRA
4.2 Les exemples de solutions acoustiques
4. LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE -
NRA
5 La réglementation thermique RT 2000
6 Réglementation VMC gaz
IV. RÉGLES ET OUTILS DE CONCEPTION ET DE RÉALISATION
1. Les étapes d’une étude VMC en habitat collectif
2. Le calcul automatique par logiciel d'aide à la
conception
3. Les descriptifs CCTP d'installations types
V. LES PRODUITS RECOMMANDÉS
Consulter les produits de ventilation pour
l'habitat et le collectif
1. Les besoins en ventilation dans l'habitation

Le renouvellement de l'air dans les locaux habités est une nécessité qui se justifie
suivant les trois besoins suivants :

• Besoin des occupants : le confort et l'hygiène


• Besoin du bâti : la pérennité du bâti
• Besoin des appreils à combustion : la sécurité face aux appareils de combustion

1.1 Le confort et l'hygiène

La respiration des occupants, hommes ou animaux, se traduit par une consommation


d'oxygène et un rejet de gaz carbonique. Sans renouvellement d'air, la teneur en
oxygène diminue et l'air devient impropre à la respiration.

Toutefois, l'appauvrissement en oxygène n'est pas la seule nécessité du


renouvellement d'air. Il permet également l'élimination des odeurs et de l'humidité
dégagées par les occupants eux-mêmes ou leurs activités.

1.2 La pérennité du bâti

L'enveloppe d'un habitat est soumise à de multiples sollicitations dont la conjonction


peut provoquer des phénomènes physiques indésirables. En particulier la condensation
sur la surface intérieure de l'enveloppe, et au sein même des parois, où elle est la plus
néfaste. Si elle est fréquente ou permanente, elle peut causer des dégradations de
matériaux et faciliter l'apparition de moisissures.

1.3 La sécurité face aux appareils de combustion

Les logements sont souvent équipés d'appareils à combustion qui peuvent assurer la
production de chauffage et/ou d'eau chaude sanitaire (ECS). Le renouvellement d'air
permet ainsi d'assurer l'alimentation en air comburant des appareils de combustion et
de contribuer à la sécurité des personnes face aux émanations de gaz toxiques.

Ces 3 facteurs sont fortement appuyés par les premiers résultats de l'Observatoire de
l'Air Intérieur (rapport Avril 2002) qui met en évidence que l'air que nous respirons à
l'intérieur des bâtiments est plus pollué que l'air extérieur (activité des occupant,
émission de polluants par les matériaux…). C'est dans ce contexte que les systèmes de
ventilation doivent pouvoir apporter à la fois les éléments de réponse suivants :

2. Les système de ventilation mécanique contrôlée - VMC

On désigne communément par " ventilation mécanique ", tous les systèmes où les
mouvements d'air qui sont assurés par un ou plusieurs ventilateurs aspirant ou soufflant
ou, aspirant et soufflant entraîné(s) par un moteur électrique. Elle n'est pas sensible aux
variations des conditions climatiques et les dispositifs de réglages permettent à
l'occupant de mieux maîtriser le renouvellement d'air de son logement.
L'essor de la VMC se justifie par l'obtention d'une aération générale et permanente
bénéficiant d'un débit de renouvellement stable et indépendant des conditions
climatiques. De nos jours, plus de 90% des logements neufs sont équipés de ce
système. L'air circulant à travers le logement se trouve ainsi renouvelé toutes les 3
heures environ.
C'est dans un contexte contraignant visant à préserver à la fois l'environnement
(réduction des dépenses d'énergie) et l'hygiène (Qualité d'Air Intérieur) que les
systèmes de ventilation prennent de plus en plus leur importance par la mise en valeur
de leur fonctionnement.

Il existe plusieurs variantes de VMC :

• VMC simple flux (SF) : insufflation ou extraction seule


• VMC gaz
• VMC hygroréglable
• VMC double flux (DF) : extraction et insufflation conjoints
• VMC double flux-gaz

La diversité des systèmes de VMC par réduction des débits moyens (modulation et
asservissement des débits) laisse apparaître des économies d'énergie liées aux
déperditions par renouvellement d'air.

Le Code de la Construction et de l'Habitation regroupe toutes les dispositions


réglementaires et, de ce fait, réglemente les contraintes d'ordre acoustique, énergétique
et hygiènique.

2.1 La VMC simple flux (SF)

L'air neuf est admis dans les pièces principales par des entrées d'air autoréglables dont
le rôle est d'atténuer l'effet du vent pour maintenir constants les débits entrants. Sous
l'effet de la dépression générée par le groupe moto-ventilateur (extracteur), l'air traverse
le logement transitant des pièces principales vers les pièces les plus polluées par le
droit des portes intérieures ou par un détalonnage de ces portes en partie basse.

L'air vicié est évacué par des bouches d'extraction situées dans les pièces de service
(cuisine, salle de bain, WC…) et adaptées aux besoins de ces pièces.

Il est bon de noter qu' :

EN MAISON INDIVIDUELLE : le caisson d'extraction se situe généralement dans les


combles. La régulation du débit d'air extrait est assurée sur le piquage du groupe
d'extraction.
Extrait du tarif 2001 - ATLANTIC

EN LOGEMENT COLLECTIF : le caisson d'extraction se situe généralement sur la


toiture terrasse ou dans les combles. La régulation du débit d'air extrait est assurée par
la bouche d'extraction (exemple : volet rigide régulation..)

La VMC SF est le système le plus répandu du entre autre à un coût moindre comparé
aux autres systèmes de VMC.

Extrait du tarif 2001 - ATLANTIC

2.2 La VMC gaz

La VMC-gaz est une déclinaison du système SF car elle permet d'extraire en même
temps l'air vicié et les produits de combustion d'une chaudière gaz. Toutefois, la mise
en œuvre d'une VMC - gaz nécessite des bouches d'extraction assurant le surcroît de
débit à extraire lorsque la chaudière fonctionne ainsi qu'un dispositif de sécurité
(interrupteur thermique pour les chaudières classiques ou pressostatiques pour les
chaudières à condensation).

EN LOGEMENT COLLECTIF : d'autres dispositifs de sécurité sont à prévoir afin d'éviter


un refoulement aux étages supérieurs.

2.3 La VMC hygroréglable

Le principe général de fonctionnement d'une VMC hygroréglable reste identique à celui


d'une VMC simple flux à la différence que le débit total extrait dépend de l'hygrométrie
de l'air (humidité de l'air).

Les systèmes hygroréglables font l'objet d'Avis Techniques qui précisent les débits
spécifiques moyens à prendre en compte pour le calcul thermique réglementaire. Il
existe deux types de ventilation hygroréglable A et B.
• Ventilation hygroréglable de type A :

C'est l'association des éléments suivants :

- Entrées d'air autoréglables dans les pièces principales,


- Bouches d'extraction hygroréglables dans la cuisine et la salle de bains,
- Bouches d'extraction à ouverture temporisée dans les WC,
- Caisson d'extraction compatible.

• Ventilation hygroréglable de type B :

C'est l'association des éléments suivants :

- Entrées d'air hygroréglables dans les pièces principales,


- Bouches d'extraction hygroréglables dans la cuisine et la salle de bains,
- Bouches d'extraction à ouverture temporisée dans les WC,
- Caisson d'extraction compatible.

Remarque : la superposition d'une ventilation hygroréglable et du principe de VMC-gaz


existe sous la dénomination VMC hygro-gaz.

2.4 La VMC double flux (DF)

Comme en VMC simple flux l'air vicié est extrait par la cuisine, les salles d'eau et les
VMC. L'air neuf est insufflé dans les pièces principales à l'aide d'un deuxième
ventilateur par le biais d'un réseau de ventilation et de bouches de soufflage. La VMC
double flux présente l'intérêt de pouvoir adjoindre des traitements d'air neuf (filtration,
réchauffage, rafraîchissement, humidification…) et en faisant converger les réseaux
d'offrir la possibilité de préchauffer l'air neuf par récupération sur l'air extrait à l'aide d'un
échangeur à plaques.

Sa faible diffusion s'explique principalement par ses coûts d'investissement, de


fonctionnement et de maintenance plus élevés que ceux d'une VMC classique.

Remarque : la VMC double flux-gaz est une variante très performante du point de vue
énergétique. Cette technique est nettement plus coûteuse en investissement qu'une
VMC SF et son exploitation n'est justifiable que pour les climats froids pour lesquels
l'économie de gaz est avantageuse par rapport au surplus de consommation
d'électricité nécessaire pour le fonctionnement.
. Historique de la ventilation - Évolution réglementaire dans l'habitat

3.1 Aération des logements construits avant 1937

Avant 1937, aucun texte définissait des dispositions concernant la ventilation des
logements. On ne parlait pas encore de renouvellement d'air mais d'aération du
logement qui s'effectuait en général par les défauts d'étanchéité des menuiseries et par
l'ouverture des ouvrants.

3.2 Aération des logements construits entre 1937 et 1958

En 1937, le règlement sanitaire de la ville de Paris fixait des conditions minimales de


ventilation dont l'application a pu dépasser les limites de la capitale. La notion de
ventilation permanente par pièce apparaît.

La VMC fait ses débuts en Suède lors de la guerre de 1939-1945.

3.3 Aération des logements construits entre 1958 et 1970

A partir de 1958, les dispositions de l'aération doivent respecter les dispositions de


l'arrêté du 14 novembre 1958 pris en application du décret du 22 octobre 1955. Ce
dernier généralise la notion de ventilation permanente par pièce (surtout les pièces de
service).

En 1967 les premières entrées d'air autoréglables françaises sur le marché national
sont de marque ANJOS ( type L30).

L'arrêté du 22 octobre 1969 pris en application du décrêt de la construction du 14 juin


1969 introduit le fait que la ventilation devient générale et permanente avec circulation
des pièces principales vers les pièces de services. La ventilation naturelle est toujours
possible mais la VMC devient réglementaire.

3.4 Aération des logements construits entre 1970 et 1983

A partir de 1969, les dispositions de l'aération sont celles de l'arrêté du 22 octobre 1969
pris en application du décrêt du 14 juin 1969.

Apparition de la première centrale double-flux en 1974.

3.5 Aération des logements construits entre 1983 et 2001

A partir de 1969, les dispositions de l'aération sont celles de l'arrêté du 24 mars 1982 et
du 28 octobre 1983 qui ont introduit les notions de débit réduit par dispositif manuel et
modulation automatique du renouvellement d'air en fonction de la pollution (humidité,
CO2).

3.6 Aération des logements construits à partir du 1er juin 2001

Ces logements sont soumis aux exigences de la réglementation thermique 2000


définies par l'arrêté du 29 novembre 2000 et entériné par le décret n°2000-1153 du 29
novembre 2000.La RT 2000 s'applique à tous les projets dont le dépôt de permis de
construire est postérieur au 1er juin 2001.

II. FAQ

Foire aux questions

Q : Qu'appelle-t-on Avis Technique pour les systèmes hygroréglables ?

R : Un Avis Technique (Atech) est un document officiel exprimant l'opinion, formulée


après expertise de manière neutre et impartiale par un groupe d'experts (Groupe
Spécialisé 14 - GS 14), sur l'aptitude à l'emploi d'une catégorie de produits ou
composants pouvant être insérés dans l'un des systèmes de ventilation hygroréglable
(hygro A ou B).

Pour les systèmes de ventilation hygroréglable, la détention par l'industriel, d'un Atech
en cours de validité ( à partir de la date d'enregistrement de l'ATech) lui permet de faire
valoir à la fois le respect des exigences réglementaires françaises ainsi que les
performances résultantes de l'application dans les règles de l'art. Dans le cas de
systèmes de ventilation hygroréglables, l'ATech est nécessaire en raison de l'absence
de documents normatifs (normes produits).

Q : A quoi sert une ventilation dans un logement ?

R : La ventilation dans un logement permet le renouvellement de l'air intérieur pollué ou


air vicié (toutes les 3 heures environ), par de l'air neuf. La ventilation est obligatoire car
elle permet :

- d'améliorer la santé et le bien être des occupants ;

- la pérennité du bâti ;

- la sécurité face aux appareils de combustion

Q : Comment détermine-t-on les débits d'air à mettre en œuvre ?

R : Les débits d'air à mettre en œuvre dans un logement sont déterminés :

- Pour les débits d'air entrant (dimensionnement entrées d'air) : DTU 68.1
- Pour les débits d'air sortant (dimensionnement entrbouches d'extraction) : par les
arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983 en fonction du type de logement (T2,
T3, T4…).

Pour les systèmes de ventilation hygroréglables les ATech prévalent sur les normes et
arrêtés.

Q : Comment fonctionnent les entrées d'air et bouches d'extraction autoréglables ?

R : Les composants autoréglables assurent un débit d'air constant (m³/h) sur une plage
de pression (Pa) dite plage de fonctionnement. La régulation est assurée par un volet
venant obturer automatiquement la section de passage d'air en fonction de la différence
de pression de par et d'autre du composant soit pour :

- l'entrée d'air entre l'extérieur et l'intérieur du local ;

- la bouche d'extraction entre le local et l'intérieur du conduit de raccordement

Ces composants ne se règlent pas manuellement. Dans le cas ou l'on chercherait à


modifier les débits d'air entrant ou sortant on risque de déséquilibrer l'installation de
ventilation (sifflement) et par la même le taux de renouvellement d'air (apparition de
moisissures).

Q : Un système de ventilation peut-il être bruyant ?

R : Un système de ventilation est dimensionné pour respecter les exigences aérauliques


mais aussi acoustique.

Ainsi, un système de ventilation doit être silencieux. Dans le cas ou des nuisances
sonores pouvaient subsister, il préférable de contacter un installateur ou un exploitant
de contrôle. Ces derniers s'assureront :

- du respect des performances produits (débit d'air, pression) ;

- de la bonne mise en œuvre du réseau aéraulique (étanchéité..) ;

- du bon dimensionnement du caisson d'extraction (pression disponible en sortie).

Q : Quelle est la différence entre un simple flux (SF) et un double flux (DF) ?

R : Le système de ventilation simple flux est le plus simple. Il peut être installé tant en
maisons individuelles qu'en logements collectifs. Pour ce qui est du système double flux
ses applications se limitent généralement à l'habitat individuel.

Outre l'application, la véritable différence réside dans leur fonctionnement.


Le SF est un système dans lequel intervient une circulation d'air entre les pièces
principales et les pièces de service. L'air véhiculé entre par des entrées d'air en façade
et est extrait mécaniquement par les bouches d'extraction.

Dans le cas d'un DF l'air neuf est soufflé mécaniquement. Ce fonctionnement permet
une filtration de l'air neuf et dans certains cas une récupération des calories extraites.
Cependant, l'utilisation de 2 moto-ventilateurs engendre une augmentation des
consommations électriques ainsi qu'un coût d'achat et de mise en œuvre plus important.

Q : Quelle est la différence entre une ventilation hygro A et hygro B ?

R : Les 2 systèmes se composent de bouches d'extraction hygroréglables (à débit


variable en fonction du taux d'humidité dans l'air). Le système hygro A se compose
d'entrées d'air autoréglables alors que pour le système hygro B elles sont
hygroréglables.

Q : Peut-on ventiler un logement climatisé en hygro A?

R : Contrairement au système hygroréglable de type B, l'hygro A est autorisé à


l'installation en présence de système de climatisation.

Q : Un système de ventilation hygroréglable gaz existe-t-il ?

R : Un tel système existe. Il se compose d'entrées d'air autoréglables (pour toutes les
configurations) ou hygroréglables (pour les configurations T5 et +), de bouches
d'extraction thermoréglables en cuisine, de bouches d'extraction hygroréglables en salle
de bains et de bouches d'extraction à ouverture temporisée en salles d'eau et WC.

Q : La VMC est-elle une source de gaspillage ?

R : Si la VMC est mal adaptée à l'habitat, aux besoins de ses occupants ou bien même
dépassée elle peut être source de gaspillage d'énergie. De plus, elle demande un
entretien annuel ainsi qu'une vérification de son bon fonctionnement.

Q : Peut-on raccorder une hotte aspirante aux conduits de VMC ?

R : Non, il est interdit de raccorder une hotte motorisée sur le réseau de VMC (arrêté du
24 mars 1982). Celle-ci doit fonctionner en recyclage, si l'appareil le permet.

Q : Quelles sont les opérations d'entretien d'une VMC ainsi que leur périodicité ?

Maison Logement collectif


Opérations d'entretien
individuelle VMC VMC GAZ
- Conformité du système

- Débits d'extraction non 1 fois/an 1 fois/an

- Changement de la courroie ventilateur


- Nettoyage complet et remplacement si Tous les 3
Tous les 5 ans 1 fois/an
nécessaire du ventilateur ans
Tous les 5 Tous les 5
- Contrôle et réglage global de l'installation non
ans ans
- Vérification des Sécurité Gaz en totalité sur Tous les 5
non -
chaque chaudière (DSC) ans
III. ASPECTS RÉGLEMENTAIRES

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1. L'arrêté du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983

Ces arrêtés précisent les modalités d'application de l'article R.111.9, du code de la


construction et de l'habitation, qui lui même spécifie les débits entrants et sortants à
mettre en oeuvre afin de renouveler suffisamment l'air des locaux. Ce renouvellement
d'air peut être réalisé de manière naturelle ou mécanique.

Les principaux volets de ces arrêtés :

- L'aération est générale et permanente au moins pendant la période de chauffage


(fenêtres généralement fermées) ;

- Circulation d'air des pièces pricipales vers les pièces de service ;

- Entrées d'air dans chaque pièce principale ;

- Positionnement des entrées d'air de manière à éviter tout inconfort ;

- Entrée d'air non obturable ;

- Entretien possible des entrées et sorties d'air ;

- Cas des appareils à combustion dans le logement : ventilation suffisante pour


assurer les débits de fonctionnement ;

- Rejet d'air en toiture interdisant tout refoulement vers les logements.

- En cas de panne de l'extracteur, arrêt des appareils de combustion raccordés à la


VMC

- Interdiction de raccorder à la VMC, une hotte de cuisine équipée d'un ventilateur

- Les dispositifs de ventilation doivent pouvoir extraire les débits indiqués dans le
tableau suivant :
Débit à extraire
en petite vitesse Débit à extraire en grande vitesse (m³/h)
(m³/h)
Salle de bains Cabinet
Nombre de
Cuisine ou de douches Autres d’aisances
pièces Global Cuisine communes ou Unique Multiple
salles
principales du mini mini non avec
maxi d’eau
logement cabinet
d’aisance
1 35 20 75 15 15 15 15
2 60 30 90 15 15 15 15
3 75 45 105 30 15 15 15
4 90 45 120 30 15 30 15
5 105 45 135 30 15 30 15
6 120 45 135 30 15 30 15
7 135 45 135 30 15 30 15

L'arrêté du 28/10/83 modifiant l'arrêté du 24/03/82 autorise une réduction du débit


global minimum extrait pour les systèmes asservis (voir les systèmes hygroréglables).

Nombre de pièces 1 2 3 4 5 6 7
principales
Débit total minimal 10 10 15 20 25 30 35
en m³/h

2. DTU 68.1 - NORME XP50-410

Le Document Technique Unifié (DTU) définit les critères de conception et de


dimensionnement des installations de ventilation mécanique contrôlée (VMC et VMC
gaz) dans les bâtiments d’habitation et permet le calcul d’installation permettant
d’assurer une ventilation des logements conforme aux exigences de la réglementation
française.

2.1 Les entrées d’air

- L’ensemble des entrées d’air (plus accessoires) en ventilation mécanique est


caractérisé par son débit sous une différence de pression de 20 Pa (Module : M).
- Dn,ew + C : isolement acoustique de l’entrée d’air.
- Le percement des menuiserie effectué lors de la fabrication assure la conformité des
caractéristiques précédentes.
- Dimensionnement des entrées d’air d’un logement calculé pour une depression DP £
20 Pa au débit d’air maximal QM.
En première approche :
DP = 10 Pa en ventilation naturelle et S >= 1.4 x QM - Qf
DP = 20 Pa en ventilation mécanique et S £ QM - Qf
avec S : Somme des modules des entrées d’air présentes dans le logement
QM : Débit d’air maximun extrait du logement (Cf arrêté du 24 Mars 1982)
Qf : Débit de fuite sous 20 Pa du logement.
Nombre de pièces principales 1 2 3 4 5 6 7
Immeubles
20 30 40 50 60 70 80
collectifs
Valeurs de Qf (M3/h)
Maisons
30 45 60 75 90 105 120
individuelles

- Une entrée d’air minimun dans chaque pièce principale.


- Débit minimun des entrées d’air par pièce principale : 22 m³/h sous 20 Pa - 30 m³/h
sous 10 Pa
- On notera que si on choisit 10 Pascals pour le dimensionnement des entrées d’air,
cela implique qu’on augmente le nombre d’entrées d’air de 50 %.
- Jamais d’entrées d’air dans les pièces de service dans le cas d’une ventilation
classique.
- Dimensionnement des entrées d’air :
Débit total Somme des modules dans chaque pièce principale
maximal extrait er
Nombre de 1 cas: différence de 2ème cas: différence de
(m3/h)
pièces pression maximale: 10 Pa pression maximale: 20 Pa
principales Autre pièce Autre pièce
Arrêtés de 82 et Séjour Séjour
83 principale principale
90 110 90

1 105 135 sans objet 90 sans objet

130* 150 120


120 90 60 60 30
2
130* 105 60 60 45
3 150 90 45 60 30
4 180 90 45 45 30
5 210 90 45 45 30
6 210 90 30 45 22
7 225 60 30 45 22
* Ces valeurs correspondent à la présence d’un appariel à gaz raccordé de puissance
23kW

- Disposition des entrées d’air :

• Protection contre les courants d’air génants.


• Les entrées d’air sont disposées en partie haute du local
• Eviter la pénétration d’eau à l’intérieur du logement
• Tout percement des menuiseries sur chantier est exclu

- Cas particulier des entrées d’air asservies (se reporter aux Avis Techniques) :
La circulation d’air se fait des pièces principales vers les pièces de service par
l’intermédiaire des passages de transit.
Portes intérieures desservant
Portes intérieures des pièces principales
Principe de réalisation du desservant une salle d’eau équipées d’entrées d’air de
passage de transit. équipée d’un appareil à gaz module inférieur ou égal à 30,
raccordé ou une cuisine. ou une salle d’eau sans
appareil gaz raccordé.
Grille de transit Module 200 Non employée
Passage d’air en partie Local desservi par:
supérieure ou inférieure de
e=1 cm, quel que soit le
la porte de hauteur e sans - 2 portes: e=1 cm
nombre de portes.
changement de direction de
l’écoulement. - 1 porte: e=2 cm

2.2 Les bouches d’extraction

- Disposition des bouches d’extraction :


- accessibles et déposables afin d’en permettre le nettoyage et l’entretien
- distantes d’au moins 10 cm des angles des parois
- bouches équipées d’une cordelette disposées de façon à permettre une manoeuvre
aisée du dispositif de commande. Elles ne peuvent être disposées au-dessus d’un
auvant (porte ou baie) ou d’un passage ou d’un appareil à gaz raccordé.
- Plusieurs bouches d’extraction peuvent être raccordées sur un même conduit à
condition qu’elles désservent le même logement.
- Bouches d’extraction gaz conforment à la norme NF E 51-711.
- Bouches d’extraction (non gaz) conforment à la norme NF E 51 - 713.
- Bouches hygroréglables conforment à un avis techniques.
- Bouche caractérisée par :
- son débit nominal (m³/h). Dans le cas d’une bouche à plusieurs débits, on
retient le plus grand de ces débits. Il est bon de noter que les débits nominaux doivent
être supérieurs ou égaux aux valeurs fixées par la réglementation en vigueure.
- ses limites d’utilisation en pression (en Pa) correspondant à la plus grande
plage à l’intérieur de laquelle, il y a respect des exigences acoustiques et aérauliques
- son isolement acoustique (Dn,ew +C)
- son niveau de puissance acoustique (Lw)

- Dimensionnement des bouches :

Débits extraits exprimés en Salle de bains ou de


m3/h Cabinet
douches commune ou non
d’aissance Multiple
avec un cabinet d’aisance
2 15 15

4 30 30

75 15 15

105 15 15

135 15 15
Des dispositifs individuels de réglage peuvent permettre de réduire les débits définis ci-
dessus, sous les conditions suivantes :

Nombre de pièces principales


1 2 3 4 5 6 7
Débit total minimal en m³/h 35 60 75 90 105 120 135
Débit minimal en cuisine en
20 30 45 45 45 45 45
m³/h

2.3 L’extracteur

Il doit être adapté en débit et en pression à l’installation.

2.4 Les réseaux de gaines

- La vitesse de l’air est limitée à 6 m/s pour les conduits horizontaux et à 5 m/s pour les
conduits verticaux.
- Le taux de fuite du réseau de gaines est considéré égal à 10 % du débit maxi de
chaque bouche.
- Le calcul des pertes de charge linéaire est issu de l’application de la relation de
Colebrook, que l’on doit augmenter des pertes de charges singulières (coudes,
changements de diamètres, tés…).

3. DTU 68.2

Le présent cahier des clauses techniques (CCT) définit les conditions d’exécution des
installations d’extraction mécanique d’air vicié dans les bâtiments à usage d’habitation,
tant en construction neuve quand réhabilitation ou rénovation.

4. LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE - NRA

La NRA est relative aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation.

L’arrêté du 30 juin 1999 est relatif aux modalités d’application de la


réglementation acoustique
4.1 Les principes de la NRA

Ce document définit les limites acoustiques (isolement acoustique Dn,ew+C et


l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A - niveau de pression acoustique Lp -
niveau de puissance acoustique Lw...).
Les dispositions du présent arrêté sont applicables à tout bâtiment d’habitation ayant fait
l’objet d’une demande de permis de construire ou d’une déclaration de travaux relative
aux surélévations de bâtiments d’habitation anciens et aux additions à de tels
bâtiments, déposée à compter du 1er janvier 2000 (Art.8 de l’arrêté du 30 juin 1999).

• Article 2 : Il prévoit les exigences relatives aux bruits aériens intérieurs au


bâtiment.

• Article 6 : Niveau de pression acoustique normalisé à débit mini


LnAT £ 30 dB(A) dans les pèces principales
LnAT £ 35 dB(A) dans les cuisines

• Article 7 : L’isolement acoustique standardisé pondéré contre les bruits


extérieurs

dans les pièces principales et les cuisines, vis à vis d’un bruit routier à l’émission.

4.2 Les exemples de solutions acoustiques

Le document « Exemples de solutions », édité par le CSTB, est un guide d’aide à la


conception qui n’a pas de caractère réglementaire. Il offre des propositions de réponses
non obligatoires aux exigences des articles 6 et 7 de la NRA, tout en s’assurant que
celles-ci conduisent, dans tous les cas à une mise en conformité.
La qualité acoustique des produits (ou systèmes) est appréciée sur une échelle de
classes de performances croissantes ESA1, ESA2, ESA3, ESA4, ESA5, ESA6.
ESA4 étant le seuil de classe offrant une qualité acoustique suffisante.
· Bouches d’extraction :
Les performances acoustiques des bouches se traduisent par l’isolement acoustique
normalisé Dn,e,w + C en dB et par le niveau de puissance acoustique Lw en dB(A) et
résultent d’une mesure en laboratoire.
Les exigences relatives à l’installation sont de 2 sortes :
- Une exigence définie soit sur la dépression totale dans le caisson du motoventilateur
extracteur qui doit être inférieure à 220 Pa soit sur la vitesse périphérique de la roue qui
doit être inférieure à 12,5 m/s.
- Une exigence sur les niveaux ESA+ qui peuvent être atteints en ajoutant un
accessoire acoustique (silencieux, manchon acoustique) à une bouche ESA, ou
directement par une bouche plus performante.
La définition des classes acoustiques s’établit en tenant compte de plusieurs critères
tels que définis par le tableau ci-dessous :

Collecteur commun à deux cuisines superposées


Type de cuisine Collecteur f 315 mm ou
Collecteur f 200 ou 250 mm
plus
S < 10 m² Bouche ESA 5 Bouche ESA 5+

S > 10 m² Bouche ESA 4 Bouche ESA 4+


S < 20 m² Bouche ESA 6 Bouche ESA 6+

20 < S < 30 m² Bouche ESA 5 Bouche ESA 5+

S > 30 m² Bouche ESA 4 Bouche ESA 4+

Les performances considérées dans le tableau ci-dessous, permettant de définir les


exigences de chacune des classes, sont les valeurs maximales et minimales sur la
plage d’utilisation faisant l’objet de la certification ou de l’essai type.
Dn,ew+C (dB) Lw(dB(A))
Essai de
type de Essai de type de
Classe Certification Certification
moins de 10 moins de 10 ans
ans
ESA 4 > 55 > 57 < 38 < 36
ESA 5 > 55 > 57 < 36 < 34
ESA 6 > 59 > 61 < 34 < 32
ESA 4+ > 58 > 60 < 38 < 36
ESA 5+ > 58 > 60 < 36 < 34
ESA 6+ > 62 > 64 < 34 < 32
· Entrées d’air :
Les performances acoustiques des entrées d’air se traduisent par l’isolement
acoustique normalisé Dn,ew (Ctr) en dB et résultent d’une mesure en laboratoire.
Pour un classement de facade à 30dBA, la performance des entrées d’air à mettre en
oeuvre dépend de la surface du local dans lequel sont placées la ou les entrées d’air :
- si surface du local en m² divisée par le nombre d’entrée d’air ³ 10, classe ESA 4.
- si surface du local en m² divisée par le nombre d’entrée d’air < 10, classe ESA 5.

Certification NF « Entrées d’air » Essai de type de moins de 10 ans


ESA 4 39 > Dn,ew + Ctr > 36 dB 41 > Dn,e,w + Ctr > 38 dB
ESA 5 Dn,ew + Ctr > 39 dB Dn,e,w + Ctr > 41 dB
Pour des isolements de façade supérieurs à 30 dB, il convient de mettre en œuvre soit
des entrées d’air avec éléments acoustiques de performances supérieures, soit des
silencieux plus performants.

5 La réglementation thermique RT 2000

Le système de ventilation mis à nu pour la RT 2000 :

Extrait du tarif 2001 - ATLANTIC


La RT 2000 s’applique à tous les projets dont le dépôt de permis de construire est
postérieur :
au 1er juin 2001
(Art R11-7 du décret n° 2000-1153)
La RT 2000 est applicable d’une manière générale à tout type de bâtiment neuf (habitat
et tertiaire).
Les solutions techniques de ventilation pour l'habitat et le résidentiel de la RT 2000:
télécharger ici les méthodes par calculs et simplifiée

6 Réglementation VMC gaz

La sécurité des installations de VMC GAZ induit le fait que les chaudières à gaz
raccordées à la VMC doivent s’arrêter de fonctionner en cas d’arrêt de l’extracteur. Elles
doivent ainsi répondre à deux exigences de sécurité :
la sécurité individuelle : elle fait partie intégrante de l’appareil, et est mise en place par
le constructeur. Elle garantie le risque individuel de refoulement des produits de
combustion dans le local où est installé l’appareil. Le dispositif le plus utilisé pour les
générateurs classiques (chaudières et chauffe-bains) est le klixon (détecteur
thermique). Il met le générateur en sécurité lorsqu’il il y a refoulement des produits de
combustion dans le logement. il est placé dans le coupe-tirage, généralement en partie
haute.
la sécurité collective : ce dispositif vient en complément de la sécurité individuelle. sa
mise en place est liée au risque que peut constituer le tirage naturel. En effet, lorsque
l’extracteur est arrêté suite à un incident, le risque de remise en marche des
générateurs est d’autant plus grand que la hauteur de l’immeuble est importante, et que
la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du logement est grande (tirage
thermique important). Le DSC (dispositif de sécurité collective) comprend les éléments
suivants :
- Un détecteur de défaut d’extraction
- Un système de transmission d’ordre
- Un organe assurant la mise à l’arrêt de chaque chaudière
- Un dispositif de signalisation de cet arrêt

ATTENTION :
La mise en place du DSC est obligatoire pour toutes les installations de VMC gaz
postérieures au 31 juillet 1989 (arrêté du 30 mai 1989). Les installations antérieures à
cette date doivent être soumises à un test vérifiant l’arrêt des chaudières en cas d’arrêt
de l’extracteur. Si le test est négatif, il faut équiper la VMC gaz du DSC.

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