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La Ventilation Dans L'habitat - Techniques Tchek
La Ventilation Dans L'habitat - Techniques Tchek
I. APPROCHE TECHNIQUE
1. Les besoins en ventilation dans l'habitation
2. Les système de ventilation mécanique contrôlée -
VMC
2.1 La VMC simple flux (SF)
2.2 La VMC gaz
2.3 La VMC hygroréglable
2.4 La VMC double flux (DF)
3. Historique de la ventilation - Évolution
réglementaire dans l'habitat
II. FAQ
Foire aux questions
III. ASPECTS RÉGLEMENTAIRES
1. L'arrêté du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983
2. DTU 68.1 - NORME XP50-410
2.1 Les entrées d’air
2.2 Les bouches d’extraction
2.3 L’extracteur
2.4 Les réseaux de gaines
3. DTU 68.2
4.1 Les principes de la NRA
4.2 Les exemples de solutions acoustiques
4. LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION ACOUSTIQUE -
NRA
5 La réglementation thermique RT 2000
6 Réglementation VMC gaz
IV. RÉGLES ET OUTILS DE CONCEPTION ET DE RÉALISATION
1. Les étapes d’une étude VMC en habitat collectif
2. Le calcul automatique par logiciel d'aide à la
conception
3. Les descriptifs CCTP d'installations types
V. LES PRODUITS RECOMMANDÉS
Consulter les produits de ventilation pour
l'habitat et le collectif
1. Les besoins en ventilation dans l'habitation
Le renouvellement de l'air dans les locaux habités est une nécessité qui se justifie
suivant les trois besoins suivants :
Les logements sont souvent équipés d'appareils à combustion qui peuvent assurer la
production de chauffage et/ou d'eau chaude sanitaire (ECS). Le renouvellement d'air
permet ainsi d'assurer l'alimentation en air comburant des appareils de combustion et
de contribuer à la sécurité des personnes face aux émanations de gaz toxiques.
Ces 3 facteurs sont fortement appuyés par les premiers résultats de l'Observatoire de
l'Air Intérieur (rapport Avril 2002) qui met en évidence que l'air que nous respirons à
l'intérieur des bâtiments est plus pollué que l'air extérieur (activité des occupant,
émission de polluants par les matériaux…). C'est dans ce contexte que les systèmes de
ventilation doivent pouvoir apporter à la fois les éléments de réponse suivants :
On désigne communément par " ventilation mécanique ", tous les systèmes où les
mouvements d'air qui sont assurés par un ou plusieurs ventilateurs aspirant ou soufflant
ou, aspirant et soufflant entraîné(s) par un moteur électrique. Elle n'est pas sensible aux
variations des conditions climatiques et les dispositifs de réglages permettent à
l'occupant de mieux maîtriser le renouvellement d'air de son logement.
L'essor de la VMC se justifie par l'obtention d'une aération générale et permanente
bénéficiant d'un débit de renouvellement stable et indépendant des conditions
climatiques. De nos jours, plus de 90% des logements neufs sont équipés de ce
système. L'air circulant à travers le logement se trouve ainsi renouvelé toutes les 3
heures environ.
C'est dans un contexte contraignant visant à préserver à la fois l'environnement
(réduction des dépenses d'énergie) et l'hygiène (Qualité d'Air Intérieur) que les
systèmes de ventilation prennent de plus en plus leur importance par la mise en valeur
de leur fonctionnement.
La diversité des systèmes de VMC par réduction des débits moyens (modulation et
asservissement des débits) laisse apparaître des économies d'énergie liées aux
déperditions par renouvellement d'air.
L'air neuf est admis dans les pièces principales par des entrées d'air autoréglables dont
le rôle est d'atténuer l'effet du vent pour maintenir constants les débits entrants. Sous
l'effet de la dépression générée par le groupe moto-ventilateur (extracteur), l'air traverse
le logement transitant des pièces principales vers les pièces les plus polluées par le
droit des portes intérieures ou par un détalonnage de ces portes en partie basse.
L'air vicié est évacué par des bouches d'extraction situées dans les pièces de service
(cuisine, salle de bain, WC…) et adaptées aux besoins de ces pièces.
La VMC SF est le système le plus répandu du entre autre à un coût moindre comparé
aux autres systèmes de VMC.
La VMC-gaz est une déclinaison du système SF car elle permet d'extraire en même
temps l'air vicié et les produits de combustion d'une chaudière gaz. Toutefois, la mise
en œuvre d'une VMC - gaz nécessite des bouches d'extraction assurant le surcroît de
débit à extraire lorsque la chaudière fonctionne ainsi qu'un dispositif de sécurité
(interrupteur thermique pour les chaudières classiques ou pressostatiques pour les
chaudières à condensation).
Les systèmes hygroréglables font l'objet d'Avis Techniques qui précisent les débits
spécifiques moyens à prendre en compte pour le calcul thermique réglementaire. Il
existe deux types de ventilation hygroréglable A et B.
• Ventilation hygroréglable de type A :
Comme en VMC simple flux l'air vicié est extrait par la cuisine, les salles d'eau et les
VMC. L'air neuf est insufflé dans les pièces principales à l'aide d'un deuxième
ventilateur par le biais d'un réseau de ventilation et de bouches de soufflage. La VMC
double flux présente l'intérêt de pouvoir adjoindre des traitements d'air neuf (filtration,
réchauffage, rafraîchissement, humidification…) et en faisant converger les réseaux
d'offrir la possibilité de préchauffer l'air neuf par récupération sur l'air extrait à l'aide d'un
échangeur à plaques.
Remarque : la VMC double flux-gaz est une variante très performante du point de vue
énergétique. Cette technique est nettement plus coûteuse en investissement qu'une
VMC SF et son exploitation n'est justifiable que pour les climats froids pour lesquels
l'économie de gaz est avantageuse par rapport au surplus de consommation
d'électricité nécessaire pour le fonctionnement.
. Historique de la ventilation - Évolution réglementaire dans l'habitat
Avant 1937, aucun texte définissait des dispositions concernant la ventilation des
logements. On ne parlait pas encore de renouvellement d'air mais d'aération du
logement qui s'effectuait en général par les défauts d'étanchéité des menuiseries et par
l'ouverture des ouvrants.
En 1967 les premières entrées d'air autoréglables françaises sur le marché national
sont de marque ANJOS ( type L30).
A partir de 1969, les dispositions de l'aération sont celles de l'arrêté du 22 octobre 1969
pris en application du décrêt du 14 juin 1969.
A partir de 1969, les dispositions de l'aération sont celles de l'arrêté du 24 mars 1982 et
du 28 octobre 1983 qui ont introduit les notions de débit réduit par dispositif manuel et
modulation automatique du renouvellement d'air en fonction de la pollution (humidité,
CO2).
II. FAQ
Pour les systèmes de ventilation hygroréglable, la détention par l'industriel, d'un Atech
en cours de validité ( à partir de la date d'enregistrement de l'ATech) lui permet de faire
valoir à la fois le respect des exigences réglementaires françaises ainsi que les
performances résultantes de l'application dans les règles de l'art. Dans le cas de
systèmes de ventilation hygroréglables, l'ATech est nécessaire en raison de l'absence
de documents normatifs (normes produits).
- la pérennité du bâti ;
- Pour les débits d'air entrant (dimensionnement entrées d'air) : DTU 68.1
- Pour les débits d'air sortant (dimensionnement entrbouches d'extraction) : par les
arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983 en fonction du type de logement (T2,
T3, T4…).
Pour les systèmes de ventilation hygroréglables les ATech prévalent sur les normes et
arrêtés.
R : Les composants autoréglables assurent un débit d'air constant (m³/h) sur une plage
de pression (Pa) dite plage de fonctionnement. La régulation est assurée par un volet
venant obturer automatiquement la section de passage d'air en fonction de la différence
de pression de par et d'autre du composant soit pour :
Ainsi, un système de ventilation doit être silencieux. Dans le cas ou des nuisances
sonores pouvaient subsister, il préférable de contacter un installateur ou un exploitant
de contrôle. Ces derniers s'assureront :
Q : Quelle est la différence entre un simple flux (SF) et un double flux (DF) ?
R : Le système de ventilation simple flux est le plus simple. Il peut être installé tant en
maisons individuelles qu'en logements collectifs. Pour ce qui est du système double flux
ses applications se limitent généralement à l'habitat individuel.
Dans le cas d'un DF l'air neuf est soufflé mécaniquement. Ce fonctionnement permet
une filtration de l'air neuf et dans certains cas une récupération des calories extraites.
Cependant, l'utilisation de 2 moto-ventilateurs engendre une augmentation des
consommations électriques ainsi qu'un coût d'achat et de mise en œuvre plus important.
R : Un tel système existe. Il se compose d'entrées d'air autoréglables (pour toutes les
configurations) ou hygroréglables (pour les configurations T5 et +), de bouches
d'extraction thermoréglables en cuisine, de bouches d'extraction hygroréglables en salle
de bains et de bouches d'extraction à ouverture temporisée en salles d'eau et WC.
R : Si la VMC est mal adaptée à l'habitat, aux besoins de ses occupants ou bien même
dépassée elle peut être source de gaspillage d'énergie. De plus, elle demande un
entretien annuel ainsi qu'une vérification de son bon fonctionnement.
R : Non, il est interdit de raccorder une hotte motorisée sur le réseau de VMC (arrêté du
24 mars 1982). Celle-ci doit fonctionner en recyclage, si l'appareil le permet.
Q : Quelles sont les opérations d'entretien d'une VMC ainsi que leur périodicité ?
- Les dispositifs de ventilation doivent pouvoir extraire les débits indiqués dans le
tableau suivant :
Débit à extraire
en petite vitesse Débit à extraire en grande vitesse (m³/h)
(m³/h)
Salle de bains Cabinet
Nombre de
Cuisine ou de douches Autres d’aisances
pièces Global Cuisine communes ou Unique Multiple
salles
principales du mini mini non avec
maxi d’eau
logement cabinet
d’aisance
1 35 20 75 15 15 15 15
2 60 30 90 15 15 15 15
3 75 45 105 30 15 15 15
4 90 45 120 30 15 30 15
5 105 45 135 30 15 30 15
6 120 45 135 30 15 30 15
7 135 45 135 30 15 30 15
Nombre de pièces 1 2 3 4 5 6 7
principales
Débit total minimal 10 10 15 20 25 30 35
en m³/h
- Cas particulier des entrées d’air asservies (se reporter aux Avis Techniques) :
La circulation d’air se fait des pièces principales vers les pièces de service par
l’intermédiaire des passages de transit.
Portes intérieures desservant
Portes intérieures des pièces principales
Principe de réalisation du desservant une salle d’eau équipées d’entrées d’air de
passage de transit. équipée d’un appareil à gaz module inférieur ou égal à 30,
raccordé ou une cuisine. ou une salle d’eau sans
appareil gaz raccordé.
Grille de transit Module 200 Non employée
Passage d’air en partie Local desservi par:
supérieure ou inférieure de
e=1 cm, quel que soit le
la porte de hauteur e sans - 2 portes: e=1 cm
nombre de portes.
changement de direction de
l’écoulement. - 1 porte: e=2 cm
4 30 30
75 15 15
105 15 15
135 15 15
Des dispositifs individuels de réglage peuvent permettre de réduire les débits définis ci-
dessus, sous les conditions suivantes :
2.3 L’extracteur
- La vitesse de l’air est limitée à 6 m/s pour les conduits horizontaux et à 5 m/s pour les
conduits verticaux.
- Le taux de fuite du réseau de gaines est considéré égal à 10 % du débit maxi de
chaque bouche.
- Le calcul des pertes de charge linéaire est issu de l’application de la relation de
Colebrook, que l’on doit augmenter des pertes de charges singulières (coudes,
changements de diamètres, tés…).
3. DTU 68.2
Le présent cahier des clauses techniques (CCT) définit les conditions d’exécution des
installations d’extraction mécanique d’air vicié dans les bâtiments à usage d’habitation,
tant en construction neuve quand réhabilitation ou rénovation.
dans les pièces principales et les cuisines, vis à vis d’un bruit routier à l’émission.
La sécurité des installations de VMC GAZ induit le fait que les chaudières à gaz
raccordées à la VMC doivent s’arrêter de fonctionner en cas d’arrêt de l’extracteur. Elles
doivent ainsi répondre à deux exigences de sécurité :
la sécurité individuelle : elle fait partie intégrante de l’appareil, et est mise en place par
le constructeur. Elle garantie le risque individuel de refoulement des produits de
combustion dans le local où est installé l’appareil. Le dispositif le plus utilisé pour les
générateurs classiques (chaudières et chauffe-bains) est le klixon (détecteur
thermique). Il met le générateur en sécurité lorsqu’il il y a refoulement des produits de
combustion dans le logement. il est placé dans le coupe-tirage, généralement en partie
haute.
la sécurité collective : ce dispositif vient en complément de la sécurité individuelle. sa
mise en place est liée au risque que peut constituer le tirage naturel. En effet, lorsque
l’extracteur est arrêté suite à un incident, le risque de remise en marche des
générateurs est d’autant plus grand que la hauteur de l’immeuble est importante, et que
la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du logement est grande (tirage
thermique important). Le DSC (dispositif de sécurité collective) comprend les éléments
suivants :
- Un détecteur de défaut d’extraction
- Un système de transmission d’ordre
- Un organe assurant la mise à l’arrêt de chaque chaudière
- Un dispositif de signalisation de cet arrêt
ATTENTION :
La mise en place du DSC est obligatoire pour toutes les installations de VMC gaz
postérieures au 31 juillet 1989 (arrêté du 30 mai 1989). Les installations antérieures à
cette date doivent être soumises à un test vérifiant l’arrêt des chaudières en cas d’arrêt
de l’extracteur. Si le test est négatif, il faut équiper la VMC gaz du DSC.