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DESIGNATION DES TÔLES
Sommaire
1 - Introduction :
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DESIGNATION DES TÔLES
Introduction
On définit une tôle comme un produit métallique plat, qui peut se présenter sous
forme de feuilles ou de bobines. Les tôles sont tirées des brames par laminage à
chaud et/ou à froid.
Ce cours donne une approche de la classification des Tôles en termes de propriétés
mécaniques et technologiques et elle définit les principales spécifications applicables
aux différentes classes d'aciers.
Nous présentons quelques indications extraites de la norme EN 10027-1. Dans le
cas des tôles utilisées dans mise en forme, la première lettre d’une désignation
européenne normalisée concerne l’application de la qualité considérée ; on trouve
ainsi :
– D : acier pour formage à froid,
– E : acier de construction mécanique,
– H : acier à haute résistance pour formage à froid,
– P : acier pour appareil à pression,
– S : acier de construction avec garantie de résilience,
– T : fer noir, blanc ou chromé (aciers pour emballage).
La deuxième lettre, s’il y en a une, donne des indications sur l’élaboration de l’acier,
– C : acier laminé à froid,
– D : acier laminé à chaud,
– X : indéfini, acier laminé à chaud ou à froid,
– S : recuit sur base (aciers pour emballage),
– H : recuit continu (aciers pour emballage).
On peut trouver dans certaines désignations une troisième lettre :
– T : indique que le nombre qui suit spécifie la résistance à la traction de la nuance1.
Les chiffres qui suivent les lettres peuvent avoir trois significations :
– après les premières lettres H, P ou S, la limite d’élasticité minimale garantie,
– après les deuxièmes lettres D, C et X, un indice de qualité (deux chiffres),
– après la troisième lettre T, la résistance à la traction garantie, en MPa,
1. Aciers laminés à chaud
1.1 Aciers doux pour formage à froid
Ces tôles, appelées tôle décapées (DKP), sont des tôles laminées à chaud pour
lesquelles l’état de surface est décapé avec une finition huilée. Le décapage a pour
but d’enlever la calamine formée en surface par immersion dans un bain d’acide.
Ces tôles sont utilisées lorsque les caractéristiques de ductilité sont plus importantes
que la résistance dans des épaisseurs allant habituellement de 1,5 jusqu’à 8 mm. Ils
peuvent aussi subir un léger skin-pass (finition).
Désignation : DD XX
Le « D » désignant Acier pour formage à froid.
Le deuxième « D » désignant une tôle laminée à chaud pour formage direct.
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Le nombre XX compris entre 11 et 14 est l’indice d’emboutissage. Plus l’indice augmente, la
tôle est apte à l’emboutissage.
Les tôles DKP sont généralement proposées en nuances S 235 et S 355. Ils sont
définis par la norme EN 10111, qui considère quatre qualités
— DD11 et DD12, destinés à des formages faciles tels que pliage, roulage
(réservoirs) ;
— DD13 et DD14, qui peuvent supporter des emboutissages de plus en plus
sévères
Ces aciers sont livrés soit bruts de laminage continu à chaud, soit décapés
(généralement huilés),
Désignation : S xxx ou E xxx
Le « S » désignant Acier de construction.
Le nombre qui suit (xxx) désignant la limite d’élasticité minimale en N/mm².
La désignation peut comporter deux lettres signifiant l’essai de résistance ex JR ou J0.
Exemple
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Ces aciers sont d’un usage très général en mise en forme (récipients, pièces
chaudronnées, capotages, mobilier métallique, électroménager, carrosserie
automobile, etc.). Toutes les qualités sont emboutissables.
Désignation DC 0x
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PROCEDES DE DECOUPAGE DES TÔLES
Sommaire
3. Découpage
3.1 Définition
3.2 Quelques opération de découpage
3.3 Technologie de découpage
3.4 Etude de mise en bande
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I- Principaux procédés de découpage
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II- Cisaillage
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II.3. Technologie de cisaillage
1. Jeu
Le jeu est un paramètre important dans l’opération de cisaillage. Pour un bon
fonctionnement de l'outil, il est nécessaire d'assurer un jeu fonctionnel entre la
matrice et le poinçon. Il réduit le risque de grippage ou de rupture de la matrice. Il
permet également de garantir une coupe nette et franche.
Par exemple pour l’acier G=35% de l’épaisseur. La rupture se fait suivant =6°.
Fgure x
2. Effort de cisaillage
L’effort de cisaillage est calculé à partir de la relation suivante :
F= c.S
Avec S est la surface à cisailler et c est la contrainte de cisaillement du matériau.
Lorsque les lames sont parallèles, on:
F=L1.e.c
L1 longueur de découpe en mm
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
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Dans le cas des lames obliques on aura :
F=c.e2/2tan()
: angle d’inclinaison des lames. Il varie entre 3° à 7°
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
On peut prendre pour le cas des aciers doux: c=0.8r
pour le cas des aciers durs: c=r
pour le cas des alliages d’aluminium: c=0.5r
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III- Découpage
III.1 Définition
Le découpage à froid consiste à détacher par cisaillement un contour donné
d'un produit plat (tôle), l'opération se fait sur une presse par l'intermédiaire d'un outil
dont les parties travaillantes (arêtes de coupe) sont le poinçon et la matrice qui
glissent l'une par rapport à l'autre. L'élément de tôle détaché est appelé le flan ou la
débouchure.
3.2 Quelques opération de découpage
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Le POINÇON: Pièce pleine dont la base a la forme de la pièce à découper. Il est de
section constante. La course des poinçons doit être réglée pour ne pas pénétrer
dans la matrice (éviter usure et dégâts…).
La MATRICE: Pièce ajourée de façon à ce que le poinçon s’ajuste dans l’ouverture
avec un ajustement de jeu déterminé. Elle comporte une dépouille d’environ 5% pour
éviter le laminage des flans sur une trop grande longueur, et réduire l’effort fourni par
la presse.
Le Serre Flan : Pièce permet de bloquer la tôle contre la matrice durant l’opération
de découpage
Fgure x
Principe
Une partie de l'outil associant poinçon(s) et matrice(s) est bridée sur la table fixe de
la presse, tandis que l'autre partie est animée du mouvement alternatif du
coulisseau. A chaque course, un ou plusieurs découpages sont effectués.
2. Jeu
La valeur théorique du jeu en découpage est identique à celle donnée dans le cas de
cisaillage. Il existe d’autres expressions empiriques permettant de déterminer la
valeur du jeu. En découpage la valeur du jeu s’évalue en fonction de l’épaisseur de
la bande (de façon à ce que les deux amorces de ruptures se rejoignent
parfaitement).
On définit les notations suivantes
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Tableau3.1 : Valeurs des caractéristiques d’aspect
Le Tableau 3.2 donne la valeur du jeu pour chaque cas en
fonction du % de l’épaisseur e de la piece.
Dans le cas du découpage/poinçonnage sans serre flan, le jeu est donné dans le
tableau en fonction de type de l’outillage et la résistance au cisaillement du matériau.
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Fgure x
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En découpage/poinçonnage, le problème souvent posé, est sur quelle partie faut-il
porter le jeu ? Du fait de la présence du jeu, l'ajour dans la bande aura une forme
conique.
Fgure x
Donc on peut conclure que le jeu sera pris :
- Sur la MATRICE si l'on désire un AJOUR précis
- Sur le POINCON si l'on désire un FLAN précis
3. Les efforts de découpage
Effort total de découpage
L'effort de total de découpage est égal à la somme des différents efforts à savoir
l’effort principale de découpage, l’effort d’éjection et l’effort d’extraction. Son résultat
permet de déterminer la presse adéquate. (L'effort correspondant à la presse
exprimé généralement en tonne-force Tf).
Effort principal de découpage
Les efforts de découpage sont calculés par une formule empirique qui a l'avantage
de fournir une bonne approximation tout en étant très simple d'utilisation :
F=P1.e.c
P1 périmètre de découpe en mm
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
Effort d’éjection
C'est l'effort nécessaire POUR SORTIR LA PIECE DECOUPEE DE LA MATRICE.
Cet effort est d'environ 1,3% de l'effort de découpage.
Effort d’extraction
C'est l'effort NECESSAIRE POUR DECOLLER LA BANDE DE METAL DU
POINÇON. Cet effort varie suivant l'importance du déchet autour de celui ci.
F extraction = 7% à 2% F découpage
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La réduction des efforts de découpage/poinçonnage permet de faire un choix optimal
de la presse. Dans la conception des outillages en découpage, il existe deux
solutions techniques :
- Poinçons étagés:
Ils sont de longueurs différentes. Les plus courts
poinçonnent la pièce. Les plus longs découpent la pièce.
La différence de longueur est égale à l'épaisseur du
métal découpé.
Vagues de coupe:
La profondeur de la vague est voisine de l'épaisseur du métal à couper. Les vagues placées sur
la matrice déforment la bande, placées sur le poinçon déforment la débouchure.
Fgure x
IV- Etude de mise en bande
4.1 Définition
L'étude de la mise en bande consiste à rechercher la disposition des pièces dans la bande
donnant le minimum de déchets.
4.2 Règles
1. Règle 1
La longueur des bords et la distance entre deux pièces doivent être égales à l’épaisseur avec
une valeur minimale de 2mm.
Les pièces sont obtenues à partir: d'une bande, d'un rouleau ou d'une feuille.
La mise en bande peut être: directe, - imbriquée ou - à la retourne
Définition du pas
Le pas correspond à la distance sur la bande qui sépare deux opérations de découpage. Pour
un même nombre de pièce. Plus le pas est grand, plus la consommation de tôle est importante.
Il s'avère donc important d'optimiser la mise en bande, afin de réduire au minimum les pertes
de matière.
Fgure x
Définition du pourcentage de déchet
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La qualification d'un choix de mise en bande est généralement réalisée au travers du calcul de
pourcentage de déchet. Pratiquement, il s'agit d'évaluer le rapport entre la surface de déchet et
la surface totale de tôle utilisée pour réaliser la pièce.
2. Règle 2
Cette règle est appliquée pour la conception des pièces en tôlerie. Les valeurs données dans le
tableau sont des valeurs minimales.
Fgure x
V- Conception des outillages en Découpage
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Fgure x
V.2 Classification des outils de découpe
(a) (b)
(c) (d)
Fgure x
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ii. Outil à dévêtisseur fixe
Ce type d'outil est aussi appelé outil noyé, outil à contre-plaque ou encore outil parisien. Le
dévêtisseur fixé à la matrice, sert de guide à la partie travaillante des poinçons et s'oppose au
flambage des poinçons de faibles dimensions. Un engreneur ou un couteau assure le contrôle
de l'avance de la bande à chaque coup de presse.
Avantages : coût de l'outillage réduit, maintenance aisée, pas de risque de flambage ou de
casse du poinçon, flan maintenu, bonne précision, utilisé pour des tôles >1mm …
Inconvénients : ne permet que découpage de flan…
iii. Outil à dévêtisseur élastique
Le dévétisseur élastique assure le serrage de la bande pendant l'opération de découpe et
pendant l'extraction des poinçons hors de la tôle.
Il est intéressant pour les tôles de faibles épaisseurs.
Avantages : coût de l'outillage réduit, maintenance aisée, pas d'adhérence de la matière au
poinçon à sa remontée, flan maintenu, intéressant pour les tôles <1mm …
Inconvénients : précision faible, risque de flambage ou de casse du poinçon, ne permet pas
découpage et poinçonnage…
iv. Outil progressif
Il permet d’effectuer simultanément plusieurs opérations ; poinçonnage, découpage,
cambrage, etc ... La pièce est obtenue en 2 temps
- poinçonnage du trou, puis avance de la bande,
- découpage du flan (détachement de la pièce de la bande), et poinçonnage du trou de la pièce
suivante, etc ...
Avantages : outil pour moyenne et grande série, cadences de production élevée, bonne
précision, utilisé pour des tôles <1mm, permet d'obtenir des formes complexes ainsi que toute
sorte d'opération (telles que : emboutissage, pliage, soyage …) …
Inconvénients : coût de l'outillage élevé, maintenance délicate et onéreuse, …
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PROGRAMMATION DES MOCN DE DECOUPAGE-
POINCONNAGE
1. Introduction
Les machines à commande Numérique de découpage par poinçonnage, permettent une
flexibilité de la production de pièces de tôlerie. L'élaboration d'un programme permet
l'adaptation de la machine au produit.
Elaborer un programme, c'est dresser une liste ordonnée de fonctions de base, selon un code
de programmation défini par le constructeur de la machine ou la norme. Dans la suite, nous
allons présenter brièvement les notions de base pour la programmation de la poinçonneuse
grignoteuse avec le code FANUC.
2. Les fonctions G
Les fonctions-G sont des fonctions qui décrivent les différentes commandes pour exécuter un
bloc de programme.
Un numéro qui suive 1e G détermine la signification de la commande pour ce bloque.
Les différents types de fonction G sont les suivants :
Groupe 00
G04 : Temporisation
G26 : Trous sur une circonférence
G28 : Séquence de retourne automatique.
G52 : Système de coordination local
G70 : Absolu et pas de poinçonnage.
G71 : Incrément et pas de poinçonnage.
G72 : définit la référence de la figure
G75 : Repositionnement automatique.
G76 : Grignotage de ligne avec angle
G77: Grignotage d’un arc
G78 : Poinçonnage d’une grille I
G79: Poinçonnage d’une grille II
G86 : Rainure inclinée.
G87 : carré.
G88 : rayon.
G89 : Poinçonner avec un angle
G90: Déplacement en absolu et poinçonnage
G91 : Déplacement relatif et poinçonnage
G92 : Système de coordonnées
Groupe 01
G40: Supprime la compensation
G41 : Compensation d’outil à gauche
G42 : Compensation d’outil à droite
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3. Les fonctions M
Les fonctions-M complètent les fonctions G. elles sont des fonctions qui contrôlent la
machine à partir du programme.
M0 : arrêt du programme
M1 : arrêt supplémentaire du programme
M2 : fin du programme
M21 : vitesse lente de la tête de poinçonnage
M22 : vitesse rapide de la tête de poinçonnage
4. Les systèmes de coordonnées
Pour pouvoir utiliser le programme pour la production d’une pièce, il faut que le dessin de la
pièce soit transmis au langage machine. En d’autre terme, c’est introduire dans le programme
le chemin de l’outil dans les différentes directions à partir du point de référence. Le parcours
de l’outil est traduit en machine par la définition des coordonnées dans le dessin de la pièce
soit par rapport à l’origine machine soit par origine pièce.
4.1 Origine Machine
L'origine machine se trouve située à l'intersection de la droite passant par le fond des deux
pinces et la perpendiculaire à cette droite, tangente à la butée cylindrique X. Cette origine est
celle que le calculateur prend en compte à la mise en route de la machine, après l'initialisation.
Elle peut être modifiée par programmation, et déplacée en tout point de la zone de travail de
la table et devient alors l'origine programme. Il n'est donc pas utile de programmer une pièce
par rapport à l'origine de la machine mais par rapport à un point particulier de la pièce appelé
origine programme (en général le coin inférieur gauche du rectangle capable).
G92 X Y : déplacement absolu X, Y du point zéro en relation avec Xréf, Yréf (origine
machine).
Toutes les fonctions après cette commande seront en relation avec ce nouveau point
(origine programme).
G72 X Y : le programme prend X, Y comme point de référence sans se déplacer
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4.3 Prendre position et poinçonnage
aiguilles)
C : l’axe index
G76 I J K C T
I : distance entre deux trous (+/-) (Gauche à
Droite =+)
G77 I J P K C T
I : rayon du cercle du premier trou
J : angle départ (0..+180)/0..-180)
P : angle delta (+/-) (- =dans le sens des aiguilles)
K : nombre de trous.
C : l’axe index
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G78 I P J K C T A H
I : distance entre de point X (+/-)
P : nombre de point X (- point de référence)
J : distance entre de point Y (+/-)
K : nombre de trous.
C : l’axe index
A : angle a1
H : angle a2
Les configurations des grilles G78 et G79
sont données dans les figures suivantes :
G86 I J P Q C T
I : longueur totale de rainure
J : angle départ (+/-)
P : Outil X (+/-) (-ne prend jamais 0)
Q : Outil Y (+/-) (-ne prend jamais 0).
C : l’axe index
G87 I J P Q C T A
I : longueur X
J : longueur Y
P : Outil X (+/-)
Q : Outil Y (+/-) (-ne prend jamais 0).
C : l’axe index
A : angle de rotation
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G88 I J K P Q C T
I : rayon de l’arc
J : angle départ (+/-)
K : angle delta (+/-)
C : l’axe index
P : diamètre de l’outil (+/-)
Q : longueur circulaire de l’arc mesurée
sur le rayon entre deux points.
C : l’axe index
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que parfois contradictoires, permettent d’effectuer des choix judicieux de génération de
programme.
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EXERCICES
Questions
1/ Définir le cisaillage et quelles sont les conditions pour le réussir ;
2/Donner les paramètres du jeu en cisaillage ;
3/ Donner la différence entre le découpage et le poinçonnage puis citer les éléments qui
constituent l’outillage ;
4/ Comment diminuer l’effort en découpage ;
5/ Définir l’effort de dévêtissage et quel est sont rôle ;
6/Quelles sont les conditions pour mener une étude de mise en bande
Exercice 1
Découpage et poinçonnage d'une rondelle en aciers (figure 1).
Calculer la valeur du jeu et déterminer les différents diamètres du poinçon et de la matrice.
Exercice 2
On réalise sur un seul poste le découpage et poinçonnage de la pièce (figure 2). Déterminer
l'effort principal de découpage et la position de l’outil sur la presse. On donne r=300MPa.
Figure 1
Figure 2
Exercice 3
On considère la pièce ci-contre en acier d’épaisseur 2mm en bobine
1/ calculer la surface de cette pièce
2/ on considère une mise en bande directe :
Calculer la largeur de la tôle
Calculer le taux de chute
Calculer le pas
3/Idem pour une mise en bande à la retourne.
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Exercice 4
Sur la figure 3, on donne le dessin de définition d’une pièce proposé par un client.
1/ déterminer les noms des opérations pour réaliser cette pièce,
2/ Dans le cas de poste individuel, déterminer :
2.1 l’effort pour réaliser cette pièce
2.2 les diamètres des poinçons et matrices
3/ Dans le cas d’outillage progressif, déterminer :
3.1 l’effort pour réaliser cette pièce
3.2 les diamètres des poinçons et matrices
Figure 3
Exercice 5
Sur la figure 3, on donne la gamme de fabrication d’une pièce en tôle d’épaisseur 2 mm.
1/ déterminer les noms des opérations pour réaliser cette pièce,
2/ Déterminer le pas
Figure 3
Exercice 6
On considère la pièce de l’exercice. On veut faire une étude de fabrication de cette pièce. On
dispose des tôles de dimension 2000*1000, faire le choix de disposition de coupe des
bandes.
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Exercice 7
Donner l’algorithme pour réaliser le programme de poinçonnage grignotage de la pièce
suivante:
Exercice 8
On se propose d’étudier la fabrication de la pièce en tôle d’épaisseur 2mm sur une machine
CNC de poinçonnage/grignotage. Les outils utilisés : RO 10 en T1 ; RE 10 x 5 à 0° en T2 et
RE 10 x 5 à 90° en T3. Le programme de réalisation de cette pièce est le suivant :
N10 G90 X30. Y30. T1
N20 G90 X80. Y50. T2
N30 G72 X100. Y80.
N40 G86 I-100. J0.
N50 G72 X0. Y0.
N55 G86 I100. J0.
N60 G90 X80. Y20. T3
N65 G72 X100. Y0.
N70 G86 I80. J90.
N90 G72 X0. Y80.
N100 G86 I80. J-90.
1/ Donner le résultat d’exécution de chaque bloc, puis déduire le dessin de la pièce à réaliser
(faire le dessin de la pièce avec cotation);
2/ La pièce est réalisée à partir d’une tôle de dimension 600x800 ; on veut réaliser cette pièce
à partir du point (100 ; 300). Donner la commande qui permet d’exécuter ce choix;
Exercice 9
On se propose d’étudier la fabrication de la pièce en tôle S235 d’épaisseur 2mm sur une
machine CNC de poinçonnage/grignotatge. Les outils disponibles sont : SQ 24 en T1 ; RO 10
en T2 ; RO 20 en T3 ; RE 30 x 5 à 0° en T7, RE 20x5 à 120° en T5 et 30 x 5 à 90° en T8.
1/ donner l’algorithme générale pour la réalisation de cette pièce ?
2/ Rédiger le programme en Iso pour fabriquer cette pièce ?
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Exercice 10
On se propose d’étudier la fabrication de la pièce en tôle S235 d’épaisseur 2mm sur une
machine CNC de poinçonnage/grignotatge.
1/ Donner la signification de S235
2/ Donner l’algorithme général de programmation de cette pièce (Ordre, Points de départ et
le tableau)
3/ Donner la commande pour réaliser la grille.
Outils disponibles :
CA 24 en T1
RO 5 en T2
CA 24 à 45° en T3
RE 30 x 5 à 0° en T4
RE 30 x 5 à 90° en T5
CA 16 à 45° en T6
RO 20 en T7
RO 10 en T8
RE 20 x 10 à 0° en T9
RE 20 x 5 à 90° en T10
CA 10 en T11
RO 16 en T12
Figure 3
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