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Méthode d’essai n° 67
Mars 2009
La méthode d’essai décrite ci-après s’inspire de la méthode des LPC n° 66. Elle se distingue de cette dernière
par la réalisation d’un essai sur des carottes de béton prélevées sur ouvrage. Cette spécificité est à l’origine
de dispositions particulières justifiant la publication de cette nouvelle méthode d’essai.
Prix : 30 Euros HT
Ce document est propriété du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées et ne peut être reproduit,
© 2009 - LCPC
même partiellement, sans l’autorisation de son Directeur général (ou de ses représentants autorisés)
ISBN 978-2-7208-2530-1
CrossRef 10.3829/me67-fr
1. OBJECTIF ET DOMAINE D’APPLICATION ........................................................................................ 5
2. RÉFÉRENCES ..................................................................................................................................... 6
3. PRINCIPE DE L’ESSAI ........................................................................................................................ 7
4. APPAREILLAGE .................................................................................................................................. 7
4.1. Appareillage pour le prélèvement et la confection des éprouvettes ............................................. 7
4.2. Appareillage pour le suivi des déformations longitudinales .......................................................... 7
4.3. Appareillage pour la réalisation d’examens microscopiques ........................................................ 8
Sommaire
5.2. Prélèvement des corps d’épreuve ................................................................................................ 9
5.3. Confection et conditionnement des éprouvettes .......................................................................... 10
5.4. Suivi des éprouvettes immergées dans l’eau .............................................................................. 12
Échéances de mesure ................................................................................................................. 12
Suivi des déformations longitudinales.......................................................................................... 12
5.5. Caractérisation des bétons en fin d’essai .................................................................................... 12
9. CONCLUSION .................................................................................................................................... 15
2. Références
AFGC, Grandeurs Associées à la Durabilité des Bétons, Réseau Génie Civil et Urbain, Presses
de l’École Nationale des Ponts et Chaussées, 437 p., 2007.
AFNOR, Norme NF EN 12390-3, Indice de classement P 18-455, Essai pour béton durci.
Partie 3, résistance à la compression des éprouvetes.
AFNOR, Norme NF EN 12504-1, Essais pour béton dans les structures – Partie 1 : Carotes –
Prélèvement, examen et essais de compression.
AFNOR, Norme NF EN 14146, Méthodes d’essai pour pierres naturelles, Détermination du
module d’élasticité dynamique (par la mesure de la fréquence de résonance fondamentale).
AFNOR, Norme NF EN 12390-4, Essais pour béton durci – Partie 4 : Résistance en
compression – Caractéristiques des machines d’essai.
Baghdadi N., Seignol J.-F., Martin R.-P., Renaud J.-C., Toutlemonde F., Effect of early
age thermal history on the expansion due to delayed etringite formation : experimental study
and model calibration, AGS’08, 2nd Euro-Mediterranean Symposium on Advances in
Geomaterial and Structures, Hammamet (Tunisie), May 5-7, Darve F. et al. ed., vol. 4,
pp. 661-666, 2008.
Brunetaud X., Étude de l’influence de différents paramètres et de leurs interactions sur la
cinétique et l’amplitude de la réaction sulfatique interne au béton, Thèse de l’École Centrale des
Arts et Manufactures de Paris, 253 p., 8 déc. 2005.
Larive C., Apports combinés de l’expérimentation et de la modélisation à la compréhension de
l’alcali-réaction et de ses effets mécaniques, Études et Recherches des Laboratoires des Ponts
et Chaussées OA 28, déc., 395 p., déc. 1998.
LCPC, Aide à la gestion des ouvrages ateints de réaction de gonflement interne, Guide technique,
Techniques et méthodes des laboratoires des Ponts et Chaussées, 66 p., nov. 2003.
LCPC, Projet de Méthode d’essai des lpc n° 44, Alcali-réaction du béton, Essai d’expansion
résiduelle sur béton durci, Techniques et méthodes des Laboratoires des Ponts et Chaussées,
12 p., févr. 1997.
LCPC, Méthode d’essai des lpc n° 66, Réactivité des bétons vis-à-vis d’une réaction sulfatique
interne, Essai de performance, Techniques et méthodes des Laboratoires des Ponts et
Chaussées, 19 p., sept. 2007.
LCPC, Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne,
Guide technique, Techniques et méthodes des Laboratoires des Ponts et Chaussées, 59 p.,
août 2007.
Multon S., Évaluation expérimentale et théorique des effets mécaniques de l’alcali-réaction sur
des structures modèles, Études et recherches des LPC, OA 46, 423 p., oct. 2004.
Pavoine A., Évaluation du potentiel de réactivité des bétons vis-à-vis de la formation différée de
l’etringite, Thèse de l’université Pierre et Marie Curie – Paris VI, 229 p., 28 mai 2003.
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3. Principe de l’essai
Il s’agit d’évaluer en laboratoire si le béton d’une pièce d’ouvrage ou d’un élément en
béton préfabriqué est susceptible de développer une réaction sulfatique interne et de
caractériser l’impact de cete réaction de gonflement sur le béton.
Après avoir défini les zones de prélèvement, un carotage est effectué de manière à ateindre
le béton susceptible d’avoir été exposé à un échauffement important au jeune âge.
Chaque carote obtenue est ensuite sciée afin d’obtenir une éprouvete de 150 mm à
200 mm de longueur en privilégiant les zones les plus à cœur. Après une immersion dans
de l’eau du réseau pendant 24 heures, les éprouvetes sont équipées de plots de mesure
extensométrique de manière à suivre leur gonflement longitudinal au cours du temps. Le
gonflement libre des éprouvetes immergées dans de l’eau à 20 ± 2 °C est ainsi caractérisé
jusqu’à ce que les variations dimensionnelles soient jugées stables.
Le suivi des éprouvetes se base sur des mesures de déformation longitudinale au cours
du temps. À la fin de l’essai, une confirmation de l’origine du gonflement par des examens
microscopiques au MEB est effectuée. Le suivi de la masse et du module d’élasticité
dynamique au cours de l’essai ainsi que la détermination de la résistance à la compression
du béton en fin d’essai peuvent avantageusement compléter le suivi des déformations
longitudinales. Ces derniers essais sont optionnels, ils sont décrits en annexe n° III.
4. Appareillage
Les essais (préparation, conservation et suivi des éprouvetes) sont réalisés dans une salle
dont la température est maintenue à 20 ± 2 °C.
5. Exécution de l’essai
L’essai proposé repose sur deux étapes, la confection des éprouvetes et le suivi des
éprouvetes immergées dans l’eau du réseau à 20 ± 2 °C. Son exécution nécessite deux
phases préalables importantes pour sa réussite qui sont l’identification des zones de
prélèvement et le prélèvement des corps d’épreuve.
* Cete étape permet de limiter les différences de comportement dimensionnel des éprouvetes au jeune âge lors de leur
immersion définitive. Elles peuvent notamment être dues à une dessiccation du béton au cours de la période séparant la
phase de carotage et la préparation des éprouvetes en laboratoire. Cete courte immersion a pour objectif de porter les
éprouvetes à une température de 20 ± 2 °C et d’homogénéiser leur état hydrique avant de les équiper de plots de mesure.
Méthode d’essai N° 67 Page 11
120˚ 120˚
120˚
Figure 2
Représentation d’une
éprouvete cylindrique équipée
de trois séries de plots collés
100 mm
Axe b
Axe a Axe c
Figure 3
Exemple d’une éprouvete (200 mm de long et 94 mm de diamètre) obtenue par sciage d’une
carote prélevée sur ouvrage et équipée de plots de mesure. Cete éprouvete caractérise le béton
initialement située entre 65 et 85 cm de profondeur par rapport au parement.
Page 12 Essai d’expansion résiduelle sur carotte de béton extraite de l’ouvrage
Echéances de mesure
Les déformations des éprouvetes de béton sont suivies à échéances fixes. À titre indicatif,
les mesures peuvent être réalisées après 7 jours d’immersion, tous les 15 jours pendant
2 mois puis une fois par mois jusqu’à ateindre un palier de gonflement avec une durée
minimale de l’essai de 1 an.
Les mesures initiales constituant le point zéro du suivi étant particulièrement importantes,
il convient d’effectuer la mesure à trois reprises sur chaque génératrice après une courte
immersion (1 heure). La mesure initiale retenue pour chaque génératrice est la moyenne
des trois mesures.
Chaque mesure ne doit pas excéder 2 minutes afin d’éviter un assèchement du béton. La
mesure de l’étalon doit précéder la mesure des génératrices.
À l’échéance ‘t‘, effectuer pour chaque éprouvete les mesures E(a,b,c)(t) en micromètres
de chaque base (a, b et c) ainsi que celle du barreau étalon Ee(t). Consigner les mesures en
microns à 1 micromètre près.
Avec
D(a,b,c)(t0) et D(a,b,c)(t), respectivement la différence de longueur en micromètres
entre la barreau étalon et la base a, b ou c de l’éprouvete à l’échéance de mesure ‘t0’, et à
l’échéance ‘t’ ;
E(a,b,c)(t0) et E(a,b,c)(t), respectivement, les mesures en micromètres de chaque base
(a, b et c) à l’échéance initiale ‘t0’ et à l’échéance ‘t’ ;
Ee(t0) et Ee(t), respectivement les mesures en micromètres du barreau étalon à
l’échéance initiale ‘t0’, et à l’échéance ‘t’ ;
Δε(a,b,c,)(t) l’expansion de la génératrice a, b ou c à l’échéance ‘t’ en pourcent ;
Δε(t) l’expansion de la carote déterminée à partir de la moyenne des trois génératrices
à l’échéance ‘t’ en pourcent.
écart type expérimental de 0,07 % et de 0,09 % pour une expansion moyenne de 0,23 % et
de 0,28 % [Brunetaud, 2003].
Les travaux effectués dans le cadre d’un groupe de travail de l’Association Française de
Génie Civil [AFGC, 2007] permetent d’évaluer les écarts de reproductibilité pour deux
formules de béton. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau I.
Ces résultats issus d’études différentes sont illustrés par la figure 4 qui montre une
bonne relation entre l’amplitude du gonflement et l’écart type de la mesure ce qui, pour
des éprouvetes fabriquées en laboratoire, permet d’estimer un coefficient de variation
(conditions de reproductibilité) voisin de 30 % de la valeur moyenne.
9. Conclusion
L’essai d’expansion résiduelle sur béton durci est un des outils d’aide au diagnostic et à
l’étude des ouvrages affectés de désordres par une expansion du béton due à la RSI. Son
objectif principal est d’apporter des éléments de pronostic sur l’évolution de l’ouvrage.
L’absence d’expansion résiduelle peut indiquer soit que le béton est, de par sa composition
et l’échauffement qu’il a subi, non réactif, soit qu’il est réactif mais que son potentiel de
réactivité est épuisé. Dans les deux cas, on peut penser que le comportement de l’ouvrage
sera stable quelle que soit l’évolution des conditions d’environnement.
La présence d’un certain taux d’expansion résiduelle indique que le béton peut
développer dans le futur un gonflement par RSI si les conditions d’environnement s’y
prêtent (humidité).
Les données acquises au cours de cet essai en laboratoire ne permetent pas à elles seules
de caractériser le comportement de l’ouvrage en raison du grand nombre de paramètres
qui séparent les deux situations :
Béton en place soumis à un état de contrainte, alors que le béton des éprouvetes est
libre (pièces adjacentes, ferraillage, etc.) ;
Mesure dans une direction seulement alors que le phénomène est multidirectionnel ;
Conditions d’environnement différentes pour l’ouvrage et les éprouvetes (température,
eau).
Néanmoins, les résultats issus de l’essai d’expansion résiduelle constituent une donnée
de base permetant de caler les paramètres « chimico-mécaniques » nécessaires au calcul
de l’ouvrage en vue de pronostiquer son état futur et d’évaluer les éventuelles mesures
de traitement et/ou de réparation.
D’un coût modéré, s’il est réalisé suffisamment tôt compte tenu de sa durée, cet
essai contribue à la prise de décision vis-à-vis d’un ouvrage dont la RSI est en cours
d’évolution.
Référence de la carote de béton : ..............................................................
Δε(t)
Date Base a Base b Base c
Semaines Etalon - Ee Base a Base b Base c
jj/mm/aaaa E(a) E(b) E(c)
(μm) (%) (%) (%) (%)
(μm) (μm) (μm)
0 (t0) 0 0 0 0
12
16
20
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Référence de la carote de béton : ..............................................................
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Carotte 1A de 19 à 39 cm Carotte 3A de 11 à 21 cm
Carotte 1B de 59 à 79 cm Carotte 3B de 65 à 85 cm
Carotte 1C de 100 à 120 cm Carotte 3C de 95 à 115 cm
Carotte 3D de 115 à 135 cm
0,10 0,30
1.3. Interprétation
Les essais d’expansion résiduelle révèlent que le béton de la pile P1 prélevé dans la face sud
(carote 3) présente un risque de gonflement non négligeable dans les zones les plus à cœur
(au-delà de 95 cm de profondeur) là où l’échauffement au jeune âge a vraisemblablement
dû être le plus important. Après 372 jours de suivi, un palier de gonflement libre de 0,33 %
a été ateint dans le béton prélevé entre 115 et 135 centimètres de profondeur. La carote
prélevée dans la face nord de la pile P1 révèle un potentiel de gonflement plus faible
(≤ 0,08 %) que celle prélevée dans la face sud quel que soit le niveau de profondeur.
En ce qui concerne la pile P3, la carote n° 5 se caractérise par un gonflement lent mais
linéaire. Contrairement aux autres bétons, le potentiel total de gonflement libre n’a pas
pu être caractérisé après un an de suivi. À ce jour, un gonflement moyen de 0,10 % est
ateint pour le béton situé au-delà de 65 centimètres de profondeur et l’allure des courbes
montre que ce phénomène n’est pas stabilisé. L’évaluation du potentiel de gonflement
nécessite dans ce cas de poursuivre l’essai jusqu’à ce que les phénomènes de gonflement
soient stabilisés.
2. Ouvrage.
2. Évaluation du potentiel
de gonflement
2.1. Origine des prélèvements
Cet ouvrage a été caroté dans deux zones distinctes :
Dans un fût de pile dont l’aspect de surface (absence de fissure) laisse à penser que le
béton est sain ;
Dans un chevêtre dont le diagnostic a permis d’identifier le développement d’une
réaction sulfatique interne. Ce chevêtre a été caroté dans une première zone peu fissurée
et une deuxième zone très fissurée. Ces deux zones se distinguant par l’humidité de
l’environnement auquel elles sont exposées.
Les essais ont été réalisés sur des échantillons prélevés à cœur (plus d’un mètre de
profondeur).
0,4
Figure 6
0,368 %
Suivi des éprouvetes au 0,3
cours du temps. 0,278 %
0,2
0,025 ± 0,002 %
0,1
0
0 100 200 300 400
Temps (jours)
2.3. Interprétation
D’après ces résultats, nous observons que la zone très fissurée du chevêtre a ateint le
palier de gonflement sur site puisque aucun gonflement n’est mesuré en laboratoire sur
l’éprouvete prélevée dans cete zone. En revanche, les zones peu fissurées ont un potentiel
de réactivité important qui peut se développer à long terme. Ceci souligne l’impact de
l’eau dans le développement de cete réaction de gonflement puisque ces zones sont plus
ou moins exposées à l’humidité et à l’eau. En l’absence d’un système de drainage efficace,
la zone la plus fissurée est souvent recouverte d’eau tandis que la zone peu fissurée est
uniquement exposée à la pluie.
Le fût de pile et le chevêtre carotés ont la même formule de béton. Pourtant, sur site et
au cours de l’essai, le fût de pile ne développe pas de réaction de gonflement interne.
Cete expertise a permis d’identifier l’importance de la géométrie des pièces de béton
mises en œuvre. En effet, le fût de cete pile se caractérise par une section relativement
faible (structure en créneaux et pièce évidée) ce qui a fortement limité l’échauffement du
matériau au jeune âge.
Méthode d’essai N° 67 Page 23
1.2. Appareillage
Une balance permetant de peser les éprouvetes de béton à 0,1 gramme près et placée
dans une salle d’essai où la température est maintenue à 20 ± 2 °C.
La variation de masse Δm (t) (%) est exprimée pour l’échéance ‘t’ à partir de l’équation
suivante :
2.2. Appareillage
L’appareillage est celui décrit dans la norme d’essai NF EN 14146. Précisons qu’à l’heure
actuelle les caractéristiques du générateur de fréquence et du système de mesure de la
fréquence de résonnance peuvent être netement supérieures à celles indiquées dans la
norme. Une gamme de fréquence de 100 kHz et une précision de 0,005 % sur la fréquence
peuvent être obtenues avec les dispositifs actuels.
La mesure des dimensions initiales de l’éprouvete sera réalisée à l’aide d’un pied à
coulisse ou d’un instrument équivalent d’une précision minimale de 0,1 mm.
L’appareillage pour le suivi des déformations longitudinales des éprouvetes est celui
décrit au chapitre 4.2 Appareillage pour le suivi des déformations longitudinales (page 7). La
masse de l’éprouvete est déterminée à l’aide d’une balance précise à 0,1 gramme près et
placée dans une salle d’essai où la température est maintenue à 20 ± 2 °C.
La réalisation de cet essai ne modifie pas les conditions de confection des éprouvetes. Il
conviendra toutefois de s’assurer de la planéité des surfaces sciées, ces dernières devant
être perpendiculaires aux surfaces sciées par le carotier.
Procédure de mesure
Après la courte immersion (1 heure) qui suit l’étape de collage des plots sur l’éprouvete
il convient :
de déterminer la fréquence de résonance initiale de l’éprouvete de béton F0 (Hz) ;
de mesurer chaque éprouvete et consigner la longueur (L0 mm) et le diamètre D0
(mm).
Page 26 Essai d’expansion résiduelle sur carotte de béton extraite de l’ouvrage
La longueur L(t) est obtenue à partir de la mesure initiale L0 et des mesures de gonflement
par l’équation suivante :
L(t) = L0 *(1 + ∆ε(t))
Cete relation suppose une propagation plane de l’onde, sans réflexion sur la surface
latérale. En pratique, les réflexions existent mais ne modifient pas significativement la
valeur de la première fréquence d’oscillation longitudinale.
3. Détermination de la résistance
à la compression du béton
L’essai consiste à effectuer un essai de compression sur une carote de béton préalablement
surfacée. Cet essai est décrit par la norme NF EN 12504-1.
3.2. Appareillage
La machine d’essai utilisée pour effectuer l’essai de compression doit répondre aux
exigences de la norme EN 12390-4.
Figure 7
Cœur du béton Parement
Répartition des essais
d’expansion et de
compression sur le béton
prélevé dans la structure
Essai d'expansion Essai de par carotage.
résiduelle compression
Procédure de mesure
The expansion test can be proposed for the assessment of concrete structures submitted to delayed
ettringite formation (DEF) or susceptible to develop this pathology. This test is realized in laboratory
on cores taken from structures. The results (expansion, mass, dynamic modulus, compressive
strength) are used to evaluate the residual impact of DEF on structures. The obtained data can also
be used in a numerical model for the evaluation of mechanical properties variations under swelling
reaction.
ISSN 1167-489X
Réf : ME 67
Prix : 30 Euros HT