Chap.6 Poutres Mixtes PDF

CTN783 Charpentes d’acier
Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Département de génie de la construction
Chapitre 6
Poutres mixtes
dalle de béton
goujons de
cisaillement
platelage en acier
poutre en acier
Figure – Poutre mixte ou poutre à action composite

6- 2 CTN783 Charpentes d’acier
Les poutres mixtes, ou poutres à action composite,

fournissent plusieurs avantages pour les bâtiments multi-
étagés et les ponts, sauf avec les portées courtes ou peu
chargées.
Avantages
 Poutre d’acier plus petite
 diminution du poids d’acier ($)
 diminution de l’épaisseur totale du plancher,
 réduction de la hauteur des étages ($)
 Poutre mixte plus rigide (flèches moins grandes)
 Meilleur comportement sous une surcharge (charge qui
excède la charge de calcul)
Désavantages
 Coût des connecteurs entre la poutre d’acier et la dalle
de béton, et leur installation ($)
© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Poutres mixtes 6- 3
Le béton protège l’acier contre le feu.
Le béton ajoute beaucoup de poids

propre.
Ce type de construction n’est plus

utilisé de nos jours (réhabilitation
des structures).
enrobage 75, 100 ou

130 mm
Ce type de construction est

de moins en moins courant.
75 mm Installation rapide des

goujons à l’usine et au
chantier.
14 à 22 mm
Ce type de construction est
le plus répandu de nos
jours.
Aire efficace du béton
Distribution réelle
des contraintes de
Distribution équivalente
compression
be
bf
Figure – Définition de la largeur efficace

Poutres mixtes 6- 5
Largeur efficace de la dalle de béton

[art. 17.4, p. 1-91]
be be
ae bf ai bf
tc
hd
c e1
e1 e2
poutre poutre poutre

extérieure intérieure intérieure
Poutre intérieure : la plus petite des valeurs suivantes :

be  0,25 L
be  0,5  e1  e2 
Poutre extérieure : be  bf  ae  ai
ae  0,10 L ai  0,10 L
ae  c ai  0,5 e1
L  portée de la poutre mixte, centre à centre des appuis

Lorsque la dalle repose sur un platelage métallique, celui-ci

peut être placé dans un sens ou dans l’autre par rapport à la
poutre
be

Poutres mixtes 6- 7
Influence de la méthode de construction

Construction avec étaiement (étayage)
Les poutres d’acier sont étayées, c.-à-d. supportées par des
étais ou étançons temporaires rapprochés, jusqu’à ce que
le béton ait atteint 0,75 fc
1. La section mixte résiste à toutes les charges :
 poutre d’acier
 coffrage
 dalle de béton
 charges permanentes additionnelles :
finition de plancher, maçonneries, revêtements,
plomberie, électricité, etc.
 surcharges : charges dues à l’usage, à la neige, etc.
2. Fluage du béton sous les charges permanentes
Construction sans étaiement

1. La section d’acier doit pouvoir supporter seule les
charges au moment de la coulée du béton
Mr profilé d’acier  Mf charges

seul pondérées
avant l’action
composite
2. Après que le béton ait durci, la section mixte supporte

les charges permanentes et les surcharges

Poutres mixtes 6- 9
3. Il faut que les charges d’utilisation ne produisent pas de

déformations permanentes
Pour les poutres non étayées durant la construction, les

contraintes dans la semelle tendue du profilé, poutre à
treillis ou poutrelle d’acier dues aux charges appliquées
avant que le béton n’ait atteint 0,75 fc plus les
contraintes au même endroit dues aux autres charges
spécifiées considérées comme agissant sur la section
composite ne doivent pas excéder Fy .
[art. 17.11, p. 1- 97]
Contraintes dans la semelle en traction  Fy
M1 M2
  Fy
Ss St
M1 moment fléchissant dû aux charges spécifiées

avant le développement de l’action composite
Ss module de section élastique de la section d’acier

par rapport à la semelle tendue
M2 moment fléchissant dû aux autres charges

spécifiées, après le développement de l’action
composite
St module de section élastique de la section

composite par rapport à la semelle tendue
ACI 302.1R-04 - Guide pour la construction des

planchers et des dalles en béton
ACI Committee 302
Traduction libre par le professeur Bauer
3.3.5.1 Dalles composites sur tablier métallique

Dans la construction composite, la section mixte (dalle de
béton et poutres d’acier) travaille de concert pour supporter
les charges placées sur la surface du plancher après que le
béton ait durci. Le comportement composite est
normalement développé grâce à l’utilisation de connecteurs
soudés à la poutre d’acier de construction. Ces connecteurs
de cisaillement connectent physiquement la dalle de béton à
la poutre et engagent la dalle de béton sur une distance de
quelques pieds de la poutre en acier ; l’élément porteur
résultant est configuré un peu comme un T. La poutre
d’acier forme la partie verticale du T, et la dalle de béton en
forme la partie horizontale. Les joints de construction qui
sont parallèles aux poutres d’acier de construction doivent
être situés assez loin pour éliminer leur impact sur le
comportement composite. Les questions concernant
l’emplacement des joints de construction devraient être
soumises à l’ingénieur de projet (Ryan, 1997).
La construction composite non étayée est la méthode la

plus couramment utilisée par les concepteurs parce
qu’elle est moins chère que la construction étayée. Dans
la construction non étayée, les poutres en acier de
construction sont parfois légèrement cambrées au cours du
processus de fabrication. Ce cambrage est destinée à
compenser la flèche prévue de cette pièce sous le poids du
Poutres mixtes 6- 11
béton. Idéalement, après que le béton ait été placé et que le

système ait fléchi, la surface résultante du plancher sera de
niveau (Tipping 2002).
Les dalles de béton composites sur tablier métallique

étayées sont semblables aux dalles avec des formes
amovibles en ce qu’elles sont supportées jusqu’à ce que le
béton ait été placé et ait atteint la résistance nécessaire. Les
éléments de l’ossature de plancher en acier de construction
pour les dalles composites sur pont métallique étayées sont
généralement plus légers et ont moins de cambrure que
ceux utilisés pour la construction non étayée avec des
espacements de colonnes et des charges de plancher
similaires. Une préoccupation majeure avec la construction
composite étayée est que des fissures plus larges que 3 mm
(1/8 po.) ont tendance à se former dans la dalle de béton
lorsque les étais de soutien sont enlevés. Normalement, ces
fissures ne diminuent pas la résistance structurale du
plancher, mais peuvent devenir un sérieux problème
esthétique. L’entrepreneur est prié de noter que cette
question et toutes les mesures prises par le concepteur pour
éviter la formation de ce type de fissure doivent être
considérées à la satisfaction des principales parties avant de
commencer la construction de plancher étayé.
Résistance au cisaillement
[art. 13.4, p. 1-56]
Vr   Aw Fs
Aw  d w (profilés laminés)
Pour une âme sans raidisseur : kv  5,34
Fs Fs  0,66Fy
(MPa) 290 Fy kv 670 Fy
Fs  
hw hw
180 000 kv
Fs 
h w 
intermédiaire
2
profonde
961200

h w 
2
peu
élancée
0 83 000 Élancement

kv kv Fy de l’âme, h/w
439  621 
Fy Fy
1014 1435
Fy Fy
Figure – Résistance en cisaillement de l’âme – âme sans

raidisseur (kv  5,34)

h 1014
(a) lorsque 
w Fy
Fs  0,66Fy
1014 h 1435
(b) lorsque  
Fy w Fy
Fy
Fs  670
h w 
1435 h
(c) lorsque 
Fy w
961200
Fs 
h w 
2
Résistance à la flexion de la section

composite
Résistance ultime en compression du béton  1 fc
[CSA A23.3-14]
fc résistance en compression à 28 jours d’âge

(prononcé : f prime c)
1  0,85  0,0015 fc  0,67
Axe neutre dans la dalle

[art. 17.9.3a), p. 1-94]
b c1fc
Cr Mrc
a a.n.p.
t
e
d
Tr   As Fy
 Fy

Étant donné qu’il s’agit de la résistance ultime, on considère

l’axe neutre plastique (a.n.p.)
Cr  c1 fc ba
Tr   As Fy
Cr  Tr
 As Fy
a
c1 fc b
Mrc   As Fy e
d a
e  t 
2 2
Axe neutre dans l’acier

[art. 17.9.3b), p. 1-95]
b c1fc
Cr Mrc
t
Yc Cr
e
e
a.n.p. d  Fy Tr
axe neutre
plastique Y
 Fy
Tr  Cr  Cr
Tr   As Fy  Cr
En soustrayant la première équation de la deuxième, on

obtient :
 As Fy  Cr
Cr 
2

On a aussi :
Cr  c1 fc bt
 As Fy  c1 fc bt
Cr 
2
Mrc  Cr e  Cr e
où
e  d  Y  Yc
t
e  d  Y 
2
Déformations plastiques en traction et en compression dans

le profilé en acier, c’est-à-dire le profilé doit pouvoir
développer la résistance plastique à la flexion Mp
 classe 1 ou classe 2 requise

Problème 6.1
Déterminer la résistance à la flexion de la section montrée à
la Figure ci-contre. La largeur efficace de la dalle est égale à
2250 mm. Résistance du béton à 28 jours de 25 MPa, acier
G40.21 350 W.
b  2250 c1fc
a2
a Cr
t  125
d a
e  t 
a.n.p. 2 2
d  349  277
W360x33 Tr
 Fy
Figure – Section composite
Solution
Propriétés de la section W36033
[p. 6-48 et 6-49]
A  4170 mm2
d  349 mm
On a aussi : Mr  171 kN m

Classe de la section en flexion

[tableau 5-1, p. 5-8]
Classe 1 en flexion
Résistance à la flexion de la section composite

En supposant que l’axe neutre soit dans la dalle
1  0,85  0,0015  25  0,812
 As Fy 0,9  4170 mm2  350 MPa

a   44,2 mm
1c b fc 0,812  0,65  2250 mm  25 MPa

a  44,2 mm  t  125 mm
 en effet, l’axe neutre plastique est dans la dalle
d a 349 mm 44,2 mm
e  t    125 mm   277 mm
2 2 2 2
Mrc   As Fy e  0,9  4170 mm2  350 MPa  277 mm

 364  106 N mm  364 kN m
Mrc  364 kN m
Mrc 364 kN m
Note :   213 %
Mr 171kN m
Problème 6.2
Déterminer la résistance à la flexion de la section montrée à
la Figure ci-contre. La largeur efficace de la dalle est égale à
1830 mm. Résistance du béton à 28 jours de 25 MPa, acier
G40.21 350 W.
b  1830 c1fc
Cr
t  150 16,5
Cr
a.n.p. e
axe neutre  Fy e
plastique d  616
W610x174 Tr
 Fy
Figure – Section composite
Solution
[p. 6-42 et 6-43]
A  22 200 mm2
d  616 mm
b  325 mm
t  21,6 mm

On a aussi : Mr  1688 kN m
Classe de la section en flexion

[tableau 5-1, p. 5-7]
Classe 1 en flexion
(classe 1 ou 2 requise si l’axe neutre est dans l’acier)

En supposant que l’axe neutre soit dans la dalle
 As Fy 0,9  22 200 mm2  350 MPa

a   289 mm
c1 fc b 0,65  0,812  25 MPa  1830 mm
a  289 mm  t  150 mm
 en réalité, l’axe neutre plastique est dans l’acier
Axe neutre dans l’acier

Cr  c1 fc bt  0,65  0,812  25 MPa  1830 mm  150 mm
 3 622  103 N  3 622 kN
 As Fy  Cr 0,9  22 200 mm2  350 MPa  3 622  103 N

Cr  
2 2
 1684  103 N  1684 kN
En supposant que l’axe neutre soit dans la semelle du

profilé
b  325 mm
df  16,5 mm
t  21,6 mm a.n.p.
Cr   Fy bdf
1686  103 N  0,9  350 MPa  325 mm  df
df  16,5 mm  t  21,6 mm
 en effet, l’axe neutre plastique est dans la semelle

b  325 mm
df  16,5 mm
2 aire négative
1 aire totale
y2 616 mm
centre de
gravité Tr
y1
Y
ligne de repère
Position de la force Tr
A y Ay
Partie
(mm2) (mm) (mm3)
616
1 22 200 6,84  106
2
16,5
2 16,5  325 616  3,26  106
2
 16 840 3,58  106
Y
  A y   3,58  10 mm
6 3
 213 mm
A 16 840 mm 2
b  1830 c 1fc
df 2  16,5 2
Cr
t  150 16,5
Cr t 2  75
a.n.p. e
Fy e
axe neutre
plastique d  616
W610x174 Tr
Y  213
Fy
df 16,5 mm
e  d Y   616 mm  213 mm   395 mm
2 2
t
e  d  Y 
2
150 mm
 616 mm  213 mm   478 mm
2
Mrc  Cr e  Cr e  1686 kN  395 mm    3622 kN  478 mm 

 2 400  103 kN mm  2 400 kN m
Mrc  2400 kN m
Mrc 2 400 kN m
Note :   142 %
Mr 1688 kN m

Connecteurs de cisaillement
[art. 17.7, p. 1-92]
Art. 17.7.1 Généralités

Le coefficient de tenue, sc , à utiliser avec les résistances
fournis à l’art. 17.7 doit être de 0,8. La résistance pondérée
au cisaillement, qr , d’autres connecteurs de cisaillement doit
être établie à l’aide d’essais acceptables pour le concepteur.
Art. 17.7.2.1 Goujons soudés par le bout

Les goujons soudés par le bout d 2d h
doivent être à tête ou à crochet
avec h d  4 . Dans une dalle platelage
nervurée, le goujon doit dépasser en acier
la surface supérieure du platelage
en acier d’au moins deux fois le
diamètre du goujon, le calcul
étant basé sur sa longueur avant
soudage.
Art. 17.7.2.2
Dans les dalles pleines
qrs  0,5 sc Asc fc Ec  sc Asc Fu
où
qrs  résistance pondérée au cisaillement
Fu  450 MPa pour les goujons couramment disponibles
Répartition des connecteurs

Grâce à la flexibilité des connecteurs ( h d  4 ) et à leur
ductilité, on peut répartir uniformément les connecteurs
entre le point de moment fléchissant maximum et le point de
moment fléchissant nul.
glissement
écrasement
du béton
CL
Figure – Déformations des connecteurs flexibles

Rupture par écrasement du béton
qrs  0,5 sc Asc fc Ec
 Résistance déterminée par des essais en laboratoire

 Applicable au béton de densité normale et au béton
léger
sc  0,8
 d2
Asc 
4
fc  résistance du béton à 28 jours
Ec  module d’élasticité du béton

 CSA A23.3-14
Calcul des ouvrages en béton
 [S16-14, art. 3.1, p. 1-26]
1500 kg m3   c  2500 kg m3 :
  
1,5

Ec  3300 fc  6900  c 
 2300 

 c  2310 kg m3 (densité normale) et 20 MPa  fc  40 MPa :
Ec  4500 fc
fc
fc
0,4 fc
Ec
1
c
Figure – Module d’élasticité du béton (module sécant)


MPa 
acier
400
Fy  350 MPa
Fu  450 - 650 MPa
300  finale  15 %
200
E  200 000 MPa
Debout, on va au cours CTN783 !

100
béton
80
60
40
20
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2

  %
Figure – Courbes contrainte - déformation unitaire
Rupture par arrachement du goujon
qrs  sc Asc Fu
Nombre de connecteurs requis, N

Axe neutre plastique dans la dalle
 As Fy
N
qrs
Axe neutre plastique dans l’acier
c1 fc bt
N
qrs

symétrie par
rapport à
CL
W 2
Vh   As Fy
Cr
e
Tr
W 2 a.n.p. dans la dalle
CL
W 2
Vh  c1 fc bt
Cr
e e Cr
Tr
W 2 a.n.p. dans l’acier

action composite partielle
Figure – Calcul du nombre de connecteurs requis, N

Problème 6.3
On considère l’arrangement de poteaux et de poutres
montré à la figure ci-dessous, dans une travée intérieure
d’un édifice à bureaux. Dimensionner les composants B1
comme des poutres mixtes acier-béton en utilisant un acier
G40.21 300W et un béton de densité normale dont la
résistance en compression à 28 jours est de 20 MPa. Les
poutres ne seront pas étayées durant la construction.
9 000
B1
B1
3 @ 2750 
B1 8250
B1

Charges spécifiées
Permanentes
[Design Dead Loads (kPa) of Materials, p. 7-69]
Dalle de 125 mm d’épaisseur, coffrage 3,065 kPa
Tuiles de plancher 0,05
Plafond suspendu, éclairage, etc. 0,095
Cloisons amovibles en acier 0,19
Total 3,4 kPa
Charges dues à l’usage
Code national du bâtiment du Canada
Bureaux 2,4 kPa
Solution
Module d’élasticité du béton
[art. 3.1, p. 1-26]
Ec  4500 fc  4500 20 MPa  20,1 103 MPa
Vérifications à faire
a) Résistance de la section d’acier avant l’action composite
b) Résistance à la flexion de la section composite
c) Résistance au cisaillement
d) Tenue de la section sous les charges spécifiées
e) Calcul des connecteurs de cisaillement
Choix préliminaire du profilé en acier

Pour une construction non mixte, on aurait :
qf  1,25  3,4 kPa   1,5  2,4 kPa   7,85 kPa
w f   7,85 kPa  2,75 m   1,25  0,524 kN/m   22,2 kN/m

largeur poids propre de
tributaire la poutre d’acier
Avec des appuis simples, on aurait :
22,2 kN/m   9 m 
2 2
wf L
Mf    225 kN m
8 8
On suppose que la poutre serait retenue latéralement de

façon adéquate et on utilise la Table de sélection des
poutres [Beam Selection Table, p. 5-22]
W41054
Mr  326 kN m ( Fy  345 MPa )
Pour une poutre supportée latéralement, on peut ajuster

la résistance en fonction de la limite d’élasticité directement
comme suit :
300 MPa
Mr  326 kN m  283 kN m  225 kN m
345 MPa
Avec une construction mixte, le profilé pourra être plus léger.

Essayer W36033
[p. 6-48 et 6-49]
A  4170 mm2 J  85,9  103 mm4 d  349 mm

Ix  82,7  106 mm4 Cw  84,3  109 mm6 b  127 mm
t  8,5 mm
Sx  474  103 mm3
w  5,8 mm
Z x  542  103 mm3
h  d  2 t  332 mm
Iy  2,91 106 mm4
Classe de la section
[tableau 2, p. 1-162 et 1-163]
Semelle
b 127 mm/2
Fy  300  129  145  classe 1
t 8,5 mm
Âme
h 332 mm
Fy  300  991  1100  classe 1
w 5,8 mm
La section est donc de Classe 1 en flexion

Résistance de la section d’acier avant l’action

composite
Charges spécifiées
Dalle de 125 mm d’épaisseur, coffrage 3,065 kPa
Poids propre de la section W36033 0,321 kN/m
Charges majorées
Le Code national du bâtiment recommande de majorer les
charges avec un coefficient de charge égal à 1,4 lorsque la
combinaison de charges ne comprend que des charges
permanentes. Nous n’utiliserons pas la valeur 1,25 proposée
dans un exemple semblable du livre Limit states Design in
Structural Steel car les auteurs ne donnent pas de
justification pour ce choix. Pour une coulée de béton sur un
plancher supporté par des poutres non-étayées, le
professeur juge que la charge peut être variable, voire
difficile à contrôler, et qu’un coefficient de charge de 1,4 est
une valeur minimum à respecter.
w f  1,4  3,065 kPa  2,75 m   11,8 kN/m  

 1,4  0,321kN/m   0,45 kN/m  
Total : w f  12,25 kN/m
12,25 kN/m   9 m 
2 2
wf L
Mf    124 kN m
8 8

Des supports latéraux seront fournis aux quarts de la portée,

soit à tous les L 4  9 000 mm 4  2 250 mm .
On ne peut pas utiliser la Table de sélection des poutres

puisque Fy  300 MPa .
Déversement élastique
2   E 
2
Mu  E IyG J    IyCw [art. 13.6, p. 1-59]

L  L 
Calcul de 2
Poutre sur appuis simples
Retenues latérales aux quarts et à mi-portée
Charge uniformément répartie
wf
Chargement
(Élévation)
L
Appuis latéraux
(Vue en plan)
L L L L
4 4 4 4
M Ma Mb Mc Mmax
Diagramme des
moments
fléchissants +
x
5L 3L 7L L
x x x x
16 8 16 2
wx
Mx  (L  x ) [Beam Diagrams and Formulae, p.5-130]
2
5L
wf
16  5L  55 w f L2
Ma 5L  L  
x
16 2  16  512
3L
wf
 
2
8 L 3L 15 w L
Mb 3L   
f
x
8 2  8  128
7L
wf
16  7L  63 w f L2
Mc 7L  L  
x
16 2  16  512

w f L2
Mmax x
L 
2 8
4Mmax
2 
2
Mmax  4Ma2  7Mb2  4Mc2
w f L2
4
 8
2 2 2 2
 w f L2   55 w f L2   15 w f L2   63 w f L2 
 8   4   512   7   128   4   512 
       
 1,07   2,5 
On aurait pu prendre 2  1,0 comme valeur prudente.
L  2250 mm
E  200 000 MPa
G  77 000 MPa
E IyG J 
200 000 MPa  2,91 106 mm 4  77 000 MPa  85,9  103 mm 4
 3,85  1021 MPa2  mm8
E 
2
  Iy Cw 
 L 
2
   200 000 MPa 
   2,91 106 mm 4  84,3  109 mm 6
 2250 mm 
 19,13  1021 MPa2  mm8
1,07  
Mu  3,85  1021 MPa2  mm8  19,13  1021 MPa2  mm8
2250 mm
 226  106 N  mm  226 kN  m
Déversement inélastique
M p  Z x Fy
 542  103 mm3  300 MPa
 163  106 N  mm  163 kN  m

0,67M p  0,67  163 kN  m

 109 kN  m
Parce que 226 kN  m  109 kN  m, on a :
 0,28 M p 
Mr  1,15  M p  1  
 M u 
 0,28  163 kN  m 
 1,15  0,9  163 kN  m  1  
 226 kN  m 
 134 kN  m
Voilement
Classe 1  plastification puis défaillance finale par voilement
Mr   M p
 0,9  163 kN  m
 147 kN  m
Parce que 134 kN  m  147 kN  m , on a :

Mr
=
1
3
4
k
N
×
m
Mf 110 kN  m
  0,82  1,0  satisfaisant
Mr 134 kN  m

Charges majorées
Permanentes 1,25  3,4 kPa  4,25 kPa
Surcharges 1,5  2,4 kPa  3,6 kPa
Total :  7,85 kPa
Poids propre de la section W36033 0,321 kN/m
w f   7,85 kPa  2,75 m   21,6 kN/m  

 1,25  0,321kN/m   0,40 kN/m  
Total : w f  22,0 kN/m
w f L2 22,0 kN/m   9 m 
2
Mf    223 kN m
8 8
Largeur efficace de la dalle

[art. 17.4.1, p. 1-91]
La largeur efficace de calcul est égale à la moindre des

valeurs suivantes :
be  0,25 L  0,25  9000 mm  2250 mm
be  0,5  e1  e2   0,5  2750 mm  2750 mm   2750 mm
 be  2250 mm

En faisant des calculs semblables à ceux du Problème 6.1,

on trouve :
Mrc  311kN m
Mf 223 kN m
  0,72  1,0 OK
Mrc 311kN m
Résistance au cisaillement
w f L 22,0 kN / m  9 m
Vf    99 kN
2 2
[art. 13.4.1.1, p. 1-56]
Aw  d w  349 mm  5,8 mm  2024 mm 2
h 332 kv 5,34
  57,2  439  439  58,6
w 5,8 Fy 300 MPa
Fs  0,66 Fy  0,66  300 MPa  198 MPa
Vr   Aw Fs
 0,9  2024 mm 2  198 MPa
 361 103 N  361 kN
Vf 99 kN
  0,27  1,0 OK
Vr 361 kN
Tenue de la section sous les charges spécifiées

Calcul du module de section élastique
Supposons que l’axe neutre élastique soit dans l’acier
be  2 250
226
dalle
1 transformée
(C) 125
a.n.e.
axe neutre 2 profilé en acier
y1 349
Y (T) élastique
y2
ligne de repère
  y ,   y

Largeur de la dalle de béton transformé en acier
Es 200 000 MPa

n   9,95
Ec 20 100 MPa
2250 mm
largeur transformée   226 mm
9,95
Position de l’axe neutre élastique
A y Ay
Partie
(mm2) (mm) (mm3)
125
1 226  125 349  11,63  106
2
349
2 4 170 0,73  106
2
 32 440 12,36  106
Y
  A y   12,36  10 mm
6 3
 381 mm
A 32 440 mm 2
Y  381 mm  d  349 mm
 en réalité, l’axe neutre élastique est dans la dalle

Axe neutre élastique dans la dalle

La partie du béton en traction n’est pas comptée
be  2250
226
dalle transformée
(C) 1 (partie comprimée)
c a.n.e.
125
axe neutre
élastique 2 profilé en acier
Y y1 349
y2
(T) ligne de repère
, 
Position de l’axe neutre élastique
A y Ay
Partie
(mm2) (mm) (mm3)
 226  c    474  
c c
1 226  c 349  125 
2  2
349
2 4 170 0,73  106
2
 226  c    474  
c
  226  c   4 170  2
 0,73  106

 c 
 226  c    474    0,73  106
Y
Ay    2
A  226  c   4170
On pose également :
Y c  d t
 349 mm  125 mm
 474 mm
Les deux équations précédentes peuvent être résolues à

l’aide de la calculatrice TI-Nspire CX CAS ou la calculatrice
TI voyage 200 avec la commande solve :
solve( y = ( 226*c*(474 ‐ c/2) + 0,73*10^6 ) /
(226*c + 4170) and y + c = 474, {y, c} )

On obtient :
c  88,2 mm
Y  386 mm
226 dalle transformée

(partie comprimée)
1
a.n.e. c  88,2 mm d1 125
axe neutre
d2
élastique 2 profilé en acier
Y  386 mm 349
Moment d’inertie
I d Ad 2
Partie
(mm4) (mm) (mm4)
226   88,2 
3
226  88,2   44,1 

2
 88,2
1 12  44,1
2 38,8  106
12,92  106
4170   211 
349 2
386  
2 82,7  106 2
211 186,2  106
 95,6  106 225  106

Ia.n.e.   I  Ad 2 
 95,6  106  225  106  321 106 mm4
Le module de section élastique de la section composite par
rapport à la semelle tendue est égale à :
I 321 106 mm4
St    831 103 mm3
Y 386 mm

Charges spécifiées avant le développement de l’action

composite
Dalle et coffrage :
 charge 3,065 kPa
 largeur tributaire 2,75 m
3,065 kPa  2,75 m  8,43 kN/m
Poids propre de la section W36033 0,321kN/m
Total : w1  8,75 kN/m
Charges spécifiées après le développement de l’action

composite
Tuile de plancher 0,05 kPa

Plafond suspendu, éclairage, etc. 0,095
Cloisons amovibles en acier 0,19
Charges dues à l’usage 2,4
Total : 2,735 kPa
Pour une largeur tributaire de 2,75 m :

w 2  2,735 kPa  2,75 m  7,52 kN/m
M1 M2
  Fy [art. 17.11, p. 1-97]
Ss St
w1 L2 8,75 kN m   9 m 
2
M1    88,6 kN  m
8 8
w 2 L2 7,52 kN m   9 m 
2
M2    76,1 kN  m
8 8
Ss  474  103 mm3 (W36033)
St  831 103 mm3
88,6  106 N  mm 76,1 106 N  mm

 
474  10 mm
3 3
831 10 mm
3 3
187 MPa  91 MPa  278 MPa
M1 M2

Ss St 278 MPa
  0,93  1,0  satisfaisant
Fy 300 MPa

Calcul des connecteurs de cisaillement

Essayer des goujons 19 mm   75 mm longueur
Enrobage  125 mm  75 mm  50 mm
h 3 po   75 mm 
  4  4 OK [art. 17.7.2.1, p.1-93]
d ¾ po   19 mm 
 19 mm 
2
Asc   284 mm 2
4
qrs  0,5 sc Asc fc Ec [art. 17.7.2.2, p.1-93]

N N
 0,5  0,8  284 mm 2  20  20 100
mm 2 mm 2
 72 000 N  72,0 kN
N
qrs  sc Asc Fu  0,8  284 mm 2  450
mm 2
 102 200 N  102,2 kN
 qr  72,0 kN
L’axe neutre plastique est dans la dalle, on a donc :

N 3 kN
Vh   As Fy  0,9  4 170 mm 2  300  10
mm 2 N
 1126 kN
Nombre de connecteurs requis entre le moment fléchissant

maximum et le moment fléchissant nul, c’est-à-dire sur une
longueur égale à L 2 :
1126 kN
N  15,6 connecteurs
72,0 kN
connecteur
L
Disons 16 connecteurs sur  4 500 mm
2
 32 connecteurs sur L  9 000 mm
9 000 mm
Espacement 
32 connecteurs
 281mm, disons 280 mm entre les connecteurs
32 goujons @ 280 mm c/c

160 mm 31 espaces @ 280 mm  8 680 mm 160 mm
W36033
9 000 mm
(dessin pas à l’échelle)

Autres considérations
 Charges concentrées [art. 17.9.8, p. 1-96]
 Calcul des flèches [art. 17.3.1, p. 1-89]
 Région de l’assemblage poutre-poteau
 Section moins profonde mais plus lourde que W36033
 Plaque de renfort à la semelle inférieure : plus efficace
mais plus cher
 etc.
Voir :
 Handbook of Steel Construction [p. 5-74 et suivantes]

 Design and Construction of Composite Floor Systems,
E. Chien et J.K. Ritchie, ICCA, 1984
Action composite partielle

Presque toutes les poutres mixtes sont à action composite
partielle.
[art. 17.9.4, p. 1-95]
On ne peut supposer aucune action composite lorsqu’on
calcule :
(a) la résistance à la flexion si Qr est inférieur à 0,4 fois la
valeur moindre de c1 fc bt et  As Fy
(b) les flèches si Qr est inférieur à 0,25 fois la valeur
moindre de c1 fc bt et  As Fy
En d’autres mots,
 si la résistance à la flexion gouverne, le nombre de
connecteurs doit être égal à au moins 40 % de celui
requis pour une action composite totale,
 si la flèche gouverne (par exemple l’art. 17.11 pour les
poutres non étayées), le nombre de connecteurs doit
être égal à au moins 25 % de celui requis pour une
action composite totale.
L’action composite totale n’est souvent ni nécessaire ni

économique :
 si les flèches gouvernent le calcul
 car en réduisant le nombre de connecteurs, on baisse
les coûts
Exemple : Une réduction de 50 % du transfert de

cisaillement n’entraîne qu’une réduction de 20 %
de la résistance à la flexion

Force transférée à l’interface acier-béton
Qr   qr force réellement transférée
Position de l’axe neutre plastique
Rappel  As Fy force de transfert requise pour que

l’a.n.p. soit dans la dalle
Parce que Qr   As Fy , il s’ensuit que l’a.n.p. est toujours

situé dans l’acier.
b c 1fc
Cr
t a
Cr
e
e
a.n.p. d Fy
Tr
Fy
Figure – Action composite partielle

[art. 17.9.3c), p. 1-95]
Cr  Qr   qr et Cr  c1 fc ba
Qr
a
c1 fc b
 As Fy  Cr
Cr 
2
Mrc  Cr e  Cr e

Problème 6.4
Même données qu’au Problème 6.3, mais on considère une
action composite partielle. Largeur efficace de la dalle égale
à 2250 mm, résistance du béton à 28 jours de 20 MPa, acier
G40.21 300 W.
b  2250
t  125
W360x33
Figure – Problème 6.4
Solution
Pour une action composite totale, on a trouvé les valeurs
suivantes au Problème 6.3 (axe neutre plastique dans la
dalle) :
Résistance en flexion
 Mf  223 kN  m
 action   0,72
 Mrc composite 311 kN  m
100 %
Flèche
M1 M2

Ss St 278 MPa
  0,93 commande
Fy 300 MPa
L’action composite totale n’est pas requise pour la

résistance en flexion de la section mixte
Essayer une action composite à 60 %
N 3 kN
Vh 100 %   As Fy  0,9  4170 mm 2  300  10
mm 2 N
 1126 kN
Vh 60 %  60 %  1126 kN  676 kN

Cr  Vh 60 %  676 kN
Nombre de connecteurs requis entre le moment fléchissant

maximum et le moment fléchissant nul, c’est-à-dire sur une
longueur égale à L 2 :
N  60 %  16 connecteurs  9,6 connecteurs

L
Disons 10 connecteurs sur  4 500 mm
2
 20 connecteurs sur L  9 000 mm
72,0 kN
Qr   qr  10 connecteurs   720 kN   676 kN 
connecteur

be  2250
c 1fc
Cr  676 kN
a
a.n.p. Cr
axe neutre Fy
plastique Tr
W360x33
Fy
Qr 676  103 N
a   28,2 mm
c1 fc b 0,65  0,82  20 MPa  2250 mm
 As Fy  Cr
Cr 
2
N 3 kN
0,9  4 170 mm 2  300 2
 10  676 kN
 mm N  225 kN
2
Position de l’axe neutre plastique

En supposant que l’axe neutre est dans la semelle du
profilé
b  127 mm
df
t  8,5 mm a.n.p.
Cr   Fy bdf
225  103 N  0,9  300 MPa  127 mm  df
df  6,56 mm  t  8,5 mm
 en effet, l’axe neutre plastique est dans la semelle

b  127 mm
df  6,56 mm
2 aire négative
1 aire totale
y2 349 mm
centre de
gravité Tr
y1
Y
ligne de repère
Position de la force Tr
A y Ay
Partie
(mm2) (mm) (mm3)
349
1 4 170 0,728  106
2
6,56
2 6,56  127 349  0,288  106
2
 3 340 0,440  106
Y
  A y   0,440  10 mm
6 3
 131,7 mm
A 3 340 mm 2
a2
a  28,2 Cr  676 kN
t  125 df 2
Cr e
df  6,56 e
d  349
Tr
Y  131,7
Figure – Problème 6.4. Position des forces
a
e  d  t  Y 
2
28,2 mm
 349 mm  125 mm  131,7 mm   328 mm
2
df
e  d Y 
2
6,56 mm
 349 mm  131,7 mm   214 mm
2
Mrc  Cr e  Cr e   225 kN  214 mm    676 kN  328 mm 

 270  103 kN  mm  270 kN  m
Mf 223 kN  m
  0,83  1,0  satisfaisant
Mrc 270 kN  m

Au Problème 6.3, on avait
Mrc  311 kN  m
et on a
Mrc 60 % 270 kN  m
  0,87
Mrc 100 % 311 kN  m
 une baisse de résistance de seulement 13 % pour une

baisse de 40 % du nombre de connecteurs
Références additionnelles
Design and Construction of Composite Floor
Systems
E. Chien et J.K. Ritchie, ICCA, 1984
Ce livre, qui compte 325 pages, porte entièrement sur le

calcul des planchers mixtes acier-béton. La version papier
est épuisée, mais on peut se procurer gratuitement une
copie en format pdf sur le site de l’ICCA à l’adresse
suivante :
http://www.cisc-icca.ca/solutions-centre/technical-
resources/technical-resources/historical-info/composite-
floor-systems-april-2008

Travaux pratiques
Problème 6.5
Refaire le Problème 6.1 en utilisant le logiciel SAFI.
Largeur efficace de la dalle égale à 2250 mm, résistance du

béton à 28 jours de 25 MPa, acier G40.21 350 W.
b  2250
t  125
W360x33
Solution
Créer une poutre en 2D ou 3D, disons de 9 m de longueur,
reposant sur des appuis simples et soumise à charge
uniforme quelconque, disons de 10 kN/m.
Définir la section composite

ON lance le calcul de la façon suivante :

On trouve :
Mr
=
3
6
3
k
N
×
m
c
(comparé à Mrc  364 kN  m au Problème 6.1)

Problème 6.6

béton à 28 jours de 25 MPa, acier G40.21 350 W.
b  1830
t  150
W610x174
Solution
Procéder comme au Problème 6.5, mais avec les
dimensions du présent Problème.

On trouve :
Mr
=
2
3
9
0
k
N
m

c
(comparé à Mrc  2 400 kN  m au Problème 6.2)

Problème 6.7

béton à 28 jours de 20 MPa, acier G40.21 300 W. Action
composite à 60 %.
b  2250
t  125
W360x33
Solution
Procéder comme au Problème 6.5, mais changer d’abord
les valeurs de Fy et de fc .

On spécifie une action composite à 60 % en changeant le

ration de participation (%Qr) à une valeur de 0,6 :

On trouve :
Mr
=
2
7
0
k
N
m

c
(comparé à Mrc  270 kN  m au Problème 6.4)
Problème 6.8
Solution
La Figure ci-dessous montre une partie de la charpente. Les
poutres à l’étude sont identifiées par le nom « B1 ».
Figure – Poutres à l’étude « B1 »

Pour les fins du présent Problème, il est suffisant de créer

une poutre, disons en 2D, de 9 m de longueur et reposant
sur des appuis simples comme montré à la Figure ci-
dessous.
Figure – Modèle de la poutre B1

Résistance de la section d’acier avant l’action

composite
Section

Charges
Mf  111 kN  m , Mr  134 kN  m
M Mr
=
0
,
8
2
≤
1
,
0
f
 satisfaisant


On procède comme au Problème 6.5. La largeur efficace de
la dalle est égale à la plus petite des valeurs suivantes :
[art. 17.4.1]
be  0,25 L  0,25  9000 mm  2250 mm
be  0,5  e1  e2   0,5  2750 mm  2750 mm   2750 mm
La largeur efficace de la dalle est donc égale à 2 250 mm.
La valeur de la résistance à la compression du béton à

28 jours est égale à 20 MPa.
On ajuste la valeur du module d’élasticité du béton à la

valeur utilisée dans le Problème 6.3, soit E  20,1 103 MPa .

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CTN783 Charpentes d’acier

Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Figure – Poutre mixte ou poutre à action composite

Les poutres mixtes, ou poutres à action composite,

© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Le béton protège l’acier contre le feu.

Le béton ajoute beaucoup de poids

Ce type de construction n’est plus

enrobage 75, 100 ou

Ce type de construction est

75 mm Installation rapide des

Aire efficace du béton

Figure – Définition de la largeur efficace

© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Largeur efficace de la dalle de béton

poutre poutre poutre

Poutre intérieure : la plus petite des valeurs suivantes :

L  portée de la poutre mixte, centre à centre des appuis

Lorsque la dalle repose sur un platelage métallique, celui-ci

© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Influence de la méthode de construction

2. Fluage du béton sous les charges permanentes

Construction sans étaiement

Mr profilé d’acier  Mf charges

2. Après que le béton ait durci, la section mixte supporte

© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

3. Il faut que les charges d’utilisation ne produisent pas de

Pour les poutres non étayées durant la construction, les

Contraintes dans la semelle en traction  Fy

M1 moment fléchissant dû aux charges spécifiées

Ss module de section élastique de la section d’acier

M2 moment fléchissant dû aux autres charges

St module de section élastique de la section

ACI 302.1R-04 - Guide pour la construction des

3.3.5.1 Dalles composites sur tablier métallique

La construction composite non étayée est la méthode la

béton. Idéalement, après que le béton ait été placé et que le

Les dalles de béton composites sur tablier métallique

Pour une âme sans raidisseur : kv  5,34

Figure – Résistance en cisaillement de l’âme – âme sans

© Tous droits réservés, Dominique Bauer, ing., Ph.D.

Résistance à la flexion de la section

fc résistance en compression à 28 jours d’âge

1  0,85  0,0015 fc  0,67

Axe neutre dans la dalle

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Étant donné qu’il s’agit de la résistance ultime, on considère

Cr  c1 fc ba

Axe neutre dans l’acier

En soustrayant la première équation de la deuxième, on

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Cr  c1 fc bt

Déformations plastiques en traction et en compression dans

 classe 1 ou classe 2 requise

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Classe de la section en flexion

Résistance à la flexion de la section composite

1  0,85  0,0015  25  0,812

 As Fy 0,9  4170 mm2  350 MPa

Mrc   As Fy e  0,9  4170 mm2  350 MPa  277 mm

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Classe de la section en flexion

Résistance à la flexion de la section composite