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Pour une “operation feminista”: la revolte ou l´action

emancipatrice comme limite de l´éfficacité coloniale: La cas du


Chili
La révolte est une agitation, c´est un désordre (Kristeva, 1996). La révolte, dans son
mouvement, dérange des ordres et des sens. Ce qui était d´un côté reste de l´autre, ce qui
était occulte devient visible. Alors, si la révolte est féministe __ comme celle qu´il a eue en
mai 2018 au Chili__, l´ordre dérangé est l´ordre patriarcal, en tournant visible les manières
dans lesquelles les institutions reproduisent un ordre androcentrique. Ainsi il est arrivé au
Chili. Cette révolte féministe a pris un lieu, notamment, elle a pris un lieu dans la scène
publique. Cette révolte non a seulement pris un lieu mais le lieu a été pris. Or, d´une
manière inédite pour la manifestation féministe, cette révolte de mai a opté comme stratégie
politique la figure de la «prise » soyez dans l´espace public, comme dans les institutions
universitaires et les écoles. Alors, cette révolte féministe a agité l´espace de ce commun de
la communauté politique, social et collective que relie __ de façon conflictuelle mais
également à travers l´interpellation à l´Etat chilien__ histoire, mémoire
coloniale/oppressive telle qu´hetero/racial, politique, expériences collectives et
individuelles en y interrogeant les intersections entre pouvoir, langage, violence et
domination qui ont entrainé des normes qui s´appliquent au niveau des discours et des
représentations. En conséquence, cette révolte féministe arrivée en mai 2018 au Chili,
alors, on « prise » , en même temps, une politique de la subversion en intervenant la propre
logique de la réclamation et la manifestation politique au mettre l´évidence que son corps
(le corps de la manifestation) n´a pas été autre que celui-là de l´universalité masculine.

Il est donc légitime de se demander comment la révolte, en tant que pratique féministe d
´interruption de l´ordre patriarcal, peut relève d´une pratique d´émancipation qui imposerait
détourner le regard à travers d´une « opération » (Julieta Kirwood, 1987) qu´il met en
évidence des sens communs, les cultures du silences, les conflits d´intérêts, les rivalités et
des exclusions pour proposer, tout de suite, d´autres sens et d´autres corps que, dans son
énonciation ou plutôt posture énonciatrice, puissent élaborer des tactiques interstitielles de
subversion des schèmes de l´autorité. Ainsi, la proposition va consister à mettre au jour une
méthodologie que s´appelle « opération féministe » dont le résultat sera l´expérience arrivée
en mai au Chili. De la même manière, l´approche disciplinaire sera théorique, c´est-à-dire,
depuis la philosophie par rapport les études de genre/ classe/race à l´Amérique Latine pour
penser la notion de révolte comme une opération que permet raconter autrement le lieu de
la femme face comment elle a été identifiée. Donc, il s´agit là de s´installer aux bords de la
fiction d´une communauté de femmes générale et indifférenciée déterminées par l
´efficacité coloniale.

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