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INSTITUT BIBLIQUE & THEOLOGIQUE DE MAN

COURS D’INTRODUCTION AUX LIVRES PROPHETIQUES

Description du cours :

Ce cours a pour caractère essentiel d’amener l’étudiant à l’approfondissement de la

connaissance et la compréhension de cet ensemble de textes qu’on désigne sous

l’appellation de Livres Prophétiques.

Objectifs du cours :

1. Permettre à ceux qui veulent étudier l’Ancien Testament d’acquérir des outils

appropriés pouvant leur permettre d’aller en profondeur dans l’analyse de la

prophétie biblique, mais aussi de chaque livre prophétique.

2. Présenter clairement les circonstances qui ont conduit à la rédaction de chaque

livre prophétique.

3. Exposer d’une manière simple et facilement compréhensible les principaux thèmes

et messages des livres prophétiques.

Stratégies pédagogiques :

1. Exposé magistral des faits qui entourent la rédaction et le contenu de chaque livre

prophétique.

2. Discussions et partages en classe.

3. Évaluation formelle sur la compréhension de l’étendue du cours.

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Exigences académiques et évaluation du cours :

1. Lire et résumer un ouvrage de 200p en rapport avec la prophétie biblique.

L’étudiant devra présenter son travail sous la forme d’un document dactylographié

de 15 pages, à interlignes doubles, dans le respect des normes de présentation

établies par l’IBTM.

2. Chaque étudiant fera un exposé de 30mn sur un livre prophétique tiré au sort

avant l’exposé magistral de l’enseignant sur lesdits livres.

Examen final

Cet examen portera sur l’ensemble de la matière enseignée en classe.

PROGRESSION DU COURS

INTRODUCTION

LE PROPHETE

SCHEMA DU DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT PROPHETIQUE

LES TRAITS PRINCIPAUX DU PROPHETISME

L’APOCALYPTIQUE

RESUME DE L’HISTOIRE D’IRAÊL

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OUVRAGES A CONSULTER

ARCHER L. Gleason Introduction à l’Ancien Testament, Saint-

Légier : Emmaüs, 1991

FEINBERG L. Charles, Les petits prophètes, Floride : Vida, 1987

GUITON W. Henri, Introduction à la Bible, Flavion : Le Phare, 1973

HALLEY H. Henry, Manuel Biblique de Halley, Floride : Vida, 1994

MANLEY G., ROBINSON G.T., Le nouveau manuel de la Bible, Nogent-Sur-

STIBB A.M., Marne : Institut Biblique de Nogent, 1994

STEDMAN Ray, Introduction aux livres de la Bible, une

connaissance pour mieux vivre, Marne-La-

Vallée : Farel, 2000

TIDIMAN Brian, Précis d’Histoire biblique d’Israël, Nogent-

Sur-Marne : Institut Biblique, 2006

_________________________________________

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INTRODUCTION

Les prophètes écrivains de l’A.T. se répartissent en deux catégories : les grands

prophètes (Esaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel) et les douze petits prophètes (Osée,

Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et

Malachie). Le livre des Lamentations est rattaché au groupe des prophètes majeurs

en raison de son association à Jérémie.

En dehors de ceux qui viennent d’être cités, l’A.T. considérait d’autres personnages

comme des prophètes : Gad, Nathan, Elie ou Élisée, pour ne citer qu’eux, étaient

typiques des prophètes non écrivains. Dans un certain sens, Jean-Baptiste, le

précurseur de Jésus, était aussi un prophète appartenant à l’ère de l’A.T.

Le message de ces écrits prophétiques était parfois lié à l’avenir immédiat des

prophètes (Esa 7:1-11), parfois à un avenir plus lointain (Esa 7:12-14). Dans leurs

fréquentes prédictions de la venue du Messie, ils le voyaient sous deux aspects : celui

du Messie souffrant (Esa 53) et celui du Messie régnant (Esa 11). Les prophètes eux-

mêmes étaient incapables de bien percevoir la manière dont ces deux dimensions du

ministère futur du Messie allaient s’articuler (1P 1:10-12).

La relation entre Dieu et Israël est le thème dominant des grands et des petits

prophètes, mais plusieurs livres (Daniel, Abdias, Jonas et Nahum) traitent

spécifiquement de l’œuvre de Dieu dans l’histoire du monde païen. Les autres livres

prophétiques, quant à eux, ne portent que de temps en temps le regard au-delà

d’Israël, et c’est pour évoquer l’impact de la nation choisie par Dieu sur les autres

peuples (Esa 52 :10,15) ou le jugement de Dieu sur eux.


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Comme l’indique le tableau chronologique des rois et des prophètes, la période

des prophètes écrivains s’est terminée à peu près 400 ans avant la venue de Christ.

Aucune déclaration officielle n’a marqué la fin des prophéties vétérotestamentaires,

mais le peuple d’Israël a progressivement réalisé qu’aucun prophète n’était plus

apparu en Israël depuis longtemps (cf. 1 Maccabées 9:27). Rétrospectivement, il est

devenu évident que le grand mouvement prophétique de l’A.T. avait pris fin, et

qu’ainsi avaient commencé les 400 « années de silence » avant la période de

ministère un ministère écrit comparable à celui des prophètes de l’A.T. - des apôtres

et des prophètes du N.T.

I/ LE PROPHÈTE

Dans l’Ancien Testament le prophète est considéré généralement comme

quelqu’un qui prédit l’avenir Esaïe 42 : 9 ; 48 : 1 - 8. Le prophète se présente surtout

comme le porte-parole de Dieu. Dans Jérémie 1 : 9 le Seigneur dit qu’il mettra ses

paroles dans la bouche de celui-ci. Il en est de même avec Moïse dans Exode 4 : 5 ; 7 :

1. L’étymologie du mot « Prophète » va dans le même sens que le verbe qui sort du

prophète, phèmi : dire

Avant = sens temporel


Substitution = à la place de
PRO = Spatial = devant

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Dans le cas des prophètes le substitutive va avoir l’avantage sur les autres. Le

terme Hébreu qui désigne prophète vient de Nabir (en hébreu prophète). Ce mot

vient de la racine qui veut dire, appeler, proclamer.

Si c’est dans le sens passif c’est l’homme qui a reçu un appel. Mais si c’est dans

le sens actif c’est l’homme qui proclame. Certains ont suggéré une autre racine

hébraïque Nabar (en hébreu prophète) qui signifie bouillonner. Dans ce sens le

prophète serait dans une situation de transe. Dans ce cas comment on a pu passer de

y à x ? Si le prophète prend ce sens, nous sommes donc passés de Nabir à Nabar.

Avant la période des rois dans le livre de Samuel, on parlait plutôt de voyant. Le mot

voyant va cesser d’être employé aux prophètes. Après la période de Samuel, c’est le

mot Nabir (en hébreu prophète) qui sera employé.

Si le mot prophète est employé aux serviteurs de Dieu, on peut donc dire que

tous les hommes de Dieu sont les prophètes : ce mot a été employé à :

 Abraham (Gn 20 : 7)

 Moîse (Deut. 18 : 15)

 Daniel (Mat. 24 : 15)

 David (Act. 2 : 30)

Dans ce cours nous allons l’employer dans un sens restreint pour le distinguer

des patriarches. Ce qui précise le sens c’est le mot porte-parole de Dieu, envoyé par lui

au peuple dans la période qui se situe entre les deux (2) Testaments et dans le but de

rappeler la loi et annoncer le royaume à venir.

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II/ LE SCHÉMA DU DÉVELOPPEMENT DU MOUVEMENT PROPHÉTIQUE

La lecture de l’Ancien Testament montre que les prophètes sont différents en

fonction de l’époque.

A. Les prophètes voyants

On les trouve au temps des juges, de David, Samuel et sont généralement

regroupé en confrérie (en groupe) bien que cela ne soit la règle.

B. Les prophètes de cour

Ils sont liés à la royauté, ce sont des conseillers loyaux capables d’interpeler les

détenteurs du pouvoir en cas de besoin. Nathan 2 Sam. 12

C. Les prophètes thaumaturges (les faiseurs de miracles)

Ils vont apparaître dans les moments de corruption (abondance du péché) ou

de développement du syncrétisme (mélange du paganisme et ce qui est bon). Ce sont

des réformateurs. On peut citer Elie et Elisée.

D. Les prophètes penseurs

Ce sont les premiers prophètes écrivains. Ils vont élaborer une doctrine et une

interprétation de leur pensée. Et avec les plus grands, on atteint la théologie. Ce sont

les maîtres du langage.  Exemple Esaie.

E. Les prophètes martyrs

Jérémie est l’exemple le plus éloquent (Quarante années de ministère, dont dix-

huit paisibles et vingt-deux en mouvement). Ces prophètes souffrent avec le peuple alors

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qu’ils annoncent les châtiments qui viendront sur le peuple. Généralement ce sont les

hommes qui sont soumis à un grand tourment intérieur à cause de leur sensibilité.

F. Les prophètes prosaïques

Ils ont lu les écrits de leurs prédécesseurs. Ils vivent à une époque où l’on

reconstruit le pays. Dans leur prédication ils vont faire allusion aux prophètes

antérieurs.

Selon les rabbins, ils disent qu’après Malachie, l’Esprit Saint a déserté Israël,

c’est-à-dire qu’il n’y a plus eu de prophète après Malachie. On peut comprendre cela

comme étant le plan de Dieu qui a voulu qu’il y ait une distinction claire entre le

Nouveau et l’Ancien Testament. Jean Baptiste est le prophète intermédiaire entre

l’Ancien et le Nouveau Testament.

III/ LES TRAITS PRINCIPAUX DU PROPHÉTISME.

Le livre de Deutéronome présente le prophétisme Biblique comme le substitut de

devin dans les religions païennes. Le terme de prophète est employé à leur sujet. On

parle de prophète de Baal. Il y a cependant des dissemblances. Quand le prophétisme

Biblique a pris son essence, il a pris des particularités.

1. L’initiative Divine

Contrairement à ce qui se passe chez les païens, dans la Bible on ne vient pas

consulter l’oracle. C’est Dieu qui envoie son messager à son peuple. Et le motif de

l’envoie est caractéristique du prophétisme Biblique. Lire Amos 7.

2. Le souci éthique dominant

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Dans les religions païennes, devins et prophètes étaient en général indifférents

aux grandes injustices et de fraternités. Dans ces groupes ce sont plutôt les sages qui

s’occupent de l’éthique. Dans la Bible, le prophète va s’occuper de l’éthique.

3. L’élargissement dans une théologie de l’histoire

Ailleurs on trouve des oracles fragmentaires qui peuvent être réunis dans des

collections, mais on a que de petites unités. Rien ne peut se comparer à l’immense

perspective brossée par les prophètes d’Israël et l’interprétation des événements

contemporains dans ce cas. Ceci nous renvoie au Dieu vivant, de justice, celui qui

conduit l’histoire et qui y intervient.

VI/ L’APOCALYPTIQUE

A. L’apocalyptique dans la bible

C’est un genre littéraire. Et on range certaines sections de la bible dans ce

genre. Le nom même d’apocalyptique vient des ouvrages apparu entre le deuxième

siècle avant J-C et le premier siècle après J-C. IL s’agit d’ouvrage pseudonymique. Ce

sont des ouvrages auxquels on a donné le nom d’un personnage renommé qui a

disparu. A partir de l’examen de ces livres, on a rassemblé les notions que l’on

trouvait dans le genre apocalyptique. On verra que certains chapitres de Daniel,

Ézéchiel sont apparentés au genre apocalyptique. Cela voudrait dire qu’il y a

différence entre genre apocalyptique et prophétique. On peut comprendre

l’apocalyptique comme une sorte de mutation du genre prophétique. Les différences

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qu’il est légitime de recenser tiennent compte du fait que l’Apocalyptique est d’emblé

écrite, faite pour être lu alors que la prophétie est d’abord orale.

On peut voir aussi les différentes formes entre les deux. L’Apocalyptique est

terriblement mystérieux. Elle est faite d’une prose nourrie de symboles et faite de

langage codé. Alors que la prophétie va être poétique, donc remplie d’images. Il y

également différence de perspective. Pour l’apocalyptique c’est l’avenir du monde

qui est en cause. Et l’histoire du monde nous est rapporté dans des visions complexes

qui couvrent des siècles, voir des millénaires. L’apocalyptique est à caractère

cosmique. Pour la prophétie l’auteur s’intéresse en générale à Juda, Israël et aux

voisins d’Israël.

B. Conséquences de caractère cosmique de l’Apocalyptique

- Le salut apparaît comme venant d’un autre monde. C’est le mode céleste par

opposition à la terre qui est frappé par le jugement de Dieu. Un accent est mis

sur le ciel, la demeure de Dieu.

- Un point de vu déterministe (tout est déjà écrit et l’histoire du monde est

entièrement fixée dans le livre de Dieu). Il n’y a donc pas lieu d’interpeller ou

d’exhorter. Ce qui est différent de la prophétie car là il y a un appel à la

repentance. Toutefois il convient de noter que les écrits apocalyptiques

canoniques restent très différentes des écrits apocalyptiques juives de ces trois

siècles, même de point de vue formel.

Tout est déjà écrit voudrais dire que tout est déjà arrêté.

V/ RESUMES DE L’HISTOIRE D’ISRAEL DANS LA PERIODE CONSIDEREE

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A. Israël devant l’empire Assyrien (VIII siècle)

L’Assyrie n’a jamais constitué un grand empire mais les royaumes plus ou

moins puissants selon les époques. À partir du VIII ème siècle, la puissance assyrienne

a réussi à s’imposer dans le moyen orient. Un empire s’est constitué qui a fait souffrir

ses petits voisins. À partir de la moitié du VIII ème siècle les Assyriens ont exercé de

puissantes pressions sur les peuples alentours et Israël a été détruit en 722 et le seul

état qui a pu subsister c’est Juda.

En 705 le roi d’Assyrie a monté un siège devant Jérusalem et l’ange de

l’Éternel intervient et frappe dans le camp Assyrien. Le royaume d’Assyrie va exercer

sa pression sur le peuple de sorte que sous le roi Manassé, Israël sera le vassal de

l’Assyrie.

B. Israël devant l’empire Néo-Babylonien

À partir du milieu du VIIème siècle l’empire assyrien commence à craquer et cet

empire va connaître des divisions et des défaites. Les royaumes alentours

commencent à retrouver leur liberté. C’est dans cette époque que Josias opère la

reforme. Et les Babyloniens saisissent l’occasion de faiblesse Assyrienne pour revenir.

En fait, Babylone était une province de l’empire Assyrien. En 610, l’empire Assyrien

s’écroule pour devenir l’empire Babylonien. Mais il y a une puissance dans la région,

c’est l’Égypte. Cependant il sera rapidement défait par Babylone en 605 à Karkemish.

Mais l’empire Néo-Babylonien ne dure pas longtemps. Son autorité va s’exercer

environ 70 ans.

C. Israël devant l’empire Médo-perse.

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L’empire Médo-perse va triompher des Babyloniens en quelques années

seulement. Cyrus va réunir les deux peuples et prendre Babylone en 539 puis devient

le maître de la région.

Les Mèdes étaient depuis longtemps des montagnards avec les guerriers

réputés mais ne se faisaient pas voir. Cependant ils ne pesaient pas politiquement.

Les Perses quant à eux n’étaient pas spécialement connus pour leur valeur militaire

mais plutôt leur qualité politique.

Cyrus qui est fils de Perse et de grand-mère mèdes va unir les deux peuples.

Et les perses l’emporteront vite en influence une fois la conquête effectuée et on

parlera de l’empire Perse.

Cyrus a eu une politique plus humaine que les autres et c’est grâce à cela qu’il

permet aux exilés de retourner au pays. Mais cette permission ne sera suivie que

pour une partie des déportés. Ce sera en majorité des judéens et des lévites qui

rentrent. On rentre d’abord à Jérusalem mais on n’a pas tout de suite la force de

reconstruire le temple. En 520, sous l’action de deux prophètes le temple peut être

rebâti et l’inauguration sera 515. La restauration se fait progressivement, la colonie

remet en valeur le territoire et la phase de restauration s’achève vers le milieu du

cinquième siècle avec les missions d’Esdras et de Néhémie. Pendant la période de

l’exil, ce qui s’élabore à Babylone dans les synagogues, c’est ce qui portera le nom de

judaïsme. Esdras et Néhémie sont des hommes qui de Babylonie vont intervenir avec

l’autorité que leur confère l’empereur perse pour régler les questions qui restent à

régler. Néhémie est un homme d’État proche de l’empereur. Esdras lui est un Scribe,

un Docteur de la loi ou simplement un religieux. Tous deux auront pour mission de

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restaurer les exilés revenus au pays ainsi que la communauté de leurs descendants.

De cette époque date le caractère bifocal du judaïsme. Nous aurons deux types de

Judaïsme.

1. Le judaïsme palestinien, qui aura pour lieu le temple.

2. Le judaïsme de dispersion. Ce judaïsme sera en Égypte et à Babylone.

L’empire Médo-Perse dure assez longtemps et sous sa domination Juda va connaître

une situation assez paisible.

D. Israël devant l’empire Grec.

À la fin du IV ème siècle, une nouvelle puissance vient de l’Ouest. Elle va grandir

et finira par secouer l’empire Médo-Perse. C’est l’empire Grec conduit par Alexandre

le Grand. Les Grecs avaient montré leur héroïsme et leur efficacité contre les Perses

durant le Vème siècle. Ils avaient réussi à repousser les Perses dans les batailles de

Salamine et de Marathon. Mais cela commence avec un petit royaume du Nord (la

Macédoine) qui a réussi à s’organiser et à installer une stratégie militaire de grande

efficacité. Et cela s’est passé sous la direction de Philipe le père d’Alexandre.

Alexandre au pouvoir, a entre ses mains un instrument de conquête qui a déjà fait

des preuves. Ainsi, il va étendre son pouvoir sur une grande étendue du territoire en

créant l’empire Grec. Mais Alexandre meurt jeune et son empire est partagé entre ses

généraux (les diadoques). Ces derniers vont se battre entre eux pendant des

décennies et la situation va se stabiliser avec la création de deux royaumes : L’Égypte

et la Syrie. L’Égypte sera sous la domination des Ptolémée. La Syrie sera sous la

domination des Séleucides (avec le général Séleucus).

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À partir de 300 av. J-C, le territoire de Juda va se trouver dans la zone entre

l’Égypte des Stot et la Syrie des Séleucides donc alternance de domination de part et

d’autre. Conséquence sur la vie de Juda qui est sous la domination Égyptienne, et est

sous l’influence Grecque

E. La période des Macchabées.

Dans les démêlés (conflits) des judéens avec ses empires proches, la période

qui va nous intéresser se situe autour de 170 av. J-C. Pendant cette période, Juda sera

sous la domination des Séleucides (Syro-Grec) et le roi qui règne pendant cette

période est Antiochus IV surnommé Épiphane. Il va imposer la culture Grecque aux

Judéens. Il va lui-même faire un sacrifice païen sur l’autel du temple de Jérusalem.

C’est là que vient la période de persécution appelée période des Macchabées. Le nom

Macchabée signifie Marteau. C’est le nom de deux frères d’une même famille qui

vont lancer un mouvement de guérilla contre les Syriens. Ils parviennent à la victoire

et donnent une certaine indépendance à Juda, aussi ces deux frères prennent le titre

de grand prêtre. Et à partir de 100 av. J-C, ils ont réussi à reconstituer un royaume

puissant presque égal à celui de Salomon. On appelle ce royaume souvent la

dynastie Asmonéenne. Il faut dire que c’est dans cette même période que la

communauté de Qumran va se former. Cette communauté va considérer le grand

prêtre comme impie et le peuple comme apostat.

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