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HENRYK SIENKIEWICZ
HENRI CAIN et JEAN NOUGUÊS
QUO VADIS ?
Rome 1907 S
# Capri 1908
DEUXIEME EDITION
d'après le Roman de
Henryk Sienkieivicz
{Traduit par B. K02AKIEWICZ et J. L. DE JANASZ)
JEAN NOUGUÈS
PARTITION PIANO ET CHANT
PRIX NET : 2 FRANCS
PARIS PARIS
Personnages Distribution
LYGIE
EUNICE, esclave de Pétrone .
VINICIUS
PÉTRONE
CHILON CHILONIDÈS
PIERRE (l'Apôtre)
NÉRON
SPORUS, cabaretier
DEMAS, carrier
UN JEUNE CHRÉTIEN .. ..
LYDON, gladiateur
TIG ELLIN, augustan
VITELLIUS, augustan
VATINIUS, augustan
LE JEUNE NE'r{V^\, augustan ..
UN CEMTURIOM
UN MATELOT
URSUS, serviteur de Lygie . .
Le Baiser d 'Eunice
Pag«
EuNrcK, Iris Aimes c/cmain, cceiiTS timoutenx 2
Le Baiser d'Eunice .
ACTE 77
PrKLIU)E 55
FOPPÉE, LlLlTH Danses du Bacchanale lih bien <i ! parle » .
58
POPPÉE Malgré tous, par mes charmes 64
PÉTRONE .
Vois, Phcebé elle-même parée d'une auréole . 70
LyGIE, ViNKlUS Peste dans l'ombre bleue 75
VlNICIUS Ah .' laisse-moi m' approcher de tes lèvres . 77
Lygie Il est un Dieu qui gouverne le monde . 80
Bacchanale (Entrée de Néron) 87
Néron (et les Chœurb) Monte, monte, jlamme ardente 93
PÉTRONE Donne-moi tes soldats et les aigles romaines. 104
Bacchanale et Orgie (Chœurs et Danses). 106
ACTE m
Quo Vadis ?
ACTE ir
Myriam, r.R Jeune Chkrtien, (les Chn-urs) Dieu nous abiiiidontie 164
Pierre Pourquoi vous plaignez-vous f 168
PlEKRF. VlN!ClUS Mon fi/s, celle que tu cherches est ici 172
I. // ne faut pas pleurer sur moi 176
Lygif, Vinicius
II. Celui qui me donna le bonheur de t'aimer 178
Cantique des Martyrs Sois glorifié, Seigneur 189
Intermède symphoniquë 197
tableau Le Cirque
JKCTT. V
"La Mort de "Pétrone
Introduction 236
Pétrone Auprès de toi, Je sais être attendu 238
Pétrone, Vinicius, Lvgie Au bas de ces jardins sont mes chevaux de Thracc '
243
Chœur de Catulle (Vicill.nrds, Adolescent-,
Jeunes Filles) Voici Vesper 249
Eunice, Pétkonk. y/r/« seul mot, je liais sécher tes larmes 253
Pétrone Effeuillons les roses dans cette coupe 258
Eunice Cueille sur mes lèvres mon sourire 26;î
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QUO YADIS?
(d'aprhs te roman de HENRYK SIEyKIEff'ICZ)
Paroles de Musique de
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(Chiton, en boitaillant, légèrement contrefait, vêtu
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(très éloigné) perdendosi
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(Eunice vit entrée et cueille (/f'< /(/s ptjur les ifiiirltiufles)
Alors, lie sais-tu pas que l'a . iiiour se gué.rit par l'a ,
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54 cédez Tempo 1°
ses qiiirlnndes, les ^tiit /ongiiemfnt de.\ yeux. Quand ils oui disparu, elle va prendre le siège d'amhre et d'irm're
sur lequel Pétrone était assis et le porte devant la statue du maître. Debout sur le siège, elle noue ses hras
autour de la statue, et unit, dans un long baiser, ses lèvres au.v lèvrei de marbre de Pétrone
ACTE II 55
A droite, un immense portique auçuel on accède par un large escalier orné de trépieds d'argent
et des aigles impériales. L'escalier s'avance presque jusqu'au milieu de la scène. Entre les colonnes
du portique, des rideaux de poutpre, brodés d'une grecque d'or, se détachent, violemment illuminés par
les torches et les lampadaires qui brûlent pour la fête à l'intérieur du palais.
J.e terre -plein majestueux de la terrasse supérieure occupe tout le reste de la scène, bordé de ci/près,
Dans la salle du festin, on e^itend le son des flûtes, des sistres, des crotales et des harpes mêlé a la
rumeur de l'orgie. A l ombre de la statue colossale de l'Apollon, Poppée épie ce qui se passe dans le palais.
A gauche jardins de myrthes de palmes et d'orangers.
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t^/ie esclave éthiopienne sort furtivement de la salle du festin
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en e'iai'jp-issant
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de torches, des Joueurs de flûtes et de sistres, monte lentement
qui conduisent à la salle du festin. Les augustans
jellciit des fleurs en Jonchée sur son passage .
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VINICIUS (,. tenant Li/<fie)
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LYGIE (effrayée)
Marcus, Mar. eus, tes yeux bril - . lent d'un e'.clat e' . tran . ge, tes mains brûlent de
L. (^'a'
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Jh. . Ji
fie - vre,j'ai peur de t'e'.cou . ter! En cet. te nuit de bon . tes,quelle est donc
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ta _ - ble cest unDieu de b on . le at demLse^i
de mLse^i . cor . . de. mon es.
g riJjQ-JMnJJ I^ i:T?;:>i
g. V81 a
prie, Je crois en un seul Dieu jus. te,bon, tout puis.
t'f dant
cœurs sont se _ pa. res et nos a - mes loin_tai . nés. Ton Dieu n'est pas le
r*Tt'mpo
g. 281 a.
en p ressan t en care
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Dieu de tris -tes . _ se, ce Dieu de pau.vre.te,
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^ tremblant de désir, il ta saisit dans ses bras
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avec chaleur
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À ce moment, /es tenluies,qui fermaient la salle du (estiii, s'écartent et des femmes e'cherelees sortent en tumulte °7
joi/eux. Les danseuses syriaques et les joueuses de flûte, parcourent les
jardins dans une sarabande folle
Pétrone et quelques filles rieuses entourent Vinicius qu'ils relèrent , tandis qu'apparaît le cortège de musiciens
et d'Augustans précédant Xéron. _ L'aube, devenue d'un rouge insolite, embrase le ciel.
W
Allegretto giocoso m- 160
i/£tf f =1
g. ii»t. a
g. 2X\. a,
90
.Vi'V.'ii is/ irppaiii I'll liciiil (lis man Ins ^ f'oppee ett à ses cult's. ^ AcclaiiKitivns enlhuusiastis .- in pre'tuiien traverne n
!•(- mumi'Ht la scène et va pavtev à Tirjillin.
Graiidioso # = '200
Sopr. et Contr
g. SSI. a.
g. 2X1 a
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92
Bacckanale. (lii/eltin n'atuntt: radieuu, uu bus </•> -.nui iha.}
A A A A A A A A
AAA A A
... A A A
A A A A A
Meno
TIGELLIN (à At, on ) ^: ad lib:
( // montre l'hoiiziin maintenant embrasé. Les tueurs et les flammes montent dans le ciel )
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93
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di . vin Ce _ sar, chan té!
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Viens, di-sons a . dieu à la Ro
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g. V!H1. a.
95
g. 281. a.
90
NERON ( entkouiiasie av retournant ifi» t'e« Auqu$tan$
g. i!81. a
97
en pressant avec une ardeur féroce
g. a81. a.
allarg
TIGELLIN - ^^.
g.iiNI. a.
99
( Pythagore, incliné, tend le luth à Néron )
( IS'érun prélude l'air inspiré)
court
J Largement #: 69
Nid de mes pè
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TIGELLIN ( regardant) ( Its cris deviennent de plus en plus violents: on distingue très hien)
"A mort, Néron l'incendiaire, a mort, à mort!"
g. uni. a.
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''V ^4u^^m
où sont les prétoriens?-
m 1^=^ Tyri^
Que peuvent-
T. P i i > t^i^HKnir^^^ E
Ils sont au bas de ces ter . ras . ses .
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—zu^^jui p—'"UT-UOT
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g. iiHl . a.
10/
NERON ( mourant de peur )
CUuneuf» pliii riulfiilrs el plus lauprucliees'. __
"A. _[ »T '
mort, Néron!
,• _, „ Pressez_ un peu
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1 incendiaire » _
Dans tes a. mis et tes admi.ra . teurs, qui ne se.rait heu.reux de mou_
Plus larg-ement
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Molto ag-itato J=176
g". 281 . a.
102
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Nul ne le croirait!.
animando
( avec désespùii- )
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N. ^ r p ^r
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toi qui as brû.lé Ro . _ .me Ah! tous m'aban .
^ TIGELLINCsf défendant)
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LE CENTURION { blt-^se' au visage , ti averse lapidt-ment
tu sci'iie el se piusteine devant /empereur.)
Touriioiemeiit e'perdu des Aiiffiistans , des femmes, des esclaves. Poppe'e, Se'ron, remonletit
É^
.verts,
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^
les nôtres ont pe' _
les
ri.
marches précipitamment . den ière en.v. s'ahritent
^
ceu.r gui restent.
Ah!
LES AUGUSTANS. LES INVITES
PO PPEE (à Pé trone )
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g. "-'M. a.
—
104
p.œ i? Y ? P
peu pie t'aime et t'e' . oou - te!
Féroce «1=200
Pétrone s'incline devant l'Augusta - Dans les jardin», les vociferations et les cris se rapprochent déplus en plus.
Désordre indescriptible. Les preturietis repousse's envahissent la scène . Pétrone les arrête et les rassemble .
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a 1° Tem po All" un peu cruintives et apenvées .
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All milieu de l'ori/if gf'neiale , ta silhouette de l' Impe'iatoi détache sur le ciel en feu .
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ACTE m
Quo Vadis?
Les bords du Tibre sous l'arche du pont Subricius.
Derrière le pont, les collines du Transtévère et du Janicule.
A gauche, de l'autre côté du fleuve qui coule de biais à la rampe, la plaine de Janus, avec le monu-
ment aux Victoires.
A droite, trempant quasi dans l'eau, des masures Jventrées, tavernes phrygiennes, échopes de carriers,
lupanars et bouges, où sont tendues des hardes à sécher _ parmi ces maisons, celle de Demas.—
Au premier plan, la popine de Sporus, avec ses tables maculées. Au-dessus de l'auvent, se balance une
amphore ornée de pins et de genêts. A l'intérieur, Croton, quelques lanistes et valets du cirque sont attablés.
Sur la rive du fleuve, les matelots et gens du port s'activent au transport des charges. Mouvement animé et divers.
.iu lever du rideau, Chilon erre de groupe en groupe, aux aguets et tendant l'oreille.
PIANO
g. 281. a.
ii3
UN MATELOT
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(léyèrement titubant, s'arrêtnnt devant ta popine)
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gue - . re, Ta.vernierpan . su, mais chez toi jesaisqu'onseren. sei . gne.
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quel Empereur est par
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122
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123
(Croion salue de la main et rentre dans la
f^ Ci popine avec It's gladiateurs et len femmes:)
m^ i— ,
g.iiSl.a.
12 4
l.a femme se penche suf la balustrade et lui fait signe qu'elle a compris. Elle circule parmi les consommateurs.
Demas
Chiton mouille le doigt dans son vin et trace des signes sur le banc. Sporus le regarde.
accelerando
les suit des geui.
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Tempo allegretto Jr 144
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g. 281. a.
125
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porc aux fè . ves ! J'y vais !
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126
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Tu parles des chré.
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Adas-io
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CHILON rapidement à Demcis) fSpo7'iis s'avance vers Ihilon, pendant que Psyllia
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(tr'e!)
commence à mettre lex volets de la popine.)
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Eh bienlChilon,
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(Deiw jeunes femmes soppro.
chent d'un jeune ntadioleurs.
qui sovtdi la popine)
^_^^^ FEMMESjT^rn.O
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Viens, Ly . don Viens chez nous. nos bra« scntbeaux
e.ViSl.a.
Oie moquant J
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Âh' y
~^p - ^g > r r ^ 4-^i—^
g F F p g i-i > i \
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DEUX FEMMES
-^ V ^T iiFr r ff^^'D
Va donc, l.i/don ft /f.\ femnifs s'éloi-
lè.pre deMoe.o . tie!
gnent, chacun de leur côté)
L.
4*L^'f'P»FrFir-r^
. lez, mu . les de Ligu . ri . e !
Prestissimo
rit
(Chilon f.st revenu près ilc Demas) 129
a Tempo
CHILON ih„i,sun( In roll)
p-
p^-^tf-g^
.son. A.vec mon é .
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pou .
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se Myriam
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et mon fils Na.zai . re,
F^=t
tu les verras ce
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g.i!81.a.
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(hésitant)
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Un au. ré. us!
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Voi-ci pour lui, voi.ci pour toi.
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une petite cohorte de soldats précédant l'édile)
^ l2«_^
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L'edi _ le! Bah! tout est fer.
P suivez
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Moderato
PP
^
(sans lenteur; •
(très dssourdi)
J= 69
^ ^Wy
f r f r r r r r
Voix des passeurs fou /(.ùi) J ^,
g. 2fel.a.
¥
i34
(La porte <ie In maison de Demas s'ouvre^ Myrinm en sort, soutenue pnr Lygie et le jeune i\'aznire.
I~ 60 Demns les suit à distoiice- Ils ront s'asseoir au luirrl du fleuve)
^ ^m sa=i rri:}j^
^
^"^Q^j
-r -r- f
(l'eudnnt In scène suii'aute, les ehre'tiens arrivent peu à peu, silencieusejuent, par groupes) Poco rit.
i
En. core un soir
#
où nous venons be. nir
TT] I
l'heu. re cre'pus.cu .laire,
J ^ où le
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Pi '^'^T7 j .
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cal .
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me re.nait
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vec l'a.pai-se. ment
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(pressant contre elle Lygie et f^azaire)
—
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Mes chers en.fants.
g. 'J«t.a.
i35
NAZAIRE (aii.i- fi,'n<,u.i- (/<• yfi/yi'im)
N.
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dit à son
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P" - tre:
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mes a.gneaux,
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Mais il va
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re.ve _ - .niri
-"t-^
g. 2Kl.a.
Pourquoi re.viendrait- il? Son trou. peau dispersé est de' . truit, son œuvre ane'. an.
J.C,
fortement
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DEMAS
Pier - re re - vien
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cet . te pier . - re,
Poco meno
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g. «SI. a.
«^ g
i37
LYQIE (assise h l'écart, regardant au loin sur le fleure, se tère subitement)
Sans lenteur
1.1 ^^=^
i w
m^
Voyez, sur le f leu . ve là bas, cet.te bar . que.
D.
. dra! |
Sans lenteur ^ r 96
<i^i y f n f
V V V V
L.
^^ Un vieillard est de _ bout,
=^
au.ré-o - le'
MYRIAM
par
£2
lecou.chantl
et NAZAIRE
m «^
pô
r . . tre! /
(au jeune cliretien)
j. V 1
m DEMAS f
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Hom .
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me de peu
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de foi, re . gar . _ _ de.
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^"p*-- Quelques femmes
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Tenors Quel Pues: howniea
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C'est lui.
C'est
—^
Grâ - ces te soient ren du . . es, Sei . gneur,qui nous l'envoies et ra . mè.nes au troupeau son pas.
Grà . ces te soient ren du. _ es, Sei _ gneur,qui nous l'envoies et ra_ mè.nes au troupeau son pas.
'P-^.
g. iiM.a.
.
i39
jgaj ^^r^'rtTTp^yyy
g. 281. a.
.
140
kte
. duit
^ (La barque a atterri, Pierre descend sur la rive.
Les chrétiens se pressent respectueusement autour de lui)
Larghetto (très recueiilli) J=
m DEMAS '- ^
MYRIAM
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Au mi .
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du danger,
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g.ï«l.a
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Pi.
Pi. ^ Surprise
Adagio
J= 66
heiiri'iKr des chrétiens
(très recueilli)
.Les hommes juiijnent les tnniiii, les femmes
s
se signent)
^m C'e'tait à
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se tris . tes . se.
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g.281.a.
On n'en.ten.dait au loin que le flû.tiau du ber.ger tril.
Poco più animato • = 80
I
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très soutenu
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A nos pieds la ville é _ mer
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g.2«l.a.
143
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ber - ceau d'i . ni . qui .
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Pi. ^^^ r r fi r # ï^
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m^r'm.fi .
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144
Pi. ^ /
sa voix se brise .
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g. 281 a.
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.ran . te pri . è . re. Tan _ dis que s'é.pan.dait plus am . pie la lu . miè . . re.
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J_ 80
g. <isi a.
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Pi. ^ ?''flf !
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Lui seul
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Ro - me n'existait plus, ni Ce . sar, ni les Dieux! remplissait
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. tre: < . oii -
suivez ^
il- J J
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Adaffio • = 104 _ _ — Et sa voix s'é- le .va
Pi. #AVAJ i ï
tris -te, douce et loin, tai . . ne. "Pier . re,
#^ a=t8:
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Pi.
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lorsque tu fiiis mon peuple ,
JevaisàRo.mepour y être enco. re cru.ci . fi . é!" ^Qo^~t
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pro - dige ad . mi . ra
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mon pé.ché.
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cront . Chilon, fils de Chi . Ion, be'.nis les dieux,
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Gtand cri suivi d'un autre
dans ta maison dj Demas.
A vaguement inquiet.
Il essaye de voir
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à l'intérieur de la maison. Soudain il se met à trembler de tous ses membres.
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A A très: rapide ^
épouvanté. ./
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Dieux iramor . telsîL si je ne me colle au mur comme u.ne truel.
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Dans l'embrasure
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;, l'emtirasure de la porte.
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c. '•y-
p' ff ^ ff b p [-^ tre, portant sur son épaule le corps inerte de Croton
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<'v Je suis
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un homme mort !
^ Après avoir regardé de tous
<^''""'"' """ '*'
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cotés.ii se dirige
y précipite sa charge.
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g. 2«l a.
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je fuirai Ro . me,
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j'irai en Me'sembri .e, mais sauvez-moi des mains de ce dé . mon
g. 2X1 a.
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ih'sus est rentré dans la maison
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Vivo • = 192 dont il u refermé la porte avec précaution. ^ A A
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en livrant vos tê . tes, je vous dé.non.ce
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Tout est dans l'ombre- Une seule immense crypte très basse, formée de trois voûtes de pierre.
et
Au fond, a gauche, prenant tout l'espace du cintre, une grille derrière laquelle veillent des prétoriens Une .
lampe romaine a trois becs, brûle et fume à l'extérieur contre les barreaux, éclairant vial un long corridor glacé
qu'on entrevoit. Au bas de la grille, une sorte de trappe étroite pour faire entrer les fauves et par ou sortiront
les chi'étiens .
Au fond, au milieu et à droite, dans les murailles qui suintent d'humidité, d'étroits soupiraux luisent, grillés aussi.
Au pfemier plan, deux colonnes trapues, autour desquelles sont massés les chrétiens pêle-mêle, hommes, femmes,
enfants; hâves, sanglants, les uns déjà cou.sus dans des peaux de bêtes. -Myriam, Detnas sont panni eux. -A gauche,
à l'écart, Lygie est étendue sur un grabat; Ursus, assis à ses pieds, épie son sommeil.
Au lever du rideau, un centurion et deux soldats pénètrent sous les voûtes et circulent parmi les groupes.
Très largement m - 66
sombre et douloureux
A--
PIANO
iMU^S^^^^^^^ ^yv^^x:m^'^'
a. axi.g.
i63
MYRIAM(c/ai"/irùe)
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ce n'est toi, Sei . gneur?-
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E - levez vos cœurs si vous vou . lez qu'il vous en . ten . de, le Sei.
I Z^'U^ g. 2X1. a.
seu.le joie, me le rendras- tu, Seigneur!
j'ai vu les bourreaux ou . tra.ger mes fil _ les et tu l'as permis, Sei.
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Le Jeune Chretien
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les ont égorge's
g. 2S|.a.
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MYRIAM . f- - _
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Aie pi.tié de nous, Seigneur! Aie pi.tié de nous, Sei
LE VIEILLARD f
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nous,
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Sei
M. S
DEMAS
. gneur^ ^X— 7 -
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ni , P p r i
E _ le.vez vos cœurs, of.frez lui vos lar . mes
-~v Sopr. .f
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Sei . gneur!.
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Basses
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Lapô _ tre!
Quelques hommes PP i
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que l'heure est pro chaîne
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où
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vous ver.rez
* le Christ dans sa gran de clar.
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(n Mi/riam)
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te! Mè _ re, ton fils n'est point mort mais il est né dans la gloire é.ter.
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(nu vieillard) •
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. nel . le, et toi, pè _ re, tu reverras tes fil . les plus pu.res que les lys d'Hébron. —
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Pi. ^ - pro _ . .
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mains et vous mon _ tre la rou - Voi ci quil vous é .
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VOUS n'est pas la mort, mais la vi e! Ce n'est point la dou.
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(^Trai^ant sur leun: lélex un larcje signe Hc croix)
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Je vous bénis»
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Pour
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Tenors
(dans un ehin de foi) j ~^^^^:^^=^
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Pour
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le Christ,
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be.nis -
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nous, pe _ re.
Basses {dans un éltin de fni)
fé/^ Pour
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Christ,
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bé.nis
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nous,
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_ re.
I
le pè
Pi, vjk r
pour
p
les
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j7
suppli
r^ - ces et pour le -ter - ni - té.
g. 2M. a.
172
VINICIUS (/(oi'f et fievieux, parait dons le couloir, mavchunt précipitamment;
( sa roix n'étranf/le
arrivé à la grille, il n'arrête défaillant.^
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CANTIQUE DES MARTYRS {Le chant, partant den couloir f.,ie rapproche continuellement)
Sopr. ( osaez lointain )
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Basses
court ^ - 69
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g-, '281. a.
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PETRONE {ètu'inè)
Quels sont ces chants qui s'é. le . vent, se.reins, dans ces sombres mu . rail . les!
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LYQIE (o \inirius,dans un èlnn dr f),i )
murs de ce tombeau s'é . clai .. rent! Et Christ nous tend les bras, tout nimbé de clar.
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(La file douloureuse des martyrs, poussée parles^ soldats, parait dans
le couloir— La grille s'ourreet tes prétoriens se dirigent rers Li/gie)
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. miè . re, le Christ nous ré.u.ni . ra pour l'éter . ni . tel
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(Lex prètm-ienx arrachent brutalement Lygiedei bras de Vinicius que Pétrone retient)
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202
DEUXIEME TABLEAU
Le Cirque
La loge Impériale
Elle est de trois quart à droite, occupant une grande partie de la scène, dominant les gradins qui s'e'tagent
de chaque côté. Des cariatides aux bustes d'Hercule supportent la loge très élevée au des.-,us du Cir-
loge, deux mats de bronze doré supportant des Victoires aux ailes déployées et la Louve Romaine dans une cou-
ronne de chêne. Un escalier, défendu par des grilles de fer, descend de la loge dans l'arène .
Au premier plan, l'arène au sable très fin.- A gauche,la Spina (fermant la perspective).
Un rai de soleil traversant le velum gigantesque tendu au-dessus du cirque, nimbe de rouge la loge -encore vide^
de César.
Au lever du rideau, le peuple assis sur les gradins, applaudit et acclame le rétiaire Calendio qui maintient à
terre le gladiateur Lanio terrassé sous le filet de son adversaire. Toutes les mains se tendent, le pouce baissé: et
Calendio, mettant un genoux sur la poitrine du Gaulois, lui plante dans la gorge, la lame de son glaive-Clameurs
plus grandes-A ce moment, pendant que les esclaves emportent le corps, les portes d'or s'ouvrent au fond de la
loge impériale, et apparaissent les trompettes prétorienries précédées d'un centurion et des aigles romaines. Viennent
ensuite les enfants, couronnés de roses, qui essaiment sur le tapis des pétales de fleurs; les joueurs de flûtes et de
cithares, les porteurs de cassolettes et d'encens. Enfin Néron et Poppée, suivis du cortège des Augustans qui '''ins-
RIDEAU
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De notre maître tout puis. sant et jus . te, Ap.pa.rait a vos yeux la ma.jes.te
Lorsqueversel . le sabonte' s'incli . ne, Ro. me, la ville aux sept col . li . . . nés, re .
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-té, j'ai vou. lu, sous vos yeux,qu'une forme a _ do _ ra . ble pren . ne part au com.
g. asi. a .
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// s'fisxied et fait un signe au Préfet rie la ville qui jette sur le sable de l'arène
un mouchoir ruuqe
Très large
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Très lar ge J='
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^t,rf;] M
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'r^^f^ I
-""Jlli Llir
s
Ursus paraîtldans l'arène, et t'arrête, cherchant de ses yeux éblouis par ta soudaine lumière, l'adversaire qu'on
va lui apposer. Murmure d'admiration du peuple et des Augustans .
L'attention générale se porte sur (hilon, tremblant et livide à la vue d' i'rsus . Les Augustans se divertissent
et te raillent .
VITELLIUS
Il a peur !.
rrri-l -1
.r-gj^ai^ Ll Tl
g. aSJ. a.
214
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Cen'estpas toi qui
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sans ralentir
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g. 'J81. a
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PETRONE
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P. y,, ^^ F ^ ^ |
lp ^J^
Il ne tien.dra pas son rô-Ie. (regardant P^'tyone, arec effort)
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3
CHILON
^ f^tH r i
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L'attention du public est détournée par les sonneries i'rsus s'élance et disparait derrière la .^pina.
des trompettes . Soudain, grande rumeur... Pétrone courre de sa toge la tête de Vinicius.
g.<281. a
2l6
PÉTRONE (laissant brusquement retomber sa toge)
g. asi. a.
217
m r ^-iTj-jtm Pi^'f^ri i
Più lento J = 88
g. asi. a
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(mth(iusi(i\mK vuli^scilptible )
cris
«••-'SI.
.queur! c'est Her - eu - le lui - mê -
L rsits f)(iriiit tenant duns set; liras le corps de In jeune /ille évanouie et te tend , suppliant , rers la loge iwpt'iiiilr
m^«^ P P I r Ij T^
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Grâ - ce pour lui Grà - ce pour el
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Même mouv'' VINICIUS ( s'vlançant dans l'arène el (h'c/iiiant .tea vêtements)
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Le calme se rétablit peu à peu. Le peuple regarde, narquois, l' Empereur tremblant de fureur, et
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Chilon se live, titubant, le visage empreint d'un insondable désespoir. Il va s'asseoir sur le devant de la luge impériale, et reste
comme halluciné, à la vue des martyrs (jue les esclaves poussent dans l'art;ne à coups de fouet, et de trident; les vieillards
courbés sous te poids des poutres, des jeunes gens enveloppés de peaux de bêles, des femmes aux cheveux déntues, quelques
unes tenant leurs petits enfants. Les esclaves et les valets du cirque préparent les croix avec activité.
H j j »î Ê
CHILON
^ • x ( l'assistance est muette, étonnée,
ft . ^ f T
re gardan t C/iilon et les
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(Itif
martyrs)
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^ En . . CO . en . _ core ,
ils sont trop !
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ralentissant et diminuant
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MARCHE FUNEBRE
Aiulante
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Tout ce sang,_ tous ces corps en _ tas . ses de-vant moi, tous ces pleurs,
Andante # = 69
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Tous ces cris qui frappent mes o . reil les: les rà les
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g. «iHl. a .
22$
. fants et les cris de dou.leur qui mon . . tent, qui mon tent!
animando
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-dit, maudit; mais je ne vou.lais pas ce . la, non.
Animez Re . pens-toi ,
Chi . Ion!
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CAiliui se i;-lhe, terriblf
n faut qu'on en fi. nis . se! Qu'on ouvre les por ^^°' I
^
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Httiiieuri générales
TijfUin se précipite sur Cliilon,le saisit à la liarhe.
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g. iixl.a.
22.8
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^(gemi^U, ^^^- _ tes! ,^
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À Jt Jt^:^
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-vre,chien, rétracte!
Je nepeuxpas^ je ne peux pas
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Auxbê . tes!
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CJiilijii nrruché de la loye et précipilé dans l'arène an milieu du tumulte grandissant de l'assistance.
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Couvert de sang, il se relère comme un spectre renyeur'derant la loge impériale.
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As.sez!
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cents qui meu . rent Mal.heur à nous, mal . heur, malheur, mal
g. 'J81. a.
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Le tumulte est h son comble. Le peuple escalade les barrières. Des projectiles rie toute sorte sont lancés sur In loije impériale,
Prétoriens.
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jyéron se retire précipitamment, suivi de Poppée et des Augustnns que prut'eyent les
Et
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Fin du Acte
g. '2Sl.a.
236
ACTE V
La mort de Pétrone
La villa de Pétrone, sur la plage Laurentine, près d'Antàtm.
Une blanche terrasse surélevée au milieu des jardins dont les arbres se détachent sur l'horizon bleu de la
mer et du ciel. _ Des colonnes supportent un rideau de vignes et de glycines.
Far l'échappée, on aperçoit les galères et les barques à l'abri d'un petit golfe, au pied de la colline.
C'est le crépuscule...
Dans les bosquets des jardins se tiennent les joueurs de flûte, de cithares et trois chœurs; jeunes filles,
adolescents et vieillards.
Sur la terrasse, tables du festin où sont couchés Vinicius, Lygie, Pétrone et ses invités.. La fumée des brûle-
parfums monte en spirales odorantes.
INTRODUCTION
Très rythme J - 50 î
PIANO
rit.
fe sa M Ëë5ë;
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Un peu plus ralenti mh.\Vi
Cédez
g- 'JHI.a.
23r
Cédez
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2.38
au lever du rideau, Pèlr-me, debout, lit n ses invites la lettre quil adresse à César.
Moderato
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Moderato J = 76
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ra . _ ras. car il n'est point d'à. mours, de plaisirs ou de joies, qu'elle ne m'ait don.
g. 'J81.a.
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plus jou-ir
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tre' . sors, de.ve - nus
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Cédez 1° Tempo
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Più aninfiato
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je ne veux plus rougir pour
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Rome,
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en entendant ta voix,
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se bouche les o
g. '-'«la.
240
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je souf .
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fre,je suis
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a Tempo
- reur et la mort, in . cen. die d'autres vil . - les, brù . le des in.nocents,
g. 281. a.
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241
1° Tempo
cédez léger
A 1° Tempo
± i — — -
if^^ # ï^ ij
T^ i 7
4ii~>—
I m -^-^
* M
( Lygie et Vinlciux se lèvent épourantés .)
présente un esclave.) (a l^escjare)
(Pétrone met la lettre dans un coffret que lui
- 11 . - es,vous qui m'a _ vez donne' pour mon der . nier banquet, tout l'attrait de vos
I
g.281.a.
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LYGIE
repreuez mê me mouv^
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f?/n'« I V"fi ^
le
J =144
lo s tesso tejni)o
Thra, - ce, Ur.sus doit nous gui . der vers Os. tie, Viens a.vec nous
g. SiHl.a.
244
LYGIE
Cédez
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1° Tempo
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L.
É^ p r F MF ^
- quil - le, Viens a.vec nous.
VINICIUS
Viens
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a.vec nous.
At
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f f ^ i JW '
1° Tempo Non!
p.iiSl.a.
245
A Tom - bre des a.man.diers, tes jours se.ront pai . si . bles, cédez
V.
1° Tempo
L.
m Viens a.vecnous dans la baie lu.mi.neusp ettran.
_• m.
g.'Jtfl.a.
246
Non, I
non,
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paix que vous m'offrez m'est in. con . nu .
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Dieu que vous ai . mez, je ne le connais pas 1 6 veux mo u.rir fi . dèle aax
tard mon à . me me sur . vit, comme en.sei . gne l'A . pô . . tre, elle i
ra,^ co.lombe ou pa.pil . Ion, se po.ser près de vous là -bas,
g. SXl.a.
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(Sur un signe d Kunice, les danseuse» de Cos, vêtues seulement de ga:cs transparentes, glissent doucement aul' iii
de In tattle et exécutent sur l'hi/me dé Catulle, une dante quelles ri/thment avec leurs sistrei)
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sanglotante, aux pieds de Pe'trone.
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^ avec élan
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comme u _ ne fleur em.bau _ me' _ e.
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(Pétrone s/> penche sur les iî^rrex d'F.nnice. La coupe s'échappe de sa main et se hri'se)
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donc toujours cru _ el _ les, vous _ que nos désirs ap _ pel _ lent, dé
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J.G-
les
V.
. tez les con - seils de la vieil, les. . se, jeu _ nés fil _ les,c'est la sa
g. ««J. a.
rai - trCj mes sœurs, laissons-nous ai . mer.
les
J.G.
les
V.
Allegro J = 120
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PETRONE
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cité de celle d' Eunice.)
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Trop tardl .
-À ,oJW = 60
a Tempo rit
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g. '-'.Si. a.
270
( Leu prétoriens parnissinit nu fond à trarers les nrhres— Ils sont prcccdi-x a'tni centurion.
les
isf^rr.^ »ij. i;;n'
^
JF.
As . pur et ra.di - eux, Vesper
les
J.G.
As . - tre
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et
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ra .di
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g eux, Vesper
les
V. ^s pur ~t
^ 30.
ra . dfr>~^ux ,
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As tre pur Vesper. qui luis aux
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flam . beau d'hy J mé . né
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