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Fascicule1
P.Messiaen.SSIAP.v08/08.
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SSIAP3. Fascicule1
1. La théorie du feu
1.1 La combustion
Le feu est la manifestation visible du phénomène de la combustion. On dit qu’il y a
combustion lorsqu’un corps dit « combustible » se combine à un autre corps dit «
comburant » pour donner naissance à plusieurs corps différents des premiers, qu’on
appelle « produits de combustion ». La combustion est une réaction chimique
d’oxydation s’accompagnant d’un dégagement de chaleur.
OXYGENE
COMBUSTIBLE
FEU
CHALEUR
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SSIAP3. Fascicule1 Pour que la réaction chimique de la combustion puisse se
produire et se maintenir, il faut la réunion simultanée des trois éléments du
triangle : o un combustible o un comburant o une énergie d’activation La
suppression d’un de ces trois éléments entraîne l’extinction, c’est-à-dire l’arrêt
de la réaction chimique d’oxydo-réduction (ex : couverture posée sur les vêtements
en feu d’une personne). La réaction de combustion, comme toutes les réactions
chimiques, est la marque de la rupture des liaisons entre les molécules de deux
corps, et la création de nouvelles molécules plus stables chimiquement. Exemple :
combustion du méthane dans le dioxygène : CH4 + 2O2 => CO2 + 2H2O Le dioxyde de
carbone (CO2) et l’eau (H2O) sont plus stables qu le dioxygène (2O2) et le méthane
(CH4). La combustion est une réaction d’oxydo-réduction, c’est-à-dire l’oxydation
d’un combustible par un comburant : o le combustible est un corps qui est oxydé
durant la combustion : c’est un réducteur, il perd des électrons ; o le comburant
est le corps qui réduit : c’est un oxydant, qui gagne des électrons. Il existe des
composés chimiques, appelés catalyseurs, qui modifient par leur présence la
quantité d’énergie nécessaire pour activer la réaction : - soit en la réduisant
(activateurs) ; - soit en l’augmentant (inhibiteurs). Dans le cas de combustibles
solides, l’énergie d’activation va permettre de vaporiser ou de pyroliser le
combustible. Les gaz ainsi produits se mélangent au comburant et donnent un mélange
combustible. Si l’énergie produite par la combustion est ≥ énergie d’activation
nécessaire, la réaction de combustion peut alors s’auto-entretenir. Exemple de la
vaporisation du méthane :
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SSIAP3. Fascicule1 Rappel : seuls les gaz brûlent, que ce soient des gaz de
distillation provenant d’un corps solide chauffé ou de liquides émettant des
vapeurs inflammables. Un corps naturellement gazeux, en raison du phénomène de la
diffusion gazeuse, réalise avec le comburant une association intime qui constitue
une condition extrêmement favorable à la combustion, à condition que : o le mélange
gaz/comburant soit dans des proportions adéquates o la teneur en O2 du comburant
soit suffisante o la source d’énergie d’activation soit assez forte
1.2 Le combustible
Un combustible est une substance susceptible de brûler, c’est-à-dire d’être
totalement ou partiellement détruite par le feu. Tout corps susceptible de
s’associer avec l’O2 est dit combustible. De nombreux corps ont cette capacité,
mais leur vitesse de combustion varie selon leur nature et leur état de division.
La combustion sera d’autant plus vive que le combustible est divisé. Les solides et
liquides ne brûlent pas en tant que tel : ce sont les gaz et les vapeurs qu’ils
émettent qui brûlent. La matière se présente sous trois état dans le monde
terrestre : o solide o liquide o gazeux Lors de la combustion, des changements
d’état se produisent :
Nom Fusion Définition Changement d’état Passage d’un corps solide à l’état liquide.
Pour un corps pur (substance constituée de molécules identiques) la Solide =>
liquide fusion s’effectue à température constante. Solidification Passage d’un
corps liquide à l’état solide, par refroidissement, augmentation de la pression ou
combinaison des deux. Effet inverse en La chaleur libérée par la solidification
(chaleur latente de soustrayant la diffusion) compense la chaleur perdue par le
chaleur refroidissement. La température baisse en général lors de la solidification
(exception pour les eutectiques) Vaporisation Passage d’un corps de l’état liquide
à l’état gazeux. Il s’agit ère ici d’une transition de phase de 1 espèce, qui peut
prendre la forme d’une évaporation ou d’une ébullition. Liquide => gaz La
vaporisation demande une quantité non négligeable d’énergie. Liquéfaction
Changement d’état qui fait passer un corps gazeux à l’état liquide. C’est l’inverse
de la vaporisation. Elle se produit Gaz => liquide par compression c’est-à-dire
refroidissement d’un gaz Sublimation Passage direct d’un corps solide à l’état
gazeux, sans passer par l’état liquide, c’est-à-dire sans passer par une étape de
fusion (solide => liquide) puis d’évaporation Solide => gaz (liquide => gaz). La
sublimation nécessite de fournir une énergie au corps qui la subit et donc une
transition de phase endothermique.
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SSIAP3. Fascicule1 C’est le combustible qui définit la classe de feu à traiter. Un
combustible peut être : - un solide formant des braises (bois, papier, carton,
tissu, PVC, etc) - un liquide ou un solide liquéfiable (essence, gazole, huile,
kérosène, polyéthylène, polystyrène, etc) - un gaz (butane, propane, méthane,
dihydrogène, etc) - un métal (fer, aluminium, sodium, magnésium, etc) - un
auxiliaire de cuisson (graisse végétale ou animale)
Combustible
Classe de feu
Comburant
Combustion possible dès 15% de dioxygène (O2) 21% de dioxygène dans l’air La
combustion des chlrorates, chlorites et perchlorates libèrent de l’O2
Classe F
Energie d’activation
1.3 Le comburant
Un comburant est un corps chimique qui a pour propriété de permettre la combustion
d’un combustible. Le principal comburant est le dioxygène, O2, c’est-à-dire
l’oxygène présent à 21% dans l’air. Pour que l’air soit un comburant efficace il
faut qu’il contienne à minima 15% d’O2. Cet oxygène peut être présent à l’état pur
comme en mélange avec d’autres gaz. Dans un feu, le dioxygène de l’air se mélange
spontanément au combustible et la température de la flamme permet l’auto-entretien
de la combustion. L’O2 pur est utilisé dans l’industrie, par exemple avec la
soudure oxyacétylénique : la combustion de l’acétylène se fait dans un mélange
d’oxygène pur. La température ainsi dégagée est plus importante que si on
fournissait simplement de l’air. Autre exemple, un fer chauffé au rouge trempé dans
un récipient contenant de l’oxygène « brûle » en dégageant des étincelles (principe
des lances à oxygène).
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SSIAP3. Fascicule1 Principaux comburants :
Nom
Dioxygène Ozone Eau oxygénée Halogénés
Symbole
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SSIAP3. Fascicule1 ● On appelle potentiel calorifique (ou densité de charge
calorifique) la quantité de chaleur susceptible d’être dégagée par la combustion
complète d’un ensemble définit par unité de surface horizontale. La notion de
potentiel calorifique permet d’estimer la quantité d’énergie totale susceptible
d’être libérée dans un incendie. ● Le potentiel calorifique permet de savoir
approximativement si un local considéré présente un risque faible, moyen ou
important d’incendie, dans le sens du règlement de sécurité incendie ERP/IGH :
Risque incendie Potentiel calorifique Faible Potentiel calorifique < 500 MJ/m²
Moyen Potentiel calorifique > 500 MJ/m² Potentiel calorifique ≤ 900 MJ/m² Elevé
Potentiel calorifique > 900 MJ/m²
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SSIAP3. Fascicule1 ● Un incendie de moyenne importance émet en moyenne quelques
kilogrammes par seconde de gaz chauds et fumées à une température d’environ 800° C.
● La couleur et l’odeur des fumées peuvent donner une indication sur la nature du
combustible : o fumées épaisses et noires : nombreuses particules de carbone,
produites par des combustibles comme les hydrocarbures, caoutchoucs, polymères de
synthèse, etc o fumées brunâtres ou rougeâtres : présence d’oxyde d’azote o fumées
grises jaunâtres : présence de nombreux gaz imbrûlés et d’oxyde de carbone o fumées
blanches : constituées d’aérosols de combustion. Plus les fumées sont noires et
plus elles peuvent absorber, et donc, restituer la chaleur par rayonnement. Si la
température est de 30° au sol, elle peut trè s bien être de 300° à hauteur de C C
la tête et brûler les poumons. ● La teneur en dioxygène diminue au fur et à mesure
de la combustion : si la quantité d’O2 n’est plus suffisante pour assurer
l’oxydation totale du carbone, les fumées contiendront du monoxyde de carbone (CO).
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SSIAP3. Fascicule1 ● Les principaux gaz de combustion sont :
CO CO2 HCL HCN Mortel à 0,3% dans l’air ambiant Mortel Irritant, toxique et
corrosif, il découle de la combustion des PVC Issu de la combustion de matériaux
renfermant des composés azotés (laine, soie nylon, polyuréthane). Très toxique, il
peut entraîner la mort par atteinte respiratoire en empêchant la fixation de l’O2
dans le sang.
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Combustion
Energie d’allumage (début de combustion) : -thermique -mécanique -électrique
-chimique -biologique -etc
Combustible
+
Air (21% O2) O2 Nitrates Chlorates
Comburant
Energie d’activation
Produits de combustion
10%
Fumée et gaz
Energie 90%
Pour pallier à la diffusion de cette énergie, la prévention agit dans trois axes
majeurs en matière de réglementation :
Ignifugation, état de division du combustible (poussières, copeaux, etc)
Axes de la PREVENTION
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Phénomènes concernés
Combustion par pyrolyse (phénomène d’oxydo-réduction) : un solide chauffé émet des
vapeurs ou des liquides avec décomposition du solide. Les gaz sont combustibles
Il existe pour chaque liquide une température à partir de laquelle se forment des
vapeurs inflammables en quantité suffisante pour former avec l’air un mélange
inflammable pouvant être allumé par une flamme ou une étincelle électrique, mais
insuffisante pour que la combustion amorcée se poursuive d’elle-même si la source
d’inflammation est supprimée. Cette température est appelée « point éclair »
Température minimale à partir de laquelle, dans des conditions d’essai spécifiées,
un liquide Point éclair dégage une quantité suffisante de gaz Feux de liquides ou
inflammables pour s’embraser au contact d’une solides liquéfiables source
d’allumage. inflammables (essence, Point Supérieur au point éclair de quelques
degrés, pétrole, fioul, graisse, d’inflammation, c’est la température à laquelle le
liquide émet huiles, alcool, acétone, suffisamment de vapeurs pour former avec
l’air point d’ignition, plastiques, etc) point de feu un mélange inflammable qui,
une foi allumé, est ou point de capable de rayonner assez de chaleur vers la
combustion surface du liquide pour que la combustion puisse s’entretenir d’elle-
même. Point d’autoEn l’absence de source d’allumage, un mélange inflammation, gaz-
combustible, compris dans les limites d’inflammabilité, peut s’enflammer
température d’auto-ignition, spontanément s’il est porté à une certaine température
température. d’autoLe point d’auto-inflammation dépend de la combustion nature et
de la composition du mélange inflammable. Limites Les concentrations limites d’un
gaz ou d’une d’inflammabilité vapeur combustible dans l’air ou tout autre Feux de
gaz ou de vapeurs comburant en aval et en amont desquelles la inflammables,
notamment propagation de la flamme est impossible. les feux d’hydrogène pur Limite
inférieure Le mélange est trop pauvre en combustible, ou non (gaz de ville),
d’inflammabilité l’inflammation ne se produit pas. d’acétylène, propane, (LII)
butane, etc Limite supérieure Seuil au-dessus duquel le mélange
comburantd’inflammabilité combustible ne permet pas la combustion (LSI) Feux de
métaux Feu extrêmement consommateur et producteur d’O2, nécessitant (aluminium,
magnésium, des moyens d’extinction particuliers potassium, sodium, etc).
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SSIAP3. Fascicule1 C’est la notion de point éclair qui est retenue par la
réglementation et par les normes concernant le stockage, le transfert et la
manipulation des liquides inflammables. Ces trois stades de la combustion des
liquides permettent de définir pour chaque produit, deux limites, formant le
domaine d’inflammabilité du produit. En fonction du % de vapeurs dans l’air, on
parlera de :
0% air
L.I.I.
L.S.I.
Domaine d’inflammabilité
L.I.I.
L.S.I
100% air 0% vapeurs 100% vapeurs
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SSIAP3. Fascicule1 Ces valeurs, sont exprimées en pourcentage du volume de gaz
inflammable dans le volume du mélange total. Le domaine d’inflammabilité des gaz
varie beaucoup d’un gaz à l’autre. Produit L.I.E. L.S.E. Hydrogène 4% 75% Oxyde de
carbone 15% 74% Méthane 5% 14% Propane 3% 10% Butane 2% 9%
Combustion spontanée
Fermentation
Combustion lente
Oxydation
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4. L’incendie
L’incendie n’est pas une combustion, mais un ensemble de combustions, si bien
qu’aucun incendie ne ressemble vraiment à un autre. Il faudra donc considérer
l’ensemble du système susceptible de s’enflammer, en prévoyant les interactions qui
se développent entre les divers éléments impliqués. Une foi la combustion amorcée,
celle-ci va se développer en incendie, en se propageant selon différents mode de
propagation.
Convection
Projections
Projections
Conduction
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La convection
Le rayonnement
Les projections
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1. Initiation
5. Décroissance ou déclin
2. Croissance
5 Déclin
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Local clos
non
Local semiouvert
non
Local ouvert
fumées
T > 250° C
non
Extinction
T > 500° C
non
Feu classique
oui
oui
Possibilité de backdraft
Feu classique
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Statistiquement, en 2006 : 75% des incendies sont dus à l’homme 25% sont dus à des
vices d’installation
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Matériaux
Carbone Souffre Eléments Hydrogène Azote Cuivre Bois Foin Substances naturelles
Cuir Graisses animales latex Coton Matériaux Laine Papier, carton PVC rigide PVC
souple Polyuréthane Polystyrène Polyéthylène Substances plastiques Polyamides
Polyester insaturé Polycarbonate Résine phénolique Résine epoxy ABS Charbon gras
Combustibles Gaz naturel carburants
PCI (MJ/kg)
33 9.3 143 2.4 2.5 17-19 17.5 17 40 44 17 20 17 18 22 23 42 44 19-37 18-30 29 25 29
31 35.5 52 44
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3. Boil-over et BLEVE
3.1 Notion de boil-over
Ce phénomène de l’incendie affecte les réservoirs atmosphériques de liquides lourds
(gazole, fuel, brut) : dans le fond du réservoir, il existe un résidu d’eau libre
ou en émulsion, alors qu’un feu s’est déclaré en surface, détruisant ou expulsant
le toit. La présence d’eau peut s’expliquer par infiltration d’eau de pluie, par
condensation de l’humidité de l’air à l’intérieur du réservoir, par la composition
du carburant, etc Le feu en surface distille les hydrocarbures : les fractions
légères alimentent le feu, les fractions les plus lourdes s’enfoncent graduellement
suite à l’ébullition et forment un front chaud (150° ou plus) qui réchauffe les co
uches froides par convection ou C conduction. Quand l’onde de chaleur, alimentée
par la combustion, atteint la couche d’eau, celleci se vaporise, ce qui provoque un
accroissement de volume considérable (1 litre d’eau donne 1700 litres de vapeur),
et elle agit comme un piston, provoquant l’expulsion de l’émulsion en feu du
réservoir, ce qui transporte l’incendie alentour. Le phénomène est souvent marqué
par une boule de feu spectaculaire et dévastatrice.
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Questionnaire d’auto-évaluation
1 Questions Quels sont les éléments du triangle du feu ? Réponses 1. du gaz
carbonique 2. un comburant 3. un combustible 4. une énergie d’activation 5. aucune
des réponses 1. le propane 2. les flammes 3. l’huile hydraulique 4. l’oxygène 5.
les chlorates 1. l’opacité qui limite la visibilité 2. le dioxyde de carbone 3. les
gaz toxiques 4. l’oxygènes 5. les gaz chauds 6. aucune des réponses 1. deux classes
2. trois classes 3. quatre classes 4. cinq classes 5. aucune des réponses 1.
origine électrique 2. installation chauffage défectueuse 3. travaux par points
chauds 4. acte volontaire 5. aucune des réponses 1. pertes humaines 2. destructions
matérielles 3. perte financière 4. conséquences environnementales 5. aucune des
réponses 1. conduction 2. convection 3. immersion 4. rayonnement 5. projection 6.
aucune des réponses 1. initiation 2. augmentation 3. embrasement généralisé 4.
croissance 5. décroissance 6. aucune des réponses 1. onde électromagnétique
ultraviolet 2. la masse du matériau 3. la montée de fluides chauds 4. aucune des
réponses 1. une réaction endothermique 2. une réaction chimique exothermique 3. une
réaction physique thermique 4. aucune des réponses
Parmi ces substances, indiquez celles qui sont considérées comme un comburant ?
Quelles sont les caractéristiques des fumées qui les rendent dangereuses pour les
personnes ?
Parmi les causes d’incendie, quelle est la cause qui représente 30% des incendies ?
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La combustion, c’est…
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Questions Il existe trois causes d’éclosion d’un 1. les causes humaines, incendie
naturelles et énergétiques 2. les causes animales, naturelles et énergétiques 3.
les causes humaines, synthétiques et énergétiques 4. aucune des réponses La
propagation de la combustion par 1. par rayonnement, connexion propagation de la
chaleur peut et convection s’effectuer… 2. par rayonnement, connexion et conduction
3. par rayonnement, conduction et convection 4. par reflation, conduction et
convection 5. aucune des réponses Un feu de potassium est un feu… 1. de classe A 2.
declasse B 3. de classe C 4. de classe D 5. de classe F 6. aucune des réponses
L’énergie d’activation peut être… 1. biologique 2. pneumatique 3. mécanique 4.
chimique 5. aucunes des réponses Il existe trois grandes sortes de 1. les solides,
les métaux, les combustion… gaz 2. les solides, les liquides, les métaux 3. les
solides, les liquides et les gaz 4. les solides, les métaux, les liquides 5.
aucunes des réponses Un feu de butane est un feu de classe 1. A 2. B 3. C 4. D 5. F
6. aucune des réponses L’incendie est une réaction chimique de 1. vrai combustion
qui se développe de manière 2. faux ordonnée sans qu’on puisse la contrôler Un feu
de tissus est un feu de classe 1. A 2. B 3. C 4. D 5. aucune des réponses Les feux
de classe B sont des feux de…. 1. solide 2. liquide 3. métaux 4. aucune des
réponses Les feux de classe D sont des feux de… 1. solide 2. liquide 3. gaz 4.
aucune des réponses
Réponses
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Bibliographie
Traité pratique de sécurité incendie 2008, CNPP SSIAP 3, Fransel Traité de
l’incendie, J.H. Follow Flash-over et backdraft, direction de la défense et de la
sécurité civile Anatomie d’un backdraft, PL Lamballais La combustion des fumées,
Edward Hartin Les fumées, David Cuttelod Les publications de l’AEAI (Association
des Ets d’Assurance Incendie) disponibles sur http://www.vkf.ch
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SSIAP 3. Fascicule 2
Sommaire
Définitions et abréviations……………………………………………..………p.2
Introduction……………………………………………………………..………..p.3 1. Le comportement au feu dans la
réglementation incendie…………….p.5 1.1 Comportement au feu des
matériaux……………………………..p.5 1.2 Réaction au feu des matériaux…………………………………….p.5 1.3
Résistance au feu des matériaux………………………………….p.6 1.4 Cas particulier des
conducteurs et câbles électriques……….p.6 1.5 Laboratoires agréés pour effectuer des
essais…………………p.6 2. La réaction au feu des matériaux et produits
d’aménagement……….p.7 2.1 Définition………………………………………………………………p.7 2.2
Classement……………………………………………………………p.7 2.3 Les Euroclasses……………………………………………………..p.8
3. La résistance au feu…………………………………………………………..p.11 3.1
Définition………………………………………………………………p.11 3.2 Classement……………………………………………………………p.12
3.3 Les Euroclasses……………………………………………………..p.15 4. Exemples d’application dans le
règlement de sécurité incendie……..p.16 4.1 Résistance au
feu…………………………………………………….p.17 4.2 Réaction au feu……………………………………………………….p.21 4.3
Coupe-feu de traversée……………………………………………..p.23 4.4 Aménagements intérieurs (AM1 à
AM19)………………………..p.24 5. Pour en savoir plus… 5.1 Reproduction des 5 pages d’un PV
de comportement au feu..p.30 5.2 Liste des principaux eurocodes……………………………………p.33
5.3 Principes du gel intumescent……………………………….………p.33 5.4 Les pièces justificatives
de comportement au feu…….………..p.34 5.5 Exemple de four utilisé pour des
essais…………………….……p.35 6. Questionnaire d’auto-évaluation……………………………………………p.36 7.
Bibliographie……………………………………………………………………p.39
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SSIAP 3. Fascicule 2
Définitions :
Pouvoir calorifique :
Le pouvoir calorifique d’un matériau est la quantité maximale de chaleur que peut
dégager l’unité de masse de ce matériau dans une combustion complète.
Combustibilité :
La combustibilité d’un corps est la propriété qu’il a de pouvoir brûler, c’est à
dire de se consumer par le feu.
Incombustibilité :
L’incombustibilité est la propriété d’un matériau de résister à l’ignition. Il ne
brûle pas et ne dégage pas de vapeurs inflammables.
Inflammabilité :
L’inflammabilité est la propriété d’un matériau qui s’enflamme. Les vapeurs
inflammables qu’il dégage s’enflamment au contact d’une source de chaleur
Ininflammabilité :
L’ininflammabilité est la propriété d’un matériau dont la décomposition s’effectue
sans production de gaz inflammables ou de flammes.
L’ignifugation :
L’ignifugation est une opération qui consiste à modifier les caractéristiques
d’inflammabilité et de combustibilité des matériaux. C’est un traitement qui agit
essentiellement sur la facilité d’inflammation, sur la vitesse de combustion et sur
la vitesse de propagation du feu.
Abréviations :
CCH : Code de la Construction et de l’Habitation Ets : établissement ERP :
Etablissement recevant du public RSI : Règlement de sécurité incendie
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SSIAP 3. Fascicule 2
Introduction
La réglementation sur le comportement au feu des matériaux vise : - à réduire la
propagation de l’incendie dans le bâtiment concerné et vis-à-vis des autres
constructions - à permettre l’évacuation en bon ordre du public en toute sécurité.
La notion de comportement au feu est directement liée à l’incendie et aux
différentes phases de son développement, qu’on peut résumer en 3 temps : Avant que
le feu se développe suffisamment pour que le local ne soit plus habitable, le
public doit être évacué. Pour permettre cet objectif de la prévention, dès la
construction du local, il sera choisi des matériaux qui ne s’enflamment pas trop
rapidement, donc ayant une bonne réaction au feu Embrasement généralisé : le public
a été évacué en zone protégée (circulation, escaliers, etc) et est maintenant
évacué vers l’extérieur du bâtiment. L’objectif ici est d’enfermer le feu dans le
local où il a pris, grâce aux éléments de construction choisis pour leur résistance
au feu Les objectifs liés à cette phase sont : - la poursuite de l’évacuation de
tous les occupants (si celle-ci n’a pas été enclenchée lors de la phase 1). -
l’extinction de l’incendie La structure doit pouvoir assurer son rôle malgré
l’action de l’incendie, permettant ainsi l’action des services publics de lutte
contre l’incendie.
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SSIAP 3. Fascicule 2
Réaction au feu
Le matériau considéré comme aliment apporté au feu et à l’incendie
Résistance au feu
Temps pendant lequel les éléments de construction jouent leur rôle malgré l’action
de l’incendie
Incombustible
Combustible
SF PF CF
Inflammable
¼h ½h ¾h 1h 1h30 2h 3h 4h 6h
M0
M1
M2
M3
M4
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2.1 Définition
La réaction au feu représente l’aliment qu’un matériau va apporter ou ne pas
apporter à l’incendie et à son développement, la quantité de chaleur qu’il dégage
et la présence ou absence de gaz inflammables. La réaction au feu est l’aliment qui
est apporté au démarrage et au développement d’un incendie. La réaction au feu est
l’ensemble des phénomènes qui se manifestent à partir d’une élévation de
température et qui aboutissent à la désagrégation, puis à l’inflammation des gaz
dégagés par le matériau. Ces phénomènes sont : o le ramollissement, o la
carbonisation, o la pyrolyse, o l’émission de fumées ou de gaz o la production
éventuelle de gouttes enflammées. La réaction au feu classe les matériaux sur
l’aspect de leur contribution comme aliment du feu lors du développement du
sinistre.
2.2 Classement
Le classement comporte 5 catégories repérées par la lettre M assortie d’un chiffre
allant de 0 à 4, une catégorie NC regroupant les matériaux non classés. Ce
classement répond à deux critères principaux : - la combustibilité, c’est-à-dire la
quantité de chaleur dégagée - l’inflammabilité, c’est-à-dire le dégagement de gaz
plus ou moins inflammables Critères d’essai Combustibilité Inflammabilité
= Quantité de chaleur dégagée = Quantité de gaz dégagée
Exemples
M0 Incombustible
(pouvoir calorifique≤2,5MJ/kg)
Ininflammable Ininflammable
Pierre, plâtre, béton, etc Matériaux composites, PVC, etc Moquette murale, etc
M1 Combustible
(pouvoir calorifique>2,5MJ/kg)
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SSIAP 3. Fascicule 2
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08
8
SSIAP 3. Fascicule 2
Euroclasses A1 A2
B C D
E F
Principes de classification pour les produits autres que les revêtements de sol
Produit qui ne contribue pas à une phase de feu, y compris celle de feu totalement
développé. Produit qui répond aux critères de la classe B et qui, lors de la phase
feu développé, ne contribue pas réellement à la charge calorifique et à l’extension
du feu. Produit qui satisfait aux critères de la classe C, mais sous des conditions
plus sévères. Produit qui satisfait aux critères de la classe D, mais sous des
conditions plus sévères. Produit qui satisfait aux exigences de la classe E pendant
une durée plus longue, et qui émet un rayonnement limité lors de l’attaque
thermique d’un objet en feu. Produit dont la propagation de la flamme est limitée,
lors de l’attaque par une petite flamme pendant une courte période. Produit dont le
comportement au feu n’est pas déterminé
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SSIAP 3. Fascicule 2
Essai à la petite flamme avec seuils plus sévère que pour E. Essai SBI Essai à
petite flamme avec observation de la chute des gouttes enflammées (et
classification additionnelle) Aucune performance de réaction au feu déclarée
Dfl
Efl
Ffl
Les classes A1 (A1fl) et A2 (A2fl) sont attribuées aux produits très peu
combustibles : elles correspondent plus ou moins à la classification française M0.
Les classes B (Bfl) à E (Efl) sont attribuées aux produits combustibles : elles
correspondent approximativement aux classes fran4aises M1 à M4. ● Deux critères
supplémentaires sont ajoutés, de manière à prendre en compte : - la production de
gouttelettes ou particules enflammées au cours des essais o trois critères : d0,
d1, d2 o d0 produit moins de gouttelettes que d1, qui en produit moins que d2 o d =
drop, gouttelette en anglais. - la production de fumées au cours des essais o trois
critères : s1, s2, s3 o s1 produit moins de fumées que s2, qui en produit moins que
s3 o s = smoke, fumée en anglais. o Les revêtements de sols ne sont soumis qu’à la
classification additionnelle s. ● L’arrêté de réaction au feu du 21 nov.2002
introduit ce classement européen dans la réglementation française et produit une
table de correspondance entre la classification euroclasse et la classification
française en M. Table de correspondance Euroclasses et classification française en
M Produits autre que sols Revêtements de sols Classes selon NF EN Exigence Classes
selon NF Exigence 13501-1 EN 13501-1 A1 Incombustible A1fl Incombustible A2 s1 d0
M0 A2fl s1 M0 A2 s1 d1 A2fl s2 M3 A2 s2 d0 Bfl s1 M1 s3 d1 s2 B s1 d0 Cfl s2 d1 s3
C s1 d0 M2 Dfl s1 M4 s2 d1 s2 s3
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SSIAP 3. Fascicule 2
M3 M4 (non gouttant) M4
3. La résistance au feu
3.1 Définition
La résistance au feu des éléments de construction est définie comme le « temps
pendant lequel les éléments de construction peuvent jouer le rôle qui leur est
dévolu malgré l’action d’un incendie » (art. R121-2 CCH). L’évaluation de ces
éléments est réalisée par des essais ou par des calculs, ou par tout autre mode de
justification. L’arrêté du 22 mars 2004 abroge et remplace l’ancienne
classification française (arrêté du 03 août 1999). Les produits, éléments de
construction et d’ouvrages concernés sont ceux auxquels se réfère le règlement de
sécurité incendie, c’est-à-dire : - les éléments porteurs sans fonction de
compartimentage : o murs, planchers toitures, poutres o escaliers, balcons,
passerelles - les éléments porteurs avec fonction compartimentage : o murs o
planchers o toitures - produits et systèmes destinés à protéger des éléments ou
parties d’ouvrages : o plafonds n’ayant pas de résistance propre au feu o enduits,
panneaux, protections projetées, revêtements et écrans de protection contre le feu
- les éléments non porteurs ou parties d’ouvrage : o cloisons (y compris celles
comportant des parties non isolées) o plafonds possédant une résistance intrinsèque
au feu o façades (murs rideaux) et murs extérieurs (y compris éléments vitrés) o
planchers surélevés o calfeutrement de pénétration et joints d’étanchéité linéaire
o portes et fermetures résistantes au feu (y compris vitrages et quincaillerie) et
leurs dispositifs de fermeture o portes étanches aux fumées o fermetures de
passages ménagés pour les systèmes de convoyage (tapis roulants) et système de
transport sur rail P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08 11
SSIAP 3. Fascicule 2
3.2 Classement
Les éléments de classification retenus sont : - la résistance mécanique -
l’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables - la non-émission de gaz
- l’isolation thermique - la durée pendant laquelle l’élément résiste à ces
critères La classification de fait donc en 3 catégorie, assorties d’une condition
de temps : - Catégories (critère qualitatif): o SF (Stable au feu) : seul le
critère de résistance mécanique est requis o PF (pare-flammes) : critère de
résistance mécanique et aussi d’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds o CF
(coupe-feu) : critère de résistance mécanique, d’étanchéité aux flammes et gaz
chauds et d’isolation thermique. - Temps (critères quantitatifs) : o concerne
l’appréciation en temps de la durée pendant laquelle l’élément a résisté au feu o
classé en 9 critères : ¼ h, ½ h - ¾ h - 1 h - 1 h ½ - 2 h - 3 h - 4 h - 6 h
Critères Classes SF PF CF
Résistance mécanique X X X
Etanchéité
Isolation thermique
X X
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SSIAP 3. Fascicule 2
Cloison porteuse
Ce classement est prononcé par les laboratoires agréés à la suite d’essais au four
(ou face au four) conduits en suivant une courbe température/temps normalisée
(cidessous). Les résultats des tests sont exprimés en durée pendant laquelle on
demande à cet élément de jouer son rôle (1/4h à 6h).
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SSIAP 3. Fascicule 2
Temps
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SSIAP 3. Fascicule 2
En résumé on peut dire que: - les euroclasses ne concernent que les produits dits
de construction, qui se subdivisent en deux groupes : les revêtements de sol et les
autres produits - les produits d’aménagement restent dans le domaine de classement
français en M - les règlements de sécurité incendie français ne sont pas modifiés
du fait de l’existence d’une table de correspondance entre le classement français M
et les euroclasses.
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SSIAP 3. Fascicule 2
Elément principal
Elément secondaire
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SSIAP 3. Fascicule 2
Les plafonds suspendus peuvent être pris en compte dans le calcul de la résistance
au feu des planchers hauts attenants lorsque les conditions suivantes sont
simultanément remplies : - ils délimitent des plénums à potentiel calorifique
inférieur en moyenne à 25 MJ/m² par zone recoupée selon les dispositions de
l’article CO 26 ; les canalisations électriques ne sont pas prises en compte dans
ce calcul ; - ils offrent l’assurance que les éléments les constituant assureront
leur rôle lors d’un incendie. Cette exigence doit être vérifiée dans les conditions
de l’annexe II de l’arrêté du 21 avril 1983.
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SSIAP 3. Fascicule 2
Lorsqu’un poteau et ses assemblages doivent être protégés pour assurer une
résistance au feu, ils doivent l’être également dans la traversée du plénum.
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SSIAP 3. Fascicule 2
§ 2. Les planchers sur vide sanitaire doivent être CF de degré une demiheure.
Toutefois, aucune résistance au feu ne leur est imposée si le bâtiment est à simple
rez-de-chaussée ; cette exception est également applicable aux bâtiments à étages à
condition que le vide sanitaire ne soit pas accessible et ne contienne que des
matériaux d’isolation M0 ou M1 et des conduits en matériaux ayant le même
classement de réaction au feu.
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SSIAP 3. Fascicule 2
CO13§3, atténuations :
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21
SSIAP 3. Fascicule 2
§2. La couverture doit être réalisée en respectant l’une des solutions suivantes :
- en matériaux M 0 ; - en matériaux des catégories M 1 à M 3 posés sur support
continu en matériaux de catégorie M 0 ou sur support continu en bois ou agglomérés
de fibres ou particules de bois ou en matériaux reconnus équivalents par le
C.E.C.M.I. ; - en matériaux des catégories M 1 à M 3 non posés dans les conditions
précédentes ou de la catégorie M 4 ; la couverture doit alors présenter minimales
de classe et d’indice de propagation fixées dans le tableau cidessous en fonction
de la catégorie, de la destination de l’établissement et de la distance « d » entre
ce dernier et le bâtiment voisin ou à défaut la limite de la parcelle voisine. La
classe et l’indice sont déterminés par l’essai de couverture défini par l’arrêté du
10 septembre 1970. Voir tableau page suivante
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22
SSIAP 3. Fascicule 2
sol et ce, quelle que soit la distance par rapport au bâtiment voisin ou à la
limite de la parcelle voisine. Dans ce cas, les dispositifs visés à l’article CO 18
§ 1, doivent être réalisés en matériaux M 4 à condition que leur surface globale
soit inférieure à 10% de la surface totale de la couverture. Catégorie et
destination de l’Ets Distance entre l’Ets et le bâtiment voisin ou la limite de la
parcelle voisine d ≤ 8m 8m < d ≤ 12m T30 T15 Indice 1 Indice 1 T30 Indice 2 T15
Indice 2
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SSIAP 3. Fascicule 2
● AM3 : revêtement muraux des locaux et dégagements § 1. Dans les locaux et les
dégagements, les revêtements muraux doivent être de catégorie M 2. § 2. S’ils sont
éloignés des parois, les revêtements doivent être fixés de manière à éviter la
formation de cheminées d’appel en cas de feu. L’intervalle entre ces matériaux et
les parois ne doit pas excéder 0,05 mètre et ne peut contenir que des matériaux de
catégorie M 3 ; il doit être recoupé de traverses en matériaux de catégorie M 3
formant cellules closes dont la plus grande dimension n’excède pas 3 mètres. Ce
recoupement n’est pas obligatoire lorsqu’il est fait usage de revêtements en
matériaux de catégorie M 1. § 3. Par dérogation aux dispositions du paragraphe 1
ci-dessus, les lambris, s’ils sont en matériaux de catégorie M 3, peuvent être
posés sur tasseaux ; le vide créé entre ces lambris et les parois doit être bourré
par un matériau de catégorie M 0. § 4. Les papiers collés et peinture appliquées
sur les parois verticales incombustibles peuvent être mis en œuvre sans
justification du classement de réaction au feu. Par contre, sur support
combustible, les peintures et papiers devront être pris en compte dans l’essai de
réaction au feu, sauf si le potentiel calorifique de ces peintures et papiers est
inférieur à (Arrêté du 22 décembre 1981) 2,1 MJ par mètre carré.
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26
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Sièges :
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Extensions de classement
Avis de chantier
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SSIAP 3. Fascicule 2
6. Questionnaire d’auto-évaluation
1 1. des matériaux de construction 2.des revêtements de sol 3.des éléments de
construction 4.des plafonds 5.des portes 6.Aucune des réponses 2 Le pouvoir
calorifique d’un matériau est la 1.Vrai quantité minimale de chaleur que peut
2.Faux dégager l’unité de masse de ce matériau dans une combustion complète 3 La
combustibilité d’un corps est la 1.Vrai propriété qu’il a de pouvoir brûler, c’est-
à- 2.Faux dire se consumer par le feu 4 L’incombustibilité est la propriété d’un
1.Vrai matériau à résister à l’ignition. Il ne brûle 2.Faux pas et ne dégage pas de
vapeurs inflammables 5 L’inflammabilité est la propriété d’un 1.Vrai matériau qui
ne s’enflamme pas. Il ne 2.Faux dégage pas de vapeurs inflammables 6 La résistance
au feu représente le temps 1.Vrai pendant lequel les éléments de 2.Faux
construction jouent leur rôle qui leur est dévolu malgré l’action de l’incendie 7
La stabilité au feu est la propriété d’un 1.Vrai élément qui conserve ses qualités
2.Faux pneumatiques pendant un incendie 8 Un élément CF est également PF 1.Vrai
2.Faux 9 Il existe des critères quantitatifs qui 1.1/4h à 4h concernent
l’appréciation en temps de la 2. 1/4h à 5h durée pendant laquelle l’élément a
résisté 3.1/2h à 4h au feu. Ils s’échelonnent de… 4.1/4h à 6h 5.Aucune des réponses
10 La réaction au feu est l’aliment qui est 1.Vrai apporté au démarrage et au
2.Faux développement d’un incendie. La réaction au feu est l’ensemble des
phénomènes qui se manifestent à partir d’une élévation de température et qui
aboutissent à la désagrégation, puis à l’inflammation des gaz dégagés par le
matériau Questions La notion de résistance au feu est utilisée pour apprécier le
comportement au feu : Réponses
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SSIAP 3. Fascicule 2
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SSIAP 3. Fascicule 2
Réponses : 1. = 3, 4, 5 2. = 2 3. = 1 4. = 1 5. = 2 6. = 1 7. = 2 8. = 1 9. = 4 10
= 1 11= 3 12= 2 13= 3 14= 2 15= 2 16= 3 17= 4 18= 2 19= 2 20= 2, 4
7. Bibliographie
Traité pratique de sécurité incendie, CNPP SSIAP 3, Fransel Publications du centre
de recherche canadien du bâtiment Arrêté du 22 mars 2004 modifié Arrêté du 21
novembre 2002 modifié Arrêté du 03 août 1999 Arrêté du 25 juin 1980 modifié
P.Messiaen.SSIAP.v2.08/08
39
SSIAP 3. Fascicule 3
Sommaire
Introduction………………………………………..…………………….p. 1. Les matériaux de
construction……………………………………p. 1.1 Le bois………………………………………………………..p. 1.2 Le métal
(fer, acier, etc)…………………..……………….p. 1.3 Le béton………………………………………………………p. 1.4 Le
verre……………………………………………………….p. 1.5 Les matériaux cuits……………………………..……….…p. 1.6 Les
matières plastiques………………………..………….p. 1.7 Autres matériaux de
construction……………………….p. 2.Les éléments de construction……………………………………..p. 2.1
Fondations………………………………………..…………p. 2.2 Structure…………………………………………..…………p. 2.3
Murs………………………………………………….………..p. 2.4 Cloisons………………………………………………………p. 2.5
Planchers…………………………………………………….p. 3. Pour en savoir plus… ………………………………………………..p. 3.1
Résistance au feu des murs et cloisons………………...p. 3.2 Résistance au feu des
piliers, poutres et poteaux…….p. 3.3 Comportement au feu des matières
plastiques………..p. 4.Bibliographie……………………………………………………………p.
P.Messiaen.SSIAP.08/08
1
SSIAP 3. Fascicule 3
Introduction
La protection incendie d’une structure bâtimentaire est, pour l’essentiel, l’œuvre
commune du chef d’établissement, de l’architecte, des ingénieurs et des services de
sécurité incendie. Chacun dans son domaine professionnel doit viser à : - éviter la
naissance d’un feu, - limiter la propagation du feu, s’il survient malgré tout, -
obtenir une extinction rapide. Le problème de la prévention de l’incendie dans un
bâtiment doit donc être traité bien avant la construction de ce bâtiment, en
fonction des risques de l’activité s’y déroulant. Il est plus économique, en effet,
d’envisager l’incendie dès la conception de l’édifice, plutôt que de devoir
l’adapter une foi la construction de celui-ci terminée. Pour résumer, la sécurité
contre l’incendie vise à : - supprimer les causes de feu - permettre l’évacuation
des occupants dès la naissance d’un feu, sans être gêné par les fumées ou
l’effondrement rapide de la structure - maintenir le foyer dans un espace restreint
le temps de l’évacuation des occupants et éventuellement pour permettre
l’intervention des secours - éviter que les matériaux de construction utilisés ne
se déforment sous l’action de la chaleur pour éviter la rupture de l’ensemble -
préserver les constructions voisines afin de limiter la propagation du sinistre -
préserver les édifices qui se trouveraient menacés par un incendie survenant dans
un bâtiment tiers A cette fin, il conviendra donc : - d’étudier les possibilité de
sinistre liés à l’activité du bâtiment - de prévoir les moyens d’y remédier - de
rechercher la structure à donner à la construction suite aux résultats d’études
menées en amont sur le risque incendie - d’étudier les aménagements intérieurs en
fonction de l’exploitation prévue du bâtiment Ainsi, la maîtrise du contenu
combustible des bâtiments (ou la maîtrise de l'élément combustible) joue un rôle
important dans le contrôle de l'incendie, en visant à maîtriser les éléments
combustibles qui servent à la construction.
P.Messiaen.SSIAP.08/08
2
SSIAP 3. Fascicule 3 La conception d’un bâtiment et les matériaux utilisés à cette
fin devront être pensés, bien avant la construction, en fonction des principes
fondamentaux de sécurité incendie définis par le CCH (Code de la Construction et de
l’Habitation) : Principes fondamentaux de sécurité ERP Assurer une évacuation
rapide et en bon ordre du public Principes fondamentaux de sécurité IGH 1.
Compartiments CF2h 2. Limitation des matériaux combustibles 3. Evacuation par 2
escaliers au moins 4. Source électrique autonome 5. Système d’alarme efficace et
moyens d’extinction 6. Non-stop ascenseur 7. Evacuation des fumées directement sur
l’extérieur 8. Sas étanches et désenfumables entre chaque compartiment 9. Volume de
protection d’au moins 8m Art. R122-9 du CCH
C’est avec ces principes fondamentaux de sécurité que l’édification d’un bâtiment
doit être pensée, de sorte à : - réduire les possibilités de survenue d’un feu
choix des matériaux - permettre l’évacuation rapide et en bon ordre des occupants
dispositions constructives - limiter l’action de l’incendie (dans et à l’extérieur
du bâtiment dispositions constructives Les matériaux utilisés pour la conception et
la construction de bâtiments sont multiples : - bois - acier - ciment - béton -
aluminium - granulats - carreaux de plâtre - laine de roche - verre - laine de
verre - PVC - Etc NB : Il ne s’agit pas ici de voir dans le détail chacun des
produits utilisés dans la construction : nous allons aborder d’abord les
caractéristiques principales de certains matériaux, puis le vocabulaire utilisé
dans la construction bâtimentaire.
P.Messiaen.SSIAP.08/08
3
SSIAP 3. Fascicule 3
P.Messiaen.SSIAP.08/08
4
SSIAP 3. Fascicule 3 ● Classement selon l’épaisseur et le type de bois : Bois
massif résineux Bois massif non résineux M3 si épaisseur ≥ 18mm M3 si épaisseur ≥
14mm M4 si épaisseur < 18mm M4 si épaisseur < 14mm
● Les bois lamellés-collés Les bois en lamellés-collés sont des pièces pleines de
bois qui sont assemblées par collage à chaud et disposées de sorte que leurs fils
soient parallèles. Toutes les essences de bois sont utilisables pour ce procédé, à
condition d’être compatible avec les colles employées. En général, ces structures,
souvent utilisées pour les gymnases par exemple, sont composées de bois résineux.
Grande portée constructive Très bonne stabilité au feu Très bonne résistance au feu
P.Messiaen.SSIAP.08/08
5
SSIAP 3. Fascicule 3 ● Les panneaux dérivés de bois Il existe sur le marché une
très grande quantité de panneaux à base de bois : contreplaqués, panneaux de
particules, panneaux de fibres, etc Ils se présentent sous la forme de grands
panneaux ou d’éléments assemblables prêts à l’emploi (cloisons, éléments de
toiture, éléments de planchers, etc). Ces panneaux comportent souvent des
traitements complémentaires, en fonction de leur utilisation : traitements
fongicides, traitements insecticides, traitements ignifuges.
(exemple d’un mur porteur à poteaux d’aciers après un essai de résistance au feu)
P.Messiaen.SSIAP.08/08
6
SSIAP 3. Fascicule 3
1.3 Le béton
Le béton est composé de liant (ciment), d’agrégats (sable et graviers) et d’eau.
Caractéristiques principales : - Matériau classé M0 - Très peu conducteur de
chaleur, c’est un excellent pare-flamme et un très bon coupe-feu - Au-delà de 300°
il se dégrade et se décompose s ous l’action de la chaleur, C, ce qui amène une
diminution très progressive de sa résistance mécanique. Selon les études menées par
CIMBETON, après 1h d’exposition au feu, la température intérieure du béton s’élève
à 500° à 1 ,5cm de la surface, à 350° à C C 3cm de la surface et à 100° au-delà de
7,5cm de la surface exposée. C
P.Messiaen.SSIAP.08/08
7
SSIAP 3. Fascicule 3 ● Le béton armé est constitué de béton dans lequel on enrobe
des armatures métalliques destinées à résister à des efforts de flexions ou
tractions. La résistance au feu de l’ensemble d’une telle structure mixte (acier-
béton) est fonction de la résistance de chacun des éléments. On peut encore
augmenter la résistance au feu d’éléments en béton en les recouvrants d’un matériau
de protection, comme la fibre de roche ou la vermiculite.
1.4 Le verre
Le verre est un mélange amorphe de silicates alcalins, alcalino-terreux ou
plombeux, fondus : il peut être transparent, translucide ou opaque. En raison de sa
composition, le verre est très sensible aux variations brusques de température.
Utilisé en toiture, il se brise et ses éléments tombent à la verticale, présentant
un danger pour les occupants : c’est la raison pour laquelle les verres minces ne
sont pas utilisables en toiture. Caractéristiques principales : - Réaction au feu =
M0 - Faible résistance au feu = on peut en augmenter la résistance par arrosage
(drenchers) - Il existe des panneaux de verre coupe-feu - Fond à 1400° en prenant
d’abord un aspect pâteux . C Le comportement du verre varie selon les températures
auxquelles il est exposé :
Température de référence en ° C 700-800 800-850 850-900 900-950 Comportement
Déformation superficielle Déformation accentuée, arrondissement des angles
Ecoulements accentués, modification de la forme d’origine Déformation accentuée et
perte de ses caractéristiques
P.Messiaen.SSIAP.08/08
8
SSIAP 3. Fascicule 3
P.Messiaen.SSIAP.08/08
9
SSIAP 3. Fascicule 3
P.Messiaen.SSIAP.08/08
10
SSIAP 3. Fascicule 3
● La ouate de verre : elle est utilisée en flocons pour ses capacités isolante. En
fait la ouate de verre est un piège qui accumule la chaleur et les gaz de
distillation, pouvant générer un flash-over.
P.Messiaen.SSIAP.08/08
11
SSIAP 3. Fascicule 3
P.Messiaen.SSIAP.08/08
12
SSIAP 3. Fascicule 3
2.2 La structure
C’est l’ensemble des éléments nécessaires pour assurer la stabilité de l’ouvrage
sous les actions qui lui sont appliquées. Un élément est dit : - principal, si sa
ruine a une incidence sur la stabilité du reste de la structure - secondaire dans
le cas contraire (son effondrement n’a aucune incidence sur la structure)
P.Messiaen.SSIAP.08/08
13
SSIAP 3. Fascicule 3
Parpaings pleins
Pleinclam Carreaux de plâtre
Parpaings creux
18 26
26 26
50
Non classé ½h 1h 2h
P.Messiaen.SSIAP.08/08
14
SSIAP 3. Fascicule 3
Polystyrènes
Polyméthylmethacrylates Cellulosiques
4. Bibliographie
SSIAP 3, Fransel Matériaux classés au feu, Socotec Propriétés et caractéristiques
des matériaux de construction, Le Moniteur Incendie et lieux de travail, INRS
Résistance des matériaux de construction, D.Cuttelod
P.Messiaen.SSIAP.08/08
15
SSIAP 3. Fascicule 4
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………..p.2 1. Les connaissances de base 1.1
Terminologie : les surfaces………………………………………………p.3 1.2 Terminologie : ouvrages
constructifs………………………………….p.4 1.3 Les types de traits et symboles…………………………………………
p.4 1.4 Les vues (représentation d’un bâtiment)………………………………p.6 1.5 L’orientation du
plan………………………………………………………p.8 1.6 Les échelles…………………………………………………………………p.9 1.7 Les
plans de coupe………………………………………………………..p.10 1.8 Les cotes et leur disposition (NF P
02-005)………………………….p.12 1.9 Le cartouche du plan……………………………………………………..p.13 2. Les
escaliers : terminologie, représentation et typologie 2.1 Principe et
définition………………………………………………………p.13 2.2 Terminologie………………………………………………………………..p.13
2.3 Exemple de représentation graphique d’un escalier suivant les
niveaux…………………………………………………………………………..p.15 2.4 Les principaux types
d’escaliers……………………………………….p.16 3. Le dossier de projet de construction 3.1 Le plan
de situation……………………………………………………….p.18 3.2 Le plan de
masse………………………………………………………….p.18 3.3 Les dessins d’ensemble………………………………………………….p.19
3.4 Les dessins d’ensemble : façades et coupes verticales…………..p.19 3.5 Les dessins
de détails……………………………………………………p.20 4. Bibliographie…………………………………………………………………………p.21
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1
1
SSIAP 3. Fascicule 4
Introduction
Le préventionniste SSIAP 3, dans ses missions de conseils auprès du chef
d’établissement et de vérification de la conformité des établissements aux règles
de sécurité incendie, doit savoir « voir » le bâtiment et s’y situer à partir de
plans.
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1
2
SSIAP 3. Fascicule 4
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1
3
SSIAP 3. Fascicule 4
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1
4
SSIAP 3. Fascicule 4
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v1
5
SSIAP 3. Fascicule 4 ● La norme NF P 02-008 fixe les différents types de pochages
utilisés pour les projets d’immeubles :
Parties à conserver
Parties à construire
Parties à construire
Parties à démolir
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Représenter le volume face par face Le volume est représenté
en plan, sans aucune perspective :
On peut représenter ainsi le bâtiment sous toutes ses faces, chacun des plans de
projection portant alors un nom spécifique :
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7
SSIAP 3. Fascicule 4 Une telle représentation permet de conserver les dimensions et
les angles réels, les dimensions du dessin étant proportionnelles à celles du
volume réel, par l’utilisation d’échelle.
A défaut d’une orientation portée sur le plan, par convention, c’est le haut du
plan qui est considéré comme le Nord. Exemple :
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SSIAP 3. Fascicule 4
(réponse exercice page précédente: 1 vue Est, 2 vue Sud, 3 vue Ouest)
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Conversions Pour passer du volume réel au dessin :
Pour passer du dessin au volume réel Multiplier les dimensions réelles par Diviser
les dimensions du plan par l’échelle choisie l’échelle Ex : 3m à transposer avec
une échelle 0,01 : Ex : 5cm sur plan à une échelle 0,01 : 3m x 0,01 = 0,03m = 3cm
sur le plan 5cm / 0,01 = 5x100 = 5m sur le terrain
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Dans la majorité des cas, le plan de coupe est repéré sur le
plan par un trait mixte, marqué de flèches indiquant le sens d’observation. Les
repères sont marqués par des lettres majuscule désignant la partie de l’édifice
prise pour le plan de coupe. Exemple :
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SSIAP 3. Fascicule 4
(réponse exercice page précédente: coupe 3)
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Le NGF (Niveau Général de la France) On peut indiquer sur un
plan d’ensemble le NGF du lieu où est implanté le bâtiment et donc sa hauteur par
rapport au NGF. Le niveau de référence pour la France est le niveau de la mer
Méditerranée à Marseille, où est implanté l’océanographe national.
2.2 Terminologie
La typologie d’une marche se compose de : Giron (G) = largeur le la marche (27 à
30cm) Hauteur (H) = hauteur de pas, de 16 à 18cm
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SSIAP 3. Fascicule 4
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Dans le cas où les escaliers venant du sous-sol doivent être
dissociés des escaliers menant aux étages, la représentation au niveau RDC sera
différente : Escalier dans le bâtiment Représentation sur le plan
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SSIAP 3. Fascicule 4 ● Représentation des escaliers « à la Chambord » : Les
escaliers « à la Chambord » sont des escaliers à vis à double révolution. Ce sont
deux escaliers en hélice se superposant :
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SSIAP 3. Fascicule 4
RDC
Etages
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SSIAP 3. Fascicule 4
Façade
Coupe verticale
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SSIAP 3. Fascicule 4 Un plan axonométrique de détail peut aussi accompagner le
dossier :
4. Bibliographie
SSIAP 3, Fransel Dictionnaire technique du Bâtiment et des Travaux Publics,
collectif, Ed. Eyrolles Lecture de plans de bâtiments, Richaud & Vuillerme, Nathan
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SSIAP 3. Fascicule 5
Sommaire
Introduction Rappels historiques………………………………………………. p.2 Principes de la
prévention……………………………………….. p.4 Organisation générale de la réglementation
incendie……… p.5 1. Hiérarchie des textes de la réglementation 1.1 Les conventions
internationales…………………………. 1.2 Les directives européennes………………………………. 1.3 La
constitution………………………………………………. 1.4 Les lois………………………………………………………… 1.5 Les
règlements………………………………………………. 1.6 Les réponses ministérielles aux questions écrites
des parlementaires…………………………………………….. 1.7 La jurisprudence…………………………………………….. 1.8
Les recommandations……………………………………… 1.9 Les normes et règles techniques…………………………
1.10 Les règles APSAD…………………………………………… 2. Les principaux codes en matière de
sécurité 2.1 Le Code de l’Urbanisme (CU)………………………………. 2.2 Le Code de la
Construction et de l’Habitation (CCH)….. 2.3 Le Code du Travail (CT)………………………………………
2.4 Le code de l’environnement………………………………… 3. Les règlements de sécurité incendie
3.1 Le règlement de sécurité incendie en ERP………………. 3.2 Le règlement de sécurité
incendie en IGH……………….. 3.3 Le règlement de sécurité incendie en habitation………..
3.4 Le règlement de sécurité incendie dans les ERT………..
p.8 p.8 p.8 p.8 p.9 p.9 p.9 p.9 p.9 p.9 p.10
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SSIAP 3. Fascicule 5
Introduction
Depuis que les hommes se sont réunis en cités, l’incendie est une véritable
calamité, tant dans l’Antiquité que de nos jours. Il faudra attendre le XX° siècle,
avec le développe ment des connaissances sur l’incendie, pour que la prévention
contre le risque incendie intègre les trois dimensions que nous lui connaissons
aujourd’hui. Auparavant, les hommes se sont surtout concentrés sur les moyens de
lutte contre le feu, avec, par moment dans l’histoire, l’institution de corps de
pompiers.
Rappels historiques
● En Egypte comme à Babylone, les cités sont construites de telle sorte que des
groupes de quartiers soient séparés par de grandes et larges avenues, qui évitent
la propagation des flammes sur toute la cité. ● Egypte pharaonique : premières
pompes à eau manuelles utilisées contre l’incendie (sorte de grosse seringue montée
sur roue tractable). Ce procédé est néanmoins limité et un incendie reste souvent
destructeur. ● Au 3ème siècle av JC, le Grec Ctésibios, après un voyage en Egypte,
développe en Grèce les premières pompes aspirantes et foulantes (sorte de seringue
montée sur roue, activée par manivelle). ● C’est sous l’empire romain que la lutte
contre l’incendie prend tout son sens : les incendies sont extrêmement ravageurs,
le plus célèbre étant l’incendie de Rome en 64 ap.JC qui détruisit les ⅔ de la
ville. La première véritable brigade de pompier est créée à Rome : les Vigiles
urbani. On y retrouve l’organisation militaire romaine :
- ce corps est sous les ordres d’un préfet, le Praefectus vigilum urbi, choisit
dans le rang équestre, qui sera assisté à partir de Trajan d’un sous-préfet
(Subpraefectus vigilum urbi) spécialisé dans la lutte contre l’incendie. - les
Vigiles urbani sont répartis en 7 cohortes de 560 hommes chacune, placées sous les
ordres d’un tribun. Chaque cohorte est divisée en centurie de 70 à 80 hommes,
placées sous les ordres de centurions. En 205, le nombre des cohortes est doublé
pour faire face à l’expansion de la capitale romaine, divisée en une quarantaine de
regiones. -chaque regiones avait sa caserne (excubitorium). Chaque excubitorium
avait son réseau de tunnels souterrains, permettant aux vigiles urbani d’intervenir
rapidement sans tomber dans les encombrement des rues, mais aussi d’y trouver les
canalisations amenant l’eau en tous points de la ville par le biais de fontaines
(591 fontaines au 1er siècle, 1352 au IV° siècle). -la lutte contre le feu est
menée avec des seaux d’eau, pompes et haches, avec de grandes plaques de teck (bois
dur) qu’on posait sur les flammes pour étouffer le feu, avec des pompes (sorte de
seringue) et des catapultes qui permettaient de détruire les maisons environnantes
pour éviter la propagation de l’incendie. -chaque maison devait contenir un
équipement pour la lutte contre l’incendie (seaux, plaques de teck, matelas…) -en
intervention, les vigiles urbani se spécialisaient dans des tâches bien distinctes
mais complémentaires : -le siphonarius faisait fonctionner les pompes, -les
emitularii disposait des matelas pour recevoir les habitants qui sautaient des
immeubles, -les falciarii porteurs de faux -les uncinarii porteurs de grappins
étaient chargés de détruire les bâtiments
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SSIAP 3. Fascicule 5
-les centonarii utilisaient des draps enduits de vinaigre qu'ils plaquaient contre
les parois en feu pour étouffer les flammes. Les pompiers, appelés milites,
servaient d'aides à divers postes. Il faut aussi ajouter le chapelain, le
victimarius, qui entretenait le culte de l'empereur et des dieux protecteurs de la
caserne.
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SSIAP 3. Fascicule 5
- 1990 : arrêté portant sur les ERP de la 5ème catégorie - 1992 : Arrêté sur la
sécurité en ERT - 1998 : Instruction Technique sur les tunnels ferroviaires (IT98-
300 du 08/07/98) - 2000 : Circulaire 2000-63 du 25/08/00 sur les tunnels,
remplaçant celle de 1981 - 2002 : arrêté de réaction au feu - 2004 : arrêté de
résistance au feu
Prévention
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SSIAP 3. Fascicule 5
CODE DE L’URBANISME
CODE DU TRAVAIL CODE DE L’ENVIRONNEMENT CODE DES TRANSPORTS
Ministères
INTERIEUR
LOGEMENT
TRAVAIL
DEVLPMT.DURABLE
TRANSPORTS
Types
ERP
IGH
Habitation
ERT
ICPE
Tunnels
Famille
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SSIAP 3. Fascicule 5 L’architecture de ces différents textes correspond aux trois
côtés du triangle de la prévention, et on pourrait les regrouper schématiquement en
:
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SSIAP 3. Fascicule 5
1.3 La constitution
Elle regroupe l’ensemble des règles déterminant la forme et le fonctionnement de
l’Etat, la dévolution du pouvoir politique, les rapports entre le pouvoir exécutif
et le pouvoir législatif, sous le contrôle du pouvoir judiciaire.
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SSIAP 3. Fascicule 5 En province, la loi est obligatoirement applicable un jour
franc après réception du JORF en chef lieu d’arrondissement, ce jour de réception
ne comptant pas dans le délai.
Exemple : La loi x est publiée au JORF le 19 mai, le JORF est reçu le 20 mai à
Bourg-en-Bresse, la loi devient obligatoire le 22 mai à 0h00
1.7 La jurisprudence
La jurisprudence regroupe toutes les décisions rendues par les juridictions, cours
et tribunaux. Les décisions juridictionnelles s’appliquent en dépit des
prescriptions réglementaires. Les décisions de jurisprudence ne valent que pour un
cas spécifique, qui a motivé ce jugement, et tout cas similaire.
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SSIAP 3. Fascicule 5
Traités internationaux
Directives européennes
DECRET
ARRETE
INSTRUCTION
Ministre
CIRCULAIRE
Ministre, préfet
Normes techniques
Règles APSAD
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SSIAP 3. Fascicule 5
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SSIAP 3. Fascicule 5 L.300-2 : Le chef d’établissement doit assurer par tous les
moyens la sécurité de son personnel, y compris les intérimaires, stagiaires, etc
(obligation de résultat). La délégation de pouvoir tient lieu de délégation de
responsabilité, mais le délégataire doit avoir la formation, les moyens, l’autorité
et la qualification nécessaires pour assumer cette responsabilité. Si ces
conditions sont remplies, le chargé de sécurité SSIAP 3 peut alors être
véritablement « responsable de sécurité ». L230-2-II : le chef d’établissement doit
prévenir, évaluer, limiter les risques, privilégier les mesures de protection
collective par rapport à la protection individuelle, planifier la prévention en
tenant compte entre autre, dans l’organisation du process, des capacités de chaque
travailleur. La partie réglementaire relative à la prévention du risque incendie :
- Décret 92-332 du 31 mars 1992 (Section 4, art. R.235 et suivants) : traite des
règles auxquelles sont tenus de se conformer les maîtres d’ouvrage entreprenant la
construction ou l’aménagement des bâtiments, que ces opérations nécessitent ou non
l’obtention d’un permis de construire - Décret 92-333 du 31 mars 1992 (Section 4,
art. R-232-12 à R232-14-1) : s’applique à tous les établissements (mentionnés à
l’art L.231-1) à l’exception de ceux qui constituent des Immeubles de Grande
Hauteur (dispositions spécifiques) Ces dispositions sont prises sans préjudice des
dispositions plus contraignantes prévues pour les ERP. Les lieux de travail situés
dans un IGH sont assujettis aux seul règlement de sécurité incendie pour les IGH.
Si, dans un même lieu comportant des lieux de travail, d’autres réglementations
s’imposent, les dispositions les plus contraignantes sont seules prises en
considération (Exemple = un hypermarché qui est un ERP par destination, mais
contient aussi des lieux de travail).
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SSIAP 3. Fascicule 5
Structure de la réglementation environnementale
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SSIAP 3. Fascicule 5
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SSIAP 3. Fascicule 5 Ce texte est complété par 6 instructions techniques : IT246
IT247 IT248 IT249 IT263 Arrêté du 26/06/08 Relative au désenfumage dans les ERP
Relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au
feu et de désenfumage Relative aux systèmes d’alarme utilisés en ERP Relative aux
façades Relative à la construction et au désenfumage des volumes libres intérieurs
dans les ERP Instruction technique relative au contrôle de la continuité des
communications radio-électriques dans les ERP
C.C.H
Art.L122-1 et L122-2 Art.R122-1 à R122-29 Art.R152-1 à R152-3
Dispositions particulières
GHA GHO GHR GHS GHU GHW GHZ
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SSIAP 3. Fascicule 5
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SSIAP 3. Fascicule 6
p.4 p.5 p.5 p.8 p.10 p.11 p.12 p.12 p.12 p.13
p.25
p.25 p.26 p.27 p.28 p.29 p.30 p.31 p.32 p.33 p.34 p.35 p.36 p.37 p.38 p.39 p.40
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SSIAP 3. Fascicule 6
Introduction
Le chef de service sécurité incendie SSIAP 3 doit être en mesure de travailler sur
une étude de projet demandée par sa direction et de donner son avis, avant l’envoi
définitif du dossier aux services prévention des DDSIS pour avis de la commission
de sécurité. La rédaction de la notice de sécurité est donc un élément clef dans le
processus de mise en œuvre des travaux, puisque cette notice, qui accompagne les
plans associés, vise à définir les mesures de sécurité applicables soumises à
l’avis de la commission de sécurité. La loi Spinetta de 1978 interdit aux
organismes agréés (bureaux d’études) de rédiger la notice de sécurité d’un client,
à la place du client. La rédaction d’une notice de sécurité est l’objet de
l’épreuve écrite de l’examen SSIAP 3. Cette épreuve, qui fait suite au QCM de 40
questions, consiste en la réalisation d’une étude sur plans d’un établissement de
1ère catégorie, avec plusieurs activités. Cette épreuve permet d’évaluer les
connaissances et les savoir-faire mis en oeuvre par le candidat. Celui-ci devra
rédiger un compte rendu contenant ses observations sur : - la description de
l’établissement - le classement de l’ERP - le calcul des dégagements En plus de ces
3 sujets (a minima), le candidat choisira de développer,en plus, une question qu’il
choisit parmi ces trois thèmes : - l’implantation de l’établissement - l’isolement
des locaux à risques - les moyens de secours Il s’agit là du contenu de l’épreuve a
minima, les thèmes à développer pouvant varier légèrement d’un centre d’examen à
l’autre.
Pour rédiger cette notice, le préventionniste SSIAP 3 s’appuie sur un canevas type
qui est un outil d’analyse du projet étudié. Ce canevas, c’est le CLICDVECREM : CL
I C D V E C R M Classement de l’établissement Implantation Construction Dégagements
Ventilation, désenfumage Électricité, éclairage Chauffage, gaz Risques spéciaux
d’incendie (locaux à…) Moyens de secours
Cette trame d’analyse reprend les exigences réglementaires des art.R123-4 à R123-11
du CCH qui portent sur :
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SSIAP 3. Fascicule 6 implantation par rapport aux voieries extérieures emploi de
matériaux de résistance et réaction au feu justifié par procès-verbal cloisonnement
et compartimentage aménagements dégagements désenfumage éclairage normal et de
sécurité installations techniques (chauffage, gaz, ventilation-désenfumage,
ascenseurs et monte-charges, cuisines) - moyens de secours, d’alarme et d’alerte
Ces exigences réglementaires du CCH se complètent des dispositions générales du
règlement de sécurité incendie, au vue des prescriptions propres à chaque type
d’ERP (dispositions particulières du règlement de sécurité incendie). Nous allons
d’abord définir les différentes notions que regroupe le CLICDVECRM, avant d’aborder
la rédaction d’une notice de sécurité.
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SSIAP 3. Fascicule 6
1.1 Cl = Classement
Classement des ERP
TYPES
CATEGORIES
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SSIAP 3. Fascicule 6
1.2 I = Implantation
Implantation
Critères de classement
Catégorie
Hauteur ERP
Mode de distribution
Voies engins
Voies échelles
Espaces libres
Largeur
Surface
Pente
Rayon de braquage
Force portante
1.3 C = Construction
Cette section du CLICDVECRM se décompose en 3 parties : - isolement par rapport au
tiers, - résistance au feu des structures (gros œuvre et second œuvre) - les
aménagements intérieurs.
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SSIAP 3. Fascicule 6
Contiguité mitoyenneté
Vis-à-vis
Superposition
Isolement - Fonction
Parti architectural
● Articles concernés CO6 Isolement par rapport aux tiers CO7 Isolement latéral
entre un ERP et des tiers contigus CO8 Isolement entre un ERP et des bâtiments en
vis-à-vis CO9 Isolement entre un ERP et un tiers superposé dans un même bâtiment
CO10 Franchissement des parois verticales d’isolement ou aires libres
Le clos et le couvert
Gros oeuvre
Distribution intérieure
Locaux à risque
SF éléments porteurs
Cloisont traditionnel
Risques courants
Sections
SF charpente
Secteurs
Risques particuliers
Qualité couverture
Compartiments
Protection façades
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6
SSIAP 3. Fascicule 6 ● Articles concernés Gros oeuvre Résistance au feu des
structures CO11 CO12 Résistance au feu des structures et
planchers d’un bâtiment occupé partiellement ou en totalité par l’ERP Cas
particuliers de résistance au feu de certains éléments Cas particuliers des
bâtiments en RDC Cas particulier de certains bâtiments à 3 niveaux au plus
CO25 Compartiments CO26 Recoupement des vides CO27 Classement des locaux non
accessibles au public en fonction de leurs risques Locaux à risque particuliers du
personnel Conduits et gaines
verticale du feu par les façades comportant des baies Résistance à la propagation
verticale du feu par les façades ne comportant pas de baies
CO32 CO33
Potentiel
Calorifique
Fumigène
Propagation du sinistre
Réaction au feu
Revêtements
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SSIAP 3. Fascicule 6
AM1
1.4 D = Dégagements
1. Objectifs des dégagements
Evacuation du public
Répartition
Rapide
En sécurité
Judicieuse
Cul de sac
opposées
distances à parcourir
● Articles concernés CO34 CO35 CO36 CO37 Terminologie des dégagements Conception
des dégagements Unité de passage, largeur des dégagements Saillies et dépôts
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SSIAP 3. Fascicule 6 2. Détermination nb et largeur des dégagements
Effectif du public
Localisation de l’ERP
● Articles concernés CO38 CO39 CO40 CO41 CO42 CO43 CO44 CO45 Calcul des dégagements
Calcul des dégagements des locaux ERP en sous-sol Enfouissement maximal Dégagements
accessoires et supplémentaires Balisage des dégagements Répartition des sorties et
issues, distances maximales à parcourir Caractéristiques des blocs-portes Manœuvre
des portes
Portes, issues
Ascenseurs
● Articles concernés :
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SSIAP 3. Fascicule 6
CO46 CO47 CO48 CO49 CO50 CO51 CO52 CO53 CO54 CO55 CO56 CO57
1.5 V = Ventilation
Ventilation - Désenfumage
Objet
Principes
Visibilité Toxicité
Escaliers
Chaleur
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SSIAP 3. Fascicule 6
Risque particulier
Source
Eclairage de sécurité
Fonctions
Ambiance
Minimum de clarté
Eclairage
Normal
de remplacement
de sécurité
Exploitation courante
Evacuation
Manœuvres de sécurité
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Risques potentiel
Transport de fluides
Type d’appareil
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SSIAP 3. Fascicule 6
Moyens prévisionnels
à disposition
Du public
Du personnel
Des sapeurs-pompiers
CL Classement
Implantation
C Construction
CO11 à CO29 AM1 à AM19 AS1 à AS11 + dispositions particulières à chaque type
D Dégagements
V Ventilation
Electricité E Eclairage
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SSIAP 3. Fascicule 6
Combustible Générateurs Distribution Stockage Conduits et gaines Définition et
énumération des risques Isolement par rapport aux autres locaux Mesures de
prévention particulières Stockage Conduits et gaines Moyens de secours Implantation
extincteurs, RIA, etc Implantation poteaux d’incendie Affichage et consignes
Système d’alarme Moyens d’alerte Personnel de sécurité
C Chauffage Climatisation
Risques R particuliers
CH1 à CH27 CH44 à CH58 GZ1 à GZ30 GC1 à GC19 + dispositions particulières à chaque
type CO27 à CO28 et autres articles selon les cas (GZ, GC, EL, CH) + dispositions
particulières à chaque type
M Moyens de secours
● Applications :
En vous appuyant sur la structure du tableau ci-dessus et sur les dispositions
particulières des ERP du 1er groupe, définissez le CLICDVECRM des ERP : • J, • L, •
M, • O, • P, • R, • T, • U, • W (correction : voir 3.1 ci-dessous)
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SSIAP 3. Fascicule 6
Une fois cette préparation terminée, on alors peut passer à la phase de rédaction
de la notice de sécurité.
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SSIAP 3. Fascicule 6 préciser le type de dossier (construction, réhabilitation,
extension, etc) dénommer l’utilisation générale du bâtiment (complexe sportif, ets
scolaire, etc) et l’adresser (Zac, rue, chemin, etc) donner le nombre de niveaux
(infrastructure, superstructure) donner l’emprise au sol du projet dénommer les
voisins : Ce projet est bordé par Voies de dessertes Voisinage, mennuiserie,
commerce, etc donner le positionnement des voisins (nord, sud, est, ouest)
qualifier les voisins : mitoyens, vis-à-vis, éloignement
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SSIAP 3. Fascicule 6 CO2 : voie échelle CO5 : espaces libres CO3 et CO4 : façades
accessibles
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SSIAP 3. Fascicule 6 « En application de CO12-1, la résistance au feu de la
structure et des planchers séparatifs de cet établissement classé en … catégorie,
qui occupe (entièrement ou partiellement) le bâtiment, et dont le plancher bas du
niveau le plus haut accessible est situé à (+ ou -) 8m du sol doit être de : -
structure SF de degré … h - planchers CF de degré … h Couvertures : Conformément à
Co17-2, la couverture de l’établissement coté (nord, sud, est, ouest) présente les
caractéristiques de classe T… d’indice … de propagation. Distribution intérieure La
distribution intérieure est - du type traditionnel, les parois verticales sont : o
les parois entre locaux et dégagements accessibles au public o les parois entre
locaux accessibles et locaux non accessibles classé à risques courants (réservés ou
non au sommeil) Les blocs portes et revêtements verriers des baies d’éclairage
doivent être PF de degré ½ h. Les circulations horizontales de grandes longueurs
encloisonnées sont recoupées tous les 25 à 30 m par des parois et blocs-portes PF
de degré ½ h munis de ferme-portes. - par sectorisation : Conformément à CO2-2 et
aux dispositions particulières articles … il convient d’isoler les secteurs entre
eux par une paroi CF de degré 1h équipée d’un bloc-porte en va-et-vient PF de degré
½ h - par compartiment : En application de CO25, les parois délimitant les
compartiments sont constituées de …. » Locaux à risques particuliers d’incendie -
risques importants : « En application de CO28-1 et des articles … des dispositions
particulières, les locaux … sont définis comme à risques importants. Les planchers
hauts et parois verticales doivent être CF de degré 2h et les dispositifs de
communication avec les autres locaux doivent être CF de degré 1h, l’ouverture se
faisant vers la sortie et les portes état munies de ferme-portes. Ils ne doivent
pas être en communication directe avec les locaux et dégagements accessibles au
public». - risque moyens : « En application de CO28-2 et conformément aux
dispositions particulières, les locaux … sont définis comme à risques moyens. Les
planchers hauts et parois verticales sont CF de degré 1h avec des blocs-portes CF
de degré ½ h équipés de ferme-portes ». - risques courants : « Conformément à CO29
et aux dispositions particulières article …, les locaux … sont définis comme à
risques courants. Ils sont isolés par des parois CF de degré 1h, les parois …
(selon CO2) ». Conduits et gaines
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SSIAP 3. Fascicule 6 « Conformément à CO31 les conduits et gaines doivent présenter
les condition de réaction au feu …, et de résistance au feu… (+ selon le cas à
étudier, CO32, vide ordure et monte-charge) Aménagements intérieurs Les
aménagements seront critiqués et justifiés en fonction des articles AM1 à AM19
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SSIAP 3. Fascicule 6
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SSIAP 3. Fascicule 6
Classement de l’Etablissement
Le plancher bas du 2ème niveau est à moins de 8 m du sol accessible aux engins
d’incendie. L’établissement dispose de ……façades accessibles aux engins d’incendie.
La structure du bâtiment sera stable au feu de degré ……. Les planchers seront coupe
feu de degré ……. L’isolement par rapport aux tiers est réalisé par une bande
d’isolement de …… m au moins. Les façades respecteront la règle du C + D en respect
de l’article …… Les parois des locaux à sommeil seront coupe feu de degré ……. Les
portes seront pare flamme de degré ……. Les parois des autres locaux classés à
risque courant seront -coupe feu de degré ……heure avec les circulations -pare
flamme de degré ……entre locaux.
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SSIAP 3. Fascicule 6
Les locaux classés à risques particuliers par l’article …… seront isolés dans les
conditions suivantes : -locaux classés à risques moyens : parois ……de degré ……
heure, bloc porte ……de degré ……avec ferme porte. -locaux classés à risques
importants : parois coupe feu de degré 2heures, porte ……de degré …… heure, avec
ferme porte, sans communication directe avec les locaux ou circulations recevant du
public.
Division en zones
Les escaliers intérieurs sont …….par des parois coupe feu de degré …….avec bloc
porte par flamme de degré ……. heure. Ils seront désenfumés par un exutoire de …….en
partie haute, avec commande ……..
Conduits et gaines
Les conduits et gaines traversant des parois et des planchers résistant au feu
auront un coupe feu de traversée ……. de la paroi ou du plancher traversé.
Aménagements
En aggravation des dispositions des articles AM, il sera fait application des …….
Le gros mobilier sera classé ……..
Désenfumage
Ne pas traiter
Chauffage – Ventilation
Ne pas traiter
Installation Electriques – Eclairage
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SSIAP 3. Fascicule 6 Les installations électriques seront conformes aux
dispositions des articles EL et à l’article ……. ainsi qu’à la norme …….
Il sera fait emploi de câbles non propagateurs de la flamme, ou résistant au feu
pour les alimentations électriques de sécurité.
Installations de Gaz
Ascenseur
Un ascenseur desservant les niveaux sera installé dans chaque zone. Les ascenseurs
seront équipés de …….. Le local machinerie est classé à risque particulier.
Moyens de secours
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SSIAP 3. Fascicule 6
I.
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SSIAP 3. Fascicule 6
Classement de l’Etablissement
Le plancher bas du 2ème niveau est à moins de 8 m du sol accessible aux engins
d’incendie. L’établissement dispose de deux façades accessibles aux engins
d’incendie. La structure du bâtiment sera stable au feu de degré 1/2 heure. Les
planchers seront coupe feu de degré 1/2 heure. L’isolement par rapport aux tiers
est réalisé par une bande d’isolement de 8 m au moins. Les façades respecteront la
règle du C + D en respect de l’article U 11 Les parois des locaux à sommeil seront
coupe feu de degré CF 1heure. Les portes seront pare flamme de degré ½ heure. Les
parois des autres locaux classés à risque courant seront -coupe feu de degré CF
1heure heure avec les circulations -pare flamme de degré ½ heure entre locaux.
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SSIAP 3. Fascicule 6
Les locaux classés à risques particuliers par l’article CO 28 seront isolés dans
les conditions suivantes : -locaux classés à risques moyens : parois coupe feu de
degré 1 heure, bloc porte coupe feu de degré ½ heure avec ferme porte. -locaux
classés à risques importants : parois coupe feu de degré 2heures, porte coupe feu
de degré 1 heure, avec ferme porte, sans communication directe avec les locaux ou
circulations recevant du public.
Division en zones
L’établissement est divisé en 2 zones au moins par niveau pour les niveaux 1et 2.
Le recoupement de ces zones est réalisé par des parois coupe feu de degré 1 Heure,
de façade à façade. Les portes dans la circulation sont à fermeture automatique,
elles seront asservies à des dispositifs de détection automatique. Chaque zone
comprend un escalier et un ascenseur.
Dégagements
Les escaliers intérieurs sont encloisonnés par des parois coupe feu de degré 1
heure avec bloc porte par flamme de degré ½ heure. Ils seront désenfumés par un
exutoire de 1 m2 en partie haute, avec commande manuelle.
Conduits et gaines
Les conduits et gaines traversant des parois et des planchers résistant au feu
auront un coupe feu de traversée égal au degré coupe feu de la paroi ou du plancher
traversé.
Aménagements
En aggravation des dispositions des articles AM, il sera fait application des
articles U 23 à U 25. Le gros mobilier sera classé M2 ou M3 en bois.
Désenfumage
Ne pas traiter
Chauffage – Ventilation
Ne pas traiter
Installation Electriques – Eclairage
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SSIAP 3. Fascicule 6
Les installations électriques seront conformes aux dispositions des articles EL et
à l’article U 30 ainsi qu’à la norme NFC 15-211 Il sera fait emploi de câbles non
propagateurs de la flamme, ou résistant au feu pour les alimentations électriques
de sécurité.
Installations de Gaz
Ascenseur
Un ascenseur desservant les niveaux sera installé dans chaque zone. Les ascenseurs
seront équipés de dispositifs de non-arrêt. Le local machinerie est classé à risque
particulier.
Moyens de secours
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SSIAP 3. Fascicule 6-1
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1
SSIAP 3. Fascicule 6-1
1. Plan de situation
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2
SSIAP 3. Fascicule 6-1 2. Extrait cadastral
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3
SSIAP 3. Fascicule 6-1 3. Courrier d’accompagnement de la municipalité
Monsieur, Vous n’êtes pas sans savoir la volonté de l’équipe municipale de
restructurer le centre-ville, notamment la future place des anciens combattants,
qui sera située au carrefour de la rue du chat qui fouette (RD61) et de l’avenue du
fou qui pète (RD63). En effet, profitant du changement de transformateur HT
nécessité par les décisions de retrait des installations au pyralène, la
municipalité à décidé de restructurer l’actuelle place des anciens combattants. En
profitant de l’espace libéré par l’ancien transformateur EDF et en intégrant le
nouveau transformateur HT dans le projet d’abribus-WC, au niveau de sa façade
ouest, la municipalité pourrait réaménager l’espace, de sorte à déplacer le
monument aux morts devant l’entrée du cimetière, ce monument y devenant l’élément
principal de la place des anciens combattants. Vous savez qu’actuellement, ce
monument, qui date de 1921, est adossé à l’église Saint Vincent, à côté du
calvaire, ce qui n’est pas sans poser problème à chaque manifestation quand au
respect des principes de laïcité.
sanitaires publics désaffectés
Photo 1
Abribus à démolir
Photo 2
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2
4
SSIAP 3. Fascicule 6-1 4. Plan de masse de l’existant
Cimetière
Propriété Dubreuil-SA
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2
5
SSIAP 3. Fascicule 6-1 5. Extraits des documents transmis par l’architecte «… Le
projet consiste dans le remplacement d’un transformateur EDF de type tour, le
nouveau transformateur EDF étant intégré à un ensemble qui se composera : - de 2
sanitaires publics, pouvant accueillir une personne chaucun : o 1 hommes + accès
handicapé, o 1 femmes + accès handicapés - d’un abris-bus - d’un nouveau
transformateur HT préfabriqué intégré à l’ensemble Ce réaménagement permettra de
déplacer le monument aux morts et d’aménager les abords de la place des anciens
combattants, devant l’entrée du cimetière. …Pour s’intégrer dans son environnement
et dans l’architecture de la région, le projet de construction propose une
morphologie simple et vernaculaire, avec des matériaux sobres : - toiture en terre
cuite, avec une pente de 22° muni e d’une gouttière en zinc , - charpente en panne
en bois plus voligeage - chaînage d’angle en briquettes de parement - charpente en
bois visible dans la partie abris bus - murs construits en parpaings 15cm,
talochés, de couleur pierre, gris clair - des portes en bois peintes en vert foncé
pour les sanitaires publics - des portes métal de la même couleur que l’enduit pour
le transformateur - plancher conçu en une dalle de béton armé, recouverte d’une
chape - finitions d’un enduit extérieur bi-couche teinté - finitions d’un enduit
intérieur monocouche traditionnel, avec carrelage et faïence …Le monument aux morts
sera placé dans le prolongement des 4 places de parking, devant l’entrée du
cimetière. Des arbres viendront agrémenter ce projet de restructuration de la place
des anciens combattants. …Composition des 2 sanitaires publics : Ils se composent
d’un sanitaire homme et un sanitaire femme séparés et équipés de sorte à pouvoir
accueillir chacun une personne handicapée. Les sanitaires sont accessibles depuis
la place des anciens combattants, avec un dégagement de 1,40m pour chaque porte. Le
sol est revêtu d’une chape béton désactivé (sol dur et anti-dérapant). Chaque
sanitaire est équipé - d’un WC d’une hauteur assise de 50cm maximum, - d’une barre
de relevage coudée dont la partie horizontale = 70cm maximum - d’un lavabo d’angle,
d’une hauteur libre de 70cm pour passage des jambes et d’une hauteur maximale de
80cm - le sol intérieur est prévu en carrelage anti-dérapant - les éléments de
commande sont situés à une hauteur de entre 40cm à 1,30m …»
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6
SSIAP 3. Fascicule 6-1
Maison du Terroir
Propriété Dubreuil-SA
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7
SSIAP 3. Fascicule 6-1 5.2 Plans de niveau du projet
P.Messiaen.SSIAP.11/08.v2
8
SSIAP 3. Fascicule 6-1 5.3 Plans de coupe
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9
SSIAP 3. Fascicule 6-1 5.4 Vue d’intégration du projet
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SSIAP 3. Fascicule 6-1
A VOUS DE JOUER !
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SSIAP 3. Fascicule 6-1
EXEMPLE DE CORRECTION
(cette correction, qui reprend les éléments a minima, pourra être rédigée de
manière plus complète) Monsieur, Suite à votre courrier cité en référence, je vous
fais retour du dossier de projet de construction du nouvel ensemble place des
anciens combattants, devant l’entrée du cimetière, en lieu et place des sanitaires
actuellement désaffectés. Ce projet sera étudié au regard de l’arrêté du 25 juin
1980 modifié concernant les ERP et de l’arrêté du 25 juin 1990 concernant les ERP
de la 5ème catégorie
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12
SSIAP 3. Fascicule 6-1 Conformément à l’article PE6, l’établissement est bien isolé
des constructions voisines ( au sud, la Maison du Terroir et les Ets Dubreuil, et à
l’est, l’Ecomusée de Foulgnieux) par des murs coupe-feu de degré supérieurs à ½ h.
La toiture de l’établissement sera réalisée, sur toute sa largeur, en éléments PF
de degré 2h (toiture en tuiles conventionnelles) de sorte à éviter toute
propagation des flammes aux édifices mitoyens (sud et est). Ainsi, conformément à
l’article PE6, l’ensemble présente bien une stabilité au feu de 2h minimum. Locaux
à risque particulier Conformément à l’article PE9, le local transformateur
présentant un risque particulier d’incendie, est bien construit avec des cloisons
CF de degré 2h minimum de toutes parts. Le transformateur intégré devra répondre,
dans sa conception et son installation, aux normes en vigueur. Le local HT devra
correspondre aux dispositions de l’article EL5 à savoir : - accès strictement
réservé au personnel autorisé - locaux électriques clairement identifiés -
isolement par planchers et cloisons CF de degré 2h - portes CF de degré 1h
Dégagements Les portes du local électrique ainsi que des sanitaires devront être
manoeuvrables vers l’extérieur des locaux concernés, conformément aux articles CO28
et EL5, et conformément aux dispositions concernant l’accessibilité des personnes
handicapées. Aménagements intérieurs Conformément à l’article PE13, les
aménagements intérieurs, sont bien d’un degré de résistance au feu satisfaisant,
puisque : - sol : dalle béton armé, chape béton et carrelage => M0 - murs : blocs
agglomérés recouvert d’un enduit ciment + carrelage => M0 Désenfumage L’article
PE14 ne se prête pas à ce projet. Le local électrique, en vertu de EL6, doit être
ventilé naturellement, comme prévu par l’architecte. Eclairage de sécurité
Conformément à l’article EL5, le local de service électrique devra disposer d’un
éclairage de sécurité constitué : - soit par un bloc autonome alimenté par la
source centralisée, - soit par un bloc autonome portable d’intervention (BAPI).
Chauffage production d’eau chaude (PE20) : non concerné
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SSIAP 3. Fascicule 6-1 Moyens de secours En application des articles PE26 et EL5,
le local transformateur HT sera équipé d’un extincteur adapté au risque électrique,
qui sera placé à l’entrée du local électrique, près de la sortie. Fait à Foulgnieux
sur Barre,
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SSIAP 3. Fascicule 7
Sommaire
1. Classement d’un ERP 1.1 Définition d’un ERP……………………………………………………………. 1.2 Quelle
réglementation appliquer ?…………………………………………. 1.3 Classement : définir le type d’un
établissement………………………… 1.4 Cas d’un groupement d’établissements ou de
bâtiment………………. 1.5 Classement : déterminer la catégorie d’un établissement……………..
1.6 Réponse aux questions applicatives………………………………………. 2. Classement d’un IGH 2.1
Définition d’un IGH…………………………………………………………….. p.24 2.2 Classement des
IGH………………………………………………………….. p.26 2.3 Cas particulier…………………………………………………………………..
p.26 3. Immeubles d’habitation 3.1 Définition……………………………………………………………………….. 3.2
Classement des immeubles d’habitation………………………………… 4. ICPE (Installations Classées
Protection de l’Environnement) 4.1 Définition………………………………………………………………………… 4.2
Classement……………………………………………………………………… 4.3 ICPE soumises à autorisation (A ou AS)
………………………………….. 4.4 ICPE soumises à déclaration (D)……………………………………………. 4.5 Cas d’une
ICPE cessant son activité………………………………………. p.35 p.36 p.37 p.44 p.45 p.27 p.28 p.2
p.3 p.5 p.8 p.12 p.21
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SSIAP 3. Fascicule 7
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SSIAP 3. Fascicule 7
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3
SSIAP 3. Fascicule 7 ● Cas d’un nouvel établissement à créer GN9 Aménagement d’un
établissement nouveau dans des locaux ou bâtiment existants
Lorsqu’il est procédé à un nouvel aménagement de l’ensemble des locaux recevant du
public d’un établissement ou à la création d’un ERP dans un bâtiment existant, les
dispositions du présent règlement sont applicables.
Pour une construction neuve, c’est le règlement actuel (25 juin 1980 modifié) qui
s’applique Si l’établissement s’installe dans une structure déjà existante, c’est
le règlement actuel (25 juin 1980 modifié) qui s’applique. Les prescriptions du
règlement actuel sont applicables trois mois après la date de publication au JORF
des dispositions particulières du type concerné. Avant la date de publication des
arrêtés de chaque type (tableau ci-dessous), c’est le règlement du 23 mars 1965 qui
s’applique. Si l’établissement est assujetti au Code du Travail, ses dispositions
s’appliquent en complément de la réglementation ERP, sachant que c’est toujours la
règle la plus contraignante qui s’impose. Type Date de l’arrêté Date de publication
Date d’application
J L M N O P R S T U V Premier groupe W X Y EF GA OA PA PS SG CTS REF PE 2ème groupe
19-11-01 12-12-84 22-12-81 21-06-82 21-06-82 07-07-83 04-06-82 12-06-95 18-11-87
23-05-89 21-04-83 21-04-83 04-06-82 12-06-95 09-01-90 20-02-83 23-10-86 06-01-83
09-05-06 06-01-83 23-01-85 10-11-94 22-06-90 06-02-02 19-01-85 02-02-82 11-08-82
11-08-82 03-09-83 07-07-82 18-07-95 14-01-88 14-06-89 20-05-83 20-05-83 07-07-82
18-07-95 13-01-90 23-04-83 03-01-87 02-02-83 08-07-06 02-02-83 01-03-85 07-12-94
26-08-90 07-04-02 19-04-85 02-05-82 11-11-82 11-11-82 03-12-83 07-10-82 18-10-95
14-04-88 14-09-89 20-08-83 20-08-83 07-10-82 18-10-95 13-04-90 01-08-83 03-04-87
02-05-83 08-10-06 02-05-83 01-06-85 07-03-95 26-11-90
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4
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
5
SSIAP 3. Fascicule 7
1 catégorie > 1500 personnes ème 2 catégorie ≥ 701 personnes ème 3 catégorie ≥ 301
personnes ème ème 4 catégorie ≥ seuil de la 5 catégorie 5
ème
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6
SSIAP 3. Fascicule 7 limite entre la 4ème et la 5ème catégorie : le seuil
d’assujettissement Le seuils d’assujettissement est fixé par les dispositions
particulières propres à chaque type d’établissement : o au-dessous de ce seuil,
l’établissement est en 5ème catégorie (2ème groupe) : il relève alors des
dispositions GN, PE, PO, PU et PX o au-dessus de ce seuil, l’établissement est du
premier groupe : il relève alors des dispositions générales et particulières du
règlement de sécurité incendie. Type Nature de l’exploitation Article Seuils
d’assujettissement au 1er groupe Étages Tous les Sousniveaux sol
J1
100 20
100 200 100 1** 100 100 100 200 100 100 100
20 100 200 50 200 200 100 120 100 200 30 200 200 100 20 300 200 200 200
L1
M N O P R
M1 N1 O1 P1
R1
S T U
S1 T1 U1
V W X Y
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7
SSIAP 3. Fascicule 7
R.123-21 du CCH
La répartition en types d'établissement prévue à l'article R. 123-18 ne s'oppose
pas à l'existence, dans un même bâtiment, de plusieurs exploitations de types
divers ou de types similaires dont chacune, prise isolément, ne répondrait pas aux
conditions d'implantation et d'isolement prescrites au règlement de sécurité. Ce
groupement ne doit toutefois être autorisé que si les exploitations sont placées
sous une direction unique, responsable auprès des autorités publiques des demandes
d'autorisation et de l'observation des conditions de sécurité tant pour l'ensemble
des exploitations que pour chacune d'entre elles. Ce groupement doit faire l'objet
d'un examen spécial de la commission de sécurité compétente qui, selon la
catégorie, le type et la situation de chacune des exploitations composant le
groupement, détermine les dangers que présente pour le public l'ensemble de
l'établissement et propose les mesures de sécurité jugées nécessaires. Tout
changement dans l'organisation de la direction, qu'il s'agisse ou non d'un
démembrement de l'exploitation, doit faire l'objet d'une déclaration au maire qui
impose, après avis de la commission de sécurité compétente, les mesures
complémentaires rendues éventuellement nécessaires par les modifications qui
résultent de cette nouvelle situation.
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SSIAP 3. Fascicule 7
Distance < 8m
ERP type M
Distance < 8m
ERP type M
Distance < 8m
ERP type N
d < 8m
ERP N
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SSIAP 3. Fascicule 7
si les ERP sont séparés conformément aux dispositions d’isolement (CO7), ils sont
considérés comme des ERP indépendants. La catégorie est déterminée séparément pour
chaque établissement ou pour chaque bâtiment, en fonction de son effectif, chaque
établissement pouvant être ou non du même type. Pour notre exemple pris ci-dessus :
ERP L
ERP M
d ≥ 8m
d ≥ 8m
ERP M
ERP N
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10
SSIAP 3. Fascicule 7
L’effectif du public reçu dans chaque local sera calculé en fonction des
dispositions particulières propres à chaque type correspondant.
Une fois le type d’ERP défini, il faut ensuite déterminer la catégorie de cet
établissement, c’est-à-dire l’effectif admissible.
P.Messiaen.09/08.v3
11
SSIAP 3. Fascicule 7
Le tableau suivant résume les différents mode de classement d’un ERP en fonction de
son type et de sa catégorie .
P.Messiaen.09/08.v3
12
SSIAP 3. Fascicule 7
Seuil d’assujettissement de ème la 5 catégorie S/sol Etages Tous niveaux
Types
Etablissements assujettis
GN2
Groupement d’établissements
50*
100*
200*
*si le seuil d’un des ERP n’est pas atteint, sinon classement 1er groupe
25
25
20
20
100
-
200
20 20
50 50
20
50
100
200
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
● RDC : 2 personnes/m² er ● S/sol et 1 étage : 1personne/m² ème ●2 étage : 1
personne/2m² ● Etages supérieurs : 1 personne/5m² Sauf déclaration justifiée de
l’exploitant, la surface disponible réservée au public est évaluée forfaitairement
à 1/3 de la surface totale où le public à accès. ● Mails : 1 personne/5m² ● locaux
de vente > 300m² : mmes dispositions que magasin de vente ● locaux de vente < 300m²
: 1personne/2m² sur 1/3 de la surface réservée au public, quelque soit le niveau où
se trouve la boutique. ● 1 personne/3m², sur 1/3 de la surface totale accessible au
public.
Magasins de vente
100
100
200
Centres commerciaux
100
100
200
-
N O
Restaurant, cafés, brasseries Débits de boissons, bars, etc Hôtels, motels Pensions
de famille
100 -
200 -
200 100
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SSIAP 3. Fascicule 7
20
100
120
100
100
200
100* * RDC
30* * locaux à
sommeil
100
100
200
100
100
200
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
Ets de soins ● malades : 1 personne/lit ● personnel : 1 personne/3 lits ● visiteurs
: 1 personne/lit ● malades : 1 personne/lit ● personnel : 1 personne/3 lits ●
visiteurs : 1 personne/2lits ● 8 personnes par poste de consultation ● Déclaration
du chef d’établissement, sinon idem ci-dessus ème ème Les établissements de 4
catégorie peuvent être implantés jusqu’au 3 étage d’un immeuble d’habitation ou en
IGH ● Avec siège : 1 personne/siège ou 1 personne/0,50m de bancs ● Sans sièges : 2
personnes/m² de la surface réservée aux fidèles ● déterminé par la déclaration du
maître d’ouvrage ● à défaut de cette déclaration : - Aménagements intérieurs prévus
: 1 personne/10m² de locaux aménagés pour recevoir du public (hall, guichets, salle
d’attente, etc) - Aménagements intérieurs non prévus : 1 personne/100m² de surface
de planchers 100
20 lits
V W
20 lits
100
200
300
100
100
200
P.Messiaen.09/08.v3
16
SSIAP 3. Fascicule 7
● déterminé par la déclaration du maître d’ouvrage ● à défaut de cette déclaration
(la surface est la surface d’aire sportive : plan d’eau, etc) Sans spectateurs Avec
spectateurs** Salle omnisports* 1 personne/4m² * 1 personne/8m² Patinoires 2
personnes/3m² 1 personne/10m² Salles polyvalentes 1 personne/1m² 1 personne/1m²
Piscines couverte 1 personne/1m² 1 personne/5m² Piscine découverte 3 personnes/2m²
100
100
200
Musées
100
100
200
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
PA
Ets de plein air : terrain de sport, stades, pistes de patinage, piscines, arènes,
hippodromes
300
CTS
50
Les campings et manèges forains ne sont pas concernés Les CTS distants de 8m mini
sont considérés comme autant d’ERP
● déterminé selon le type d’activité ● maximum de 1 personne/m² ● dispositions
applicables dès 50 personnes et plus ● les véhicules (PTAC <3,5 tonnes) ne doivent
stationner que sur des emplacements matérialisés ● 5 emplacements deux-roues à
moteur équivalent à 1 place voiture ● les places à l’air libre situées en terrasse
sont comptabilisées dans la capacité d’accueil du parc. ● déterminé selon dossier
technique du constructeur ● dispositions applicables à partir de 12 personnes ou
plus 300
SG PS
10
véhicules
EF
Ets flottants
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
Hôtels-restaurants d’altitude ● hôtel : selon le nombre de personnes pouvant
occuper les chambres ● restaurant : suivant les éléments de calcul du type N ●
emplacement ou le public stationne (1) (2) : 1 personne/m² ● emplacement ou le
public stationne et transite (1) : 1 personne/2m² ● emplacement ou le public
stationne et transite (2) : déterminé par l’exploitant ● comptoirs : 1 personne/m
linéaire de comptoir ● emplacement commercial, social, administratif : 2
personne/m² sur 1/3 de la surface de vente accessible au public, quelque soit le
niveau ● locaux dont l’affectation n’est pas encore connue au moment du permis de
construire : 2 personnes/m² sur 1/3 de la surface accessible ● nb de places de
couchage (défini par l’UIAA et précisé dans la déclaration du maître d’ouvrage ou
de l’exploitant) 20
OA
GA
200
REF
30* 40*
*ERP à simple RDC
P.Messiaen.09/08.v3
19
SSIAP 3. Fascicule 7
● Questions applicatives n° : que pouvez vous dire, en les comparant, sur le 2 mode
de calcul de l’effectif admissible en type U et J ?
P.Messiaen.09/08.v3
21
SSIAP 3. Fascicule 7 Détermination de l’effectif
Type U (art.U2) -1 pers. par lit -1 pers. par 3 lit au titre du personnel -1 pers.
par lit au titre des visiteurs, 1pers. pour 2 lits en type U spécialisé en
psychiatrie, réadaptation, ALD, soins intensifs et pour les type U recevant des
enfants de moins de 3 ans (pouponnières) -8 pers par poste de consultation ou
d’exploration externe (personnel compris)
P.Messiaen.09/08.v3
22
SSIAP 3. Fascicule 7
dessus, soit en raison de la disposition des lieux, soit du fait de la nature de
l'exploitation ou la nature des objets présentés, soit en raison de manifestations
temporaires telles que expositions. b) Réciproquement, des diminutions dans les
chiffres admis pour les différents niveaux peuvent être autorisées, après avis de
la commission de sécurité, sur demande justifiée du chef d'établissement (arrêté du
10 juillet 1987 ) notamment pour certaines activités à faible densité non définies
au paragraphe 3 ci-après . § 3. En ce qui concerne certaines exploitations à fable
densité de public, telles que : a) Les magasins ou aires de vente dont l’agencement
coïncide sans ambiguïté avec les surfaces affectées à chacune des activités de
vente de meubles et de vente d’articles de jardinage, de matériaux de construction
et de gros matériel, l’effectif théorique du public est calculé à raison d’une
personne par 3 mètres carrés sur le tiers de la surface des locaux accessibles au
public ; b) Boutiques à simple rez-de-chaussée d'une surface inférieure à 500
mètres carrés ne comportant que des circulations principales qui doivent avoir une
largeur minimale de trois unités de passage chacune, l'effectif théorique du public
est calculé à raison d'une personne par mètre carré sur le tiers de la surface des
locaux accessibles au public.
l’allègement de la densité du public prévu au M2 §3b n’est admis que pour : des
boutiques en simple RDC d’une surface inférieure à 500 m² ne comportant que des
circulations principales de 3 UP Le public, dans ces magasins, circule rapidement
en raison : d’un choix limité dans les produits présentés d’un cheminement en «
boucle » sans ramifications secondaires Cas des magasins de meubles en libre-
service et sur un seul niveau en RDC Ces établissements (entre 2000 et 3000 m²)
présentent en moyenne : - une zone d’exposition de meubles (moitié de la surface)
qui constitue le départ du circuit - une zone libre-service (moitié de la surface)
où le client trouve dans des racks le produit recherché, démonté et présenté sous
cartons. Le calcul de l’effectif se fera comme indiqué M2 §3a, c’est-à-dire : 1
personne pour 3m² calculé sur ⅓ de la surface. Cas des magasins à usage exclusif
de bricolage Un magasin de bricolage se compose en général de 5 rayons : Outillage
Quincaillerie Peinture, décoration Bois et découpe Electricité Le calcul de
l’effectif du public se fera normalement en application de l’article M2 §1a. Le
calcul minoré exposé en M2 §2b devra être justifié par le chef d’établissement et
sera soumis à l’avis de la commission de sécurité. Si d’autres rayons sont ajoutés
à la surface de vente, alors le magasin n’est plus considéré comme à usage exclusif
de bricolage. Voir exercices de classement page à la fin de ce fascicule.
P.Messiaen.09/08.v3
23
SSIAP 3. Fascicule 7
2.1 Définition
Art.R122-2 du CCH
Constitue un IGH, pour l’application du présent chapitre, tout corps de bâtiment
dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le
plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte
contre l’incendie : à + de 50 m pour les immeubles à usage d’habitation, tels
qu’ils sont définis à l’article R111-1 à plus de 28 m pour tous les autres
immeubles Fait partie intégrante de l’IGH, l’ensemble des éléments porteurs et des
sous-sols de l’immeuble. En font également partie les corps de bâtiments contigus,
quelle que soit leur hauteur, lorsqu’ils ne sont pas isolés de l’IGH dans les
conditions précisées par le règlement de sécurité prévu à l’art.R122-4 Par
dérogation à l’alinéa précédent, les parcs de stationnement situés sous un IGH ne
sont pas considérés comme faisant partie de l’immeuble lorsqu’ils sont séparés des
autres locaux de l’immeuble par des parois CF de degré 4h et qu’ils ne comportent
aucune communication intérieure directe ou indirecte avec ces locaux.
Art.R122-3 du CCH
Ne sont pas soumis aux dispositions du présent chapitre les IGH dont la destination
implique normalement la présence de moins d’une personne par 100 m² de surface hors
œuvre à chacun des niveaux.
P.Messiaen.09/08.v3
24
SSIAP 3. Fascicule 7 o Condition de densité d’occupation (R122-3) : 1 personne /
100m² de surface à chaque niveau Deux cas de figure possibles sont exposés par
l’art.R122-2 du CCH : ●Cas 1 : L’IGH n’est pas isolé des constructions voisines et
du parking = ces structures sont considérées comme faisant partie de l’IGH
Bâtiment non-isolé
Parking non isolé par cloisons CF 4h et ayant des communications directes avec
l’IGH
●Cas 2 : L’IGH est isolé des constructions voisines et le parking est encloisonné
par des cloisons CF 4h sans communication directe avec l’IGH
Bâtiment indépendant
IGH
Parking indépendant
P.Messiaen.09/08.v3
25
SSIAP 3. Fascicule 7
2.2 Classement
Art.R122-5 du CCH
Les IGH sont classés comme suit : GHA = immeubles à usage d’habitation GHO =
immeubles à usage d’hôtel GHR = immeubles à usage d’enseignement GHS = immeubles à
usage de dépôts d’archives GHU = immeubles à usage sanitaire GHW1= immeubles à
usage de bureaux, répondant aux conditions fixées par le règlement prévu à l’art.
R122-4 et dont la hauteur du plancher bas tel qu’il est défini à l’art.R122-2 est
comprise entre 28 et 50 m GHW2= immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du
plancher bas tel que défini à l’art.R122-2 est supérieure à 50m GHZ = immeubles à
usage mixte. La classe GHZ groupe les IGH répondant à plusieurs usages indiqués ci-
dessus. Ils peuvent contenir, en outre, dans les conditions précisées par le
règlement précité, des établissements assujettis aux dispositions du chapitre III
du présent titre relatif à la protection contre les risques d’incendie et de
panique dans les ERP.
6 familles d’immeubles de grande hauteur (IGH) : Type GHA GHO GHR GHU GHW GHW1 GHW2
GHZ Activités Habitation Hôtel Enseignement Hôpital Bureaux entre 28 et 50 m
Bureaux au-delà de 50 m Mixtes
Dans le cas où un ERP, classé comme tel, est situé dans un IGH, comme un restaurant
panoramique par exemple, il doit répondre simultanément : aux dispositions du
règlement sur les ERP aux dispositions du règlement sur les IGH
P.Messiaen.09/08.v3
26
SSIAP 3. Fascicule 7
3. Immeubles d’habitation
La réglementation concernant les immeubles d’habitation s’applique pour tous les
nouveaux immeubles et pour ceux existant, dès qu’il y a des travaux d’aménagement,
de transformation ou de changement de destination. Le texte de référence applicable
pour les habitations est constitué par :
le Code de l’urbanisme le CCH (partie législative et réglementaire) o l’arrêté du
31/01/86 modifié o o
P.Messiaen.09/08.v3
27
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
28
SSIAP 3. Fascicule 7
correspondre à la hauteur susceptible d'être atteinte par les échelles, et chaque
logement doit pouvoir être atteint soit directement soit par un parcours sûr. 4°
Quatrième famille: Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est
situé à plus de vingt-huit mètres et à cinquante mètres au plus au-dessus du niveau
du sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte
contre l'incendie. Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les
accès aux escaliers protégés prévus aux articles 26 à 29 ci-après soient situés à
moins de cinquante mètres d'une voie ouverte à la circulation répondant aux
caractéristiques définies à l'article 4 ci-après (voieengins). Lorsqu'un immeuble
de la quatrième famille doit contenir des locaux à usage autre que d'habitation,
dans des conditions non prévues par l'article R. 111-1 du code de la construction
et de l'habitation, cet immeuble doit être rangé dans la catégorie des immeubles de
grande hauteur. Toutefois, le bâtiment demeure en quatrième famille lorsque les
locaux contenus répondent à l'une des conditions suivantes: 1. Les locaux affectés
à une activité professionnelle font partie du même ensemble de pièces que celles où
se déroule la vie familiale; 2. Les locaux affectés à une activité professionnelle,
de bureaux ou constituant un établissement recevant du public et dépendant d'une
même personne physique ou morale: forment un seul ensemble de locaux contigus d'une
surface de 200 mètres carrés au plus, pouvant accueillir vingt personnes au plus à
un même niveau; sont isolés des autres parties du bâtiment par des parois coupefeu
de degré une heure et des blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure; 3. Les
locaux affectés à des activités professionnelles, de bureaux, ou constituant des
établissements recevant du public de 5e catégorie répondent à l'ensemble des
conditions suivantes: le plancher bas du niveau le plus haut occupé par ces locaux
est toujours situé à 8 mètres au plus au-dessus du niveau du sol extérieur
accessible aux piétons; chaque niveau occupé par ces locaux a au moins une façade
en bordure d'une voie répondant aux caractéristiques définies à l'article 4 ci-
après; ces locaux et leurs dégagements sont isolés de la partie du bâtiment
réservée à l'habitation par des parois coupe-feu de degré deux heures sans aucune
intercommunication. 4. De même, l'aménagement d'un établissement recevant du public
du type N sur les deux niveaux les plus élevés d'un immeuble à usage d'habitation
de moins de 50 mètres de hauteur au sens de l'article R. 122-2 du code de la
construction et de l'habitation n'a pas pour effet de classer cet immeuble dans la
classe G.H.Z. si l'établissement considéré ne communique pas directement avec le
reste de l'immeuble, est desservi par au moins deux escaliers protégés de deux
unités de passage et ne peut recevoir plus de 500 personnes.
P.Messiaen.09/08.v3
29
SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
30
SSIAP 3. Fascicule 7 cas des maisons individuelles = « bâtiments d’habitation ne
comportant pas de logements superposés » Habitations individuelles : différences
entre 1ère et 2ème famille
cas des immeubles collectifs en R+3 : si le plancher bas du logement le plus haut
est à plus de 8m du niveau accessible par les secours, l’escalier doit être
encloisonné. Un immeuble collectif de la 2ème famille peut avoir 4 étages dans le
cas où cet étage supplémentaire est composé de duplex dont une des pièces
principales et l’accès se trouvent en R+3. Immeubles d’habitations collectifs
P.Messiaen.09/08.v3
31
SSIAP 3. Fascicule 7 ● Troisième famille Immeubles dont le plancher bas du niveau
le plus haut est à 28m maximum du niveau accessible au secours. 3ème famille A : o
R+7 : 7 étages au plus sur RDC o distance entre la porte palière du logement le
plus éloigné et l’accès à l’escalier ≤ 7 m. o les cages d’escaliers doivent pouvoir
être atteintes par des voies échelles 3ème famille B : tous les immeubles ne
répondant pas aux conditions de la famille 3A.
Comme pour toutes les familles d’habitations, l’immeuble de la 3ème famille peut
comporter un 8ème étage, à condition que celui-ci soit distribué en duplex
accessibles depuis le 7ème et dont une des pièces principales se trouve à ce même
étage. La distance entre l’escalier et la voie échelle < 50m si l’accès à cet
escalier ne peut être atteint directement par la voie échelle. Cas particulier de
la 3ème famille B : o si les services de secours disposent d’échelles suffisantes
pour atteindre chaque logement par balcons ou terrasses, le maire peut assujettir
cet immeuble de la 3ème famille B aux seules règles de la 3ème famille A o Si cet
immeuble est supérieur à R+8, une colonne sèche est obligatoire.
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SSIAP 3. Fascicule 7
● Quatrième famille habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est
situé entre 28 et 50m maximum du niveau accessible par les engins de secours. A
cette hauteur les interventions ne se font plus au moyen d’échelles. Le bâtiment
doit être desservi par des voies engins, la distance des escaliers protégés à la
voie engins étant < 50m. ● Cas particulier d’immeubles de la 4ème famille à usages
multiples Un immeuble de la 4ème famille comportant des activités non destinées à
l’habitation reste classé dans la 4ème famille dans 4 cas spécifiques : Si des
bureaux ou un ERP de la 5ème catégorie sont implantés de sorte que le plancher bas
du dernier niveau de l’ERP soit à moins de 8m du niveau accessible aux engins de
secours o une façade accessible sur la voie engin o locaux isolés par cloisons CF
de degré 2h et aucune intercommunication. Si l’activité bureau ou ERP est siuée o
dans un seul ensemble ≤ 200 m² et pouvant accueillir 20 personnes au plus o isolé
de l’immeuble par cloisons CF 1h Dans les étages supérieurs une activité
professionnelle est autorisée si elle est intégrée au logement Sur les deux
derniers niveaux, il peut y avoir un ERP type N, si :
P.Messiaen.09/08.v3
33
SSIAP 3. Fascicule 7 o occupation sur les 2 derniers niveaux, pouvant accueillir
500 personnes maximum o aucune communication avec l’immeuble et 2 escaliers de 2 UP
chacun
CAS PARTICULIERS DE LA 4ème FAMILLE ERP type N ≤ 500 personnes si : - sur les deux
derniers étages, - sans communication avec l’immeuble - 2 escaliers protégés de 2
UP
Bureaux ou ERP 5ème catégorie : - plancher à 8m maxi - au moins une façade sur voie
engin - locaux isolés par parois CF degré 2h - pas d’intercommunications avec
l’immeuble
d ≤ 8m
P.Messiaen.09/08.v3
34
SSIAP 3. Fascicule 7
4.1 Définition
Article L511-1 (Modifié par loi 2009-179 du 17/02/09 – art.28)
Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépôts,
chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par
toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des
dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la
santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la
protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour la
conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine
archéologique. Les dispositions du présent titre sont également applicables aux
exploitations de carrières au sens des articles 1er et 4 du code minier.
Le champs d’application regroupe toute activité qui peut présenter des dangers ou
des inconvénients que ce soit : o pour la santé, la sécurité, la salubrité publique
du voisinage o pour l’agriculture o pour la protection de la nature et de
l’environnement o pour la conservation des sites o pour la conservation des
monuments Ces activités polluantes ou dangereuses sont répertoriées dans une «
nomenclature » qui définit 800 classements environ de milliers de produits. Cette
nomenclature est publiée par décret pris en Conseil d’Etat, sur rapport du ministre
du de l’Environnement et Développement Durable (EDD) et après avis du Conseil
supérieur des installations classées. Ce décret pris en Conseil d’Etat défini 2
types principaux d’exploitation : o installations soumises à déclaration o
installations soumises à autorisation
P.Messiaen.09/08.v3
35
SSIAP 3. Fascicule 7
4.2 Classement
Un établissement peut contenir plusieurs installations classables. Une installation
est définie comme fixe : - un réservoir de gaz est fixe et sera classé - un camion
citerne ne l’est pas Normalement chaque installation fait l’objet de prescriptions.
Cependant, la notion d’établissement à été introduite par la directive Seveso II
(arrêté du 10/05/00) lorsque plusieurs exploitations classées sont exploitées par
le même exploitant sur le même site. On distingue différents types
d’installations : - les installations non classées - les ICPE soumises à
déclaration - les ICPE soumises à Autorisation - les ICPE soumises à Autorisation
et servitudes (type Seveso) Le type est défini suivant la « nomenclature » publiée
par décret en Conseil d’Etat. - l’ancienne nomenclature utilisait une numérotation
par ordre alphabétique - la nouvelle nomenclature introduit un classement des
bâtiments : par Substances par Activités 1100 Toxiques 2100 Activités agricoles et
animaux 1200 Comburantes 2200 Agro-alimentaire 1300 Explosives 2300 Textiles, cuirs
et peaux 1400 Inflammables 2400 Bois, papiers, cartons, imprimerie 1500
Combustibles 2500 Matériaux, minerais et métaux 1600 Corrosives 2600 Chimie,
caoutchouc 1700 Radioactives 2700 Déchets 2900 Divers (fluides et énergie)
P.Messiaen.09/08.v3
36
SSIAP 3. Fascicule 7 Les critères de classement sont le plus souvent : o la
quantité de substances o la puissance installée o la superficie o la capacité de
production pour l’activité En fonction des critères de classement fixés par la «
nomenclature », une activité ou une substance peut être : o non classable o soumise
à déclaration (D) o soumise à autorisation (A) o soumise à autorisation avec
servitudes d’utilité publique (AS) Les installations classées A ou AS peuvent être
soumises à des dispositions spécifiques.
DECLARATION
AUTORISATION
Récépissé de la préfecture
Procédure d’autorisation avec enquête publique Consultation des services Avis CHD
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7 l’activité envisagée la réalisation d’une étude d’impact sur
l’environnement l’étude des risques d’accidents liés à l’activité industrielle le
recensement des moyens de secours privés et publics la rédaction d’une notice
relative aux conditions hygiène et sécurité des travailleurs Ce dossier est envoyé
ou remis en 7 exemplaires à la préfecture o o o o o L’étude d’impact : elle est
destinée à évaluer l’influence sur l’environnement qu’aura l’installation en
fonctionnement normal. Elle comporte entre autre : o une analyse de l’état initial
du site et de son environnement o une analyse des effets directs et indirects
qu’aura l’installation sur : o l’équilibre naturel o le voisinage o l’agriculture o
la salubrité o une justification du choix du projet présenté o les mesures précises
envisagées pour supprimer ou limiter les nuisances (avec estimation des dépenses
correspondantes) o les conditions de remise en état du site quand l’exploitation
cessera L’étude de dangers : elle est destinée à mesurer les dangers que peut
représenter l’exploitation en cas d’accident. Elle a 3 objectifs principaux : o
rendre compte de l’examen effectué en vue de réduire les risques environnementaux o
apporter la justification des mesures prises sur le plan de la sûreté de
l’installation o évaluer les risques résiduels pour l’environnement de
l’installation Elle se présente sous une grille visant à caractériser les
différents dangers potentiels : o Dangers associés aux produits : o exposé des
propriétés physico-chimiques de chaque produit o liste des mélanges incompatibles o
etc o Dangers associés aux équipements : o danger des types de fuites o danger en
cas de rupture o etc o Dangers associés aux conditions opératoires = exposé des
dangers associés aux différentes phases transitoires du process : o premier plein o
remplissage o vidange o dégazage o ré-épreuve o etc
P.Messiaen.09/08.v3
38
SSIAP 3. Fascicule 7 Exemple de grille des sources de dangers :
P.Messiaen.09/08.v3
39
SSIAP 3. Fascicule 7 Exemple de grille d’analyse de dangers associés au mode
opératoire :
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
L’enquête publique : une foi le dossier complet, la période d’enquête publique peut
commencer. Son but est o d’informer le voisinage o d’en recueillir les observations
L’enquête est dirigée par un commissaire enquêteur qui est désigné par le tribunal
administratif. Il organise des réunions publiques. L’enquête s’accompagne d’une
campagne d’affichage et de publications dans la presse (publications légales). La
durée de l’enquête est de 1 mois minimum avec éventuellement 15 jours de
prolongation sur décision du commissaire enquêteur. Celui-ci rédige ensuite son
rapport, y décrits les observations recueillies et y ajoute ses propres conclusions
sur la demande d’autorisation. Dès ouverture de l’enquête, le préfet informe : o la
DDE (direction départementale de l’équipement) o la direction de l’agriculture et
des forêts o la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et
sociales) o la DDSC (direction départementale de la sécurité civile o la DRE
(direction régionale de l’environnement) qui ont 45 jours pour se prononcer (1mois
+ 15 jours) Si l’avis est favorable, le préfet a 3 mois pour prendre l’arrêté
d’autorisation. La procédure totale entre le dépôt d’un dossier et l’autorisation
préfectorale peut durer plus d’un an, selon les recours produits au long de la
procédure.
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
43
SSIAP 3. Fascicule 7 ● Procédures à suivre pour le changement ou la modification
d’une ICPE existante
Changement ou/et modification d’une ICPE
Modifications notables*
Continuité d’exploitation
Information de la préfecture
ICPE soumise à D
Une nouvelle déclaration peut être exigée
ICPE soumise à A
- arrêté complémentaire éventuel - nouveau DAE à faire
P.Messiaen.09/08.v3
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SSIAP 3. Fascicule 7
5. Les ERT
Les lieux de travail sont définis par les articles 4111-1 à 4111-4 du Code du
travail : Article L.4111-1
Sous réserve des exceptions prévues à l’article L. 4111-4, les dispositions de la
présente partie sont applicables aux employeurs de droit privé ainsi qu’aux
travailleurs. Elles sont également applicables : 1° Aux établissements publics à
caractère industrie l et commercial ; 2° Aux établissements publics administratifs
lorsqu ’ils emploient du personnel dans les conditions du droit privé ; 3° Aux
établissements de santé, sociaux et médico-s ociaux mentionnés à l’article 2 de la
loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositi ons statutaires relatives à la
fonction publique hospitalière. Article R.232-1 Au sens du présent chapitre, on
entend par lieux de travail les lieux destinés à recevoir des postes de travail
situés ou non dans les bâtiments de l'établissement, ainsi que tout autre endroit
compris dans l'aire de l'établissement auquel le travailleur a accès dans le cadre
de son travail. Les champs, bois et autres terrains faisant partie d'un
établissement agricole ou forestier, mais situés en dehors de la zone bâtie d'un
tel établissement, ne sont pas considérés comme des lieux de travail.
P.Messiaen.09/08.v3
45
SSIAP 3. Fascicule 7 La jurisprudence a élargi cette notion de lieux de travail, en
s’appuyant sur l’article 4111-5 qui définit ce qu’on appelle travailleur. Article
L.4111-5
Pour l’application de la présente partie, les travailleurs sont les salariés, y
compris temporaires, et les stagiaires, ainsi que toute personne placée à quelque
titre que ce soit sous l’autorité de l’employeur.
Le lieu de travail est regroupe donc tout établissement où une personne travaille
sous la dépendance hiérarchique d’une autre, qu’il y ait salaire ou non, que
l’établissement soit public ou privé et ce, quelle que soit l’activité exercée. Les
établissements de soins publics ou les ateliers des établissement d’enseignement
technique sont donc assujettis à la réglementation code du travail. Deux exceptions
existent : o les mines et carrières qui ont des règles de sécurité propres o les
entreprises de transport par fer, route, air, eau qui ont leur statut propre (SNCF,
RATP, SNCM, MDPA, etc) Les établissement recevant des travailleurs dépendent de la
réglementation incendie du Code du travail, qu’on peut diviser en deux parties : o
prescriptions destinées aux chefs d’établissements de bâtiment existants : Livre
II, Titre III, Chapitre 2 : articles R.232 et suivants o prescriptions destinées
aux maîtres d’ouvrage de bâtiments à construire ou à modifier : Livre II, Titre
III, Chapitre 5 : articles R.235 et suivants Les lieux de travail situés dans un
IGH dépendent du uniquement du règlement de sécurité des IGH. Quand plusieurs
réglementation s’appliquent, c’est toujours la plus contraignante qui s’applique.
Par exemple, un hypermarché est un ERP, mais il est aussi un lieu de travail. C’est
la même logique qui est appliquée, pour la mise en place d’un système de
vidéosurveillance : les démarches ne sont pas les même selon que les caméras soient
dans la zone ERP (dossier en CDV) ou que des caméras soient placées dans les zones
ERT (les IRP doivent en être informé en CE et déclaration déposée à la CNIL).
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SSIAP 3. Fascicule 7
P.Messiaen.09/08.v3
47
SSIAP 3. Fascicule 7 Réponse aux exercices précédents : 1 - ERP type M de la 3ème
catégorie (M2§1a) 2 – ERP type M de la 2ème catégorie (M2§1a) 3 – ERP type M de la
5ème catégorie (M2§3b) 4 – ERP type M de la 5ème catégorie (GN2) 5 – ERP type PM de
la 4ème catégorie (GN2, P2) 6 – ERP de type R de la 4ème catégorie (R2) 7 – ERP
type R de la 3ème catégorie (R2) 8 – ERP type M de la 5ème catégorie (M2§3) 9 – ERP
type U de la 3ème catégorie (U2)
1 tonne ≤ Q < 20 tonnes Q ≥ 200 tonnes (A,AS) 50 tonnes ≤ Q < 200 tonnes Q ≥ 20
tonnes (A,AS) 250 kg ≤ Q < 20 tonnes Q ≥ 200 tonnes (A,AS) 10 tonnes ≤ Q < 200
tonnes Q ≥ 20 tonnes (A,AS) 50 kg ≤ Q < 20 tonnes Q ≥ 200 tonnes (A,AS) 2 tonnes ≤
Q < 200 tonnes
5 tonnes ≤ Q < 50 tonnes 50kg ≤ Q < 250 kg 1 tonne ≤ Q < 10 tonnes 10kg ≤ Q < 50kg
200 kg ≤ Q < 2 tonnes
Q ≥ 200 tonnes (A-AS) 150kg ≤ Q < 200 tonnes Q ≥ 200 tonnes (A-AS) 5 t ≤ Q < 200
tonnes Q ≥ 200 tonnes (A-AS) 1, 5 tonne ≤ Q < 200 t
P.Messiaen.09/08.v3
48
SSIAP 3. Fascicule 7 ● Oxyde d’azote (emploi ou stockage de) Extraits de la
rubrique 1156 Installations soumises à Autorisation Déclaration Q ≥ 20 tonnes (A-
AS) 200kg < Q < 2 tonnes 2 tonnes < Q < 20 tonnes
Q > 50 tonnes (catégorie A) (A-AS) Q > 5000 tonnes pour le méthanol Q > 10.000
tonnes (catégorie B) Q > 25.000 tonnes (catégorie C) C > 100 m³ 10 m³ < C < 100 m³
P.Messiaen.09/08.v3
49
SSIAP 3. Fascicule 7
7.
8.
9.
10
11
P.Messiaen.09/08.v3
50
SSIAP 3. Fascicule 7
12 Comment sera classé un magasin de vente pouvant recevoir 2199 clients ? 1.Type
N, 3ème catégorie 2.Type M, 4ème catégorie 3.Type J, 1ère catégorie 4.Type T, 1ère
catégorie 5. Aucune des réponses 1. un bâtiment, un local, une enceinte 2. où les
personnes sont admises uniquement à titre payant 3. où les personnes peuvent être
accueillies à titre payant ou non 4. où des réunions peuvent être tenues 1.
l’effectif du public admissible 2. l’effectif des salariés 3. l’usage du bâtiment
4. la hauteur du bâtiment pour certaines classes d’IGH 5. aucune des réponses
1.enseignement 2.habitation 3.hôpital 4.dépôt d’archive 5.bibliothèque 1.code
construction et habitation 2.arrêté du 02/05/05 3.arrêté du 18/10/77 modifié
4.arrêté du 25/06/80 5.Aucune des réponses 1. GHA 2. GHT 3. GHO 4. GHJ 5. GHU 6.
GHM 1. 5500 personnes 2. 5000 personnes 3. 4500 personnes 4. 4000 personnes 1.
Auberge de jeunesse 2. Musée 3. Banque 4. Colonie de vacances 5. Aucune des
réponses 1. 2ème famille 2. 3ème famille A 3. 3ème famille B 4. 4ème famille
17 Dans cette liste, quels sont les classes d’IGH qui n’existent pas
18 Pour un magasin de vente en simple RDC, d’une surface de 7500 m², l’effectif
sera de
P.Messiaen.09/08.v3
51
SSIAP 3. Fascicule 7
Réponses : 1–3 2–2 3–2 4–4 5–1 6 – 1,3,5 7 – 2,3 8 – 3,4 9 – 1,2,4 10 – 3 11 – 2,3
12 – 5 13 – 1,3,4 14 – 3,4 15 – 4 16 – 2,4 17 – 2,4,6 18 – 2 19 – 1,4 20 – 1
P.Messiaen.09/08.v3
52
SSIAP 3. Fascicule 8
Sommaire
P.Messiaen.09/08.v3
1
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
2
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
3
SSIAP 3. Fascicule 8 La hauteur de l’immeuble conditionne les moyens engagés : h≤8m
Echelles portatives
1.3 Définitions
Voie engins ou Voie échelles
Trottoir
stationnement
LARGEUR UTILISABLE
stationnement
Trottoir
P.Messiaen.09/08.v3
4
SSIAP 3. Fascicule 8 On distingue : la voie engins : c’est la voie utilisable par
les engins de secours pour accéder à l’établissement la voie échelles : c’est une
portion de voie engin aménagée pour la mise en station des échelles aériennes
(avant sa mise en station sur la voie échelle, l’échelle aérienne non déployée
accède par une voie engins). Ces voies sont définies en fonction de différents
critères, principalement : o largeur utilisable o pente o résistance au
poinçonnement o rayon et surlargeur nécessaire (pour que les engins puissent
tourner) o hauteur libre
P.Messiaen.09/08.v3
5
SSIAP 3. Fascicule 8 Le revêtement de la chaussée doit pouvoir supporter a minima :
FORCE PORTANTE
SAPEURS POMPIERSPARI
RESISTANCE AU POINCONNEMENT
1
S A P E U R S O I M P E
90 kN
3,60m
70 kN
Résistance à un poinçonnement de 80N/cm² sur une surface mini de 0,20 m²
3,50 m minimum
3,30 m
Cas d’un virage : les engins doivent pouvoir manœuvrer aisément, avec leur
envergure, dans le cas où la voie dessine un virage pour accéder au site. A cette
fin, une surlargeur sera à calculer comme suit :
l = largeur de la voie engin l ≥ 3m R = rayon intérieur minimal R ≥ 11 m S =
surlargeur calculée si R < 50 m S = 15/R
Exemple : Si R = 23 m alors S = 15/23 = 0,65m
P.Messiaen.09/08.v3
6
SSIAP 3. Fascicule 8
Les voies échelles sont souvent appelées « voies pompiers » par les maîtres
d’œuvre. La largeur utilisable est portée à 4 m de sorte à permettre le déploiement
des vérins de stabilisation du châssis porteur de l’échelle aérienne. Les
caractéristiques de résistances que doit montrer la chaussée ne varient pas :
Largeur totale de la voie 9 m < L < 12 m Voie échelles L ≥ 12 m Chaussée utilisable
Largeur utilisable Longueur Résistance au poinçonnement normale impasse - Force
portante :160 kN 4m 7m - Maximum 90 kN par 10 m essieu minimum 6m 7m
ERP
surlargeur
Voie échelles
longueur 10 m
3m
3m
Voie engins
Voie engins
P.Messiaen.09/08.v3
7
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
9
SSIAP 3. Fascicule 8 La position de l’échelle par rapport au bâtiment doit
permettre d’atteindre un point d’accès à partir duquel les sapeurs-pompiers peuvent
atteindre toutes les baies de la façade accessible. A cette fin, les baies reliées
par un parcours sûr (balcon filants, terrasses, passerelles) sont considérées comme
accessibles à partir du point accessible aux échelles aériennes, du moment qu’il y
a un emplacement utilisable par une échelle aérienne pour un front de 20m de façade
Largeur ≥ 7m
Longueur ≥ 10m
1m maximum
P.Messiaen.09/08.v3
10
SSIAP 3. Fascicule 8
L’espace libre est une aire libre de toute construction ou stationnement, par
laquelle sont acheminés, selon la hauteur de l’immeuble : o h ≤ 8m : l’espace libre
permet d’acheminer les échelles à coulisses portatives et des dévidoirs à tuyaux.
Pour faciliter l’accès au bâtiment, un chemin stabilisé d’1,80m de large devra être
réalisé, sans marches (en ce cas réalisation d’une une pente ≤ 10%). La plus petite
dimension de l’espace libre est au moins égale à la largeur totale des sorties sur
cette façade accessible de l’ERP, tout en ne pouvant faire moins de 8m o h > 8m :
conformément à CO5, l’espace libre doit permettre l’accès et la mise en œuvre
d’échelles aériennes. Dès lors, la plate-forme d’accès doit avoir une dimension
minimale de 8m x 10m et les caractéristiques de cet espace libre doivent répondre
au caractéristiques de la voie échelles (CO2§2), l’ERP étant distribué en secteurs
(CO5 et CO24) Les issues de l’ERP doivent être à moins de 60m de la voie engin qui
donne à accès à l’espace libre.
P.Messiaen.09/08.v3
11
SSIAP 3. Fascicule 8
2 baies seulement accessibles à la grande échelle
h > 8m
L1
D
Distance maxi des sorties de l’ERP avec la voie engin : D < 60m
Dans le cas d’un ERP d’une hauteur > 8m, on pourra préférer la réalisation
d’espaces libres associés aux secteurs (distribution intérieure) afin d’éviter,
entre autre, un cheminement goudronné longeant une ou plusieurs façades au milieu
d’aménagements paysagers (pelouses, parcs, etc), comme défini à l’article CO5 :
Espace libres remplaçants des voies échelles : une baie accessible à chaque niveau
par secteur
P.Messiaen.09/08.v3
12
SSIAP 3. Fascicule 8
1.7 Synthèse des caractéristiques voie engins – voie échelles – espace libre
Voie engins Mise en oeuvre Largeur utilisable
Matériel d’extinction et de sauvetage 3m si voie < 12m 6m si voie ≥ 12m
Espace libre
Matériel d’extinction et de sauvetage
4m
10m
Voie ≥ 10m Plus petite dimension = Largeur largeur des sorties, utilisable ≥
toujours ≥ 8m à minima 7m Largeur voie d’accès : ERP ≤ 8m = 1,80m ERP > 8m = 3m 10m
Distance entre issues et voie d’accès < 60 m 160 kN Pente <10%
P.Messiaen.09/08.v3
13
SSIAP 3. Fascicule 8
Façade accessible Façade accessible aveugle Permet d’accéder à tous les niveaux
recevant du public Doit comporter au moins 1 sortie normale au niveau d’accès du
bâtiment
4m
4m
10m ≤ D ≤ 20m
Chaque baie est de 1,80m x 0,90m minimum - Distance maxi entre baies d’un même
niveau : 10 à 20m - Distance maxi avec baies niveau supérieur et inférieur : 4m -
Les panneaux d’obturation permettant l’accès doivent s’ouvrir de l’extérieur et
sont aisément repérables. -
P.Messiaen.09/08.v3
14
SSIAP 3. Fascicule 8
Dans le but de faciliter l’évacuation du public en bon ordre sur des espaces
suffisants, le règlement de sécurité définit : o les espaces permettant la mise en
œuvre des moyens de secours et le regroupement du public o le nombre minimum de
façades accessibles (aveugles ou non) exigé en fonction de l’effectif du public
admis Le tableau suivant résume les dispositions de l’article CO4 : Etablissement
Catégorie Effectif
> 3500 1 catégorie
ère
Dispositions CO4
Nb minimum de façades accessibles
2 opposées 3 réparties Si non respect de B, 4 réparties en périphérie
Nb de voies
2 2 +1 2 +2
Largeur
12 m 12m 8m 12m 8m
Caractéristiques à respecter
A+B A+B A
P.Messiaen.09/08.v3
15
SSIAP 3. Fascicule 8
2501 à 3500 1 catégorie
ème ère
2 3
2 1
1 +1 1 +2 2 1
12m 8m 12m 8m 8m 8m
Immeuble tiers
ERP 4 catégorie simple RDC d
Voie engins Passage couvert
ème
1,80m
P.Messiaen.09/08.v3
16
SSIAP 3. Fascicule 8
Les degrés de résistance au feu indiqués par le règlement sont des degrés minimaux,
permettant, en cas de sinistre, l’évacuation totale et en bon ordre des occupants
de l’ERP et des tiers. Le maître d’œuvre peut décider d’utiliser des matériaux
d’une plus grande résistance au feu, dans l’idée d’une meilleure conservation du
bâtiment. Les différentes configurations sont prévues par le règlement de
sécurité : CO7 : Isolement latéral entre l’ERP et un tiers contigu (établissements
contigus et accolés) CO8 :Isolement entre l’ERP et un tiers en vis-à-vis (bâtiments
voisins) CO9 :Isolement entre un ERP et un tiers superposé (superposition dans le
même bâtiment)
2.1 Principe
C’est l’activité qui permet de définir le degré de résistance au feu des parois
séparatives, selon que les établissements (l’ERP ou le tiers) soient considérés
comme étant : à risques particuliers d’incendie : o définis comme tel par les
dispositions particulières propres à chaque type (M, S ou T par exemple,
respectivement M4, S4, T11) o abritant une (des) ICPE notamment à risques
d’incendie ou d’explosion o sur décision de la commission de sécurité à risques
courants : o les immeubles d’habitation o les immeubles de bureaux o les
établissements commerciaux ou industriels non classés ICPE o les ERP type M ou T
s’ils sont équipés d’une IFEA o les parcs de stationnement couverts d’une capacité
≤ 1000 véhicules
P.Messiaen.09/08.v3
17
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
18
SSIAP 3. Fascicule 8
Aire libre de moins de 8m et ERP comporte des locaux à sommeil audessus du 1er
étage Façade CF 1h Baies PF ½ h
Aire libre entre 4 et 8m, dernier plancher bas de l’ERP situé à moins de 8m et pas
de locaux à sommeil audessus du 1er étage Aucune exigence
P.Messiaen.09/08.v3
19
SSIAP 3. Fascicule 8
2.4 Isolement dans un même bâtiment entre un ERP et un tiers superposés (CO9)
CO9 Isolement dans un même bâtiment entre un ERP et un tiers superposés
Dans le cas de superposition d’un établissement recevant du public et d’un tiers,
le plancher séparatif d’isolement doit présenter les qualités de résistance au feu
suivantes : 1. Lorsque le plancher bas du niveau le plus haut de l’établissement
est à 8 m, ou moins de 8 m du sol : - (Arrêté du 12 décembre 1984.) CF de degré 1
heure si l’établissement ou le tiers qui est en partie inférieure est à risques
courants ; - CF de degré deux heures si celui qui est en partie inférieure est à
risques particuliers. 2. Lorsque le plancher bas du niveau le plus haut de
l’établissement est à plus de 8 mètres du sol : - (Arrêté du 12 décembre 1984.) CF
de degré 2 heures si l’établissement ou le tiers qui est en partie inférieure est à
risques courants ; - CF de degré trois heures si celui qui est en partie inférieure
est à risques particuliers
P.Messiaen.09/08.v3
20
SSIAP 3. Fascicule 8
Quand le franchissement d’une paroi d’isolement entre l’ERP et un tiers est prévu,
les conditions suivantes doivent être respectées :
Interdit comme dégagement d’évacuation du public (sauf CO35§5 et CO41§2)
ERP
Tiers
Ferme porte
P.Messiaen.09/08.v3
21
SSIAP 3. Fascicule 8 Franchissement d’une aire d’isolement o une aire d’isolement
peut être une cour intérieure, une courette, une placette, une surface sur dalles,
un parc ou jardin, etc o le passage souterrain qui relie l’ERP à un autre bâtiment
forme un sas d’intercommunication, tout comme les passerelles Passage souterrain
- Il ne doit y avoir aucun local, aménagement ni dépôt, ou matériau constituant un
fort potentiel calorifique - Ne peut servir de cheminement d’évacuation que si les
escaliers sont encloisonnés
Passage désenfumé
Parois PF ½ h
Blocs-portes PF ½ h avec FP
Passerelle
- Il ne doit rien y avoir dans la passerelle qui représente un potentiel
calorifique. - Ne peut servir de cheminement d’évacuation que si le cheminement est
protégé
ERP
Tiers
Parois PF ½ h Bloc-porte PF ½
Parois PF ½ h Bloc-porte PF ½
2.6 Synthèse
Isolement latéral (CO7 & CO8)
Configuration de l’ERP
Contigus
En vis-à-vis
h ≤ 8m
h > 8m
Risques courants
Risques particuliers
CF 2h
CF 3h
CF 1h
CF 2h
CF 2h
CF 3h
P.Messiaen.09/08.v3
22
SSIAP 3. Fascicule 8 Principales questions quand à l’implantation et l’isolement
d’un ERP
ERP étudié
Secteurs Compartiments Façade accessible aveugle ? (CO3) Voie engins (CO2) Voie
échelles (CO2)
Largeur
Surface
Pente
Rayon
Résistance
Configuration de l’ERP ?
Risques courants CF 2h
Vis-à-vis
Superposition ? CO9
h ≤ 8m
CF 1h CF 2h CF 2h CF 3h
h > 8m
Souterrain
Désenfumable ?
Passerelle Cheminement d’évacuation
P.Messiaen.09/08.v3
23
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
24
SSIAP 3. Fascicule 8
Sorties des IGH à moins de 30m d’une voie ouverte à la circulation publique
Caractéristiques de la voie engins : o o o o o o o Hauteur libre sous voûte ≥ 3,50m
Largeur de la chaussée ≥ 3,50m Largeur de la plate-forme ≥ 4,50m Rayon intérieur ≥
11m Rayon extérieur ≥ 14m Pente ≤ 10% Résistance : • 13 tonnes minimum • 90kN en
essieu arrière et 40kN pour l’essieu avant (distants de 4,50m)
Résistance : 130kN
Pente ≤ 10%
P.Messiaen.09/08.v3
25
SSIAP 3. Fascicule 8
L’IGH doit être séparé de toutes construction par un volume d’au moins 8m sur tous
ses côtés :
Volume de protection de 8m sur toutes les faces de l’IGH
3km maxi d’un CIP
Immeuble tiers
P.Messiaen.09/08.v3
26
SSIAP 3. Fascicule 8 Si des constructions voisines se trouvent dans le volume de
protection : o cette façade de l’IGH doit être CF degré 2h o la façade de
l’immeuble tiers doit être PF degré 2h
Le GH8 précise les servitudes à remplir quand une construction voisine se trouve
dans le volume de protection de l’IGH o façade de l’IGH CF 2h o façade de
l’établissement tiers PF 2h o plancher bas du dernier niveau accessible de
l’immeuble tiers ≤ 8m o issue de cet établissement situées à moins de 60m d’une
voie engins
P.Messiaen.09/08.v3
27
SSIAP 3. Fascicule 8
Volume de protection ≥ 8m
Volume de protection ≥ 8m
IMMEUBLE TIERS
h ≤ 8m
P.Messiaen.09/08.v3
28
SSIAP 3. Fascicule 8
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers
soient situés à moins de cinquante mètres d'une voie ouverte à la circulation
répondant aux caractéristiques définies à l'article 4 ci-après "voie engins". 4°
Quatrième famille : Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est
situé à plus de vingt-huit mètres et à cinquante mètres au plus au-dessus du niveau
du sol utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte
contre l'incendie. Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les
accès aux escaliers protégés prévus aux articles 26 à 29 ci-après soient situés à
moins de cinquante mètres d'une voie ouverte à la circulation répondant aux
caractéristiques définies à l'article 4 ci-après (voieengins).
P.Messiaen.09/08.v3
29
SSIAP 3. Fascicule 8 Art. 98. – Colonnes (3ème famille B)
Les habitations de la troisième famille B et de la quatrième famille doivent
comporter une colonne sèche de 65 millimètres par escalier. Cette colonne sèche
doit être munie d'une prise de 40 millimètres par niveau ou d'une prise double de
40 millimètres dans le cas de niveau desservant des logements en <<duplex>>. Les
colonnes sèches doivent être conformes à la norme française en vigueur (*) et leurs
prises placées à l'intérieur des sas lorsqu'il en existe. (*) Norme NF S 61 750. Le
raccord d'alimentation de la colonne sèche doit être situé à 60 mètres au plus
d'une prise d'eau normalisée accessible par un cheminement praticable, située le
long d'une voie accessible aux engins des sapeurs-pompiers et répondant aux
spécifications de l'article 4 ciavant. Les emplacements des points d'eau doivent
être situés à 5 mètres au plus du bord de la chaussée ou de l'aire de stationnement
des engins d'incendie.
3ème famille
4ème famille
voie engins
Colonnes sèches Réalimentation des colonnes sèches située à moins de 60m d’un PI
(3
ème
famille)
Les caractéristiques des voies engins et des voies échelles sont les même que pour
les ERP (cf pages 5 et 7 ci-dessus) 3ème famille : l’implantation des éléments de
réalimentation des colonnes sèches par rapport aux poteaux ou bouche incendie est
la même que pour l’IGH (d ≤ 60m) 4ème famille : la distance entre les escaliers
encloisonnés et la voie accessible est la même que celle parcourue pour atteindre
les ascenseurs prioritaires en IGH (d ≤ 50m) Dans un déploiement parallèle à la
façade de l’immeuble, la distance entre la façade et l’échelle déployable est
fonction de la hauteur de cette échelle et de la hauteur de l’immeuble (cf schéma
page 9 ci-dessus).
P.Messiaen.09/08.v3
30
SSIAP 3. Fascicule 8
P.Messiaen.09/08.v3
31
SSIAP 3. Fascicule 8
doit être constitué par une paroi au moins coupe-feu de degré une heure sur 8
mètres de hauteur. 4/ Les parois des parcs de stationnement couverts, sans
préjudice de l’application des prescriptions spécifiques concernant ces parcs,
doivent être au moins coupe-feu de degré une heure ; toutefois, les
intercommunications sont autorisées si elles s’effectuent par des sas munis de
portes au moins pare-flammes de degré une demi-heure équipées de ferme portes et
s’ouvrant vers l’intérieur du sas.
Bâtiment > 8m = desservit par une voie échelles comme définit règlement habitation
(arrêté 31/01/86, art.4)
Si d ≥ 5m, les bâtiments sont considérés comme isolés Si d < 5m, cloison
séparatrice CF 1h + portes intercommunication PF ½h 1 façade accessible munie de
baies accessibles à chaque niveau
CF ½ h sur 4 m
CF 1 h sur 8 m
Tiers ERT
ERT Tiers
Cloison CF 1h
P.Messiaen.09/08.v3
32
SSIAP3. Fascicule9
p.11 p.13 p.16 p.17 p.20 p.22 p.22 p.23 p.23 p.25 p.27 p.28 p.29 p.32 p.34 p.36
p.38 p.38
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
1
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
2
SSIAP3. Fascicule9
niveau intermédiaire
RDC
40 m 20 m
Hall B
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
3
SSIAP3. Fascicule9 Réponse : 1. Quel est le rapport entre la surface de ce niveau
et le niveau principal ? Surface niveau intermédiaire = 20m x 40m = 800 m² Surface
totale RDC = 100m x 40m = 4000 m² 800 m² < 2000 m² (moins de 50% de la surface
totale) 2. Y’a-t-il un local sur le niveau ? non ce niveau intermédiaire est une
mezzanine au sens du règlement de sécurité. Cette structure ne comporte donc qu’un
seul niveau au sens du règlement incendie.
La résistance des éléments principaux de la structure d’un ERP est déterminée dans
le tableau suivant, en fonction de : o ses niveaux o sa hauteur o sa catégorie
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
4
SSIAP3. Fascicule9
Dans ce tableau du CO12, deux cas de figures sont envisagés, selon que l’ERP occupe
entièrement le bâtiment, ou selon qu’il l’occupe partiellement :
Etablissement
occupant entièrement
occupant partiellement
ERP
ERP Tiers
ERP
h ≤ 8m
ème
ème
ème
ERP ERP
ERP ERP
h > 8m h ≤ 28m ,3 ,4 catégories : - Structure : SF 1h - Plancher : CF 1h 1
catégorie : - Structure : SF 1h½ - Plancher : CF 1h½
ère
Tiers
2
ème ème ème
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
5
SSIAP3. Fascicule9
PLANCHER
PLAFOND SUSPENDU
Les éléments de faux plafonds offrent l’assurance qu’ils tiendront au feu selon
l’arrêté du 21 avril 1983.
plenum
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
6
SSIAP3. Fascicule9 Les conditions définies au CO12§2 précisent les conditions
d’implantation d’un ERP dans un immeuble tiers :
SF pilier même degré que CF du plancher supporté
TIERS
Local dangereux
E.R.P. TIERS
E.R.P.
WC , téléphone
Mais si chaque local ERP ≤ 50 personnes et dispose d’une sortie directe sur
l’extérieur => aucune exigence pour la toiture
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
7
SSIAP3. Fascicule9
E.R.P. E.R.P.
h ≤ 8m
Ces dispositions ne sont pas valables si : % handicapés admis dans l’ERP > GN8§1
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
8
SSIAP3. Fascicule9
Plancher ? h ≤ 8m
Cas 2
h>8m
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
9
SSIAP3. Fascicule9 ● Réponses :
Cas 1
CF 1h SF 1h
CF 1h
SF 1h
CF 1h
SF 1h
Cas 2
CF 1h30 SF 1h30
Habitation ème
famille
CF 1h SF 1h
h > 8m
CF 3h SF 3h
SF 1h30
CF 3h SF 3h
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
10
SSIAP3. Fascicule9
2. Couvertures
CO16 Généralités
§1. Objet : Les dispositions de la présente section ont pour but de préserver la
couverture d’un ERP des effets venant d’un feu provenant d’un bâtiment tiers. §2.
En outre, lorsque les bâtiments tiers sont contigus, la couverture de la toiture de
l’ERP doit répondre également aux dispositions relatives à l’isolement art.CO7§2 et
3
But : préserver l’ERP d’un feu venant d’un tiers Pour rappel du respect par les
couvertures des conditions CO7§2 et 3 (voir fascicule 8 p.18) : Conditions CO7§2
Conditions CO7§3
Catégorie et destination de l’ERP ERP 1ère catégorie ERP 2ème , 3ème, 4ème
catégorie avec locaux à sommeil ERP 2ème, 3ème, 4ème catégories ne comportant pas
de locaux à sommeil
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
11
SSIAP3. Fascicule9
Définition
Indices :
I1 = (t2 – t1) > 30mn I2 = 10mn < (t2 – t1) ≤ 30mn I3 = (t2 – t1) ≤ 10mn
Classements possibles
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
12
SSIAP3. Fascicule9 Passage du feu
Nouvelle classification Définition pour un temps de passage du feu au travers de la
toiture supérieur à 30mn
Propagation du feu
Ancienne Nouvelle classification classification Définition pour une durée de
propagation du feu à la surface de la toiture supérieure à 30mn pour une durée de
propagation du feu à la surface de la toiture comprise entre 10 à 30 mn pour une
durée de propagation du feu à la surface de la toiture inférieure à 10mn Ancienne
classification
Broof
T30
Broof
I1
Croof
T15
Croof
I2
Droof
T5
Droof
I3
13
SSIAP3. Fascicule9
Des dispositions doivent être prévues pour éviter la chute d’éléments verriers de
couverture sur le public, en cas d’incendie. Ce but peut être atteint : - soit par
des vitrages en verre armé, verre trempé ou verre feuilleté conformes à la norme
française NF B 32-500 et posés dans les conditions prévues dans le D.T.U. n°
39.1/39.4 pour les vitrages devant rester en place au début de l’incendie pendant
l’évacuation du public ; - soit en disposant sous les vitrages en verre mince un
grillage métallique à mailles et trente millimètres maximum
Dispositif d’éclairage en toiture (autres que ceux placés en partie haute de cages
d’escaliers) : Dispositif d’éclairage en toiture Caractéristiques M3 si S < 25% Non
gouttant M4 si S < 10% Si M4 et gouttant, d > 8m du bâtiment ou de la limite de
parcelle Ces lanterneaux doivent répondre aux dispositions de l’IT246 relative au
désenfumage. La pose d’éléments verrier doit être munie de joints souples pour
permettre la dilatation due à la chaleur. Eléments vitrés en couverture : les
éléments vitrés chutant à la verticale s’avèrent particulièrement dangereux en cas
de chute sur le public, suite à un incendie. Pour y remédier, on utilisera : o soit
du verre armé, trempé ou feuilleté (conforme à NF B 32-500) o soit en disposant
sous les vitrage en verre mince une grille métallique d’un maillage de 30mm maximum
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Les mesures de prévention contre ces risques concernent : o la
réaction au feu (limitation du degré d’inflammabilité du parement extérieur de la
façade) o la résistance au feu (obstacle s’opposant à la propagation, comme un
balcon, un auvent, un écran etc) Les textes principaux de référence sont : o
l’IT249 relative aux façades o l’arrêté du 10 septembre 1970 relatif à la
classification des façades vitrées o les normes permettant le choix des matériaux
des façades énoncent les dispositions spécifiques à certains types de façades o les
DTU (Documents Techniques Unifiés) prescrivent les règles de mise en œuvre,
notamment des murs composites. CO 19 - Généralités
§ 1. Objet : Les dispositions de la présente section ont pour but d’empêcher la
propagation du feu par les façades. § 2. Les dispositions de la présente section
sont également applicables aux couvertures qui font avec la verticale un angle
inférieur à 30° et qui forment façades sur plusieurs niveaux accessibles au public.
§ 3. (Arrêté du 22 décembre 1981) L’instruction technique relative aux façades
précise les conditions d’application et définit des solutions ne nécessitant pas de
vérifications expérimentales ou par analogie.
La section suivante, dont le but est d’empêcher la propagation du feu par les
façades, est applicable aux couvertures :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
Revêtements de façade :
Menuiseries Revêtements extérieurs
Éléments en matériaux M3
Éléments en matériaux M2
Si d ≥ 0,80m : d
aucune exigence de réaction au feu pour les gardes-corps
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
16
SSIAP3. Fascicule9
3.2 La règle du C + D
CO 21 - Résistance à la propagation verticale du feu par les façades comportant des
baies
§ 1. Règles concernant l’accrochage des panneaux de façade. (Arrêté du 22 décembre
1981) Toutes dispositions doivent être prises pour éviter le passage rapide des
flammes ou des gaz chauds d’un étage à l’autre par la jonction façade-plancher.
Cette condition est réputée satisfaite lorsque cette jonction est réalisée
conformément aux solutions techniques décrites dans l’instruction technique
relative aux façades. Sinon l’efficacité de ces dispositions doit être démontrée
par un essai. Lorsque la règle du C + D n’est pas applicable, les dispositions du
premier alinéa ci-dessus ne sont imposées qu’aux façades légères qui s’échauffent
rapidement, à l’exclusion des façades en maçonnerie pour lesquelles aucune
disposition particulière n’est à prévoir. § 2. Règle concernant le recoupement des
vides. Dans les deux premiers cas visés au § 3.a) ci-après, si les éléments
constitutifs de la façade comportent des vides susceptibles de créer un effet de
cheminée, ces vides doivent être recoupés tous les deux niveaux par des matériaux
de catégorie M0. § 3. Règle « C + D » concernant la création d’un obstacle au
passage du feu d’un étage à l’autre. a) La règle définie ci-dessous est
applicable : - aux façades des bâtiments comportant des locaux réservés au sommeil
par destination, audessus du 1er étage ; - aux façades des bâtiments dont le
plancher bas du dernier niveau est à plus de 8 mètres du sol et qui répondent, en
outre, à une des conditions suivantes : le bâtiment est divisé en secteurs suivant
les dispositions de l’article CO 24 (§ 2) ; le bâtiment est divisé en compartiments
suivant les dispositions de l’article CO 25 ; - aux parties de façades situées au
droit des planchers hauts des locaux à risques importants ; - aux parties de
façades situées au droit des planchers d’isolement avec un tiers. (Arrêté du 2
février 1993) Toutefois, cette règle n’est pas exigée si l’établissement recevant
du public occupe la totalité du bâtiment et s’il est entièrement équipé d’un
système d'extinction automatique du type sprinkleur conforme aux normes françaises,
ou d’un système de sécurité incendie de catégorie A. b) Les valeurs C et D doivent
être liées par une des relations ci-dessous en fonction de la masse combustible
mobilisable : C + D ≥ 1,00 mètre si M ≤ 80 MJ/m² C + D ≥ 1,30 mètre si M > 80 MJ/m²
C exprimé en mètres étant la distance verticale entre le haut d’une baie et le bas
de la baie qui lui est superposée lorsque la façade est en maçonnerie
traditionnelle, ou la valeur de l’indice caractéristique des panneaux de façade
vitrés déterminée par l’essai cité au paragraphe 1 ; D exprimé en mètres étant la
distance horizontale entre le plan des vitres et le nu de la plus grande saillie de
l’obstacle résistant au feu qui sépare les murs ou les panneaux situés de part et
d’autre du plancher ; M exprimé en MJ/m² étant la masse combustible mobilisable de
la façade à l’exclusion des menuiseries, fermetures et garde-corps, rapportée au
mètre carré de façade, baies comprises. Dans le cas de maçonnerie traditionnelle,
cette masse est nulle. Elle peut, dans certains cas être déterminée conformément
aux règles de l’instruction technique relative aux façades.(1) c) Pour
l’application de cette règle, il n’est pas tenu compte des orifices d’entrée d’air
de ventilation dont la section ne dépasse pas 200 cm².
Accrochage des panneaux de façade (CO21§1) Le but est d’éviter le passage rapide
des flammes ou des gaz chauds d’un étage à l’autre par la jonction façade –
plancher. La solution adoptée pour les panneaux de façade doit être : o soit
décrite dans l’IT249, o soit d’une efficacité démontrée par des essais Si la règle
du C+D n’est pas applicable, ces conditions sont applicables aux seules façades
légères qui s’échauffent rapidement. Pour les façades en maçonnerie : rien n’est
imposé.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Recoupement des vides (CO21§2) Concerne les façades appelées «
double peau » :
M0
h
d = 0,50 m
Panneau de façade
Cas d’un type O comportant des locaux à sommeil au-dessus du 1er étage Si plancher
bas du dernier niveau > 8m, distribution en secteur ou compartiments
La règle du C + D (CO21§3) Cette règle est applicable : o aux façades des bâtiments
: si locaux à sommeil au-dessus du 1er étage si h > 8m avec distribution par
secteurs ou compartiments o aux parties de façades des bâtiments situées : au
dessus de local à risque importants d’incendie sur ou sous un tiers La règle du C +
D ne s’applique pas si, simultanément : o l’ERP occupe tout le bâtiment o l’ERP est
entièrement équipé d’une IFEA du type sprinkeur ou d’un SSI catégorie A But : créer
un obstacle au passage du feu d’un étage à l’autre C = distance verticale entre le
haut d’une baie et le bas de la baie qui lui est superposée
C
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
la règle du C + D a pour objet la création d’un obstacle au passage d’un feu d’un
étage à l’autre par les baies. Ces deux valeurs, C et D (en mètres) sont définies
par : o l’IT249 relative aux façades o l’arrêté du 10 septembre 1970 La valeur C,
dans le cas d’une façade en maçonnerie traditionnelle représente la distance
verticale entre le haut d’une baie et le bas de celle qui lui est directement
superposée. Dans le cas d’une façade en panneaux préfabriqués, C est la valeur de
l’indice déterminé par l’essai décrit dans l’arrêté du 10/09/70. C est toujours
associé à la valeur D La valeur D est la distance horizontale entre le plan du
vitrage et le nu de l’obstacle faisant saillie et résistant au feu (balcon,
avancée, etc). En l’absence de saillie, la valeur D est nulle (cf tableau ci-
dessous) Suivant le type et la destination du bâtiment, le total C + D doit avoir
une valeur minimale. Cette valeur est variable en fonction de la masse combustible
de la façade M. M, masse combustible réglementaire par m² de façade, représente la
masse combustible mobilisable de la façade, baies non comprises, et à l’exclusion
des menuiseries, fermeture et garde-corps. M est évaluée en tenant compte de la
nature des éléments situés latéralement aux fenêtres (trumeaux). Si ces éléments
sont combustibles, une partie de leur surface entre dans le calcul. Les valeurs C
et M sont généralement fournies par les fabricants de panneaux de façade. L’annexe
de l’IT249 définit la méthode de détermination de la masse combustible mobilisable
des matériaux formant façade : o dans le cas de maçonnerie traditionnelle, cette
valeur est nulle. o dans le cas des façades avec baies, l’IT249 indique les valeurs
à prendre en compte pour le calcul des distances C et D. Exemple : o quand l’étage
supérieur est en avancée, la valeur de D est celle de l’avancée diminuée de 0,80m.
Valeur moyenne du C + D pour des façades avec baies en ERP : C+D M si ≤ 80 MJ/m²
≥1m ≥ 1,30 m > 80 MJ/m² Le tableau page suivante reprend les principaux cas de
figure pour le calcul du C + D, selon le type de façade :
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SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
CO24 ou CO25
Compartiments autorisés
CO28
Locaux à risques particuliers
CO52 et CO53
Escaliers encloisonnés
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
* atténuation pour les parois d’ensemble de locaux contigus dont la surface ≤ 300m²
au même niveau
B = parois PF ½ h
C = parois CF 1 h
Pour un bâtiment SF ½ h :
- le degré PF reste inchangé - le degré CF est réduit à ½ h
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Les parois verticales limitant les compartiments, façades
exclues, doivent être : Degré de stabilité au feu de la structure Parois limitant
les compartiments (CO12) Aucune exigence CF ½ h ½h CF ½ h 1h CF 1h 1h½ CF 1h ½
Différences essentielles entre secteurs et compartiments Secteurs
Mesure compensatoire :
Compartiments
Mesure compensatoire à l’absence de parois résistantes au feu au sein d’un ensemble
de locaux pour des motifs fonctionnels
Par voie échelles si h > 8m au choix Peut s’étendre sur 2 niveaux Surface limitée
≥2
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SSIAP3. Fascicule9
h ≤ 8m espace libre ou passage de dévidoirs voie engins h > 8m espace libre type
CO5 Une baie par niveau par secteur suffit.
h > 8m
voie échelles
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Réponse :
Type Références Cloisonnement traditionnel Autorisé uniquement dans les zones
comportant des locaux J10 à sommeil J J12 Secteurs Compartiments Dans une même
zone, le cloisonnement traditionnel et le compartimentage ne peuvent cohabiter. Le
compartimentage est autorisé uniquement dans les zones ne comportant pas de locaux
à sommeil SC ≤ 600 m² Autorisé uniquement pour les Les salles d’audition, de
conférences, de réunion salles de cabaret, de ou à usage multiples peuvent opter
pour des projection et de spectacle secteurs ou des compartiments SC ≤ 1200 m² X X
Autorisé X Autorisé Autorisés Autorisés si les baies accessibles depuis les X
Autorisé espaces libres ouvrent sur une circulation horizontale ouverte au public.
X X Autorisé Autorisé si : - SC ≤ 600 m². 1 compartiment par niveau si SN ≤ 600 m²
Autorisé - Compartimentage non applicable aux bâtiments ou parties de bâtiment
contenant : - des locaux réservés au sommeil - des salles à vocation de recherche -
des locaux à risques particuliers Autorisé si : - SC ≤ 1200 m² avec 1 compartiment
par niveau si Autorisé SN ≤ 800 m² - Les issues du compartiment sont à moins de 30m
de l’axe des circulations X X Autorisé Tous les niveaux comportant Autorisés pour
les espaces des locaux à sommeil sont sans locaux à sommeil et recoupés par une
cloison avec locaux à sommeil CF1h, EI ou REI 60, de disposant d’une surveillance X
façade à façade de façon à humaine permanente et former deux zones protégées
particulière. de même capacité d’accueil SC ≤ 1000 m². isolées entre elles. Pas de
compartiment sur 2 niveaux. Portes d’intercommunication à fermeture automatique
asservie à la DAI. Autorisé Autorisé Autorisés si SC ≤ 800 m². Autorisé Autorisé
Autorisés si SC ≤ 1600 m². Autorisés si : SC ≤ 1200 m². Autorisé Autorisé Les
issues ne sont pas distantes de plus de 30m de l’axe des circulations 1 seul
compartiment admis si SN ≤ 1200 m².
L6
M N
M3 N3
O3
P4
R6
S3
T10
U10
W X
W3 X4
Y3
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SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
Les locaux sont classés selon les risques d’incendie qu’ils représentent. On
distingue : o les locaux à risques courants et logements du personnel o les locaux
à risques particuliers, qui se décomposent en : locaux à risques moyens locaux à
risques importants
Classement des locaux selon leurs risques CO27
Importants CO28§1
- Locaux réceptacle vide-ordure (CO33) - Locaux chaufferie dont P > 70 kW (CH5) -
Locaux groupe électrogène (EL7) - Cages de scènes et dépôts de décors (L8) -
Réserve de magasin (M47) - Archives (W4)
Moyens CO28§2
- Locaux machinerie ascenseur (AS1) - Local électrique (EC11) - Loges d’artistes,
salles de répétition (L8) - Locaux de radiologie (U13) - Local porte habits (X10)
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Les différents locaux à risques sont définis : o par les
chapitres du règlement relatifs aux installations techniques o par les dispositions
particulières propres à chaque type d’ERP o par avis de la commission de sécurité
Suite à ce classement des locaux selon leurs risques incendie, des règles
d’isolement constructif sont définies selon que le local soit à risque courant,
moyen ou important.
L’isolement constructif CF 2h du local doit être isolé sur toutes ses faces et pour
toute traversée de mur des conduits et gaines venant à le traverser, celui-ci
s’intégrant dans la construction selon le schéma suivant :
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
CF 1h Cloisons CF 2h CF 1h
Pilier SF 2h
Plancher du local CF 2h
L8§1a
T13§a
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
30
SSIAP3. Fascicule9
U13 Ateliers techniques, menuiserie > 100 m³ Quantité de liquides inflammables :
200 l < Qté liquide ≤ 400 l. Local incinérateur Bloc opératoire Stockage de gaz
médicaux ≥ 200 l. Locaux et labo avec qté liquides inflammables > 400 l. Service
avec unité de soins dont la qté de liquides inflammables > 10 l. Locaux archives >
100 m³ (> 200 m³ si pas de locaux à sommeil) Locaux lingerie, déchets, réserves,
pharmacie sans liquides inflammables > 100 m³ (ou > 200 m³ si aucun local à
sommeil) Locaux archives, stockage papier, ateliers d’imprimerie
W4§a
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9 Dispositions particulières propres à chaque type d’ERP L8§1b
O5§b P5§b R10§1a R10§1c R10§2 T13§b U13
Loges collectives, foyers machinistes et techniciens Salles de répétition, salles
de réunions professionnelles Cuisines, offices, réserves et resserres, lingeries et
blanchisseries, bagageries Magasins de réserve et de cotillons, offices, lingeries
Locaux contenant 150 à 400 l. de liquides inflammables de 1ère catégorie Locaux
contenant 7,5 à 20 l. de liquide particulièrement inflammables et produits toxiques
si leur qté est supérieure à 2 jours de fonctionnement Réserves, dépôts, locaux
archives ou fournitures, dépôts des salles polyvalentes Réserves et dépôts ≤ 500 m³
: ateliers d’entretien, maintenance et réparation Cuisine au gaz ou avec friteuse
ouverte quelle que soit sa puissance Ateliers si point chaud ou de 5 m³ < V ≤ 100
m³ ou avec 10 l. < Qté liquides inflammables ≤ 200l. Locaux radiologie, annexes des
salles ordinateurs, stérilisation centralisée, désinfection, centrale à oxyde
d’éthylène Locaux stockage de gaz médicaux de 50 l. < CE ≤ 200 l. Locaux ou groupe
de locaux de pharmacie avec 10l. < Qté liq.infl. ≤ 200l par local Locaux de service
ou unité de soins avec 3 l. < Qté liqu.infl. ≤ 10 l. Locaux archives de 50 m³ < V ≤
100 m³ (200 m³ si pas de locaux à sommeil) Locaux lingerie, déchets, réserves,
pharmacie sans liquides inflammables de 5 m³ < V ≤ 100 m³ (200 m³ si pas de locaux
à sommeil)
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SSIAP3. Fascicule9
Logements du personnel dont les dégagements sont indépendants des locaux recevant
du public
Logement du personnel dont les dégagements sont commun avec ceux des locaux
recevant du public
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
33
SSIAP3. Fascicule9
6.1 Définitions
CO 30 §2 Extraits :
Conduit : volume fermé servant au passage d’un fluide déterminé. Gaine : volume
fermé généralement accessible et renfermant un ou plusieurs conduits. Volet :
dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif d’obturation destiné au
désenfumage dans un système de sécurité incendie. Il peut être ouvert ou fermé en
position d’attente en fonction de son application. Il doit être d’un type adapté à
son emploi (volet pour conduit collectif, volet pour conduit collecteur, volet de
transfert). Clapet : dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif
d’obturation destiné au compartimentage dans un système de sécurité incendie. Il
est ouvert en position d’attente. Il peut être du type télécommandé ou du type
autocommandé en fonction de l’application. Trappe : dispositif d’accès, fermé en
position normale. Pour les essais de résistance au feu, les trappes doivent
satisfaire aux essais prévus pour les volets. Trappe à ferme-porte : trappe équipée
d’un dispositif destiné à la ramener à sa position de fermeture dès qu’elle en a
été éloignée pour le service. Trappe à fermeture automatique : trappe équipée d’un
dispositif qui peut la maintenir en position d’ouverture et la libère au moment du
sinistre dans les conditions prévues à l’article CO 33 (§ 3). L’ensemble de la
trappe est de ce mécanisme constitue un dispositif actionné de sécurité et doit
satisfaire aux mêmes exigences que celles prévues pour les portes à fermeture
automatique visées à l’article CO 47 (§ 1). Coffrage : habillage utilisé pour
dissimuler un ou plusieurs conduits, dont les parois ne présentent pas de qualités
de résistance au feu et qui ne relient pas plusieurs locaux ou niveaux. Coupe-feu
de traversée d’une gaine ou d’un conduit : temps réel défini par les essais
réglementaires pendant lequel une gaine ou un conduit traversant la paroi coupe-feu
séparant deux locaux satisfait au critère coupe-feu exigé entre ces deux locaux,
compte tenu de la présence éventuelle d’un clapet au sein du conduit (l’essai de
clapet étant effectué sous pression de 500 pascals ou, pour les circuits
d’extraction d’air, sous pression de service si celle-ci est supérieure à 500
pascals au droit du clapet). Ce critère doit être respecté jusqu’à la prochaine
paroi coupe-feu franchie.
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
34
SSIAP3. Fascicule9
Pare-flammes de traversée : il est déterminé par le même essai que celui du coupe-
feu de traversée en faisant abstraction de la température mesurée à l’extérieur du
conduit situé dans le local non sinistré.
Le conduit, volume fermé servant au passage d’un fluide déterminé, est en matériaux
M4. La gaine est un volume fermé, généralement accessible, contenant plusieurs
conduits. Le coffrage est différent de la gaine, et est constitué en matériaux M3.
Conduit
Gaine
Volet
Trappe
Coffrage Parois
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
35
SSIAP3. Fascicule9
Aucune exigence si le conduit est une colonne d’eau en charge ou tout autre conduit
dont le diamètre est ≤ 75 mm
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
36
SSIAP3. Fascicule9
CF t = CF paroi de traversée
Conduits M4
Conduit-clapet CFt 60 mn
Plancher séparatif CF 2h
Gaine incombustible CFt = 60 mn Solution 1 diamètre > 315 mm Solution 2 diamètre >
315 mm
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
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SSIAP3. Fascicule9
Diamètre en mm 0 à 75
315
125
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
38
SSIAP3. Fascicule9
Vide ordure
Monte charge
Trappe PF ½ h
CF ½ h + FP
Monte charge
7. Aménagements intérieurs
Voir fascicule 2, p.24 et suivantes
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
39
SSIAP3. Fascicule9
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
40
SSIAP3. Fascicule9 Les compartiments sont à comprendre comme un empilement d’autant
de boîtes étanches :
1. Résistance de la structure
GH 9 - Stabilité au feu La stabilité au feu des éléments de la structure de
l'immeuble (poteaux, poutres, planchers, etc.) doit être de degré deux heures au
moins.
GH14
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
41
SSIAP3. Fascicule9 Les plafonds et faux plafonds doivent être conçus de manière à
limiter les risques d’incendie (GH21) Les éléments constitutifs doivent être en
matériaux M0 ou M1 Dans les dégagements et les cuisines, ces matériaux doivent être
M0. Les plénums des faux plafonds doivent être SF ¼ h dans les dégagements communs.
Ils sont recoupés tous les 25 m par des éléments M0 CF ½ h et ne doivent pas
contenir de matériaux M3 ou M4. Si le plénum > 0,20 m, il doit pouvoir être
visitable ou examiné dans toutes ses parties. GH21§ 4 (Arrêté du 22 octobre 1982)
Les plafonds suspendus ne peuvent être pris en compte pour le calcul de la
résistance au feu des planchers attenants lorsque : - ils sont installés dans un
bâtiment dont l'exploitation nécessite leur démontage fréquent ; - ils sont
démontables par simple poussée ou pression ; - ils délimitent des plénums à fort
potentiel calorique
2. Couvertures
GH 14 - Couvertures
§ 1 L'utilisation comme matériaux superficiels de couverture d'éléments légers
combustibles susceptibles de s'arracher enflammés en cas d'incendie est interdite.
§ 2 Les immeubles doivent être protégés contre les effets de la foudre
3. Façades
GH 12 - Comportement au feu des façades
§ 1 Les matériaux constitutifs des parements extérieurs des façades, y compris les
volets, jalousies, etc., doivent être de catégorie M 0, à l'exception des stores
qui peuvent être de la catégorie M 1 et des menuiseries qui peuvent être des
catégories M 1 ou M 2, ou, quand il s'agit de menuiserie en bois, catégorie M 3. §
2 Le potentiel calorifique des façades, menuiseries exclues, doit être inférieur à
25 MJ (soit 1,5 kg de bois) par mètre carré. § 3 Les panneaux des façades vitrées
doivent en outre satisfaire à la règle suivante : C + D > 1,20 mètre, - C étant la
caractéristique de classe des panneaux définis par l'essai des façades vitrées
faisant l'objet de l'arrêté du 10 septembre 1970 ; - D représentant la distance
horizontale entre le plan des vitres et le nu de la plus grande saillie coupe-feu
de degré une heure au moins qui sépare les panneaux situés de part et d'autre du
plancher. (Arrêté du 22 octobre 1982) L'instruction technique relative aux façades
précise les conditions d'application et définit des solutions ne nécessitant pas de
vérification expérimentale ou par analogie
P.Messiaen.SSIAP.V3.02/09
42
SSIAP3. Fascicule9
§ 4 La conformité aux dispositions des trois paragraphes ci-dessus doit être
certifiée par un visa du centre scientifique et technique du bâtiment, délivré
éventuellement à la suite d'un essai.
Les matériaux constituant les parements de façade (y compris les volets, etc)
doivent être en M0, à l’exception : • des stores qui peuvent être M1 • des
menuiseries qui peuvent être M1 ou M2 (M3 pour menuiseries en bois) IGH :
protection des façades Classifications Utilisations M0 Parements, structure de
façade, volets, jalousies M1 Stores M2 Menuiserie ne comportant pas de bois M3
Menuiserie en bois Le potentiel calorifique des façades doit être < 25 MJ/m² (soit
1,5 kg de bois) En règle générale, les façades des IGH sont constituées par des
panneaux vitrés qui doivent satisfaire à la règle du C + D (voir ci-dessus, p.15),
à savoir : C + D > 1,20 m L’article GH13 précise certaines conditions de
renforcement des façades, selon la disposition de l’IGH :
Disposition des bâtiments Façades concaves ou à angles rentrants Façades ou
bâtiments formant un dièdre < 100° Façades ou bâtiments formant un dièdre
rentrant : 100° ≤ angle < 135° Façades sur un même niveau Façades ou bâtiment
formant un dièdre rentrant : 135° < angle ≤ 180° Façades formant deux dièdres
rentrant dont les arêtes sont distantes de moins de 6 m Résistance de la façade
Examen spécial prévu par R421-48 CU Les parties de façades situées à 4m de l’arête
du dièdre doivent être PF 1h Les parties de façades situées à moins de 2 m de
l’arête doivent être PF 1h Distance entre les parties de façades qui ne sont pas PF
1h doit être > 8m Les parties de façades situées à moins d’1 m de l’arête doivent
être PF 1h Les parties de façades situées entre ces 2 arêtes doivent être PF 1h
Dans le cas d’un bâtiment contigu plus bas que l’IGH, les façades doivent être PF
1h sur 8 m au-dessus du bâtiment le plus bas. Dans le cas d’une IFEA à eau sur
toute la hauteur de l’immeuble,le renforcement des façades peut ne pas être imposé.
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SSIAP3. Fascicule9
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SSIAP3. Fascicule9 Locaux à risques particuliers ayant un PC supérieur à ces
limites autorisé uniquement si : • Surface local à risques < 200 m² • Volume
intérieur < 500 m³ • Parois : CF 3h si PC < 800 MJ CF 4h si 800 MJ < PC < 1200 MJ
CF 6h si 1200 MJ < PC < 1600 MJ Si IFEA sur tout l’IGH, les parois peuvent être CF
2h pour les 3 cas ci-desssus.
GHO GHR
GHU
GHW
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SSIAP3. Fascicule9
5. Conduits et gaines
Le règlement de sécurité fait la différence entre gaines recoupées et gaines non
recoupées : GH 18 - Dispositions particulières aux gaines verticales non recoupées
§ 1 Les cages d'escalier, les trémies d'ascenseur et monte-charge, les gaines
techniques verticales dont le recoupement au droit des planchers est rendu
impossible par leur destination, ne doivent comporter que des dispositifs de
communication, des trappes ou des portes de visite coupe-feu de degré deux heures
au moins maintenus normalement fermés par une serrure, sauf dans les cas visés à
l'alinéa suivant. Les dispositifs de communication entre les escaliers et les
compartiments ainsi qu'entre les ascenseurs ou monte-charge accompagnés et les
compartiments doivent répondre, suivant le cas, aux prescriptions des articles GH.
26 ou GH. 31. § 2 Le degré coupe-feu deux heures exigé ci-dessus peut être obtenu
pour les gaines techniques par l'addition des degrés coupe-feu de la trappe ou
porte de visite et du bloc-porte du local d'accès à ces dispositifs. Ce local ne
doit comporter aucune matière combustible, à l'exception des portes, et ses parois
doivent avoir un degré coupe-feu au moins égal à celui de sa porte d'accès. Ces
gaines doivent être désenfumées automatiquement et protégées tous les cinq niveaux
par un système d'extinction automatique à eau. § 3 Par dérogation au §1, les
trappes des vidoirs à ordures peuvent être pare-flammes de degré une heure au
moins. Les colonnes vide-ordures doivent être largement ventilées. Si la
ventilation est mécanique, la colonne doit pouvoir être mise à l'air libre à sa
partie supérieure en cas de défaillance du ventilateur. En dérogation au §2, chaque
colonne doit être équipée à sa partie supérieure d'un système d'extinction à
commande automatique, ou à commande manuelle s'il existe en tête de colonne un
système de détection permettant d'alerter le poste central de sécurité. Le
réceptacle et les dépôts du local à ordures doivent être protégés par une
installation d'extinction automatique à eau
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SSIAP3. Fascicule9 Les gaines et conduits en traversée de mur doivent présenter un
degré de traversée de 2h Les gaines recoupées (électricité, évacuation d’eau, etc)
doivent être CF 2h. Dans le passage d’un compartiment à l’autre, ce degré CF 2h en
traversée est établi par un clapet coupe feu (CCF) Les gaines non recoupées (monte-
plats, vide-ordures, monte-courrier, etc) doivent comporter un système d’IFEA à eau
dont les têtes sont disposées tous les 5 niveaux. Elles sont désenfumées
automatiquement. Les cages d’ascenseurs doivent être CF 2h sur toutes leur faces,
et être suffisamment épaisse de sorte que la température de la face intérieure ne
dépasse pas 70° (les structure métallique ne se déforment pas et le public C
traversant la zone est en sécurité)
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SSIAP3. Fascicule9
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SSIAP3. Fascicule9 R111-11 CCH
La construction doit être telle qu'elle résiste dans son ensemble et dans chacun de
ses éléments à l'effet combiné de son propre poids, des charges climatiques
extrêmes et des surcharges correspondant à son usage normal. Les surfaces vitrées
doivent être réalisées avec des verres de qualité telle ou protégées de telle
manière qu'elles résistent aux chocs auxquels elles sont normalement exposées et
qu'en cas de bris elles ne puissent provoquer des lésions corporelles graves aux
personnes qui utilisent les logements et leur accès dans des conditions normales.
Un arrêté du ministre de l'intérieur, du ministre chargé de la construction et de
l'habitation et du ministre chargé de l'industrie précise les modalités
d'application des dispositions du précédent alinéa
1. Résistance de la structure
Section 1 - Art. 5 : éléments porteurs verticaux
Les éléments porteurs verticaux des habitations doivent présenter les degrés de
stabilité au feu ci-après: Habitations de la première famille: un quart d'heure;
Habitations de la deuxième famille: une demi-heure; Habitations de la troisième
famille: une heure; Habitations de la quatrième famille: une heure et demie. Les
éléments porteurs verticaux situés en façade ou en pignon des bâtiments doivent
présenter ces degrés de stabilité uniquement vis-à-vis d'un feu se développant
depuis l'intérieur du bâtiment dans les conditions d'un essai prévu par les arrêtés
pris en application de l'article R. 122-5 du code de la construction et de
l'habitation. Les dispositions de cet article ne s'appliquent pas aux éléments de
charpente des toitures
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SSIAP3. Fascicule9 o les planchers hauts ou plafonds du dernier niveau habitable,
si les parois verticales CF atteignent la couverture (= non propagation du feu par
les combles) (1) o les planchers sur vide sanitaire non accessibles (2)
(1)
CF structure
Aucune exigence CF
(2)
2. Façades
Section 4 - Façades Art. 11.
Les dispositions de la présente section ont pour objet de limiter la propagation du
feu par les façades.
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SSIAP3. Fascicule9
Dans le cas contraire, ils peuvent être classés en catégorie M3 au moins. Ils
peuvent être également réalisés en bois sauf pour les bâtiments de troisième
famille B et de quatrième famille. Les parements extérieurs des façades du rez-de-
chaussée (menuiseries, coffrets de branchements, remplissage des garde-corps et
fermetures exclus) doivent, dans tous les cas, être classés en catégorie M2 au
moins. Résistance à la propagation verticale du feu par les façades autres que les
façades d'escaliers
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SSIAP3. Fascicule9 P distance minimale comprise entre les plans de vitrages des
immeubles en vis-à-vis, ou entre le plan des vitrages d’un immeuble et la limite de
propriété • H est la hauteur la plus élevée de ces 2 immeubles Dans le cas
contraire, les éléments peuvent être classés M3 Les éléments peuvent être réalisés
en bois pour les immeubles 3ème famille B et 4ème famille o Les revêtements
extérieurs des façades du RDC doivent dans tous les cas être classé M2 au moins.
Façades comportant des ouvertures : Pour les façades comportant des ouvertures
(autres que façades d’escaliers), c’est la règle du C + D qui s’applique en
fonction de l’art.14. C et D sont exprimés en mètres et se rapportent à l’IT249 M
est la masse combustible mobilisable de la façade (à l’exclusion des menuiseries,
fermetures et garde-corps) exprimée en MJ/m² de façade (baies comprises). C+D M 3
famille A ≥ 0,60 m ≤ 25 MJ / m² si 25 MJ / m² < M ≤ 80MJ / m² ≥ 0,80 m ≥ 1,10 m >
80 MJ / m² ème 3 famille B ≥ 0,80 m ≤ 25 MJ / m² et ≥ 1 m si 25 MJ / m² < M ≤
80MJ / m² 4ème famille ≥ 1,30 m > 80 MJ / m²
ème
4 famille CF 1h30 CF 1 h
CF 1 h PF ½ h
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SSIAP3. Fascicule9 Les ensembles regroupant des caves ou celliers doivent être
séparés par des parois CF 1h munies de blocs-portes CF ½ h pour les immeubles des
3ème et 4ème famille (art.10 de l’arrêté du 31/01/86):
Cloisons CF 1h
Communication possible avec un parc de stationnement par un sas d’isolement
Caves escalier A
A
interdit
d ≤ 20 m
Portes PF ½ h
Caves escalier B
Aération interdite
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SSIAP3. Fascicule9
Ces dispositions sont complétées par l’art. R235-4-14 qui précise que les bâtiments
dont le plancher bas du dernier niveau est > 8m doivent présenter un degré de
stabilité au feu de 1h avec des planchers CF de même degré :
Indépendance des deux structures
SF 1h
CF 1h
TIERS
E.R.T.
CF ½ h
Vide sanitaire
Sur un vide sanitaire non aménageable, le plancher peut être CF ½ h Dans le cas
d’une contiguïté avec un tiers, les structures peuvent être très proches, mais
doivent rester indépendantes. L’article R235-4-18 précise que selon le cas, une
dispense peut être accordée pour le bâtiment dont h > 8m, ou pour des structures
légères ou en cas de DAI et/ou d’IFEA de type sprinkleur (Circulaire DRT n° 95-07
du 14 avril 1995 ).
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SSIAP3. Fascicule9
2. Couvertures
Les combles inaccessibles doivent être recoupés par des matériaux de catégorie M0
ou parois PF ¼ h. Les vides doivent répondre à deux critères : - une surface S ≤
300 m² - la plus grande dimension ≤ 30 m
L ≤ 30 m
S ≤ 300 m²
Aucune exigence si : - vides protégés par une IFEA à eau - vides situés à
l’intérieur d’un même compartiment (art.7 arrêté du 05 août 1992 modifié)
Les cloisons amovibles doivent être en matériaux M3, sauf si elles jouent le rôle
de cloisons fixes.
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S ≤ 1000 m²
DF
S ≤ 1000 m²
Compartiment 1
Compartiment 2
6. Conduits et gaines
En traversée de parois d’isolement entre compartiments ou entre niveaux, les
conduits de diamètre > 125 mm doivent être : o soit PFt r 30mn avec trappes PF ½h o
soit PFtr 30mn et incombustibles avec trappes PF ½h o soit munis d’un dispositif
CCF ¼h En traversée de mur d’isolement avec un tiers ou un parc de stationnement
couvert, le degré CF 1h doit être restitué sauf pour les conduits ≤ 75mm Entre
locaux à risques particuliers, les conduits de diamètre 12mm doivent respecter les
dispositions d’isolement entre compartiments (premier point ci-dessus), à
l’exception : o des locaux à VMC inversée o des locaux de conditionnement d’air o
des cuisines dont la puissance des appareils > 20 kW Les conduits de distribution
d’air doivent être en matériau de catégorie M0 ou M1 pour ce qui concerne le
calorifuge extérieur Tous les 2 niveaux, les gaines verticales doivent être
recoupées par un matériau incombustible. Il n’y a aucune exigence imposée pour les
conduites d’eau en charge. Dans le cas de réaménagements de locaux ou bâtiments
existants, des dispenses peuvent être accordées sur proposition de mesures
compensatoires assurant un niveau de sécurité équivalent. (R235-4-18 et Circulaire
DRT n° -07 du 14 avril 1995) 95
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