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Rapport énergétique
Rapport sur l'EQR pour le nouveau
train GNL à Skikda
SONATRACH
Synthèse
Cette évaluation quantitative du risque (EQR) vise à identifier les risques individuels et sociétaux
associés aux dangers potentiels émanant du nouvel équipement à installer dans le cadre du projet de
nouveau train GNL à Skikda en Algérie. Cette EQR n'aborde pas les risques émanant des unités
d'exploitation existantes, y compris les risques liés à la jetée, à l'exportation et au transport. Les
risques sont comparés à des critères de tolérance du risque proposés et des recommandations sont
formulées pour la réduction du risque et la mise en place de mesures d'atténuation.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Qui plus est, la courbe F-N correspondante pour les risques sur site tend vers l'extrémité supérieure
de la région ALARP (aussi bas que le permet une pratique raisonnable). La nouvelle zone du train
GNL et de fractionnement représente une proportion très élevée des risques. Les risques dans cette
zone sont dominés par les dangers de feux de gaz qui émanent d'une variété de sources de rejet. Il
faut envisager des mesures de réduction du risque pour démontrer que les risques sociétaux
respectent le principe ALARP. Autrement dit, les risques sociétaux peuvent être uniquement
considérés comme acceptables si toutes les mesures raisonnables dans la pratique pour minimiser
les risques ont été mises en oeuvre.
F-N Curve
Onsite Risks
1.00E-02
Onsite - Daytime
1.00E-03
Onsite - Nightime
1.00E-07
1.00E-08
1.00E-09
1 10 100 1000
Bien qu'aucun critère n'ait été proposé pour évaluer la perte de vie potentielle (PVP) pour le projet
de nouveau train GNL à Skikda, sa valeur est de 1,43 x 10-2, ce qui équivaut à un décès tous les 70
ans.
Le niveau élevé de risque dans la zone du nouveau train GNL et de fractionnement s'explique par le
fait que les événements dans cette partie de l'exploitation représentent la majorité du total des
fréquences de rejet et contiennent un nombre significatif d'événements à des pressions supérieures.
Dès lors, nous pouvons conclure que les risques plus élevés dans les infrastructures sont
relativement bien localisés autour de la zone du nouveau train GNL et de fractionnement.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Il convient toutefois de ne pas oublier que seuls les risques émanant du projet de nouveau train
GNL à Skikda ont été pris en compte dans cette analyse. La représentation totale du risque peut être
sensiblement différente si elle est associée aux risques sur site émanant des unités d'exploitation
existantes.
F-N Curve
Offsite Risks
Offsite - Total
1.00E-05
Frequency/year
1.00E-08
1.00E-09
1.00E-10
1 10 100 1000
Les zones hors site à l'ouest de l'usine GNL (particulièrement, la centrale électrique) sont les plus
touchées par les événements d'exploitation du projet de nouveau train GNL. Toutefois, cette EQR
n'a pas examiné les risques émanant de l'ensemble de l'exploitation de l'usine GNL de Skikda. Dans
la mesure où de nombreuses unités existantes non évaluées dans cette étude se trouvent bien plus
près de la centrale électrique, il est tout à fait concevable que le risque total pour cette population
hors site soit supérieur.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Il est essentiel que les risques de toutes les unités d'exploitation existantes soient associés à ceux
abordés dans cette EQR afin d'obtenir une représentation du risque plus complète pour toutes les
populations.
Potentiel d'escalade
Les unités du nouveau train GNL et de fractionnement sont les plus exposées aux événements ayant
le potentiel de provoquer une escalade. Cette zone se caractérise par un niveau de congestion très
élevé et est exposée aux dangers d'inflammation et d'explosion.
Plusieurs feux de gaz possèdent la longueur et la durée nécessaires pour entraîner la défaillance des
vaisseaux et des structures porteuses en acier. L'estimation du risque d'escalade causé par les
explosions est comprise entre 10-5 et 10-4 par an pour la majorité de la zone du nouveau train GNL
et de fractionnement et entre 10-6 et 10-5 par an pour une petite partie de la zone de nouveau train
GNL et de fractionnement et la majorité des unités d'exploitation existantes dans l'usine (y compris
les unités 10, 20, 30 et 40).
Les hypothèses clés dans cette analyse initiale sont que les feux de gaz et de nappe entraînent une
escalade potentielle en cas d'exposition à 37,5 kW/m2 pendant une longue durée ou à 100 kW/m2
pendant 30 minutes et que les systèmes de drainage et de lutte contre les incendies ne sont pas pris
en compte en tant que mesures d'atténuation contre l'escalade. De plus, des dégâts importants à
l'équipement et aux bâtiments non renforcés se produisent en cas d'exposition à des surpressions
d'explosion de 0,3 barg.
Recommandations
Risques sur site
Dans la mesure où les risques individuels sont considérés comme étant au-dessus du critère proposé
de risque intolérable et que les risques sociétaux sont vers les limites supérieures de la région
ALARP, DNV suggère d'étudier les hypothèses de la population sur site et leur distribution. Ceci
doit porter particulièrement sur le nombre moyen de personnel affecté à un travail dans les
principales zones d'exploitation de l'infrastructure.
Pour garantir que les risques soient conformes au principe ALARP, toutes les mesures pratiques de
réduction du risque doivent être prises en compte. Des mesures additionnelles sont proposées ci-
après. Remarquez que ces mesures sont générales et visent à veiller à l'adoption des meilleures
pratiques.
• La détection des fuites et l'isolement sont des mesures de contrôle clés même si leur principale
influence consistera à limiter le potentiel d'escalade. Plus la vitesse de l'isolement est élevée,
meilleurs sont les avantages en termes de risques pour le personnel, même si l'influence ne sera
pas substantielle dans la mesure où la majorité des dangers aura un impact immédiat sur le
personnel.
En plus de ce qui précède, des mesures de protection des occupants des bâtiments contre les
charges d'explosion et d'incendie et de restriction du potentiel d'escalade en général seront des
aspects clés pour réduire les risques au niveau raisonnable dans la pratique. Les recommandations
en la matière sont reprises séparément dans la section 7.3.
Comme nous l'avons indiqué précédemment, cette EQR couvre uniquement les risques associés
aux processus complémentaires ajoutés en tant que partie du projet de nouveau train GNL à Skikda.
Par conséquent, les résultats en matière de risque obtenus présentés dans cette étude doivent être
considérés comme complémentaires aux risques associés aux unités d'exploitation existantes. Il est
vivement conseillé de réaliser une EQR complète des infrastructures GNL de Skikda à l'avenir afin
d'obtenir une représentation complète des risques d'exploitation en combinant les risques associés
aux unités d'exploitation existantes aux risques associés au projet de nouveau train GNL à Skikda.
Si les risques d’exploitation existants sont déjà connus, alors il faudra tenir compte du personnel
supplémentaire qui sera sur le site dans le cadre du projet de nouveau train GNL à Skikda dans la
mesure où celui-ci n'aura peut-être pas été pris en compte dans une analyse du risque antérieure
pour les unités d'exploitation existantes.
Toutefois, comme l'indique la section 7.1, une analyse du risque plus complète pour l'ensemble de
l'usine GNL de Skikda, y compris toutes les unités d'exploitation existantes, est requise pour
obtenir une meilleure représentation du risque total auquel la population est exposée.
Potentiel d'escalade
La meilleure pratique est un prérequis pour démontrer que les risques sont conformes au principe
ALARP, quelles que soient les valeurs de risque effectives dérivées, sans oublier que les résultats
au niveau du risque suggèrent que toutes les mesures pratiques de réduction du risque doivent être
envisagées. Par conséquent, les aspects suivants doivent être pris en considération en plus des
recommandations ci-dessus :
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Des charges de calcul spécifiques sont recommandées, à moins d'avoir été déjà développées, pour
les bâtiments, les grandes structures porteuses et les réservoirs de stockage en tant que cibles
d'escalade clés pour les explosions.
La salle de contrôle du pôle 1 semble être le bâtiment le plus exposés aux risques d'exploitation du
projet de nouveau train GNL de Skikda. Bien que la salle de contrôle du pôle 1 se trouve en dehors
du projet de nouveau train GNL, afin de démontrer le principe ALARP, Sonatrach devrait
envisager de déplacer la salle de contrôle vers un emplacement plus sûr ou veiller à ce que la
conception du bâtiment tienne compte des plages de dangers escomptées conformément aux
consignes standard d'organisation des sites du secteur.
Etant donné l'ampleur des incendies identifiés dans certains événements, une protection contre les
incendies sur toute la hauteur est recommandée pour les structures où de grands feux de nappe ou
de gaz pourraient se produire (supports structurels en acier des vaisseaux et structures de nappe de
tube aérienne). Les refroidisseurs d'air, l’échangeur de chaleur cryogénique principal (MCHE), les
tours de fractionnement et toutes les jupes des vaisseaux doivent être dotés d'une protection contre
les incendies sur toute la hauteur pour éviter l'escalade et le renversement dans la mesure où ils se
trouvent tous dans les zones de danger des feux de gaz. L'isolation contre les incendies doit être
conçue en tant que protection principale pour ces éléments structurels au lieu de systèmes de
pulvérisation actifs.
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1 INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
1.1 Portée et objectifs ............................................................................................................. 1
1.2 Présentation du rapport..................................................................................................... 1
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8 CONCLUSIONS........................................................................................................... 73
8.1 Risques sur site ............................................................................................................... 73
8.2 Risques hors site ............................................................................................................. 73
8.3 Potentiel d'escalade......................................................................................................... 74
9 REFERENCES ............................................................................................................. 75
ANNEXE II MÉTHODOLOGIE
ANNEXE V DESSINS
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1 INTRODUCTION
• Identifier les dangers associés au nouveau train GNL en tenant compte des conditions locales et
de l'usine existante.
• Evaluer et quantifier les risques du projet pour les populations sur site et hors site.
• Identifier les risques pour le public émanant de l'infrastructure et de son exploitation en tant
qu'outil pour obtenir et documenter la sécurité du public de manière satisfaisante.
• Exécuter une évaluation du risque pour confirmer que le risque peut être réduit conformément
au principe ALARP et dans le respect des critères d'acceptation du risque du projet.
• Recommander des mesures de réduction du risque pour veiller à ce que tous les risques
répondent au principe ALARP.
Les informations reprises dans les sections 2, 3, et 4 proviennent en grande partie du rapport « EIS :
New LNG Train Skikda Project, Algeria » (Réf. /1/).
Le rapport principal est appuyé par les informations reprises dans les annexes suivantes :
• L'Annexe I présente la base de l'étude pour l'EQR et reprend les informations présentes dans les
données de conception du projet ainsi que les hypothèses formulées par DNV.
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Figure 2-1 : emplacement de l'usine GNL de Skikda (présentation de la Sonatrach, GNL 14,
21 mars 2004)
• Construction d'un nouveau train GNL qui sera intégré aux infrastructures du complexe GL1.K
existant ;
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• Installation d'un nouveau réservoir de stockage de GNL, d'un réservoir de stockage de propane,
d'un nouveau réservoir de stockage de butane et d'une sphère de stockage qui seront intégrés
dans les infrastructures de stockage déjà en place sur le complexe GL1.K ;
• Introduire les modifications nécessaires pour produire du propane et du butane au train 10 pour
remplacer la production « Bupro » actuelle ;
• Réaliser le déclassement, le démontage, la dépose, le stockage et l'évacuation de deux
réservoirs de stockage de GNL au pôle 1 du complexe GL1.K ; et
• Modifier les systèmes actuels des réseaux-torches.
La section 4 du présent rapport reprend une description et une présentation plus détaillée des
infrastructures du projet.
Le plan de développement et la conception des infrastructures du projet ont tenu compte des
éléments suivants :
• La mise en oeuvre du développement proposé ne doit pas avoir d'effet sur l'exploitation actuelle
de l'usine ;
• L'utilisation du terrain au sein des limites de la batterie existante du complexe GL1.K doit être
optimalisée ;
• Une conception de train GNL existante devait être utilisée ; et
• Le travail n'aborde pas l'expansion du port/des infrastructures maritimes et du réseau de
gazoduc d'alimentation.
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Le district de Skikda se trouve dans la région central nord de Skikda est caractérisés par une chaîne
de collines et de montagnes en forme de croissant qui entoure des plaines côtières. La ville de
Skikda, la zone industrielle de Skikda et les terres agricoles se trouvent sur les plaines côtières et
s'étendent jusqu'aux pieds des montagnes environnantes.
La zone du projet se trouve sur le côté ouest de la zone industrielle de Skikda, au sein du complexe
GL1.K existant. La rivière Saf Saf, venant du sud, s'écoule à environ 120 m de la limite occidentale
du complexe et se jette dans la Méditerranée. De l'autre côté de la rivière, on retrouve une basse
colline (mont Mouadher) d'une altitude de 100 m environ qui sépare la ville de Skikda de la zone
industriel. La distance qui sépare les deux est d'environ 3 km.
Le port de Skikda et les quais de chargement du GNL/gaz de pétrole liquéfiés (GPL) se situent à
côté du complexe GL1.K au nord. Directement à l'est, nous retrouvons deux usines de plastique :
CP1.K et Polymed (PEHD). Une centrale électrique au pétrole se trouve à l'ouest. L'implantation
SOMIK, spécialisé dans les travaux de maintenance industrielle, se trouve au sud et après, un
ancien champ d'aviation. Plus à l'est, nous retrouvons la raffinerie de pétrole brut de Skikda
(RA1.K).
Les villages et les zones résidentielles les plus proche du site du projet sont Hamroush Hammoudi,
situé sur la colline à environ 400 m à l'ouest de la rivière Saf Saf et Arbin Bin Mehedi qui s'étend
vers l'est depuis la limite orientale de la zone industrielle.
L'Atlas tellien est une succession complexe de nappes mises en place au Miocène et de sédiments
du Jurassique et du Miocène sur des roches de base. La plate-forme continentale offshore est
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composée d'une couche de dépôts tertiaires et quaternaires (1 000 à 3 500m) reposant sur un socle
métamorphique. Dans le domaine tellien, le socle a généralement été caractérisé comme étant de
formations paléozoïques schisteuses injectées de granit bien que la nature et la structure détaillées
soient inconnues. De petites réserves de pétrole sont ciblées dans l'Atlas tellien dans les strates du
mi-Crétacé, du Miocène et de l'Eocène mais la structure tectonique complexe a limité les
découvertes de pétrole à ce jour. Des réserves importantes d'hydrocarbures sont exploitées sur la
plateforme saharienne au sud.
L'Algérie septentrionale fait partie de la ceinture orogénique alpine d'Afrique du Nord. Elle unit le
bassin océanique de la Méditerranée orientale, initié durant l'Oligocène, et la Flexure sud-atlasique,
qui la sépare de la plateforme saharienne tabulaire.
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3.2.2 Hydrologie
Une compréhension restreinte de l'hydrogéologie et de l'hydrologie locales figurait dans le rapport
EIE (réf. /1/) obtenue suite aux conversations avec le personnel travaillant dans le complexe GNL,
à la lecture d'un rapport sur la mécanique des sols de 1974 et aux observations locales sur le terrain.
La pluviométrie dans la région de Skikda est la plus élevée d'Algérie avec une saison des pluies qui
dure de novembre à mars. Le débit de la rivière Saf Saf varie mais elle ne s'assèche jamais.
Les membres du personnel de l'usine GNL on indiqué qu'il existe plusieurs points de captage de
nappe phréatique à proximité de la zone industrielle et de la ville de Skikda. Les travaux d'étude de
mécanique des sols sur site ont trouvé des nappes phréatiques situées entre 2 et 4 m sous le niveau
du sol d'origine.
3.2.3 Météorologie
L'Algérie septentrionale se trouve dans une zone tempérée et jouit d'un climat méditerranéen doux.
Toutefois, les variations climatiques locales sont marquées, en raison des variations dans la
topographie sur des distances relativement courtes.
Des vents plus forts soufflent en hiver. En été, les vitesses du vent restent relativement stables
pendant plusieurs mois. Les vents dominants sont d'ouest et du nord en hiver et d'est et du nord-est
en été.
Sur la base de l'emplacement du site et de la topographie locale, il est probable que les vents d'été
soient dominés par de vents thermiques côtiers classiques plus homogènes. Les vents souffleront du
large pendant la nuit et tôt le matin puis à nouveau du nord en tant que brises de mer modérées à
fortes au fur et à mesure que la masse continentale est réchauffée par le soleil durant la journée.
Dans la région côtière du nord-est aux alentours de Skikda, les précipitations peuvent atteindre
jusqu'à 1 500 mm par an. Ceci étant dit, la saison sèche peut durer pendant plusieurs mois. Les
précipitations, qui tombent principalement en hiver et au début du printemps, sont très irrégulières
et les variations d'année en année sont considérables, ce qui est typique du climat méditerranéen.
Les mois où les précipitations les plus fortes sont enregistrées en décembre, en janvier et en février
tandis que les précipitations les plus faibles sont enregistrées en juillet.
L'humidité relative est toujours élevée, ce qui est typique des zones côtières. Les températures
maximum sont enregistrées au mois de juillet et d'août, ce qui correspond aux chiffres des
précipitations les plus bas.
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Les données météorologiques utilisées dans le modèle EQR sont présentées dans l'Annexe I.
La région de Skikda présente certaines des précipitations les plus élevées en Algérie, ce qui fait que
les glissements de terrain associés dans les régions montagneuses escarpées et les routes délavées
sont des phénomènes fréquents dans les collines autour de Skikda. Le complexe GL1.K se trouve à
quelques kilomètres au nord d'un terrain vallonné et il est fort peu probable qu'il soit touché
directement par des glissements de terrain ou des inondations mais les terres basses côtières
pourraient être touchées par des inondations statiques en cas de forte précipitation. Le site pourrait
également être touché par des tremblements de terre.
L'Algérie est divisée en régions administratives (wilaya). Les wilaya sont à leur tour divisées en
provinces (dairas) qui sont quant à elles divisées en districts (communes). La région de Skikda
comprend 13 provinces qui sont à leur tour scindées en 38 districts. La ville de Skikda et la zone
industrielle se trouve dans les limites de la commune de Skikda dans le daira de Skikda. Le daira de
Skikda compte deux autres communes : Hamadi Krouma et Fil Fila.
La ville de Skikda comptait 152 355 habitants en 1998 et le site officiel du wilaya de Skikda
mentionne une population totale d'environ 805 000 habitants pour l'ensemble de la région.
La commune de Skikda couvre une superficie de 5 637 ha. La zone industrielle et la zone
pétrochimique couvrent respectivement 1 576 ha et 1 224 ha. Toutes les zones d'habitat urbain sont
considérées (selon les autorités agricoles) comme des terres à haute valeur agricole.
La ville de Skikda est principalement urbaine. Les forêts couvrent seulement 8 % de la superficie et
les terres agricoles, environ 5 %. Dans la ville de Skikda, les terres agricoles dominent avec
39,19 % de la superficie totale (2 209 ha), dont 27,17 % de surface agricole utile et 11,69 % de
pâturage (PDAU, 2006).
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La zone industrielle de Skikda se trouve moins de 3 km à l'est de la ville. Le mont Mouadher fait
office de bouclier entre les deux, mais ce n'est pas le cas des zones développées sur les bords sud et
est de la zone industrielle. Depuis sa création, cette zone a amené une forte population
complémentaire à la ville et les districts résidentiels se sont développés là où il n'y avait que des
oliviers. En l'absence de statistiques fiables, on pourrait estimer que plus de 10 000 vivent dans ces
zones. La majorité de ces personnes profitent des lopins de terre gratuits octroyés par les autorités
publiques.
Le centre urbain de Ben M'hidi, qui couvre 266 ha, est situé à l'est de la zone industrielle de Skikda.
Il abrite aujourd'hui 16 000 personnes, une population supérieure à celle de nombreuses communes
du wilaya de Skikda et qui est égale à la population des dairas de Ouled Attia et El Hadaiek.
Les habitants qui vivent le plus près du site du projet se trouvent à 2,4 km de Ben M'hidi à l'ouest et
à peu près à la même distance au sud-ouest, sur le versant septentrional de la colline Mouadher
(source : Pr Hocine Ali-Khodja, 2009).
Skikda possède un grand potentiel agricole (128 000 ha) et des précipitations annuelles comprises
entre 700 et 1 200 mm. Skikda est également un large centre industriel national dominé par la
pétrochimie.
3.3.3 Infrastructure
L'électricité de la ville de Skikda, y compris la zone environnante et la zone industrielle, provient
d'une centrale au pétrole située sur la rive droite de la rivière Saf Saf à l'extrémité occidentale de la
zone industrielle. L'électricité est distribuée via une réseau combiné de câbles haute tension aériens
et enterrés.
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Le wilaya possède également des liaisons ferroviaires aux wilayas d'Annaba, de Constantine et de
Jijel.
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• Train GNL
• Unité de fractionnement
• Infrastructures hors site comprenant : stockage du produit fini pour le GNL, le propane, le
butane et l’essence ; production d’électricité, traitement de l'eau, nouveau réseau-torche et
système d'eau d'incendie.
• Sous-stations électrique, chambres d'instruments de terrain, bâtiment pour la commande à
vitesse variable, bâtiment de commande résistant aux explosions et bâtiment pour le laboratoire.
• Modifications suivantes aux infrastructures existantes :
− Modification de l'unité 10 pour remplacer le produit Bupro actuel
− Raccordements aux infrastructures existantes de GL1.K (services et produits)
− Déplacement et reconnexion des systèmes de commande intégrés du complexe existant dans
la nouvelle salle de commande
− Alimentation électrique du complexe existant depuis la nouvelle centrale électrique
− Consolidation des effluents d'hydrocarbure vapeur et liquide du complexe existant dans un
nouveau torchage à froid.
La Figure 4-1 Donne un aperçu de l'emplacement des nouvelles infrastructures sur l'usine GNL
actuelle à Skikda.
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LNG TRAIN
FLARE SYSTEM
FRACTIONATION
FEED GAS
MEETERING
POWER GENERATION
Cette étude d'évaluation quantitative des risques ne porte pas sur les infrastructures actuelles de
l'usine GNL. La jetée, le chargement et le déchargement au terminal, les opérations maritimes du
transporteur de GNL ainsi que les activités de giration et de mouillage au terminal GNL sont
également en dehors de la portée de cette évaluation quantitative des risques.
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Figure 4-2 : Schéma global de circulation des fluides pour le nouveau train GNL à Skikda
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Figure 4-3 : Schéma global des services pour le nouveau train GNL à Skikda
Les rubriques suivantes présentent une description de synthèse du processus et des infrastructures.
Une prise du gaz d'alimentation (en amont de séparateur pour le compresseur de gaz d'alimentation)
permet de répondre à la demande totale de gaz combustible de l'usine GNL lors du démarrage et de
l'arrêt et pour répondre à la demande lors de l'exploitation normale.
L'AGRU enlèvera le dioxyde de carbone du gaz d'alimentation via absorption chimique dans un
solvant pauvre (une solution aqueuse de méthyldiéthanolamine activé (aMDEA). L'eau condensée
et tout vapoentraînement d'amine seront récupérés dans l'unité de séchage et renvoyés vers le ballon
de reflux de régénérateur de solvant.
4.2.3 Séchage
L'unité de séchage est située en aval de l'AGRU et en amont de l'unité de l'enlèvement de mercure.
Il sert à enlever l'eau du gaz d'alimentation afin d'éviter le gel de l'eau dans les sections
cryogéniques de l'unité de liquéfaction.
Le gaz sec traité en provenance des déhydrateurs est filtré avant d'être envoyé à l'unité
d'enlèvement de mercure. Le gaz traité arrivé au séchage en provenance de l'AGRU. Le gaz
d'alimentation est refroidi environ de 40°C à 21°C dans le prérefroidisseur du sécheur afin de
réduire la teneur en vapeur d'eau du gaz de transformation. L'eau condensée est enlevée en avant au
niveau du séparateur d'entrée du sécheur. Ceci réduit la charge sur les sécheurs à tamis moléculaire.
4.2.5 Fractionnement
L'unité de fractionnement retire les hydrocarbures plus lourds du gaz d'alimentation qui auront un
impact sur les caractéristiques du produit GNL et produit de l'éthane, du propane, du butane et de
l'essence en quantités au moins égales à celles obtenues si les trains 20, 30 et 40 du complexe
GL1.K étaient toujours en service.
• Déméthaniseur ;
• Dé-éthaniseur ;
• Dépropaniseur ;
• Débutaniseur ; et
• Déisopentaniseur.
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La réfrigération pour liquéfier le gaz d'alimentation est garantie par un mélange d'azote, de
méthane, d'éthane et de propane, ce qu'on appelle un réfrigérant mixte. La composition du
réfrigérant mixte est définie pour offrir le refroidissement et la liquéfaction optimales dans le
MCHE.
Les deux systèmes de réfrigération du propane utilisent du propane qui s'évapore à quatre niveaux
de pression pour assurer la réfrigération du circuit MR, le refroidissement du gaz d'alimentation et
la récupération du GPL/unité de fractionnement. Le propane qui provient du compresseur de
propane est condensé par l'air ambiant dans le condenseur de propane. Le propane condensé est
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recueilli dans les accumulateurs de propane. Le propane liquide des accumulateurs de propane est
sous-refroidi dans les sous-refroidisseurs de propane avant d'être envoyé vers les évaporateurs.
Le flux de méthane refroidi depuis le MCHE, une combinaison de vapeur de distillat de tête de la
tour de lavage, de distillat de tête du déméthaniseur et de réinjection du GPL, est le principal
composant du GNL et il est envoyé vers le MCHE pour la liquéfaction.
Le flux GNL qui quitte le MCHE traverse le détendeur de GNL où la pression est réduite. Le
produit GNL est ensuite envoyé vers le ballon de détente à hélium GNL. Depuis le ballon de
détente à hélium GNL, le produit GNL liquide est envoyé d'abord dans le rebouilleur du
rectificateur d'azote puis dans la partie supérieure du rectificateur d'azote où la majorité de l'azote
du GNL est retirée. Le GNL s'écoule ensuite en bas du rectificateur d'azote dans l'aspiration des
pompes GNL qui envoie le GNL vers le nouveau réservoir de stockage.
Les vapeurs de distillat de tête du rectificateur d'azote sont réchauffées dans l'échangeur de chaleur
à réfrigérant mixte léger/gaz riche en hélium, comprimé par le compresseur de gaz combustible
puis envoyé vers le système de gaz combustible HP. Une partie de ce gaz est utilisée en tant que
gaz de régénération dans l'unité de séchage avant d'être renvoyé vers le système de gaz
combustible.
4.2.11 Détendeurs
Deux détendeurs liquides sont installés sur le courant du produit GNL et MR lourd qui quitte le
MCHE. Cette unité produit l'électricité qui, associée à l'alimentation électrique externe qui aliment
les circuits de distribution locaux pour le nouveau train GNL.
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Les deux détendeurs permettent de produire plus de GNL au départ du nouveau train GNL en
augmentant son rendement thermique.
Le courant de retour de l'usine à hélium est envoyé vers l'aspiration du compresseur de gaz
combustible où il est comprimé et s'intègre au système de gaz combustible HP.
Le nouveau réservoir de stockage GNL viendra renforcer les infrasctructures de stockage actuelle
du complexe GL1.K qui comptent actuellement cinq réservoirs : deux réservoirs de stockage de
70 000 m3 chacun et trois réservoirs d'une capacité de 56 000 m3 chacun. Pendant ou après la
construction du nouveau réservoir de stockage GNL, les trois réservoirs plus petits existant seront
démolis. Les nouveaux réservoirs de stockage auront une capacité de 150 000 m3 (capacité nette).
La capacité des réservoirs cités représente le volume de travail, à l'exclusion du niveau minimum
de liquide pour la submersion des pompes et de toute hauteur complémentaire pour le niveau
d'alarme élevée et de la hauteur pour le ballotement en cas de tremblement de terre. Le volume brut
du réservoir sera de 160 000 m3. Les pressions applicables au réservoir sont les suivantes :
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Le nouveau réservoir de surface sera un réservoir à confinement complet avec un mur extérieur et
un toit en béton et un réservoir interne en nickel à 9 %. Le réservoir sera équipé de quatre pompes
submergées : trois pompes en exploitation et une pompe de rechange pour envoyer le GNL vers les
infrastructures de chargement.
Lors du chargement, le GNL sera pompé hors du réservoir de stockage par les pompes de
chargement GNL dans les têtes de chargement vers les bras de chargement sur la jetée. Le GNL
sera chargé normalement depuis la tête de bras de chargement dans le méthanier à via les bras de
chargement dédiés. La vapeur déplacée du navire sera renvoyée via le bras de retour de vapeur.
Le nouveau réservoir de stockage GNL sera intégré aux infrastructures de stockage GNL existantes
du complexe GNL1.K via un système d'évaporats qui extraira l'ensemble des évaporats des trois
réservoirs de stockage (un nouveau et deux existants) dans le complexe GL1.K. Les évaporats des
deux réservoirs existants et du nouveau réservoir de stockage seront envoyés vers les compresseurs
d'évaporats via la tête d'évaporats. Les évaporats sont comprimés et refroidis avant d'être envoyé
vers le système de gaz combustible. La taille de la tête d'évaporats permet de traiter les flux
d'évaporats produits par tous les réservoirs de stockage GNL.
Une attention spéciale sera accordée aux systèmes d'instrumentation du nouveau réservoir de
stockage. Un nombre de dispositif d'alerte et d'arrêt sont intégrés à la conception afin de garantir
une sécurité maximum pour le réservoir. La séquence des alarmes et/ou des arrêts dépendra des
exigences de la philosophie d'exploitation.
Le nouveau réservoir de stockage de propane aura une capacité de 40 000 tonnes sera de type à
confinement complet avec une paroi extérieur en béton précontraint et un conteneur interne. Le
propane sera stocké à une température de -43.1 ºC à une pression de 25 à 60 mbarg. Le réservoir
sera équipé de trois pompes submergées : deux pompes en exploitation et une pompe de rechange
pour envoyer le propane vers les infrastructures de chargement.
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Le nouveau réservoir de stockage de butane aura une capacité de 40 000 tonnes sera de type à
confinement complet avec une paroi extérieur en béton précontraint et un conteneur interne. Le
butane sera stocké à une température de -8,1 ºC à une pression de 25 à 60 mbarg. Le réservoir sera
équipé de trois pompes submergées : deux pompes en exploitation et une pompe de rechange pour
envoyer le butane vers les infrastructures de chargement.
La nouvelle sphère de stockage d'essence aura une capacité de 3 000 m3. L'essence sera stockée à
température ambiante. L'essence sera envoyée vers la raffinerie du complexe RA1.K via les
pompes de transfert d'essence.
Il y aura cinq ensembles de génératrice diesel de 1,8 MW, connectées à un système de 6,6 kV. Les
génératrices diesel fonctionneront dans les situations d'urgence lors d'un démarrage à froid ou pour
l'alimentation de secours pour des charges auxiliaires sélectionnées. Ces génératrices seront
alimentées via des réservoirs journaliers garantissant une alimentation de 24h chacun.
Les besoins en eau industrielle pour l'exploitation et l'eau potable du nouveau train GNL sont de
240 m3/jour. Ce volume inclut une marge de conception de 20 %.
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4.2.19 Réseau-torche
Le réseau-torce est fourni pour l'élimination fiable et sûre des vapeurs d'hydrocarbures et des
courants liquides qui proviennent des refoulements du système et des urgences. De plus, le réseau-
torche pourra également traiter les courants d'hydrocarbures qui proviennent des conditions
d'exploitation telles que la mise en route, l'arrêt, la ventilation, le drainage, le dégazage, le
réchauffement et le refroidissement de l'équipement et/ou des conduites.
La conception du réseau-torche reposera sur la séparation des hydrocarbures lourds et mouillés des
hydrocarbures légers, secs et froids afin qu'aucun circuit ne soit bloqué par la formation d'hydrate,
la congélation ou la condensation. De plus, une marge est prévue pour la ventilation des circuits de
stockage, l'élimination des liquides et la réduction VOC du dégagement gazeux de l'AGRU. Sept
réseaux-torches distincts sont prévus à cette fin : torche froide, torche chaude, un support de torche
pour les unités existantes, une torche d'évaporats, une torche liquide, une torche liquide (pour les
unités existantes) et un comburant thermique.
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5.1 Introduction
Les identifications des dangers proviennent sont en général obtenues à l’aide d'études qualitatives
qui reposent sur l'expérience tirée d'accidents antérieurs et sur le jugement d'ingénierie. Plusieurs
techniques permettent d'identifier les dangers. Dans le cadre de cette étude, les dangers, y compris
la portée, l'ampleur et les causes sous-jacentes ainsi que les éventuelles mesures d'atténuation, ont
été identifiés à l'aide d'une technique d'identification des dangers (HAZID).
Il convient de noter que l'HAZID a fait l'objet d'une démarche de haut niveau recouvrant de
nombreux types de dangers et ne produit pas nécessairement une liste détaillée des scénarios de
dégagement à modéliser dans l'EQR. Toutefois, pour obtenir des scénarios de dégagement
crédibles, la procédure d'identification des risques sera étendue dans l'EQR afin d'intégrer les
limites du système, les sections pouvant être isolées au sein du processus, les conditions de
dégagement, les matériaux à modéliser et d'autres facteurs. Les scénarios EQR obtenus seront
modélisés pour déterminer la probabilité de l'événement et la gravité des conséquences et le risque
résultant.
Cette section présente une synthèse de l'HAZID et des scénarios d'accidents crédibles choisis pour
l'EQR.
Les dangers potentiels et leurs causes sont identifiés lors de séances de remue-méninges et le
processus est orienté par l'utilisation de titres ou de mots-guides qui recouvrent la majorité des
dangers qui pourraient se présenter sur l'installation en question. Les mots-guide utilisés pour le
nouveau train GNL de Skikda sont repris dans Tableau 5-1.
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Pour chaque danger identifié, les aspects suivants ont été abordés et les résultats des discussions ont
été enregistrés :
• Causes probables
• Conséquences potentielles
• Protections disponibles
• Gravité des conséquences, probabilités et classement du risque
HAZARD IDENTIFY
GUIDE WORD IS IT POSSIBLE
IS IT LIKELY
NO YES
THREATS & CAUSES
BRAINSTORM
POTENTIAL
CONSEQUENCES
ASSESS
CONTROLS: WHAT BARRIERS OR CONTROLS ARE
REQUIRED TO PREVENT OR CONTROL THE
EFFECT?
Après les discussions sur les causes possibles, les conséquences et les protections disponibles pour
chaque scénarion identifié, la probabilité a été classée sur une échelle de 1 à 5 (cf. Tableau 5-2). La
gravité de l'impact potentiel sur les personnes, l'environnement et le matériel a également été notée
sur une échelle allant de 1 à 5 (cf. Tableau 5-3). Le classement du risque a été ensuite défini selon
les valeurs Faible, Moyen ou Elevé sur la base du produit de la gravité et de la probabilité
conformément à la matrice des risques convenues reprise au point Figure 5-2 ci-dessous.
PROBABILITE
1 2 3 4 5
Les feuilles de travail complètes de l'HAZID figurent dans l'Annexe IV et fournissent les détails sur
les dangers identifiés, les causes, les conséquences et le classement du risque.
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Comme le montre le tableau ci-dessus, un nombre de systèmes sont exclus de l’analyse sur la base
qu’ils constituent des dangers d’accident mineurs qui auront une influence négligeable sur les
risques totaux comme décrit ci-après :
• Système 2 : stockage de solvant (et procédé). Le solvant est MDEA dilué qui est
ininflammable.
• Les systèmes 08, 18 et 58 : Système d’huile chaude. Le système d’huile chaude fonctionne
sous température d'auto-inflammation, de sorte que le potentiel d’inflammation sera limité. De
plus, la fréquence et l’inventaire des déversements d’huile chaude auront en des effets
relativement mineurs d’un point de vue du risque, même dans le cas d’un déversement
enflammé.
• Système 51 : Production d’énergie / système de diesel. Les feux potentiels de diesel seront de
très faible fréquence et de très faible probabilité d’inflammation et auront des effets
relativement localisés.
• Système 56 : Air de l’installation et des instruments.
• Système 57 : Système azote.
• Système 59 : Systèmes d’eau.
• Système 63 : Système d'eau en cas d'incendie.
• Système 64 : Traitement des eaux usées.
• Système 65 : Dispositif de torchage. Les fuites d’hydrocarbures du dispositif de torchage
demanderaient qu’une série de défaillances se produisent et sont considérées comme étant des
contributeurs de risque négligeables sur la base de leur très faible fréquence.
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Les scénarios de danger identifiés constituent la base des cas de défaillances définis dans l’EQR
comme indiqué à la section 6.3.
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6.1 Méthodologie
Les sections suivantes donnent un aperçu très large de la méthodologie adoptée pour l'analyse. Les
données d'entrée et les hypothèses clés formulées dans l'analyse sont reprises dans l'Annexe I tandis
que la démarche et la méthodologie sont décrites plus en détail dans l'Annexe II. Une méthodologie
EQR standard a été appliquée dans le cadre de cette étude où l'analyse des dangers et des risques
implique une approche successive :
Les paramètres clés qui définissent le comportement des rejets dans chaque cas, et les
conséquences, sont le taux de rejet représentatif, la durée du rejet et la vitesse du rejet. Ces
paramètres sont dérivés de la modélisation de la décharge initiale réalisée à l'aide de PHAST RISK,
un logiciel de modélisation des conséquences, sur la base de l'inventaire, de la température et de la
pression représentatifs. La démarche employée pour dériver les paramètres est adaptée à la phase
de rejet et à la nature du pilote du rejet flux pompé, pression ou inventaire où :
Les conditions d'exploitation sont extraites des PFD et des bilans thermiques et matières
disponibles. Lorsque les conditions varient au sein d'une section (scénario de rejet), les conditions
associées à l'inventaire principal sont utilisées ; en l'absence d'inventaire principal, c'est le flux à la
pression la plus haute qui est envisagé.
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Le volume de section est dérivé des volumes de vaisseau (tirés de la liste des équipements) et des
estimations des longueurs de tubes associés à chaque section (tirées des PID et des plans de terrain)
et du taux de remplissage estimé de chaque vaisseau.
Le temps écoulé avant la détection et l'isolement d'un rejet a été standardisé sur 10 minutes pour
tous les rejets. Cette valeur est tirée du document « ESD et Depressurizing Philosophy »
(philosophie d'arrêt d'urgence et de dépressurisation) tel que décrit dans l'Annexe II.
En cas de défaillance du réservoir de stockage, tous les tuyaux, raccords et connexions associés aux
réservoirs sont repris dans les cas de rejet d'exploitation. Le seul scénario complémentaire modélisé
pour les réservoirs de stockage sont les défaillances catastrophiques suite à un effondrement du toit
du réservoir.
L'effondrement du toit du réservoir peut se produire suite à une fuite dans le confinement
secondaire qui, en cas d'inflammation, peut entraîner la perte du toit du réservoir. En fin de course,
ce scénario donne une nappe enflammée à l'intérieur des parois du réservoir. Par conséquent, le cas
de défaillance catastrophique du réservoir sélectionné pour les scénarios relatifs au réservoir de
stockage et un feu de nappe dans un réservoir plein suite à un effondrement du toit.
Les résultats au niveau des conséquences sont saisis dans le modèle de risque en groupes de types
de risque qui dépendent du type de rejet et du moment où l'inflammation a lieu, comme le
synthétise le Tableau 6-1. Il faut noter que :
• Tous les rejets de gaz sous pression font l'objet d'une modélisation prudente sous la forme d'un
rejet horizontal sans obstruction. En cas d'inflammation retardée, il y aura soit une explosion du
nuage de vapeur si l'inflammation se produit dans une zone congestionnée ou un incendie
instantané si l'inflammation a lieu dans une zone non congestionnée.
• Les feux de gaz sont traités de manière prudente comme des feux horizontaux et sans
obstruction dans tous les cas.
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• Les rejets liquides peuvent avoir divers types de conséquences en fonction des conditions
d'exploitation et du rejet. Celles-ci sont en général définies par l'existence d'une détente initiale
significative (si le liquide est sous pression ou si la température est supérieure au point
d'ébullition du liquide) ou par un rejet principalement liquide (si le liquide est stabilisé ou
cryogénique).
• Les rejets liquides avec détente désignent, dans ce contexte, les rejets sans formation de flaque
et donc pour lesquels les risques de feux de nappe ne sont pas crédibles. Il y a formation de
nappes en cas de rejet de liquides cryogéniques à faible pression qui auront un certain degré de
détente. Toutefois, pour les cas où la fraction de détente est inférieure à 50%, cet élément est
négligé pour veiller à pouvoir modéliser les conséquences maximum d'un déversement liquide
(c.-à-d. feu de nappe et évaporation de la nappe).
Les critères d'acceptation des risques pour le projet de nouveau train GNL à Skikda décrits ci-après
sont proposés pour l'EQR par DNV et ont été utilisés par le passé pour évaluer d'autres
infrastructures GNL en Algérie. Les critères d'acceptation des risques sont décrits dans les sections
suivantes :
Comme nous l'avons vu dans la Section 6.2.4, les critères d'acceptation des risques pour le public
sont également appliqués aux travailleurs dans les zones industrielles gazière et pétrochimique de
Skikda (en dehors de l'usine GNL), c.-à-d. que toutes les populations tierces sont traitées comme le
public en matière d'acceptation des risques.
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Dans chaque cas, le principe ALARP (As Low As Reasonably Practicable - aussi bas qu’il est
raisonnable dans la pratique) largement adopté a été appliqué là où les risques sont évalués au sein
de trois niveaux :
• Critère intolérable : niveau de risque maximum au-delà duquel les risques sont considérés
comme intolérables et les mesures de réduction des risques sont essentielles.
• Critère tolérable : niveau négligeable de risque en dessous duquel les risques sont considérés
comme étant largement acceptables.
• Région ALARP : les risques entre les critères tolérables et intolérables sont tolérables s'ils
correspondent au concept ALARP, ce qui signifie que des mesures de réduction des risques
doivent être envisagées et mises en oeuvre sauf s'il est démontré que les coûts sont
disproportionnés par rapport aux bénéfices.
• Critère intolérable : 10-5 par an (un tué ou plus tous les 100 000 ans)
• Critère tolérable : 10-6 par an (un tué ou moins tous les 1 000 000 ans)
Dans la mesure où cela correspond au risque sur une année complète (présence continue), la
démarche LSIR vise principalement à déterminer l'acceptabilité des risques par rapport aux zones
habitées ou aux zones où les personnes pourraient être présentes une bonne partie du temps. Cela
sert de critère de base qui peut être utilisé pour définir l'acceptabilité générale des risques autour
des infrastructures. Toutefois, pour une population hors site quelconque, par exemple le personnel
des zones pétrochimiques et industrielles de Skikda, on tiendra compte de la fraction de temps où
les individus sont présents et la somme des risques individuels pour l'individu le plus exposés peut
être quantifiée, selon les besoins. Il s'agira des risques individuels propres à un individu.
• Critère intolérable : 10-3 par an (un tué ou plus tous les 1 000 ans)
• Critère tolérable : 10-4 par an (un tué ou moins tous les 10 000 ans)
Ces critères seront appliqués au travailleur le plus exposé pour voir si les risques individuels sur
site sont acceptables.
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La courbe F-N pour les membres du public peut être interprétée comme suit :
• Le niveau de risques sociétaux pour le public est considéré comme étant intolérable s'il existe
un potentiel de provoquer 1 ou plusieurs tués tous les 1 000 ans, 10 tués tous les 100 000 ans,
100 tués tous les 10 000 000 ans, etc.
• Le niveau de risques sociétaux pour le public est considéré comme étant tolérable s'il existe un
potentiel de provoquer 1 tué tous les 100 000 ans, 10 tués tous les 10 000 000 ans, 100 tués tous
les 1 000 000 000 ans.
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La courbe F-N pour les travailleurs de l'usine GNL peut être interprétée comme suit :
• Le niveau de risques sociétaux pour les travailleurs est considéré comme étant intolérable s'il
existe un potentiel de provoquer 1 ou plusieurs tués tous les 100 ans, 20 tués tous les 10 000
ans, 100 tués tous les 100 000 ans.
• Le niveau de risques sociétaux pour les travailleurs est considéré comme étant tolérable s'il
existe un potentiel de provoquer 1 tué tous les 100 000 ans, 10 tués tous les 10 000 000 ans, 100
tués tous les 1 000 000 000 ans.
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Toutefois, les travailleurs associés aux infrastructures adjacentes à l'usine GNL sont envisagés dans
le contexte des critères de risque pour le public définis dans les sections 6.2.1 et 6.2.3 sur la base du
fait que tout risque pour ces travailleurs émanant des infrastructures de l'usine GNL viendra
s'ajouter aux risques associés à leur propres infrastructures. Seul le risque associé au projet du
nouveau train GNL de Skikda est quantifié dans cette EQR, à savoir les risques associés aux
infrastructures voisines ou d'autres parties de l'usine GNL qui ne sont pas incluent. Au lieu de cela,
on suppose que si les risques complémentaires pour ce personnel émanant des activités du nouveau
train GNL de Skikda sont dans les limites acceptables pour les membres du public, alors ils
n'augmenteront pas de manière sensible le risque auquel le personnel est exposés au sein de leur
propre infrastructure.
Pour chacune des sections contenant des équipements de procédé ou de la tuyauterie, cinq tailles de
déversement représentatives sont considérées :
Ces tailles de trou couvrent les déversements jusque et y compris la plus grande connexion à
chaque article des équipements / navire.
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noms des sections correspond au système auquel la section appartient, c.-à-d., la première section
isolable dans le système 1 est défini comme la Section 1A.
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• Les conditions du procédé (débit normal, pression et température) sont prises des données du
bilan masse et énergie (réf. /3/) où les flux représentatifs utilisés pour chaque scénario sont
également donnés en Tableau 6-3.
• L’inventaire de chaque section se base sur les inventaires des articles des vaisseaux et des
équipements situés dans la section ainsi que sur les longueurs de tuyauterie pour chacune. Les
calculs et les postulats d’inventaire sont abordés plus avant dans l’Annexe II.
• La plupart des scénarios de déversement auront des potentiels de déversements à différentes
hauteurs et les hauteurs représentatives de déversement sont définies en catégorisant la hauteur
la plus représentative de déversement comme ‘niveau du sol’, ‘moyenne’ ou ‘haute’, hauteurs
qui sont respectivement de 1, 5 et 10 m.
• La matière est dans chaque cas définie comme soit une seule matière représentative ou un
mélange (dont la composition est décrite en terme de %mole pour chaque composant) tel que
décrit dans les données du bilan masse et énergie.
• Notez que l’état est dans chaque cas défini comme vapeur ou liquide et correspond à l’état du
fluide du procédé (plutôt que le fluide déversé). Des flux de procédé deux états s’appliqueront
dans certaines sections et sont pris en compte dans la modélisation des débits.
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Cette approche de base est généralement nécessaire car les conséquences dans le détail seront
extrêmement dépendantes du mode réel de défaillance, lui-même extrêmement variable et sur
lequel il existe une expérience en incidents extrêmement limitée. On notera également que la
dispersion de déversements de cette ampleur dépasse la limite de validité de la plupart des
modélisations – toute tentative de modéliser des scénarios de défaillance de cuve de stockage est en
conséquence sujette à un degré d’incertitude significatif.
Un scénario de détente explosive des vapeurs d'un liquide en ébullition (Boiling Liquid Expanding
Vapour Explosion, BLEVE) a également été exclus de cette analyse car la cuve de stockage ne
fonctionne pas dans des conditions de pressurisation et elle est protégée par une paroi en béton de
type intégrité totale. La probabilité d’une BLEVE est donc négligeable.
Un effondrement du toit de la cuve peut se produire du fait d’une fuite dans l’enveloppe de sécurité
secondaire qui, si en flammes, peut conduire à la perte du toit de la cuve. Ce scénario résulte au
final en une nappe enflammée à l’intérieur des parois de la cuve. Ainsi, ce cas catastrophique de
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défaillance de cuve pour les scénarios de cuve de stockage est celui d’un feu de nappe d’une cuve
complète du à l’effondrement du toit de la cuve.
La fréquence générale prévue des fuites pour les scénarios de déversement de procédé est résumée
en Tableau 6-4. Les mêmes résultats sont résumés en terme de distribution des tailles de trous en
Tableau 6-5.
Il peut être vu que la fréquence totale est tout juste supérieure à 2,5 fuites par an, dont environ les
trois-quarts sont dues à des fuites de très petites tailles (2 mm).
• Un total général de 2,55 fuites par an est en ligne avec une unité typique de cette taille et de
cette complexité.
• Les sections de fractionnement sont l’unique contributeur d’importance et représentent plus
d’un quart de la fréquence totale des fuites. Le mélange des frigorigènes, la réfrigération
propane, l’alimentation en gaz et la liquéfaction sont également des contributeurs significatifs,
chacun représentant presque 15% du total global. Les sections restantes (systèmes de stockage
dont stockage de frigorigène) disposent d’une influence combinée de moins de 12% du total de
la fréquence des fuites.
• La grande majorité des fuites sera petite ou très petite (c.-à-d., moins de 1 pied de diamètre), de
sorte que la fréquence prévue des fuites susceptibles de se transformer en des dangers majeurs
(c.-à-d., plus de 1 pied de diamètre) représente moins de 5% du total.
• On peut voir à partir du Tableau 6-5 que la distribution de la taille des trous est de façon
générale cohérente pour chacun des groupes de déversement considérés. Cependant, les
sections de l’alimentation principale en gaz, de la liquéfaction, du fractionnement et du
stockage GNL ont un poids légèrement supérieur en ce qui concerne les grandes fuites (c.-à-d.
environ 65% des très petites fuites) tandis que les systèmes de frigorigène ont une plus grande
proportion de petites fuites (jusqu’à 75% des très petites). Ces différences sont dues au fait que
les sections principales du procédé généralement un plus grand nombre de cuves et de colonnes
qui ont tendance à avoir une plus grande probabilité de larges fuites, tandis que les systèmes de
frigorigène contiennent un grand nombre de refroidisseurs d'air qui ont tendance à résulter
principalement en des petites fuites.
La liste des fréquences de fuite calculées pour chaque scénario de déversement est établie dans son
ensemble dans le Tableau 6-6:
• Il doit être noté que les contributions des fréquences pour chaque section dépendent de
l’étendue (nombre d’articles d’équipements) de chaque section représentative définie et sont
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• Tableau 6-6 montre que les fréquences de fuite sont généralement équitablement réparties
parmi un large éventail de scénarios de déversement. Les exceptions clés à ceci sont :
• La section 7P (6,7% du total) qui inclut le tambour GPL ainsi que plusieurs lignes et
connexions à diverses portions du système de fractionnement. Les grandes distances entre
ces articles connectés équivaut à de grandes longueurs de tuyauteries de procédé avec tous
leurs raccords associés (brides, vannes, etc.) dans le décompte des pièces et par conséquent
à une fréquence de déversement plus élevée.
• Les sections 13A et 13B (combinés, 9,4% du total) alors qu’elles prennent bien en compte
l’ensemble des unités de déshydratation de gaz et élimination de gaz corrosif (systèmes 13
et 14).
• De plus, un certain nombre de sections contribue pour juste en dessous de 4% du total de la
fréquence de fuite. Celles-ci incluent :
• Les sections haute pression du compresseur / condenseur du système frigorigène propane
(16E) qui contiennent de larges bancs de refroidisseurs à air, se solde par une fréquence
relativement élevée d’environ 3,7% du total appliqué à chacune de ces sections.
• La réinjection GPL dans l’échangeur de chaleur cryogénique principal (MCHE) (7Q) qui
contient également quelques longues canalisations de procédé avec de nombreuses
connexions (brides, vannes et raccords) et contribue pour environ 3,7% de la fréquence
totale de déversement.
• Il est important de se souvenir que les sections 13A, 16E et 7Q sont trois sections disposant des
pressions les plus élevées dans le modèle. Combinées à leurs contributions supérieures à la
moyenne dans la fréquence totale de déversement, cela devrait faire d’elles des sections à risque
élevé.
Mis à part les exceptions clés ci-dessus, la majorité des sections contribuent pour environ 0,5 à 2%
de la fréquence totale de déversement.
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Total de fréquences / an
Id de Très
section petite Petite fuite Fuite Fuite large Rupture
Total %
fuite (S) moyenne (M) (L) (R)
(VS)
7O 7,81E-03 4,37E-03 5,68E-04 1,64E-04 3,74E-05 1,29E-02 0,5
7P 1,15E-01 4,94E-02 4,34E-03 1,09E-03 3,61E-04 1,70E-01 6,7
7Q 6,39E-02 2,70E-02 1,23E-03 2,69E-03 1,83E-04 9,49E-02 3,7
7R 8,76E-03 2,56E-03 3,15E-04 2,26E-04 4,41E-05 1,19E-02 0,5
7S 7,18E-03 2,71E-03 3,47E-04 2,59E-04 3,10E-05 1,05E-02 0,4
7T 2,01E-02 7,61E-03 2,40E-04 1,75E-04 8,02E-05 2,83E-02 1,1
7U 7,64E-03 5,22E-03 8,51E-04 1,45E-04 3,43E-05 1,39E-02 0,5
7W 2,54E-02 8,68E-03 2,81E-04 1,81E-04 8,10E-05 3,47E-02 1,4
16A 3,95E-02 1,79E-02 1,55E-03 1,91E-03 2,00E-04 6,11E-02 2,4
16B 5,61E-02 1,31E-02 1,31E-03 1,87E-03 1,25E-04 7,25E-02 2,8
16C 5,81E-02 1,09E-02 8,68E-04 1,40E-03 1,19E-04 7,15E-02 2,8
16D 5,91E-02 5,00E-03 3,01E-04 1,67E-04 1,42E-04 6,47E-02 2,5
16E 5,54E-02 2,79E-02 2,84E-03 2,07E-03 1,72E-04 8,84E-02 3,5
16F 3,16E-02 1,11E-02 9,34E-04 1,28E-03 2,53E-04 4,52E-02 1,8
16G 1,84E-02 4,17E-03 3,96E-04 1,82E-04 8,72E-05 2,32E-02 0,9
16H 3,33E-02 7,31E-03 4,98E-04 8,06E-05 8,64E-05 4,13E-02 1,6
16I 3,03E-02 1,04E-02 1,01E-03 7,40E-04 9,16E-05 4,26E-02 1,7
16J 2,62E-02 8,18E-03 8,42E-04 5,20E-04 9,16E-05 3,58E-02 1,4
16K 2,24E-02 7,68E-03 7,27E-04 5,20E-04 7,26E-05 3,14E-02 1,2
16L 2,49E-02 8,01E-03 8,02E-04 5,20E-04 8,40E-05 3,43E-02 1,3
20A 3,16E-02 1,11E-02 9,34E-04 1,28E-03 2,53E-04 4,52E-02 1,8
20B 9,18E-03 2,08E-03 1,98E-04 9,12E-05 4,36E-05 1,16E-02 0,5
20C 3,91E-02 7,79E-03 5,16E-04 8,88E-05 9,40E-05 4,76E-02 1,9
20D 1,01E-02 3,46E-03 3,37E-04 2,46E-04 3,05E-05 1,42E-02 0,6
20E 1,01E-02 3,46E-03 3,37E-04 2,46E-04 3,05E-05 1,42E-02 0,6
20F 5,24E-02 1,64E-02 1,68E-03 1,04E-03 1,83E-04 7,16E-02 2,8
20G 3,37E-02 1,15E-02 1,09E-03 7,80E-04 1,09E-04 4,72E-02 1,8
71A 2,92E-02 8,88E-03 7,83E-04 2,22E-04 1,27E-04 3,93E-02 1,5
71B 2,59E-02 1,34E-02 7,00E-04 2,53E-03 4,56E-05 4,26E-02 1,7
71C 1,70E-02 5,36E-03 3,77E-04 1,11E-04 1,18E-04 2,30E-02 0,9
71D 5,84E-02 2,40E-02 1,50E-03 3,22E-03 2,68E-04 8,74E-02 3,4
76A 1,69E-02 5,20E-03 5,66E-04 3,49E-04 1,20E-04 2,31E-02 0,9
76B 9,83E-03 3,07E-03 1,98E-04 5,00E-05 6,96E-05 1,32E-02 0,5
76C 1,01E-02 2,86E-03 2,68E-04 4,89E-05 6,66E-05 1,33E-02 0,5
76D 1,69E-02 5,20E-03 5,66E-04 3,49E-04 1,20E-04 2,31E-02 0,9
76E 1,11E-02 3,86E-03 3,18E-04 1,64E-04 6,72E-05 1,55E-02 0,6
76F 1,01E-02 2,86E-03 2,68E-04 4,89E-05 6,66E-05 1,33E-02 0,5
76G 1,19E-02 4,27E-03 4,03E-04 1,94E-04 6,00E-05 1,68E-02 0,7
76H 2,28E-02 7,96E-03 3,69E-04 2,44E-04 7,46E-05 3,14E-02 1,2
All 1,78 0,67 0,05 0,05 0,01 2,55 100,00
% 69,7 26,1 2,1 1,8 0,2 100,00
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• Cuves à paroi simple. Elles disposent d’une paroi d’un acier basse température avec une
isolation externe couverte par un léger bardage étanche. Les fuites à travers la cuve se soldent
inévitablement par des fuites externes :
Fréquence de défaillance : 3,0 x 10-5 par année cuve ~ une fois tous les 33 000 ans.
• Cuves à double paroi (à intégrité simple). Ces cuves disposent d’une paroi interne en
aluminium ou d’acier basse température et d’une paroi externe en acier ordinaire avec une
isolation entre les deux. La paroi externe n’est pas conçue pour contenir le liquide froid de
sorte que des fuites dans la paroi interne seront généralement suivies de fuites externes.
Fréquence de défaillance : 7,3 x 10-6 par année cuve ~ une fois tous les 137 000 ans.
• Cuves à intégrité totale. Elles disposent d’une paroi interne en aluminium, en béton ou en acier
basse température et d’une paroi externe de matériaux similaires qui sont conçus pour contenir
le liquide froid. Ainsi, les fuites à travers la paroi interne seront généralement contenues et
seules des défaillances aux causes communes (par exemple, des impacts) conduisent à des
fuites externes. Les deux parois de la cuve ne sont pas structurellement indépendantes.
Fréquence de défaillance : 1,0 x 10-6 par année cuve ~ une fois tous les 1 million d’années.
• Cuves à double intégrité. Les conceptions ci-dessus auront normalement des digues
conventionnelles (typiquement de 2 m de haut) pour fournir du confinement secondaire.
Depuis le début des années 1970, des conceptions à double parois incluent également des
enveloppes externes en béton (ou digue à pleine hauteur), séparés de la cuve par un écart de 6 m
généralement et structurellement indépendante de celle-ci. Elles sont conçues pour contenir du
liquide mais pas des vapeurs et sont virtuellement immunisées d’un déversement intempestif
bien que la défaillance d’une enveloppe externe peut également se produire dans le cas
d’impacts.
Fréquence de défaillance : 2,5 x 10-7 par année cuve ~ une fois tous les 4 millions d’années.
• Cuves de type intégrité totale. Ce sont en fait deux cuves structurellement indépendantes, une
intérieure, l’autre extérieure. Elles ressemblent à des cuves à double parois avec un toit au-
dessus de l’enveloppe externe ou à une cuve à intégrité totale avec un écart entre les cuves
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interne et externe. Une défaillance simultanée des deux cuves peut toujours se produire en cas
d’impacts.
Fréquence de défaillance : 1,0 x 10-8 par année cuve ~ une fois tous les 100 million
d’années.
Dans ce projet, les cuves de stockage LNG, butane et propane sont des cuves de type intégrité
totale. En conséquence, la fréquence de défaillance utilisée dans cette étude est de 1,0 x 10-8 par an
ou une fois tous les 100 millions d’années.
Afin d’évaluer précisément les causes principales du risque de procédé dans cette unité, il est
important d’identifier quels événements contribuent le plus au risque total.
Le Tableau 6-7 ci-dessous présente les événements principaux contribuant au risque sociétal avec
le descriptif de leur scénario, chaque contribution de l’événement à la situation de risque, et le type
de danger résultant potentiellement de chaque événement.
15I_S Déversement liquide 12 mm de la colonne d’épuration 15-MD01 1,9 Feu d’orifice, feu à inflammation
instantanée
20F_FBR Déversement vapeur d’une rupture de gros calibre du tambour 1,9 Feu d’orifice, feu à inflammation
aspirant 20-MD02 instantanée, VCE
16E_S Déversement 12 mm 2 états du séparateur HP MR 16-MD08 1,8 Feu d’orifice, feu à inflammation
instantanée
16G_L Déversement liquide 75 mm de l’accumulateur propane 16-MD06 1,8 Feu d’orifice, feu à inflammation
instantanée, feu de nappe
16I_FBR Déversement vapeur de rupture de gros calibre de tambour 1,2 Feu d’orifice, feu à inflammation
aspirant propane HP 16-MD04 instantanée, boule de feu
Total 64,5
Le Tableau 6-8 et le Tableau 6-9 résument les zones de danger pour les dix événements
contribuant le plus au risque total tels que présentés plus haut. Ceci est abordé plus en détail dans
les sections suivantes. Les parcelles de zone dangereusedes scénarios représentatifs figurent dans
l’Annexe III.
Tableau 6-8 : Zones de danger pour les plus importants événements contribuant à un feu
d’orifice et à un feu éclair
Feu d’orifice – Feu éclair – Hauteur max. du nuage
Evéne-
Distance jusqu’à 37.5 Distance jusqu’à la fraction à la fraction LII (m)
ments de
kW/m2 (m) LII (m)
procédé
2 m/s F 5 m/s D 2 m/s F 5 m/s D 2 m/s F 5 m/s D
16E_L 142 120 252 270 8,5 8,2
7P_S 31 26 62 43 1,7 1,9
15B_L 69 58 383 259 7,1 5,6
20F_L 104 88 252 173 6,2 6,8
16E_FBR 216 182 341 365 11,5 11
15H_L 72 60 119 118 4,7 4,3
16H_FBR 276 231 444 534 10,5 10,1
16D_FBR 162 178 553 603 18,5 16,2
16E_M 54 45 78 75 3,9 3,4
16C_FBR 163 167 394 399 15,8 13,7
Tableau 6-9 : Zones de danger pour les plus importants contributeurs de feux de nappe
Evéne- Diamètre de Feu de nappe - Distance jusqu’à 37,5
ments de la nappe (m) kW/m2 (m)
procédé 2 m/s F 5 m/s D
16E_L 25 63 74
15B_L 20 52 62
16E_FBR 30 69 82
16H_FBR 30 59 69
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Les résultats des conséquences pour les événements potentiels de feux éclair sont présentés sous la
forme de zones tels qu’indiqués dans Tableau 6-8 (les parcelles des contours LFL représentatifs
sont fournies dans l’Annexe III). La vitesse du vent et la stabilité atmosphérique peuvent avoir un
effet significatif sur la dispersion d’un nuage de vapeur qui détermine au final la distance des
concentrations LII. Les résultats sont présentés pour diverses conditions météorologiques et sont
présentés en distance avec la LII et 0,8 LII (qui est utilisé à des fins de calcul de risque dans cette
EQR). Il doit être noté que les résultats montrent les distances de danger dans le pire des cas, c.-à-d.
la distance maximale sous le vent.
A partir des dix contributeurs les plus importants au risque sociétal, les distances de danger peuvent
être établies entre environ 40 m et jusqu’à 600 m. Les distances maximales de danger sont en
premier lieu dues à des incidents de rupture bien que certains événements de larges fuites peuvent
aussi engendrer des distances également significatives de danger contre le montre le Tableau 6-8.
De plus, si des structures en acier ou des équipements de procédé sont exposés à 37,5 kW/m2
pendant une période prolongée, la possibilité d’une défaillance peut devenir une réalité. Le temps
pour que la défaillance se produise dépendra autant de la nature des équipements et des matériaux
de construction que de la durée du feu. Cependant, si une pièce des équipements du procédé ou de
la structure en acier subit l’impact d’une flamme d’orifice, le temps pour que la défaillance se
produise est bien plus court.
Les zones de danger des événements de feu d’orifice sont présentées sous la forme de niveaux de
rayonnement de 37,5 kW/ tels qu’indiqués dans Tableau 6-8 (les parcelles de zone dangereuse des
incidents de feu d’orifice représentatifs sont fournies dans l’Annexe III). Ces zones de danger
montrent les distances des points de déversement sélectionnés pour chaque incident de feu
d’orifice. On montre ici qu’un feu d’orifice horizontal est le cas le pire et se solde par une zone de
danger plus grande qu’un déversement vertical ou diagonal et est généralement plus dangereux
pour le personnel et les équipements. Cependant, puisque les instances de feu d’orifice sont en fait
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unidirectionnelles, tous les équipements dans une zone de danger donnée ne peuvent pas être
exposés à ce niveau de rayonnement – les charges de chaleur d’un unique feu d’orifice sont
sensibles à la direction.
Les longueurs des flammes d’orifice et en conséquences les distances de rayonnement du danger
sont en premier lieu motivées par le taux de déversement et la matière déversée. Les plus grandes
distances de danger indiquées en Tableau 6-8 se produisent à partir d’un éventail de sections du
fait de déversements haute pression venant d’incidents de rupture ou de déversements importants.
A partir des dix plus importants contributeurs au risque sociétal, les distances de danger pour les
feux d’orifice peuvent être évaluées entre environ 45 et 230 m.
les zones de danger des événements de feu de nappe sont présentés sous la forme de niveaux de
rayonnement de 37,5 kW/m2 dessinés sur le plan du schéma de surface tels qu’indiqués dans
Tableau 6-9 (les parcelles de zone dangereuse des événements de feu de nappe représentatifs sont
fournies dans l’Annexe III). On peut y voir que les diamètres potentiels des nappes pour
l’ensemble des événements présentés va de 20 à 30 m, avec des zones de danger de 37,5 kW/m2
jusqu’à 82 m du point de déversement.
Il doit être noté que ces distances de danger de feu de nappe correspondent à la propagation
théorique d’une nappe sur un terrain plat et ne prend pas en compte toute mesure d'atténuation
comme des côtes, canaux de drainage, confinements, etc.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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En tant que tel, DNV a estimé les résultats des conséquences pour le pire des scénarios VCE, avec
des niveaux de surpression de 0,1 bar, 0,3 bar et 0,5 bar comme indiqué dans Figure 6-3. Ce
scénario correspond à l’inflammation à retardement d’un nuage de vapeur inflammable d’un
déversement d’une rupture de grand calibre d’un Compresseur MP d’un mélange de frigorigène
(16-MJ02) dans la zone très encombrée de nappe aérienne sur le côté nord du train GNL et de la
zone de fractionnement (incident 16C_FBR). Cela est considéré comme étant le plus vaste volume
confiné dans cette unité et en tant que tel, il s’agit du pire des scénarios VCE, avec un volume
confiné utile d’environ 5000 m3.
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Figure 6-3 : Contours de surpression 0,1 bar, 0,3 bar et 0,5 bar pour le pire cas VCE
dans le nouveau train GNL et la zone de fractionnement
La zone de danger d’une surpression de 0,3 bar correspond à une zone de décès de 100% ainsi qu’à
une augmentation significative du risque et donne en tant que tel une idée des conséquences
possibles d’un tel événement. Un certain nombre d’événements de ruptures de gros calibre
conduisant à la formation de larges nuages de vapeur peuvent produire des zones de danger VCE
similaires.
L’illustration ci-dessous illustre le cas de défaillance sélectionné pour les scénarios de cuve de
stockage.
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Ignition
12.5 kW/m2
5 kW/m2
Puisque ces feux de cuve sont élevés (jusqu’à 30m dans le cas de la cuve GNL, 71-MF01), le
rayonnement de l’incident ressenti au niveau du sol varie alors qu’on s’éloigne du feu de la cuve.
Comme le montre la Figure 6-5, il n’existe pas de rayonnement thermique au niveau du sol à partir
de la base de la cuve jusqu’à 30 mètres, après quoi le rayonnement monte et descend tandis que le
facteur de vision ou l’angle par rapport au feu de la nappe s’accroît puis décroît. Le rayonnement
maximal au niveau du sol du fait d’un incident de feu de nappe de cuve GNL est de 34 kW/m2 à
une distance de 74 m à partir de la base de la cuve.
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Figure 6-5 : Rayonnement contre distance pour feu de nappe de cuve GNL
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Comme la section 6.2, le décrit, les critères d'acceptation du risque définis dans ce rapport,
appliqués en tant que mesure de l'acceptabilité des résultats pour le risque sont proposés par DNV
et ne doivent pas être interprétés comme étant ceux du groupe Sonatrach ou du projet de train GNL.
Par conséquent, les critères d'acceptation du risque définis dans ce rapport sont utilisés uniquement
à titre de consigne.
Il faut noter également que les résultats pour les risques présentés ici sont supplémentaires et visent
à quantifier uniquement les risques associés aux dangers potentiels émanant du projet de nouveau
train GNL. Les dangers émanant de l'usine existante ne sont pas couverts par cette EQR et par
conséquent, les résultats ne représenteront pas le risque total pour l'usine GNL ni pour le personnel
sur site ou hors site.
F-N Curve
Onsite Risks
1.00E-02
Onsite - Daytime
1.00E-03
Onsite - Nightime
1.00E-07
1.00E-08
1.00E-09
1 10 100 1000
La courbe F-N pour les populations sur site est illustrée dans la Figure 6-6 et présente le risque
sociétal pour tout le personnel sur site face aux dangers d'incendie et d'explosion associés au projet
de nouveau train GNL à Skikda. Le risque sociétal est présenté en termes de fréquence cumulée (F)
des occurrences d'événements qui donnent plus qu'un nombre (N) de tués. Aucune population hors
site n'a été inclue dans la courbe F-N ci-dessus (les résultats pour le risque pour les populations
hors site sont présentés dans la section 6.6.2 de ce rapport).
Les lignes rouge et verte montrent respectivement les critères de risque intolérable et tolérable. La
ligne orange montre le risque combiné pour le personnel sur site en journée et la nuit. Les lignes
bleue et rose montrent la courbe F-N respectivement pour les populations en journée et la nuit.
Comme l'explique la base de l'étude (Annexe I), la population en journée représente la distribution
du personnel durant les heures de travail normales ce qui, sur une base hebdomadaire, représente
environ 30% du temps tandis que l'on suppose que les populations nocturnes sont présentes 70% du
temps, ce qui inclut la journée et la nuit durant les week-ends.
Comme le montre la courbe F-N, le risque sociétal sur site se trouve dans la région ALARP pour
toutes les plages de décès, toutefois, la plage inférieure de décès (1 à 2 décès) est très proche du
niveau de risque intolérable. Le nombre le plus élevé de tués sur site pour n'importe quel
événement est de 400, avec une fréquence de 1,7 x 10-9 par an. La plage de tués la plus élevée (100
à 400 tués) est provoquée par des rejets de méthane sous haute pression au niveau de la
compression de gaz d'alimentation (1B_FBR) et de l'alimentation et de la tête de colonne de lavage
(15E_FBR) en journée lorsque la majorité du personnel est présent à l'usine. Ces deux événements
représentent deux des sections d'exploitation à la pression la plus élevée et par conséquent, ils
possèdent un potentiel pour des zones de danger très étendues. Toutefois, étant donné leur
fréquence d'événement relativement basse, ils ne figurent pas parmi les éléments qui contribuent le
plus au risque sociétal total (comme indiqué dans le Tableau 6-10).
Bien que les conditions en journée puissent donner potentiellement un nombre de tués plus élevé
pour un seul événement, lorsqu'il s'agit des plages inférieures de tués (1 à 12 tués), les conditions
nocturnes donnent les fréquences les plus élevées. Cela s'explique par le fait que les conditions
nocturnes représentent 70% du temps total sur une base annuelle.
Le nombre escompté de tués pour le personnel sur site sur une base annuelle, désigné également
comme la perte de vie potentielle est de 1,43 x 10-2 par an après calcul. Ceci équivaut à une
moyenne d'un tué tous les 70 ans ou 10 tués tous les 700 ans.
Le Tableau 6-10 reprend les 10 événements d'exploitation qui contribuent le plus au risque sociétal
pour le personnel sur site.
• L'intégrale du risque (par année moyenne) fait référence au nombre total de décès par année
moyenne imputables à un événement donné. Ceci peut être également noté comme la
contribution à la perte de vie potentielle pour chaque événement.
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• L'intégrale du risque (en pour cent) fait référence à la partie de la perte potentielle de vie
imputable à cet événement en termes de pour cent.
Comme nous le voyons dans le tableau ci-dessus, les 10 événements les plus importants
représentent près de 56% du total de perte potentielle de vies. On voit que les événements qui
contribuent le plus au risque sociétal sont dominés par des événements avec des « grandes » fuites
(taille d'orifice de 75 mm) ou des ruptures du passage intégral dans les segments haute pression des
systèmes de réfrigération mixte (RM) ou au propane (RP) (16E, 16H, 16D et 16 C dans le tableau
ci-dessus). Le scénario modélisé en tant que rejet du séparateur HP RM (16E, représentatif de tous
les rejets pour cette section isolable spécifique) contribue globalement à un total de 26% des pertes
potentielles de vies (y compris les événements de rejet via un orifice très petit, petit, moyen, grand
ou via une rupture du passage total). Ceci s'explique par la haute pression du segment, ce qui donne
des conséquences plus grandes (exemple : zone de danger grande pour les feux de détente, les feux
de gaz, les explosions de nuage de vapeur et les feux de nappe) associées à une fréquence de fuite
importante (3,5% du total de la fréquence de fuite de l'usine).
15H_L et 15B_L représentent des scénarios de grand rejet liquide depuis le système de liquéfaction
(fuites de GNL depuis la station d'expansion et le ballon de reflux de la tête de colonne de lavage
respectivement). 20F_L représente un grand rejet de vapeur depuis le système de réfrigération au
propane externe, et plus particulièrement, depuis les refroidisseurs MP et le tambour d'aspiration.
Tous sont des événements possédant des fréquences de fuite relativement grande et des pressions
de service élevées qui donnent de grandes zones de danger.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Seul un « petit » événement est inclus parmi les principaux scénarios qui contribuent au risque
sociétal. 7P_S représente un rejet liquide via un orifice de 12 mm depuis le tambour de réinjection
de GPL. Bien que cet événement ait des conséquences modérées par rapport aux autres événements
repris ci-dessus, il possède la fréquence de fuite unique la plus élevée parmi tous les événements
modélisés (1,15E-01 fuites par an), ce qui en fait le deuxième événement le plus important en
termes de contribution au risque sociétal.
Les tracés du risque individuel global de la Figure 6-7 montrent la distribution du risque individuel
dans l'usine GNL de Skikda. Le schéma présente le risque combiné pour tous les dangers
d'exploitation et de réservoirs de stockage modélisés pour l'usine GNL. Le risque est exprimé en
tant que risque de décès en moyenne par an.
Les contours sont marqués et représentés en tant qu'intervalles de risque. Le contour le plus large
représente un niveau de risque de 10-9/année moyenne tandis que le contour le plus petit (en jaune)
représente un risque individuel de 10-2/année moyenne. Le contour de risque est une ligne qui
représente tous les risques égaux. A l'intérieur de la zone définie par le contour, le risque est plus
grand. Dans deux endroits très petits de l'usine GNL, le risque est supérieur à 10-2/année moyenne
(contour jaune). Ces endroits sont le train GNL et la zone de fractionnement respectivement. Une
grande partie de ces deux mêmes unités est exposée à un risque compris entre 10-2/année moyenne
et 10-3/année moyenne (contours rouge). En dehors du cercle le plus extérieur, le risque est
inférieur à 10-9/année moyenne (contour vert olive).
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Figure 6-7 : contour général du risque individuel sur l'usine GNL de Skikda
Conformément aux critères d'acceptation du risque appliqués au projet de nouveau train GNL à
Skikda (réf. Section 6.2), le risque individuel propre à l'individu pour les travailleurs de l'usine
GNL devient intolérable dès qu'il dépasse 10-3 décès par année moyenne et est tolérable s'il est
inférieur à 10-4 décès/année moyenne. Entre ces deux valeurs, le risque tombe dans la région
ALARP (aussi bas que raisonnable dans la pratique).
Comme le montre la Figure 6-7, il existe une partie considérable du train GNL et de la zone de
fractionnement dans laquelle le risque individuel est supérieur à la valeur inacceptable de 10-3
décès/année moyenne. Toutefois, ces résultats ne tiennent pas compte du facteur de présence des
travailleurs sur site qui reflète les horaires des équipes et la rotation du personnel de l'usine. Par
conséquent, ces résultats représentent le risque pour un individu hypothétique qui se trouverait à cet
emplacement 24 heures par jour, 365 jours par an.
Comme nous l'avons vu dans la section I.2.3.2 de l'Annexe I, un facteur de présence de 0,25 sera
appliqué aux travailleurs de l'usine GNL. Lors de l'association du facteur de présence au contour de
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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risque individuel le plus élevé, il est possible de définir le risque individuel propre à un individu
pour le travailleur le plus exposé. Les travailleurs les plus exposés seront ceux qui se trouvent dans
la zone du train GNL et de fractionnement, exposés à un niveau de risque compris entre 10-2 et 10-3
décès/année moyenne pendant 25% du temps (cette plage a été choisie car les zones possédant des
niveaux de risque supérieurs à 10-2 décès/année moyenne sont très petites et n'auront certainement
pas du personnel pendant plus d'une fraction de temps infime). Le risque individuel propre à
l'individu pour le travailleur de l'usine GNL le plus exposé sera par conséquent compris entre 2,5 x
10-3 et 2,5 x 10-4 décès/année moyenne.
6.6.1.3 Risques pour les bâtiments occupés et les zones où se trouve du personnel
Afin d'évaluer le risque potentiel pour les travailleurs dans les bâtiments et les zones fréquentées
exposées potentiellement à des dangers de rejet d'exploitation ou à proximité de ceux-ci, les
niveaux de risque individuel ont été calculés pour quelques bâtiments en particulier tels que repris
dans le Tableau 6-11 ci-après. Bien que ces niveaux de risque aient été calculés à l'aide des critères
d'impact et des vulnérabilités visant à calculer le risque personnel, ils peuvent être interprétés pour
donner quelques conclusions appréciables sur les impacts au niveau des bâtiments.
Comme le montre le tableau ci-dessus, la salle de contrôle du pôle 1 est de loin la plus exposée de
tous les bâtiments occupés sur l'usine avec un niveau de risque équivalent à 2,1 x 10-4 par an. Tous
les bâtiments occupés dans les coins nord-ouest et sud-est de l'usine semblent être touchés par un
nombre restreint, voire nul, de scénarios de rejets d'exploitation et par conséquent, nous ne les
évoquerons pas.
Les principaux éléments contribuant aux risques de la salle de contrôle du pôle 1 sont 16D_FBR
(32%), 16H_FBR (23%), 13B_FBR (12%), 13A_FBR (9%), 16G_L (8%) et 16D_L (4,5%) qui
concernent tous des événements avec une grande fuite ou une rupture du passage intégral dans le
système de réfrigération et de déshydratation du gaz. Ensemble, ces six événements représentent
près de 90% du risque total pour ce bâtiment. Ceci peut s'expliquer par le fait qu'il faut un cas de
rejet avec une grande fuite ou une rupture du passage intégral pour produire les zones de dangers
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requises pour atteindre cette salle de contrôle. Toutefois, ils s'associent pour produire des zones de
danger mortel à une fréquence annuelle de 0,00021 ou une fois tous les 4 700 ans.
Bien que la salle de contrôle du pôle 1 ne soit pas reprise dans le projet de nouveau train GNL,
nous conseillons néanmoins à Sonatrach d'envisager soit le déplacement de cette salle de contrôle
dans un emplacement plus sûr (surtout, si elle va être occupée en permanence ou utilisée en tant
que centre névralgique en cas d'urgence), soit de veiller à ce que la conception du bâtiment tienne
compte des plages de dangers escomptées conformément aux consignes standard d'organisation des
infrastructures dans le secteur.
Les sections 6.6.2.1 et 6.6.2.2 ci-après abordent les risques sociétaux et individuels pour ce public
et les présentent par rapport aux critères d'acceptation du risque pour le public tels que définis dans
la section 6.2.
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F-N Curve
Offsite Risks
Offsite - Total
1.00E-05
Frequency/year
1.00E-08
1.00E-09
1.00E-10
1 10 100 1000
La courbe F-N pour les populations hors site (Figure 6-8) indique clairement que les risques pour le
public sont mineurs dans la mesure où la majeure partie de la courbe se trouve dans la région de
risque tolérable du critère. Toutefois, la partie de la courbe à la plage de décès comprise entre 45 et
300 semble tomber dans la région ALARP. Ceci s'explique par la proximité de la centrale
électrique à l'ouest de l'usine GNL qui possède une population très importante (jusqu'à 120
personnes en journée) et par quelques événements rares mais aux conséquences importantes qui ont
le potentiel d'atteindre cette population hors site.
Toutefois, les résultats pour le risque sociétal pour les populations hors site ne tiennent pas compte
des rejets des unités d'exploitation existantes et par conséquent, cette courbe F-N n'est pas
représentative du risque sociétal total pour les populations hors site de l'usine GNL de Skikda.
considérée comme étant dans la région ALARP du critère de risque individuel pour le public
suggéré tel que défini dans l'Annexe I.
Il est primordial d'indiquer que cette EQR n'a pas examiné les risques émanant de l'ensemble de
l'exploitation de l'usine GNL de Skikda. Dans la mesure où de nombreuses unités existantes qui
n'ont pas été évaluées dans cette étude se trouvent bien plus près de la centrale électrique, il est tout
à fait concevable que le risque total pour ces populations hors site soit supérieur.
Il est essentiel que les risques de toutes les unités d'exploitation existantes soient associés à ceux
abordés dans cette EQR afin d'obtenir une représentation du risque plus complète pour toutes les
populations.
Toutefois, il est évident que les populations hors site à l'ouest de l'usine GNL sont les plus exposées
aux risques d'exploitation de la zone du nouveau train GNL et de fractionnement et ceux de la zone
de compresseur BOG et des réservoirs. Viennent ensuite parmi les populations les plus exposées,
les populations des bâtiments SOMIK et Mgrs de la zone industrielle au sud de l'usine vu qu'ils se
trouvent dans le contour de risque individuel de 10-9. Enfin, il ne semble pas que les populations
hors site à CP1K sont touchées par les événements d'exploitation de la zone du nouveau train GNL
et de fractionnement ou ceux de la zone du compresseur BOG et des réservoirs.
La majorité des emplacements de rejet potentiel dans la zone de nouveau train GNL ou de
fractionnement se trouvent entre 10 et 20 mètres d'un équipement d'exploitation ou d'une structure
en acier. Dans la mesure où une grande majorité des fuites moyennes, des grandes fuites et des
rejets par rupture du passage intégral sont caractérisés par des zones de danger pouvant avoir un
impact sur l'équipement avoisinant, il est primordial de connaître la durée de ces événements afin
de pouvoir évaluer le potentiel d'escalade.
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Feux de gaz
La présence de gaz à des pressions moyenne à haute dans les zones d'exploitation font que les feux
de gaz sont le danger le plus grand pour les équipements et les structures en acier. De plus, en
raison de la congestion dans la zone, très peu d'équipements sont à l'abri de danger d'escalade dus
aux feux de gaz. Le Tableau 6-12 montre les durées des rejets et les zones de danger de plusieurs
feux de gaz dans les zones du nouveau train GNL et de fractionnement.
Tableau 6-12 : Zones de danger et durée des feux de gaz dans les zones du train GNL et de
fractionnement
Feu de gaz - Longueurs
Evénements d'exploitation Distance jusque 37,5 kW/m2 (m) de flamme Durées (minutes)
2 m/s F 5 m/s D (m)
16E_L 142 120 113 10 - 15
7P_S 31 26 24 60 - 120
15B_L 69 58 60 60 - 120
20F_L 104 88 81 30 - 60
16E_FBR 216 182 169 10 - 15
15H_L 72 60 59 10 - 15
16H_FBR 276 231 206 10 - 15
16D_FBR 162 178 147 10 - 15
16E_M 54 45 44 30 - 60
16C_FBR 163 167 138 10 - 15
Comme le montre le Tableau 6-12, il est évident que les longueurs et les durées prévues pour les
feux de gaz pour de nombreux événements de rejet sont telles que la majorité des équipements a le
potentiel d'être endommagé par un choc de flamme direct.
Feux de nappe
Bien que les feux de nappe présentent au danger pour les équipements et les structures en acier,
leur durée est plus difficile à estimer dans la mesure où cela dépendra non seulement de la durée du
rejet mais également du taux de combustion de la nappe et de la durée de la combustion une fois
que le rejet sera terminé. Ceci peut varier énormément en fonction de la profondeur et de la forme
de la nappe et de la capacité de drainage de l'infrastructure. Le Tableau 6-9 présente les tailles de
nappe et les zones de danger à 37,5 kW/m2 pour quatre des plus grandes nappes potentielles dans la
nouvelle zone du train GNL et de fractionnement, ce qui démontre que le potentiel pour de grands
incendies de nappe existe.
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Dans le cas des feux de gaz, la protection passive semble être plus efficace vu que les systèmes de
pulvérisation (plus particulièrement, les gicleurs installés) sont en général soufflés par la pression
du jet. Par conséquent, afin de réduire le potentiel d'escalade dans les zones du nouveau train GNL
et de fractionnement et de réduire le risque de dégâts aux équipements et aux infrastructures en cas
de feu de gaz, il est recommandé d'appliquer un système de protection passif contre les incendies
aux équipements-clés dans la zone. L'aspect clé de cette protection est les jupes des tours et d'autres
supports structurels de vaisseaux à proximité du sol vu que ceux-ci connaissent des défaillances
lorsqu'ils sont confrontés à un choc de flamme direct (par exemple, défaillance de la jupe d'une tour
en Lituanie, 2007).
La protection contre les incendies appliquée aux feux de gaz signifie utiliser des matériaux
efficaces contre la charge thermique et le déplacement pour les systèmes de pulvérisation des
moniteurs ou des lances d'incendie.
Etant donné l'ampleur des incendies identifiés dans certains événements, une protection contre les
incendies sur toute la hauteur est recommandée pour les structures où de grands feux de nappe ou
de gaz pourraient se produire (supports structurels en acier des vaisseaux et structures de nappe de
tube aérienne). Les refroidisseurs d'air, le MCHE, les tours de fractionnement et toutes les jupes
des vaisseaux doivent être dotés d'une protection contre les incendies sur toute la hauteur pour
éviter l'escalade et le renversement dans la mesure où ils se trouvent tous dans les zones de danger
des feux de gaz. L'isolation contre les incendies doit être conçue en tant que protection principale
pour ces éléments structurels au lieu de systèmes de pulvérisation actifs.
La protection passive est un problème sur les vannes qui requièrent des vérifications fréquentes.
Pour les vannes de commande normales et pour les vannes d'isolement de limite de batterie, le
refroidissement par système de pulvérisation avec des moniteurs des systèmes d'eau d'incendie peut
être adapté si elles sont exposées à l'incendie. Toutefois les vannes critiques pour l'arrêt d'urgence
doivent être protégées contre les incendies même si une vérification régulière est requise pour
garantir leurs performances.
Comme le montre la Figure 6-9, la fréquence de dépassement d'une surpression de 0,3 barg est
prévue entre 10-5 et 10-4 par an pour la majorité de la zone du nouveau train GNL et de
fractionnement et entre 10-6 et 10-5 par an pour une petite partie de la zone de nouveau train GNL et
de fractionnement et la majorité des unités d'exploitation existantes dans l'usine (y compris les
unités 10, 20, 30 et 40).
Ces valeurs ne sont pas définies par un scénario de rejet en particulier. Il convient de noter
également que les fréquences de surpression sont principalement déterminées par les volumes
congestionnés et par l'effet cumulé de plusieurs rejets, si bien qu'il n'y a que très peu d'intérêt à
considérer ces éléments de contribution par scénario de rejet spécifique ou par groupe de rejets.
Remarquez que ce potentiel d'escalade ne prévoit pas l'existence d'une protection spécifique contre
les explosions. Des charges de calcul spécifiques sont recommandées, à moins d'avoir été déjà
développées, pour les bâtiments et les réservoirs de stockage en tant que « cibles » d'escalade clés.
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Pour garantir que les risques soient conformes au principe ALARP, toutes les mesures pratiques de
réduction du risque doivent être prises en compte. Des mesures additionnelles sont proposées ci-
après. Remarquez que ces mesures sont générales et visent à veiller à l'adoption des meilleures
pratiques.
En plus de ce qui précède, des mesures de protection des occupants des bâtiments contre les
charges d'explosion et d'incendie et de restriction du potentiel d'escalade en général seront des
aspects clés pour réduire les risques au niveau raisonnable dans la pratique. Les recommandations
en la matière sont reprises séparément dans la section 7.3.
Comme nous l'avons indiqué précédemment, cette EQR couvre uniquement les risques associés
aux processus complémentaires ajoutés en tant que partie du projet de nouveau train GNL à Skikda.
Par conséquent, les résultats en matière de risque obtenus présentés dans cette étude doivent être
considérés comme complémentaires aux risques associés aux unités d'exploitation existantes. Il est
vivement conseillé de réaliser une EQR complète des infrastructures GNL de Skikda à l'avenir afin
d'obtenir une représentation complète des risques d'exploitation pour l'ensemble de l'implantation
en combinant les risques associés aux unités d'exploitation existantes aux risques associés au projet
de nouveau train GNL à Skikda. Si les risques des processus existants sont déjà connus, alors il
faudra tenir compte du personnel supplémentaire qui sera sur le site dans le cadre du projet de
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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nouveau train GNL à Skikda dans la mesure où celui-ci n'aura peut-être pas été pris en compte dans
une analyse du risque antérieure pour les unités d'exploitation existantes.
Toutefois, comme l'indique la section 7.1, une analyse du risque plus complète pour l'ensemble de
l'usine GNL de Skikda, y compris toutes les unités d'exploitation existantes, est requise pour
obtenir une meilleure représentation du risque total auquel la population est exposée.
Des charges de calcul spécifiques sont recommandées, à moins d'avoir été déjà développées, pour
les bâtiments, les grandes structures porteuses et les réservoirs de stockage en tant que « cibles
» d'escalade clés pour les explosions.
La salle de contrôle du pôle 1 semble être le bâtiment le plus exposé aux risques d'exploitation du
projet de nouveau train GNL à Skikda. Bien que la salle de contrôle du pôle 1 ne fasse pas partie du
projet de nouveau train GNL, afin de respecter le principe ALARP, Sonatrach doit envisager de
déplacer la salle de contrôle dans un emplacement plus sûr ou veiller à ce que la conception du
bâtiment tienne compte des plages de dangers escomptées conformément aux consignes standard
d'organisation des sites du secteur.
Etant donné l'ampleur des incendies identifiés dans certains événements, une protection contre les
incendies sur toute la hauteur est recommandée pour les structures où de grands feux de nappe ou
de gaz pourraient se produire (supports structurels en acier des vaisseaux et structures de nappe de
tube aérienne). Les refroidisseurs d'air, l’échangeur de chaleur cryogénique principal (MCHE), les
tours de fractionnement et toutes les jupes des vaisseaux doivent être dotés d'une protection contre
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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les incendies sur toute la hauteur pour éviter l'escalade et le renversement dans la mesure où ils se
trouvent tous dans les zones de danger des feux de gaz. L'isolation contre les incendies doit être
conçue en tant que protection principale pour ces éléments structurels au lieu de systèmes de
pulvérisation actifs. Une discussion plus détaillée sur les mesures actives et passives de protection
contre les incendies figure dans la section 6.6.3.1.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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8 CONCLUSIONS
De plus, la courbe F-N correspondante pour les risques sur site tend vers l'extrémité supérieure de
la région ALARP. La zone du nouveau train GNL et de fractionnement représente un pourcentage
très élevé des risques et les risques dans cette zone sont liés aux dangers des feux de gaz qui
proviennent de diverses sources de rejet. Il faut envisager des mesures de réduction du risque pour
démontrer que les risques sociétaux respectent le principe ALARP. Autrement dit, les risques
sociétaux peuvent être uniquement considérés comme acceptables si toutes les mesures pratiques
pour minimiser les risques ont été mises en oeuvre.
Bien qu'aucun critère n'ait été proposé pour évaluer la perte de vie potentielle (PVP) pour le projet
de nouveau train GNL, sa valeur est de 1,43 x 10-2, ce qui équivaut à un décès tous les 70 ans.
Le niveau élevé de risque dans la zone du nouveau train GNL et de fractionnement s'explique par le
fait que les événements dans cette partie de l'exploitation représentent la majorité du total des
fréquences de rejet et contiennent un nombre significatif d'événements à des pressions supérieures.
Dès lors, nous pouvons conclure que les risques plus élevés dans les infrastructures sont
relativement bien localisés autour de la zone du nouveau train GNL et de fractionnement.
Il convient toutefois de ne pas oublier que seuls les risques émanant du projet de nouveau train
GNL ont été pris en compte dans cette analyse. La représentation totale du risque peut être
sensiblement différente si elle est associée aux risques sur site émanant des unités d'exploitation
existantes.
Les zones hors site à l'ouest de l'usine GNL (particulièrement, la centrale électrique) sont les plus
touchées par les événements d'exploitation du projet de nouveau train GNL à Skikda. Toutefois,
cette EQR n'a pas examiné les risques émanant de l'ensemble de l'exploitation de l'usine GNL de
Skikda. Dans la mesure où de nombreuses unités existantes qui n'ont pas été évaluées dans cette
étude se trouvent bien plus près de la centrale électrique, il est tout à fait concevable que le risque
total pour cette population hors site soit supérieur.
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Il est essentiel que les risques de toutes les unités d'exploitation existantes soient associés à ceux
abordés dans cette EQR afin d'obtenir une représentation du risque plus complète pour toutes les
populations.
Plusieurs feux de gaz possèdent la longueur et la durée nécessaires pour entraîner la défaillance des
vaisseaux et des structures porteuses en acier. L'estimation du risque d'escalade causé par les
explosions est comprise entre 10-5 et 10-4 par an pour la majorité de la zone du nouveau train GNL
et de fractionnement et entre 10-6 et 10-5 par an pour une petite partie de la zone de nouveau train
GNL et de fractionnement et la majorité des unités d'exploitation existantes dans l'usine (y compris
les unités 10, 20, 30 et 40).
Les hypothèses clés utilisées dans cette analyse initiale sont que les feux de gaz et de nappe ont un
potentiel d'escalade si les vaisseaux/structures sont exposés à 37,5 kW/m2 pendant une longue
durée ou à 100 kW/m2 pendant 30 minutes. Les systèmes de drainage et de lutte contre les
incendies ne sont pas pris en compte en tant que mesure d'atténuation contre l'escalade. De plus,
des dégâts importants à l'équipement et aux bâtiments non renforcés se produisent en cas
d'exposition à des surpressions d'explosion de 0,3 barg.
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9 REFERENCES
/1/ “EIS: New LNG Train Skikda Project, Algeria”, September 2009
« EIS : New LNG Train Skikda Project, Algeria », Septembre 2009
/2/ « Process Leak Frequencies » (« Fréquences des fuites de circulation »), BP, 2002
/3/ « Heat and Material Balance », KBR, Doc. No. PR-00-R10-064, Rev. 2, Sept. 17 2007
(« Bilan thermique et matière », KBR, Doc. N° PR-00-R10-064, Rév. 2, Sept. 17 2007)
/4/ « Canvey Study », UK Health and Safety Executive, 1981
(« Étude Canvey », UK Health et Safety Executive (Direction de la santé et de la sécurité
au Royaume-Uni), 1981)
/5/ « COVO study », Rijnmond Public Authority, 1982
(« Étude COVO », Rijnmond Public Authority (Autorité publique de Rijnmond), 1982)
/6/ « Quantitative Risk Analysis Study Specification », Doc. N° SE-AAA-ZP0-008, Rév. 1
(« Spécifications de l’étude d’analyse quantitative des risques », Doc. N° SE-AAA-ZP0-
008, Rév 1)
/7/ « Master Plot Plan », Doc. No. PI-AAA-P11-001, Rév. E
(« Plan d’implantation principal », Doc. N° PI-AAA-P11-001, Rév. E)
/8/ « Plot Plan LNG Train », Doc. No. PI-BBA-P11-001, Rév. G
(« Plan d’implantation du train GNL », Doc. N° PI-BBA-P11-001, Rév. G)
/9/ « Plot Plan Fractionation », Doc. No. PI-CCA-P11-001, Rév. H
(« Plan d’implantation du fractionnement », Doc. N° PI-CCA-P11-001, Rév. H)
/10/ « Plot Plan Feed Gas Metering », Doc. N° PI-DEK-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation du jaugeage du gaz d’alimentation », Doc. N° PI-DEK-P11-001,
Rév. B)
/11/ « Plot Plan Power Generation », Doc. N° PI-DFA-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation de la production d’électricité », Doc. N° PI-DFA-P11-001, Rév. B)
/12/ « Plot Plan Flare System », Doc. N° PI-DHA-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation du réseau-torche », Doc. N° PI-DHA-P11-001, Rév. B)
/13/ « Plot Plan BOG Compressor & Tank Area », Doc. N° PI-DNA-P11-001, Rév. F
(« Plan d’implantation du compresseur de gaz d’évaporation et zone des réservoirs », Doc.
N° PI-DNA-P11-001, Rév. F)
/14/ « Plot Plan BOG Compressor & Tank Area », Doc. N° PI-DNA-P11-002, Rév. B
(« Plan d’implantation du compresseur de gaz d’évaporation et zone des réservoirs », Doc.
N° PI-DNA-P11-002, Rév. B)
/15/ Process Flow Diagrams, October 2007 (Schémas de circulation des fluides, octobre 2007)
/16/ Utility Flow Diagrams, October 2007
(Schéma de distribution d’utilités, octobre 2007)
/17/ Piping and Instrument Diagrams, November 2007
(Schémas de tuyauterie et instrumentations procédés, Novembre 2007)
/18/ Skikda Equipment List, January 2008 (Liste du materiel à Skikda, janvier 2008)
/19/ « Project Design Data », Doc. No. PE-AAA-G10-001, Rév. 1
(« Données de conception du projet », Doc. N° PE-AAA-G10-001, Rév. 1)
/20/ « Emergency Shutdown and Depressurizing Philosophy », Doc. N° SY-AAA-Y10-001,
Rév. 0
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Annexe I
Base de l'étude
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Annexe I : base de l'étude
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Annexe I : base de l'étude
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I BASE DE L'ETUDE
I.1 Introduction
Cette annexe présente en détail les bases de l'étude d'évaluation quantitative des risques (EQR)
pour le nouveau projet de train GNL à Skikda, et fournit une description des données contextuelles
et des hypothèses générales utilisées dans l’EQR.
Paramètre de rugosité du terrain sur terre - 0,035 (équivalent à une longueur de rugosité de 20
mm)
Paramètre de rugosité du terrain sur mer - 0,064 (équivalent à une longueur de rugosité de 0,1
mm)
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Annexe I : base de l'étude
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Température de l'air 24 °C Basé sur la température de l'air ambiant moyenne. La plage des
moyennes mensuelles pour les températures maximimales et
minimales est comprise entre 7°C et 29°C ; il faut noter que ces
facteurs ont une influence assez limitée sur les caractéristiques de
dispersion (bien qu'il y ait une influence sur la flottabilité des nuages
gazeux).
Pression atmosphérique 1,012 Bar Basé sur la moyenne de pression atmosphérique. Influence
négligeable sur la dispersion/les résultats.
Le Tableau I-2 ci-après reprend les vitesses du vent moyennes prises en compte dans l’analyse de
l’impact environnemental (réf. /2/). Les données ont été récoltées à la station météorologique de
Skikda entre décembre 2004 et novembre 2005.
Vitesse du vent (m/s) 4,3 4,1 2,6 3,0 2,6 2,5 2,6 2,7 2,3 2,6 3,4 4,8
Le tableau ci-dessus montre que la vitesse du vent est supérieure en hiver. En été, les vitesses du
vent demeurent à un niveau relativement calme pendant plusieurs mois. En hiver, les vents
dominant sont des vents d'ouest et du nord et en été, des vents d'est et du nord-est.
Sur la base de l'emplacement du site et de la topographie locale, il est probable que les vents en été
soient dominés par des vents côtiers thermiques classique plus cohérents. La nuit et tôt le matin, il
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Annexe I : base de l'étude
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s'agit d'un vent de terre qui se transforme en une brise maritime modérée à forte du nord au fur et à
mesure que la terre est réchauffée par le soleil au cours de la journée.
Bien que les effets de la stabilité atmosphérique (mesure des turbulences atmosphériques) ne soient
pas aussi évidents que ceux de la vitesse et de la direction du vent, elle peut avoir un impact
substantiel sur la dispersion du nuage de vapeur. Une atmosphère instable, telle que celle présente
pendant une journée ensoleillée est très turbulente, ce qui permet de diluer rapidement le nuage.
Par opposition, une atmosphère stable, caractéristique de la nuit, n'a que très peu de turbulence. Par
conséquent, un dégagement dans une atmosphère stable peut parcourir une plus grande distance
avant d'être dilué à un niveau sûr. Le Tableau I-3 ci-après présente en résumé les différentes
catégories de stabilité atmosphérique et leurs caractéristiques principales.
En l'absence de données météorologique détaillées (c-à-d couvrant les catégories de stabilité), deux
conditions climatiques représentatives sont appliquées pour modéliser la dispersion dans chaque
scénario de dégagement. Il s'agit des conditions D5 et F2 qui sont largement adoptées (notamment
par l'UK HSE) en raison de leur caractéristiques très représentatives des conditions de dispersion
typiques et du pire scénario :
• D5 – stabilité neutre et vitesse du vent de 5 m/s. Typique des conditions en journée avec un
vent et une couverture nuageuse forte, ce qui donne des turbulences moyennes.
• F2 – conditions stables et vitesse du vent de 2ms/s. Typiques des conditions nocturnes avec une
couverture nuageuse moyenne lorsque les turbulences sont limitées et par conséquent, la
dilution des nuages dispersés est limitée également.
Les recommandations de l'UK HSE indiquent qu'un partage entre 80% D5 et 20% F2 constitue une
base représentative raisonnable qui peut être utilisée en l'absence de données détaillées sur la
stabilité. Dans la mesure où Skikda est un emplacement côtier, il est probable que des conditions
stables avec une vitesse du vent faible (c.-à-d. F2 ou similaire) soient moins prévalentes que dans
un emplacement ‘typique’. Les données météorologiques disponibles (réf. /2/ et /3/) indiquent que
des vents calmes (vitesse inférieure à 2m/s) sont enregistrés un peu plus de 25% du temps. Une
partie significative de ces vents faibles se manifeste dans les conditions de stabilité neutre plus
communes, sans oublier que les conditions de stabilité neutre sont bien plus fréquentes en journée.
Nous partons du principe que des conditions F2 ou similaires sont présentes 5% du temps en
journée et 15% la nuit, ce qui donne une moyenne de 12,6%, soit une interprétation
raisonnablement prudente pour les conditions probables.
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Annexe I : base de l'étude
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• La probabilité de vent provenant de chacune des huit directions est présentée sous la forme
d'une rose des vents sur la base des données fournies.
• On remarque une forte prévalence des vents du sud et du nord-nord-ouest, ce qui correspond en
gros aux vents soufflant de la mer ou vers la mer respectivement.
Wind Rose
N
0.300
0.250
NW NE
0.200
0.150
0.100
0.050 Wind from
W 0.000 E
SW SE
temps. Dans le cadre du modèle de risque, on suppose que la population en journée est présente
30 % du temps tandis que la population durant la nuit est présente 70 % du temps.
La répartition du personnel dans l'usine, avec les propriétés du Tableau I-4, est modélisée dans un
PHAST RISK comme indiqué dans le Figure I-2.
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Annexe I : base de l'étude
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Dans la mesure où le personnel hors site se trouve en dehors de l'usine GNL, sa répartition n'est pas
reprise dans le schéma ci-dessus même si elle est reprise dans le modèle EQR de la manière
suivante :
Le facteur de présence sera associé aux calculs de risque individuels pour estimer le risque
individuel propre à chaque individu pour les travailleurs de l'usine GNL de Skikda comme décrit
dans la section 6.2.2 du rapport principal.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe I : base de l'étude
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• Facteur de présence : probabilité qu'une source d'inflammation soit active dans un endroit
donné.
• Emplacement : l'emplacement de chaque source d'inflammation doit être déterminé. Il est
possible ainsi de calculer la position de la source par rapport à la position de chaque
dégagement. Les résultats des calculs de dispersion pour chaque dégagement inflammable sont
ensuite utilisés pour déterminer la taille et la masse du nuage lorsqu'il atteint la source
d'inflammation.
• Facteur d'inflammation : ce paramètre définit la « force » d'une source d'inflammation. Il est
dérivé de la probabilité d'inflammation d'un nuage par la source si ce nuage est présent au-
dessus de la source pendant une durée de temps déterminée.
Si ces trois facteurs sont connus pour chaque source d'inflammation envisagée, alors la probabilité
qu'un nuage inflammable s'enflamme quand il se déplace dans le vent au-dessus des sources peut
être calculée.
Les données de source d'inflammation seront saisies dans le modèle de risque PHAST. Le
programme de calcul des risques calcule les facteurs d'inflammation combinés équivalents et les
facteurs de présence pour toutes les sources dans chaque carré du modèle.
Les sources d'inflammation dans le progiciel PHAST Risk peuvent être de trois types :
• Sources ponctuelles : sources spécifiques connues telles que des torches, des chaudières,
des fourneaux, des ateliers, etc.
• Sources en ligne : routes, voies ferrées, lignes de transmission électriques.
• Sources étendues : population, sites industriels où l'emplacement des sources
individuelles est inconnu.
La méthodologie employée pour calculer les inflammations retardées et immédiates est décrite plus
en détail dans l’Annexe II du présent rapport.
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Annexe I : base de l'étude
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identifiée sur la base des données génériques extraites du « Dutch Purple Book » (CPR18E) (ref.
/13/).
Outre les sources ponctuelles et les sources en ligne, une source d'inflammation de fond qui
recouvre l'ensemble de la zone de l'usine est modélisée pour tenir compte des sources
d'inflammation inconnues (ex. : travail à chaud, personnel, etc.) qui pourraient exister dans
n'importe quelle partie de l'usine. La probabilité d'inflammation pour la source d'inflammation de
fond est définie sur la base du meilleur jugement et de l'expérience de DNV.
Les sources d'inflammation identifiées et la probabilité d'inflammation utilisée dans PHAST Risk
pour l'usine GNL de Skikda sont illustrées dans le Tableau I-6. Remarquez que la probabilité
d'exploitation des sources d'inflammation identifiées est définie selon le meilleur jugement de
DNV.
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Annexe I : base de l'étude
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I.3 Références
/1/ “Project Design Data”, Doc. No. PE-AAA-G10-001, Rév. 1
(« Données de conception du projet », Doc. N° PE-AAA-G10-001, Rév. 1)
/2/ “EIS: Skikda LNG Facility, Algeria”, August 2006
(« EIS : infrastructure GNL à Skikda, Algérie », août 2006)
/3/ “Skikda LNG New Train Project Annex I - Appendix 5: Site Data, Climatic Conditions
and Characteristics of the Utilities Provided by the GLI.K Complex.” Doc. N° 180301-
83-CCH-0001-0, Rév. 0
(« Annexe 1 du projet de nouveau train GNL à Skikda - Appendice 5 : données du site,
conditions climatiques et caractéristiques des services offerts par le complexe GLI.K. »
Doc. N° 180301-83-CCH-0001-0, Rév. 0)
/4/ Skikda Equipment List, January 2008
(Liste du materiel à Skikda, janvier 2008)
/5/ “Master Plot Plan”, Doc. No. PI-AAA-P11-001, Rév. E
(« Plan d’implantation principal », Doc. N° PI-AAA-P11-001, Rév. E)
/6/ “Plot Plan LNG Train”, Doc. No. PI-BBA-P11-001, Rév. G
(« Plan d’implantation du train GNL », Doc. N° PI-BBA-P11-001, Rév. G)
/7/ “Plot Plan Fractionation”, Doc. No. PI-CCA-P11-001, Rév. H
(« Plan d’implantation du fractionnement », Doc. N° PI-CCA-P11-001, Rév. H)
/8/ “Plot Plan Feed Gas Metering”, Doc. N° PI-DEK-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation du jaugeage du gaz d’alimentation », Doc. N° PI-DEK-P11-001,
Rév. B)
/9/ “Plot Plan Power Generation”, Doc. N° PI-DFA-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation de la production d’électricité », Doc. N° PI-DFA-P11-001, Rév.
B)
/10/ “Plot Plan Flare System”, Doc. N° PI-DHA-P11-001, Rév. B
(« Plan d’implantation du réseau-torche », Doc. N° PI-DHA-P11-001, Rév. B)
/11/ “Plot Plan BOG Compressor & Tank Area”, Doc. N° PI-DNA-P11-001, Rév. F
(« Plan d’implantation du compresseur de gaz d’évaporation et zone des réservoirs »,
Doc. N° PI-DNA-P11-001, Rév. F)
/12/ “Plot Plan BOG Compressor & Tank Area”, Doc. N° PI-DNA-P11-002, Rév. B
(« Plan d’implantation du compresseur de gaz d’évaporation et zone des réservoirs »,
Doc. N° PI-DNA-P11-002, Rév. B)
/13/ “Guidelines for Quantitative Risk Assessment CPR 18E ” (Dutch Purple Book), First
Edition 1999
(« Consignes pour l’évaluation quantitative du risque CPR 18E » (livre mauve
hollandais), première édition 1999
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Annexe II
Méthodologie
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Appendix II : Méthodologie
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Reference to part of this report which may lead to misinterpretation is not permissible.
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Appendix II : Méthodologie
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
II METHODOLOGIE
II.1 Introduction
Cette annexe présente la méthodologie appliquée à l'étude d'évaluation quantitative des risques
pour le projet de nouveau train GNL à Skikda. Une méthodologie standard va être appliquée pour
évaluer les catégories pertinentes d'accident liées aux risques d'inflammation. Les principales
étapes de la méthodologie sont illustrées dans la Figure II-1.
La démarche adoptée pour la modélisation de base ainsi que les hypothèses clés sont décrites de la
manière suivante :
• La section II.2 Définition du cas : identifie et définit les scénarios de rejet dangereux à évaluer
dans le modèle de risque.
• La section II.3 Analyse des fréquences : présente les données génériques de défaillances et la
démarche générale suivie pour dériver les fréquences de rejet.
• La section II.4 Modélisation des conséquences : présente les hypothèses et la méthodologie
utilisées pour définir les conséquences associées aux différents types de scénario de rejet.
• La section II.5 Analyse du risque : présente la méthodologie d'analyse du risque (réunion des
données générales, de l'analyse des fréquences et de la modélisation des conséquences pour
chacun des scénarios de rejet identifiés).
La base de l'étude pour l'EQR, y compris les hypothèses clés et les données générales, est décrite
dans l'annexe I du présent rapport. La section 4 du rapport principal fournit une description des
infrastructures du nouveau train GNL, et la méthodologie décrite doit être envisagée avec la base
de l'étude et les descriptions de l’infrastructure. Il convient de noter que les détails
complémentaires sur des hypothèses particulières pour chaque domaine sont abordés dans la
Section 6 du rapport principal qui fournit les détails sur les rejets modélisés pour le processus
principal et les groupes de réservoirs de stockage.
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Appendix II : Méthodologie
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Appendix II : Méthodologie
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
• Rupture du passage intégral (sur la base de la taille des conduites la plus représentative dans
chaque section)
• Grandes fuites - équivalentes à un diamètre de 75 mm (3")
• Fuites moyennes - équivalentes à un diamètre de 25 mm (1")
• Petites fuites - équivalentes à un diamètre de 12 mm (1/2")
• Très petites fuites - équivalentes à un diamètre de 2 mm (1/10")
Ces tailles d'orifice couvrent les rejets jusqu'aux raccords les plus grands à chaque pièce
d'équipement/vaisseau.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Appendix II : Méthodologie
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De plus, les scénarios d'effondrement du toit pour les réservoirs de stockage atmosphériques sont
des cas de défaillances spécifiques qui feront l'objet de modèles complémentaires en plus des
événements de rejet d'exploitation. Ces scénarios sont abordés en détails dans la Section 6 du
rapport principal.
Fluides et phase Bilan thermique et Le matériau et la phase d'un rejet sont des facteurs
d'exploitation matière fondamentaux dans la dispersion et les conséquences
ultérieures. Il convient de noter que dans de nombreux cas, les
rejets liquides donneront des jets de détente et non pas des
déversements liquides et que la phase est liquide ou gazeuse.
Le comportement à la décharge est modélisé dans PHAST
RISK et la phase définie en tant que paramètre d'entrée est
celle du liquide dans le processus (non pas la phase
déchargée). Par conséquent, les rejets en 2 phases sont pris en
compte par la modélisation mais sont définis en tant que rejet
liquide dans le cadre de la décharge initiale afin de veiller à ce
que le taux de rejet initial soit dérivé sur la base du débit
massique maximum.
Conditions Bilan thermique et Lorsque les conditions changent dans une section, les valeurs
d'exploitation matière associées à l'inventaire principal sont utilisées et lorsqu'il n'y a
(température et pas d'inventaire clé, c'est le flux à la pression la plus grande
pression) qui est utilisé (en tenant compte du fait que pour n'importe
quelle section définie, la pression ne changera pas beaucoup).
Débit Bilan thermique et Pour les rejets liquides dont le taux de rejet initial calculé dans
matière PHAST RISK est supérieur au débit normal, le taux de rejet
chutera rapidement au niveau du débit normal. Pour ces
événements, le débit normal, avec un taux ajouté de 10%,
pour tenir compte des rejets de contribution des conduites
connectées, est utilisé en guise de taux de rejet.
Volume / inventaire - Listes Le volume de chaque section isolable est dérivé des volumes
d'équipement de vaisseau et des estimations des longueurs de tubes associés
à chaque section (tirés des P&ID et des plans de terrain) et du
- PFD taux de remplissage estimé de chaque vaisseau. Notez que le
- P&ID volume de chaque section est défini au moment de la saisie. Il
ne s'agit pas obligatoirement du volume isolable et l'inventaire
- Plans de terrain disponible pour le rejet est dérivé de la densité représentative
et du volume de toutes les sections connectées.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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La durée du rejet pour les scénarios identifiés dépendra du temps écoulé avant la détection, de la
réaction et de l'arrêt du système, sujets abordés plus en détails dans la section II.2.2.4. Les
hypothèses relatives à la détection et à l'arrêt reposent sur les caractéristiques des systèmes Incendie
et gaz et Arrêt d'urgence décrits dans la section II.2.2.4.
Comme il l'a été écrit dans les documents « ESD et Depressurization Philosphophy » (réf. /1/,
Phisophie du système d'arrêt d'urgence et de la dépressurisation) et « F&G Detection System
Philosophy » (réf. /2/, Philosophie du système de détection d'incendie et de gaz), le système d'arrêt
d'urgent est prévu principalement pour une activation manuelle depuis la console des opérateurs
dans la salle de contrôle centrale (SCC). Il n'existe pas d'interrupteurs locaux pour l'activation d'un
arrêt d'urgence au niveau d'une zone/d'une unité. En cas de situation d'urgence qui requiert un arrêt
(par exemple, incendie confirmé, fuite/perte d'étanchéité, perturbation majeure de l'exploitation),
l'opérateur peut activer le contacteur câblé du système d'arrêt d'urgence sur la console de l'opérateur
dans la salle de contrôle centrale pour le train/l'unité touché en vue d'isoler la zone grâce à la
fermeture des vannes d'arrêt d'urgence pertinentes.
Outre l'activation manuelle du système d'arrêt d'urgence, certains signaux prédéfinis au sein des
systèmes SIS/ESD/F&G déclenche automatiquement l'arrêt d'urgence.
Dans la mesure où l'arrêt d'urgence sera surtout activé manuellement depuis la salle de contrôle, le
facteur clé pour déterminer quand et où instaurer l'isolement est le facteur humain lié à la réaction
de l'opérateur face aux alarmes. Cet élément peut bien entendu être quantifié uniquement en tant
qu'un temps d'isolement représentatif. Sur la base des informations ci-dessus, DNV suppose une
période de 10 minutes pour la détection et l'isolement dans le cadre de l'analyse des risques.
La hauteur du rejet supposée dans chaque section aura une influence capitale sur la dispersion, les
conséquences et l'impact au niveau des risques encourus par le personnel au niveau du sol. La
majorité des scénarios de rejet proposera des rejets potentiels à diverses hauteurs où les hauteurs de
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rejet représentatives sont définies en catégorisant les hauteurs de rejet représentatives comme étant
au niveau du sol, « moyenne » ou « haute ».
Les valeurs du cas élémentaire attribuées à chacune de ces catégories sont synthétisées dans le
Tableau II-2. Ces valeurs visent à donner une analyse prudente en sous-estimant en général la
hauteur de la majorité des équipements dans les sections respectives. Il convient de préciser que ces
hauteurs de rejet correspondent au rejet initial. En cas de formation de nappes, elles seront au
niveau du sol tout comme la source du nuage de vapeur qui suivra.
Cette démarche élémentaire est adoptée dans la majorité des cas bien qu'on envisage certains
scénarios clés où le taux de rejet représentatif est adapté par rapport au Q0 maximum initial :
• Lorsque le rejet initial est piloté par l'inventaire (liquide) ou la pression (gaz) de la section ou
d'un vaisseau particulier ou lorsque le rejet a lieu en aval d'une pompe, d'un turbodétendeur ou
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d'un compresseur, alors le taux de rejet sera piloté en général par le débit normal de la section
en flux montant. Ceci suppose que l'inventaire en aval de la pompe (etc.) sera rejeté très
rapidement et que le taux de rejet ultérieur ne pourra pas être supérieur à celui du flux qui
traverse la pompe, sauf les variations de dépassement de capacité de la pompe (hypothèse d'un
facteur de 110%). Par conséquent, lorsqu'un retour de l'inventaire en amont n'est pas crédible
(ou n'aura pas un effet significatif), le taux de rejet Q est limité à un maximum de 110% du
débit entrant, soit Q = 1,1 x NFR.
• Ce qui précède concerne principalement les pompes et les turbodétendeurs dont la section de
liquide en aval est à basse pression ou dont l'inventaire est insuffisant pour provoquer un retour
significatif. Pour les sections de liquide à haute pression et pour toutes les sections à gaz (c.-à-
d. en aval des compresseurs), le taux de rejet est piloté par l'inventaire en aval du point de rejet,
c.-à-d. le retour.
Le taux de rejet représentatif est lié à la durée du rejet et à l'inventaire de la section comme nous le
verrons dans les sections suivantes. La démarche adoptée est synthétisée pour chacun des trois
paramètres clés pour les différents types de rejet dans la section II.2.3.7.
La durée appliquée est déterminée sur la base de l'inventaire de la section isolable et du taux de
rejet sélectionné :
• Si l'inventaire de la section est épuisé avant l'isolement, c.-à-d. si le taux de rejet Q est
sensiblement supérieur au débit entrant dans la section (soit Q > 2 x NFR), alors la durée sera le
temps requis pour rejeter l'inventaire disponible. T = Masse / Q.
• Dans le cas contraire, soit Q0 < 2 NFR, la durée du rejet repose sur le temps supposé avant
l'isolement plus le temps requis pour rejeter l'inventaire restant dans la section une fois que
l'isolement a été réalisé. T = Tisolation + Masse / Q. Dans ce cas, si l'isolement n'a pas lieu, la
durée est définie sur un maximum d'une heure dans le contexte de la modélisation dans PHAST
RISK.
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• Les sections isolables sont les sections qui seront contenues après un arrêt d'urgence. En règle
générale, les éléments suivants ont été inclus en tant que points d'isolement entre les segments :
- Les vannes d'arrêt d'urgence, désignées par les lettres ESDV sur les P&ID, servent de point
de rupture. On suppose que toutes les vannes d'arrêt d'urgence sont résistantes aux
incendies. Il faut noter que les vannes désignées par les lettres XSV sur les P&ID ne sont
pas utilisées en tant que point de rupture.
- L'inventaire liquide est un point d'étanchéité entre des segments de gaz.
- Un inventaire non inflammable est un point de rupture entre des segments inflammables.
• Le volume et la masse de l'inventaire inflammable au sein de chaque inventaire isolable peut
être estimée. Les éléments suivants ont été inclus pour calculer les volumes dans chaque
inventaire inflammable qui pourrait s'écouler en cas de fuite :
- Volumes dans les tuyaux
- Volumes dans les vaisseaux
- Echangeurs de chaleur lorsque les informations suffisent.
• Les volumes de tous les autres équipement tels que les échangeurs de chaleur et les pompes, les
compresseurs, etc. sont repris dans le calcul du volume des conduites. Dans la mesure où les
volumes de ces types d'équipement ne sont pas significatifs, la longueur de l'équipement est
ajoutée à la longueur du tuyau.
• Volumes des tuyaux : les longueurs des tuyaux sont estimées en mesurant les longueurs entre
les unités d'équipement sur le plan GA puis en multipliant ces longueurs par 1,5 pour tenir
compte de l'acheminement, des coudes et des chutes verticales sur le parcours du tuyau.
• Les diamètres des tuyaux proviennent des P&ID. Si une canalisation utilise deux diamètres de
tuyau différents, c'est le plus grand qui sera utilisé. Si une canalisation utilise trois diamètres de
tuyau différents, c'est le diamètre du milieu qui sera utilisé.
• Volumes de vaisseau :
- les volumes de liquide et de gaz des vaisseaux sont calculés sur la base des tailles et des
niveaux de liquide de service normal repris, lorsqu'ils sont disponibles, dans la liste des
équipements majeurs (ref. /3/).
- Pour les vaisseaux pour lesquels le niveau de service normal de liquide n'a pas été
communiqué, nous avons appliqué les niveaux suivants :
Tours de fractionnement = 25% du liquide
Tambours et vaisseaux horizontaux = 50% du liquide
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La vélocité est calculée dans le modèle de décharge de PHAST RISK pour chaque rejet où la
vitesse de décharge maximum de 500 m/s s'applique à la majorité des rejets de gaz. Toutefois, si Q0
n'est pas utilisé dans le modèle, si le taux de rejet est limité par le taux de pompage, la vitesse
utilisée est réduite dans la même proportion que le taux de rejet (c.-à-d. qu'un facteur de Q/Q0 est
appliqué).
• les rejets pilotés par l'inventaire et les rejets pilotés par la pression.
• Flux restreint, pour les rejets liquides en aval d'une pompe ou rejet gazeux en aval d'un
compresseur. Il faut noter cependant que dans ces cas, il faut également tenir compte des
retours de l'inventaire en aval de ce rejet qui a tendance à dominer le comportement de rejet
pour les fuites en aval du compresseur (c.-à-d. les sections à gaz à haute pression).
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Date : 5 Janvier 2010 II-9
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Bien que la base de données fournissent les données relatives aux défaillances les plus complètes
pour divers types d'équipements, HCRD fournit des données sur les tailles des fuites qui doivent
être interprétées si l'on souhaite l'utiliser efficacement. L'expérience démontre que l'utilisation
directe des données, c.-à-d. en supposant que tous les rejets se produisent aux conditions de service
normales, donne des apports trop prudents dans une étude EQR. Une proportion de l'ensemble des
fuites (et par conséquent, les fuites détaillées dans HCRD) se produit dans des conditions qui
donnent des rejets aux conséquences moins graves que celles d'un modèle reposant sur les
hypothèses EQR standard. Par exemple, nombreuses sont les fuites enregistrées qui se produisent
durant l'entretien, lorsque l'équipement n'est plus sous pression ou lorsqu'il est possible d'établir un
isolement rapide.
Une analyse réalisée par BP (réf. /4/) dérive les tailles d'orifice « équivalentes » sur la base de la
quantité du rejet enregistré (au lien de la taille de l'orifice enregistrée), ce qui permet de tenir
compte de la partie d'incidents caractérisés par un rejet limité. Les données de défaillance obtenues
servent de base à l'analyse des fréquences dans cette étude. Les composants, ou les pièces, pour
lesquels les taux de défaillance sont dérivés ainsi que les taux de défaillance génériques appliqués à
chacun d'entre eux sont repris dans le Tableau II-3.
Un inventaire détaillé des pièces est mené pour chacune des sections identifiées à l'aide des P&ID
disponibles avec les estimations des longueurs de conduites des plans de terrain. L'association du
nombre de pièces identifiées dans chaque section aux données génériques de défaillance pour la
pièce appropriée (tiré de Tableau II-3) donne la fréquence de défaillance de base pour chaque
scénario de rejet.
Notez qu’une une hypothèse clé adoptée pour l'inventaire est l'interprétation littérale des P&ID, c.-
à-d. qu'on suppose que les vannes sont soudées sauf si des raccords à brides apparaissent clairement
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(ceci concerne un très petit nombre de vannes). Tous les types d'équipement, à savoir les pièces
reprises dans Tableau II-3 sont dénombrés, comme il se doit, pour chaque section.
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Date : 5 Janvier 2010 II-11
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Vu qu'il s'agit d'une nouvelle infrastructure, il se peut que les fréquences de fuite associées à
l'infrastructure soient généralement inférieures à celles dérivées des données historiques sur les
incidents. Toutefois, alors qu'une nouvelle usine moderne présentera moins de fuites provoquées
par la détérioration des pièces, les taux de fuite associés à la mise en route et aux premières phases
de l'exploitation sont en général supérieurs à ceux enregistrés durant l'exploitation normale et
établie. Les données de défaillance génériques qui correspondent aux niveaux de défaillance
« typiques » du secteur sont considérés comme étant les mieux appropriés pour cette étude et donne
la meilleure estimation prudente des taux de défaillance d'exploitation.
Il convient de noter qu'en cas d'application directe des données de défaillance générique, on ne tient
pas compte du potentiel pour les taux de corrosion accrus liés à l'exploitation des tuyaux et de
l'équipement à des températures inférieures à la température ambiante. Cet élément n'a pas été
envisagé davantage sur la base des faits suivants :
• Les données génériques de défaillance ne sont pas scindées suffisamment en détail pour
permettre d'établir des liens entre la température de service et le taux de corrosion/défaillance.
Il n'existe à notre connaissance aucune autre source qui pourrait fournir une base statistique
fiable pour une telle interprétation.
• On suppose que la conception globale respecte les meilleures pratiques et que les tuyaux et
l'équipement sont conçus selon les codes qui tiennent compte des températures d'exploitation.
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Date : 5 Janvier 2010 II-12
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Les conséquences sont saisies dans le modèle de risque en groupes de types de risque qui
dépendent du type de rejet et du moment où l'inflammation à lieu, comme le synthétise le II.4. Il
faut noter que :
• Tous les rejets de gaz sous pression font l'objet d'une modélisation prudente sous la forme d'un
rejet horizontal sans obstruction. En cas d'inflammation retardée, il aura soit une explosion du
nuage de vapeur si l'inflammation se produit dans une zone congestionnée ou un incendie
instantané si l'inflammation a lieu dans un emplacement ouvert.
• Les feux de gaz sont traités de manière prudente comme des feux horizontaux et sans
obstruction dans tous les cas.
• Les rejets liquides peuvent avoir divers types de conséquences en fonction des conditions
d'exploitation et du rejet. Celles-ci sont en général définies par l'existence d'une détente initiale
significative (si le liquide est sous pression ou si la température est supérieure au point
d'ébullition du liquide) ou par un rejet principalement liquide (si le liquide est stabilisé ou
cryogénique).
• Les rejets liquides avec détente désignent, dans ce contexte, les rejets sans formation de flaque
et donc pour lesquels les risques de feux de nappe ne sont pas crédibles. Il y a formation de
nappes en cas de rejet de liquides cryogéniques à faible pression qui auront un certain degré de
détente. Toutefois, pour les cas ou la fraction de détente est inférieure à 50%, cet élément est
négligé pour veiller à pouvoir modéliser les conséquences maximum d'un déversement liquide
(c.-à-d. feu de nappe et évaporation de la nappe).
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Date : 5 Janvier 2010 II-13
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Appendix II : Méthodologie
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PHAST RISK modélise toutes les étapes d'un rejet depuis le débordement via un orifice ou
l'extrémité d'un tuyau jusqu'aux radiations thermiques d'un incendie, les explosions de surpression
et la mortalité toxique en passant par la dispersion atmosphérique, la formation de flaque et la
réévaporation du liquide. PHAST RISK combine des modèles reconnus et validés pour les divers
phénomènes physiques et choisit automatiquement le modèle adéquat en fonction des circonstances
du rejet.
De grands efforts ont été déployés ces dernières années (aussi bien chez DNV que dans le secteur
au sens large) pour améliorer les capacités du logiciel à prévoir la dispersion des gaz vaporisés
depuis des débordements de GNL. En tête de ces efforts, il faut citer une étude de projet commun
au secteur menée par DNV (réf. /5/) qui a porté sur la validation de PHAST RISK pour les feux de
nappe, la vaporisation des nappes et la dispersion de gaz vis-à-vis des données expérimentales
disponibles pour les rejets de GNL.
Le modèle d'explosion TNT sera utilisé dans PHAST RISK pour modéliser les explosions de nuage
de vapeur. Le modèle TNT calcule tout d'abord la masse de TNT équivalente à la masse
inflammable effective dans le nuage situé dans une zone congestionnée puis calcule la distance
jusqu'aux pics de surpression indiqués.
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Date : 5 Janvier 2010 II-14
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Date : 5 Janvier 2010 II-15
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- Pour les feux de nappe dans les réservoirs de stockage atmosphérique, la surface du
réservoir limitera la zone de la nappe. Le niveau normal de liquide dans le réservoir sera
l'élévation du feu de nappe.
Tous les rejets à inflammation immédiate sont modélisés sous la forme de feux de gaz ou de feux
de nappe, sauf si le rejet est instantané ou très rapide (moins de 20 secondes), auquel cas la boule
de feu est appliquée. Tous les événements d'inflammation retardée sont modélisés en tant que feux
instantanés ou explosion de nuage de vapeur où les feux de nappe s'appliqueront aussi au
déversement de liquide.
Il faut noter que la majorité des événements à inflammation retardée provoquera également un
contre-feu ou des feux de nappe qui suivront l'incendie instantané ou l'explosion de nuage de
vapeur même si l'impact pour le personnel sera dominé par les effets de l'incendie instantané initial
/ explosion du nuage de vapeur (toutefois, le feu de gaz ou le feu de nappe sera important pour le
potentiel d'escalade).
Les plages de risque d'incendie sont déterminées pour des flux de radiation de chaleur de 5, 12,5 et
37,5 kW/m2 et ces valeurs de seuil de conséquence sont synthétisées dans le Tableau II-5 ci-après.
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Date : 5 Janvier 2010 II-16
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correspondent aux conditions de rejet idéales (sans obstruction) dans lesquelles la dispersion sera
dominée par la dynamique du rejet.
• Lorsque le nuage est enflammé sans contact avec une zone de congestion, on parlera d'incendie
instantané. L'enveloppe de nuage inflammable qui définit l'enveloppe de l'incendie instantané
est mesurée, selon une approche prudente, en tant que distance jusque la moitié de LFL,
autrement dit elle est également aux dimensions du nuage.
• La gravité de la génération de surpression lors d'une explosion de nuage de vapeur est associée
au volume des obstructions remplis par un nuage de vapeur inflammable et non pas par la taille
absolue du nuage ou la quantité de matériau rejeté durant un événement.
• Le(s) volume(s) maximum de mélange combustible-air envisagés pour la prévision des effets
de l'explosion de surpression seront estimés sur la base de l'étendue verticale et horizontale des
nuages inflammables (définis par les contour LFL) suggérées par l'évaluation des conséquences
sur la base des taux de rejet des matériaux évalués et sur l'ampleur de l'interaction de ces nuages
avec les zones de l'usine où la congestion de l'usine et des équipements sera telle qu'elle
donnera un haut niveau efficace de renfermement du nuage inflammable en cas d'inflammation.
• Les matériaux au-delà de leur température d'inflammation automatique sont censés s'enflammer
avant la formation d'un nuage inflammable.
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Date : 5 Janvier 2010 II-17
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Appendix II : Méthodologie
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Pour calculer les impacts thermiques, un tableau probit convertit ensuit les probits en probabilités
de décès, ce qui établit la relation entre la dose thermique et le pourcentage de décès pour le
personnel exposé. Cette relation est illustrée dans Figure II-2 pour une période d'exposition de 20
secondes à la radiation thermique. L'équation probit utilisée dans cette EQR (et illustrée dans
Tableau II-5) concerne le personnel portant des vêtements et exposé à des incendies
d'hydrocarbures.
100
90
80
70
Percentage Fatality
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Thermal Radiation (kW/m2)
Figure II-2 : pourcentage de tués pour une exposition de 20 secondes sur la base des probits
thermiques
Les résultats des conséquences seront signalés à l'aide des niveaux d'impact fournis dans Tableau
II-5 avec des détails additionnels sur les effets escomptés de ces niveaux d'impact sur l'usine et les
populations indiquées ci-dessous dans Tableau II-6.
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Date : 5 Janvier 2010 II-18
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Tableau II-6 : Effets sur les bâtiments et l'usine aux niveaux de conséquence spécifiés
Conséquence Niveau de Effets sur le bâtiment/personnel
conséquence
Inflammation des matériaux facilement inflammables exposés, par
Incendie Limite inflammable
exemple, évents de vapeur inflammable, plastiques, tissus, etc.
instantané inférieure (LII)
Des incendies secondaires sont possibles mais improbables.
Dégâts à l'usine et aux vaisseaux d'exploitation, parfois
>500 mbar
substantiels avec une destruction totale probable au-dessus de 1
(7,3psi)
bar. Les bâtiments non renforcés seront démolis.
Seuil de dégâts significatifs aux vaisseaux d'exploitation et à
300 mbar l'installation de tuyauterie. Les bâtiments non renforcés seront
(4,4psi) probablement endommagés de façon significative ou partiellement
détruits.
Dégâts à l'usine insignifiants sauf pour les structures faibles telles
Explosion de
que des réservoirs de stockage atmosphériques vides. Il faut
nuage de
150 mbar s'attendre à des dégâts structurels aux bâtiments de type
vapeur
(2,2psi) domestique. Dégâts superficiels avec défaillance des murs non
soutenus et bris de toutes les fenêtres. Seuil d'effondrement partiel
pour les bâtiments à construction faible.
Dégâts à l'usine improbables et uniquement de légers dommages
70 mbar superficiels aux bâtiments en brique. La majorité des vitres sont
(1psi) cassées et les débris de verre provoqueront certainement des
blessures à quelques personnes dans le bâtiment.
30 mbar (0,45psi) Verre brisé, mais pas de décès escomptés.
Inflammation probable du bâtiment. Les gens à l'air libre seront
Dans la boule de feu
tués.
Boule de feu Le bois pourrait s'enflammer, ce qui entraînerait l'inflammation du
Inflammation
bâtiment si le matériau externe est charbonneux. Les gens à l'air
spontanée
libre seront tués.
Charge de chaleur capable de provoquer la défaillance des
100 kW/m2
structures en acier et de l'équipement après 30 minutes.
37,5 kW/m2 Assez pour endommager l'équipement. Décès immédiats
Energie minimum requise pour l'inflammation pilotée du bois, la
fonte des tuyaux en plastique. Douleur extrême en 20 secondes et
Feu de 12,5 kW/m2
l'instinct pousse à la recherche d'un abri. Flux limite pour les
nappe/feu de
incendies secondaires.
gaz
Pas de dégâts aux bâtiments dans les constructions
conventionnelles. Les personnes devraient pouvoir évacuer un
5 kW/m2 bâtiment confronté à ce niveau de radiation thermique. Douleur
ressentie sur la peau non protégée en 10 secondes. Valeur seuil en
dessous de laquelle l'évacuation devrait toujours être possible.
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1. Défaillance de tout équipement ou structure situé dans l'enveloppe de 100 kW/m2 pendant 30
minutes
2. Potentiel de défaillance pour l'équipement et les structures en cas d'exposition à 35 kW/m2
Ceci repose sur les informations de Tableau II-6 et sur le fait que les structures porteuses en acier
pourraient connaître une défaillance après 30 minutes en cas d'exposition à des flux de chaleur de
100 kW/m2 ou plus du « Green Book » de TNO (réf. /6/).
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Date : 5 Janvier 2010 II-20
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Les saisies et les hypothèses principales ont été définies dans les sections ci-dessus, à l'exception de
la probabilité d'inflammation et de la probabilité d'explosion. Ces paramètres définissent la
probabilité de chaque conséquence (c.-à-d. type de danger) pour un type de rejet donné et sont
abordés dans les sections suivantes.
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Date : 5 Janvier 2010 II-21
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Il convient de signaler que par sa nature, la modélisation des probabilités d'inflammation est
incertaine. La démarche ci-dessus est largement utilisée dans le secteur pétrolier et gazier et elle est
considérée comme ce qui se rapproche le plus des meilleures pratiques afin de donner des
estimations de probabilité d'inflammation cohérentes avec l'infrastructure en question.
Tout en reconnaissant qu'une des principales mesures de réduction des risques dans l'infrastructure
sera le contrôle des sources d'inflammation, une démonstration détaillée prouvant que le contrôle
des sources d'inflammation est ‘meilleur que la moyenne’ serait requise pour ajuster d'avantage le
modèle. Par conséquent, le modèle d'inflammation utilisé doit représenter une approche basée sur
‘la meilleure estimation prudente’ avec un potentiel limité pour des facteurs de modification
propres au site (en terme d'augmentation ou de réduction des probabilités d'inflammation
‘typiques’).
Il ne faut pas oublier qu'il existe un large éventail de sources d'inflammation potentielles qui
s'appliqueront à différents rejets. En règle générale, les sources d'inflammation au sein des zones de
l'usine principale seront très réduites mais il y aura un nombre important de sources très faibles
(exemple : équipement d'exploitation dans des zones à accès réduit) et une très basse fréquence de
fortes sources (par exemple, en raison de défaut ou de travail à chaud). Les sources d'inflammation
moyennes seront toujours présentes dans un éventail d'emplacements situés en dehors des zones de
d'exploitation principales ou dans les sous-stations, les turbines, les bâtiments, etc. Une variété de
sources s'appliquera en dehors des limites de batterie telles que le trafic, les câbles d'alimentation
électrique et les bâtiments. L'influence de ces sources dépendra plus de la direction dans la mesure
où la distance par rapport à la circulation principale (à savoir la source du rejet) augmente.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 II-22
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Appendix II : Méthodologie
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
0,09 Explosion
1 y 0,60
y 0,176 0,40 0,06 Feu de détente
0,85
0,824 0,7 Pas d’inflammation
Il convient de noter que les différents cas de rejet nécessiteront différentes probabilités de
branchement dans la mesure où les variations du matériau rejeté, l'emplacement du rejet et les
conditions de celui-ci ainsi que les niveaux de congestion dans les zones avoisinantes devront être
adaptés aux probabilités de branchement de l'arborescence. Par conséquent, il n'est pas possible de
détailler toutes les branches de probabilités dans ce document.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 II-23
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Appendix II : Méthodologie
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II.6 Références
/1/ “Emergency Shutdown and Depressurizing Philosophy” (« philosophie d'arrêt d'urgence et
de dépressurisation »), Sonatrach, projet de nouveau train GNL à Skikda, Algérie, Doc. N° :
SY-AAA-Y10-001, Rév. 0, 8 février 2008
/2/ “Fire and Gas Detection System Philosophy” (« philosophie du système de détection de gaz
et d'incendie »), Sonatrach, projet de nouveau train GNL à Skikda, Algérie, Doc. N° : SE-
AAA-ZF4-001-6404, Rév. 3, 25 février 2008
/3/ “Skikda Equipment List Report Run Time – All” (« Rapport d'exécution sur la liste
d'équipement à Skikda –tout ») - Fichier Excel reçu par DNV dans un message électronique
de Digno Sanchez en date du 7 avril 2008
/4/ “Process Leak Frequencies” (« Fréquences des fuites de circulation »), BP, 2002.
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Date : 5 Janvier 2010 II-24
Annexe III
Schemas de Zones de Danger
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Date : 5 Janvier 2010
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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III.1 Introduction
Cette Annexe vient compléter l'analyse des conséquences présentées à la Section 6.5 du rapport
principal et présente les parcelles de zones dangereuses pour certains des principaux facteurs de
risques dans l'infrastructure du train GNL. Cette annexe doit par conséquent être lue avec la
description des événements de la section 6.5.
• Feu d’orifice, feu éclair et feu de nappe suivant un déversement 2 états 75 mm du séparateur
HP MR
• Feu d’orifice et feu éclair suivant un déversement liquide 12 mm du tambour de réinjection
GPL
• Feu d’orifice, feu éclair et feu de nappe suivant un déversement liquide 75 mm du stripper
d’azote
• Feu d’orifice et feu éclair suivant un déversement vapeur 75 mm du tambour aspirant propane
MP
• Feu d’orifice, feu éclair et boule de feu suivant une rupture de gros calibre de déversement
vapeur du tambour aspirant propane HP
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-3 : Feu d’orifice – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour déversement 2 états 75
mm du séparateur HP MR
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Date : 5 Janvier 2010 III-3
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-4 : Feu de nappe – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour déversement 2 états
75 mm du séparateur HP MR
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-7 : Feu d’orifice – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour déversement liquide
12 mm du tambour de réinjection GPL
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-10 : Feu d’orifice – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour 75mm du stripper
d’azote
Figure III-11 : feu de nappe – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour 75mm du stripper
d’azote
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Date : 5 Janvier 2010 III-9
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-14 : Feu d’orifice – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour Déversement vapeur
75 mm du tambour aspirant propane MP
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-15 : Feu éclair Zones de danger pour déversement vapeur de rupture de gros
calibre du tambour aspirant propane HP
* Les couleurs dans l’illustration ci-dessus représentent: LII pour temps D5 (Rouge), 0,8 LII pour temps D5 (Jaune),
LII pour temps F2 (Vert) et 0,8 LII pour temps F2 (Bleu)
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Date : 5 Janvier 2010 III-12
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Annexe III : Schémas de zones de danger
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Figure III-16 : Feu d’orifice – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour déversement vapeur
de rupture de gros calibre du tambour aspirant propane HP
Figure III-17 : Boule de feu – Contours de radiations 37,5 kW/m2 pour déversement vapeur
de rupture de gros calibre du tambour aspirant propane HP
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Annexe IV
Les feuilles de travail de l'HAZID
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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IV.1 Introduction
Comme l'explique la section 5 du rapport principal, la technique de l'identification des dangers
(HAZID) a été appliquée afin d'identifier les dangers, y compris l'étendue, l'ampleur et les causes
sous-jacentes ainsi que les mesures d'atténuation éventuelles. La séance HAZID a été organisée par
DNV en présence de représentants de l'opérateur Sonatrach et de la société d'ingénierie KBR.
Cette Annexe reprend les feuilles de travail détaillées de l'atelier HAZID réalisé selon la
méthodologie présentée dans la section 5 (voir bref rappel ci-dessous.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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PROBABILITE
1 2 3 4 5
GRAVITE
2 Basse Basse Basse Moyen Moyen
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
7. Documenter les principaux 1. Huile chaude - 220C 1. Rejet potentiel 1. Programme d’entretien 2 2 Basse
inventaires - haute pression et entraînant une
température inflammation 2. Procédure d’exploitation
standard
8. Produit toxiques - ammoniac, 1. CO2 concentration de 0.21% 1. Rejet potentiel 1. Programme d’entretien 1 2 Basse
carcinogènes, dosage des (max 0.5%) entraînant une dispersion
produits chimiques, etc toxique 2. Procédure d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Perte de compresseur 1. Réduction de 20% de 1. Système de dérivation 3 2 Basse
(réseau-torche, compositions la production de l'usine,
inhabituelles) mais aucune interruption
du débit
16. Défaillances des services 1. Perte d'air sur le compresseur 1. Vannes de commande 1. Les signaux sont tous 3 3 Moyen
publics / confusion (par (perte de l'air vers l'actionneur) en position de sécurité électroniques
exemple, air pour les
instruments) 2. Conception pour maintenir la
position de sécurité
22. Plateformes élevées 1. En fonction de la conception, 1. Chute potentielle d'un 1. Garde-fou et barrières sur tous 3 3 Moyen
des plateformes (à 3 m) seront point surélevé les escaliers et plateformes
peut-être requise pour accéder
aux filtres
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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28. Chargement des camions et 1. Camions présents dans la 1. Un camion au ralenti 1. Accès restreint par permis 3 3 Moyen
des trains et interactions zone uniquement durant les est une source
(croisements de nappes de entretients (remplacement de d'inflammation
tubes aériennes) filtres, livraison d'isotank)
2. Déversement potentiel 2. Procédure de 3 3 Moyen
d'hydrocarbure manipulation/d'accouplement
inflammable pour tous les remplacements
2. Route passant sous le 1. Impact potentiel d'un 1. Hauteur suffisante de la nappe 3 3 Moyen
gazoduc dans la section sud véhicule entraînant une de tubes.
perforation
2. Pilliers de soutien de la nappe
de tubes protégés par des bornes
de protection
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Potentiel d'inondation 1. Entrée d'eau dans la 1. Système d'évacuation des 3 2 Basse
inondation, vent/tornade, zone d'exploitation eaux de pluie
tremblements de terre (incident en 1985, 50 cm
d'eau) 2. Pompes d'extraction dans les
cuvettes d'assèchement et les
merlons sous la surface
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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34. Dégagements éventuels de 1. Liquide coalescé au 1. Déversement de liquide 1. Liquide vers rebut 3 2 Basse 1. Schéma PDF à rectifier pour
vapeurs inflammables ou démarrage au sol indiquer le liquide à torcher.
toxiques, de poussières
irritantes 2. Nettoyage des cartouches de 1. Solides riches en 1. Plan de nettoyage des déchets 3 2 Basse
filtre usagées hydrocarbures au sol solides
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Bruit du compresseur 1. Effet négatif potentiel 1. Limite de protection, 85 dbA à 4 2 Moyen
compresseurs) pour les employés 1 m autour de l'équipement
2. EPP fourni
38. Dangers liés au 1. Grue aérienne à la turbine - 1. Risque de rupture de 1. Soulèvement et procédures 2 3 Moyen
soulèvement, haute risque de chute d'objet canalisation en service ou d'entretien
température, congestion, de rupture de ligne
contrôle du trafic aérienne de service public 2. Certification du conducteur de
la grue et certification de la grue
3. Vérification/inspection de
l'installation de la grue et du
matériel
3. Piquage à vif dans les 1. Risque de perforation 1. Sous-traitant spécialisé pour 2 4 Moyen
conduites d'alimentation pour les et inflammation réaliser les procédures
trains existants
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Noeud : 2. Solvant
4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Solvant - aMDEA 1. Dégâts 1. Merlon en béton 3 3 Moyen 2. Vérifier les propriétés de
inventaires - liquides ou gaz (concentration diluée environnementaux l'aMDEA concentré
combustibles ou inflammables, ininflammable) provoqués par liquide non 2. Couverture d'azote sur (flammabilité, toxicité)
oxygène biodégradable conteneur à parois calorifugées
8. Produit toxiques - ammoniac, 1. Déversement de solvant 1. Contact personnel avec 1. EPP fourni 3 2 Basse
carcinogènes, dosage des le solvant ; le solvant est
produits chimiques, etc corrosif pour la peau
9. Principaux systèmes de
sécurité
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Noeud : 2. Solvant
13. Problèmes 1.
23. Travail autour de grands 1. Entretien du réservoir, requiert 1. Espace confiné - risque 1. Mise en place de procédures 2 2 Basse
inventaires dangereux/dans des l'entrée dans le réservoir d'asphyxie pour l'entrée dans un espace
espaces confinés confiné
26. Corrosion générale (exemple : 1. Pompes ; défaillance de 1. Risque de perforation 1. Matériel adéquat pour 3 2 Basse
amincissement, corrosion sous l'étanchéité de la pompe l'équipement utilisé
isolation)
Noeud : 2. Solvant
34. Dégagements éventuels de 1. Nettoyage du conteneur à 1. Dégâts 1. Déchet vers le système de 3 2 Basse
vapeurs inflammables ou paroi calorifugée à l'eau chaude environnementaux drainage d'amine
toxiques, de poussières provoqués par liquide non
irritantes biodégradable
38. Dangers liés au 1. Soulèvement de tourie ou de 1. Risque de blessure 1. Le soulèvement de tourie 4 2 Moyen
soulèvement, haute fûts de solvant corporelle requiert un permis de travail
température, congestion,
contrôle du trafic 2. Les camions de livraison
doivent avoir une grue pour fûts
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud : 2. Solvant
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Nœud : 3. Déméthanisation
1. Organisation
4. Source d’inflammation à 1. Fournau à huile chaud 1. Inflammation de 1. Spécifications pour une zone 2 4 Moyen
l’intérieur de l’unité et aux (distance de 60 m) vapeurs parasite stérile autour du fourneau.
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Hydrocarbure liquide 07-MD01 1. Perforation en bas de 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz dans la tour du déméthaniseur la tour dans la zone
combustibles ou inflammables,
oxygène 2. Programme d’entretien et
Procédure d’exploitation standard
2. Programme d’entretien et
Procédure d’exploitation standard
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Nœud : 3. Déméthanisation
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Démarrage, mise à 1. Pression de vapeur 1. Procédures de mise en route 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions température inadéquate du élevée dans le
inhabituelles) rebouilleur déméthaniseur
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Nœud : 3. Déméthanisation
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d'homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d'entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
3. Exigences applicables au
harnais pour l'entretien et la
construction
28. Chargement des camions et 1. Route d'accès sous la nappe 1. Impact potentiel d’un 1. Hauteur suffisante de la nappe 3 3 Moyen
des trains et interactions de tubes véhicule entraînant une de tubes.
(croisements de nappes de perforation
tubes aériennes) 2. Pilliers de soutien de la nappe
de tubes protégés par des bornes
de protection
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Activité sismique dans la zone 1. Rupture complète de 1. Conception respectant les 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, (spécifications sismiques pour la l'orifice en raison des spécifications sismiques
tremblements de terre zone) mouvements du sol (législation)
Nœud : 3. Déméthanisation
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Vannes bruyantes 1. Effet négatif potentiel 1. EPP fourni 1 2 Basse
compresseurs) (intermittent) pour les employés
38. Dangers liés au 1. Soulèvements à l'aide d'une 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute grue pour l'entretien de une chute d'objet ou un évaluer l'accès et l'espace
température, congestion, l'échangeur mouvement disponible
contrôle du trafic
Nœud : 4. Dé-éthanisation
1. Organisation
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 4. Dé-éthanisation
4. Source d’inflammation à 1. Fournau à huile chaud 1. Inflammation de 1. Spécifications pour une zone 2 4 Moyen
l’intérieur de l’unité et aux (distance de 60 m) vapeurs parasite stérile autour du fourneau
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. 07-MD02 Hydrocarbure liquide 1. Perforation en bas de 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz dans la tour (25 bar) la tour dans la zone
combustibles ou inflammables,
oxygène 2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 4. Dé-éthanisation
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
10. Dispositifs de surveillance 1. Ethane ou méthane dans le 1. Risque de surpression 1. Ventilation de l’accumulateur 2 4 Moyen
des incendies et des gaz système de réfrigération de de propane 20-MD05 vers la
toxique, système ESD, vannes propane suite à une rupture de torche
d’isolement, systèmes SIL conduite
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Démarrage, mise à 1. Pression de vapeur 1. Procédures de mise en route 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions température inadéquate du élevée dans le dé-
inhabituelles) rebouilleur éthaniseur
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-17
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 4. Dé-éthanisation
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
3. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
26. Corrosion générale (exemple : 1. Corrosion sous l'isolation sur 1. Perte d'intégrité de la 1. Installation adéquate de 2 3 Moyen
amincissement, corrosion sous la tour cuve et perte du l'isolation et des joints
isolation) confinement d'étanchéité
2. Vérification périodique
28. Chargement des camions et 1. Route d’accès sous la nappe 1. Impact potentiel d’un 1. Hauteur suffisante de la nappe 3 3 Moyen
des trains et interactions de tubes véhicule entraînant une de tubes.
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 4. Dé-éthanisation
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Activité sismique dans la zone 1. Rupture complète de 1. Conception respectant les 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, (spécifications sismiques pour la l’orifice en raison des spécifications sismiques
tremblements de terre zone) mouvements du sol (législation)
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Vannes bruyantes 1. Effet négatif potentiel 1. EPP fourni 1 2 Basse
compresseurs) (intermittent) pour les employés
38. Dangers liés au 1. Soulèvements à l’aide d’une 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute grue pour l’entretien de une chute d’objet ou un évaluer l’accès et l’espace
température, congestion, l’échangeur mouvement disponible
contrôle du trafic
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 5. Dépropanisation
1. Organisation
4. Source d’inflammation à 1. Fournau à huile chaud 1. Inflammation de 1. Spécifications pour une zone 2 4 Moyen
l’intérieur de l’unité et aux (distance de 45 m) vapeurs parasite stérile autour du fourneau
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. 07-MD04 Hydrocarbure liquide 1. Perforation en bas de 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz dans la tour (13 bar) la tour dans la zone
combustibles ou inflammables,
oxygène 2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
4. Ballon de reflux 07-MD05, 1. Perte de confinement 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen 8. Veiller à ce que les
inventaire d’hydrocarbure liquide d'hydrocarbure lourd dans la zone dispositifs de détection des gaz
se trouvent suffisamment près
2. Programme d’entretien et du sol
Procédures d’exploitation
standard
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 5. Dépropanisation
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
7. Documenter les principaux 1. Rejet du joint de la pompe 1. Fuite entre joints 1. Alarme entre joints en fonction 3 2 Basse
inventaires - haute pression et de la pression
température
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Démarrage, mise à 1. Pression de vapeur 1. Procédures de mise en route 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions température inadéquate du élevée dans le
inhabituelles) rebouilleur dépropaniseur
16. Défaillances des services 1. Panne électrique sur les 1. Augmentation de la 1. PSV se levera pour une 3 2 Basse
publics / confusion (par refroidisseurs d'air température et de la pression plus haute
exemple, air pour les pression dans le ballon de
instruments) condenseur 2. Ventilateur léger sur DCS
2. Perte d'air instrument 1. Vannes de commande 1. Les signaux sont tous 2 3 Moyen
en position de sécurité électroniques
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Nœud : 5. Dépropanisation
22. Plateformes élevées 1. Plate-formes sur les tours au 1. Chute potentielle d’un 1. Echelle à garde-corps verticale 3 3 Moyen
niveau de l'entrée point surélevé sur la tour avec rail de sécurité
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
3. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
Nœud : 5. Dépropanisation
28. Chargement des camions et 1. Route d’accès sous la nappe 1. Impact potentiel d’un 1. Hauteur suffisante de la nappe 3 3 Moyen
des trains et interactions de tubes véhicule entraînant une de tubes.
(croisements de nappes de perforation
tubes aériennes) 2. Pilliers de soutien de la nappe
de tubes protégés par des bornes
de protection
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Activité sismique dans la zone 1. Rupture complète de 1. Conception respectant les 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, (spécifications sismiques pour la l’orifice en raison des spécifications sismiques
tremblements de terre zone) mouvements du sol (législation)
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Vannes bruyantes 1. Effet négatif potentiel 1. EPP fourni 1 2 Basse
compresseurs) (intermittent) pour les employés
38. Dangers liés au 1. Soulèvements à l’aide d’une 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute grue pour l’entretien de une chute d’objet ou un évaluer l’accès et l’espace
température, congestion, l’échangeur mouvement disponible
contrôle du trafic
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Nœud : 5. Dépropanisation
39. Tie-in 1. NOTE - La ligne de connexion 1. Ecart de qualité 1. Le propane hors spécification 3 1 Basse
envoie du propane hors est finalement recyclé dans le
spécification vers le ballon 67-B- système
03 existant
41. 1. Forte chute de la température 1. Fissuration entraînant 1. Conception avec acier au 3 3 Moyen
lors de la dépressurisation une défaillance carbone basse température
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 6. Débutanisation
1. Organisation
4. Source d’inflammation à 1. Fournau à huile chaud 1. Inflammation de 1. Spécifications pour une zone 2 4 Moyen
l’intérieur de l’unité et aux (distance de 50 m) vapeurs parasite stérile autour du fourneau
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. 07-MD06 Hydrocarbure liquide 1. Perte de confinement - 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz dans la tour (haut 40C, 4 bar ; feu de nappe dans la zone
combustibles ou inflammables, bas 101C)
oxygène 2. Soupapes de décharge sur les
cuves conçues pour incendie
4. Ballon de reflux 07-MD07, 1. Perte de confinement 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen 8. Veiller à ce que les
inventaire d’hydrocarbure liquide d’hydrocarbure lourd dans la zone dispositifs de détection des gaz
se trouvent suffisamment près
2. Programme d’entretien et du sol
Procédures d’exploitation
standard
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 6. Débutanisation
7. Documenter les principaux 1. Rejet du joint de la pompe 1. Fuite entre joints 1. Alarme entre joints en fonction 3 2 Basse
inventaires - haute pression et de la pression
température
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Démarrage, mise à 1. Pression de vapeur 1. Procédures de mise en route 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions température inadéquate du élevée dans le
inhabituelles) rebouilleur dépropaniseur
16. Défaillances des services 1. Panne électrique sur les 1. Augmentation de la 1. PSV se levera pour une 3 2 Basse
publics / confusion (par refroidisseurs d’air température et de la pression plus haute
exemple, air pour les pression dans le ballon de
instruments) condenseur 2. Ventilateur léger sur DCS
2. Perte d’air instrument 1. Perte de contrôle de 1. Les signaux sont tous 3 3 Moyen
l'exploitation électroniques
3. Vannes de commande en
position de sécurité
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 6. Débutanisation
22. Plateformes élevées 1. Plate-formes sur les tours au 1. Risque de chute et de 1. Echelle avec garde-corps
niveau de l’entrée blessure verticale sur la tour
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
3. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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Noeud: 6. Débutanisation
26. Corrosion générale (exemple : 1. Corrosion sous l’isolation 1. Perte d’intégrité de la 1. Installation adéquate de 2 3 Moyen
amincissement, corrosion sous (CUI) cuve et perte du l’isolation et des joints
isolation) confinement d’étanchéité
2. Vérification périodique
28. Chargement des camions et 1. Route d’accès sous la nappe 1. Impact potentiel d’un 1. Permis requis pour entrer dans 3 3 Moyen
des trains et interactions de tubes véhicule entraînant une la zone avec un véhicule
(croisements de nappes de perforation
tubes aériennes) 2. Hauteur suffisante de la nappe
de tubes.
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Activité sismique dans la zone 1. Rupture complète de 1. Conception respectant les 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, (spécifications sismiques pour la l’orifice en raison des spécifications sismiques
tremblements de terre zone) mouvements du sol (législation)
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Vannes bruyantes 1. Effet négatif potentiel 1. EPP fourni 1 2 Basse
compresseurs) (intermittent) pour les employés
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-28
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 6. Débutanisation
38. Dangers liés au 1. Soulèvements à l’aide d’une 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute grue pour l’entretien de une chute d’objet ou un évaluer l’accès et l’espace
température, congestion, l’échangeur mouvement disponible
contrôle du trafic
39. Tie-in 1. NOTE - La ligne de connexion 1. Ecart de qualité 1. Le butane hors spécification est 3 1 Basse
envoie du butane hors finalement recyclé dans le
spécification vers le ballon 67-B- système
03 existant
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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1. Organisation
4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
6. Documenter les principaux 1. Refroidisseur de réinjection de 1. Perte de GPL au 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz butane 07-MC09 niveau du refroidisseur dans la zone
combustibles ou inflammables,
oxygène 2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-30
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Différence de pression entre la 1. Surpression du ballon 1. Les soupapes de décharge 3 2 Basse
(réseau-torche, compositions canalisation de déméthaniseur à de GPL envoient l'excès vers la torche en
inhabituelles) 35 bar et le ballon de réinjection cas de surpression du ballon
de GPL à 18 bar
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-31
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-32
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
41.
Noeud: 8. Déisopentanisation
1. Organisation
4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-33
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 8. Déisopentanisation
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. 07-MD11 Hydrocarbure liquide 1. Feu de nappe 1. Alarmes de détection de gaz 2 4 Moyen
inventaires - liquides ou gaz dans la tour (haut 51C, 2 bar ; dans la zone
combustibles ou inflammables, bas 71C)
oxygène 2. Soupapes de décharge sur les
cuves conçues pour incendie
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
11ZPK11-3 / 45039852
Date : 5 Janvier 2010 Page IV-34
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 8. Déisopentanisation
7. Documenter les principaux 1. Rejet du joint de la pompe 1. Fuite entre joints 1. Alarme entre joints en fonction 3 2 Basse
inventaires - haute pression et de la pression
température
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
8. Produit toxiques - ammoniac, 1. Hydrocarbures lourds 1. Risque pour la santé 1. EPP fourni 2 3 Moyen
carcinogènes, dosage des (benzène, toluène, octane, des employés
produits chimiques, etc heptane) 2. Education du personnel sur les
risques associés aux
hydrocarbures lourds
3. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Démarrage, mise à 1. Pression de vapeur 1. Procédures de mise en route 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions température inadéquate du élevée dans le
inhabituelles) rebouilleur déisopentaniseur
16. Défaillances des services 1. Panne électrique sur les 1. Augmentation de la 1. PSV se levera pour une 3 2 Basse
publics / confusion (par refroidisseurs d’air température et de la pression plus haute
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-35
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 8. Déisopentanisation
exemple, air pour les pression dans le ballon de 2. Ventilateur léger sur DCS
instruments) condenseur
22. Plateformes élevées 1. Plate-formes sur les tours au 1. Risque de chute et de 1. Vertical cage ladder at tower 3 2 Basse
niveau de l’entrée blessure
2. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-36
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 8. Déisopentanisation
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
3. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
26. Corrosion générale (exemple : 1. Corrosion sous l’isolation 1. Perte d’intégrité de la 1. Installation adéquate de 2 3 Moyen
amincissement, corrosion sous cuve et perte du l’isolation et des joints
isolation) confinement d’étanchéité
28. Chargement des camions et 1. Route d’accès sous la nappe 1. Impact potentiel d’un 1. Permis requis pour entrer dans 3 3 Moyen
des trains et interactions de tubes véhicule entraînant une la zone avec un véhicule
(croisements de nappes de perforation
tubes aériennes) 2. Hauteur suffisante de la nappe
de tubes.
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Activité sismique dans la zone 1. Rupture complète de 1. Conception respectant les 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, (spécifications sismiques pour la l’orifice en raison des spécifications sismiques
tremblements de terre zone) mouvements du sol (législation)
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-37
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
Noeud: 8. Déisopentanisation
38. Dangers liés au 1. Soulèvements à l’aide d’une 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute grue pour l’entretien de une chute d’objet ou un évaluer l’accès et l’espace
température, congestion, l’échangeur mouvement disponible
contrôle du trafic
39. Tie-in
1. Organisation
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
11ZPK11-3 / 45039852
Date : 5 Janvier 2010 Page IV-38
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
4. Source d’inflammation à 1. Turbines au gaz sur la parcelle 1. Inflammation de gaz 1. Prévoir une distance de 2 3 Moyen
l’intérieur de l’unité et aux (à plus de 70 m) parasite séparation
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Absorbeur de gaz acide 12- 1. Solvant, ininflammable 1. EPP fourni 2 2 Basse
inventaires - liquides ou gaz MD21
combustibles ou inflammables, 2. Rejet de vapeur - 2. Programme d’entretien et
oxygène irritation de la peau, du Procédures d’exploitation
nez et des yeux standard
9. Ballon de drainage de solvant 1. Rejet d'hydrocarbure 1. Gaz du ballon de solvant vers 3 2 Basse
12-MD30, résidu pétrolifère de la torche chaude
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-39
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
4. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
8. Produit toxiques - ammoniac, 1. Ballon de reflux de 1. Gaz de ventilation, rejet 1. Ventilation du gaz vers65- 2 2 Basse
carcinogènes, dosage des regénérateur de solvant 12- de CO2 MD07 et le réseau-torche
produits chimiques, etc MD39
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
4. Charbon actif dans les filtres 1. Rejet dans 1. Procédures d'exploitation pour 2 3 Moyen
l'environnement le remplacement sans danger des
éléments de filtre
9. Principaux systèmes de
sécurité
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-40
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Défaillance de la pompe 1. CO2 dans le gaz de 1. Pompe de secours disponible 2 3 Moyen
(réseau-torche, compositions entraînant l'arrêt de l'écoulement tête
inhabituelles) du solvant
2. Bas niveau dans la tour 1. Risque d'échappement 1. Alarme de bas niveau et arrêt 2 4 Moyen
de gaz
16. Défaillances des services 1. Perte d’air instrument 1. Perte de contrôle de 1. Les signaux sont tous 2 4 Moyen
publics / confusion (par l’exploitation électroniques, soupapes
exemple, air pour les actionnées
instruments)
2. Conception de soupape pour
maintenir l'usine la position de
sécurité
23. Travail autour de grands 1. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur les cuves (tours, ballon de d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés reflux, refroidisseurs) ; entrées
dans les espaces confinés
2. Entrée dans la tour ; 1. Risque de chute et de 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
échafaudage requis blessure espaces confinés
éventuellement en fonction du
premier palier 2. Procédures de sécurité sur
échafaudage ; inspection
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
11ZPK11-3 / 45039852
Date : 5 Janvier 2010 Page IV-41
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
3. Exigences applicables au
harnais pour l’entretien et la
construction
26. Corrosion générale (exemple : 1. Risque de corrosion 1. Perte de confinement 1. Tolérance de corrosion dans la 2 3 Moyen
amincissement, corrosion sous quelconque via la paroi de la cuve conception
isolation)
28. Chargement des camions et 1. Trafic de véhicules sur l'unité 1. Risque d'impact de 1. Permis requis pour entrer dans 2 4 Moyen
des trains et interactions pendant le remplacement des véhicules sur les tubes la zone avec un véhicule
(croisements de nappes de filtres (durant l'arrêt) d'exploitation
tubes aériennes) 2. Accès restreint à l'unité
32. Emissions continues dans 1. Emission continue de CO2 vers 1. Risque de flamme 1. L'indicateur de débit indiquera
l’air, l’eau, drains à ciel ouvert, l'incinérateur éteinte et de dégât à une charge accrue sur
déchets solides l'environnement l'incinérateur
1. Organisation
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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6. Documenter les principaux 1. Prérefroidisseur du sécheur 1. Petit inventaire de 1. Détection de gaz en place 2 3 Moyen
inventaires - liquides ou gaz 13-MC01 propane
combustibles ou inflammables, 2. Programme d’entretien et
oxygène Procédures d’exploitation
standard
7. NOTE - le ballon 16-MD06 est 1. Rejet potentiel 1. Arrêt de l'unité lors du 2 2 Basse
proche des sécheurs à tamis entraînant une chargement ; pas d'inventaire
inflammation dans le ballon
7. Documenter les principaux 1. Pétrole lourd pour 13-MC02 1. Rejet potentiel 1. Détection de gaz en place
inventaires - haute pression et entraînant une
température inflammation 2. Programme d’entretien et
Procédures d’exploitation
standard
8. Produit toxiques - ammoniac, 1. Absorbeur de mercure 14- 1. Risque 1. Procédures pour le 2 4 Moyen
carcinogènes, dosage des MD01 ; accumulation de mercure d'empoisonnement en cas remplacement et la manipulation
produits chimiques, etc de manipulation du produit absorbant
prolongée
2. Procédures de mise au rebut
adéquates fournies par le vendeur
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Vapoentraînement du solvant 1. PD élevé sur les tamis 1. 13-MD01 dissipe la pression 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions des dépôts de l'AGRU sur les
inhabituelles) tamis moléculaires
2. La pression dans les tamis 1. Risque de dégâts à 1. Orifices de débit restrictifs pour 2 2 Basse
moléculaires varie entre 30 et 60 l'équipement en raison de éviter le martèlement de la
bar sur un cycle de 36 heures la pression cyclique pression
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23. Travail autour de grands 1. Les filtres à poussière au 1. Risque de 1. Procédures d'exploitation pour 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des niveau du sol requièrent un contamination de le remplacement des éléments de
espaces confinés entretient fréquent l'environnement filtre
28. Chargement des camions et 1. Trafic de véhicules sur l’unité 1. Risque d’impact de 1. Permis requis pour entrer dans 2 4 Moyen
des trains et interactions pendant le remplacement des véhicules sur les tubes la zone avec un véhicule
(croisements de nappes de filtres (durant l’arrêt) d’exploitation
tubes aériennes) 2. Accès restreint à l’unité
32. Emissions continues dans 1. Décharge de 13-MD09 vers le 1. Hydrocarbure résiduel 1. Capacité de recycler le 2 3 Moyen
l’air, l’eau, drains à ciel ouvert, drain d'eau de pluie vers le drain traitement de l'eau
déchets solides
2. Vapeur quelconque envoyée
vers la torche chaude
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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1. Organisation
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Refroidisseurs de propane 1. Perte de confinement 1. Welded nozzles to minimize 3 3 Moyen
inventaires - liquides ou gaz (15-MC01 / 02 / 03) leak points
combustibles ou inflammables,
oxygène 2. Détection des gaz
3. Système de détection
d'incendie
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6. GNL vers le stockage via 15- 1. Potential pressure 1. Temps de fermeture de la 3 3 Moyen
MJ03 surge at pump suction soupape limité pour éviter un à-
coup de pression
2. Détection de changement de la
température ambiante pour
indiquer un rejet de GNL
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
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18. Philosophie d’affectation des 1. NOTE - La salle de contrôle 1. Perte de contrôle 1. Panneaux de commande
postes (exemple, adapté pour principale ne se trouve pas sur la d'exploitation lors du locaux près des compresseurs ;
l’exploitation normale, le parcelle pour l'unité démarrage personnel présent uniquement au
démarrage/l’arrêt, les urgences) démarrage
23. Travail autour de grands 1. Couvercle de trou d'homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
inventaires dangereux/dans des sur l'échangeur de chaleur d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés cryogénique ; entrée dans un
espace confiné
2. Trous d'homme et entrée sur 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
d'autres cuves d’asphyxie espaces confinés
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. 15-MC05 est la cuve la plus 1. Risque de dégât à la 1. Spécifications pour la 2 3 Moyen
inondation, vent/tornade, grande/la plus haute sur le cuve suite à l'impact du résistance au vent dans la
tremblements de terre complexe. vent conception des vaisseaux
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38. Dangers liés au 1. Pont roulant pour 1. Dégât provoqué par 1. Révisions du modèle 3D pour 2 3 Moyen
soulèvement, haute compresseurs une chute d’objet ou un évaluer l’accès et l’espace
température, congestion, mouvement disponible
contrôle du trafic
39. Problèmes de tie-in 1. Connexion vers/depuis l'usine 1. Rejet durant la 1. Arrêt de l'unité durant la
(exemple, ruptures de de purification d'hélium connexion connexion
spécifications, PMI, etc.)
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1. Organisation
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
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9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
16. Défaillances des services 1. Perte d’air instrument 1. Perte de contrôle de 1. Les soupapes ont des
publics / confusion (par l’exploitation bouteilles d'air individuelles de
exemple, air pour les réservoir permettant un arrêt en
instruments) sécurité de 30 minutes
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20. Ergonomie / problèmes de 1. Erreur de l'opérateur pouvant 1. Perte de 1. Inventaires si importants 2 2 Basse
manipulation manuelle ouvrir la vanne de gavage refroidissement en raison qu'une petite erreur de l'opérateur
du déséquilibre du n'a pas d'impact
système provoqué par de
l'éthane/méthane ou de 2. Procédures d'exploitation
l'azote complémentaire
23. Travail autour de grands 1. Compresseurs desservis par 1. Dégât provoqué par 1. Procédures de levage en place 2 3 Moyen
inventaires dangereux/dans des pont roulant une chute d’objet ou un
espaces confinés mouvement 2. Accès restreint à l'unité,
système de permis en place
3. Lors de l'arrêt (arrêt partiel) 1. Risque de feu de 1. Accès restreint à l’unité, 3 4 Elevé
peut avoir de grands inventaires ; nappe en raison du rejet système de permis en place
une erreur pourrait provoquer un du refrigérant à classer
rejet (exemple : ouverture de la 2. Escorté sur l'unité par
l'opérateur
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4. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
sur les cuves (ballon d'aspiration, d’asphyxie espaces confinés
refroidisseurs) ; entrées dans des
espaces confinés 2. Risque de dégagement 2. Détection des gaz avant le 3 3 Moyen
d'un nuage de vapeur à début des travaux
l'ouverture
3. Purge d'azote
28. Chargement des camions et 1. Véhicules dans l'usine durant 1. Source d'inflmmation et 1. Accès restreint des véhicules à 3 3 Moyen
des trains et interactions l'arrêt risque d'explosion avec l'unité ;
(croisements de nappes de incendie
tubes aériennes)
2. Nappe de tube aérienne 1. Impact potentiel d’un 1. Permis requis pour entrer dans 3 3 Moyen
élevée véhicule entraînant une la zone avec un véhicule
perforation
2. Hauteur suffisante de la nappe
de tubes.
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Vent sur le site 1. Risque d'inflammation 1. Spécifications pour le vent 2 2 Basse
inondation, vent/tornade, de vapeurs parasite utilisée dans la conception du silo
tremblements de terre de turbine
32. Emissions continues dans 1. CO2 des turbines dans 1. Atteinte à 1. CO2 passe par l'incinération 2 2 Basse
l’air, l’eau, drains à ciel ouvert, l'atmosphère l'environnement par les
déchets solides gaz à effet de serre 2. Système conçu pour traiter le
gaz acide excédentaire dans le
courant.
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35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Niveau de bruit du 1. Risque de blessure 1. Equipement de protection 2 2 Basse
compresseurs) compresseur de 93 dbA corporelle personnelle obligatoire dans cette
(dépasse le critère de 85 dbA) zone
37. Problèmes d’exploitation 1. Lors de l’arrêt (arrêt partiel) 1. Risque de feu de 1. Accès restreint à l'unité, 2 4 Moyen
simultanée avec les unités peut avoir de grands inventaires ; nappe en raison du rejet système de permis
proches/existantes une erreur pourrait provoquer un du refrigérant à classer
rejet (exemple : ouverture de la 2. Escorté sur l’unité par
mauvaise conduite) l’opérateur
38. Dangers liés au 1. NOTE - L'utilisation de la grue 1. Risque de dégât 1. Grue aérienne non utilisée pour 2 2 Basse
soulèvement, haute dans l'unité pendant l'exploitation provoqué par une chute les opérations de levage durant
température, congestion, n'est pas prévue d'objet ou un mouvement l'exploitation régulière
contrôle du trafic
39. Problèmes de tie-in 1. Connexion lors du démarrage 1. Risque de perte du 1. Connexions uniquement durant 2 3 Moyen
(exemple, ruptures de de l'unité confinement durant la l'arrêt prévu
spécifications, PMI, etc.) période d'exposition de la
connexion 2. Double isolement et purge
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2. Contamination de la colonne 1. Purge contient des 1. Formation de l'opérateur 3 4 Elevé 4. Prévoir un analyseur de gaz
d'azote par des hydrocarbures hydrocarbures, risque sur la conduite d'azote.
d'explosion dans la cuve
purgée
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1. Organisation
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Réfrigérant mixte (mélange 1. Rejet potentiel 1. Programme d’entretien
inventaires - liquides ou gaz inflammable de méthane, entraînant une
combustibles ou inflammables, d’éthane et de propane) inflammation 2. Procédures d’exploitation
oxygène standard
4. Compresseurs (16-MJ04, 20- 1. Vibrations entraînant 1. Capteurs de vibration sur les 3 3 Moyen
MJ01) une rupture de tube et compresseurs
une perte du confinement
sous pression 2. Buses soudées et soupapes
d’arrêt
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5. Perte de puissance dans les 1. Perte du 1. Les moteurs ont des capteurs 3 3 Moyen
refroidisseurs d'air (16- refroidissement de vibration
MC09,16-MC11), intermédiaire entraîne
une pression de vapeur 2. Tube de dérivation disponible
élevée dans les
3. Ventilateurs légers sur DCS
refroidisseurs
9. Principaux systèmes de
sécurité
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13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Conditions météo provoquant 1. Accumulation de 1. Gaine d'exploitation sur 16- 3 3 Moyen
(réseau-torche, compositions une condensation excessive condensat et risque de MC11 pour recueillir la
inhabituelles) après le compresseur bouchons de condensation et la recycler
condensation dans les
conduites
16. Défaillances des services 1. Perte d’air instrument 1. Perte de contrôle de 1. Les soupapes ont des 2 4 Moyen
publics / confusion (par l’exploitation bouteilles d'air de réservoir
exemple, air pour les individuel
instruments)
2. Un réservoir de 30 min dans le
surpresseur d'aide permet un
arrêt en toute sécurité
23. Travail autour de grands 1. Compresseurs desservis par 1. Dégât provoqué par 1. Procédures de levage en place 2 3 Moyen
inventaires dangereux/dans des pont roulant une chute d’objet ou un
espaces confinés mouvement 2. Accès restreint à l’unité,
système de permis en place
3. Lors de l’arrêt (arrêt partiel) 1. Risque de feu de 1. Accès restreint à l’unité, 3 4 Elevé
peut avoir de grands inventaires ; nappe en raison du rejet système de permis
une erreur pourrait provoquer un du refrigérant à classer
rejet (exemple : ouverture de la 2. Escorté sur l’unité par
l’opérateur
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
4. Couvercles de trou d’homme 1. Espace confiné - risque 1. Permis d’entrée dans les 3 2 Basse
sur les cuves ; entrées dans les d’asphyxie espaces confinés
espaces confinés
2. Risque de dégagement 2. Détection des gaz avant le 3 3 Moyen
d’un nuage de vapeur à début des travaux
l’ouverture
3. Purge d’azote
5. Les ballons sont empilés, 16- 1. Accès restreint avec 1. Plateformes disponibles 2 3 Moyen
MD03 et 16-MD02 (sommet à risque de chute
18m) 2. Echelles externes prévues
6. Les ballons sont empilés, 16- 1. Accès restreint avec 1. Plateformes disponibles 2 3 Moyen
MD04 et 16-MD05 risque de chute
2. Echelles externes prévues
28. Chargement des camions et 1. Accès restreint des véhicules 1. Source d’inflmmation et 1. Permis requis pour entrer dans 3 3 Moyen
des trains et interactions à l'unité ; Véhicules dans l’usine risque d’explosion avec la zone avec un véhicule
(croisements de nappes de durant l’arrêt incendie
tubes aériennes)
2. Impact potentiel d’un 2. Pilliers de soutien de la nappe 3 3 Moyen
véhicule entraînant une de tubes protégés par des bornes
perforation de protection
2. Nappe de tube aérienne 1. Impact potentiel d’un 1. Permis requis pour entrer dans 3 3 Moyen
élevée véhicule entraînant une la zone avec un véhicule
perforation
2. Hauteur suffisante de la nappe
de tubes.
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Vent sur le site 1. Risque d’inflammation 1. Spécifications pour le vent 2 2 Basse
inondation, vent/tornade, de vapeurs parasite utilisée dans la conception du silo
tremblements de terre de turbine
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-62
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
32. Emissions continues dans 1. CO2 des turbines dans 1. Atteinte à 1. CO2 passe par l'incinération 2 2 Basse
l’air, l’eau, drains à ciel ouvert, l’atmosphère l’environnement par les
déchets solides gaz à effet de serre
2. Réglementations pour les 1. Emissions de SOx et 1. Système conçu pour traiter le 2 2 Basse
émissions SOx et NOx NOx gaz acide excédentaire dans le
courant.
35. Problèmes de bruit (exemple : 1. Niveau de bruit du 1. Risque de blessure 1. Equipement de protection 2 2 Basse
compresseurs) compresseur de 93 dbA corporelle personnelle obligatoire dans cette
(dépasse le critère de 85 dbA) zone
37. Problèmes d’exploitation 1. . Lors de l'arrêt (arrêt partiel) 1. Risque de feu de 1. Accès restreint à l’unité, 2 4 Moyen
simultanée avec les unités peut avoir de grands inventaires ; nappe en raison du rejet système de permis
proches/existantes une erreur pourrait provoquer un du refrigérant à classer
rejet (exemple : ouverture de la 2. Escorté sur l’unité par
mauvaise soupape) l’opérateur
38. Dangers liés au 1. NOTE - L’utilisation de la grue 1. Potential Dégât 1. Grue aérienne non utilisée pour 2 2 Basse
soulèvement, haute dans l’unité pendant l’exploitation provoqué par une chute les opérations de levage durant
température, congestion, n’est pas prévue d’objet ou un mouvement l’exploitation régulière
contrôle du trafic
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-63
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
39. Problèmes de tie-in 1. Connexion lors du démarrage 1. Risque de perte du 1. Connexions durant l'arrêt prévu 2 3 Moyen
(exemple, ruptures de de l'unité confinement durant la
spécifications, PMI, etc.) période d'exposition de la
connexion
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-64
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
1. Organisation
4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Rupture de tube dans le 1. Le pétrole lourd 1. Inspection régulière des parties 3 3 Moyen
inventaires - liquides ou gaz fourneau s'enflamme et donne un internes du fourneau
combustibles ou inflammables, incendie fuyant
oxygène 2. Signal visuel de fumée
indiquant que du pétrole brûle
7. Documenter les principaux 1. Unité 18 - pétrole lourd à une 1. Rejet potentiel 1. Programme d’entretien
inventaires - haute pression et température de 180C entraînant une
température inflammation 2. Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-65
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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13. Problèmes
15. Problèmes d’exploitation 1. Défaillance de la pompe 18- 1. Surchauffe du pétrole 1. Pompe de rechange disponible 3 2 Basse
(réseau-torche, compositions MJ-01A lourd dans les tubes de
inhabituelles) récupération des déchets
4. Défaillance de la pompe 58- 1. Faible débit de pétrole 1. Débit de gaz combustible 2 3 Moyen
MJ01A dans le fourneau au gaz arrêté quand température de
pétrole haute
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-66
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
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20. Ergonomie / problèmes de 1. Ouverture accidentelle de la 1. Pétrole lourd vers 1. Formation de l’opérateur 3 3 Moyen 6. S'assurer que la procédure
manipulation manuelle soupape vers le stockage de stockage et risque de indiqu que le pétrole lourd vers
pétrole lourd avec pétrole chaud dégât au réservoir le circuit de stockage est
(soupape et circuit conçus pour uniquement pour des
le refroidissement) températures refroidies.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-67
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
1. Organisation
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
11ZPK11-3 / 45039852
Date : 5 Janvier 2010 Page IV-68
DET NORSKE VERITAS
Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. 5 turbines à gaz combustible, 1. Rejet potentiel 1. Programme d’entretien
inventaires - liquides ou gaz 4 en ligne entraînant une
combustibles ou inflammables, inflammation 2. Procédures d’exploitation
oxygène standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-69
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
13. Problèmes
28. Chargement des camions et 1. Camion déchargeant le diesel 1. Risque de fuite et 1. Procédures d'exploitation en
des trains et interactions d'atteinte à place
(croisements de nappes de l'environnement
tubes aériennes) 2. Accès des véhicules restreint
32. Emissions continues dans 1. Émissions de SOx et NOx 1. Emissions de SOx et 1. Réglementations pour les
l’air, l’eau, drains à ciel ouvert, NOx dans émissions SOx et NOx
déchets solides l'environnement
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-71
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Annexe IV: Les feuilles de travail de l'HAZID
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
1. Organisation
4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Réservoire de stockage GNL 1. Perte de confinement 1. Conception de réservoir à 2 3 Moyen
inventaires - liquides ou gaz 71-MF01, inventaire de 150 000 confinement complet (revêtement
combustibles ou inflammables, m3 intérieur en acier, mur et toit en
oxygène béton)
Toute référence à une partie de ce rapport qui pourrait entraîner une interprétation erronée est inadmissible.
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Date : 5 Janvier 2010 Page IV-72
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3. Compresseurs d'évaporats 71- 1. Vibrations entraînant 1. Capteurs de vibration sur les 3 3 Moyen
MC01 A/B/C (1 x 100%) une rupture de tube et compresseurs
une perte du confinement
sous pression 2. Buses soudées et soupapes
d’arrêt
3. Procédures d’exploitation
standard
2. Programme d’entretien
3. Procédures d’exploitation
standard
9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
16. Défaillances des services 1. Perte de puissance pour les 1. Augmentation de la 1. Témoins sur DCS 2 4 Moyen
publics / confusion (par postrefroidisseurs d'évaporats température des
exemple, air pour les évaporats vers la
instruments) liquéfaction
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1. Organisation
5. FIR (salle d'instruments sur le 1. Nuage de vapeur de 1. HVAC empêche l'entrée des 3 4 Elevé
terrain ) à moins de 50 m du butane et explosion à vapeurs dans les espaces
réservoir de butane mais il n'y a proximité de la FIR confinés
jamais personne normalement
2. Système de détection
d'incendie et de gaz pour le
bâtiment
5. Principaux inventaires de
substances dangereuses
6. Documenter les principaux 1. Réservoir de stockage de 1. Perte de confinement 1. Conception de réservoir à 3 3 Moyen
inventaires - liquides ou gaz propane, 76-MF01, 40 000 confinement complet
combustibles ou inflammables, tonnes
oxygène 2. Ventilation vers liquéfaction
3. Sphère d'essence (matériel 1. Perte de confinement 1. Zone avec merlon autour de la 3 3 Moyen
C5/C6, 76-MD03, capacité de sphère
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9. Principaux systèmes de
sécurité
13. Problèmes
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2. Propane - déclenchement de
haut niveau
3. Butane - déclenchement de
haut niveau
25. Corrosion spécifique (par 1. Pas d'inspections internes 1. La corrosion non 2 3 Moyen 9. Prévoir des inspections
exemple, sulfuration, bisulfide détecté entraîne une internes périodiques du
d’ammium, amine, H2S humide, perte du confinement réservoir de stockage
etc.) d'essence en raison de la
teneur en humidité
30. Hiver (froid, neige, glace), 1. Eclairs périodiques 1. Arc élecrique pouvant 1. Contrôlé par la conception 1 4 Moyen
inondation, vent/tornade, enflammer la source de
tremblements de terre carburant 2. Cuves mises à la masse
2. RV en haut du réservoir en feu 1. Arc élecrique pouvant 1. Azote vers soupapes de 1 4 Moyen
(foudre) enflammer la source de décharge pour éteindre
carburant
39. Problèmes de tie-in 1. Connexions de butane depuis 1. Risque de perte du 1. Connexions uniquement durant 2 3 Moyen
(exemple, ruptures de les unités 5, 6 et 10 confinement durant la l’arrêt prévu
spécifications, PMI, etc.) période d'exposition de la
connexion
1. Organisation
2. Séparations des récepteurs 1. Les fûts de torche sont situés 1. Effets des radiations 1. Niveaux de radiations au sol
vulnérables (bâtiments de à l'écart des bâtiments et des sur le personnel calculés pour le cadre de la
contrôle, public, bâtiments pour unités ; fût d'une hauteur de 150 torche
le personnel, environnement) m
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4. Source d’inflammation à
l’intérieur de l’unité et aux
alentours de celle-ci -
réchauffeurs à brûleur, zones de
soudage
3. Le dégivrage au gaz et le
réchauffeur électrique
garantissent la vaporisation de
quantités minimales de liquide
6. Documenter les principaux 1. Comburant thermique, 65- 1. Proximité des 1. Programme d’entretien 3 4 Elevé 7. Confirmer l'emplacement du
inventaires - liquides ou gaz MB07, (CO2, eau, faibles niveaux conduites de carburant comburant thermique et la
combustibles ou inflammables, d'hydrocarbures) dans la nappe de tube - 2. Procédure d’exploitation proximité par rapport à la
oxygène source de chaleur standard nappe de tube
potentielle
9. Principaux systèmes de
sécurité
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13. Problèmes
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25. Corrosion spécifique (par 1. Corrosion sur les supports de 1. Supports compromis - 1. Revêtement de protection sur 3 3 Moyen
exemple, sulfuration, bisulfide socle de fût risque d'effondrement du la structure.
d’ammium, amine, H2S humide, fût dans la zone
etc.) d'exploitation 2. Inspection périodique de la
base du fût
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Annexe V
Dessins
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Annexe V : Dessins
SONATRACH, Skikda en Algérie MANAGING RISK
V DESSINS........................................................................................................................ V-1
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Annexe V : Dessins
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V DESSINS
Les dessins suivants sont publiés au format A1 avec ce rapport :
Ces dessins doivent être examinés avec les discussions des sections 6.5.5, 6.6.1.2 et 6.6.3.2 du
rapport principal.
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